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Réunion riverains du 17 juin 2015
Compte rendu des questions/suggestions/réponses
NB : Ce compte-rendu ne reprend pas les questions-réponses dans l’ordre chronologique de la réunion
d’information, mais bien en fonction des thèmes abordés.
Comité d’accompagnement
Le CHC a annoncé son intention de créer un comité d’accompagnement du chantier. Ce comité sera composé
des autorités communales, de riverains et de représentants du CHC. Toute candidature pour participer à ce comité
peut être adressée à Isabelle François, chef de projet (isabelle.franç[email protected]).
Clinique du MontLégia
Quel sera le nombre de places de parking à l’hôpital ? Combien seront gratuites? Y aura-t-il des places
pour handicapés ?
La clinique du MontLégia disposera de 1912 places de parking : 600 seront situées sous le bâtiment pour
les patients et visiteurs, le reste à l’extérieur pour les collaborateurs et les parkings dédiés (urgences,
centre de revalidation, …). Le parking sous le bâtiment (accès plus facile, plus rapide) sera payant, mais le
CHC n’est pas un opérateur commercial, les prix pratiqués seront conformes à ceux des autres hôpitaux.
Un quota de 150 places gratuites est prévu. Et bien entendu, l’hôpital disposera de places pour
handicapés : c’est à la fois une obligation légale et une volonté du CHC, puisqu’il s’adresse aussi à des
personnes fragilisées.
Que vont devenir les 3 cliniques occupées actuellement, après le regroupement ?
Le CHC s’est engagé dès le départ à ne pas laisser de chancre urbain. Le CHC a obtenu un certificat
d’urbanisme 2 pour chacun des projets de reconversion des trois sites. Dans chaque cas, une mixité de
fonctions est proposée : maison de repos, habitat, services (crèche, maison de quartier,…), petits
commerces… Ce n’est pas le CHC qui s’occupera de cette reconversion des sites, mais des promoteurs
immobiliers.
Même remarque pour la zone d’activité économique, les logements de la place des Marronniers et
l’écoquartier du fonds Hubert Goffin : ces projets seront menés par des promoteurs immobiliers et non par
le CHC. Et en tant que futur riverain, le CHC veillera à ce que ces projets soient menés de manière
harmonieuse et concertée avec le quartier.
Parc à crapauds
Pour l’aménagement du parc à crapauds, on a enlevé les arbres, on a fait un chemin d’accès très large, et
les barrières de protection sont inefficaces. Et l’eau déversée dans les mares s’est évaporée…
Dans ce projet, le CHC est accompagné par le DNF (département nature et forêt). On peut être assuré de
leur sérieux et de leur professionnalisme. C’est ce département qui a rédigé le cahier des charges, s’est
occupé du déménagement des crapauds et têtards et a décidé d’où on mettait les mares et combien il
fallait en mettre. Si le Pré des maclottes a été choisi, ce n’est pas un hasard : il y a des crapauds calamites
à cet endroit depuis très longtemps. Le premier remplissage des mares était destiné à tester l’étanchéité
des mares. Le DNF ne considère pas le fait que les mares s’évaporent comme un problème parce que le
phénomène arrive aussi en pleine nature, et les crapauds migrent alors un peu plus loin.
La largeur de la voie d’accès est liée à la taille des engins pour l’entretien des mares, mais cet accès est
destiné à être fermé. Si actuellement, il est bloqué par une barrière de chantier, à terme, ce sera un
système de sécurisation définitive qui sera mis en place.
Enfin, le projet prévoit bien le reboisement de la zone à front de rue après les travaux.
Service communication CHC – C. Marissiaux - 1/4
Nuisances liées au chantier
La poussière occasionnée par le chantier, tant côté hôpital que côté pont et parc à crapauds, est signalée
par plusieurs habitants.
Un arrosage des terres est prévu en cas de trop grande sécheresse et si le chantier génère trop de
poussières. Cela a été fait pour le lot terrassement et assainissement. Le CHC prend note de la remarque
et la relayera auprès des entrepreneurs, qu’il s’agisse d’Eloy pour le pont ou des autres à venir pour le
gros-œuvre.
J’habite rue du Plan incliné à Ans. Depuis qu’on a enlevé le rideau d’arbres j’entends l’autoroute, je ne sais
plus dormir avec la fenêtre ouverte. D’autres habitations d’Ans, situées au niveau de la rue de l’Yser, près
de la piscine, ont le même souci. En plus de l’autoroute, pendant la journée, on entend aussi les bip-bip
des camions, les coups de klaxon sur le chantier, les bennes qui claquent. Avec le comité de quartier
d’Ans, nous demandons qu’on dispose des panneaux anti-bruit.
La sécurité doit être assurée sur le chantier et jusqu’aujourd’hui, on peut se réjouir qu’il n’y ait pas encore
eu d’accident sur le chantier. Le bip-bip des camions est une obligation légale. On peut demander aux
entrepreneurs d’adapter les bip-bip des camions par un son plus grave qui se propage moins. Le choix
entre bip-bip ou vibreur dépend de l’inspection du travail.
Le déboisement de la parcelle côté nord était nécessaire pour édifier la bretelle d’accès et le pont. Des
arbres seront replantés, le CHC attend les précisions du SPW pour savoir quelles essences peuvent être
plantées à cet endroit. Précisons toutefois que la partie située entre la bretelle nord et la rue du Plan incliné
n’appartient pas au CHC.
Même remarque pour les panneaux anti-bruits, ils nécessitent aussi l’autorisation de la Région wallonne.
Le bruit dépend de l’orientation du vent. Selon le sens du vent, c’est soit Ans, soit Glain qui est exposé.
C’est difficile à supporter à court terme, pendant le chantier. Ce sera pire encore à long terme, avec le
charroi provoqué par l’activité de l’hôpital. Si vous mettez des panneaux anti-bruit au Nord, il faut en
mettre au Sud, pour protéger les habitants du Fond Hubert Goffin, eux aussi dérangés par le bruit de
l’autoroute.
Effectivement, le Fond Hubert Goffin est plus exposé actuellement, du fait que le merlon (talus) qui le
protégeait a été déplacé. Un nouveau merlon, plus long que le merlon initial, est prévu et offrira une
protection plus efficace que l’ancien merlon.
Vibrations – terrain minier
Rue Branche Planchard, les travaux destinés à enfouir les câbles et canalisations ont démarré depuis
longtemps, puis auraient été arrêtés par les pompiers pour des questions de sécurité. Je pense qu’il est
question de la stabilité des bâtiments. Je m’inquiète des vibrations liées à ce chantier qu’on a ressentie à
plus de 20m, d’autant qu’on est sur un site minier. Et par ailleurs, je voudrais savoir quand ces travaux
vont reprendre et surtout se terminer.
Ces travaux sont destinés à amener les impétrants (électricité, fibre optique, gaz, téléphone, câble
télévision) pour le nouvel hôpital et la zone d'activité économique. Même s’ils visent à desservir l’hôpital, ce
sont des travaux entrepris par RESA/Tectéo, VOO et Proximus, et leurs sous-traitants. Toutes les
demandes ont été coordonnées avec les différentes régies afin qu’elles s’accordent pour réaliser une seule
tranchée, mais il n’en reste pas moins que cela représente plusieurs intervenants. Le CHC va se
renseigner auprès de RESA pour savoir ce qu’il en est.
L’hôpital est construit sur un terrain minier. J’ai peur que les vibrations provoquées par le chantier et/ou
par les transports - qui roulent trop vite - aient des conséquences sur ma maison.
A ce stade, les travaux qui ont été réalisés jusqu’à maintenant ne devraient pas avoir provoqué de dégâts
aux habitations. Si vous observez des dégâts à votre maison, le mieux est de s’adresser au CHC qui se
retournera vers l’entrepreneur. Le plus gros des vibrations ressenties était lié au travail des rouleaux lors
du terrassement.
Pour les pieux qui vont être enfoncés dans le sol, il existe deux techniques : soit la technique par battage
qui n’a pas été choisie, soit celle des pieux enfoncés par vibro-fonçage. Cette technique consiste à
multiplier les petits coups, ce qui provoque moins de bruit et moins de vibrations. Le terrain de Patience et
Beaujonc offre l’avantage de ses défauts : comme c’est un terrain mou, il propagera moins les vibrations.
Pour rassurer tout le monde, on peut encore préciser que cette technique est utilisée aux Pays-Bas en
pleine ville, comme Rotterdam ou Amsterdam, et à une distance de 10-12m, on ne ressent pas les
vibrations.
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Les vibrations provoquées par la circulation des camions ne peuvent pas mettre en danger la stabilité
d’une habitation. Par contre, le CHC prend note des remarques sur la vitesse de roulage des camions et la
relayera aux entrepreneurs. Si vous avez des soucis, liés aux vibrations ou non, que ce soit en lien avec la
construction du pont et de ses bretelles d’accès, la construction de l’hôpital ou l’aménagement du parc à
crapauds, contactez le CHC qui envisagera les solutions avec les entrepreneurs.
Avez-vous bien étudié la nature du sol ? Quels sont les risques de glissement de terrain ? Qu’en est-il des
galeries minières qui ont été rebouchées ou non, des puits de mine qui restent ?
Le CHC dispose d’une carte complète et détaillée du terrain, de la position des galeries et des puits. Ce
dossier a été étudié avec des ingénieurs des mines. Les puits seront refermés. Le futur hôpital représente
un investissement de 260 M°€, soyez assurés que le CHC a mis tout en œuvre pour que la stabilité de
l’hôpital soit assurée. C’est le bureau d’étude Greisch qui est en charge des études de stabilité, un bureau
d’étude qui a fait ses preuves (gare des Guillemins, viaduc de Millau…).
Circulation dans le quartier
Actuellement, la rue Hubert Goffin est une rue réservée à la circulation locale, or les camions de la société
Eloy y passent. Comme l’exemple est donné, ceux de la SA Lhonneux suivent.
Le CHC prend note de ce passage de camions dans la rue Hubert Goffin alors qu’il avait interdit cet accès.
Il va vérifier auprès de la société Eloy et faire rectifier au besoin.
Quelle sera l’importance du trafic occasionné par le chantier dans le quartier?
Pendant la pose des pieux, on évalue le nombre de camions à environ 35 camions par jour. Après cela,
pour le gros œuvre, on estime qu’il y aura environ 20 camions par heure. Attention, il s’agit des heures
ouvrables uniquement, pas de nuit. Le chantier est un chantier rapide, beaucoup de pièces vont arriver
montées. Cela représente plus de transport, mais moins de béton coulé sur place. Tous ces camions
doivent accéder au chantier par la nouvelle bretelle qui relie le terrain à l’autoroute, il n’y aura donc pas
d’impact sur le quartier.
Concernant la vitesse, les camions observent une vitesse moyenne de 5km/h sur le chantier.
Pourquoi vouloir créer une entrée par la rue Vandervelde ? Cela va saturer la rue alors qu’elle est déjà trop
étroite pour qu’une voiture et un bus s’y croisent facilement. On devrait réserver l’accès par la rue
Vandervelde à une seule entrée piétonne. En plus, la visibilité est mauvaise à cet endroit pour organiser un
carrefour sécurisé vers l’hôpital.
Il faut d’abord souligner que l’accès à l’hôpital via l’autoroute sera tellement facile que la grande majorité
des utilisateurs y accéderont par là. C’est donc l’accès prioritaire. Mais le CHC a souhaité garder une
entrée par la rue Vandervelde, notamment pour les habitants du quartier. Rappelons aussi que les deux
accès ne communiquent pas – c’était la volonté du CHC et celle des autorités communales – afin que le
site de l’hôpital ne devienne pas une zone de transit vers Montegnée. Envisager une seule entrée piétonne
n’est pas possible, les personnes qui se rendent à l’hôpital ont souvent besoin d’être véhiculées.
Enfin, à hauteur des établissements Lhonneux, il existe encore des anciens bâtiments du charbonnage
assez vétustes. Ces bâtiments seront démolis, ce qui permettra d’aérer le carrefour qui sera formé entre la
rue Vandervelde et le futur accès à l’hôpital qui sera une voirie communale.
Avez-vous prévu une ligne de bus qui ne desserve que l’hôpital ? Et avec une fréquence supérieure à celle
des lignes actuelles ? Avez-vous prévu une navette ?
Le CHC est actuellement en négociation avec la TEC. Deux scénarios sont à l’analyse : soit augmenter la
fréquence des lignes existantes, soit en créer une spécifique pour l’hôpital. Deux accès à l’hôpital sont
prévus pour les bus : un au départ de la rue Vandervelde, un autre au départ de la place des Marronniers,
et les bus pourront faire un demi-tour sur la zone proche de l’entrée principale de l’hôpital. Le projet de
navette est également à l’étude.
Quelle sera la pollution additionnelle dans le quartier, provoquée par l’activité de l’hôpital ?
Le projet d’hôpital a démarré par l’assainissement d’une friche industrielle polluée, on est donc dans le
processus inverse à de la pollution additionnelle. Par ailleurs, pour éviter que plus de voitures ne transitent
dans le quartier, on a bien veillé à ce que l’accès à l’hôpital par l’autoroute ne communique pas avec le
quartier, justement pour protéger celui-ci.
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Vie de quartier
On a eu le tremblement de terre qui a causé de gros dégâts dans le quartier. Avant, cela on a eu la
fermeture des mines. Quel sera l’impact de l’hôpital sur le quartier de Glain ?
L’hôpital constitue un plus pour le quartier, son activité va lui permettre de se redynamiser et d’amener de
l’activité. Une petite galerie commerçante est prévue à l’intérieur de l’hôpital et le CHC a déjà reçu
beaucoup de candidatures de commerçants du quartier pour cette galerie. D’autres commerces vont
vraisemblablement se développer alentour. Le développement de l’habitat dans la zone va aussi
redynamiser le quartier et participer au développement de la zone.
J’habite dans le Fond Hubert Goffin, une zone qui était très verte, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. La
phase 2 du projet prévoit l’aménagement de 900 logements dans le Fond Hubert Goffin. Le quartier va
changer, ce ne sera plus la même chose. On n’aura plus la même tranquillité et notre maison va perdre de
sa valeur.
Le plan d’occupation du terrain a été décidé par les autorités communales, dans le cadre du RUE (rapport
urbanistique environnemental). C’est la décision de la Ville de Liège d’implanter de nouveaux logements.
Le CHC est lui aussi attaché à la verdure. Ce qui était une friche est aujourd’hui une zone assainie.
Actuellement, c’est le chantier, mais vous avez vu la maquette de l’hôpital, les parties reboisées sont
nombreuses. Le CHC souhaite vraiment garder une zone verte.
Lorsqu’on parle de 900 logements, il faut comprendre que ces logements seront situés pour partie dans le
fond Hubert Goffin où un écoquartier est prévu, et pour partie du côté de la place des Marronniers et de la
rue Vandervelde. Pour pouvoir être réalisés, ces projets de logement feront l’objet d’une demande de
permis et d’une étude des incidences sur l’environnement à l’occasion desquelles les riverains pourront
s’exprimer. Est-ce que votre maison va perdre de sa valeur ? Ce n’est pas sûr. Le quartier va évoluer.
Vous parlez d’écoquartier. Qu’est-ce que ces maisons ont d’écologique et est-ce que c’est le CHC qui va le
construire ?
Ce projet ne sera pas développé par le CHC et à l’heure actuelle, il n’existe pas encore d’entrepreneur qui
se soit proposé pour le mener. A ce stade, on n’a pas encore de plan, seule l’idée est acquise. Quand on
parle d’écoquartier, on pense d’abord à un quartier durable, où il fait bon vivre. Les critères de
reconnaissance visent la construction des maisons (taux d’isolation, matériaux durables, maisons
passives), faciles d’accès, avec une mobilité douce. D’autres critères de vivre ensemble sont prévus,
comme le fait d’avoir une école ou une supérette à proximité, accessibles à pied. A l’avenir, toutes les
nouvelles constructions groupées seront obligatoirement des écoquartiers si l’on s’en tient aux lignes
directrices appliquées aujourd’hui par la Région wallonne.
Question ou suggestion
Isabelle François, chef de projet
(04 224) 80.05 – [email protected]
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