Les comportements sexuels à risque à l`adolescence : rôle

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Les comportements sexuels à risque à l`adolescence : rôle
Association Interdisciplinaire post-Universitaire de Sexologie Agréé OGDPC
identifiant 1293
Programme DPC N° 12931500024
en 3 étapes
Session N°1
Les comportements sexuels à risque à l’adolescence :
rôle des Professionnels de santé
-
517€50, Sage–Femmes : 265€
(dans la limite de votre enveloppe annuelle)
Indemnisé pour les médecins libéraux :
- Nombre maximum de participants : 48
- Mode d’exercice du participant : Salarié CDS conventionné, libéral, autres salariés
(y compris hospitaliers avec Convention).
- Nombre maximum de participants : 48
Experts : Dr Marie-Laure Gamet
Médecin - Sexologue
Animateurs-Organisateurs : Dr Mireille Bonierbale et Me Aurélie Maquigneau
Réunion Assises de Sexologie et de Santé Sexuelle : Etape 2
Centre des Congrès - 12 Bd du Général Leclerc
51100 Reims
9h30-12h30
7 avril 2016
 Etape 1 le 08/03/2016, ouverture des inscriptions sur www.mondpc.fr,
Questionnaire d’EPP, évaluation des connaissances et bibliographie.

 Etape 2 Cognitive avec réunion le 07/04/2016, Assises de Sexologie et de Santé
Sexuelle - Reims.

 Etape 3 le 07/05/2016, Questionnaires d’ évaluation de l’évolution des pratiques,
envoi de bibliographie actualisée.
1
 Clôture le 15/05/2016
Résumé :
l’Organisation Mondiale de la Santé définit les comportements à risque comme des comportements liés à
une vulnérabilité accrue à l’égard d’une cause déterminée de mauvaise santé » (1). Les comportements
sexuels à risque des adolescent-es ont surtout été étudiés en France sous l’angle des risques liés à la
reproduction : grossesses précoces, Infection Sexuellement Transmissibles.
Depuis le début des années 2000, la revue de la littérature montre que de nouveaux comportements
sexuels à risque surviennent dans l’adolescence en lien avec une sexualisation plus précoce. La diversité
et l’accessibilité des moyens de communication utilisés par les jeunes notamment par internet
entraînerait selon les recherches une modification profonde des représentations des jeunes sur la
sexualité et influencerait directement leurs conduites sexuelles par l’accès à des par l’utilisation de
médias sexuellement explicites consultés par 3/4 des jeunes et en moyenne dès 11 ans (2). Les
adolescent-es eux-mêmes sont préoccupés par ces situations d’initiation sexuelle précoce, de multiplicité
des partenaires sexuels, de discriminations, de harcèlement sexuel ou violences sexuelles entre mineures ou d’exposition à la cybercriminalité par des prédateurs adultes (3).
Devant des comportements sexuels à risque, les professionnels de santé doivent aussi être avertis de la
réalité deux autres facteurs de sexualisation précoce des jeunes qu’il faut impérativement savoir
rechercher : d’une part, la fréquence des violences sexuelles commises par des adultes sur des mineur-es
avant l’adolescence qui potentialise ces comportements (4) ; d’autre part, la fragilisation des liens
d’attachement d’un nombre croissant d’adolescents favorisant une compensation des carences affectives
dans la découverte de la sexualité.
Les professionnels de santé sont au premier plan du dépistage et de la prise en charge du fait de la
sévérité des conséquences somatiques, psychiques, sexuelles et sociales pour ces jeunes qu’il s’agisse de
mise en danger sexuel de soi (tentatives d’autolyse, anorexie, boulimie, grossesses précoces...) ou à de
mises en danger sexuel des autres (infractions à caractère sexuel).
Dans ce contexte, une approche pluridisciplinaire est indispensable pour prendre en charge ces
comportements en associant l’ensemble des professionnels de la santé et le recours selon les situations à
un réseau de professionnels du socio-éducatif, de la justice (5).
Les objectifs de la formation sont les suivants :
- Savoir mener un dialogue avec les adolescent-es sur leurs comportements et attitudes sexuels avec
le respect et l’authenticité indispensables à une évaluation de leur développement sexuel et de leur
santé sexuelle,
- Reconnaitre des éléments évocateurs de comportements sexuels à risque et leur retentissement
psychique, somatique, familial et social et scolaire.
- Savoir mettre en oeuvre la stratégie la plus efficace par la connaissance de l’ensemble des moyens
disponibles pour organiser leur prise en charge de façon coordonnée entre professionnel-les des
2
différents services ou institutions.
Méthodes : La première étape d'analyse des pratiques professionnelles des connaissances et attentes débute 1
mois avant la réunion avec envoi par mail de questionnaires à compléter en ligne en ce qui concerne les
connaissances sur le thème, les pratiques et les attentes des participants. De la documentation est de
plus envoyée.
La phase cognitive de perfectionnement des connaissances, du 7 avril 2016 permettra de
confronter les pratiques et d’apporter une formation cognitive répondant aux attentes du groupe.
La phase 3 d’évaluation de l’évolution des pratiques sera mesurée postérieurement à la phase
cognitive par
des questionnaires permettant
de
connaitre
l’impactdes connaissances
acquises,
l’évaluation d’indicateurs de suivi, l’envoi d’analyse des vignettes de cas cliniques et de littérature
actualisée.
Tous les documents relatifs à cette étape devront être renvoyés et complétés avant le
15/05/2016 pour que ce DPC soit validé.
Orientations :
Orientation n° 1 : contribuer à l'amélioration de la prise en charge des patients.

optimisation des stratégies diagnostiques et thérapeutiques.

promotion des parcours de soins; juste enchaînement de l'intervention des différentes
compétences professionnelles liées directement ou indirectement aux soins préventifs et
curatifs.

maîtrise des indications et contre-indications des actes diagnostics et thérapeutiques, des
prescriptions en matière de médicaments, de dispositifs médicaux, d'examens biologiques,

la recherche et la critique de l'information scientifique pertinente.
Orientations n°2 : contribuer à l'amélioration de la relation entre professionnels de santé et
patients.

développement de l'information et de l'autonomie du patient.

favoriser le bon usage et l'observance des traitements.

amélioration de la qualité de vie du patient et la prise en charge des personnes fragiles
et/ou handicapées, et de leur entourage.

formation à l'éducation thérapeutique en permettant aux patients d'acquérir
et de
développer les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux l'évolution de leur
difficultés.

formation à la relation « professionnel de santé – patient ».
Modalité d’inscription à ce DPC:
-
Auprès de l’OGDPC :Vous inscrire sur www.mondpc.fr avec le N° du DPC 12931500024 et le N°
de session 1
3
-
Auprès de l’AIUS ; valider votre inscription en nous envoyant :

un chèque d’adhésion à l’AIUS de membre stagiaire de 23€, valable pour l’année 2016, à
l’ordre de l’AIUS pour les médecins qui ne sont pas encore membres de l‘Association.
un chèque de caution de 180 € à l’ordre de l’AIUS qui ne sera pas encaissé et qui sera
restitué à l’issue de la formation sauf dans le cas de désistement moins de 15 jours avant la
formation, dans ce cas cette somme sera encaissée à titre de dédommagement des frais
engagés.

à envoyer au secrétariat de l’AIUS à :
Mr Arnaud Guionie, 23 allée des cheminots, 33130 Bègles.
Votre inscription ne sera valide pour notre organisation qu'après réception de ces pièces.
Informations complémentaires : [email protected]
Bibliographie:
(1)Organisation Mondiale de la Santé (1999). Health Promotion Glossary. Retrieved 23 octobre 2010,
from OMS : www.who.ont/hpr/NPH/doc/hp_glossary_en.pdf
(2) Godeau E., Vignes C., Duclos M., Navarro F., Cayla F., Grandjean H., Facteurs associés à une
initiation sexuelle précoce chez les filles : données françaises de l’enquête internationale Health
Behaviour in School-aged Children (HBSC)/OMS, Gynécologie Obstétrique & Fertilité 36 (2008) 176–182
(3)Bozon M., « Autonomie sexuelle des jeunes et panique morale des adultes » Le garçon sans frein et la
fille responsable. Agora débats/jeunesse. 2012/1 N°60, p 121-134 DOI : 10.3917/agora.060.0121
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