DP Ubu Roi - Donnellan

Transcription

DP Ubu Roi - Donnellan
Ubu Roi
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d’Alfred
Jarry
Declan Donnellan
scénographie Nick Ormerod
mise en scène
première en France spectacle en français
du jeudi 14 février au dimanche 3 mars 2013
du mercredi au samedi à 20h45, le dimanche à 17h
Les Gémeaux
Sceaux / Scène Nationale / Grand Théâtre
49, av Georges Clémenceau / Sceaux / RER B station Bourg-la-Reine
réservations : 01 46 61 36 67 / www.lesgemeaux.com
tarif A : 9 à 26€
contact presse / MYRA
Rémi Fort / Elisabeth Le Coënt
01 40 33 79 13 / [email protected] / www.myra.fr
Ubu Roi
d’Alfred
Jarry
mise en scène Declan
scénographie Nick
Donnellan
Ormerod
avec
Christophe Grégoire
Camille Cayol
Xavier Boiffier
Vincent de Bouard
Cécile Leterme
Sylvain Levitte
Père Ubu
Mère Ubu
Bordure
Le Roi Wenceslas
La Reine Rosemonde
Bougrelas
Les rôles restants sont joués par les membres de la compagnie.
production
Cheek by Jowl Theatre Company
coproduction
Cheek by Jowl avec le Barbican à Londres
Les Gémeaux / Scène nationale / Sceaux
Comédie de Béthune
Centre dramatique national Nord / Pas-de-Calais
tournée :
les 26 et 27 janvier : Koninklijske Schouwburg, La Hague (Pays-Bas)
du 30 janvier au 2 février : Warwick Arts Centre (Royaume-Uni)
du 5 au 9 février : Oxford Playhouse (Royaume-Uni)
du 14 février au 3 mars : Les Gémeaux / Scène nationale / Sceaux
du 5 au 8 mars : la Comédie de Béthune – Centre dramatique national
du 26 au 29 mars : TnBA, Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine
du 3 au 6 avril : La Criée – Théâtre national de Marseille
du 10 au 20 avril : Barbican, Londres (Royaume-Uni)
entretien avec Declan Donnellan
Pourquoi choisir de mettre en scène Ubu Roi ?
Declan Donnellan : Ubu roi est notre deuxième création avec notre troupe française :
de même qu’Andromaque, c’est une œuvre qui correspond parfaitement aux talents
de ces comédiens. Voilà un aspect du choix. D’autre part, comme Andromaque (et
toute grande pièce, d’ailleurs) Ubu roi nous offre un champ d’exploration très ouvert,
qui nous permet d’apporter des modifications à notre travail au fur et à mesure de
nos découvertes. Nous vivons avec les pièces que nous montons pour de longues
périodes dans le cadre d’une tournée, d’où notre souhait de travailler avec une œuvre
qui représente un challenge, qui garde en elle cette vitalité que nous désirons
récréer ; c’est un travail continu. D’autant plus qu’il existe davantage de similarités
qu’on ne croirait entre Racine, bastion de la tragédie du Grand siècle, et Ubu, gamin
précoce de l’avant-garde. Les deux pièces traitent, en quelque sorte, de ce qui se
passe quand nous nous obstinons à poursuivre des choses que nous voulons, mais
qui nous sont refusées. Les deux pièces s’intéressent à ce problème de la civilisation,
à notre conception de ce qui constitue le comportement « civilisé », et à notre façon
d’agir par rapport à cette structure. Nous voulons tous être civilisés – nous voulons
que nos leaders le soient. Mais qu’en est-il des sentiments qui ne rentrent pas dans
cette case ? La civilisation exige souvent que ces sentiments soient ignorés, voire
niés. Or, il y a un prix à payer pour la civilisation, et ce prix, parfois, c’est la folie.
Jarry situe sa pièce « en Pologne, c’est-à-dire nulle part ». Où allezvous situer votre Ubu ? Y aura-t-il des références à des situations
politiques particulières, historiques ou actuelles ?
D. D. : Toute grande pièce peut avoir des références politiques, contemporaines,
d’une manière ou d’une autre ! Ou, du moins, est-il possible de les lire dans cette
optique. Mais avant toute chose, ce qui est primordial pour nous, lorsque nous
entamons une nouvelle pièce, c’est de nous assurer que le travail soit bien vivant.
Voilà ce que nous recherchons dans un premier temps, que ce soit avec Jarry, Racine,
Shakespeare ou Tchekhov. Tout notre travail se crée dans la salle de répétition, avec
les comédiens, et notre tâche est simplement de retrouver les expériences
fondamentales qui existent au cœur d’une pièce, de leur donner vie. Pour l’instant
notre intention n’est pas de satiriser ou d’évoquer une époque ou une situation
politique ou historique précise. Nous ne pouvons savoir à quoi ce « nulle part »
ressemblera ; nous le saurons uniquement quand nous l’aurons atteint.
Vous dites d’Ubu qu’il fait preuve d’un « infantilisme menaçant »,
vicieux et puéril. Vous parlez aussi du potentiel de violence que révèle
ce personnage. Qui est Ubu ?
D. D. : Effectivement à travers leurs actions, Ma et Père Ubu évoquent un potentiel de
violence qui existe au fond de nous tous : une violence qui provient de cette partie de
nous-mêmes qui nous pousse, en tant qu’êtres humains, (et cela constamment) à la
poursuite du pouvoir, parfois le pouvoir absolu. Nous avons tendance à traiter
l’égoïsme de Ma et Père Ubu, le plaisir que leur donne la brutalité (la violence et le
meurtre ne sont qu’un jeu pour eux) comme des choses puériles, qui n’ont aucun lien
avec la vie adulte, c’est à dire civilisée. Mais que nous y faisions face ou non, ces
désirs existent en nous et continuent d’exister en nous. C’est un des points forts de la
pièce de nous remettre en contact avec notre propre bassesse, et ainsi d’éclaircir ce
que nous pensons pouvoir contrôler, nier ou refouler.
Energie et dynamisme ; scatologie, blagues potaches… Envisagez-vous
Ubu roi comme une comédie ou comme une tragédie ?
D. D. : Comme beaucoup de grandes pièces, Ubu roi contient un peu des deux ! Et on
risque par moments d’imposer trop de limites en se reposant sur les genres ;
Shakespeare, notamment, mélangeait souvent les deux. Je pense que Ma et Père Ubu
nous effraient, dans l’ensemble, mais nous rions pour nous sentir en sécurité.
Pouvez-vous nous parler des comédiens avec lesquels vous allez
monter la pièce ?
D. D. : Nous sommes ravis de travailler à nouveau avec cette même troupe française,
et reconnaissants de leur affection, de leur fidélité, ainsi que de leur immense talent.
Propos recueillis par Catherine Robert (La Terrasse, octobre 2012)
Declan Donnellan, mise en scène
Declan Donnellan est né en Angleterre de parents irlandais en 1953. Il grandit à
Londres et suit des études de lettres et de droit au Queen’s College de Cambridge. Il
est inscrit au barreau en 1978, puis forme avec Nick Ormerod la compagnie Cheek by
Jowl en 1981. Dans ce cadre, il a mis en scène plus de 50 spectacles qui ont été
représentés sur les scènes du monde entier.
En 1989, il est nommé metteur en scène associé au Royal National Theatre de
Londres. Il y dirige Fuenteovenjuna de Felix Lope de Vega, Sweeney Todd de Stephen
Sondheim, Le Mandat de Nikolaï Erdman et les deux parties d’Angels in America de
Tony Kushner. Pour la Royal Shakespeare Company, il met en scène L’École de la
médisance, Le Roi Lear et Les Grandes Espérances. Il monte également Le Cid au
Festival d’Avignon, Falstaff à Salzbourg, le ballet Roméo et Juliette au Bolchoï de
Moscou et Le Conte d’hiver au Théâtre Maly de Saint-Pétersbourg. En 2000, il
rassemble une troupe de comédiens à Moscou sous l’égide du festival Tchekhov.
Cette troupe a interprété Boris Goudounov, La Nuits des rois, Les Trois Sœurs et
La Tempête.
Il est l’auteur d’une pièce, Lady Betty, qui a été montée par Cheek by Jowl en 1989. Il a
par ailleurs notamment traduit On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset et
Antigone de Sophocle.
Declan Donnellan a reçu de nombreuses distinctions à Londres, Moscou, Paris ou New
York, dont trois Laurence Olivier Awards (en 1987, 1990 et 1995). En 1992, il est
nommé docteur honoris causa par l’université de Warwick et est fait Chevalier de
l'Ordre des Arts et des Lettres, en 2004 en France.
D’abord publié en russe (2001), son livre L’Acteur et la Cible est ensuite paru en
anglais, en français, en espagnol et en italien. La deuxième édition anglaise est sortie
en 2005.
Il est président du Chekhov International Theatre Festival (Moscou).
Il réalise avec Nick Ormerod son premier film, Bel-Ami d’après la nouvelle de
Maupassant, avec notamment Robert Pattinson, Christina Ricci, Kristin Scott-Thomas,
Uma Thurman (2012).
Nick Ormerod, scénographie
Après son diplôme d’avocat, Nick Ormerod suit des études de design à la Wimbledon
School of Art. Pour son premier travail au théâtre, il est assistant pendant un an au
Lyceum d’Edimbourg. Il rejoint alors l’équipe de Declan Donnellan sur divers
spectacles au Royal Court avant de fonder avec lui la compagnie Cheek by Jowl en
1981. Son approche de la scénographie, toute de simplicité et de limpidité, caractérise
la signature visuelle de la troupe.
« Le théâtre, c’est très pragmatique, dit-il. On aboutit à peu de choses en arrivant sur
le plateau avec des idées toutes faites. C’est le travail en commun qui vous fait
avancer. Et chez Cheek by Jowl, le travail est toujours collectif. »
En Russie, il a conçu l’espace scénique pour Le Conte d’hiver (Théâtre Maly), Roméo
et Juliette (Ballet du Bolchoi), Boris Godounov, La Nuit des rois, Les Trois Sœurs et
La Tempête.
Autres collaborations : Falstaff (festival de Salzbourg), Grandeur et Décadence de la
ville de Mahoganny (English National Opera), Le Retour de Martin Guerre (Prince
Edward Theatre), Antigone (Old Vic Theatre), Quelque chose dans l’air (Savoy Theatre)
et L’École de la médisance (RSC).
En 1992, Nick Ormerod a été nominé à l’Olivier Award du décorateur de l’année.
mises en scène de Declan Donnellan et scénographies de Nick Ormerod
avec la compagnie Cheek by Jowl :
2012
Dommage qu’elle soit une putain de John Ford – création aux Gémeaux
2010
Macbeth de William Shakespeare – création aux Gémeaux
2008
Troïlus and Cressida de William Shakespeare – création aux Gémeaux
2007
Cymbeline de William Shakespeare – accueilli aux Gémeaux
2006
The Changeling de Thomas Middleton et William Rowley – création aux Gémeaux
2004
Othello de William Shakespeare
2002
Homebody / Kabul de Tony Kushner
1998
Beaucoup de bruit pour rien de William Shakespeare
1997
Out Cry de Tennessee Williams
1995
La Duchesse d’Amalfi de John Webster
1994
Comme il vous plaira de William Shakespeare
1994
Mesure pour Mesure de William Shakespeare
1993
On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset
1993
The Blind Men de Michel de Ghelderode
1991
Comme il vous plaira de William Shakespeare
1990
Hamlet de William Shakespeare
1990
Sara de Gotthold Ephraim Lessing
1989
Lady Betty de Declan Donnellan
1989
Le Médecin de son bonheur de Pedro Calderòn
1988
La Tempête de William Shakespeare
1988
Philoctète de Sophocle
1988
Tableau de famille d’Alexandre Ostrovsky
1987
Macbeth de William Shakespeare
1986
La Nuit des rois de William Shakespeare
1986
Le Cid de Pierre Corneille
1985
L’Homme à la mode de George Etherege
1985
Le Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare
1985
Andromaque de Jean Racine
1984
Pericles, prince de Tyr de William Shakespeare
1983
Vanity Fair de William Makepeace Thackeray
1982
Othello de William Shakespeare
1981
La Provinciale by William Wycherley
avec le Chekhov International Theatre Festival :
2011
La Tempête de William Shakespeare – création aux Gémeaux
2005-07
Les Trois Sœurs d’Anton Tchekhov – création aux Gémeaux
2004
La Nuit des rois de William Shakespeare – création aux Gémeaux
2000
Boris Godounov d’Alexandre Pouchkine – accueilli aux Gémeaux
avec d’autres compagnies :
2007
Andromaque de Jean Racine – accueilli aux Gémeaux
2005
Les Grandes espérances d’après Charles Dickens
2004
Le Mandat de Nikolaï Erdman
2003
Roméo et Juliette de Sergei Prokofiev avec le ballet Bolchoï
chorégraphie de Radu Poklitaru
2002
Le Roi Lear de William Shakespeare, Royal Shakespeare Company Academy
2001
Falstaff de Giuseppe Verdi, direction musicale de Claudio Abbado
1999
Hay Fever de Noel Coward
1999
Antigone de Sophocle
1999
The School for Scandal de Richard Brinsley Sheridan
1998
Le Cid de Pierre Corneille – accueilli aux Gémeaux
1997
Le Conte d’hiver de William Shakespeare
1997
Martin Guerre comédie musicale d’Alain Boublil et Claude-Michel Schonberg,
musique de Claude-Michel Schonberg, paroles d’Edward Hardy et Stephen Clark
1989/1994 Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny de Kurt Weill et Bertolt Brecht
1993
Sweeney Todd de Stephen Sondheim
1993
Angels in America: Part Two – Perestroika de Tony Kushner
1992
Angels in America: Part One – Millennium Approaches de Tony Kushner
1991
Big Fish de Declan Donnellan
1990
Peer Gynt d’Henrik Ibsen
1989
Fuente Ovejuna de Lope de Vega
1988
Philoctète de Sophocle
1986
Roméo et Juliette de William Shakespeare
1985
Un Bal masqué de Giuseppe Verdi
1985
Bent de Martin Sherman
les comédiens
Xavier Boiffier
Xavier Boiffier suit d’abord les cours de l’atelier Sapaou à Montreuil puis les cours du
Studio-Théâtre d’Asnières, il fait ensuite partie de la promotion 2005 du
Conservatoire national supérieur d’art dramatique (professeurs : Andrzej Seweryn,
Nada Strancare et Daniel Mesguich). Au cours de sa 3ème année, il joue dans Le Balcon
ou à peu près de Jean Genet mis en scène par Jean-Michel Rabeux, Le Chant du Cygne
2005 d’après Anton Tchekov et Isabelle Gamma-Berman mis en scène par Mario
Gonzalez, La Cerisaie d’Anton Tchekov mis en scène par Jean-Pierre Lavaudant et
dans Brecht/Eisler/Weil mis en scène par Julie Brochen et Françoise Rondeleux.
Au théâtre, il joue dans Le Songe d’August Strindberg mis en scène par Jacques
Osinski, La Chèvre ou Qui est Sylvia d’Edward Albee mis en scène par Frédéric BélierGarcia, La Nuit des Rois de William Shakespeare mis en scène Andrzel Seweryn,
Andromaque de Jean Racine mis en scène par Declan Donnellan et Ithaque de Botho
Strauss mis en scène par Jean-Louis Martinelli.
Au cinéma, il suit un stage à la FEMIS sous la direction de Philippe Grandrieux et joue
dans Brice de Nice de James Huth. A la télévision, il joue dans la série Ainsi soient-ils
réalisé par Rodolphe Tissot. À la radio, il joue dans Peter Pan ou L’enfant qui ne
voulait pas grandir de James Matthew Barrie réalisé par Marguerite Gateau.
Camille Cayol
Camille Cayol suit une formation de comédienne de 1990 à 1994 au Conservatoire
national supérieur d’art dramatique de Moscou (MKHAT) sous la direction d’Oleg
Tabakov.
En Russie, elle est comédienne permanente au Théâtre d’Oleg Tabakov (Moscou) de
1994 à 2001. Elle joue dans Biloxi-blues de Neil Simon, Une Histoire ordinaire d’Ivan
Gontcharov et Le Toit d’Alexandre Galin mis en scène par Oleg Tabakov. Elle collabore
à plusieurs reprises avec A. Marin (L’Idiot de Fiodor Dostoïevski et Nous autres
d’Ievgueni Zamiatine), A. Gitinkin (Les Confessions de l’aventurier Félix Krull de
Thomas Mann et Le Névrosé d’Alexandre Minchin) et L. Rochkavanne (La Prière de
Fernando Arrabal et Les Veilles de Bonaventura). Elle joue également dans Chambre
obscure de Vladimir Nabokov mis en scène par A. Kouzntzov et Le Rêve prémonitoire
de P. Gladilin dans une mise en scène de l’auteur.
Au théâtre, elle joue dans L’Orage d’Alexandre Ostrovsky mis en scène par Macha
Makaieff (Laboratoires d’Aubervilliers), suit un atelier sur Philippe Minyana dirigé par
Elisabeth Chailloux au Théâtre des Quartiers d’Ivry et un atelier dirigé par Declan
Donnellan sur la vie quotidienne pendant la Guerre Froide au Théâtre de l’Odéon. Elle
joue avec Declan Donnellan dans une version en russe des Trois sœurs d’Anton
Tchekkov et dans Andromaque de Jean Racine. Elle est l’une des interprètes de
Fantômes, spectacle de danse d’Isabelle Catalan.
En France, elle joue au cinéma dans L’Éclaireur de Dgibril Glissant, Mystification ou
L’Histoire des portraits d’après Denis Diderot et dans Cap Nord réalisés par Sandrine
Rinaldi, Étoile violette d’Axelle Roppert, Longtemps après la dernière note de Mario
Fanfani, La Guerre est déclarée de Valérie Donzelli et Le Rêve de Frédérique courtmétrage de Mélanie Gerin et Franck Henry.
Vincent De Bouard
Vincent de Bouard suit la formation du Conservatoire municipal d’Art dramatique de
Meudon et suit les cours de Jacqueline Chabrier. Il poursuit sa formation par un stage
au Centre dramatique national avec Jean-Claude Penchenat.
Au théâtre, il joue dans Trois années d’après Anton Tchekov mis en scène par Roger
Grenier, Le Regard de Murray Schisgal, A Pied de Slavomir Mrozek et Temps contre
temps de Ronald Harwood mis en scène par Laurent Terzieff, En Route d’après
Hermann Hesse mis en scène par Laurent Gutmann, Amadeus de Pierre Schaffer mis
en scène par Léonard Cobiant, Nathan le sage de Gotthold Ephraïm Lessind mis en
scène par Alexandre Lang, Le Libertin d’Eric-Emmanuel Schmitt mis en scène par
Hervé Dubourjal, Hélène de Jean Andureau mis en scène par Jean-Louis Thamin,
Comme un rêve de et mis en scène par Sarah Sarrabezolles, Mensonge de Jean
Cocteau mis en scène par Sarah Sarrabezolles, Poil de Carotte de Jacques Renard mis
en scène par Marcel Guignard, Richard II de William Shakespeare mis en scène par
Yves Gasc, L’Oiseau bleu de Maurice Maeterlinck mis en scène par Alfredo Arias,
Chant pour une planète d’Étienne Rebaudengo mis en scène par Jean Rougerie,
Andromaque de Jean Racine mis en scène par Declan Donnellan et Dealing with Claire
de Martin Crimp mis en scène par Sylvain Maurice.
Au cinéma, il joue dans Oppressions de Jean Cauchy, Chouans ! de Philippe de Broca,
Fortune express d’Olivier Schatsky, Les Caprices d’un fleuve de Bernard Giraudeau,
Tout va mâle de Laurent Bouhnik, Irène d’Ivan Calberax et L’Homme qui rit de JeanPierre Ameris.
À la télévision, il apparaît dans plusieurs séries télévisées (Equipe médicale
d’urgence, P. J., La Crim’, Les Cordier juge et flic) et joue dans des télé-films (Faites
comme chez vous, Lucas Ferre, Le Champs Dolent, Tout va bien dans le service, La
Fortune de Gaspard, Les Vagabonds de la Bastille, Un Comédien dans un jeu de
quilles, Yann Piat, chronique d’un assassinat réalisé par Antoine de Caunes).
Christophe Grégoire
Il suit la formation de l’Institut européen de l’acteur avec Radu Pensciulescu et au
Roy Hart Théâtre avec Sylvie Chenus. Il prend par la suite des stages avec Sylvain
Maurice, Maud Rayer et Galin Stoev.
Au théâtre on a pu le voir dans de nombreux spectacles mis en scène par Éric
Lacascade (Le Tartuffe de Molière, Platonov et La Mouette d’Anton Tchekhov,
Les Estivants et Les Barbares de Maxime Gorki, Hedda Gabler d’Henrik Ibsen). Il a
aussi joué sous la direction de Patrice Bigel (Dramen d’après Georg Kaiser et Le Cocu
magnifique de Fernand Crommelynck), Patrick Verschueren (Compétition de Mora
Lenoir et Triptyque Balkanique trois pièces de Kis, Plevnes et Kovac), Michel Pierre
(Le Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare), Kamel Abdelli (Sallinger de
Pierre-Marie Koltès), Dominique Terrier (Polyeucte de Pierre Corneille), Hervé
Lelardoux (Villes invisibles d’Italo Calvino), Paul Delvaux (Vraie blonde et autres… de
Jack Kerouac et La Cerisaie d’Anton Tchekhov), Anne Bissang (Mephisto de Mathieu
Bertholet) et Declan Donnellan (Andromaque de Jean Racine).
A la télévision, il joue dans les séries Ainsi soient-ils réalisée par Rodolphe Tissot,
P.J.de Christophe Barbier et dans de nombreux téléfilms.
Au cinéma, on a pu le voir dans La Mer à boire de Jacques Maillot, Hopecity de Léan
Jamet, Jean-Jean d’après Oncle Vania réalisé par Robin Renucci et dans L’Esclave de
Magellan de Thomas Wallon.
Cécile Leterme
Elle suit une formation en langues vivantes, en musique et en théâtre.
Elle a souvent joué sous la direction de Laurent Serrano (Il Campiello de Carlo
Goldoni, Le Chaperon rouge et Le Dragon d’Evgueni Schwartz, La Cagnotte d’Eugène
Labiche et Le Bourgeois Gentilhomme de Molière). Elle a également travaillé avec la
compagnie Bafduska (La Périchole de Barbarie d’après Jacques Offenbach), Didier
Ruiz, François Havan, Bruno Cochet… Elle a déjà travaillé avec Declan Donnellan pour
Andromaque de Jean Racine.
Sylvain Levitte
Sylvain Levitte choisit l’option théâtre au Lycée Richelieu et suit parallèlement les
cours l’Avant-Scène à Rueil-Malmaison, puis ceux du Studio Théâtre d’Asnières-surSeine dirigés par Jean-Louis Martin-Barbaz. Il entre ensuite au Conservatoire national
supérieur d’art dramatique.
Au théâtre, il joue dans Des Cornichons au chocolat d’après Philippe Labro et
Le Naufrage d’Eric Westphal mis en scène par Nicolas Arnstam (Avant-Scène Théâtre
puis Théâtre André Malraux), Poisson Rouge de et mis en scène par Alice Boucherit et
Nicolas Arnstad, Hygiène de l’assassin d’après Amélie Nothomb mis en scène par
Alice Boucherit, Le Cadavre vivant de Léon Tostoï mis en scène par Julie Brochen
(Théâtre de l’Aquarium), Le Garçon du dernier rang de Juan Mayorga mis en scène par
Jorge Lavelli, Cérémonies de Dominique Paquet mis en scène par Patrick Simon,
La Nuit des rois de William Shakespeare mis en scène par Jacques Vincey et
Andromaque de Jean Racine mis en scène par Declan Donnellan.
Au cinéma, il joue également dans Le Criii, court-métrage de Laurent Caujat, dans Nos
18 ans de Frédéric Berthe et dans Mary’s ride de Thomas Imbach.
A la télévision, on a pu le voir dans Les Faux Monnayeurs de Benoît Jacquot et Alice
Never de René Manzor.
Choriste puis soliste à la maîtrise des Hauts-de-Seine, il fait partie du chœur
d’Enfants de l’Opéra national de Paris et participe aux chœurs de Carmen de Georges
Bizet et de La Tosca de Giacomo Puccini à l'Opéra Bastille. En tant que soliste, il
chante dans La Flûte Enchantée de Mozart dans une mise en scène de Claude
Santelli, puis dans une mise en scène de Bernard Brocca et dans La Petite Renarde
Rusée de Leoš Janáček mis en scène par Julie Brochen créé au Festival d’Aix-enProvence en 2002.
Comment s’y rendre ?
RER B : direction sud, toutes directions (Robinson, St-Rémy-lès-Chevreuse
ou Massy-Palaiseau). Station : Bourg-la-Reine (arrêt desservi par tous les
trains). Prendre la sortie n°3 à droite «Rue des Blagis». Cinq minutes de
marche à pied et vous arrivez aux Gémeaux.
Bus 188, direction Porte d’Orléans, arrêt Georges Clémenceau à Sceaux.
Par la route
Porte d’Orléans, Nationale 20, direction Orléans. À Bourg-la-Reine, à hauteur
de la station RER, prendre à droite la rue des Blagis qui passe sous les voies
ferrées. Au bout de la rue, sur l’avenue Georges Clémenceau, se trouve le
théâtre des Gémeaux.
Après le spectacle :
Dernier RER vers Paris : 00h19.
Horaires bus Noctilien vers Paris Porte d’Orléans/Châtelet/Porte de
Clignancourt (arrêt devant l’entrée principale de la gare RER Bourg-la-Reine) :
00h15, 00h45, 01h15, etc. Ces bus sont plus fréquents (toutes les 10 minutes)
le vendredi soir, le samedi soir et les veilles de fêtes.