Rapport environnemental 2012

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Rapport environnemental 2012
Ce n'est que lorsqu'il aura fait tomber le dernier arbre, contaminé le dernier ruisseau, pêché le dernier
poisson, que l'homme s'apercevra que l'argent n'est pas comestible.
(Proverbe Cri Indien MOHAWK du Canada)
Il y a assez sur terre pour répondre aux besoins de tous, mais pas assez pour satisfaire l'avidité de chacun.
(Gandhi)
Rapport environnemental 2012
Chères lectrices, Chers lecteurs, Chers clients,
Chères collaboratrices, Chers collaborateurs,
Nous avons le plaisir de vous présenter le sixième rapport environnemental de G. Comte SA,
entreprise de construction, active dans le secteur du bâtiment, du génie civil et des ouvrages d’art.
Par ce rapport, nous désirons vous donner la possibilité de découvrir nos processus et nos
activités, nos impacts écologiques et, en particulier, nos efforts dans les domaines du
management environnemental, de la sécurité et de la santé de nos collaboratrices et
collaborateurs.
Nous prenons les mesures nécessaires pour protéger l’environnement là où nous le pouvons.
Nous respectons les prescriptions de sécurité et créons un environnement de travail sûr et
motivant.
Nous respectons les principes d’égalité des droits tout comme nous informons nos collaborateurs
des changements de bases légales les plus importantes et nous en imposons le respect.
Pour rappel, G.Comte SA est certifié ISO 9001 depuis 2001. Ensuite nous avons obtenu en 2004
la norme ISO 14001 (environnement) première entreprise Jurassienne à obtenir cette norme
environnementale et en 2005 la norme OHSAS 18001 (santé-sécurité). G.Comte SA était la
première entreprise suisse du secteur de la construction à obtenir la norme sur la santé-sécurité.
L’année 2012 a été une année charnière de révision complète de notre Manuel d’Entreprise,
l’expérience de ces dernières années nous a donné la possibilité de simplifier notre Manuel
d’Entreprise ainsi que de revoir l’ensemble de nos processus et de nos procédures.
Les actions se portent également sur le renforcement des programmes santé-sécurité et pour les
deux prochaines années notre objectif est de diminuer de 1% le taux d’absences (AP et ANP).
Mais nous visons également l’objectif non seulement de contrôler nos consommations
énergétiques mais de les diminuer.
La gestion environnementale et sociale "participative" de l’entreprise offre un nouveau terrain de
dialogue et de nouvelles sources de motivation.
Nous tenons à réitérer nos remerciements à notre personnel qui, sous l’impulsion de la Direction
et de manière exemplaire, a su créer une vraie culture d’entreprise.
Anita Rion
Rapport environnemental février 2013
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Politique Qualité – Sécurité – Environnement
Nous possédons un Manuel de Management Intégré (qualité – sécurité - environnement) ISO
9001/14001/OHSAS18001 qui est le guide de fonctionnement de notre entreprise. Il est aussi le fil
rouge de nos activités.
Dans le présent rapport, tous les graphiques ont été supprimés. Ils sont liés à la Revue de
Direction. Pour le rapport environnemental, nous estimons qu’ils n’ont pas de valeurs utiles.
Aspects environnementaux significatifs
Cette réflexion a permis de dresser une image environnementale de l’entreprise. Il n’y a pas un
impact particulier lié à l’entreprise mais une multitude. Il y a des impacts sur les déchets, la
pollution de l’air, de l’eau et des nappes phréatiques, des nuisances comme la poussière, le bruit
et les vibrations, la sauvegarde du patrimoine dans certains lieux, pour n’en citer que quelques
uns. Les aspects environnementaux significatifs que nous avons pu déterminer sont les suivants :
La production des déchets
La production des déchets est importante dans notre secteur d’activité. Les plus gros volumes de
déchets ne proviennent pas uniquement des activités de démolition et de terrassement, mais
également des activités de construction (bois de coffrage, acier d’armature, restes de béton, PVC,
polyéthylène, emballage, etc.).
Ce qui est réalisé :
En principe, tous les déchets sont triés sur les chantiers. Les chauffeurs appliquent une procédure
permettant la traçabilité de tous les déchets transportés et évacués. Nous connaissons ainsi la
nature des déchets, la provenance, la quantité transportée et la date de l’évacuation.
Résultats sur les objectifs fixés dans le cinquième rapport environnemental
1. L’objectif initial était de ne pas avoir de pollution sur des chantiers ou au dépôt.
Résultat :
1. Pollution du sol et de l’eau
2012, pas de pollution du sol ou de l’eau.
Par contre des événements (que nous appelons incidents) sont à évoquer. Pour 2012 nous
recensons 6 incidents, essentiellement des ruptures de conduites (0 en 2009, 6 en 2010 et 5 en
2011). Ces incidents sont répertoriés. Ceux provoqués par nos tiers (sous-traitants et
fournisseurs) ont été traités selon la même procédure que ceux engendrés par notre Entreprise.
Résultat : conforme
2. Consolider les diminutions de consommations des véhicules, bus, machines et engins.
Résultat : partiellement atteins, cela dépend beaucoup du lieu des chantiers.
3. Diminution de la consommation électrique (dépôt-bureau administratif)
Résultat : augmentation globale (cause : ordinateurs et imprimantes supplémentaires)
4. Consolider la gestion des déchets ménagers sur les chantiers
Résultat : conforme. Nous tenons un fichier sur la traçabilité et les quantités de déchets évacués.
Rapport environnemental février 2013
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5. Etude d’un nouveau chauffage au dépôt
Résultat : Sera analysé lors de l’agrandissement.
6. Diminuer la consommation d’eau au dépôt
Résultat : conforme
7. Diminution de l’utilisation du papier et par ce même biais des impressions
Résultat : non conforme (cause : …manque de sensibilisation)
8. Inclure la sécurité et la responsabilité sociale dans le rapport environnemental
Résultat : conforme
IMPACTS ENVIRONNEMENTALES
Nb
Actions
Etat
AIR
1
Mesure des émissions = réalisé
EAU ET SOL
5
Mesure de suivi des eaux = réalisé
Suivi des consommations = réalisé
Atteinte sol = maîtrisée
NUISANCES SONORES
0
--
ENERGIE ET MATIERE
2
Surveillance annuelle et suivi des
consommations = augmentation
(voir résultats sur le tableau)
DECHETS
1
Suivi complet-traçabilité = réalisé
Rapport environnemental février 2013
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Les objectifs pour 2013 - 2014
1. La sécurité et la santé de notre personnel est un objectif prioritaire.
2. Programme 2013 santé-sécurité avec des plans d’actions. Maintenir un taux d’absence dans
les standards élevés de la SUVA.
3. Application des standards environnementaux sur les chantiers :
Information des riverains et limitation des nuisances (bruit, poussières,
circulation…)
Propreté et rangement du chantier et de ses abords
Tri des déchets et réduction des volumes
Préservation des écosystèmes
Maîtrise des consommations d’eau, d’énergie et de matières premières
Utilisation d’éco matériels
Campagne Eco-Gestes
L’objectif initial est de ne pas avoir de pollution sur des chantiers ou au dépôt.
Maîtriser la consommation des bus, machines et engins, véhicules
Diminution de la consommation d’électricité et d’eau (dépôt-bureau administratif)
Diminution de l’utilisation du papier et par ce même biais des impressions
Améliorer la communication de la responsabilité sociale et soutenir les partenaires qui
s’engagent pleinement dans le processus de responsabilité sociale.
9. Impliquer nos fournisseurs et sous-traitants dans la démarche de développement durable
10. Achats responsables
4.
5.
6.
7.
8.
Les objectifs ne sont pas détaillés dans le présent document, ils sont détaillés dans la planification
et la stratégie de l’entreprise.
Audits
Des audits sécurité et environnement sont régulièrement effectués. Ils aboutissent à un plan
d’actions comportant les principales mesures correctrices et d’amélioration.
Revue de Direction
La Direction évalue chaque année le fonctionnement du système, tant qualité que santé-sécurité
et environnement, au moyen des outils de contrôle et de suivi mis en place. La direction fixe des
améliorations et des objectifs d’amélioration sous forme de plans d’actions.
Rapport environnemental février 2013
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Conclusions :
Tous les secteurs d’activité sont concernés et la consommation remonte à l'aube de l'humanité.
Ce que nous produisons et utilisons reflète nos besoins et nos valeurs, nos possibilités et nos
relations, notre approche du monde. L'évolution des dernières décennies indique que la
consommation privée joue un rôle crucial dans la dégradation du milieu naturel : de 1990 à 2009,
les dépenses des ménages en la matière ont progressé de 28% pour atteindre 310 milliards de
francs, alors que la population n'augmentait que de 15%.
Le secteur de la construction, qui compte 300 000 postes de travail, figure parmi les principaux
employeurs du pays et exerce, à travers la réalisation d’habitations et d’infrastructures. Par
ailleurs, le secteur de la construction est responsable, directement ou indirectement, de 30% des
émissions de gaz à effet de serre, de 40% de la consommation d’énergie et de 75% des déchets
en Suisse. De plus, rien n’est plus dangereux que le travail dans la construction. Chaque année,
on y recense près de 50 000 accidents professionnels. (Source OFS)
Que pouvons-nous influencer ? La réalisation de nos objectifs ne se décide pas sur un document
mais c’est un ensemble de processus qu’il faudrait analyser, par exemple à la base du projet :
solutions de construction, choix des entreprises, choix des matériaux, mode de chauffage, etc.
A notre échelle, nous ne pouvons agir qu’uniquement sur nos chantiers. Nous encourageons le
recyclage des matériaux de construction, nous trions les déchets et minimisons, d’une manière
générale, les émissions de CO2 ainsi que l’utilisation de carburants dans tous nos domaines
d’activité.
L'écologie souffre aussi d'une campagne qui ignore le monde extérieur : alors que la
mondialisation bouleverse tous les secteurs d'activité, que les révolutions du Moyen-Orient
interpellent nos démocraties, que les défis environnementaux majeurs réclament une sagesse
internationale (jusque-là introuvable). En Suisse et peut-être encore plus particulièrement dans le
Jura, comme si on vivait entre soi, derrière nos vieilles certitudes. On nous demande beaucoup
sur papier mais dans la réalité il y a un manque de volonté pour agir dans le terrain, pour mettre
des contrôles en place, pour exiger cette responsabilité sociale.
Notre principale objectif est de renforcer la prise de conscience et des enjeux de cette
responsabilité sociale auprès de nos clients, de nos partenaires et au sens plus large de la
population.
Nous sommes conscients que la finance finit toujours par gagner, mais que perdons-nous
également en matière d’écologie et pire encore, sur le respect des conditions sociales et
humaines ? L’année 2012 a démontré les limites du système sur certains chantiers et ce en
Suisse. G.Comte SA a d’ailleurs informé ses sous-traitants et mandataires concernant la lutte
contre le travail au noir.
Ces informations doivent porter sur la responsabilité des donneurs d’ordre également, ceci pour
prendre en considération dans les prix, les mesures de sécurité et de protection de la santé tout
comme la protection de l’environnement.
Conscient de l’ampleur de la tâche qui nous attend, nous comptons relever ces défis, en
particulier grâce à l’excellent travail réalisé par notre personnel.
Je remercie personnellement toutes les collaboratrices et tous les collaborateurs de l’entreprise
pour le travail accompli et pour l’investissement personnel de chacun à œuvrer dans le respect de
l’environnement et de la sécurité des places de travail.
Daniel Comte
Directeur Général
Rapport environnemental février 2013
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