DP Ubu Roi - Donnellan
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DP Ubu Roi - Donnellan
Ubu Roi ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• d’Alfred Jarry Declan Donnellan scénographie Nick Ormerod mise en scène première en France spectacle en français du jeudi 14 février au dimanche 3 mars 2013 du mercredi au samedi à 20h45, le dimanche à 17h Les Gémeaux Sceaux / Scène Nationale / Grand Théâtre 49, av Georges Clémenceau / Sceaux / RER B station Bourg-la-Reine réservations : 01 46 61 36 67 / www.lesgemeaux.com tarif A : 9 à 26€ contact presse / MYRA Rémi Fort / Elisabeth Le Coënt 01 40 33 79 13 / [email protected] / www.myra.fr Ubu Roi d’Alfred Jarry mise en scène Declan scénographie Nick Donnellan Ormerod avec Christophe Grégoire Camille Cayol Xavier Boiffier Vincent de Bouard Cécile Leterme Sylvain Levitte Père Ubu Mère Ubu Bordure Le Roi Wenceslas La Reine Rosemonde Bougrelas Les rôles restants sont joués par les membres de la compagnie. production Cheek by Jowl Theatre Company coproduction Cheek by Jowl avec le Barbican à Londres Les Gémeaux / Scène nationale / Sceaux Comédie de Béthune Centre dramatique national Nord / Pas-de-Calais tournée : les 26 et 27 janvier : Koninklijske Schouwburg, La Hague (Pays-Bas) du 30 janvier au 2 février : Warwick Arts Centre (Royaume-Uni) du 5 au 9 février : Oxford Playhouse (Royaume-Uni) du 14 février au 3 mars : Les Gémeaux / Scène nationale / Sceaux du 5 au 8 mars : la Comédie de Béthune – Centre dramatique national du 26 au 29 mars : TnBA, Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine du 3 au 6 avril : La Criée – Théâtre national de Marseille du 10 au 20 avril : Barbican, Londres (Royaume-Uni) entretien avec Declan Donnellan Pourquoi choisir de mettre en scène Ubu Roi ? Declan Donnellan : Ubu roi est notre deuxième création avec notre troupe française : de même qu’Andromaque, c’est une œuvre qui correspond parfaitement aux talents de ces comédiens. Voilà un aspect du choix. D’autre part, comme Andromaque (et toute grande pièce, d’ailleurs) Ubu roi nous offre un champ d’exploration très ouvert, qui nous permet d’apporter des modifications à notre travail au fur et à mesure de nos découvertes. Nous vivons avec les pièces que nous montons pour de longues périodes dans le cadre d’une tournée, d’où notre souhait de travailler avec une œuvre qui représente un challenge, qui garde en elle cette vitalité que nous désirons récréer ; c’est un travail continu. D’autant plus qu’il existe davantage de similarités qu’on ne croirait entre Racine, bastion de la tragédie du Grand siècle, et Ubu, gamin précoce de l’avant-garde. Les deux pièces traitent, en quelque sorte, de ce qui se passe quand nous nous obstinons à poursuivre des choses que nous voulons, mais qui nous sont refusées. Les deux pièces s’intéressent à ce problème de la civilisation, à notre conception de ce qui constitue le comportement « civilisé », et à notre façon d’agir par rapport à cette structure. Nous voulons tous être civilisés – nous voulons que nos leaders le soient. Mais qu’en est-il des sentiments qui ne rentrent pas dans cette case ? La civilisation exige souvent que ces sentiments soient ignorés, voire niés. Or, il y a un prix à payer pour la civilisation, et ce prix, parfois, c’est la folie. Jarry situe sa pièce « en Pologne, c’est-à-dire nulle part ». Où allezvous situer votre Ubu ? Y aura-t-il des références à des situations politiques particulières, historiques ou actuelles ? D. D. : Toute grande pièce peut avoir des références politiques, contemporaines, d’une manière ou d’une autre ! Ou, du moins, est-il possible de les lire dans cette optique. Mais avant toute chose, ce qui est primordial pour nous, lorsque nous entamons une nouvelle pièce, c’est de nous assurer que le travail soit bien vivant. Voilà ce que nous recherchons dans un premier temps, que ce soit avec Jarry, Racine, Shakespeare ou Tchekhov. Tout notre travail se crée dans la salle de répétition, avec les comédiens, et notre tâche est simplement de retrouver les expériences fondamentales qui existent au cœur d’une pièce, de leur donner vie. Pour l’instant notre intention n’est pas de satiriser ou d’évoquer une époque ou une situation politique ou historique précise. Nous ne pouvons savoir à quoi ce « nulle part » ressemblera ; nous le saurons uniquement quand nous l’aurons atteint. Vous dites d’Ubu qu’il fait preuve d’un « infantilisme menaçant », vicieux et puéril. Vous parlez aussi du potentiel de violence que révèle ce personnage. Qui est Ubu ? D. D. : Effectivement à travers leurs actions, Ma et Père Ubu évoquent un potentiel de violence qui existe au fond de nous tous : une violence qui provient de cette partie de nous-mêmes qui nous pousse, en tant qu’êtres humains, (et cela constamment) à la poursuite du pouvoir, parfois le pouvoir absolu. Nous avons tendance à traiter l’égoïsme de Ma et Père Ubu, le plaisir que leur donne la brutalité (la violence et le meurtre ne sont qu’un jeu pour eux) comme des choses puériles, qui n’ont aucun lien avec la vie adulte, c’est à dire civilisée. Mais que nous y faisions face ou non, ces désirs existent en nous et continuent d’exister en nous. C’est un des points forts de la pièce de nous remettre en contact avec notre propre bassesse, et ainsi d’éclaircir ce que nous pensons pouvoir contrôler, nier ou refouler. Energie et dynamisme ; scatologie, blagues potaches… Envisagez-vous Ubu roi comme une comédie ou comme une tragédie ? D. D. : Comme beaucoup de grandes pièces, Ubu roi contient un peu des deux ! Et on risque par moments d’imposer trop de limites en se reposant sur les genres ; Shakespeare, notamment, mélangeait souvent les deux. Je pense que Ma et Père Ubu nous effraient, dans l’ensemble, mais nous rions pour nous sentir en sécurité. Pouvez-vous nous parler des comédiens avec lesquels vous allez monter la pièce ? D. D. : Nous sommes ravis de travailler à nouveau avec cette même troupe française, et reconnaissants de leur affection, de leur fidélité, ainsi que de leur immense talent. Propos recueillis par Catherine Robert (La Terrasse, octobre 2012) Declan Donnellan, mise en scène Declan Donnellan est né en Angleterre de parents irlandais en 1953. Il grandit à Londres et suit des études de lettres et de droit au Queen’s College de Cambridge. Il est inscrit au barreau en 1978, puis forme avec Nick Ormerod la compagnie Cheek by Jowl en 1981. Dans ce cadre, il a mis en scène plus de 50 spectacles qui ont été représentés sur les scènes du monde entier. En 1989, il est nommé metteur en scène associé au Royal National Theatre de Londres. Il y dirige Fuenteovenjuna de Felix Lope de Vega, Sweeney Todd de Stephen Sondheim, Le Mandat de Nikolaï Erdman et les deux parties d’Angels in America de Tony Kushner. Pour la Royal Shakespeare Company, il met en scène L’École de la médisance, Le Roi Lear et Les Grandes Espérances. Il monte également Le Cid au Festival d’Avignon, Falstaff à Salzbourg, le ballet Roméo et Juliette au Bolchoï de Moscou et Le Conte d’hiver au Théâtre Maly de Saint-Pétersbourg. En 2000, il rassemble une troupe de comédiens à Moscou sous l’égide du festival Tchekhov. Cette troupe a interprété Boris Goudounov, La Nuits des rois, Les Trois Sœurs et La Tempête. Il est l’auteur d’une pièce, Lady Betty, qui a été montée par Cheek by Jowl en 1989. Il a par ailleurs notamment traduit On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset et Antigone de Sophocle. Declan Donnellan a reçu de nombreuses distinctions à Londres, Moscou, Paris ou New York, dont trois Laurence Olivier Awards (en 1987, 1990 et 1995). En 1992, il est nommé docteur honoris causa par l’université de Warwick et est fait Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres, en 2004 en France. D’abord publié en russe (2001), son livre L’Acteur et la Cible est ensuite paru en anglais, en français, en espagnol et en italien. La deuxième édition anglaise est sortie en 2005. Il est président du Chekhov International Theatre Festival (Moscou). Il réalise avec Nick Ormerod son premier film, Bel-Ami d’après la nouvelle de Maupassant, avec notamment Robert Pattinson, Christina Ricci, Kristin Scott-Thomas, Uma Thurman (2012). Nick Ormerod, scénographie Après son diplôme d’avocat, Nick Ormerod suit des études de design à la Wimbledon School of Art. Pour son premier travail au théâtre, il est assistant pendant un an au Lyceum d’Edimbourg. Il rejoint alors l’équipe de Declan Donnellan sur divers spectacles au Royal Court avant de fonder avec lui la compagnie Cheek by Jowl en 1981. Son approche de la scénographie, toute de simplicité et de limpidité, caractérise la signature visuelle de la troupe. « Le théâtre, c’est très pragmatique, dit-il. On aboutit à peu de choses en arrivant sur le plateau avec des idées toutes faites. C’est le travail en commun qui vous fait avancer. Et chez Cheek by Jowl, le travail est toujours collectif. » En Russie, il a conçu l’espace scénique pour Le Conte d’hiver (Théâtre Maly), Roméo et Juliette (Ballet du Bolchoi), Boris Godounov, La Nuit des rois, Les Trois Sœurs et La Tempête. Autres collaborations : Falstaff (festival de Salzbourg), Grandeur et Décadence de la ville de Mahoganny (English National Opera), Le Retour de Martin Guerre (Prince Edward Theatre), Antigone (Old Vic Theatre), Quelque chose dans l’air (Savoy Theatre) et L’École de la médisance (RSC). En 1992, Nick Ormerod a été nominé à l’Olivier Award du décorateur de l’année. mises en scène de Declan Donnellan et scénographies de Nick Ormerod avec la compagnie Cheek by Jowl : 2012 Dommage qu’elle soit une putain de John Ford – création aux Gémeaux 2010 Macbeth de William Shakespeare – création aux Gémeaux 2008 Troïlus and Cressida de William Shakespeare – création aux Gémeaux 2007 Cymbeline de William Shakespeare – accueilli aux Gémeaux 2006 The Changeling de Thomas Middleton et William Rowley – création aux Gémeaux 2004 Othello de William Shakespeare 2002 Homebody / Kabul de Tony Kushner 1998 Beaucoup de bruit pour rien de William Shakespeare 1997 Out Cry de Tennessee Williams 1995 La Duchesse d’Amalfi de John Webster 1994 Comme il vous plaira de William Shakespeare 1994 Mesure pour Mesure de William Shakespeare 1993 On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset 1993 The Blind Men de Michel de Ghelderode 1991 Comme il vous plaira de William Shakespeare 1990 Hamlet de William Shakespeare 1990 Sara de Gotthold Ephraim Lessing 1989 Lady Betty de Declan Donnellan 1989 Le Médecin de son bonheur de Pedro Calderòn 1988 La Tempête de William Shakespeare 1988 Philoctète de Sophocle 1988 Tableau de famille d’Alexandre Ostrovsky 1987 Macbeth de William Shakespeare 1986 La Nuit des rois de William Shakespeare 1986 Le Cid de Pierre Corneille 1985 L’Homme à la mode de George Etherege 1985 Le Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare 1985 Andromaque de Jean Racine 1984 Pericles, prince de Tyr de William Shakespeare 1983 Vanity Fair de William Makepeace Thackeray 1982 Othello de William Shakespeare 1981 La Provinciale by William Wycherley avec le Chekhov International Theatre Festival : 2011 La Tempête de William Shakespeare – création aux Gémeaux 2005-07 Les Trois Sœurs d’Anton Tchekhov – création aux Gémeaux 2004 La Nuit des rois de William Shakespeare – création aux Gémeaux 2000 Boris Godounov d’Alexandre Pouchkine – accueilli aux Gémeaux avec d’autres compagnies : 2007 Andromaque de Jean Racine – accueilli aux Gémeaux 2005 Les Grandes espérances d’après Charles Dickens 2004 Le Mandat de Nikolaï Erdman 2003 Roméo et Juliette de Sergei Prokofiev avec le ballet Bolchoï chorégraphie de Radu Poklitaru 2002 Le Roi Lear de William Shakespeare, Royal Shakespeare Company Academy 2001 Falstaff de Giuseppe Verdi, direction musicale de Claudio Abbado 1999 Hay Fever de Noel Coward 1999 Antigone de Sophocle 1999 The School for Scandal de Richard Brinsley Sheridan 1998 Le Cid de Pierre Corneille – accueilli aux Gémeaux 1997 Le Conte d’hiver de William Shakespeare 1997 Martin Guerre comédie musicale d’Alain Boublil et Claude-Michel Schonberg, musique de Claude-Michel Schonberg, paroles d’Edward Hardy et Stephen Clark 1989/1994 Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny de Kurt Weill et Bertolt Brecht 1993 Sweeney Todd de Stephen Sondheim 1993 Angels in America: Part Two – Perestroika de Tony Kushner 1992 Angels in America: Part One – Millennium Approaches de Tony Kushner 1991 Big Fish de Declan Donnellan 1990 Peer Gynt d’Henrik Ibsen 1989 Fuente Ovejuna de Lope de Vega 1988 Philoctète de Sophocle 1986 Roméo et Juliette de William Shakespeare 1985 Un Bal masqué de Giuseppe Verdi 1985 Bent de Martin Sherman les comédiens Xavier Boiffier Xavier Boiffier suit d’abord les cours de l’atelier Sapaou à Montreuil puis les cours du Studio-Théâtre d’Asnières, il fait ensuite partie de la promotion 2005 du Conservatoire national supérieur d’art dramatique (professeurs : Andrzej Seweryn, Nada Strancare et Daniel Mesguich). Au cours de sa 3ème année, il joue dans Le Balcon ou à peu près de Jean Genet mis en scène par Jean-Michel Rabeux, Le Chant du Cygne 2005 d’après Anton Tchekov et Isabelle Gamma-Berman mis en scène par Mario Gonzalez, La Cerisaie d’Anton Tchekov mis en scène par Jean-Pierre Lavaudant et dans Brecht/Eisler/Weil mis en scène par Julie Brochen et Françoise Rondeleux. Au théâtre, il joue dans Le Songe d’August Strindberg mis en scène par Jacques Osinski, La Chèvre ou Qui est Sylvia d’Edward Albee mis en scène par Frédéric BélierGarcia, La Nuit des Rois de William Shakespeare mis en scène Andrzel Seweryn, Andromaque de Jean Racine mis en scène par Declan Donnellan et Ithaque de Botho Strauss mis en scène par Jean-Louis Martinelli. Au cinéma, il suit un stage à la FEMIS sous la direction de Philippe Grandrieux et joue dans Brice de Nice de James Huth. A la télévision, il joue dans la série Ainsi soient-ils réalisé par Rodolphe Tissot. À la radio, il joue dans Peter Pan ou L’enfant qui ne voulait pas grandir de James Matthew Barrie réalisé par Marguerite Gateau. Camille Cayol Camille Cayol suit une formation de comédienne de 1990 à 1994 au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Moscou (MKHAT) sous la direction d’Oleg Tabakov. En Russie, elle est comédienne permanente au Théâtre d’Oleg Tabakov (Moscou) de 1994 à 2001. Elle joue dans Biloxi-blues de Neil Simon, Une Histoire ordinaire d’Ivan Gontcharov et Le Toit d’Alexandre Galin mis en scène par Oleg Tabakov. Elle collabore à plusieurs reprises avec A. Marin (L’Idiot de Fiodor Dostoïevski et Nous autres d’Ievgueni Zamiatine), A. Gitinkin (Les Confessions de l’aventurier Félix Krull de Thomas Mann et Le Névrosé d’Alexandre Minchin) et L. Rochkavanne (La Prière de Fernando Arrabal et Les Veilles de Bonaventura). Elle joue également dans Chambre obscure de Vladimir Nabokov mis en scène par A. Kouzntzov et Le Rêve prémonitoire de P. Gladilin dans une mise en scène de l’auteur. Au théâtre, elle joue dans L’Orage d’Alexandre Ostrovsky mis en scène par Macha Makaieff (Laboratoires d’Aubervilliers), suit un atelier sur Philippe Minyana dirigé par Elisabeth Chailloux au Théâtre des Quartiers d’Ivry et un atelier dirigé par Declan Donnellan sur la vie quotidienne pendant la Guerre Froide au Théâtre de l’Odéon. Elle joue avec Declan Donnellan dans une version en russe des Trois sœurs d’Anton Tchekkov et dans Andromaque de Jean Racine. Elle est l’une des interprètes de Fantômes, spectacle de danse d’Isabelle Catalan. En France, elle joue au cinéma dans L’Éclaireur de Dgibril Glissant, Mystification ou L’Histoire des portraits d’après Denis Diderot et dans Cap Nord réalisés par Sandrine Rinaldi, Étoile violette d’Axelle Roppert, Longtemps après la dernière note de Mario Fanfani, La Guerre est déclarée de Valérie Donzelli et Le Rêve de Frédérique courtmétrage de Mélanie Gerin et Franck Henry. Vincent De Bouard Vincent de Bouard suit la formation du Conservatoire municipal d’Art dramatique de Meudon et suit les cours de Jacqueline Chabrier. Il poursuit sa formation par un stage au Centre dramatique national avec Jean-Claude Penchenat. Au théâtre, il joue dans Trois années d’après Anton Tchekov mis en scène par Roger Grenier, Le Regard de Murray Schisgal, A Pied de Slavomir Mrozek et Temps contre temps de Ronald Harwood mis en scène par Laurent Terzieff, En Route d’après Hermann Hesse mis en scène par Laurent Gutmann, Amadeus de Pierre Schaffer mis en scène par Léonard Cobiant, Nathan le sage de Gotthold Ephraïm Lessind mis en scène par Alexandre Lang, Le Libertin d’Eric-Emmanuel Schmitt mis en scène par Hervé Dubourjal, Hélène de Jean Andureau mis en scène par Jean-Louis Thamin, Comme un rêve de et mis en scène par Sarah Sarrabezolles, Mensonge de Jean Cocteau mis en scène par Sarah Sarrabezolles, Poil de Carotte de Jacques Renard mis en scène par Marcel Guignard, Richard II de William Shakespeare mis en scène par Yves Gasc, L’Oiseau bleu de Maurice Maeterlinck mis en scène par Alfredo Arias, Chant pour une planète d’Étienne Rebaudengo mis en scène par Jean Rougerie, Andromaque de Jean Racine mis en scène par Declan Donnellan et Dealing with Claire de Martin Crimp mis en scène par Sylvain Maurice. Au cinéma, il joue dans Oppressions de Jean Cauchy, Chouans ! de Philippe de Broca, Fortune express d’Olivier Schatsky, Les Caprices d’un fleuve de Bernard Giraudeau, Tout va mâle de Laurent Bouhnik, Irène d’Ivan Calberax et L’Homme qui rit de JeanPierre Ameris. À la télévision, il apparaît dans plusieurs séries télévisées (Equipe médicale d’urgence, P. J., La Crim’, Les Cordier juge et flic) et joue dans des télé-films (Faites comme chez vous, Lucas Ferre, Le Champs Dolent, Tout va bien dans le service, La Fortune de Gaspard, Les Vagabonds de la Bastille, Un Comédien dans un jeu de quilles, Yann Piat, chronique d’un assassinat réalisé par Antoine de Caunes). Christophe Grégoire Il suit la formation de l’Institut européen de l’acteur avec Radu Pensciulescu et au Roy Hart Théâtre avec Sylvie Chenus. Il prend par la suite des stages avec Sylvain Maurice, Maud Rayer et Galin Stoev. Au théâtre on a pu le voir dans de nombreux spectacles mis en scène par Éric Lacascade (Le Tartuffe de Molière, Platonov et La Mouette d’Anton Tchekhov, Les Estivants et Les Barbares de Maxime Gorki, Hedda Gabler d’Henrik Ibsen). Il a aussi joué sous la direction de Patrice Bigel (Dramen d’après Georg Kaiser et Le Cocu magnifique de Fernand Crommelynck), Patrick Verschueren (Compétition de Mora Lenoir et Triptyque Balkanique trois pièces de Kis, Plevnes et Kovac), Michel Pierre (Le Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare), Kamel Abdelli (Sallinger de Pierre-Marie Koltès), Dominique Terrier (Polyeucte de Pierre Corneille), Hervé Lelardoux (Villes invisibles d’Italo Calvino), Paul Delvaux (Vraie blonde et autres… de Jack Kerouac et La Cerisaie d’Anton Tchekhov), Anne Bissang (Mephisto de Mathieu Bertholet) et Declan Donnellan (Andromaque de Jean Racine). A la télévision, il joue dans les séries Ainsi soient-ils réalisée par Rodolphe Tissot, P.J.de Christophe Barbier et dans de nombreux téléfilms. Au cinéma, on a pu le voir dans La Mer à boire de Jacques Maillot, Hopecity de Léan Jamet, Jean-Jean d’après Oncle Vania réalisé par Robin Renucci et dans L’Esclave de Magellan de Thomas Wallon. Cécile Leterme Elle suit une formation en langues vivantes, en musique et en théâtre. Elle a souvent joué sous la direction de Laurent Serrano (Il Campiello de Carlo Goldoni, Le Chaperon rouge et Le Dragon d’Evgueni Schwartz, La Cagnotte d’Eugène Labiche et Le Bourgeois Gentilhomme de Molière). Elle a également travaillé avec la compagnie Bafduska (La Périchole de Barbarie d’après Jacques Offenbach), Didier Ruiz, François Havan, Bruno Cochet… Elle a déjà travaillé avec Declan Donnellan pour Andromaque de Jean Racine. Sylvain Levitte Sylvain Levitte choisit l’option théâtre au Lycée Richelieu et suit parallèlement les cours l’Avant-Scène à Rueil-Malmaison, puis ceux du Studio Théâtre d’Asnières-surSeine dirigés par Jean-Louis Martin-Barbaz. Il entre ensuite au Conservatoire national supérieur d’art dramatique. Au théâtre, il joue dans Des Cornichons au chocolat d’après Philippe Labro et Le Naufrage d’Eric Westphal mis en scène par Nicolas Arnstam (Avant-Scène Théâtre puis Théâtre André Malraux), Poisson Rouge de et mis en scène par Alice Boucherit et Nicolas Arnstad, Hygiène de l’assassin d’après Amélie Nothomb mis en scène par Alice Boucherit, Le Cadavre vivant de Léon Tostoï mis en scène par Julie Brochen (Théâtre de l’Aquarium), Le Garçon du dernier rang de Juan Mayorga mis en scène par Jorge Lavelli, Cérémonies de Dominique Paquet mis en scène par Patrick Simon, La Nuit des rois de William Shakespeare mis en scène par Jacques Vincey et Andromaque de Jean Racine mis en scène par Declan Donnellan. Au cinéma, il joue également dans Le Criii, court-métrage de Laurent Caujat, dans Nos 18 ans de Frédéric Berthe et dans Mary’s ride de Thomas Imbach. A la télévision, on a pu le voir dans Les Faux Monnayeurs de Benoît Jacquot et Alice Never de René Manzor. Choriste puis soliste à la maîtrise des Hauts-de-Seine, il fait partie du chœur d’Enfants de l’Opéra national de Paris et participe aux chœurs de Carmen de Georges Bizet et de La Tosca de Giacomo Puccini à l'Opéra Bastille. En tant que soliste, il chante dans La Flûte Enchantée de Mozart dans une mise en scène de Claude Santelli, puis dans une mise en scène de Bernard Brocca et dans La Petite Renarde Rusée de Leoš Janáček mis en scène par Julie Brochen créé au Festival d’Aix-enProvence en 2002. Comment s’y rendre ? RER B : direction sud, toutes directions (Robinson, St-Rémy-lès-Chevreuse ou Massy-Palaiseau). Station : Bourg-la-Reine (arrêt desservi par tous les trains). Prendre la sortie n°3 à droite «Rue des Blagis». Cinq minutes de marche à pied et vous arrivez aux Gémeaux. Bus 188, direction Porte d’Orléans, arrêt Georges Clémenceau à Sceaux. Par la route Porte d’Orléans, Nationale 20, direction Orléans. À Bourg-la-Reine, à hauteur de la station RER, prendre à droite la rue des Blagis qui passe sous les voies ferrées. Au bout de la rue, sur l’avenue Georges Clémenceau, se trouve le théâtre des Gémeaux. Après le spectacle : Dernier RER vers Paris : 00h19. Horaires bus Noctilien vers Paris Porte d’Orléans/Châtelet/Porte de Clignancourt (arrêt devant l’entrée principale de la gare RER Bourg-la-Reine) : 00h15, 00h45, 01h15, etc. Ces bus sont plus fréquents (toutes les 10 minutes) le vendredi soir, le samedi soir et les veilles de fêtes.