Clinique du MontLégia Comité d`accompagnement du chantier

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Clinique du MontLégia Comité d`accompagnement du chantier
Clinique du MontLégia
Comité d’accompagnement du chantier
Compte rendu de la réunion du 17 février 2016
Le CHC a mis en place un comité d’accompagnement composé de riverains pour le suivi du chantier de
son nouvel hôpital. La première réunion s’est tenue à la clinique de l’Espérance le mercredi 17 février
2016.
Etaient présents :
- Pour les riverains : Mme Drion (Ans), Mme Grandjean (Glain), M. Podgorski (Glain), M. Tekatli
(Glain)
- Pour la Ville de Liège : Alain Lecoq, manager des nuisances publiques
- Pour le CHC : Isabelle François, chef de projet ; Michel Despert, pilote de chantier ; Catherine
Marissiaux, responsable communication
Pour la poursuite de sa mission, le comité d’accompagnement propose de
- renouveler les réunions tous les 6 mois environ, de l’avis des participants
- d’accueillir les autres riverains qui le souhaitent, en sollicitant le comité des coteaux d’Ans
notamment
- d’élargir la composition aux représentants des communes d’Ans et St-Nicolas
Résumé des échanges
Concernant l’hôpital
 La capacité de parking sera la suivante : 650 places sous le bâtiment pour les patients et visiteurs,
100 places gratuites situées un peu plus loin, en plus du parking pour les collaborateurs. Une étude est
encore en cours pour affiner les capacités attribuées aux différents publics. La hauteur du parking en
sous-sol sera de 2,3m.

Les commerces présents au sein de l’hôpital ne sont pas encore connus. Il s’agira de commerces
classiques à toutes les galeries hospitalières (fleurs, pralines, lunettes, …), ils ne devraient pas
concurrencer ceux du quartier.
Concernant les nuisances sonores
 Il semble que certains riverains n’aient pas été informés des travaux. Isabelle François rappelle que le
CHC a organisé plusieurs réunions d’information avec les riverains depuis 2010 et qu’il n’a jamais été
question d’évincer ou d’exclure des personnes. Une information (légale, obligatoire) a été publiée dans
les toutes-boites et dans la presse quotidienne dans le cadre de l’enquête d’incidences sur
l’environnement. Un courrier postal a également été envoyé aux riverains, peut-être la plaignante
habite-t-elle en dehors de ce rayon d’envoi. La presse écrite et radio ont également relayé l’information
abondamment.
 Les participants rappellent les nuisances liées à la phase des pieux. Isabelle François fait remarquer
qu’il s’agit d’une technique urbaine, donc moins bruyante que la technique habituelle. Elle rappelle qu’à
la demande des riverains, le CHC a fait diminuer les horaires de travail : de 7-19h, on est passé à 817h. Ceci a très logiquement allongé la durée de la pose des pieux. Si on peut regretter que ces
travaux aient eu lieu en été et non en automne, il faut noter que le chantier était déjà en retard en
raison d’un recours, que la remise de prix des entrepreneurs n’est valable que durant un délai limité
(sauf compensations) et que dans la mesure où l’hôpital est subsidié, on ne peut pas accumuler les
retard et les surcoûts.
Service communication CHC – C. Marissiaux
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
Les promoteurs de la mosquée marocaine, qui sera installée sur l’ancien site Pabecar, craignent que le
bruit des ambulances dérange les fidèles durant la prière. Les services d’urgences fonctionnent par
définition 24h/24 et 7 jours/7. Les ambulances doivent stopper leur sirène à l’approche de l’hôpital,
lorsque le chemin est dégagé. Le projet d’hôpital est antérieur à celui de mosquée, les promoteurs de la
mosquée connaissaient le contexte.
Concernant la mobilité
 Lorsque l’hôpital sera ouvert, la hausse de trafic va-t-elle engendrer une hausse du bruit ? La
circulation vers l’hôpital se fera via la place des Marronniers et la rue Vandervelde pour les riverains,
mais majoritairement via l’autoroute pour les autres usagers. Comme les autorités communales l’ont
voulu, il n’y aura pas de transit possible entre la nouvelle sortie d’autoroute et le quartier, ce qui limitera
l’utilisation de la nouvelle sortie aux seuls utilisateurs de l’hôpital et de la zone d’activités économiques
toute proche. Dès la fin des travaux liés au pont et aux rampes d’accès, il est prévu de re-végétaliser la
zone et d’évaluer la pertinence des panneaux anti-bruit. Selon un acousticien, le rideau d’arbres a un
effet essentiellement psychologique : on entend plus le bruit quand on en voit la source. Si la zone
devait être considérée comme zone de grand bruit, les bourgmestres peuvent obtenir des panneaux
antibruit de la part du SPW. Par ailleurs, les panneaux antibruit initialement situés rue Vandervelde au
niveau du pont sous l’autoroute vont être remplacés et rehaussés (de 2,5m à 4,5m).

Les urgences arriveront majoritairement via l’autoroute et le point de pose de l’hélicoptère. Le plan de
mobilité va encore évoluer, il appartiendra à la Ville de Liège de le revoir éventuellement.
Concernant les bâtiments prévus alentour de l’hôpital
 Une enquête est en cours concernant un projet de maison de repos de 200 lits. Il s’agit d’une maison
de repos indépendante du CHC, dont le promoteur est RN Detry. Elle sera située à l’arrière du bâtiment
de l’ancien Pabecar. L’accès à cette maison de repos se fera via l’autoroute, le pont, le rond-point et
une nouvelle voirie à construire.
Concernant la vie du quartier
 Concernant la rue Vandervelde
- Il n’y aura pas d’expropriations dans cette rue pour le projet d’hôpital ou un projet à développer
sur l’espace excédentaire
- Il est trop tôt pour savoir s’il y aura des bus toutes les 5 minutes
- Si l’augmentation du trafic des bus devait provoquer des fissures dans les maisons de la rue
Vandervelde, la première chose à faire est de faire constater les dégâts par l’assurance habitation.
Concernant la reconversion des actuels sites du CHC
 Les projets de réaffectation des 3 sites existent et ont reçu un certificat d’urbanisme 2 (voir
www.chc.be). Les projets prévoient une mixité de fonction : habitat, maison de repos, commerces, etc.
Le CHC met tout en œuvre pour qu’on ne revive pas le scénario de Bavière, où il y a eu beaucoup
d’investisseurs potentiels mais toujours aucune concrétisation. C’est l’objectif des certificats
d’urbanisme 2, le promoteur qui achètera les sites actuels du CHC connaît déjà les affectations pour
lesquelles les autorités ont donné leur accord. Rappelons aussi que les projets liés à l’espace Bavière
ont été rattrapés par la crise financière et les coûts de dépollution. Enfin, les sites du CHC présentent
l’avantage qu’ils disposent de bâtiments de bonne qualité.
Service communication CHC – C. Marissiaux
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