Enquête sur la sexualité - Test
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Enquête sur la sexualité - Test
ENQUÊTE SUR LA SEXUALITÉ Alors, heureux(se) ? La majorité des participants à notre enquête disent vivre une relation stable et qui les satisfait, tant sur le plan sexuel que sur le plan émotionnel. Une série d’hommes comme de femmes font toutefois part de difficultés d’ordre sexuel, et il reste encore trop de comportements à risque, tant chez les hétérosexuels que chez les homos ou les bisexuels. L'activité sexuelle fait partie intégrante de la vie, d’autant que c’est grâce à elle que la vie se perpétue. Elle affecte nos pensées, nos comportements, nos actes et nos relations. Différentes études ont montré que plus les gens sont satisfaits de leur vie sexuelle, plus ils tendent à être satisfaits de leur(s) relation(s), et plus leur qualité de vie en général (santé, bonheur, bien-être) sera meilleure. À l’inverse, des ennuis de santé, des ennuis de santé, le stress ou des soucis au quotidien nuisent souvent à la qualité de la vie sexuelle. La (qualité de) vie sexuelle des Belges fait précisément l’objet de la présente enquête (voir encadré ci-contre). Hétéros et fidèles • 91 % des participants à l'enquête se déclarent hétérosexuels. 3 % se disent homosexuels, 3 % bisexuels, et 3 % ne sont pas sûrs de leur orientation sexuelle. Le développement de l'identité sexuelle est un processus long et, dans le cas de l'homo- ou bisexualité, difficile. En moyenne, les homos ont défini leur identité sexuelle entre 15 et 16 ans, tandis que les bisexuels se sont identifiés en tant quel tels entre 21 et 22 ans. Dans le groupe "holebi" (homoslesbiennes-bisexuels), les femmes ont perçu leur orientation 4 à 5 ans plus tard LA VIE SEXUELLE DES BELGES L'objectif de cette étude, menée en collaboration avec nos collègues d’Espagne, d’Italie et du Portugal, était de connaître les croyances et attitudes des citoyens des pays concernés à l’égard de plusieurs aspects liés à la sexualité. Les questions portaient aussi sur leur comportement sexuel et la perception qu’ils ont de leur vie affective. L’enquête s’est déroulée en septembre et octobre 2005. Le questionnaire, anonyme, a été envoyé par courrier. Nous avons reçu en retour plus de 10 000 questionnaires dûment complétés, dont près de 1 500 en Belgique. Les données ont ensuite fait l’objet d’un traitement statistique rigoureux, de sorte que l’échantillon est représentatif de la population adulte (de 18 à 74 ans) de chaque pays. Les chiffres cités dans l’article se rapportent toujours à la situation belge. TEST SANTÉ n˚ 72 avril-mai 2006 17 que les hommes. 61 % des bisexuels et 39 % des homosexuels disent avoir eu précédemment une autre orientation (hétéro, le plus souvent). • Un quart des lesbiennes et des bisexuelles n'ont jamais révélé leur orientation, tandis que les homos et la quasi-totalité des hommes "bi" ne s'en cachent pas. Cela dit, deux tiers des homos (hommes et femmes confondus) et 18 % des "bi" disent avoir déjà fait l'objet d'insultes ou de discriminations en raison de leurs préférences. • Toutes orientations confondues, 82 % des participants vivent en couple (marié dans la majorité des cas). Et de tous les participants qui ont actuellement une relation, 69 % disent qu'elle dure depuis au moins 6 ans et 40 % d'entre eux, depuis plus de 15 ans. • Plus de la moitié des participants disent avoir eu leurs premiers rapports sexuels entre 15 et 19 ans, et 6 % avaient même moins de 15 ans. Un quart avait entre 20 et 24 ans. Lorsqu'on leur demande ce qui les a poussés à franchir le pas, les motifs les plus souvent cités sont, en toute logique, l'amour qu'ils éprouvaient pour leur partenaire, le désir, mais aussi QUELQUES CHIFFRES SIGNIFICATIFS TIRÉS DE L'ENQUÊTE NOMBRE DE PARTENAIRES AU COURS DES 12 DERNIERS MOIS Plus de cinq 1% 7% Quatre 1% 3% Trois Deux 2% 6% 8% 8% 80% Un Aucun 69% 7% 8% TYPES D'ACTIVITÉS SEXUELLES AU COURS DES 12 DERNIERS MOIS Sexe anal* 12% * Basé sur les réponses de ceux qui ont (eu) un partenaire sexuel au cours des 12 derniers mois. Sexe oral* 79% Pénétration vaginale* 93% 84% Masturbation ABUS SEXUEL Les abus sexuels ne sont malheureusement pas rares. Pas moins de 15 % des personnes interrogées affirment ainsi avoir subi au cours de leur vie des attouchements, des rapports sexuels forcés ou d’autres contraintes ; pour plus de la moitié d’entre eux (8 %), les faits se sont produits avant l’âge de 16 ans, donc lorsque la victime était encore largement mineure. On compte trois fois plus de victimes d’abus chez les femmes que chez les hommes. Dans la grande majorité des cas, l’auteur des faits était un homme, et proche de la victime : (ex-)partenaire, oncle, cousin,... Par ailleurs, 25 % des femmes et 10 % des hommes interrogés disent avoir déjà fait l’objet d’avances ou de harcèlement sexuel au travail. 18 TEST SANTÉ n˚ 72 avril-mai 2006 DIFICULTÉS SEXUELLES AU COURS DES 12 DERNIERS MOIS 38% Pas envie d’avoir des rapports 25% Difficultés pour lubrifier Incapacité d’atteindre l’orgasme Pas de plaisir lors des rapports 24% 21% femme FRÉQUENCE DES RELATIONS SEXUELLES AU COURS DES 12 DERNIERS MOIS 9% 9% Moins d’une fois par mois 7% 8% 1 fois par mois 23% 25% 2 à 3 fois par mois 43% femme homme 43% 1 à 2 fois par semaine 33% 17% Au moins 3 fois par semaine 26% SATISFAIT DE VOTRE RELATION ACTUELLE ? Sur le plan émotionnel Sur le plan sexuel 3% 3% Pas du tout Légèrement 7% 7% 18% 21% Modérément 41% Très 47% Extrêmement 31% 21% VOTRE OPINION SUR LES PRÉSERVATIFS C’est un moyen efficace de prévention des MST 94% Mettre un préservatif peut être une expérience érotique 77% C’est un moyen de contraception efficace 73% Mettre un préservatif “casse l’ambiance” 54% 53% On se sent plus tranquille, ce qui peut améliorer la relation 45% Cela diminue le plaisir Cela coûte cher 42% 31% En acheter est embarrassant Il est embarrassant d’en utiliser 27% homme 25% Problèmes d’érection Éjaculation précoce Crainte de ne pas être à la hauteur Pas envie d’avoir des rapports 21% 17% 16% TEST SANTÉ n˚ 72 avril-mai 2006 19 la curiosité. Pour 9 %, les premiers ébats ont eu lieu lors de la nuit de noces ou du voyage de noces. • À en croire les réponses des hommes, ils ont eu au cours de leur vie pas moins de 22 partenaires sexuels en moyenne, contre 6 pour les femmes. Nos compatriotes sont toutefois moins Don Juan que les Italiens, qui affichent en moyenne 28 "conquêtes" au compteur ! À l'inverse, 6 % des participants n'ont encore jamais eu de partenaire sexuel. • La grande majorité des participants n'ont eu qu'un seul partenaire au cours des 12 mois qui précédaient l'enquête. La plupart se sont glissés sous la couette 1 à 2 fois par semaine, pour s'adonner essentiellement à des rapports classiques (avec pénétration vaginale) et/ou au sexe oral. Le préservatif mal aimé • Inutile de rappeler que le préservatif est LE moyen de prévention des maladies sexuellement transmissibles (MST), et une méthode de contraception efficace. Pourtant, parmi ceux qui n'ont pas de relation stable et qui ont eu un ou des partenaires(s) sexuels au cours de l'année précédente, deux tiers des hétéros et la moitié des IDÉES REÇUES > La masturbation est un comportement normal, même quand on a un partenaire sexuel fixe. VRAI Participants ayant donné une réponse incorrecte ou qui ne savaient pas: 23%. A noter que 3 % considèrent la masturbation comme un péché. > L’éjaculation précoce est une expression de l’égoïsme masculin. FAUX Participants ayant donné une réponse incorrecte ou qui ne savaient pas: 21% > Une femme peut tomber enceinte si elle a des relations sexuelles non protégées pendant les règles. FAUX Participants ayant donné une réponse incorrecte ou qui ne savaient pas: 48% > Il est dangereux d’avoir des relations sexuelles (avec pénétration vaginale) pendant la grossesse. FAUX, du moins s’il ne s’agit pas d’une grossesse à risque et qu’il n’y pas d’avis contraire du médecin. Participants ayant donné une réponse incorrecte ou qui ne savaient pas: 14% > Les hommes de plus de 65 ans mettent plus temps à avoir une érection que les plus jeunes. VRAI Participants ayant donné une réponse incorrecte ou qui ne savaient pas: 48% > Le tabac diminue le désir sexuel. VRAI Participants ayant donné une réponse incorrecte ou qui ne savaient pas: 65% 20 TEST SANTÉ n˚ 72 avril-mai 2006 "holebi" n'utilisent jamais ou rarement de préservatif ! Ces chiffres sont évidemment très inquiétants. Il faut dire qu'il reste encore certains préjugés à l'égard des petits bouts de latex ("cela casse l'ambiance", "cela diminue le plaisir",...), même si beaucoup de participants reconnaissent que le placement d'un préservatif peut s'avérer une expérience très érotique. • Notre enquête montre qu'un degré élevé d'implication religieuse ainsi qu'un faible niveau économique et d'instruction jouent contre l'utilisation de préservatif. • Autre constat inquiétant: 70 % des participants n'ont pas utilisé de préservatif lors de la "première fois" et 50 % n'ont même pas recouru à l’époque à un autre moyen de contraception. Il ressort de l’enquête que plus le premier rapport sexuel a lieu à un âge précoce, plus il y a de risques qu'il ne soit pas protégé, d'où risque de grossesse indésirée (surtout dans le groupe des 15-19 ans). Et qui dit rapport non protégé dit bien entendu aussi risque de transmission de MST; 11 % des participants ont déjà eu (au moins) une telle maladie, surtout la chlamydiose ou de l'herpès. Difficile de parler de ses difficultés • Nombre de participants considèrent que leur vie sexuelle a été perturbée au cours des 12 mois précédents par leur état de santé (30 %) et, surtout, par des problèmes émotionnels (43 %) ou par le stress (48 %). Près de 10 % disent par ailleurs avoir connu des difficultés sexuelles à cause de médicaments; certains médicaments, notamment pour traiter la dépression, les allergies ou l'hypertension, peuvent effectivement diminuer la libido ou affecter la performance sexuelle. • Les principales difficultés rencontrées respectivement par les hommes et par les femmes sont citées dans les graphiques p. 18-19. Du côté des hommes, ce sont les problèmes d'érection qui sont les plus fréquents. En combinant les réponses à différentes questions destinées à évaluer le dysfonctionnement érectile, il s'avère que pas moins de 10 % des hommes participants souffrent d'une forme sérieuse d'impuissance, et que la fréquence de ce problème augmente avec l'âge (23 % chez les plus de 60 ans). • Plus d'un quart des participants ont été affectés par leurs différentes difficultés sexuelles au point d'avoir évité des relations intimes, mais seuls 14 % de ce groupe-là ont consulté un professionnel de la santé. 61% n'ont pas consulté car ils disent n'avoir pas besoin d'aide professionnelle pour remédier à leurs problèmes sexuels. Les autres (25 %) reconnaissent qu'ils auraient (peut-être) dû consulter un professionnel; quand on leur demande alors pourquoi ils n'ont pas consulté, ils répondent le plus souvent qu'ils ont toujours "remis cela à plus tard", ou que leur problème n'est pas suffisamment grave, ou qu'il n'existe pas selon eux de traitement efficace, ou encore qu'ils seraient gênés d'expliquer leurs problèmes sexuels à un professionnel. Autrement dit, beaucoup ne considèrent pas les problèmes sexuels comme aussi importants et naturels que d'autres questions de santé. • Ceux qui ont consulté se sont adressés principalement à un gynécologue (femmes) ou à un urologue (hommes) ; le médecin de famille est cité en seconde position. Et 70 % d'entre eux estiment que le traitement, souvent à base de médicaments, les a aidés. Les patients s'adressent généralement à un professionnel pour remédier à ce qu'ils croient une cause organique, mais les difficultés sexuelles sont en réalité souvent liées à des problèmes psychologiques tels que de l'anxiété, un manque d'auto-estime, des difficultés relationnelles et un manque de communication dans le couple. Le recours à un sexologue, psychiatre ou psychologue peut être utile pour ce type de problèmes; très peu de participants ont consulté de tels professionnels de la santé. AVORTEMENT, HOMOSEXUALITÉ ET ÉDUCATION SEXUELLE • Pas moins de 10 % des participants indiquent avoir (ou une de leurs partenaires) procédé à une interruption volontaire de grossesse (notons qu’en Italie et au Portugal, le pourcentage est supérieur à 20 % !). L’écrasante majorité des participants sont favorables à l’avortement lorsque la grossesse résulte d’un viol, qu’elle met la vie ou la santé de la femme en danger ou s’il y a un risque élevé de malformation du fœtus ; voir graphique ci-dessous. 4 % sont totalement contre l’avortement. QUAND L’AVORTEMENT SE JUSTIFIE-T-IL ? 94% Grossesse résultant d’un viol Grossesse risquée pour la femme 93% 81% Risque de malformation du bébé Grossesse à un âge précoce (adolescence) 43% Si la femme ne veut simplement pas de l’enfant Aucune circonstance ne le justifie 38% 4% • 60% des participants sont favorables au mariage entre homosexuels. Pour l’adoption par les couples homos, le pourcentage d’avis positifs tombe à 38 % ; 41 % s’y déclarent opposés et 21 % ne se prononcent pas. Rappelons que le mariage entre homosexuels est autorisé chez nous, mais l’adoption pas à ce jour. • La quasi-totalité des participants estime qu’il faut des cours obligatoires d’éducation sexuelle à l’école, par exemple dans le cadre de programmes existants (cours de biologie, p. ex.). Deux tiers d’entre eux trouvent une bonne chose que ces cours soient prodigués dès l’école primaire, surtout en 5e et 6e. La majorité estime que les cours doivent être donnés à la fois par les enseignants habituels et par des spécialistes externes. De l’avis quasi général, il faut aborder la prévention des MST, le fonctionnement de l’appareil reproducteur et la contraception. Plus de 70 % citent aussi, comme sujets à traiter, les différentes orientations sexuelles et l’avortement. Enfin, la moitié des participants estiment qu’il faut mettre gratuitement des préservatifs à disposition dans les écoles secondaires (pour 27 %, toutefois uniquement dans le cadre de programmes d’éducation sexuelle). TEST SANTÉ n˚ 72 avril-mai 2006 21 Tous au 7e ciel ? La majorité des participants se disent satisfaits de leur relation actuelle, tant au niveau sexuel qu'émotionnel. Quelque 10 % ne s'estiment toutefois pas du tout ou à peine légèrement satisfaits. Certains indiquent ainsi que le sexe (ou l'absence de sexe) avec leur partenaire au cours des 12 mois précédents les a rendus tristes, anxieux ou inquiets. Le degré d'insatisfaction augmente avec l'ancienneté de la relation, ce qui peut être dû à un manque d'investissement du couple dans la relation, tant au niveau du temps passé ensemble, que des sentiments et de la communication au sein du couple. Ce manque d'investissement est un facteur propice à l'apparition de difficultés sexuelles. Il est donc important d’y être attentif et de maintenir à tous moments une communication ouverte entre partenaires. Informer, encore et toujours • À la question "par qui avez-vous été informé sur la sexualité ?", les participants citent l’école en troisième position, derrière la presse écrite (+ les livres) et les amis ; l’école constitue donc une source importante d’information des jeunes. Il est vrai que ce sujet est abordé chez nous dès l’école primaire (on y parle de la naissance de la vie sous toutes ses facettes). En humanité, des informations plus spécifiques sur la sexualité et les relations sentimentales sont prodiguées, tantôt dans le cadre de cours existants (biologie, morale, religion), tantôt lors de séances spéciales d’information. • Les parents ont eux aussi une grande responsabilité dans l’éducation sexuelle de leurs enfants, et ils doivent y faire face dès que leurs jeunes commencent à poser les premières questions. La moitié des participants disent qu’ils ne connaissaient pas, dans leur jeunesse, l’opinion de leurs parents à l’égard du sexe, ce qui dénote la difficulté à parler de sexualité en famille. Et lorsqu’ils en parlaient, la conversation portait surtout sur la grossesse, l’accouchement, la contraception, le fonctionnement du système reproductif et les maladies sexuellement transmissibles. Il est important de parler davantage du côté positif de la sexualité, du désir et des sentiments. Notre étude montre par ailleurs que la qualité de vie sexuelle est significativement moindre chez les participants dont les parents leur ont présenté le sexe comme étant "quelque chose de sale ou d’immoral". • Il est par ailleurs essentiel de sensibiliser encore davantage à l’utilisation du préservatif, à travers des campagnes d’information axées sur ses aspects positifs. INFO PLUS TEST SANTÉ • Contraception, n° 67, juin 2005. • HIV/sida, nº 58, décembre 2003. • Préservatifs, nº 52, décembre 2002. • Avortement, nº 49, juin 2002 • MST, n° 38, août 2000. • Impuissance sexuelle, nº 32, juillet 1999. CONTACTS UTILES • Centres de planning familial : 74 centres agréés en Belgique. Adresses via l'annuaire téléphonique ou via www.1307.be. Le site de l'Association laïque de centres de Planning Familial est particulièrement bien conçu: www.planningfamilial.net. • Plate-forme Prévention Sida : elle organise notamment des campagnes de prévention (" Permis de Séduire ", pochette de préservatifs " InZePocket ", activités dans le cadre de la Journée Mondiale contre le Sida…), www.preventionsida.org. • Enfin, il faudrait aussi expliquer davantage que les difficultés sexuelles sont des problèmes de santé au même titre que les autres, qu’il existe souvent un traitement et qu’il n’y a pas de honte à consulter un professionnel. Une amélioration de la qualité de vie sexuelle contribue clairement à l’amélioration de la qualité de vie en général. ■ P. Kupers, I. Nauwelaers et G. Sermeus Des questions sur la nutrition ? Vous avez lu, dans Test Santé, un article qui vous donne envie d’en savoir plus ? Vous avez des suggestions par rapport à une enquête ? Vous n’êtes pas connecté à internet mais vous souhaitez obtenir des informations provenant de notre site : sur l’alimentation équilibrée, les conservateurs, la sécurité alimentaire... Vous pouvez désormais les demander par téléphone ! APPELEZ NOTRE CONTACT CENTER 02 542 33 93* 22 TEST SANTÉ n˚ 72 avril-mai 2006 * Les jours ouvrables, de 9 à 12h30 et de 13 à 17h. (le vendredi jusqu’à 16h.)