Lire l`article du Parisien du 12 décembre 2014.
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TRANSPORTS Les 2 000 Autolib’ Jeudi 4 décembre 2014 - N° 21845 - www.leparisien.fr 1,10 € (Cahier central) HOLLYWOOD Les Français les font toutes craquer ! (Page 34) Frais bancaires : toujours des abus Les banquiers sont dans le collimateur des associations de consommateurs. Cela a permis de mettre fin à des pratiques contestables envers leurs clients. Mais quelques dérapages subsistent. (Pages 2 et 3) Le PSG rate le coche PARIS Les tarifs de la fourrière explosent (Cahier central) SOLIDARITÉ Le gouvernement reconduit la prime de Noël (Page 4) PROCÈS A Madagascar, leur rêve a tourné au drame (Pages 14 et 15) CRÉTEIL La victime dénonce une agression antisémite (LP/Olivier Arandel.) (Page 16) Les Parisiens, qui n’ont ramené qu’un point de leur déplacement à Lille hier soir (1-1), n’ont pas su saisir l’occasion de ravir à l’OM le fauteuil de leader de la Ligue 1. (Pages 20 et 21) milibris_before_rename (MaxPPP/EPA/Ian Langsdon.) 75 devraient passer à la couleur LE FAIT DU JOUR n L’ÉDITO L’intérêt des banquiers L es banquiers manquent de tact. La plupart d’entre eux ont fait le ménage dans leurs activités financières mais restent malgré tout souvent victimes de leur réputation de prédateurs ou de profiteurs, et cibles des reproches de tous ceux qui considèrent qu’ils n’aident pas assez au dynamisme de notre économie. Tous ont beaucoup clarifié leurs pratiques vis-à-vis de leurs clients, certes sous la pression des consommateurs, mais ils continuent de prélever sur certaines opérations des frais qui sont loin d’être indolores pour les titulaires de comptes courants, petits épargnants ou emprunteurs. C’est pourtant auprès d’eux qu’ils auraient intérêt à soigner leur image pour que le grand public les juge avec un peu plus de bienveillance. THIERRY BORSA [email protected] n LES CLÉS 71 millions Le nombre de comptes bancaires recensés par la Banque de France dans le pays. 99 % de la population dispose d’un compte bancaire. 1L’encours 010de Mds€ crédits accordés aux ménages selon la Banque de France, dont 828 milliards de prêts immobiliers. 2C’est000 000 le nombre de nouveaux prêts immobiliers signés chaque année en France par les particuliers. 24 000 000 C’est le nombre de contrats d’assurance vie souscrits par des particuliers en France. 1C’est500 Mds€ l’encours total des contrats d’assurance vie en 2014. 0,04 % C’est le taux d’intérêt dit « légal », celui qui peut se substituer au TEG prévu dans un contrat quand celui-ci est reconnu par un juge comme erroné. 2,38 % C’est le taux moyen (hors assurance) des prêts immobiliers en France en novembre 2014, selon l’observatoire Crédit Logement. En baisse de 0,7 point depuis le début d’année 2014. TEG Le taux effectif global doit obligatoirement figurer dans les offres de crédit, conformément à la réglementation : article L 313-4 du Code monétaire et financier et articles L 313-1 et L 313-2 du Code de la consommation. milibris_before_rename **Le Parisien Jeudi 4 décembre 2014 Erreur de la banque ? Oui, mais en sa faveur ! CONSOMMATION. Certes, la protection des usagers a progressé grâce à divers textes de loi. De nombreux abus demeurent toutefois, toujours au détriment des clients. PROXIMITÉ, compétence et transparence. Ce sont les trois clés, paraîtil, de la satisfaction des clients des banques, selon la fédération du même nom, qui, dans une enquête publiée en juillet, soutenait que l’image des établissements financiers avait retrouvé son niveau d’avant la crise de 2008. Des taux d’intérêt de crédits immobiliers erronés, des frais d’assurance vie ajoutés en cours de route et grignotant au passage le rendement de ce placement cher aux Français, des prélèvements sur les comptes bancaires de personnes décédées jugés excessifs… les exemples alimentant la désagréable impression que leurs clients sont encore des vaches à lait ne manquent pas. Une cinquantaine de millions d’euros avec les seuls frais de traitement de succession, estime l’Afub, l’association de défense des usagers des banques. Les bénéfices engendrés par quelques dixièmes de point sur des milliers de prêts peuvent de la même façon se révéler intéressants. Tout comme des frais rajoutés unilatéralement et sans véritable justification dans l’assurance vie. Certes, il s’agit le plus souvent de dérives relativement limitées. Il n’empêche que les consommateurs, longtemps hésitants à oser s’attaquer à ce qu’ils considèrent comme des forteresses, sont aujourd’hui mieux « armés » pour se défendre. Sous la pression des associations, mais aussi du gouvernement, la loi est venue limiter certains tarifs bancaires (commission d’intervention…) et encadrer des pratiques dans le domaine de l’assurance (possibilité de résilier son contrat dans l’année de la signature). Dernière arrivée, l’action de groupe permet désormais aux clients, en se regroupant, de modifier ce rapport de force. Des clients de mieux en mieux armés pour se défendre Suivant le principe que les petites rivières font les grands fleuves, quelques prélèvements ici ou là passent d’autant plus inaperçus qu’ils ne portent pas sur des montants astronomiques. Mais répétés des milliers de fois, ils peuvent générer des profits considérables pour leurs auteurs. DANIEL ROSENWEG ET BRUNO MAZURIER Trop d’anomalies dans les TEG LE TAUX EFFECTIF GLOBAL, ou TEG, est à la fois un résumé de ce que va coûter, tout frais inclus, un crédit immobilier, et un outil de comparaison entre les offres des banques. Pour les prêts à la consommation, on parle de TAEG, avec un « A » comme annuel. Voulu par le législateur, ils sont aujourd’hui très encadrés. Malgré les textes, la jurisprudence et même une directive européenne qui détaillent ce que doit prendre en compte un TEG, les erreurs perdurent. Elles sont même fréquentes pour les prêts immobiliers : « On a trouvé des erreurs dans 90 % des 10 000 contrats de prêts que nous avons analysés depuis fin 2011 », explique Jean-Paul Mattei, président de la Financière Mirabeau, société spécialisée dans l’audit de contrats de prêts. Dans le top 3, les experts ont débusqué « le calcul des intérêts sur 360 jours et non 365 comme le prévoit la loi, l’oubli de frais comme la part sociale à payer si on entre dans une banque mutualiste, et enfin le coût précis des garanties prises par la banque (hypothèque, par exemple), parfois oublié, souvent sous-évaluées », détaille Jean-Paul Mattei qui ne cite aucun établissement, précisant que « les banques généralistes habituées de ces erreurs sont dans le top 5. Mais il y a aussi énormément d’erreurs avec les banques spécialisées ». Sanctions dissuasives Dès aujourd’hui, cette société s’associe au site Internet Actioncivile.com. Sur le site, une action collective est créée ce matin afin de réunir « plus de 100 000 plaignants », indique le responsable d’actioncivile, Leonard Sellem. D’ici à huit semaines, un simulateur fera son apparition. « Il permettra aux emprunteurs de savoir en dix questions si leur contrat de prêt, conso ou immobilier, contient des anomalies. » (LP/Aurélie Audureau.) 02 Dès aujourd’hui, un site Internet lance une action collective sur les problèmes de TEG. En cas d’erreurs importantes, une directive européenne exige « des sanctions dissuasives ». En France, pour un prêt à la consommation, la totalité des intérêts dus peuvent «Seulunexpertpouvaitdétecterleproblème» Cécile et son mari ont économisé 162 000 € grâce à leur recours n Cécile et Philippe* respirent. Depuis un an, ils sont sortis de l’enfer. Il a suffi d’un recours contre leur prêteur. Tout a commencé par un licenciement, puis un projet : se relancer en créant des chambres d’hôtes. En 2008, le couple va voir son banquier pour obtenir un prêt de 360 000 €. « Nous avons signé sans nous méfier, nous avions confiance, c’était notre banque », raconte Cécile. Mais les choses ne tournent pas bien et, en 2010, le couple rencontre de grosses difficultés. Le passage devant la commission de surendettement menace, le couple s’informe et tombe sur la Financière Mirabeau, qui propose des expertises de contrats de prêt gratuites. Bingo : « Il y avait une énorme erreur sur le TEG dès le départ. Au final, ça nous faisait payer 80 000 € de plus. » Avec l’expertiseur de crédit, le couple accepte de se lancer dans une procédure de règlement amiable avec la banque. « Les prélèvements mensuels ont aussitôt été stoppés. Un avocat s’est occupé de tout, ça a duré deux ans ! » Une première tentative de transaction échouant, la procédure glisse alors sur le terrain judiciaire et, là, le juge déboute la banque. Une nouvelle transaction est proposée, qui cette fois aboutit. De 4,21 %, le TEG initialement négocié avec la banque chute à… 1 % ! L’expertiseur du crédit s’est rémunéré (24 000 €), mais le gain réalisé par le couple est incroyable : les intérêts dus sont passés de 248 000 € à… 62 000 €. Si l’entreprise du jeune couple avec deux enfants a frôlé la catastrophe, aujourd’hui tout est rentré dans l’ordre, grâce à un recours engagé « presque par hasard, car seul un expert pouvait détecter le problème », reconnaît Cécile. D.R. * Leur nom reste confidentiel. êtres supprimés par le juge. Pour un prêt immobilier, « le taux prévu dans le contrat est remplacé par le taux légal de… 0,04 %, et sur la totalité du prêt », explique Jean-Paul Mattei. En février, l’ensemble des plaintes atterrira sur le bureau des banques pour un accord amiable, « sinon, nous lancerons des procédures judiciaires », annonce Léonard Sellem. L’Association française des banques conteste que 90 % des prêts contiennent des erreurs. Elle admet cependant que « les anomalies sont possibles car lors de la rédaction du contrat, la banque n’a pas toujours tous les éléments : frais notariés, coût de l’assurance si elle est prise à l’extérieur… ». « Ça arrange bien les banques, comme ça ils affichent un TEG plus bas », ironise Léonard Sellem. « Ces éléments doivent de toute façon figurer dans l’offre définitive de prêtqu’on vous envoie souvent à la dernière minute pour vous éviter de comparer », conclut Jean-Paul Mattei. D.R. LE FAIT DU JOUR Le Parisien* Jeudi 4 décembre 2014 03 Décédés mais… prélevés C’EST UNE ALERTE que l’Afub —Association française des usagers des banques — adresse aux proches de personnes décédées à propos des prélèvements effectués par les banques sur les comptes des défunts. Des prélèvements appelés frais de traitement de succession, mais souvent (et à tort) assimilés à des frais de clôture de compte. Ces derniers mois, l’Afub affirme avoir reçu près de 800 témoignages de particuliers désagréablement surpris par ces frais jugés excessifs. En 2013, sur la base d’environ 572 000 décès recensés et d’une moyenne de 12450 € de dépôt par compte bancaire, l’association (qui demande une loi pour limiter ces frais) estime le pactole bancaire ainsi constitué à « au minimum 53 M€ » ! Des héritiers désarmés Après le décès d’un proche, il n’est pas rare que les héritiers constatent des prélèvements sur les comptes des défunts. L’Association française des usagers de la banque, l’Afub, demande qu’une loi les encadre. (LP/Olivier Corsan.) L’association reproche surtout aux établissements la disproportion des montants prélevés au regard du travail réellement effectué, clôture de compte et virement des fonds. « Cer- « Aucune preuve tangible ne justifie de tels montants » Denise, dont les trois comptes de son compagnon décédé ont été prélevés de frais de succession n Ses propos trahissent à la fois la colère, la révolte et l’indignation. Denise* vit à Six-Foursles-Plages (Var). Lorsqu’elle constate, cet automne, les prélèvements sur les comptes de son compagnon décédé, son sang ne fait qu’un tour. La Société générale a ponctionné 113,87 €, la Banque postale 185 € et BNP Paribas 378,22 €. « Je croyais que ces frais de clôture de compte, que les banques nomment frais de traitement de la succession, étaient gratuits, même en cas de décès. C’est pourquoi j’ai très rapidement écrit à chacun de ces établissements pour leur demander le remboursement de ces sommes. » Denise n’a pour le moment eu aucun retour de BNP Paribas. « La Banque postale m’a répondu que le prélèvement représentait la commission de gestion du dossier de succession, calculée en fonction des avoirs détenus. » Réponse quasi similaire de la Société générale, expliquant que la somme débitée sur le compte de son compagnon correspondait « en tout point aux conditions générales liées au traitement des dossiers de succession » de la banque. Insistant bien sur le fait qu’il ne s’agissait pas de frais de clôture de compte mais de frais liés au traitement d’une succession, l’établissement bancaire rappelait ses propres modalités de facturation (70 € pour 1 000 € détenus et 0,50 % des avoirs détenus au moment du décès au-delà de 1 001 €). « Je ne trouve pas du tout normal qu’une banque s’arroge le droit de ponctionner de tels frais. On ne m’a fourni aucune preuve tangible qui justifie de tels montants. La banque n’a fait qu’adresser un solde bancaire au notaire. Ça fait tout de même cher l’envoi ! » B.M. * Le prénom a été changé. tains établissements n’hésitent pas à compter des frais proportionnels aux montants déposés ou par palier. Or, qu’il s’agisse de 1 500 € ou de 15 000 €, le travail est le même, affirme le responsable de l’Afub, Serge Maître. Cette pratique est contraire à l’article 1131 du Code civil indiquant qu’une tarification doit être la juste contrepartie d’une réelle prestation. » Pour l’Afub, cette « taxe sur la mort » constitue une double peine pour les proches et les héritiers. « Dans le chagrin du deuil, ceux-ci sont souvent désarmés, ne sachant comment contester une tarification qui concerne le défunt et son compte. » Parmi les particuliers ayant demandé à se faire rembourser, certains ont obtenu gain de cause. Comme ce client du Crédit agricole des Pays de la Loire qui a menacé de retirer tous ses contrats d’assurance vie si sa banque ponctionnait les 150 € de taxe de succession après le décès de son épouse, dont le compte était débiteur de… 0,17 € ! Ou de cet autre client du Crédit agricole de Brest, remboursé intégralement des 187 € prélevés sur le compte de sa défunte épouse créditeur de 2 000 €. « C’est la preuve que la banque n’ignore pas le mal-fondé de son attitude », souligne l’Afub. Rappelant la gratuité des clôtures de compte depuis 2005, la Fédération bancaire française précise que les frais de traitement de succession correspondent à des démarches obligatoires en cas de décès : recensement par le service succession de la banque de tous les comptes du défunt pouvant faire partie de la succession, arrêté comptable à la date du décès, puis compte rendu aux héritiers et éventuellement au notaire, ainsi qu’au fisc. BRUNO MAZURIER Des frais cachés dans les assurances vie IMAGINEZ que vous achetiez un logement et que, de manière unilatérale, votre agence immobilière double ses honoraires. Sans vous avertir. La comparaison peut paraître exagérée mais, sur le principe, c’est en substance ce que la justice reproche à certaines banques, accusées de gonfler les frais de gestion prélevés sur des contrats d’assurance vie. Fin novembre, la cour d’appel de Paris a rendu un arrêt (elle avait déjà pris une décision de ce type en 2011, voir le témoignage ci-dessous), confirmé par la Cour de cassation, sur une affaire opposant un particulier, Patrick Zenou, à la banque Barclays et l’une de ses filiales, auprès desquelles ce particulier avait souscrit un contrat d’assurance vie. 24 millions de contrats pour 1500 Mds€ d’encours « La banque a été condamnée pour avoir occulté des frais, expliquent Nicolas Lecoq-Vallon et Hélène Feron-Poloni, ses avocats. Mais aussi pour en avoir ajouté d’autres. En l’occurrence, en plus de ce qui était contractuellement prévu, notre client s’est vu prélever 2 100 € de frais de sortie supplémentaires sur un placement de départ de 105000 €. Ces frais ont été rajoutés de façon unilatérale bien après la signature du contrat, afin notamment de dissuader ce client de clôturer son compte et de changer de banque. Un moyen pour celle-ci de conserver ainsi un maximum d’argent en gestion. » La Cour de cassation a considéré que c’était bien à la compagnie d’assurances qu’il revenait d’assu- mer ces types de frais. « C’est à chaque fois un coup de poker que jouent les compagnies d’assurances, reprennent les deux avocats, en sachant très bien que sur l’ensemble des contrats, et vu leurs complexités, seuls un très petit nombre de souscripteurs se ren- dront compte qu’il y a un problème. » Un problème qui, potentiellement, concernerait un grand nombre des 24 millions de contrats d’assurance vie passés en France, dont l’encours dépasse les 1 500 Mds€ ! ERWAN BENEZET « J’ai été spolié de plusieurs dizaines de milliers d’euros » Guy Delarue, victime de frais abusifs sur une assurance vie n Ne lui dites pas qu’il a péché par naïveté. Guy Delarue, 75 ans, ancien patron d’un groupe de presse professionnelle et d’édition retraité, a souscrit à deux contrats d’assurance vie. « L’un en 1994 et l’autre en 2001, auprès d’AG2R-la Mondiale. A l’époque, j’avais une confiance totale dans les personnes que j’avais rencontrées. Sauf qu’un beau jour de 2004, en épluchant les relevés trimestriels de mes actifs, je me suis rendu compte que tout avait été chamboulé et que des lignes de comptes avaient été ajoutées. J’ai tenté de joindre en vain milibris_before_rename le conseiller, envoyé plusieurs lettres recommandées et, finalement, mon avocat m’a conseillé de les assigner en justice. » La procédure durera… sept ans ! Avant que la cour d’appel de Paris ne condamne en 2011 AG2R-la Mondiale pour avoir ajouté sans en aviser son client toute une série de frais de courtage ou d’administration. « Pendant ces dix années, j’ai été spolié de plusieurs dizaines de milliers d’euros. Les comptes étaient tellement obscurs qu’aujourd’hui encore je ne peux exclure l’idée d’avoir été dépossédé de sommes encore plus importantes. » Début 2014, Guy Delarue a créé un site Internet pour alerter les particuliers et les inviter à regarder en détail leurs contrats et leurs relevés de compte*. « Le manque de transparence de la législation qui régit les contrats d’assurance vie empêche une protection suffisante des souscripteurs. Les compagnies d’assurances et les banques en profitent. Je suis convaincu qu’un grand nombre de contrats sont hors la loi. » E.B. * www.assurance-vie-etspoliation.com. Le Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), hier. Guy Delarue a obtenu la condamnation d’AG2R-la Mondiale pour avoir ajouté des frais à son contrat. (LP/Yann Foreix.)