Tome I - Notes du mont Royal

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Tome I - Notes du mont Royal
Notes du mont Royal
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쐰
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SOURCE DES IMAGES
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HISTOIRE
E T
D E S C R I P T I O N
KAMTCHATKA.
CONTENANT
Les Mœurs & les Coutumes des Habitants du Kamtchatka.
II. La Géographie du Kamtchatka, & des
Pays .circonvoifins.
I.
Avec tme C A R T E dctttjllée 3e cette .Centrée, jnf.
q:iici prefaite wcmjffie, ér det
9TQmil
m ia^e-douce.
Par Mr. K R A c H E/S i N NI K o w, Profefleur de
l'Académie des Sciences de S. Pétersbourg.
TRADUIT DU RUSSE.
T O M E
PREMIER.
/ « & IN* Parties*
A
AMSTERDAM*
Chez M A R C M I C H E L R E Y ,
M. D C C. L X X.
AVIS
D E
L'ÉDITEUR.
L.
fE KAMTCHATKA eft un Pays fort peu
connu julqu'ici: ceux qui aiment à acquérir des connoiffances nouvelles, trouveront
de quoi latisfaire leur curiofité dans la Defcription de ce Pays. M. Kracheninnikovr,
né à Mofcou en 1713, eft l'Auteur de
cette Defcription. Voici ce qui y a donné
lieu.
Les Runes, en 1733, allèrent nu Kamtchatka , par ordre de l'Impératrice leur
Souveraine: on fe propofa, dans cette expédition , de recppnoître les Côtes de la
Mer glaciale , celles de l'Océan oriental
dans les environs du Kamtchatka, de l'ATom. I.
*
if
A VIS DE l/EDITET/R.
'1
mérique & dii Japon; "dei lever des Cartes ;
de donner une Defcription de la Sibérie, [ôc
particulièrement du Kamtchatka; d'obferver la lituation de cette dernière Contrée ;
les qualités de fon fol & de fes prodùcèionsj
les ffiœiirs de fes Habitants; en un mot de
raflèmbler tout ce qui pourroit faire connoître ces vaftes Pays. Pour remplir ces
vues, l'Académie Impériale des Sciences
envoya trois de fes Profeflèurs avec les Q£>
fierers-dé Marine. On avoaf donné à cas
•profeflèurs phifieurs perlômKs de différente
talents, & on leur avoit aflbcié fix jeunes
gens capables de les aider dans lebefbinv
& qui, en feperfectionnant fous leurs MaS>
très, pourroient les remplacer par la fistôi
HM. Kracrreninnikowr êtbfc du nombre
des jeunes gens attachés aux Prrifeflèurs. H
avoit fait avec beaucoup de fuccès leeoori
de fes études. Sa capacité & fon amour
pour re travail-, l'avoient toujours dMtiagtré
de tous lès condifciples. Aux qualités de
Avis
DE I/EDITUT*;.
nr
1-èfprk, fi joignok des hnèart honnêtes de
vercueufes. Le jeune Krac±eninnikOw- dévoie, avec le Profeflèur d'Hiftoire Naturelle, travailler à la partis! àes Plantés ,. des
Anrrrraox & des Minérattx ; mais il fie voir
de fi grands talents pour l'Hiftoire .& kt
Géographie, qu'on knpermit de fuivre ion
goût. Cependant les, Membres de Y Académie s'étant tenons eh 1756 à Iakoutsk, apprirent que les. préparatifs pour kt navigation que l'on avoit en vue, étoirne fore
peu avancés, & que leur voyage au Kam*
tx&atka fcuffrireùt beaucoup de retard.
Cornoné ils avoieot no grand nombre d*obfervations à hare en Sibérie, il* jugèrent à
propos d/y refter;. & ib décidèrent entre
eux qufil fàltoit envoyer aa Kamtchatka
une perforait sûre &; intelligente, qui, en
préparant beaucoup de chofes avant leur
a^iveer, les mettrai dans le cas de refiler
moins de temps dans ce Pays. Ils choifireat M. KracheninnikcrvT, confine le plot
Je.de feecudet leurs vues, âc Jui don-
IV
Avrs
DE L'EDITEUR;
nerent toutes les inftrucliohs dont il poùvoîc
avoir befoin.
M.: Kracheninnikow, inflxuit de tout ce
qu'il avoit à faire au Kamtchatka, parcourut ce Pays avec une ardeur incroyable.
Les ProFeiîeurs lui avaient procuré tous les
fecours qu'ils avoient eux-mêmes obtenus
du Sénat; il avoit avec.lui des Interprètes,
des Soldats, & les autres Perfonnes qui lui
étoient riéceflaires. On lui «voit donné
permiffion d'examiner les Archives, d'en
prendre des copies dans les divers endroits
où il le= jugerait à propos. Quand il lui
furvenoit quelques difficultés en matière de
fciences, il les propofoit aux Profèfièurs,
qui, après les avoir examinées, lui envoyoient de nouvelles. inftru&ions. .
En 1738,l'Académie fit partir, pour la
Sibérie, M. George Guillaume Steller,
un de fes Adjoints : il joignit l'année Fuivanteles Profeflèurs. Cet habile <5c labç-.
Avis DE L'EDITEUR.
1*
rîeux Académicien défiroit avec ardeur d'aller d'abord au Kamtchatka, & d'être eniiiite de l'expédition maritime. On lui accorda ce qu'il demandoit. Il partit après
avoir reçu des Profefïêurs les inftruétions
néceflaires pour fon voyage. Il emmena
avec lui un Peintre, pour lui faire defliner
ce qu'il trouveroit de curieux dans l'Hiftoire Naturelle, dans l'habillement & les coutumes de ces Peuples. Ayant joint M.
aKracheninnikow , ils relièrent enfemble
*$£ travaillèrent de concert jufqu'en 1741,
que fe fit le voyage pour la découverte de
l'Amérique voifine du Kamtchatka.
Après ré départ de M. Steller, M. Kracheninnikow fe rendit à Iakoutsk, d'où il
alla rejoindre les Profeflèurs qui étoient encore en Sibérie, & il retourna avec eux
à Saint-Pétersbourg en 1743. Pour M.
Steller, il fut attaqué d'une fièvre chaude,
à fon retour de Sibérie, & mourut à ïiournerj Je 12 Novembre 1745.
*3
v«/j
. AVïS DE L'EDITEUR.
L'Académie ayant reçu les obfervatïons
qu'on avoic trouvées dans les papiers de
M. Steller, les remit à M. Kracheninnikpw, & le chargea de les combiner avec les
Ilennes, pour ne faire du tout qu'un même
Ouvrage, M. Kracheninnikow travailla
aufiïtôr, à rédiger fe6 matériaux & ceux de
M. Steller. L'Académie le nomma Adjoint
en 1745 , & Profeffeur de Botanique &
d'Hiftoire Naturelle en 1753. Il mourut
en 1755) comme on achevoit l'impreflion
de Ton Ouvrage. On a vu, par les papiers
que l'on a trouvés après fa mort, qu'il fè
propofojt d'apprendre à fes Lecteurs de
quelle manière il avoit été envoyé au Kamtchatka ; d'où il avoit tiré les relations qu'il
donne, & i'ufage qu'il avoit fait du travail
de M. Steller. Il avoit auffi fait commencer une Carte du Kamtchatka, pour faciliter
l'intelligence de la Defcription géographique
qui fe trouve dans fon Ouvrage. Nous
avons tâché de remplir à cet égard les vues
de l'Auteur, en donnant une Carte duKam-
tebàrica: elle à été fané for une grande
échelle, parce que nbus avons voulu y plar
eer tout le dérail- de l'original Le* nouas
cet été écrits fous les yeux de M. ***. qui
â bien- voulu le prêter à ce travail pénible
de rdùiîeurs «ois. Cette Carte offre unç
p a r a d e Géographie abfolument neuve.
[ht'
. ..
.
En 176)1., M. James Grieve traduifit
en Anglois l'Ouvrage de M. Kracheninnikow ; mais, il fupprima prefque tout ce qui
concerne la Géographie &c. M; Eidous
vient de nous donner, à Lyon chez £)iiplain, une traduction de la copie Angfoife, fous le titre SHiftoire du Kamtchatka,
avec deux petites Cartes, l'une du Kamtchatka, & l'autre des Ifles Kouriles.
L'Ouvrage que l'on publie aujourd'hui,
efl: dû à l'efprit éclairé de E de ***,
& à fon amour pour le travail: il l'a traduit à Saint - Pétersbourg, où il écoit à
portée de confulter M. Muller, alors Se*4
Virj
Avis DE L'EDITEUR.
crétaire perpétuel de l'Académie des Sciences de cette Ville. Ce favant Académicien, aufli eftimable par fa vafté érudition
que par les qualités de Ton cœur, a bien
voulu éclaircir les endroits obfcurs. On
s'étoit d'abord propofé de fupprimer quelques détails un peu longs; mais on a préféré de repréfenter l'original avec exactitude.
.
Dans cette nouvelle Edition,on a retouché une infinité d'endroits qui en avoient beloin, tant pour la clarté que pour la précifion
du difcours, fans fe permettre aucun retranchement fi ce n'eft celui d'environ 10 pages d'un
Vocabulaire des différents DialeéJes des Kamtcbadats;Sc dés Noms de différents Arbres, Plantes,
Quadrupèdes, Oifeaux, en Langues Ruffe, Latine , Franpoifi, Kamtchadale , Korsaque ejf
Kourile,dont l'utilité,hors de la Ruine, ne nous
a point paru balancer le facrince de quelques
feuilles de plus, tandis que notre petit format
nous obligeoit à obferver toute la concifion
qu'il étoit poffible. Voyez la Préface qui eft
à la tête du Voyage en Sibérie.
NOTA.
TABLE
DES
CHAPITRES.
i
T O M E
PREMIER.
Première Partie.
JDES
MOEURS ET COUTUMES
TANTS.
DES
HABI-
§ . I . Des Habitants du Kamtchatka en général,
-'
Pag. I
— I I . Conjectures fur Forigine du nom Kamtcbadal,
XX
-- I I I . De Fancien état de la Nation Kan%~
tcbadale,
— ~~2o
.- IV/Dtfj Oflrogs ou Habitations des Kamtchadals,
35.. V . De leurs Meubles if de leurs UJlenfiles,
42
« V I . Des occupations des Hommes if des
Femmes,
50
.. VII. De F habillement des Kamtchadals, 56
» VIII. De.la nourriture if de la boijTon des
*5
'•
X
T
A B L
EV
Kàmtchadah, & de la manière de les
préparer,
65
§. IX. De la manière de voyager dans des
traîneaux tirés par des Chiens, Q* des
différents Harnois,
72
' — X. Des armes dont fe fervent les Kamtcha
dals, & de la manière dont ils font la
guerre,
81
-- XI. De l'idée que les Kamtcbadals ont de
Dieu, de la formation du Monde, & des
dogmes de leur Religion,
94.
— XII. Des Cbamans ou Magiciens ^ 108
. — XIII. De leurs fêtes, & des cérémonie
qui s'y obfervent,
il2
'- XIV. Fcjtins & ditertiffanents des Kamtcbadals,
148
- XV. De l'amitié des Kamtcbadals, & de
leur façon de traiter particulièrement
leurs Hôtes,
160
: — XVI. De la manière dont ils recherchen
\
' lesfllcs qu'ils veulent êpoufer, & de
\
leurs mariages,
165
\ — XVII. De la naijfancefc?de tédkcation
\
des Enfants,
173
|— XVIII. De leurs maladies £? de> leurs re
\
meder,, •
J8©
\- XIX. De leurs funérailles;, 188
XX. De la Nation des Kotiaqaes, 191
XXI. De U Nation des Kouriles,- 2 2j
-J
D E s' C H A P I T R E S. Xj
Seconde Partie.
L*u
KAMTCHATKA,
ET DES
cmcoNt'oisitfS.
PATS
233
§. I. De la fituation du Kamtchatka, de fes
limites ($ de fes qualités en général, 235
— II. De la Rivière de Kamtchatka,
245
•- III. De la Rivière Tigil,
26,2
— IV. De la Bolchaia Reka, ou grande Rivière ,
269
— V . De la Rivière à"Awatcha,
28r
~ V I . Des Rivières qui fe jettent dans 10^
céan Oriental, depuis ! embouchure de la
Rivière a" Awatcha vers le Nord, jufqu'à celle de Kamtchatka, & de cette
Rivière jufqu'à celles de Karaga &
oVAnadir,
28^
». V I I . Des Rivières qui fe jettent dans la
Mer Orientale, depuis tembouchure de
T Awatcha vers le Midi, jufqu'à Kourilskaia Lopatka ou Cap des Kouriles ;
Êf depuis cet endroit dans la Mer de
Pengina, jufqu'aux Rivières Tigil &.
Poufiaïa,
3«7
•• V I I I . Des Rivières qui fe jettent dans la
Mer de Pengina,, depuis la Rivière Poujl*
tàîa jufqu'à celle de Pengina; & depuis'
xrj
T A B L E
cette dernière jufqu'à Okbotskoi-0/lrog ,
&f jujqu'au Fleuve Amour,
341
§. IX. Des Jjles Kouriles ,
3-74.
— X. De l'Amérique,
398"
~ XL Des Routes du Kamtchatka, 4 2 5
T O M E
SECOND.
Troifieme Partie.,
SvR
LES AFANTAGES ET LES DESAFAtTTAtGES DU KAMTCHATKA.
J. I. De la qualité fîu fol du Kamtchatka,
de fes productions , & de celles* qui lui
manquent,
4
— IL Variation de l'air & des Jaifons au
Kamtchatka,
17
— III. Des Volcans, & des dangers auxquels ils expofent les Habitants du Pays9
3t
— IV. Des Sources d'eau bouillante,
43
« V. Des Métaux £f des Minéraux , 55
»~ VI. Des Arbres, des Plantes, & parti-,
culiérement de celles dont les Naturels
du Pays font ufage pour leur nourriture,
60
f- VIL Des Animaux terrejlres,
Dès Renards,
89
ibid.
DES CHAPITRES.
mj
Des Zibelines,
93
v
Des Ifatis & des Lièvres,
97
Des Marmottes, des Hermines & des
Goulus,
98
Des Ours & des Loups,
lot
De la Chaffedes Ours au Kamtchatka, 103
De la Chqjfe des Ours en Sibérie, 104.
Des Rennes & des Béliers fauvages, 109
Des Ratr& des Chiens du Kamtchatka, ut
Des Chiens du Kamtchatka,
116
§. VIII. Chqjfe des Zibelines de Vitime, 12%
•- IX. Des Animaux marins,
153
Des Loutres,
154.
Des Veaux marins,
ibid.
Manière de prendre les Veaux marins, 158
Des Chevaux marins,
166
Des Lions marins,
i6j
Des Chats marins,
17$
Des Cafiors marins,
193
Des Vaches marines,
197
«•- X. Des Poijjbns, •
209
De la Baleine,
210
Du Kafaika,
221
Du Tchechkak, ou Loup marin,
223
Du Motkoïa ou Akoul,
224.
Deplujîeurs autres Poijjbns du Kamt., 225
Des Barbues,,
ibid.
Du fVakhnia,
.
226
Du Khakhaltcha,
.
227
XOY
TA
B L,
E
- Des Lottes marines '& du Te pùitki â2 8
Des Saumons. t
22 <j
Des différentes efpeves de Poiffons rouges,
23S
Du Tchwœouitcha i
ïbid.
Du Poiffen rouge proprement dit, ouNiarha,
240
, Du Keta ou Kàiko,
241
Du Gorbouebtiy
243
'• Du Belaia ou Peiffon blanc,
ibid.
Autres efpecesde PoiffoU rouge , .
24$
Du Matma ou Goit/t,
iMdv
Du MouikiZ ,
25 r
Du Kounja,
252
: Du Kbariom,''
253
. Des Korioukhi oufEperlans,
254.
Du Behcboutch ou du Hareng,
£55
$.. XI. Des Oifeaux ,
257
I e . CLASSE. Des Oifeaux maiiûs, 258
De l'ipatka, ou Plongeon de- Mer, ibid.
. Du Mouichagatka ou Lgtlma,
259
. De l'Arou ou Kara, & des Gagares, £60
Du Tchaika, ou de l'Hirondetit de Mer
ou Cormoran,,
267
Du Procellaria , ou de TOifeâst de tempête,
264.
.. Des Stariki & Gloupichi,
. Du Ka'iover ou Kàior,
De l'Ouril,
-
265
268
ibid.
D*s
CHAPITRES.
w:
s*«.
CLASSE. Des Oifeaux que l'on tipuve
ordinaireraenc aux environs des eaux
douce*,
271
Des Cygnes,
ibid.
Des Oies,
272.
Des Canards,
274
3 e . CLASSE. Des Oifeaux terreilres, 281
Des Aigles 6? des Oifeaux de proie,. Ma.
§. XII. Infecles & vermines,
283
-.- XUI, Sur le flux & le reflux de la Mer
de Penginap&de tOcéan Oriental, 285
Quatrième Partie.
JLJE LA REDUCTION DU
KAMTCHATT,
KAT DES REVOLTES ARRIVEES EN DIFFERENTS
TEMPS, ET DE L'ETAT RRESENT DES FORTS
DE LA RUSSIE DANS CE PATS.
J. I. De ht découverte du Kamtchatka, des;
^expéditions des Rafles en ce Pays là,
ifl de ut manière dont ils s'y fout établis, .
'.,•
291
•?• II. De la révolte des Cefmnies du Kamtchatka; du meurtre, de trois Cmnmiffalm-L
des fuites de cette affaire, cf de l'expé-K
dit ion des Cofaqms peur découvrir les
Jfles & le Royaume du Japon,
307
?» III, Des Commijfaïrcs qui Jucccdcrent à
XVJ
TAB. » E S C H A P .
J
Bafile Kolefom, ju/qu'à la grande révolte
du Kamtchatka; (fi des événements remasquables qui Je pqfferent dans cet intervalle , & lorfquon apporta les tribut
du Kamtchatka. Découverte d'un paffage par la Mer de Pengina, pour aller d'Okhotsk au Kamtchatka,
327
§. IV. Révolte des Kamtchadals. Kamtchatskoi-OJirog inférieur ell réduit en
cendres. Les Rebelles font fournis.
Leur punition y
240
— V. De l état actuel des Ofirogs, ou Forts
du Kamtchatka; de leurs avantages &
defavantage s,
355
.- VI- De la façon de vivre des Cofaques;
de la manière dont ils tirent de l'eau de
vie de plujieurs Plantes tfi Baies ; de la
vente de cette liqueur, tfi des revenus
quelle leur produit, •
365
-. VII. Des petits Ofirogs Kamtchadals 6?
r Koriaques dépendants des Ofirogs Ruf
fes; des Collecteurs de taxes qu'on y
envoie, tfi des autres revenus de la
Couronne dans ce Pays,
274~ VIII. Du Commerce,
383
-• IX. Des différentes Routes pour aller
d'Iakoutsk au Kamtchatka,
392
Fin de la Table des Chapitres.
HIS*
HISTOIRE
D V
KAMTCHATKA.
P R E M I E R E PARTIE.
D ES M OEURS
DES
ET C 0 Ut tJM E S
HABITANTS.
Jl. Des Habitants au Kamtchatka eh gênéi ai.
L
ES Habitants du Kamtchatka font auffi fauvages que leur Pays même.
Quelques-uns, ainfi que les Lapons, n'onc
point d'habitations fixes; mais vont d'un
lieu à un autre, conduifant avec eux Jeurs
troupeaux de Rennes : ks autres ont des
demeures fixes fur les bords des Rivières
qui fe jettent dans la Mer orientale & dans
Celle de Pengina ; ou ils habitent les Mes
ficuées aux environs du Cap méridional du
Kamtchatka ( i ). Ils s'y nourriffent égale»ment d'animaux marins , de poiffons , &
des différentes chofes que la Mer jette fuf
fes bords, ou des herbes qui croiffent fur le
rivage, comme choux, raves marines, &c.
[ i ) Cap Lopatka.
Tom. I.
A
2
H I S T O I R E
Les premiers vivent dans des Iourtes on
cabanes faites de peaux de Rennes ; les antres dans des endroits creufés fous la terre.
Tous ces Sauvages font en général idolâtres,
de la plus ftupide ignorance, & fans aucun
iifage des Lettres.
On divife les Habitants de .ce Pays en
trois Nations ; les Kamtchadals, les Koriaques
& les Kçunles.
Lès Kamtchadals habitent la partie méridionale du Cap de Kamtchatka, depuis
l'embouchure de la Rivière • Ouka julqu'àv
Kourilskaïa Lopatka , Cap méridional des
Kouriles ou du Kamtchatka. Ils demeurent
aulîi dans la première Me des Kouriles,
qui s'appelle Schoumchtchou.
Les Koriaques ( i ) réfident dans les
contrées feptentrionales, & autour de la
Mer de Pengina, jufqu'à la Rivière Nouktchan, & au voifinage de l'Océan oriental,
prefque jufqu'à la Rivière Anadir.
Les Kouriles occupent la féconde Me de
leur nom, & les autres jufqu'à celles qui
dépendent du Japon.
Ainfi les Kamtchadals orit pour leurs voifins, au Midi, les Kouriles, & les Koriaques. Ces derniers confinent avec les
Tchouktchi, les Ioukagires & les Lamou( i> Ou Kcriaki.
D V
K A k T C H A T K A i
5j
tes. Les Kouriles ont pour voifins le»
Kamtchadals & les Japonois.
On peut divifer les Kamtchadals félon la
différence de leur Langue, en deux Nations;
l'une feptentrionale, & l'autre méridionale4
La première .eft eelle qui habite le long de
la Rivière de Kamtchatka ^ depuis fa foured
jufqu'à fon embouchure j ci le long des ri*
vages de l'Océan oriental, depuis l'embouchure de la RiViete Ouka, vers le Midij
jufqu'à celle de la Rivière Nalatchewa; Cette Nation peut être regardée comme la
principale, puifqu'elle eft moins groffiere
dans (es mœurs, plus policée, & que partout on y parle la même Langue; au-lieit
que les autres ont autant de dialectes qu'il
f a d'habitations différences.
La Nation méridionale eft celle qui habite la Côte de la Mer orientale depuis la Rivière Nalatchewa, jufqu'au Cap de Kamtchatka ou Lopatka; & du côté de la Mer
de Pengina, depuis ce même Cap, tirant
vers le Nord, jufqu'à la Rivière de Cha*
riouzowa.
. r
On divife également les Koriaques en
deux Nations: l'une eft appellée Koriaque
à Rennes, l'autre Koriaque fixe.
La première eft errante, & va d'un lieii
à l'autre avec fes troupeaux ; la féconde à
A 2
4-
H I S T O I R E
fes habitations fixes le long des Rivières,
comme les Kamtchadals. xLeur Langue ell
fi difFérente, qu'ils ne peuvent s'entendre
les uns les autres. Les Koriaques à Rennes
ont même beaucoup de peine à comprendre
les Koriaques fixes, & particulièrement
ceux qui font limitrophes des Kamtchadals,
parce qu'ils en ont emprunté quantité de
mots.
Les Kouriles font auffi 'divifés en deux
Peuples , les voifins & les éloignés. On
entend par Kouriles éloignés, ceux qui habitent la féconde des'lues fituées au Midi
du Kamtchatka, & J «celles qui fui vent; &
par les Kouriles voifins, ceux qui habitent
la première Ifle de ce nom, & l'extrémité
du Cap Lopatka. Mais cette divifion n'eft
pas abfolument jufte ; car quoique ces derniers différent un peu des Kamtchadals par
la Langue, les ufages, & même par la figure, il n'eft pas moinstcertain qu'ils tirent
leur origine des Kamtchadals que j'appelle
méridionaux ; & que la différence qui fe
trouve entr'eux ne provient que du voifinage, du commercé & des alliances mutuelles qo'iis contractent avec les véritables
Kouriles.
,.
Les Kamtchadals, foit feptentrionaux,
foit méridionaux , s'appellent eux - même$
nu
K A M T C H A T K A
5
Itelmen(Habitant), & au féminin, Itehna.
Ces noms dérivent du verbe Itelakfa, qui
lignifie habiter, comme l'a écrit M. Sceller ( 1 ) . (Kima-Itelakfa lignifie, j'habite);
Meny un homme, Se Ma Itelakjan, où demeure-trilF L'origine de ces mots, fuivant
M..Steller, eft reliée dans la Langue des
Kamtchadals qui habitent entre les Rivières Nemtik & Morochetchnaïa. Us appellent Sa Majefté, Koatch-aerem , c'eft-àdire, Prince brillant comme le Soleil, &
Âerem , Majefflé, Seigneur, Prince. Us
appellent en général les Ruflès, Brichtatin,
ou gens de feu, à caufe de leurs armes à
feu. Comme ils ne connoiflènt point ces.
armes, & qu'ils n'ont aucune idée de leurs
effets, ils s'imaginent que le'Lu eft produit par le fouffle des Ruflès, & non pas
par le fulil. Dans leur Langue ils donnent
aux Koriaques le nom de Taouliougan, Se
aux Kouriles ceux de Koucbin & Kougin.
Les Kamtchadals ont la coutume particulière d'impofer à chaque chofe un nom
( 1 ) M. Steller éroit un (avant Médecin Allemand,
de l'Académie de S. Pctersbourg, qui accompagna les
RulTes dans leur expédition vers les Ctkes d'Amérique
en 1741. Il a fait quantité d'obfervations fur la Sibérie & le Kamtchatka. Il mourut en revenant à S. l'étersbourg. II en eft beaucoup parlé dans le Flora Sibt-
w«de-M. Gmelin.
A 3
(J
H l i T O l U
qui marque fa propriété; & alors ils n'on€
égard qu'à quelque reflèmblance du nom, ÔV
aux effets de la cjiofe. Mais lorfqu'ils ne
la connoiffenc pas aflèz bien pour trouver
auffi-tpt la relfemblance des noms, ils- en,
empruntent un de quelque Langue étrangère; & ils le corrompent tellement, qu'il n'a.
plus aucun rapport avec le véritable. Par
exemple, ils appellent un Prêtre Bogbogt
vraifemblablement parce qu'ils lui entendent
prononcer fouvent le mot Bog, qui fignifie
Dieu ; un Médecin, DouSionas ; un Etudiant, Soktinaktch, Ils nomment >le Pain,
Brichtatin- /Jugtcb, c'eft-à-dire, la Racine
ou la Sarana des hommes qui vomiflênt .du
feu ; un Diacre ou Clerc, Ki-anguitcb, c'eftà-dire, un Qanard marin à la queue pointue, qui, fuivant eux, chante comme un
Diacre; une Cloche, Kouk ; le Fer, Oaxcboui
un Forgeron, Uafakifa ; un Matelot,
Ouxcbaiojcbimtak ; un Calfateur, Kaloirpajany
du Thé, Sokofocb; uu Lieutenant-Colonel,
qui étant chez eux pour faire des informa-:
tions, en fit pendre plufieurs, Jtacbzachak,
c'eft-à-direy- celui qui pend.
Les Koriaques à Rennes fe donnent le
nom de Toumougoutou. Ils appellent les
Ruffes, MeîgUangi ; les Kamtchadals, Kontcba\Q. Ils pe cpnnoifiènt point les Kouriles, Les
Du
K A M T C H A T K A .
y
Koriaques qui ne changent point de demeure,
s'appellent eux-mêmes, Tcbaourchou : ils nomment auffi les RufTes, Melgitangi; les Kamtchadals, Nimouilagai & les Kouriles, Kouinala.
Les Kouriles fe donnent le nom à'Ouivoout-Eeke. Ils- appellent ceux d'entr'eux
qui ne paient point de tribut, & qui habitent les Ifles plus éloignées, laounkour ; les
Ruffes, Sgijgan; les Kamtchadals, Aroutarounkour. Les Koriaques leur font inconnus,
La grofliéreté de ces Nations, & l'ignorance des Interprètes, nous ont empêchés
de nous éclaircir fur différents autres noms,
dont nous ne donnons point Ja lignification.
On doit remarquer que nous n'appelions aucune de ces Nations par.ibn propre nom,
& que nous nous fervons le plus fouvent de
celui qui lui eft donné par fes voifins, qui
avoient été fournis auparavant par les Ruf,fes, en ajuftant les finales, & les accommodant un peu à la (prononciation des Ruffes. C'eft de cette manière que nous appelions les Kamtchadals en Langue Koriaque,
parce que le terme Kamtcbadaî tire fon pri-,
gine du mot Koriaque, Kontcbala, & le
nom Kourile , tire de même la fienne du
motlvamtchadal, ICiucbi Quoiqu'on n'aît aucune eonnoiffance certaine de l'origine du
ma Koriagae, cependant M. Steller reraarA 4
g
H I S T O I R E
que, avec afTez de vraifemblance, que le mot;
Koriaki dérive de Kora , qui fignifîe une
Renne. Les Cofaques , en arrivant, chezr
ces Peuples, leur entendirent fouvent répéter le même mot; & voyant qu'ils faifoienc
eonfifter tout leur bien & tout leur bonheurdans les troupeaux de Rennes, ils lesvap—
pellerent Koriaki, ou Nation à Rennes.
Les Tchouktchi, Peuple farouche <Se\
belliqueux, qui habite au Nord-Eft de l'A-^
fie le Cap Tchoukotsk, font appelles par
corruption Tcbaoutcbou, nom qui eft commun à tous les Koriaques, fixes. L'origine
du nom des loukagires, avec lefquels confinent les Koriaques à Rennes, du eôtédut
Nord, eft. inconnue. On croit cependant
qu'il dérive du mot Koriaque, J'edel, quilignifie un Loup. . Les Koriaques les appellent de ce nom, à caufe qu'ils ne fe nourrjflemt que des bêtes qu'ils prennent à la
chafiè, & qu'ils comparent cette chaflè à
la rapacité du Loup. Mais il n'y a que peu
de reflemblance entre les deux noms; d'ailleurs nous ignorons le nom que les loukagires fe donnent eux - mêmes, ainfi que celui que leur donnent leurs voifins qui habitent aux environs d'Iakoutsk.
Les Habitants du Kamtchatka ont trois
Langues,- la Kamtehadale, la Koriaque &-
DU
K A M T C H A T K A .
Q>
la Kourile. De plus chaque Langue fe par»
tage en langages particuliers, ou dialectes,
fuivant la différence de l'idiome.
La Langue Karatchadale a trois principaux dialectes: le premier efl en ufage chez
la Nation du Word; le fécond chez celle
du Midi. Ces detix dialectes ont fi peu
de rapport entr'eux, qu'on les regarde comme deux Langues différentes ; & quoiqu'ils
n'aient prefque aucune reffemblance dans
leurs mots, les Kamtchadals s'entendent
ne'anmoins fans le fecours d'Interprètes. Le
troifiemeJ dialecte efl celui que parlent les
Habitahtsdes bords de la MerdePengina, depuis la Rivière de Worowskaïa jufqu'à celle
deTigil: elle eir. compoféedes deux premiers
dialectes, & de quelques mots Kotiaques.
Les Koriaques à Rennes ont auiti leur
dialecte particulier, de même que les Koriaques fixes. Quoiqu'on ne fâche pas au
jufte quel eft le nombre des dialectes de la
Langue des Kouriles, les Peuples fournis à la
Ruffie parlant la même Langue, & ignorant celle des Périples voifins, on ne peut
prefque pas douter cependant qffil n'y ak
au-moins, dans la ftÇon de parler des Habitants répandus dans les différentes Ifles,
h même variété que celle qu'on a remarquée chez Jes Kamtchadals du Midi, &
r.o
H I S T O I R E
dans les différentes habitations des KûriaJ
ques fixes.
Les Kamtchadals parlent moitié de la gorge, moitié de la bouche. Leur prononciation efl lente ^difficile, pefante, & accompagnée de divers mouvements finguiiers du
corps. Ces Peuples font timides, fer viles,
fourbes & rufés.
.-<•.Les Koriaques s'énoncent de la gorgo
avec difficulté, & comme en criant.. Les
mots de leur Langue font longs & les fyllabes courtes. Au commencement & à la
fin <le ces mots il y a communément deux
voyelles: par exemple Ouemkai, qui lignifie une jeune Renne qui n'a point encore
été attelée. Les moeurs de cette Nation
font conformes à fon langage, comme on
pourra le remarquer ci-après dans la defcription qu'on en donnera,
. Les Kouriles parlent avec lenteur, d'une
façon diftincte, libre & agréable. Les mots
de leur Langue foqt doux, & il n'y a point
de concours trop fréquent de çonîbnnes ou
de voyelles. Cette Nation efl douce dans
fes mœurs: elle a, plus de prévoyance,
plus d'équité, plus de confiance; elle efl
plus civilifée, plus fociablè, & fe pique
de plus d'honneur que tous les autres Peuples fauvages dont nous avons parlé.
DU
J II.
K A M T C H A T K A ,
if
Conjectures fur Torigine du nom
Kamtcbadal
Quoiqu'on aît déjà dit que le nom de
Kamtchadal provenoit du mot Koriaque,
Kontchalo; cependant comme on n'a pas
marqué pourquoi les Kamtchadais étoL-nt
ainfi appelles par les Koriaques, on a cru
devoir entrer ici dans quelque éclairciffement à cet égard.
Il y a des perfonnes qui prétendent que
les Ruffes ayant remarqué, par les fignes de
ces Sauvages, qu'ils appelloient leur Rivière Kontchatka, à caufie d'un fameux Guerrier nommé Kontcbat, a voient donné pour
cette raifon le nom de Kamtchadais à tous
les Habitants de ce Pays. Nous regardons
ce fait comme une fiction plus fpéçieufe que
véritable. En voici les railbns.
,
i°. Les Ruffes n'avoient pas befoin de
parler par fignes avec ^les Kamtchadais,
puifqu'ils avoieqt avec eux nombre d'Interprètes de la Nation des Koriaques fixes,
qui» entendoient parfaitement la Langue
Éamtchadale.
2°. Le nom Kontchat efr, entièrement inconnu aux Kamtchadais.
3°. En fuppofant qu'il y aît eu un nom*
me ainfi appelle, on n'a pu donner fon r^m*
$a
H I S T O I R E
à la Rivière, puifque les Kamtcbadals n e
donnent des noms d'hommes ni aux Lacs,
ni aux Rivières, ni aux Mes* ni ( auxiMontagnes; mais ils les nomniEnt,.coinme nous
l'avons déjà dit, conformément si Quelques
propriétés naturelles qu'ils leur connoiffenc ,
ou fuivant la reffemblance qu'ils leur trouvent avec d'autres chqfes.
4°. La Rivière de i Kamtchatka ne s'appelloit pas Kontchatka, mais Ouikoal, c'effcà-dire, la grande Rivière. On ne fait
pas non plus avec osaytude pourquoi les Koriaques donnent auxlKamtchadals le nom de
Kontcbalo, puifque ces Peuples n'en- favent
rien euK>mêmes. Mais on eil porté à croire quesKontchalo effc un mot corrompu de
Kootcb • aï, qui fignifie Habitant des bords
de la Rivière Elowka, qui fe jette dans
celle de Kamtchatka, & qu'on appelle
Kootcb, comme on le verra dans la féconde
Partie.
Les Kamtchadals fe distinguent de la plus
grande partie des autres Nations, non-feulement par le nom général tfltelmen, mais
encore par les noms des Rivières & des autres lieux qu'ils habitent. Par exemple
Kikcba - aï, Habitants des bords de la grande Riyiere; Souatcbou - aï, Habitants des
bords de la Rivière Awatçha; Kootcb-aï,
n U
K A M T C H A T K A.
13
Habitants de la Rivière Elowka, parce que
le mot aï, lignifie Habitant du lieu qui eft
dénommé par le mot auquel il eft joint. Le
mot Iteltnen, lignifie en général, comme
on Ta déjà dit, Habitant du .'Kamtchatka.
Ceux qui croient que Konoehat fut un
Guerrier fameux deiietoàrays, fe font finement trompés, en attribuant à un feul, ce
qu'ils dévoient attribuer à la valeur dé tous
les Habitants des bords de la Rivière Elowka. Chacun d'eux s'appelle Kootcb-aï, ou
Kontchat dans le langage ordinaire. Il eft
très certain que cette Nation a été anciennement regardée comme belliqueufe, &
qu'elle s'eft rendue fameufe par fa valeur,
plus que tous les autres Peuples de ces Contrées. Aufli les Habitants de ce Pays
étoient-ik connus, même des Koriaques,
autant par leur voifinage que par le nom
de Kootcb-aï, que leur donnent les autres
Nations Kamtchadales.
Malgré le peu de reffemblance des mots,
je penfe qu'il n'y aura gueres de perfonnes
qui puiffent douter du changement du mot
Kootcb-aï, en celui de Kontcbala, & du
changement de ce dernier, en Kamtchadal;
fur - tout quand on fait réflexion avec quelle facilité non-feulement les Sauvages,
mais les Européens même corrompent dans
tic
H i s TOI » £
leur Langue les mots étrangers. Les RufV
fes , par exemple, du mot Ous • kig, qui
fignifie U Rivière appellée Oar, ont fait l e
mot Ouchki, qui veut dire petites oreilles $•
du mot Krçuk - ig, ils ont fait Ki iuuki, des
Crochets ; du mot Ououtou, Outka, Canard ; de Kalikigue, Kaliliki, de Kougi y
Kounle, Habitant des Mes Kouriles, &e.
Quant à- l'origine des Kamtchadals, à
leur tranfimgration, & aux lieux qu'ils ont
d'abord habités , nous n'en pouvons rien
dire de pofitif. Ces Peuples font eux-mêmes dans l'ignorance à cet égard, & n'ont
d'autres preuves de leur ancienneté que des
traditions fabuleufes. Us prétendent: avoir
été créés dans l'endroit qu'ils habitent, par
le Dieu Koutkbou, même, qui autrefois habitoit le Ciel, comme on le dira dans lai
fuite ; aufii le révèrent - ils comme le Créa*
teur, & l'Auteur de leur Race.
„ Cependant les mœurs des Kamtchadals,
leurs penchants, leurs inclinations, leur
extérieur , leurs coutumes, leur langue ,
leurs noms, leurs habillements & d'autres
circonftances, nous donnent lieu de croire
que ces Peuples font anciennement fortis de
la Mungalie, pour s'établir dans les lieux
qu'ils habitent. Voici les preuves que don*
ne M. Sceller pour appuyer ion opinion.
ï> U
KAMTCHATKA.
t$
i ° . Les Kamtchadals n'ont aucune conûoiflance de leur origine , ils ont perdu
toute tradition, & c'ell - là ce qui leur a
donné lieu de croira que Koutkhou les aVoic
créés dans ce Pays.
2°. Avant que les Rufies vinflènt che*
eux, ils ne connouToient d'autres Nations
que leurs voilins les Koriaques & les
Tchouktchi. Il n'y avoit pas long - temps
qu'ils avoient connduance des Japonois ce
des Kouriles, fuit par le trafic qu'ils faifoient avec ceux-ci, lôit parce que des
Vaiffeaux Japonois avoient quelquefois été
jettes fur leurs Côtes.
3°. Les Kamtchadals étoient très nombreux, quoique chaque année il en périûe
une grande quanticé, par la neige qui tombe des Montagnes, par les ouragans, par
les bêtes féroces, par les inondations, par
le fuicide, & enfin par les guerres fréquentes qu'ils fe font entr'eux.
4°. Ils ont une parfaite connoiflance des
vertus & de chaque propriété des produo*
tions naturelles de leur Pays ; ce qui fuppcfe une longue expérience, principalement
dans un Pays où la longueur de l'Hiver ôï
la brièveté de l'Eté ne laiflènt pas plus de
quatre mois pour faire ces fortes d'ohferva*
tions. Encore faut - il qu'ils emploient une
i<$
H I S T O I R E
partie de ce temps à la Pêche, qui efl: leur*
principale occupation, & d'où dépend leux*
nourriture pendant l'Hiver.
!. 5 0 . Les inftruments & tous les uftenfiles
dont ils fe fervent dans leurs maifons, fonc
différents de ceux des autres Nations.
Mais vu leurs befoins & les différentes circonftances de leur manière de vivre, ils
font faits avec tant d'adreffe, qu'un homme
même ingénieux, qui ne les auroit jamais
vus, auroit bien de la peine à en inventer
de pareils. Telle eft, par exemple, la façon dont ils font tirer leurs traîneaux parles chiens, &c.
6°. Les Kamtchadals font grofliers dans
leurs mœurs ; leurs inclinations ne différent
point de l'iriftincl: des bêtes; ils font confifter le fouverain bonheur dans les plaifirs
•corporels; & ils n'ont aucune idée de la
fpiritualité de l'ame.
Voici les raifons qui peuvent encore nous
faire croire que ces Peuples tirent leur origine des Mungales, & qu'ils ne viennent
ni des Tartares qui habitent en deçà du
Fleuve Amour , ni des Kouriles, ni des Ja*
pqnois. 11 femble qu'ils ne peuvent point
defcendre des Tartares, parce que certainement, dans leur tranfmigration, ils n'auroient pas manqué de s'emparer de la partie,
des
b u K
A
«
T
c a k
T K A.
17
des bords de la Lena, qui eft actuellement
au pouvoir des Iakôutes & des Tungouiès,
puifque ces Pays' étoient alors déferts, &
que par leur fertilité ils dévoient naturellement leur mieux convenir que Je Kamtchatka. On dira peut-être qu'effectivement
ils habitoient le long de la Lena, & que
dans la fuite ils en ont été chaffés par les
Iakôutes, comme les Tungoufes qui habitent préfentement entre les Peuples Bratski*
& Iakôutes: Mais nous répondrons que
les Iakôutes en auroient eu au moins quelque cohnouTance i. comme ils; en ont des>
Tungoufes; ce qu'on n'a cependant pasre-.
marqué. Leurs mœurs & leurs conformations font fi différentes de celles des Kouriles, qu'il n eft pas poffible qu'ils en defcendent.
• Il paroît auffi que les KamtchadalS na
font point originaires du Japon, parce que
leur tranfmigration eft ancienne, & doit
avoir été antérieure, à la réparation de l'Empire du Japon d'avec celui de la Chine ; &
ce qui en eft une preuve, c'eft que les
Kamtchadals n'ont aucune connoiffance des
Mines de Fer, non-plus-que des autres*
Métaux, quoiqu'il y aît plus de deux mille
ans que les Mungales, ainfi que ks Tartares,, ont commencé à faire des uftenfiks «Sç
Tm. I.
B
ifl
H l S t O t R È
des initrunJents de ce métal. H eft donc?
vrai - femblable que les Kamtchadals furent
chaflès dans ce Pays par les Conquérants
Orientaux, de même que les Lapons, les
Ofbiakes & les; Samoiédes l'ont été aux
extrémités du Nord par les Européens.
Si le Kamtchatka eût été inhabité dans
le temps que les Tungoufes furent chafles
de leur Pays, ils s'y feraient vraifemblablement réfugiés, comme dans le lieu le plus
fur, à eaule de fan éloigniement. II paraît évident que les Kamtchadals fe font
établis dans le Pays qu'ils habitent, longtemps avant l'arrivée des Tungoufes; «Se
que ces derniers voyant que le Kamtchatka
étoit occupé par une Nation nombreufe,
n'oferent, malgré leur valeur, fe hafarder
à les en chaflef,
Il paroît encore qfùfe ïes' Kamtchadals habitoient autrefois la Mungalie, au-delà duj
Fleuve Amour, & ne formoient qu'un même Peuple avec les Mungales. C'eft ce
qui eft prouvé par les Obfervations fui*
vantes.
i ° . Les Kamtchadals ont beaucoup de
mots qui fe terminent, de même que ceux
des Mungales Chinois, en ong, ing, oïng,
tebin, tcha, tching, kfv & kjung. Ce fe*
toit trop exiger, que de vouloir que tous
i)U
K i M T C H i T K A .
IQ>
ces mots Kamtchadais eûflênt la même fi*
gnification & le même fon que ceux des
Mungales, puifque h Langue Kamtchadale
eft partagée en différents idiomes , quoiqu'elle ne fok que la Langue du même Peuple & du même Pays. D'ailleurs, pour juger du caractère diftinctif d'une Langue, il
fuffit qu'un Européen, fans avoir appris les
Langues étrangères, connojflè par la feule
prononciation celui qui parlera Allemand *
François, Italien, &c. La différence des
mots eft elle-même une preuve que la tranfmigration des Kamtchadais s'èft faire dans
les temps les plus reculés ; & qu'il ne refte
plus à préfent que comme une ombre de
reflèmblance entre ces Langues. Cependant la Kamtchadale reffemble non-feulement dans plufieurs mots; mais encore dans
les declinaifons.ee les dérivés, à la Mungale; Cette dernière a cela de particulier j
que d'uH- mot il s'en peut former plufieurs
autres, <& qu'elle joint les prépbfîtions à fes
verbes.
.,
2°. Les Kamtchadais font de petite taille, ainfi que les Mungales: comme eux ils
font bafanés; ils ont les cheveux noirs, peii
de barbe, le vifage comme les Calmouks,
large, avec le nez écrafé & plat ; les traits
irréeuliers, les yeux enfoncés ; les fourcils
B 2
2©
H I S T O I R E
minces & les jambes grêles, le ventre pen^
danc, la démarche lente. Ils font les uns
& les autres poltrons, vains, timides &
rampants devant ceux qui les traitent févé. rement, opiniâtres & méprifants à l'égard
de ceux qui les traitent avec bonté. Tel
eft au naturel le véritable caractère de ces
deux Nations.
§. III. De T ancien état dé la Nation Kam*
tcbadale.
Cette Nation fauvage n'avoit jamais payé
aucun tribut, avant que les Ruflès eûffenc
conquis ce Pays: elle avoit toujours vécu
dans une entière indépendance, fans Souverains & fans Loix. Les Vieillards , ou
ceux qui fe difiïnguoient par leur bravoure*
avoient la prééminence fur les autres dans
chaque Ofirogou Habitation. Cette prééminence ne confiftoit cependant que dans la
préférence qu'on donnoit à leurs confeils fur
ceux des autres. D'ailleurs une parfaite égalité régnoit parmi eux ; perfonne ne pouvoir commandera un autre, & n'auroit ofé
le punir de fon propre mouvement.
Quoique les Kamtchadals relfemblent à
quelques Nations de Sibérie, par le teine
bafané, les cheveux noirs, les yeux petits
DU
K A M T C H A T K A .
%I
ce le vifage plat; ils en différent cependant,
en ce qu'ils ont le vifage moins allongé &
moins creux, les joues plus faillantes, les
lèvres épaiffes & la bouche très grande. En
général, ils font d'une taille médiocre, ils
ona les épaules larges & font trapus, particulièrement ceux qui habitent prés de la
Mer, & qui fe nourriffent de bêtes marines.
On n'a point vu, dans tout le Kamtchatka,
d'homme d'une grande taille.
Ils font mal-propres & dégoûtants: ils
ne fe lavent jamais les mains, ni le vifage,
& ne coupent point leurs ongles : ils mangent dans les mêmes vafes que leurs Chiens»
fans jamais les laver. Tous, en général,
fentent Je goût de poiffon, & répandent
une odeur femblable à celle du Canard de
Mer. Ils ne fe peignent jamais ; les hommes & les femmes partagent leurs cheveux
en deux queues : les femmes qui les ont plus
longs, les mettent en plufieurs petites treffes, dont elles forment enfuite deux grandes
queues, qu'elles lient enfemble à l'extrémité avec une petite ficelle, puis les rejettent
fur le dos comme un ornement. Lorfque
les treffes fe défont, elles attachent les cheveux avec des fils, afin qu'ils relient unis.
Ces Peuples font remplis d'une fi grande
quantité de vermine, qu'en foulevant leurs
B3
a»
H I S T O I R E
trèfles, ils ramaflênt la vermine avec la;
main, la mettent en un tas, & la mangent.
Ceux qui font, chauves, portent des efpeces de perruques qui pefent jufqu'à dix livres. Leur tête reffemble alors à une botte de foin. Au refte, les femmes paroiffent plus belles & plus intelligentes que les
hommes : auflï choifiuent-ils par préférence
leurs Prêtres, foit parmi les femmes légitimes, foit parrni les Koektchoutcbi, qui font
des concubines.
Leurs habillements font faits de peaux.
Ils fe nourriflènt de racines, de poiflbns,
& de bêtes marines. Ils habitent pendant
l'Hiver les Iourtes ou Cabanes, & font tirer leurs traîneaux par des Chiens. Pendant l'Eté, ils occupent les Balaganesy
autre efpece de Hute, que l'on décrira ciaprès ; & ils vont dans de grands canots,
ou à pied, félon que les lieux le permettent.
Les hommes'portent les fardeaux fur leurs,
épaules, & les femmes fur leurs têtes.
Ils ont une idéefingulierede Dieu, des
vioes & de la vertu. Ils font confifter leur
bonheur dans l'qiiiveté & dans la fatisfaction de leurs appétits naturels. Ils excitent,
leur concupifcence par des chanfons, des
danfes, & des hifloires amoureufes qu'ils
ont coutume defe raconter. L'ennui, les
DU
K A M T C H A T K A .
23
ibins, les embarras, font regardés comme
les plus grands malheurs qui puifTenc leur
arriver,- & pour s'en garantir, il n'en: rien
qu'ils ne mettent en ufage , au rifque quelquefois de leur vie. Ils ont pour principe,
qu'il vaut mieux rnoiirir, que de ne pas vivre à fon aife, ou de né point fatisfaire
fes déûrs. Auffi avoient-ils autrefois recours
aufuïcide, comme au dernier moyen de fe
rendre heureux. Cette coutume barbare devint même fi commune parmi eux, lorfqu'ils furent fournis par les Rufies, qu'il fallut que la Cour envoyât de Mofcou des ordres pour en arrêter les progrès. Au. refte,
ils vivent fans aucun fouci; ils travaillent à
leur gré: uniquement occupés du préfent
& du nécefiàire, ils ne fe mettent nullement
en peine de l'avenir.
Ils ne connoiffent ni les richeffes , ni
l'honneur, ni la gloire; ni par conféquenc
l'avarice, l'ambition <Sc l'orgueil ; tous leurs
défirs ont pour objet de vivre dans l'abondance de tout ce qu'ils peuvent avoir, de
fatisfaire leurs paffions, leur haine & leur
vengeance. Ces vices ocçafionnent des querelles entr'eux, & des guerres fanglantes
avec leurs voifins. Elles ne font point
fondées fur le motif de s'aggrandir; mais fur
celui de recouvrer les provifions qu'on leur
B4
24
'
H I S T O I R E
a volées, & defe venger des outrages qu'on
leur fait en enlevant leurs filles. Us raviffent à leur tour celles de leurs voifins, &
cette méthode eft la plus courte pour fe
procurer une femme.
Us ne commercent que dans la vue de fè
procurer les chofes néçêflairesà leur fubfiltance. Us donnent aux Koriaques des Martres Zibelines, des peaux de Renards, des
peaux de Chiens blancs & à longs ppils ,
des champignons fecs & d'autres bagatelles.
Ils en reçoivent des habits faits de peaux
de Rennes ou d'autres animaux. Us échangent entr'eux les chofes qu'ils ont en abondance, pour celles dont ils manquent; comme des chiens, des canots, des plats, de
grands vafes, des auges, des filets, de l'oriie féchée pour faire de là toile, & enfin
des provifions de bouche. Ce trafic fe fait
avec les plus grandes marques d'amitié.
Quand un Kamtchadal veut quelque chofe,
dont un de fes Voifins eft en poffeflion, il
va le voir, & lui expofe tout franchement
fts befoins, quoiqu'ils foient fouvent peu
liés enfemble. Dès-lors l'Hôte, pour fe
conformer à la coutume du Pays, lui accorde tout ce qu'il demande: mais enfuite
il lui rend vifite, & il eft traité de même.
T?ar ce moyen, ils obtiennent tous deux ce
DU
K A M T C H A T K A .
25
qu'As défirent. On parlera ci-après plus amplement de cet ufage.
Les Kamtchadals font extrêmement greffiers & vivent fans compliments. Ils n'ôtent point leurs bonnets, & ne faluent jamais perfonne. Ils font fi fiupides dans
leurs difcours , qu'ils femblent ne différer
des brutes que par la parole. Us font cependant curieux. Ils croient que le Monde,
le Ciel, l'air, les eaux, la terre , les montagnes & les bois font habités par des Efprits, qu'ils redoutent & qu'ils honorent
plus que leur Dieu. Us leur font des facrifices, prefque dans toutes les occafions: ils
portent même fur eux les Idoles de quelques-uns , ou les gardent dans leurs Habitations , & loin de craindre leur Dieu, ils le
maudiffent dans' toutes leurs avantures fâcheufe;.
Us ignorent leur âge. Ils comptent
néanmoins jufqu'à cent ; mais avec tant de
difficulté qu'ils ne peuvent aller à 3 fans lé
fecours de leurs doigts. Rien n'eft plus
rifible que de les voir compter au-delà
de 10; quand ils en font au dernier des
doigts de leurs mains, ils les joignent
pour fignifier dix ; puis ils continuent par
ceux du pied; &'fi le nombre paffe 2 0 , ne
fâchant plus où ils en font, ils s'écrient
U5
t6
H I S T O I R E
comme en extafe, Matcba, où prendre l e
relie?
Ils font leur année de dix mois ; les u n s
plus longs, les autres plus courts, tSr. dans
leur divifion ou dénomination, ils n'ont a u cun égard au cours des Aftres; mais uniquement à la nature de leurs travaux, comme
pn peut le voir dans la Table fuivante.
i , Tchougelin- Le mois qui purifie les fautes r
parce qu'ils ont dans le cours
Krtch - koude ce mois une Fête pour la
etch.
purification des péchés.
2. Koukamlili- Le mois qui rompt les Haches ;
parce que la grande gelée faic
natch - koucaflêr les manches des haches.
letch. ,
Commencement de la Chaleur.
3. Balatoul.
4. Kidichkoun- Les Jours deviennent plus longs,
nitch.
Mois de la Préparation.
5. Kaktan.
Mois des Poijfons rouges.
6. Kouiche.
Mois des petits Poifibns blancs.
7. Ajaba.
Mois du Poijfm Kdik.
8. Kaiko.
Mois des grands Poijfons blancs..
9. Kijou.
Mois de la chute des Feuilles.
10. Kikteron.
Il dure jufqu'au mois de N o vembre , ou de la purification des péchés, & renferme ainfi 3 de nos mois.
I
» Les Kamtchadals qui habitent les bords
de la Rivière Kamtchatka, font les feuls
qui nomment ainfi les mois. Les Peuples
DU
K A M T C H A T K A .
27
du Nord leur donnent d'autres noms, &
yoici comme ils les comptent.
1. Kdouoqlkouletcb.
2. Kijatp.
3. Tchougelinttteh.
4. Koukamlilingetcb.
J. Kidichkonnetch.
'6. Chijo.
7. Kououl.
%• Koja.
9. Kaiou.
|o. Kouilkojalidecch - koiiletch.
JL* mois où les Rivières gèlent.
la mois convenable à la Chajfe.
La mois de la purijication des
péchés.
La nais où Us Haches je rompent , à caufe du grand
froid.
La mois des longs jours.
Le mois que les LatJaques font
des petits. Ce font les Veaux
marins de la plus grande efPece.
Le mois auquel les Vaches marines mettent bas.
Le mois où les Rennes domefttques mettent bas.
La mois où Us Rennes fauvages
mettent bas.
La mois où la Têche commence.
Ils dîvifent Tannée en 4 Saifons: Ougal,
le Printemps, Aàamal, l'Eté, Kbitkheil, l'Automne, Koedenou, l'Hiver. Mais ils ne favent en aucune façon le commencement ni
la fin de ces Saifons. Voici ce que M.
Steller a écrit fur ce fujet.
» Les KamtchadaJs fa vent que le Monde
"s>8
HrsToiRE
„ îi'ett pas de toute éternité, mais qu'il a
„ eu un commencement. Les Habitants
des bofrls de la Mer Pengina appellent
»> le temps, Itkouokh, ou Azked; & ceux
des bords de la Rivière de Kamtchatka,
Letkoul, ou Elcbitcb, fans que l'origine
de ces noms foit connue. Ils divifent
communément l'année Solaire en deux
parties, chacune de fix mois ; airifi l'Hiver
fait une année, & l'Eté une autre.. Ils
>»
fondent cette divifion fur les effets de Ia(
Nature en Terre.
„ Le cours de la Lune régie la durée de
chaque
année ; & l'intervalle d'une nou„»> velle Lune à l'autre, en fixe le nombre
„ des mois. L'année d'Eté commence au
„ mois de Mai, & celle d'Hiver en N"o„ vembre. Les Kamtchadalx méridionaux
? , nomment le mois de Mai, Tava-koatch, le
„ mois des Râles; Tava lignifiant l'Oifeau
de ce nom, & Koatcb la Lune & le Soleil. Ils appellent ainfi ce mois, parce
„»> que c'efl la temps auquel les Râles arri„ vent en grande quantité dans leur Pays.
„ Juin, Koua-koatcb, le mois des Coucous,
„ parce que cet Oifeau chante dans ce
„ temps. Juillet, EtemJia-koatcht le mois
„ d'Eté. Août, Kikhzouia-koatcb, à cau„ fe de la Pêche qu'ils font au clair de la
r> v
,i
„
„
„
„
„
„
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K A M T C H A T K A .
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Lune. Septembre i Koazoucbta-koatcb y
le mois auquel les feuilles jauniffent ci
tombent. Octobre, Pikis-koatch, le mois
des Vanneaux, parce que dans ce temps
les arbres étant -dépouillés, on voit ces
Oifeaux, que les feuilles empêchoient
d'appercevoir. Ces fix mois compofenc
l'année d'Eté , qu'ils comptent pour la
première.
„ Le mois de Novembre commence cel„ le d'Hiver $ ils le nomment Kaza-koatch,
„ parce que ç'eft alors qu'ils travaillent l'or„ tie, qu'ils l'arrachent, la font rouir, la
„ féparent en petics morceaux, & la met„ tent fécher. Décembre , Nokkoofnobil,
„ un peu froid ; pourfignifierque c'eft dans
„ ce mois que le froid commence ordinaj„ rement à fe faire fentir. Janvier, Ziza„ koatcb, ne me touchez pas. Ils regardent
„ alors comme une grande faute de boire
„ fans vafes de l'eau dans les Rivières, par„ ce qu'ils s'expofent à avoir les lèvres ge„ lées ; auffi puifent-ils alors l'eau dans les
„ Rivières avec des cornes de Bélier, ou
„ avec des vafes faits d'écorce d'arbre. Fé„ vrier, Kitcha-koatcb, parce qu'ils remar„ quent que dans ce temps le froid rend
„ plus caljànt le bois des échelles qui leur
„ fervent à monter dans leurs Habitations.1
$6
„
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j,
„
„
H I S T O I R E
Mars, dspou-koatcb, parce qu'ordinairement la neige commençant alors à fondre
autour de leurs Cabahes, ils les ouvrent,
& voient la Terre qui commence à fe
découvrir. Avril i Mafgal-koatch , le
it mois des Hochequeues, parce que ce»
„ Oifeâux leur annoncent, par leur arrii, vée, la fin de la féconde année & de
„ l'Hiver ".
Il parott par le rapport de M. Steller,
qu'il s'eft entretenu avec des gens mieux
inftruits, & que tous lès Karntchadals ne
comptent pas Je même nombre de mois,
ëc ne les appellent pas de même. Ils ne
diftinguent point les jours par des noms
particuliers ; ils ne connoiflent ni les femaines, ni les mois: ils ne lavent par conféquent de combien de jours* leurs mois &
chaque année font compofés.
Les événements conudérables leur fervent
•d'époque dans la divifion des temps : tels
que la venue des Ruffes, la grande révolte des Kamtchadals j là première, expédition au Kamtchatka. Ils ignorent abfolument l'écriture. Ils n'ont nulles figures hiéfoglifiques pouf conferver la mémoire des
événements: ainfi toutes leurs cohnoiflances
âe font fondées que fur la tradition, qui devient de jour en jour fi fautive & fi ira-
DU
K A M T C H A T K A .
jr
parfaite qu'on a peine areconnoître les faits,
même les plus vrais. Ils ignorent totalement les eaufes des Eclipfes, qu'ils appelknt Kwleicb-gougbcb; quand il en arrive,
ils font du feu dans leurs Iourtes, & prient
les Aftres eclipfes de reprendre leur lumière. Ils ne connoiffent que 3 ConftelJations;
Krtakle, la grande Ourfe ; Degitcb , ou
Igitcby ks Pléiades; Ôc Qukoltegid, Orion.
En&n ils attribuent le Tonnerre & l'Eclair à
de mauvais Génies, ou à des gens qui font
leurs habitations clans des Volcans.
Les Kamcchadals ne donnent des noms
qu'aux Vents cardinaux; encore ne s'accordent-ils pas à cet égard. Les Habitants de la
Rivière de Kamtchatka appellent le vent
d'Orient, Cbangukb, foufflant d'en-bas; celui du Couchant, Boaikimig ; celui du Nord,
Betegem; celui du Nord-Eu, Koafpiouli
le vent gras; parce que ce vent pouûant ks
{laçons vers le rivage, on tue beaucoup dé
bêtes marines: k vent du Nccd-Ooeft,
ïag, qui fouffle d'en-haut; celui du Midi, Tcbelioukimig* Les Peuples qui habitent vers le Nord, depuis les bords de la
Rivière Kamtchatka ,• nomment le vent
d'Orient, Kouneouchkt, foufflant du côté de
la Mer; celui d'Occident, Éemchkt, qui
fouffle du côté de la Terre ; celui du Nord,
<J2
H l S T O U
E
Tinguilchkht, froid; celui du Midi, Tche*
liouguink; & celui du Sud-Oueft, Guingui-Eemihlct, faifon des Femmes; parce
que ptndanr que ce vent fouffle, le Ciel, di«
fentils, pleure comme une Femme.
Ils n'ont point de Juges publics pour décider & terminer leurs (lifférends. Chacun peut juger fon Voifinj le tout félon
la loi du Talion. Si un homme en a tué
un autre, il eft mis à mort lui-même par
les Parents du défunt. Ils puniffent les vo»
leurs, convaincus de pluiieurs larcins, en
leur entortillant les mains d'une écorce de
bouleau à laquelle ils mettent le feu. Ceux
qu'on attrape pour la première fois, font
battus par ceux qu'ils ont volés, fans que
les voleurs faffent la moindre réfiftance;
après quoi ils font réduits à vivre feuls privés de tout fecours, & de tout commerce
avec les autres comme des gens morts civilement. Lorfqu'un voleur n'eft point faifî^
ils vont en grande cérémonie & en préfence de leurs'Prétres, jetter dans le feu le nerf
de l'épine du dos d'un Bélier de Montagne ( i ). Ils s'imagmentlque Je malfaiteur
éprouve les mêmes convulfions, fe plie a
fe
( i ) On trouve la deicription de ces Béliers de Montagne, dans le Tome V. des Mémoires de l'Académie d«
S. Pétersbonrg: ,
. ;-
SriKlMTC-HÂTKA.
3J
le courbe. & perd l'ufage de fes membres ,
à mefure que le nerf fe contracte au feu.
Ils n'ont jamais de démêlé pour leurs
biens, leurs cabanes ôc leurs limites, parce que chacun a plus de terrein qu'il ne lui
en faut, & qu'ils trouvent abondamment
de l'eau, des herbes, des animaux propres
à leur nourriture, dans les Prairies & les
Rivières voifines de leurs Habitations.
, Ils ont jufqu'à deux ou trois Femmes,
outre celles qu'ils entretiennent * ex qu'ils
appellent Koektchoutchei. Celles-ci font habillées de même que les autres, & font le
même travail. Elles n'ont aucune liaifon
avec les hommes, & fe conduifent comme
fi elles avoient de l'averfion pour eux.
Les Kamtchadals ne connoiffant pas la?
manière de compter par v/erfts, mefurenc
la diftance d'un lieu à l'autre, par le nombre des nuits qu'on eft obligé de paffer en
route.
Ils ont un grand plaifir à imiter & contrefaire exactement les autres hommes,
dans la démarche, la voix, les mouvements , les geftes du corps ; de même que
les oifeaux & les autres animaux, dans
leurs chantsi leurs cris, ou hurlements,
en quoi ils font fort adroits.
Quelque dégoûtante. que foit leur façon
Tout. I.
C r
34
H i s
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de vivre, calque grande quefoit leur ftu*
pidité, ils font perfuadés néanmoins qu'il
n'eft point de vie plus heureufe & plus
agréable que la leur. C'eft ee qui fait qu'ils
Regardent avec un étonnement mêlé de
mépris, la manière de vivre des Cofaques
& des Ruffes. lia commencent cependant
ù revenir de cette erreur. Le nombre des
vieux Kamtchadals attachés aux anciens
ufages* diminue tous les jours. Les jeunes
gens ont prefque tous erabraffé la Religion
Chrétienne.. Ils adoptent les coutumes des
Rafles x. &, fe moquent de la barbarie &
de la fup^rftition de leurs Ancêtres. L'Impératrice Eflfabeth a établi, dans chaque
Habitation,,un Toion où Chef, qui décide
toutes les caufes, excepté «elles où il s'agit
de la vie ou de la more Ces Chefs & les
Amples Particuliers ont déjà bâti des logements & des chambres à la mode Ruflienne, & dans quelques endroits, des Chapek
les pour le Service divin.
, Il y a aufli des Ecoles : les Kamtchadals
y envoient avec plaifir leurs enfants, pour
y être inftroits. Ainfi il y a tout lieu d'efpérer qu'avec ces moyens, on parviendra
bientôt à-faire fortif ces Peuples de ktuf
barbarie.
a v
K I S î C H à T K A .
35
§ IV. Des Ofiregs ou Habitations des
Kamtcbaials.
Sous le nom d'Oflrog, on entend une
Habitation compofée d'une ou de plufieurs
Iourtes & Balaganes, efpeces de Hutes.
Les Kamtcbadals les appellent Atinumy &
les Cofaques, à leur arrivée au Kamtchatkas, leur ont donné le nom d'Ofirogt parce
qoe ces HabkatidOs étoient revêtues d'un
retapait de terre, & forthiées de là même
toaftïere que le font encore celles des Koriaques fixes dn Nord.
Pour cohilruire kat§ Iourtes, ils créufene
en terre ofl trou d'environ 2 Archînes ( 1 )
de profondeur, dont ils* proportionnent la
longueur ât la fargéiir, au. nombre des perfonnes qui doivent l'habiter. Us plantent
au milieu de ce- trou 4 poteaux, éloignés
l'un de Faiitre d'une Sagène ( 2 ) environ.
Us placent, fur ces poteaux, de groflès traverfes ou poutres,- pour foutenir le toîc^
en laiflant au milieu une ouverture quarrée,
qui leur tient lieu de fenêtre, de porte &
de cheminée. Us attachent à ces traverfes
(j) L'Archine eft égale à 2.6 pouces 6 lig. 3 dixièmes
duPied-de-Roi deParis
{i) La Sagéne eft égal: a 3 Archînes, ou 6 pieds 7
Pouces 6 lig- 9 dixiéines.
C 2
36
H I S T O I R E
des folives, dont une des extrémités eft
affurée fur la terre. Ils les entrelacent de
perches, & les couvrent enfuite de gazon
& de terre, de façon que leurs Iourtes reffembJent en dehors à de petites buttes rondes , quoique quarrées en dedans. Il y a
toujours deux côtés plus longs que les deux
autres; & c'eft ordinairement entre les poteaux, auprès du côté le plus long, qu'ils
placent leurs foyers. Un peu au delTus de
ce foyer, ils font une ouverture, ou un tuyau
de dégagement, afin que l'air qui y entre
chaffe la fumée au dehors par la cheminée.
Ils placent dans l'intérieur de leurs Iourtes le long des murs, de larges bancs, autour defquels chaque famille fait fon ménage à part. Il n'y a jamais de bancs vis - àvis du foyer, parce que c'eft dans cet endroit qu'ils tiennent ordinairement leurs
uftenfiles, leurs vafes & leurs auges de
bois, dans lefquelles ils préparent à manger
pour eux ÔY. pour leurs chiens. Dans les
Iourtes où il n'y a point de bancs, ils mettent tout autour des folives couvertes de
nattes, fur lefquelles ils repofent. On n'y
voit aucun ornement, fi ce n'eft des nattes faites avec des herbes, dont quelques-'
uns garniflent leurs murailles.
Les Kamtchadals du Nord ont dans leurs
DU
K A M T C H A T K A .
37
Iourtes deux Idoles appellées Khantàî, &
Jjoucbak. La i « . eft taillée comme une Sirène, de forme humaine depuis la tête jufqu'à
la poitrine, & le refte du corps reflemblanc
à la queue d'un poiiTon. Sa place eft ordi%
uairement près du foyer. Ils difent qu'ils
lui donnent cette figure, parce qu'il y aùbu
Efprit de ce nom, Chaque année, à la purification des fautes, ils en fabriquent une
ferablable, qu'ils placent auprès de l'ancienne; & en comptant le nombre des
Idoles qui font auprès du foyer, on fait
combien il y a d'années que la Iourte eft
bâtje.
La 2de. Idole eft une petite colonne donc
le bout eft fait en forme de tête d'homme.
Ils la font préfider fur les uftenGles de la
Jourte, & la regardent comme un Dieu
tutelaire qui en éloigne les Efprits malfaifants des Bois. C'eft pourquoi ils lui donnent à manger chaque jour, la frottent &
lui oignent la tête ot le vifage de la plante
Sarana cuite, ou de PoiiTon. Les Kamtchadals du Midi ont la même Idole, qu'ils
appellent Ajoulounatcb ; mais au lieu des
Khantaï, ils ont des perches, ou des efpeces de porte - manteaux où font des têtes
d'homme : ils les nomment Ourilidatcb.
Les Karntchadals defcendent dans leurs
C'3
38
H I S T O I R E
Iourtes par des échelles, dont une des extrémités efl placée proche le foyer, & l'autre dans l'ouyerture qui fert de cheminée ;
de manière que quand ils font du -feu, l'échelle eft brûlante, & qu'il faut retenir fon
haleine, fi l'on ne veut pas être fuffoqué
par la fumée. Mais ils ne s'en embarraffent pas j ils grimpent comme des écureuils
fur ces échelles, dont les échelons font fi
étroits, qu'on ne peut y mettre que la pointe du pied. Les femmes paffeht même volontiers à travers la fumée avec leurs enfants fur leurs épaules, quoiqu'il leur'foit
permis d'entrer & de fortir par une autre
ouverture, qu'ils appellent Joupana. Mais
on fe moqueroit d'un homme qui y pajrê'
roit, & il feroic regardé comme une femme. Les Cofaques, qui dans les commencements n'étoient point accoutumés à palTer
à travers la fumée, fortoient par le Joupana, deftiné pour les femmes ; auffi les Kamtchadals les regardoient - ils comme ce fexe.
Ils ont des bâtons faits en guifede tenailles, nommés Atidron, pour jetter hors de
leurs Iourtes les tifons ; ceux qui lancent
les plus gros par l'ouverture fupérieure,
font regardés comme les plus habiles & tes
plus adroits.
.' Les Kamtchadals habitent les Iourtes de-
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A.
39
puis l'Automne jorqu'au Printemps; ils
vont enfuite dans les Balaganes, qui leur
fervent de Maifons & de Magafias pendant l'Eté. Elles font faites de k manière
fuivante.
Ils plantent d'abord 9 poteaux de la hauteur de 2 Sagènes (ou de 13 pieds environ
de France); ils les mettent fur 3 rangs à
égale diftance les uns des autres. Ils joignent les poteaux avec des travèffes, &
mettent de/Tus des foliveaux pour faire le
plancher, qu'ils couvrent de gazon. Pour
fe garantir de la pluie, ils conftruifent avec
des perches un toît pointu, qu'ils cou-'
vrent aufîi a vec du gazon, après avoir affuré avec des courroies & des cordes le*
extrémités des perches aux bouts des folrves d'en bas. Us y pratiquent deux portes en face* l'une de l'autre, & montenc
dans les Balaganes avec les mêmes échelles
dont ils ont fait ufàge pondant J'Hiver, pour
defcendre dans leurs Iourtes. Ils conftruifenc
ces Balaganes non-feulement auprès de leurs
Iourtes ou Habitations d'Hiver, mais enco*
re dans tous les endroits où ils vont paffer
l'Eté pour y faire des provifions.
Ces bâtiments leur font fort ccMArqcwte*
pour garantir leur Pôiflbn de l'humidité,
k pluie étant très fréquente dans ce Pays}
C4
40
H l S T O . I R !
ils leur fervent encore" pour faire fe'cher
leurs Poiffons, qu'ils y laiiTent jufqu'en
Hiver, fe contentant de retirer les échelles, pendant ce temps. Si ces Balaganes
étoient moins hautes, leurs provifions de?
viendraient la proie des. bêtes ; malgréxes
précautions, on a vu plufieurs fois les
Ours'^y. grimper, fur-tout pendant l'Automne, lorfque les Poiffons commencent à
devenir rares dans les Rivières, & les fruits
dans les Campagnes.
En Eté, lorfqu'ils vont à la chaffe, ils
çonftruifent, auprès de leurs Balaganes,
des Hutes de gazon, dans lefquejjes ils préparent leur manger, & vuident le Poiffon
pendant le mauvais temps. Les Cofaques
y font du fel de l'eau de Mer,
Les Oftrogs confidérables font entourés
de Balaganes ; ce qui offre de loin un coup
d'ceuil fort agréable, chaque Oftrog reffen>
blant à une petite Ville, c* les Balaganes à
des Tours:
Les. Kamtchadals méridionaux, qui vivent le long de la Mer de Pengina, bâtit»
fent ordinairement leurs Oftrogs dans les
Bois, à 20 werfts de la Mer & quelquefois
plus, ou dans des lieux fortifiés par la Nature , & qui ont une fituatien fûfe & avan-.
tageufe. Mais ceux qui habitent du côté
H V
K 1 i l T C H A T K A.
qrj
de la Mer orientale, connruifent" les leurs
près de la Côte.
Tous les Habitants d'un Oftrog regardent les bords de la Rivière fur lefquels ils
demeurent, comme le domaine & l'héritage de leur famille. Us ne quittent jamais
ces bords, pour aller habiter fur une autre
Rivière. Si quelques familles veulent le féparer de leur Oftrog, elles conftruifent des
Iourtes fur la même Rivière, ou fur les ruiffeaux qui s'y jettent. Cela donne lieu de
croire que les bords de chaque Rivière font
habités par des Peuples qui fortent tous de
la même tige. Les Kamtchadals difent euxmêmes, fuivant le rapport de M. Steller,
que Kout, qu'ils regardent quelquefois comme leur Dieu, & qu'ils appellent auiîi leur
premier Père, vécut deux ans fur les bords
de chaque Rivière du Kamtchatka; qu'après y avoir eu des enfants, il les a laïues
dans le lieu de leur naiflànce, & que c'eft
de ces enfants, que les Habitants de chaque
Rivière tirent leur origine. . Ils prétendent
que Kout fut de cette manière jufqu'à la
Rivière Ozernaïa, qui prend fa fburce au.
Lac des Kouriles; qu'il finit dans cetenr.
droit le cours de fes travaux, ôf qu'après
avoir mis Tés Canots contre une Monta-,.
gne, il cUlparut du Kamtchatka.
c
5
|.i
H I S T O I R E
-
Autrefois les Karotchadals obfervoient
fcrupuleufement de n'aller à la chafie que
fur les bords des Rivières qu'ils habitoient,
& qu'ils regardèrent comme leur domaine;
mais aujourd'hui ceux qui vont à la chaffe des Bêtes marines, s'éloignent à environ
soo w. de leur Habitation, juiqu'au Port
d'Awatcha, & même jufqu'à la Pointe méridionale des Kouriles, ou Kourils - kaia
Lopatka,
•. •
S V. De leurs Meubles cf de leurs Ujlenfile
Tous les Meubles des Kamtchadals consultent en taflès , auges, paniers,'ou corbeilles quarrées. faites d'écorce de bouleau ( i ) , canots & traîneaux. Ils prépa*
rent leurs repas, ainfi que ceux des
Ghiens, dans les auges: les paniers ou les
corbeilles leur fervent fouvent de gobelets,
Us voyagent fur les traîneaux pendant l'Hiver, & dans-les canots pendant l'Eté.
On fera bien aife de favoir comment ces
Peuples, qui rf'avoient aucune eonnoiflànçe des métaux, d'ailleurs, ignorants, greffiers & trop frupides pour compter jufcm'à
l o , ont pu néanmoins parvenir, fans le
fecûufs d'aucun infiruinent i e i ê r , à creu{i ) On les appelle dans le Pays,T*kmu«Bfr
DU
K A M T C H A T K A .
4$
fer, tailler, couper, fendre, fcier le bois,
bâtir des maifons, avoir du feu, & faira
cuire leurs aliments dans des vafes de bois.
La nécefllté eft ingénieufê, & l'homme
trouve des reffources en lui-même, lorf-»
qu'il eft obligé de fournir à Ces befoins.
Avant l'arrivée des Runes, les Karov
tchadals fe fervqient d'os & de cailloux au
lieu de métaux. Us en faifoient des couteaux, des piques, des flèches, des lancettes, des aiguilles & des haches. Ils faifoient auffi leurs haches avec des os de
Rennes & de Baleines, ou avec des pierres de jafpe taillées en forme de coin; ils
les attachoienc avec des courroies à des
manches courbés. C'elr. avec ces inftruments qu'ils creufoient leurs canots" & leuri
vafes ; mais ils y employoient tant de temps,
qu'ils étoient trois ans à creufer un canot,
& au moins un an à faire une auge: suffi les canots & les grands vafes n'étoient
pas moins eftiraés chez eux, que le font
chez nous les plus belles pièces de vaiflelle,
•même du métal le plus précieux. Le Village , qui étoit en poiTefliqn d'une belle auge, s'eftimoit plus qhe fes voifins, fur- tout
lorfqu'elle étoit de grandeur à traiter plufieurs Convives. C'eft dans ces auges qu'ils
font cuire :la viande & les poifleo*, en jetr
44
H I S T-O I X K
tant dedans des cailloux rougis au feu ; &
la provifion doit être abondante, puifqu'un
Kamtchadal, lorfqu'il eft invité par un ami,
mange à lui feul autant que dix hommes
enfemble.
Leurs couteaux font encore aujourd'hui
d'uncriftal de montagne, de couleur verdâtre, tirant fur le brun, pointus & faits
comme des lancettes, avec des manches de
bois. Ils emploient de même le criftal pour
armer leursflèches& leurs piques, & fabriquer les lancettes pour fe faigner. Leurs
aiguilles font faites d'os de Zibelines : ils
s'en fervent avec beaucoup d'adreffe pour
coudre leurs habits, leurs chauffures , ôf
toutes les garnitures & bordures qu'ils y
ajoutent.
Lorfqu'ils veulent allumer du feu , ils
prennent un petit ais de bois bien fec, percé de plusieurs trous, dans lefquels ils tournent avec rapidité un bâton fec & rond,
jufqu'à ce qu'il s'enflamme. Ils fe fervent
en guife de mèche, d'une herbe féchée ( i ) .
^Chaque Kamtchadal porte toujours avec
lui un de ces inftruments enveloppé dans de
l'écorce de bouleau. Ils préfèrent même à
préfent cette façon de faire dp feu, à nos
Jufils, par îa rajlbn qu'ils ne peuvent, avec
( i ) Cypéroidet, qp'on appelle dans ce Pays, TmcbiuH
DU
K A M T C H A T K A .
4$
ceux-ci, l'allumer auffi promptemeht qu'à
leur ancienne manière. Ils font un fi grand
cas des autres inftruments de fer, tels que
les couteaux, flèches, haches, aiguilles,
&c. que dans les premiers temps qu'ils furent fournis, un Kamtchadal s'eftimoic
riche & heureux, dès qu'il poffédoit un
morceau de fer, quel qu'il fût. Aujourd'hui même, lorfqu'un chaudron eft ufé par
le feu, ils ont un foin extrême d'enramaffer les morceaux ; ils les forgent à froid
entre deux pierres, & en font toutes fortes
de petits inftruments utiles, comme des
flèches & des couteaux. Tous les Peuples
du Kamtchatka & de la partie orientale de
la Sibérie, font très avides de fer; & comme quelques-uns font portés à la rébellion,
principalement les Tchouktchi, il eft défendu aux Ruffes de leur vendre des armes; mais ces Sauvages ont l'aoreûe de
faire des lances & des flèches, des pots &
des marmites qu'ils achètent: ils ont auffi
des armes à feu, qu'ils enlèvent aux Ruffes, mais la plupart ne favent point en faire ufàge. Ils font fort adroits à raccommoder les aiguilles, dont la tête eftcaffée,
en les perçant de nouveau jufqu'à la pointe.
Pendant mon féjour dans ce Pays, je
n'ai Vu que ceux qui fe piquoient de vivre
ï la Ruflè, qui fe fefvftTent de vâks de
fer & de cuivre; les autres ont confervé
leurs uftenfiles de bois;
• On prétend quv. les Karttehadals ont eon*
fjoTuf ;ge des inllruments de ref avant l'arrivée des Runes ; qu'ils en font redevables
aux Japonois, qui abordoknt aux Mes
Kouriles} que ceux-ci vinrent même une
fois par Mer jufqu'à J'errrbouehure de la Bol*
Chaïa, & que le nortl de Chichaman, que
les Kamtchadak leur donnent, dérive dé
Chiche, qui lignifie aiguille à coudre.
Il n'y a point de doute que les Japonais
n'aient autrefois fréquenté lés ïfles Kouriles avec de petits Bâtiments pour y commercer, paifque fai acheté des Kamtchadak des boucles d'oreilles d'argent* un fa*
bre japonois, & un êabafet verni, fur fe*
quel on préfeiitè du thé; ce qui ne peut
venir d'aiHeurs que des Japonois. Mais
on n'a point de certitude qu'aucun de leurs
VahTcatrx aîc jrmais paru à l'embouchure
de la Bolcnata; cV d'ailleurs, il eft difficile de croire qu'ils fe fbient expofés à naviguer avec tant de peines ôt de dangers*
dans des-Contrées inconnues.
De tous les Ouvrages que jai vus de ces
Peuples, aucun-rie m'a plus étonné qu'une
chaîne qu'ils avoient fuke d'une feule dent
Eu
K A M T C H A T K A ,
A?
de Cheval marin : elle avoit un pied environ de longueur. Le» premiers anneaux
étaient pkis grand» que ceux d'en bas, suffi ronds ce auffi unis que s'il» eûflènt été
faits au tour. Cette chaîne fut apportée
du Cap Tichoukottkoi par le Vaifieau le
Gabriel. Les Ccfaqu.es l'avaient trouvée
dat» une Iourte, abandonnée par les
Tchouktchi ; de forte qu'on en ignore J'ufàge. Mais il effc furprenaat que des gens aufij
fauvages aient pu, avec un fintple inftru*
ment de pierre, faire cette chaîne, qui eût
paûe chez nous pour on ouvrage curieux:
je crois que celui qui l'a faite y aura mis
plus d'une année*
Les Koriaques font des cuiraiîês avec de
petits os, qu'ils attachent par des courroies*
Leurs piques font auffi d'os, à 3. pointes, & enfoncées dans de longs manches de
bois : l'os eft fi poli, qu'il en eft luifaat.
Il fera queftion, dans la fuite, de leurs
Traîneaux, & de la manière de les conftruire, ainfi que des Chiens dont ils fe fervent pour les tirer. Par rapport aux .Canots, nous ne parlerons ici que de la façon
de les faire, du bois qu'on y emploie, de
des endroits où l'on en fait ufage*
Les Canots des Kamtchadate, qu'ils appellent Bat fi, fe font de deux manières, Si
48
• '
H i ' s ï û u i
fuivdnt différentes formes; les uns font
nommés Koiakhtakthn, & les autres Taktou.
Les premiers riè différent en rien de nos
Bateaux de Pêcheurs: ils ont la proue plus
haute que la pouppe, & les côtés plus bas.
Les derniers ont l'avant & l'arriére d'égale hauteur ; mais les côtés font recourbés
dans le milieu, ce qui les rend très incommodes. En. effet, pour peu qu'il faflê de
vent, ils fe rempliiîènt d'eau dans l'inftànt.
Les Kamtchadals ne fe fervent des Koiakhtaktim que fur la Rivière du Kamtchatka,
depuis fa fource jufqu'à fon embouchure.
Us emploient les Taktous fur la Mer orientale & fur celle de Pengina. Lorfque ceuxci font revêtus de planches & de peaux,
oh les appelle Baidares, & c'eft avec ces
Bateaux que les Habitants des Côtes de la
Mer des Caftors vont à la chaffe des animaux marins. Us fendent le fond de ces
Baidares, les recoufent avec des fanons, ou
barbes de Baleine, & les calfatent avec de
la mouffe, ou de l'ortie battue & brifée.
Cet Ufage eftV fondé fur ce qu'ils ont remar-*
que que les Baidares , qui n'avoient point été
fendues, s'entr'ouvroient aifément par la
violence des vagues' de la Mer. Les Kouriles des Mes, & ceux qui habitent la
Pointe méridionale du Cap Lopatka, con-1
ftrui-
DU
K A M T C H A T K A .
40
ftruifént les leurs avec une quille; ils les
revêtent, & les calfatent de même.
Tous les Habitants du Kamtchatka font
leurs Canots avec du bois de peuplier. Les
Kouriles n'ayant point de bois propre à les
conftruire, fe fervent de Celui que la Mer
jette fur leurs Côtes, de que le vent pouffe, à ce qu'on croit, des Côtes du Japon
& de l'Amérique.
Les Kamtchadals feptentrkxiaux, les K o
rîaques fixes & les Tchouktchi font leurs
Baidares de peaux de Veaux marins de la
plus grande efpece; parce que n'ayant ni
fer, ni bois propres à la conftruction, il
leur eft plus facile de les faire de cuir.
Les Canots leur fervent à tous pour la
Pêche , & le tranfport de leurs provisions.
Deux hommes fe mettent dans chaque Canot ; l'un eft affis à la proue, & l'autre à la
pouppe. Ils remontent les Rivières avec
des perches; mais ils ont tant dé peine,
fur - tout dans les endroits où le cou»
rant eft rapide, qu'ils reftent quelquefois un
demi-quart d'heure courbés & penchés fur
leurs perches, fans avancer feulement de 2 ou.
3 pieds. Malgré ces difficultés, les plus vigoureux font, avec ces bateaux chargés, 20
w. de chemin, & 30 à 40 quand ils font
vuides. Ils traverfefit ordinairement les Ri-
Tum. /•
D
S°
H i s
T
o i xE
viereg, en ramant debojat, comme les, P ê cheurs du Vblkbpwa dans leur efquif,
Les plus grands Canots peuvent porter
30 à 40 poudes ( 1 ) . Lorfque la charge
eft légère & qu'elle occupe un grand efpace, comme par exemple du Poiflbn l e c ,
ils la tranfporterit'avec deux Canots joints
enfemble par une eipece de pont fait avec
des planches. La difficulté qu'ils ' éprour
vent à remonter les Rivières dans ces Canots ainfî unis, eft cauu) qu'ils ne s'en fervent communément que fur la Rivière de
Kamtchatka, dont le cours eft moins rapide; & ils dèfcendent les autres Rivières
avec de Amples Çanpts,
§ Y t. Des. occupations des Hommes Si des
. Femmes,
Les Hommes vont à la Pêche pendant
PEtç, font fécher le Poiflbn, le tranfporterit'de la jVïer à leurs Habitations, & préparent' les4 arrêtes & lé Poiifon gâté poiir la
nbùmtu're de.leurs, Chien?. Cependant les
FemfnW'vvujdênt fé^poifTons, les étendent;
quelquefois même,, [édW, accompagnent &
aident leurs jl^arîV.a Ja'Pêçhe. Elles era( 1 ). Le poude étant égal à 33 livres de France, c'éft
9 à 13 quintaux.
Is ,
DU
K A M T C H A T K A .
51
pfoient'Je reife du temps à cueillir différentes herbes, des racines Se des baies, ou
dépeins fruits, tant pour leur nourriture
que pour leur iervîr de médicaments; elles
préparent l'herbe douce, dont ils nefaifoient
nfage anciennement que pour leur noufritureVrhais préfentement ils eh font de l'eaude-vie: elles apprêtent aufli le Kipret Se
Théfbe appellée Secak fpiculif geminatis,
déni dies ourdiffent leurs tapis, leurs.manteaux, leurs facs, Si d'autres petites bagatelles de ménage: ensui ;elles ont,foin,des
prehnliûins de bouche, ainli que de toutes
les autres."' . .
- •
Dans l'Automne, les Hommes s'occupent à la Pêche Si à tuer des Qies^/des
Cignes, dés Canards, &c. Ils dreiîent
leurs Chiens au charroi, Si préparent du
bois, pour faire des traîneaux Si qVad^r2*
ouvrages; Les Femmes pendant ce temps
cueillent de rortié, la font rouir, la briftptî la dépouillent de, fée'orçe, Si la metteatfous leurs Balaganes.' EJles v o û t o n s
les grandes1 plaines qui rie ;fbn't' couvertes
<pe de mrArfles, & retirent, des trous, de .
i*»,' dès,racînes $é différentes eipecçs de
h plante' qu'on appelle\ 'dans ce' Pays,
&Vana,. ,;.... t., .-; . ,v_, ;..--. :• .-A \
Dans l'Hiver, les Hommes vont à la
D 2
52
H I S T O I R E
chaffe des Zibeline» & des Renards ; ils
font des filets, ils rranfportent avec leur»
traîneaux, dans kurfs Iourtes, <du 'bois «Se
les autres provifions qu'ils avoiént ' teiflees
pendant l'Eté dans^les Balaganeis, d'oùv ils
n'avoient pas eu. le temps dé le»' retirer J erx
. Automne: i: liés ^Femmesfilent< pbur J tairer
desfilets-fcô^ôtfvfsgfe eftfi long, qu%oe
Femme peut à peihé fournir afiezdéi fil h
fon Mari pour'les'filets
^tri iufFftJoUnéceffaires pendant 45&&-i MaisqnaWles^Familles fdrrt'ricmiairèufeà', îtélé» fc^'pWs
qu'il né ieur^efitlaûli ' AlOr^iteiéctiawgènr
le furriltfsj^PëA
des aigtrrltes^çTe^që:ifoi^
des1 deȈ eoudJK&v
Wj{ X;!i l
& desxoutéànx.
^ i ?•-'< V'oh •/.(•• m
îritt'ftin^err^
'les'Riéîétés de»
viennent' navigables',1 "" &< qu£ lès" tFbifibnè
qui y ont païTé FHi^ër'regagnent
4a Adén,
les Hommes i'bcètipen!;af'âa Pèche451 idu
ils vont'du é f t é ^ M Mer^pour-aarapet
une eTtecéWy^&%t^Wffàbnià->$il)î
on le'trodvé'albr's méfmêéfyaâtifétàmÊ
lelTGolfes &!dtë&\&
WisÈniM'y-ito* qui
' vont même-tmff6 rafî^feiueBta^i&qu(qu'aa
Cap LopaAa'i pv3th?, attft^lfles':*^»*
marins, .dç ' dîadtre^I'à#raaUR^
Lés ^ftTçmJ
mes, dé leur côté ,^vontJ5&iéilli& dkfts^ les
. ( 1 ) Ontf, Afinut mttiqttortqn, efpécé1 de Meriuchev
DU-
K A M T C H A T K A .
53
champs une efpece d'ail fauyage & d'autres
plantes, non - feulement pour fuppléer aux
proviQons dont on manque dans cette faifoii, mais même pour s'en, régaler. Elles
aiment : fi fort les herbages, que pendant
tout i le Printemps, elles en ont prefque
toujoursidans la bouche; & quoiqu'elles les
appêrûent chez elles par hraffées, à peine
en onwelles' pour UQ jour., j ,
Les Idommes font encore chargés de conftnlire les. Iourtes «St les fialaganes, de les
chauffer,; d'apprêter i leurs-!; aliments, de
donner à mnnger à leurs chiens, de régaletilca Cortsdés Jorfoue l'occaffon s'en préfente^, d'étxsfcbep les Chiens &, antres animaux dont les peaux leur fervent- à faire
des habits;; enfin d$-préparer le* uiîenfiles
domefrÀques, & fes iarines néceffaires pour
hrguerre.- Les Femrnesià leur, tour font
ûhligéeside (préparer <& de coudre les peaux
«lontjelieai/opt.des habits^ les b a s ^ les
^,^umj$rlçmmcm
f-en t mèMt s r ferc-tcflugi-tânmépjùjg & t a!l& «ÉÇ tJMP™*
»Wîp&ufimWi* .dqsJ^By^%fflejjrlsjuffi regardât .^ils 4 a j ^ qqrnpenqen^t avec
méprisâtes Rul^i§g'i!s/iiitpjgien.t manier
l'»g»éIlêci5;lîalenei(,0Çef font aufli les Femmes qui,teignent les peaux, qui traitent
r>3
54
H i s
T O I
R
s
Je» jtnalades, $ qu^êant ,Jê» cérémonie» «te
Rcfigjoq., Voici la manière dont-elle» pré»
panent» teignent & coulent le» pçanac
ri^es Femme», n'ont qu'une feule %«>r*
de Réparer toutes .le» ^ p ^ u x de. Renne»',
de Ghkns» de Veaux cVée Cafter» marin» ;
«&«€[ idonf elles fpr*; lekhabit».. E t e coca»
œsneentiptr mouillée f intérieurjdâ hpem*
après quoi leltes-...rariiTettt- avec unocouteau
j^«i*ie pierreries fibre» c%: les ehaMsljjitt;^
font jielbée»; ateaelrée» ouand On aVéçoBebé
t§»>..anùb^«a{a^.i n Jjl 11b» fx«KteDil enfuite/ht peau.
aye«y f^kiœy&fafîpif&mimk&ais,.
obtt;îfirr>
raeutpiji m tordent; •#& ; la :foulentaux îpfods
jufqu&qe; qu'ettb'ldfivierlne: ua.FpM irmlle*
^mtlarsmmSW^) fèoç«tK»c?*oisrî dai fret*
tçpjt encore^ T<& çoMinueM ce ctratoduiaPi
çAr'^jceiqu'eljefoip fiien nette &-,waolkLiiih*
r#éojarptlm i.eft i da ?ruêmei poia ; [lea^peiAHC
*&M\m qmlmtiXmmsyrfies]
îesibxrfofer*
qilUicfràdajfo^
«&
aprèsj^e»
iW%^n^^Apéo^ê^iï^iUfdiimàc
pour en faire t#ml#fl;leir*Ml^
5fR^a¥rlfift1ft WaiW ^tOro^ti*miïeiieurs
i,iF]l#fcteigaeiUii.k6 aateux;<de fBierine»i éiî
dePbiew.d^r4 a idle«d»rrt ta'inabàu* entes
frottant foirvent ayec de l'écorne d aune
DU
K A M T C H A T K A ,
SS
hachée en petits morceaux. Mais elles
ont aae rnéthode particulière pour teindre
les peaux de Veaux marins donc elles font
des habits, des chauflures, & les courroies
Oui fervent à garnir & à attacher les'traîneaux!. Après eff: avoir' été le poil- avec de
l'eau chaude v elles &s>«oufént? en forme de
fie,- tournant' en dehorSfo côté de la peau
où étoit le poil. Elfes ventent dans ce fac
ont forte cfeccotion rfëcorCe d'aune ce le
recoufenc par le haut! (Quelque» temps
après/-ehes le pena>nt-a- un arbré,-le battent, avec des bâtons; «xioontaittetw 'cette
opérarjoa à pfofiettrs ufprffes; jufqfu'à ce
qoe la? couleur <• aïs aneal '• pénétré Ja peau ;
elles la biffent fécher à \ ah"; <& la frottent
avec les mains jufou'à ce qu'elfe fôfofnolie,
foaple ce propre à êtro employée' Les
peaux ainfl préparées, reftembknc beaucoup, aa-maroquin. Les iJateôuoes,fUivant
ïd. S;eUer, les préparent beaucoup mieux;
ils ks> appellent Mahifatfiî^vdnàbitë^haque peau huit etfoes* jqEogrive éft nnépiéce a argent ^ qui: vapt'»dix?Jfôisi u'• fi - '-•<
f^uant au 'poil -des Veau* marins' dont
elles fe ferverit pôus>' gàrmVl feùrs Vobes ôc
leurs chaûflimes,' elles te teignent^ avec un
petit fruit d'un rcàige très f©nCéV( i ) ,
( i ) Appelle Eriuj'nitfâ. Pbcciitium. Lina.
D4
«ô*
H
I S T Ô I
RE
qu'elles font bouillir avec de l'écorce d'au*
ne, de l'alun, 6. une huile minérale appellée Oleum petra. Cette couleur eft ordinal*
rement d'un rouge très vif,
Elles coufent leurs robes de leurs chauffures avec des aiguilles d'os, de au'heu d e
fil elles fe fervent de nerfs ou de fibres d e
Rennes, qu'elles rendent auffi fins qu'il e i l
néceiTaire pour leur ufage,
Elles font la colle avec des peaux de
poiflbns féchés, & fur-tout avec celles de
Baleine. Elles enveloppent ces peaux dans
de f écorce de bouleau, & les laifiènt quelque temps fous la cendre chaude. Cetto
colle eft au,lli bonne que la meilleure de
Ruffie,
5 VII. De F habillement des Katntchadals.
Les habits que -portoient autrefois le3
Kamtchadals, & que le plus grand nombre
porte encore, aujourd'hui , font faits de
peaux de Rennes, de Chiens, de Veaux
marins, & même d'Oifeaux ; ils coufent
ces peaux enfèmble fans aucun choix.
Les Kamtchadals portent communément
deux habits ; celui de défias eft appelle par
les Cofaques t%mkhanka ( i ) . Us font leurs
( i ) Par les Kamtchadals du Nord, Ktavis, & par
feux du Midi, Kakçitak.
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57
habits de deux manières; les ans à pans
égaux; les autres un peu plus longs fur le
derrière que fur lé devant. Quelques - uns
ont par derrière nne grande queue. Les
premiers font appelles Kouklianki ronds;
les autres? font-connus fous le nom de Kouklianki à queue. Leurs habits defcendent an
peu plus bas que les genoux, les manches
en font fort larges. Les KamtchadaJs portent auffi un capuchon qu'ils mettent fur
leurs bonnets, pour fe garantir contre les
ouragans qui font fréquents dans ce Pays;
Le collet de l'habit n'a que la largeur néceflaire pour paffer la tête; ils attachent
'autour du collet des peaux & des pattes de
chiens avec lesquelles ils fe couvrent le vifage pendant les mauvais temps. Le bas
de leurs habits eft garni tout autour, de
même que le bout des manches & le tour
du capuchon, d'une bordure de peaux de
miens blancs à longs poils. Cette bordure
ft plus eftimée que toutes les autres. Ils
eufent fur 1e dos des bandes de peau ou
tétoffe, peintes de différentes couleurs, &
juelquefois des houpês faites de fil ou de
jourroies différemment' peintes. L'habit
de defliis a le poil en dehors, & celui de
deffous l'a en dedans, & te revers eft teint
avec de l'aune. Ils choififfent pour le pre»
D 5
$8
H I.;.S~.T Ot
R t . -.
Biier, des fonrnftéso^lacc^kur dà poil k
plus jeûimé parmi eux, telle que-le1 n o i r , k
blanc, ou celles qui Ibnt tachetées; Les Kamtehadals ont pris cet habillement'des Koriaqoesi i Celui qu'ils portoient - d'abord < a voit
allât vérité là même forme, ma» il écoit
fait de peaux dei Chien*, de Zibelines», de
flenards, de Mannottes & de 'Béliers de
montagne. ->'•• À-- • ."•'• •'• ' ""q-n - " Iii y a «ncare un -habillerrienû appelle
J&pnk», f-qufc kar, vient des Kofiagées-r il
rtel diffère a W K ^
mieurî il nleai dèfcend? jarçù'aùx 'talons>
& i h ne lé tejsTiemnd'aueutté couleur.n Le pais b«àœivêwment''doti^
qoés &jles:Kamtihadals fe parent-j efbappellè'par les Kamtchadals do iNbrdy|T*i»
^ è . . ; Il eu de ^ mêrxie longueur que les
Kouklianki^iitiais plus,large en bas/& plu*
étroit fous tes aiffelles. Le coHet eft fais
comme celjui -des ehetnifès ; -ksi manches
font? «étroites. .Cm «borde le, bâé de d'habit,
letcollet & lès maochel avec de la fourrure
d
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< t Ces borduresifopfr.dmtes dUBe^Janiere ou
bande de peao-tanpée,, -de la -largeur-d'un
doigt >&iderblb Do en forme '-irais) rangs
découpés par petit» quawés. >•• Chaque quar*
fé eft coula avec'des fils te diirerentes cou-
DtT S â K d n C c H l A Ï a - K A . S<>
leurs. Qn-L«bn^ve<k)laiS9Tirai vuideiecn
ne chaque jouara-fl. due pflSDràetnrÉtag/id*
çoufii ^vtQ^jdai,baite(iibî2al r e)nrtta./.r^}rj
ajout» à;lcem^Miidr«,3^2bfttiD'tSt éabbasi
ane/jptrt^,^ier« r^geefotopnairJeV quaboÛi
yariée;pa|ittiie,b^dureifiBr8 dé ki-peaiiKldp
eai,d'ùn,4rKeTjl, «Sc:foti.)a£iadBe, à jtoute»
a3Mt&Sïtàtïù<m:imra&L paauxi.déûedf
pées en pointes cg bordées de lainerp^btterfr
r^^aj^s^i«K;kfe rnêrri«bpsnrrM;hdm-'.
p$d*&&jsrdsï^
biUÊir«nt5a^;c}effûàs
Sœurnés p«terâ)
ordinaifgjùeat çkWida rrrsnfimpEâl eortipqfé
4'«C)caiâÇéflr>t&ré,unayra
céufuafenfejBWfci l^iîjq^e*on*-bKilèœblé^
dater
lois tioHimdo»;1 eil^uaaxtacobeiiL ciel mère*
pms bis, que Je geflctuiijq eaarifplei a un<cc>»>
lefVaui rtajera.cg feoierfae sfrecnùri ;f»ctt
e
«daftn fèet habùdeaoTbifôift iauppffsfrrflrrtret
bt;iil>f3bnieti pdr.kscpiedB. .&wtènrjn#Tt
Karru^çèa^lss uéers ftuteeajnt fêEc^&o il'.tïi*
ver: celui d'Eté eft fait de peauxi<bfentlKtr
& oricjceavujïi^
?pê>ux
peau^^fdjgiiiaîi n-£à& d'Aïidter^^far*.
°5 r«3îW)^é) itexrx»o(C«idsq ptauxo^jgd.
lias; 4a>^*#rttejœ.eUrÛtol^
6b
H I S T O I R E
fois tel poil en-idefiis, d'autrefois Je poi
furJja xhairi'itjnurn.n:'
. Iv'dafcit ûajlffaiishabillé que les Hommes
rwwent clarnqlatriaifari , conûfbe èa une
deSnture debcudriqu'ils appellent Macbwa :
cdt^j arœeae^pqiefpece de bourfe fur le
dâVauî ^i&JttQccablier-de cuir pour couvrir
ledewiereil -v&BOm ceinture éft variée par
ctest poijsiitiei^e^
cHffi>
rentes couleurs.
-;
-u^euriJesyKamtchàdafa alloient autrefois
&fy charte ctcàrlaipêcheidads cedeshatdltei,
& iteî^ipartineàtBauàat d'iautre habiCjpeadaru^Çoé^farniç aujgufifhni bruine trcuiv»
ceCJ4PQ^e-j3quej|iarmij lestKaiiÉchadaJs/ .qui
font eloighésdraBti^tations; IJarflas: £eùx
qui en font tes pluu vcnfrris , p d ^ n c defi.curi
lotJesrca' de^ixaeaiàes' qu'ils acèteteniijj^
hes culottes quêtes Hommes portent en.
Eté-, font. les. mêmes jque tes, caleçon*; caesi
Fêtâmes : on 4eR*ùt dé diiérenttST peaux,:;
elfes defoenctenr^j'u^
eûmrnei
tes culottes des Payfaœ Ruâès,' mais elles
font plus etroitesr, celles quils^pOTteut en
Hiver, font cehpées de la même manière
que celles d'Eté ,r jairec la diffiétence qu'elles
font plus larges, cii.que la partie qui eft autour du derrières-ay Je poil fur la chair, Si
i> v
K A M T C H A T K A .
<îi
eeHe qui eft ramouç edfebcobT&y; l'a m
dehors. On raie communémentb cette'
deraisrel de la peau i des? s^rrdaefl(det ftdhiles
&<ie pseoVtde^ Louf«L:h;£fca£!par*jfe ào ha*i
descaiflèfccsdes/jambes1 uaftisradéfi deipeto.
blanche &imè,JC*I deflp^pguSttftonoy; na0k
une petite; ocanr^ejpcÀutlariiacjKrZJ^ djauirL
fare,iiififaqd&laOTrnufi tfliiher l&ùw&iàes
chauffe bu Jcaleçcnv ah^ioaè'laiiiejgeq n'y
entre point.
.aiuoluoo asjnoLancbnufTcue.de^
r^eriadttde ceHe'xles^Fqrarnes^ er&cbqaei
lesbottihes ides >Hcoiarae^3fom
qaecrilesdesîFémhies vont juibn'ntrj^aniHtL
onrfakicarujkffletine*; derirhfl^é«erKesBpe»itt$i
Celles qtfohi po«e çbàdar^^fîtéia& 3ftit
taoprsideiptaiç,, dnrit> fasses de peaim. lOfr
Veau1 marfoinan rffép^éw^ d<mtotfiroe8jte
poil en dehors: elles reflemblent à?ceJset\
des :slx«%qrie»;de SflbérJeaidjt des. Tartaxts,
loi^u?iis^tii£n&Jèuja,ba
aœeaidôs cssM
des pourireraonier les r^erdsc' il y^fifiH
te feule diireTence^ ajueoçe
tettr
ehaàiTafte tdeepeaUicbiCheMakaén de .Vache.
La ca^rflbre.clont
ffiJr
vea^ perictaB nKHiveB, ^
roebtufeianpeadtdes janibEade^uLeenès-; les
poils foitt'~tc«jours endsaioES^rils font la
femelle de peau-de Veâifcmarioy qu'ils gat>
(J2
H l * T Oï RE
làrTenc en dedsMcte" morceaux de p e a u cîea
ïambes de K"ew«eai' qui ont le poil l o n g ,,
c^depm^d'eHTrs; Outre que ees fertielle«j ainfi g^riios^ca garantiflent du f r o i d y
eMuir oh; encdre-Cef avantage, par leur r m
deûe, qu'on peut marcher fans aucun dâireer fur la glàsei !
' ' " . ._'
,
:!Les plus bettes ehauflures dont les Ccriaqdcs^a& les Kamtehadals te parent ,- f o n t
dès bottine» larges qui refllmblent u n p e u
auxT'bottes que portent les Payfans R u f l e s ,
ôïiqcfite'attachent par en bas avec des c o u r roies, , La<femelle eft fake de peau blaridiB/da-rVéàumariri, & fonpeigne de- çtiir
trint'ien rougè ôV brodé comme les h a b i t s ;
le«i quartiers font 'de peau blanche de Chien,
8t la partie qui couvre la jambe eft decmùr
fattspoil i ou de peau de Veau marin teinte.
Cette cfmnTure eft fi magnifique dans le
Pays, que lorfqu'un jeune homme la p o r t e ,
ort;k foupçonneautfi-tôt d'avoir une M a i trèfle. • Leurs bas font faits de peaux d e
Chien qu'ils appellent Tchaja ; mais le plus
fitûvent ils s'entortillent les pieds de l'herbeîiiïommée Tehtbicht, qui, ftàvant eux ;
efeaùfTÏ chaude queie Tchaja : elle a encore J'avantage d'empêcher les pieds de fùer.
îieurs bonm^s'fbnc femblables à ceux des
Jâkotte»; mai* M. Steller rariporte qu'au-
DU K 4 M !" C H;4 H t
Ô*#
g^bis les Kamtehadals «voient de» bosmecs
ronds fans pointe, faits de plumes d'oifeaux
& de peaux de bêtes, femblables aux an*
ciens bonnets des femmes RufTes, avec cet-;,
te feule différence que les oreilles des bo»v
nets Kamtchadals n'étoient pas coumes atfetL
le bonnet, mais qu'elles étoient pendantes^
Ils portent durant l'Eté des chapeaux faits
d'écorçede bouleau, qu'Us attachent «terrier,
re la tête: ceux des Kouriles font faits de>
paille battue. Les Femmes portoieqt de»,
efpeces de perruques & les regardoierjc oam>j
me un de leurs plus grands ornements; eues
y étoient autrefois G attachées >, que, fuivant
M. Stelkr, plufleurs femmes Kammhadalen
n'ont point embrafie le Chriuuanifrae, patsce que pour les baptifer,, il fajjoit leur ôte»:
ce bifarre ornement, & que celles qui awient
des cheveux naturellement frifes en forme,
de perruques, étoient forcées de les faire
couper. L?es Fijles treflbieat leurs cheveux,
ea petites quepes, qu'elles euduifoient d'hutr
le de Veau marin pour les rendre luifancs.
Mais tout ceja e ^ changé aujourd'hui, les.
femmes ex lesfillesKamtchadaks s'habiUenc
& fe parent à la mode des femmes Ruilëss
elles portent, des camifoles, des juppes, des.
chemifes avec des manchettes, des coeffures fort hautes, des efpeces de bonnets ÔJC
6\
H r*s'T o i E E
des rubans. Les vieilles femmes font lei
feules qui foient têftées attachées à leur
anciens habillements.
- Les Femmvs ne travaillent plus qu'avei
des gmts, qu'elles n; quittent jamais. Au
trefois elles ne fê lavoient j unais le vifage
mais à préfent elles .mettent du rouge & di
blanc. billes emploient.pour le blanc, ui
bois veimxHiki pulvérifé, & pour le rouge
une plante marine ( i ). Après avoir fai
tremper cette plante dans de l'huile de Veat
marin, elles s'en frottent les jottes, qui de
viennent d'une couleur vermeille i elles fi
parent, principalement pendant l'Hiver,
îorfqu'elles reçoivent des vifites ou qu'elle!
-en rendent. Si elles voient paraître ut
Etranger, toutes courent fe laver, mettre
du blanc, du rouge, & fe parer de leurs
plus beaux habits.
Un Kamtchadal ne peut s'habiller, avec
Jfo Famille, à moins de cent roubles (on
^500 liv. de France): une paire de bas de
laine,qu'on vend ici (à SasK-Pétersbourg]
vingt fols, vaut un rouble (ou j liv. de
France ) au Kamtchatka , & le refte à
projwjrtion.
Les Kouriles font plus en état de faire
de
( 1 ) Fucus tnstriuus abietis ferma : Pinus maritiffl*
Dodo. Apptnd.'316". Ray, Linn.
t>u
K A M T C H A T K A .
6*5
de la de'penfe en habillements que les Kamtchadals, parce qu'avec un feul Caftor marin qui fe vend au Kamtchatka même, depuis quinze jufqu'à juarante roubles, ils
peuvent avoir autant de marchandifes
qu'un Kamtchadal avec vingt Renards; &
un Kourile attrape plus facilement un Caftor marin, qu'un Kamtchadal ne prend
Cinq Renards. Le plus habile ChafTeur de
cette dernière Nation peut à peine tuer
dix Renards dans un Hiver, & un'Kourile,
même dans une mauvaife année, prend au
moins trois Caftors, outre ceux que la
Mer jette fur le rivage, dans les tempêtes.
£ VIIL De la nourriture & de la boif*
/on des Kamtcbadals, & de la
manière de Ut préparer,
La nourriture des Kamtchadals confifta
en racines, poillons & animaux marins ;
on en donnera la defcription ailleurs :" je
me bornerai à parler ici de la manière dont
ils apprêtent leurs aliments. Je commencerai par les poiflbns, qui leur tiennent lieu
de pain. Us font ce principal aliment,
appelle Ioukola, de différents poiffons de
l'efpece du faumon. Us découpent chaque
poiffon en fix parties ; ils fufpendent à l'air
les côtes avec la queue pour les faire féçher,
Tom. I.
E
66
H i s
T
o IRE
j
& c'eft ce pqiffon fec qu'ils, appellent ppo,
prement loukola. Ils préparent le dos <&,
le ventre^une façon différente, & les
font ordinairement fécher à la fumée. Ils.
mettent oourrir les têtes dans des foffes,
jufqu'à ce que les cartilages deviennent rouges; alors ils les mangent en guife de poiP-,
fons falés : ce mets eft pour eux très agréable, quoique l'odeur n'en foit pas fupportable pour un Etranger. Ils ôtent enfuite,
les chairs qui reftent encore fur les arrêtes, ils les mettent en paquets, les font
fécher, & les pilent lorfqu'ils veulent s'en
fervir : ils font auffi fécher les groffes arrêtes pour en nourrir lgurslPChiens; c'eft ainfi
que ces différents Peuples préparent la Ioukola, & ils le mangent fec pour l'ordinaire.
l,es Kamtchadals l'appellent dans leur langue Zaal.
•Le fécond mets favori de ces Peuples,
eft le Caviar, ou les œufs, de poiffons : ils,
les préparent de trois manières différentes:
ils les font fécher à l'air, ou bien, ils les
dépouillent de la membrane qui les enve-,
loppe comme un fàc, & les étendent fur
un
ffis?fc»Jfcpour les faire fécher. D'autres
fois ils renferment ces œufs dans des tuyaux
creux, de différentes.herbes, ou dans des
rouleaux faits avec dès feuilles: dans l'un
i> U ï ï k ' T '< 4H A T K A.
0
et Fàùtrë cas' ils les- font fécher au feu. Jamais ils rie marchent -fans porter avec eux
dut Caviar fec^ & un Kamtchadal qui en a
une livre, peut fublrfter long* temps fans
àaçiine autre nourriture: il mêle avec le
Caviar de Técorce de bouleau de de fam>
le ( i ) -, de ce mélange lui fournie un mets
qu'il aime • beaucoup ; mais urie ienle de
ces chofes ne peut lui fufflre pour fa nourriture, parce que le "Caviar eft1 tellement
rempli de colle, qu'il s'attache aux dents,
& l'écorcé des arbres eft fi féche, qu'on
ne peut l'avaler, quelque temps qu'on' foit
àlamâcher.
Les Kamtchâdals & les Koriaques ont
fine quatrième façon de1 préparer le Caviar;
les premiers mettent une couche de gazon
au fond d'une foflè', & jettent enfuitô dedans des œufs frais de poiffons; & après
les avoir couverts d'herbes & de terre;
ils les laiffent fermenter* Les derniers font
aigrir le leur dans desfâcs de peaux. Les
wisôt lés autres trouvent ce Caviar auffi
agréable, que les Ruffes celui qui eft le
plus frais.
Le troîfieme mets des Kamtchâdals eft
appelle Tchoupriki, cet aliment qui fe fait
( i ) C'eft celle qui eft la plus tendre, elle eft corn •
pnfe entre l'aubier & la première êccncc.
E 2
68
H I S T O I R E
avec différencs pqiïjjbns, fe prépare de la
manière fuivarKfi^^illSfi ponftruifent dans
leurs Iourtes auî^deïtua^du foyer, à la hauteur de trois^arçhines (ou 7 pieds environ), une efpece de claie fur laquelle ils
metcent des rpoiiToBs; ils rendent enfuite
leurs leurtes-»agfli chaudes que des étuves,
& ferment tout exactemeuf^(fi( l'on ne-çiec.
pas beaucoup de poiitpris7(|'ur ces claies,
il fe cuiç bien-tôt, & il eft prêt à manger quand la Iourte fe refroidit ; mais
quand? jf joen a beaucoup, ils font chauffer leurs Iourtes jà^plufieurs reprifes, ils
retournent leurs gojpqns & fouvent ils font
deux ou trois feux%f Les poiflbns ainfi préparés, font moitié r.ô^ j; & moitié fumés,
& ils ont un goût/arj^nagçésible. Cette maraer§rjde prépaFerpIf^JpieTP05» peut être
regardée comme k mei^qnre dont ks.Kamtchadals• raflent ufage. Çn effet, toute la
graiffe & tout ,1e jus fe cuifent fort lentement , & reftent, dans k peau comme dans
un fac-, & lorfque le poiflbn eft cuit, elle
fe débâcle, aifément ; enfuke ils vuident les
poiffofiSijiles fontféçher fcjr^es nattes, les
coupent en patksj rapr^eanx, & les enferment dans des facaj fgips d'herbes entrelacées, & c'eft-là cej^i'on appelle le Porfa
des Kamtchadals..,qqE 2ci-
» U
K À » î C H A T K A.
6"a>
Le mets le plus délicat, fuivant leur
goût, eu: du poiflbn aigri qu'ils font pourrir dans des fofles de la manière ' dont on
l'a déjà dit: ce mets leur pardrPflë^éieux*,
quoique l'odeur en foie plus HîfapjJortable
que celle d'une charogne.; Ce poîlTon fe
pourrit quelquefois fi fort dans îës°lbfles,
qu'on ne°le peut retirer- qu'avec deP'èTjïeces
de cuillers; alors ils h donnent à leurs
Chiens, & le délaient dans leurs auges au
lieu de farine d'avoine. •'
" M. Steller dit, que les Samoyédes font
pareillement pourrir les poiflbns, mais que
la terre étant gelée, ils fe confervent mieux.
Les Iakoutes en ufent de même: ils creufent des foffes profondes,'^ tes rempliffent
de poiflbns: ils les faupoudrent de cendres,
fur lefquellës ils mettent une couche 4le
feuilles, & fur celle-ci uhe couche de*£jgrre. Cette méthode eft préférable à belle
des Kàmtchadals. Les Toungoufes & les
Cofaques d'Okhotsk préparent les poiflbns
de la même manière que les Iakoutes,
avec cette différence qu'au" lieu de la cendre de bois, ils fé fervent de celle > de l'algue. Ils font cuire le poifforr^Trâfe dans
des auges, & après l'avoir lafflfc' refroidir, ils le mangent avec du bouillon qu'ils
font avec de l'herbe appellée Sarana.
E 3'
yo
H I SI p I
M
A l'e'gard de la chaix des Bêtes de mer
& de ÎStre, ils la font cuire dans les auges
avec différentes, racines,, de particulièrement avec la Sarana. Us boiyent le bouillon dans de.petits vafes d'écorce ou dans
des.tafles, & mangent la viande'avec leurs
mains. Ils appellent en génial Opmmgq,
tous les beaullpps, même celui de leurs
Chiens, Ils mangent auffi de la graifle de
Baleine & de. Ve.au marin cuite avec desra?
cines, ou aigrie dans des foffes. Us coupent
par tranches les graiffes Qu'ils ont fait cuire, &, particulièrement celle du Veau ma?
rin. Ils en mettent dans leur bouche autant
qu'elle en peut contenir , & la coupant
alorsT avec, un pouteau tout près de leurs
Jévres, ils avalent?'le morceau tout entier
fans ]e tpàcher, & auffi goulûment que les
Hirondelles de Mer avalent les Ppiilons.
Lepr mets.le plus eyquis & le plus rer
cherché, eft le Selaga ( ï ) ^ auffi n'en man>
gept-ils que dan? leurs feilins; ce n'efb cependant Tautre phofe que différentes fdrtes
de racines è* ^dett&ies proyées enfemble,
"auxquelles iisjbj©UÇê'nt du Caviar , de la
graine de BaiSmè ^âu Veau marin , &
quelquefois du ponTon cuit. Çettrçts, compofé de baies acides dç de Sarana y! eflr fort,
( \) Lçs Cotâqucs rappellent Ttlkïticlu."'
D U J Î . A H T C H A T K A.
-71
agréable :&nc4rrrifl"a;nfJi rnais la malpropreté avec laquelle ijsvjeopr^pgrent,, le rend
dégoûtant, fur-tpu-B^paBd on.le faic liquide.
Une. femme, après avoir pilé les racines
dans un vafe falecSr. malpropre, le remue
avec fes mains pleines de craffe, qui deviennent enfuite aufli blanchesjque la neige,
çn^mparailèji $H 3 relie du corps; . En un
mot7' un EtrasgejtHÊ peut voir préparer ce
mets, fans que fon cœur ne fe fouleve.
Avant la conquête' du KamtchjU,ka par
les Ruffes, les Kamtchadals ne çonnod^oient
point d'autre boiûon que celle de l'eau.
Pour fe mettre en gftigtén ils bu voient de
l'eau dans laquelle ils avaient fait infufer des
champignons: je parlerai, ailleurs de cette
boiflbn. Aujcwr^àu.yis. boivent de l'eaude-yie, ainfi :qa§^^oV,wTes qui demeurent
dans feur Pays jnetVJk ont une fi grande
pafiion pour- cette, liqueur , qu'ils vendent
tout ce qu'ils ont pour ..s'en procurer. Us
boivent beaucoup d'eau après le dîner, &
ne. fe couchent jamais fans en avoir auprès
de'.leur lit dans^n grand vafe, p^ut; boire
pendant la nukub Us y mettent Jjp^ucoup
de glace & . deyneige ? aftniqq'elle ne s'.éehauffe pas, ce il-eAiblfi? qu'on trouvé le
matin de l'eau dansée 2s)afe, quoiqu'il. Ht
plein. Us a'amufent:^pendant.l'Hiver, à
E 4
7*
H l S T O I R B
fe jetter dans la bouche des poignées de
neige; & les jeunes Garçons qui doivent fe
marier, & qui travaillent chez leurs beaux
pères futurs en attendant ce moment, ont
beaucoup à faire pour leur fournir de la
neige pendant l'Eté, parce qu'ils font obligés d'en aller chercher fur les hautes montagnes, quelque temps qu'il faffe, & s'ils y
manquoient, on leur en feroit un crime.
§ IX. De la manière de voyager dans
des traîneaux tirés par des Chiens,
& des différents Harnois,
Les Chiens du Kamtchatka ne différent
en rien des nôtres. Ils font pour l'ordinaire
de taille moyenne, & de différentes couleurs , mais plus communément blancs,
noirs & gris.
Ceux dont on fe fert pour le traînage
font coupés, & l'on en met ordinairement
quatre à un traîneau, deux proche le traîneau, & deux en avant. On nomme ces
quatre Chiens un Narta, de même qu'on
appelle chez nous un attelage , plufieurs
Chevaux réunis à une voiture.Les traîneaux font faits de deux morceaux
de bois courbés ; ils choififfent pour cet effet un morceau de bouleau qui aît cette
I X -
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5
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K A M T C H A T K A .
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forme; ils le réparent en deux parties, &
les attachent à la diftance de treize pouces
par le moyen de quatre traverfes; ils élèvent vers le milieu de ce premier chaflis
quatre montants, qui ont dix-neuf pouces
d'équariflage environ. Ils étàbliflênt fur
ces quatre montants le fiége, qui eft Un
vrai chaflis, de trois pieds de long fur treize
pouces de large, il eft fait avec des perches
légères & des courroies. Pour rendre le traîneau plus folide, ils attachent encore fur
le devant du traîneau un bâton qui tient y
par une de fes extrémités, à la première
traverfe, & par l'autre, au chaflis qui forme le fiége.
Les harnois néceûaires pour l'équipage
des traîneaux, font i°. Les Alaki, ou les
traits, compofés de deux courroies larges
& fouples qu'on attache fur les épaules des
Chiens, à une efpece de poitrail. Il y a au
bouc de chaque Alaki une petite courroie
avec un crochet qu'on place dans un anneau
ai eft fur le devant du traîneau: 29. Le
obegenik, longue courroie qui- fert de timon; elle eft attachée par un crochet à un
anneau affermi fur le devant du traîneau,
& par l'autre bout au milieu d'une petite
chaîne. • Les Chiens font attachés à l'extrémité de cette chaîne, qui les empêche de
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s'écarter: 3°. L'Pazdaou JahriiJej courroie garnie d'un crochet & ; d'une chaîne
qu'on attache aujç Chiens de la volée; elle
tient par une de Tes extrémités au -traîneau,
ainfl que le Pph^genik, & par conféquent
elle eft plus longue : 4 0 . Les Ocheiniki,
pu colliers font faits: de peau d'Ours, dont
Je poil eft en dehors ; il? ne fervent > que
pour l'ornement.
Les Kamtçhadab eondujfènt leurs Chiens
avec un bâton crochu de ja longueur d'une
archine & demie, ou.d'envupa trois pieds:
ils nomment, .ce, bâton Oçbfql, On attache
a u n e dq. fes^ extrénpitçs; plufieurs grelots
qu'ils fecouent pour faire aller les Chiens avec
plus de vîtefle,; Ils les arrêtent en enfonçant le bâton dans la nçige. Quand ils
veulent aller à gauche,, ils crient euga , en
frappant fur la neige avec ce bâton, ou fur
Je traîneau, Ils crient |««, kria,; quand ils
veulent aller à .droite; ci le Condueleur
met en. même-temps un de. fes pieds fur la
neige, afin de .retarder JernivîteiTe par le
frottement.; Us. ornent quelquefois ce hâ>
ton, ainfi que leurs: tFaîneaux, de £Gurr
roiesde différentes copieurs» pour plus d'eV
légance. Us s'affeient fur le c&é droit du
traîneau, les ïambes pendantes» ce ferait
nn déshonneur de s'affepix dedans,, ou .de
D U
K A M T C H AÎT K A.
75
fè faire conduire par un Guide, parce qu'il
n'y a que les Femmes qui ;s'y aûpient o£
qui prennent des Guides.
Un attelage de quatre bons Chiens vaut
au Kamtchatka quinze roubles (,ou 75 liv.
de France}, ,avec leurs harnois vingt rouT
Wes , environ ;( 100 : liv. ). J'ai, connu un
KamtçhadaJ curieux, qui ayoic acheté
quatre Chiens. 62 roubles, (ou joo liv. X
On voit par ,1a , feule forme de ces traîneaux,, qu'jjs doivent être très difficiles à
conduire; il faut êpre continuellement fur
les gardes pour eqnferver l'équilibre; autre»
ruent on eft-expofé à- verfer, rpgrçe que ces
traîneaux font fort hauts & fort étroits,
hlalheur à çehiiqiiiverfe,dans des lieux
déferts, parce que les Chiens ne s'arrêtent
point ordinairement qu'ils ne foient arrivés
au gîte, ou qu'ils ne rencontrent quelque
pbftâcle. Si, l'on verftïy il.huit tâcher de
feifir le traîneaja,,§t alors les Chiens s'arrêtent bien-tôt,o^.lsttiftude; ijsqnt ordinairement le défaut d'aller vîte lorfqu'ils fentent
que leur Conducteur eil tombé, ainfi que
dans les defcenies & lorfqu'on çîk obligé de
traverfer des rivières. On prend alors la
préçautiort de, dételer \ts Chiens dans les
defcentes <& de les conduire par la bride,
On n'en laide qu'un feid au traîneau, &
70*
H I S T O I R E
on met encore, fous les gliffoires du traîneau,
des anneaux faits de courroie, pour qu'il
ne defcende pas trop vîte.
On eft obligé de mettre pied à terre
dans les montagnes , les Chiens ayant beaucoup de peine à conduire le traîneau quoique vuidê. Quatre Chiens tirent une charge d'environ 5 poudes, fans y comprendre
les provifions du Conducteur & celles des
Chiens. Lorfque le chemin eft frayé &
battu, il6 font, malgré ce fardeau , trente
werfts environ par jour, & cent cinquante
à vuide, particulièrement au commencement du Printemps,' lorfque la furface de
la neige eft couverte d'une glace très folid e , & que l'on a mis, fous les traîneaux,
des gliffoires faites d'os.
Lorfqu'il y a beaucoup de neige, oh ne
peut voyager avec des Chiens, fans avoir
frayé le chemin. Un Guide, qu'on appelle
Brodowchiki, précède alors le traîneau avec
des efpeces de raquettes, qui font faites de
deux ais affez minces, féparés dans le milieu par deux traverfes liées enfemble aux
extrémités : celle de devant eft un peu recourbée. Ces deux ais font liés avec des
courroies, & on en attache.d'autres fur les
traverfes pour y placer le pied. Le Conducteur, après avoir mis fes raquettes,
DTJ
KAMTCHATKA.
7J
prend les devants & fraie le chemin jufqu'à
une certaine diftancej enfuite il revient fur
fes pas, fait avancer les Chiens, & continue de la même manière à leur frayer le
chemin, jufqu'à ce qu'il foit arrivé au gîte.
Cette façon de voyager eft fi pénible & fi
lente, qu'on peut à peine en un jour faire
dix werfts (2* lieues). On fe fert auffi
pour frayer le chemin, de patins ordinaires ;
cependant l'ufage n'en eft pas fi fréquent.
Aucun Conducteur ne marche pour une
longue route, fans des patins & des raquettes.
La plus grande incommodité de ces
voyages, eft d'çtre furpris dans les déferts,
par des ouragans; accompagnés de neige.
Alors on eft obligé de fe réfugier le plus
promptement qu'il eft poffible dans les
bois, & d'y relier avec les Chiens jufqu'à
ce que l'orage foitdifiipé: ces ouragans durent quelquefois une femaine entière, Les
Chiens, pendant ce temps, reftent fort
tranquilles, mais lorfqu'ils font prefies par
la faim, ils mangent toutes les courroies,
les brides & tous les attirails des traîneaux.
Si la tempête furprend plufieurs Voyageurs,
ils font une efpece de hutte & la couvrent
de neige i mais les Kamtchadals en font
rarement.
f$
H i s
T
o i * *
"*- ^
Ils fe mettent plutôt dans dés crëui <ffib •
garniffent de petites branches^ & s'envé*
loppant dans leurs péliflès, ou fourrUres»
ils baiffent leurs manches; bien-rôt la nèi* i
ge les couvre de façon qu'on ne leur voit
ni les pieoV, ni les mains, ni la tète. Ils
peuvent fe retourner fous la neige -cemmé
une boule ; mais ils obfervent* avec beau* i
Coup de précaution ' de ne pas faire tomber
la neige, fous laquelle ' ils fe tiennent ta*
pis comme dans leurs Iourtes; Il leur faffit d'avoir un trou par lequel ils puffîènt
refpirer. S'ils ont des habits trop étroits»
ou qu'ils foient trop ; ferrés par leur céin*
ture, ils difent que le froid eft alors"
înfupportable, parce que leur habit de*
venant humide» ils ne peuvent plus fe réchauffer.
•
Lorfqu'un ouragan lès furprend dans une
plaine, ils cherchent quelque petite colline, au pied de laquelle'ils fe couchent ; &
afin que la neige en s'arhafiànt fur eux ne
les étouffé point, ils fe lèvent à chaque
quart - d'heure pour la fecouef. Mais comme les vents de l'Eft & du. Sud-Eft font
accompagnés ordinairement de neige humide, il arrive fouvent que les Voyageurs
qui en ont été mouillés, font gelés ou meurent de froid, parce que ces ouragans feaT-
D
u K
A M,T:C
n:K,y
K A.
79,
put preique toujours par des vents de
Nord ,& par une forte gelée.
. On eft encore expofé à perdre la vie,
en voyageant dans cette iàifoh fur les rivières; on en rencontre beaucoup qui ne font
pas entièrement gelées, ou fi elles le font,
on y trouve de grands trous qui ne gèlent
pas, même dans les froids les plus rigoureux, Comme prefque tous les chemins
ibnt, le long des rivières dont les bords font
roides & montagneux, & dans quelques
endroits prefque impraticables, il fe paiTe
peu d'années qu'il ne périfte plufieiirs perr
fonnes dans ces routes. On eft obligé
dans quelques endroits de paflêr fur l'extrémité de la glace; & quelquefois elle fe
rompt, ou le traîneau gliffe dans l'eau,
alors on fe noie communément, à caufe de
la rapidité de la rivière: fi quelques Voyageurs- font aftez heureux pour s'en tirer,
l'humidité dont leurs habits font pénétrés
les fait mourir dans les plus vives douleurs,
lorfqu'ils ne trouvent point d'habitation
dans le, voifinage, i
On eft obligé dans ces voyages de traverfer des bois de faule fort épais; on court
alors le rifque de fe crever les yeux, & de
fe rompre les b-Fas ou les jatnbes; car c'eft
préciférhent dans les endroits les plus diifici-
Rrit'oui
8ô
ifes & ks pk^pérailulF^q^'lQS'Chiefti
empLulrn tee$Csu)èa*rs férues p<nr cunoo
p'u* \xo, cl pour Ib Àifo^r do l.nr lin
dw) ; iW\eni ïl> rouvirikn lo neùxuau 0b
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Lo îcts^ss lo p-kuj ibeoub-k et !o pies
pîopro pour xo>X|*.r, ç*| anse ipoio de,
MatN Oc tkA\ nid quand le froid bit ropsp
nftoènnx, et que h oCav .dt,poo|«li|f
o.eote- kiOnol ^ xl.no On ettkàdl|p\ de }rlê|
?,r deux- Ou uofs nu:k Uns dià,1ip3$k^
dru,, cA Uel dïl^ik dVa%ex ieèjjilljf
reUe ds X ùsùc du lui pour XppMW%
ùîpieuU aOfXkl^of kk do knnl p^blltq, cl
oonrproraxPt p.x qee les Y«^îgotdtp&!f*
lue avoîv froid; & ùnc-uni copudanrdnM
i\ ; \ doux ion gàièûx>. fana roik-ntir fètkèee*
cU iro.d.\\ lèrlqnbls lu n reilknts îlècck
an il "Oluud sot0 uulli bus \ùrè; que $%
axxùofi"pa|Te tCooir dans nu bon lit Cela
id cùdxxùu A f oui es ks Nations do ce
1Xx*-x y|Xï cil pknkurs 4. ou OaurufiX*
qonViUM eoerJxs k\felf, buosnud corntre b foc, dornspkrX d'un IbtmrUI pr*>
fond, quoique k k-u, lût ounct, cl que k w
dos loi eewvm do civiw
fit
K A M T C H A T K A ,
81
j X; Ùes Armes dont fe fervent les
Kamtchadah, & de la manière
dont ils font là guerre.
. Quoique ^ les Kamtchadals, avant que
«$être fournis aux Rufles, n'euflent point
fambition d'augmenter leur puùTance, ni
attendre leurs frontières, comme on l'a
spja dit, ils râiibient cependant la guerre;
* H ne fe pafToit pas d'année qu'il n'y eût
Ô«rog de ruiné. Le bût de leurs
etoit de faire des prifonniers, de
r j 4 e prendre des Femmes. Ils emploi
Jes Hommes à des travaux pénibles:
aux Femmes, ils en faifoient ou
leurs concubines j ou leurs époufes. Ils
s*4di|prallbient peu fi les raifons de faire
la guerre étaient juftes ou non. Quelquefois ,k$ Habitations voifines prenoient les
armes les uns contre les autres, à l'occafion
ces querelles que leurs Enfants avaient eues
enfemble, ou parce qu'un KàmtcbaaaJ, après
avoir invité quelqu'un de tes Voûtas, ne
le traitoic pas comme 11 coavenpit. Ce
dernier cas étoit regardé comme une injure
qu'on ne pouvoir yeMer autrement que par
la deflrucîion de fïtabication où cette inîulte avoit été comroife.
Tom. I.
F
8a
H I . S T . O U E
.:
Dans leors<gfl!e^,olàrafeeft-b(raijcoup
pluà ert ufëee-'qaiëite Valeur. Eti effet,,Us
roftt^i'tim'idés^jffllâbhes^^'iUffofenJEiattkque* jgHtï (m&&il'àa*mèmeœ4 à irïbins
qu'ils n'y foiêriïqto«e^dap'Uâêîi«éttflîté inaiaxnfa&te^iGff* >e(l^tf citant pktSj forprenàrttv;qù^c«pa ^r«ioWfaue,peu deica».oie
Jtt^vie'V *J'«îrt6 telfiîiai^^ effjcfhéqtiènt^
Cq^l^rtddnti î^'^ôft.qu^lbaasaqneiït' fee
i4sbit5tiQrf3<^ideJ'feUrtj ertnértup; Ce quii iôur
éft :ttës 'failli pltafe qiïteK<& né ftpt*q>aàn
Iar^e$ft:iJ#he pdgàlée^ff^ei» firfficqpcalp
itiSiïa&^'tm' gfknd'rtèn^feepd'iSaURai***
Jinb^o^iP^UrtUti idfirtie & .final tPcolindrride
réfiftance. On é&Pi(&t>rà& iàiïfwier un
fepMhbfé V^tqib^ UîB aMuram-' de. l'erttrép
cfestlêaB^^eaâf'iB'ewaaiirôPforriiipostai*
tfèfc; *&7'è» s*y T*ia*t!JayôC'Une tnsi&s dû
tirtê lsnrt)^^qrtei;-cab'fuivartt 1rC(»fluiiQ.
èië^âélicjek Idétety oh
ft^pèutArtt»jna$
là>l&tëJ f^inS'UBUp^r-qiiïmtete^hdmmo*
p^a^ne©ie4^rk)tfa%frè prifoimiea^ tout
&iiW»Hrtr^y «foaVeiiR^on, , vijpb-jj v .•
fc '^ils^itentTTè8nsq?^foi!Qieftî ,<&j|ur -tout
Î ^ ^ I i i ^ y i f t A ^ i ^ j l e l n - v-^irf^ aveclâ
l^|/arie& : l'iàhûrtiânké ordinaire à^touce»
les Nationsdèce1f>ay*jf Ils)lèsiteûtentij des
coupent • par < WptkèaAïky cdeui aifcabhebt' lei
boyauk, les' peûa^rit par ks*pieds & le»
D tT K * H T .C H A f K A.
83.
font,ftafroesio&fis. d'oytS4g«8^i -de cruautés ,;
«H ,çéJtetiiflSbce.7d«Ifib stiôfpreMfu'ib . vierH
fle^id© ««li^.tffsriBàllltiiïPïQo&qiies onu
fewflïtrij lesTjWépi«»u&l?etefo Pendant la
ç5a^d^6ipkfi^ifcBd«»^P«ltiic; v«
s»,fees-giÉyeii^ift WiKWteSfaadaJg, a]-/oient
Ivil^tedadb %fft^àfilil§l ffloyeai d^foutto©^at^l*lNitf^ôriCs«l fjnfe&it^fadues
lMJR¥fip<3tf ;fljJâiSpfè iiIuJjit§6ioftivi:&idP:a«ÉMoieflfâs «ii selÉafé^ sf*l»j lq llte^gppiie :
Bfoqpaflrifc^^es)^
«P
?»9W^^'l^il^n<%^Jni«3j <5efa<iii^, s'en
-jtoèineoQ] rro&rtâ^itâls: nfôotaiTW&réot
fPi^Gawqrnh «të-nrâïojfe.'iio- A .-,», ••/
9è41>aris..kujrffe^^^
,
ifewiftont frlfisodétritfii |«r AçS »pyÉ& .que
papileâîiaiittc^jv^rniye; bSptqp&pii>^xigepieoGiâesiJ^Q^t1fljê' o ^ è W e «^&^atiop
q«ima3É<ijt a?aiîB^<Jrt^uflu%fiJ^ :kmi£ajr
foie
ravànaïhjpoH^^
-voit prefque toufour»nW13l^^^aap3iç,.j&
-avee-too&s, fosutPcdei'I^UfillM^n^lieur
Tflfloic. p ^ t ^ a ^ i i ^ s M ^ ^ i h l ^ M ^ g a dgaVjC% pfla«t^-ieujj;rt^i]*.^i^-aiT/^è5
les aitffoijTOnfii:^^
déiaaoî^;Je? Jvimyààsals profitcuenfeidè la
nuit pour les-toastfacrer; ou bien ils forF 2
84
H I S T O I R E S
tofent, <fedâUr$dloitffies hpefsaabu^qrje^Kîa*
fafiiesif^tQWhCiHftloriBls qidlsjjy' meaoièiio'ie'
feor.SBi&î t^yp&pifeat biûleircun'Xdteb , aBart .
ce ârsiâgèoTeJl, dlso^reoc «iiéiiiiEcn sdeix'
entiBiitflopi^ftflfe ftwiiiiiiq-atiii 45ofarçiiesr
ce qui, eu égard aBbjpft^oniiirdaBâ (tec&BV
darad^HiElÎDl6ldanKo6ia^i»eQÏ aêtilaoriganté ^drmr^ij^^raîideM^rta^oar lest
Î\u0& ^bn^flôméjBpquelq'uelïiBEarri^qBe
lest s^ggatsibsidfllsj«3iihr4/ariDiij>c«Dt i twswé
l'escaujiBi (telijraitfiJïBiqBfCdi^
qu>'ib 4c^r4liv4^aua'dRS33î(laJ£ïtrn pnatinaa
prepai£re>n£ioHi jnjwjroiœ^aealriÊuîsqjeiidrDi
deux'iats. t&isia&&ts4&\qtèiteTég3^aaiBR:
eoj&iite cç^ï3uiYfiiBpiœt&^peeiDrraBlbïe,
p©»ryfe rei^afejftQ JJO sr.oT. eîhûq ab ars-lif
d iM^-mtébmi^ètttéxvaiitefpi&û fariofte?
asiXjEQêfaqssfisjciJffl «BtJisjeâtvàp&Pterà^
}e^dir4m>/ur iwIrAgacdbsjnitBnKjerajgTTeDC
jarflife dJl^cJfftrKfloitcbJsds^
sfe^'idibiieonc^
sîjlï&VufSfo*^
s»iiî£rJarajai^n&iliiJfaïfc&itftâteiiïVb iif*Tiaslraèrc^<iaairffa
teAltèeuèes, feoirjieèicKasfac^^
^etidajBtnia saicatoéotts àsfciriesi^naacjeJlesk
ineopeii^^rï^ii^rflprackffi lenfaof^qcV deatt
: Mju/^ina. julew^nii(isfp£rfo
«Dlfeqqpcéiejfi». iJb'W/ïMe M ^^tradaas-.TaconW
D V K A MT Ç H A T K A.
2$
leors foage^ qufib a9fl»u(HïJ4te*-«abrt«, &„
lorfqu iiK.vent amlQmfmiç^ioteilwm\»aka:
àutrffe, ckftKncai©Iû»JiBdliça&3U'lè3tIjihtèn<!,
révakp^r>& qife-plu&tàf Mùrns oftiifrity
bitaaopiitorirflùncMawjoB^bisgà «s tb,ù ._,
JopbquelfflQÇ-q^^réQfflojbJâfifiatflfcIw*!:
dah e»joigenii3^u»ble8i^o%ie¥*ïïl}fe Jèfi^
çonArëmipa^ajbloopqaeaieilxIye *fcbWi
Omamioiçw^uiinii^ireBOila^itej^iiB fel
re^^opm^apt-eaTOÇts-J^oib tteOfE*lc,(r
cbferT™^ ^^**<wdr'euK,vil|naë)ife dt'«jiP
j U n s q ) » * ; •• fe sflefenilrçBqn< *MntPiâufctj*<
rei^gingàiiâisjils^bwntîiatzitesi nftbXflfe'
tifleot de petits Forts ou Q&rtmn © W q
ttaneheiiftclricjhatta^^
léfifterjDraiseçBvaJearldà» eebx8tt»jBfes*acWî
«JD^bdeujntiïimLdiw^é^ î*érts»4©f
d^ejilfjqribjaaisj v*wntna^f^i#ht$ # # »
<f£fjmih»TjiŒhaqu« d$amrçl»idttt3|xjli»tje^ê
pïiiéçDr&ttSwïghtwt iKfessftiraîqs^bjpIft
ptœ oifi^Wabs-dafprëoip^ ,2^u3*J|W
dlaut»m)JKSfTiics eiwèriûsîie* arnî»bai%
nsBà^çgBBTnelpas.inqHTiflilans fe venger:
à Œ p p d l e B t ^ t ^; ^ w ^ ^ a l f t leur laiigue,
fcfmh..umMiB* BB ••$&[tftfVameQa*une
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F4
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3\5y.ix3
88
H I S T O I » !
Qup{^ideorr9éoh^siiipiefii>AT&&laHRB/affes & mal faites, cependantaariteiiifape-itres
«i^e«pfas%'9paMei^kfle»dbnf',émpoifonoéeatlùecqiipfbHi eattat, toffisriôcta partie)
lifcflte. :dSéki» rfÊ^ieA dans cmeat^broBimt
oTdràalremepcdaiiB lab/kigt«o^a^iieâBeK»
ÔJ^iVdijsIaf^aàupe, isiaiedeiqàen de aSicaiLde
pîàfdnpJaiJadpidBire; fanolotq & XIJS-TJ no±
•rfiœufs^àanDfisqximi armdfBidiasœtEqJâicnMl
lau^jàionîtt» cwnPaidéjaadit. ^eio&pkjBïQr,
qiâqilcbappif Itent' upOoiwfalQi&nOcàrtnoeB'ide
nuat?dc^(dn£est5WfliB» db^friaijtacJïâp»J?> «n
inatiohcimfBtioàjplafaadaiErboaiad^dengnoa
a^a-dcêb. Dniyexbsamîmësic&amèalqu omindfifs
font faites de.3KBjiiesmâ(in aieuoiivud&iafeau
tw^^tedMBinajial, saiditeJKOja^eià: eblla>
nieaïBoflcldu'ak» jmaaanddhma fap tsmaie de
raçonoqBéedebop^xnniYiJËq paies sbrameddes
baitonQSo^Slsdeé^mettSBt duiacâDBJgjauche,
& les lient mn<fç,'o#é^roSt <p'icçiatae aine
cttmifofe.-. Dà^bi^iài^ 5 âU3^^fc^Bn^ ais
©ifapfitbes, !ffcaÉHi;s:^ ^k^dsàid^mçna-iefl:
plui) hautes sfëe l m > k ^ « i f ki.isêtôp3&
l'autre in^àai©*skraieià ciiiuaèuu taneiïl ^
Ils3Dâ(iltoffln?i^^olmiral Cbieof 5c.sde
leurs tnujieauKiqua<ep\afr^
ches'y.^iqaûur âeslvoyagestemais iqu^nU
iU.neoyanti<i^r1œ8V
Pendant •l'Eté j lils fei%veiic,Drdj^
D V K«À*f T C.H A T K A.
8?
dé grands uatnoes'qui jBfu^WiOontemr plu*
fieursn^ilmfesji'tbnaa . «a :*.' («;>'
^IJuqTmoiom^iÊtojByioM,» e'eft que lorfouSs} aaM%hent.à fnéti,< iHnravonc jamais
•SBATdeactfnS) mais tbapuri seuls: eu a^
]«4^ndîku^jsjia%des- MCbqsn ils. foittenr.
toujoufs ifc mnmo|smrisT ,^ejur|»r-là'clevienc
fore creux & profond ;s qu^JkpVpn^quF'ny
iroi£;ipas»eoblttcormfv: ijATpouvoic ,y,. marcbarpiqu^tolec .3mœië«tj;8om> dèatepk^svii
V&^nïWojkrQ^^
cktiifWa**• uuepBtnejiKmais tniipitsytofeioispBiar
^Peépfes sssomasfshettotqiiienl mettant cou^
^Sirsttmupiadaatenifém
d'autre s
a&arefquéiikr 3a nrêmesibjne. ^ .
-i'fifc MeiJeTJcattdibaœ ja*catrfârde3l guerres
ihteftinesqnl Btp^Fum^rei ces'^aiions, à
^hm^éïkQlki^hwàn^aWÎàèffce qui
p^%tàroieais lènsj^nTL^ù*! dirons quel?
quE.chofeicjdciitoQ^iriion.i* JTJII ?•'
'^QutaquHtiryi3ât2rKiiru:idnde^nc doChef,
&-ih?îaobI*arfl^^
y
^qatâdaos fims^pgniaiir^
deux
paffions, laiiaûf© &3mTia«^tjn,- étoienc
ffiuûj aaeûfkâ Jftimtcrifàal^^
^JjSfnesuiï^
eq ,fe
"gfrpt '.la gu^fc-otf laene d^upistnent de
•*^erijA^pay&'B^
*a»*wa^
l'eq-
vie de dôttik^j le^^ain d'pfteiifiles tfe çtes
choies nêcçUairps $ Jar yLe«, les ^jppi^it. Jes
uns eoçtre les, autres, 'rppr w q e g ,*état
-de réfifterà. Fenpenu,fis,
Je lgqttnçqtcâëttt
aux plu» -yfeuarr ! ^ p l p C ( ^ ^ » ^ . & aux
plus prudents. w J-cutow'iJsava^re^^
quelques vi6^rresa us.rç,oïitro|ept. 3 Ji?u«
Chefe tout l'acMu^emenr, &le2$»qq'ilfalloitpqur lejbut. qu^ils fe w o ^ c ^ h t ^ jce
but confiftoit à ^'gnrenùer J^r^pn^nx*^,
à faurfawe Jeur ^veageaBçe ^â. faire u>, ejapd
butin & à partage^, (Çn^eu^ avecJegalité
lesdéppuilles-[de.jreuts' ênfie/nis. j . ' . ' . ' ^ H ".
. G» trouYèj^o§p r qp^^ u f^ui^ 'des
preuves qu'ils otyeu ç#e]Q^es,$ee||eley^
qu'ils on? afppr| ,à(e)ev'etipr^o^urjr^ts.^ ce
qui a, été* qojiSe ,que: Ja? Wap^n, ^ejÇt qiyiféë
en-r>K\fieuirs branches e^leraent?puiilàiaj;es;
les.JS^kques) furent.les premiets qqî,pyant
abandonné ; ,lçs bopis-, oV ; Ti^f,renttgrçQt
dan$ le J ^ ^ k ^ n f q ^ a j ^ s ^ ^ t e s
occtfen^e$^q%^ : ^ande, ( WfifaQ*
Bolehaçi -JUtew;;^ -,Çf an^a"% %r^eiK
leur!;e*e!pp&i[cc^^
brave, qu'habjte, ^irp-udera.jxwm^,,/$&
on, Cl^dl,. h Cqnrn^^Cheïay^t^ç^
le deffein-d'étendre fa^pujfllraqç, il. "travailla à acquérir^ par -la douceur, ce qu'il ne
pouvoit obtenir que par la-force dés armes;
JD V
KAk'TCH'ATKA.
01
c ' e t t - à - o ^ V V ^ r e W tTBP&etbut le
farmmfo^'e&'èrKfkWmôtitià deux
partUi P ' a i ? ^ % f&ù'rcë-dpVH^ere du
des XuilÊJ¥38f Wificbi» à%onaki',.' dont
Êflfl^dïuVff/^teHablèilt jufotfà KôurilaTffî.EoMMlW&'dëShtëùriles!
- Les
>re&^rrî Hkltarffmdii h rivière de
•6oQtWiflr|« êélfW Kb^panovaiaV te
cependant £ilè'Hfûf]fefldi«|^âVfi-esyetit M"Bs'ièruîvakii¥I®1:èrï ffltHlt
%ed\&~Mm^Mr'meméy Mùntzgrses
roêife MSi
érrvîFÔVdë^la -ftiviere • Apala,
pûrMi^ftsTrjbroa roes ^orttba'fs
qi& s'y, font
donnée?TO.'H'McàniS'dti1G«'p; Lopàtka,
attadà^err? I»eîi^^ï ! Piiriprot'HEè, en
[tëb$yÊfâtèF®r Ô^Baidaréi; &>ik s'en
puinentteurr'WL.^.. ,
conquête^ ^ùë'M.'* Stellér attribue aux Har
93
H I S T O I R E
bitants da.Kaaatcbadca^uKSpiqiiîihinagafdç
comme ik cauriidffik^'HioTîcdo'fetetoéqNaÂï
tionUi«li nso^n^pHDQîtJqMiJo» abfokiment
dénR«idbâ\9Qnfassbiasoaq qoantfcOTtfait *eV
Aeiiûttqu'iJrBiJs; » J^era&de, jtfaàBftddquttei
que Sawaqjp^&mMw?- qniin^QnTd^rdo^
mii^t ^atoïtomoinsiiqiÛPflEÇ^efdê jpjreoy
dEfijfefen2anodttB hâaurlais |>ènçtiamiiqai
fe nÈtnarqau^8nl5dQs''fiéGeE uiû2kaeay;a^en>>
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KaioHïiadaliL .svtfl 'o ab aioibns i v:m
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dePk -ODaqtiftûekquE &sr,Rafl& 2dbc r.fai^ada
Kanit4hatKayiiMèomtaii«qd o»iibaauopW'
tout qu'un» égalité patfitopju&a drwi&i)
de k Nation i%ntiiradâiâi,& fai^ifper&n
dans les différents lieu^du'.fiarntchatka,
DU
K A M T C H A T K A .
93
peut vjenir dtirne^autiï5faùionri,Kftiirtjie5:p3r
paaecnajo^» «WiiepC'Èn'jCTopogtandiliBnjInre
pouniDftjttïsert'dBf» pnsBBlk^Tkdcreûûiiasrà
leuiiifupfifljaa^ ?beWi3ug*a B(Rni'inêiBsidâ
Chândablii^ffiflrcdp fcD^alb2ttV>^ne»:rois
airitoiap^Bttf a»Huu>.Ëal efifecy.iC'1«f,nora
eût^iaoïaiteciéfté ^È&hdziRebplav .l'a&gô
sîeafenaB-ioonfëfa&fl capeiKtait^ljeiinJai .janfeis' •entepdà adiré- «p'aiatùD' Kanitfchaâal,
boraœe oit mmm^' rfotVbjiiil appeué adans
aucun endroit: de ce Pays. IV'me fernble
fï$ tes <& -txù&ii m dors < £î§& K u ^ o os
Hsbu>s&s. -iCliisatste î c\lt*%^cji,t coa\
pMtesssraus: usions* au pots cam«*s
fï^sppglks f&aste; çonimj te'* eJul
teitesojte^ -oa 4sa$eod soa> s^s ilibruofts
tecks îlsbwka* lya&jnm il Or- m*
cotetsèk «pis oss ChsntAÎcs osr c\eojaT>>
feuwPeu|£kis uékbre 6i ii sooDbixaK,
Wtk kb Otega£acv*& ^css te B&J$g§&&&
m ^ i ^ a e s b k n t s s ^ S s i c r t e gw «te s^»
l'ksW diujtiurslteî stete? cxtf Otfcro,* a
<&à« p t e inbbte&ïs *-|u^ pr-ok|ib suas
34
...
Hl Sï o l l ï
; :
QuantȈ la bravonreicteees Peuples ,i oit
peutidiîe e ^ ^éralk}U£>pluso»cïr^BU3cae
vers le Nord, plus .ilfrïibnt >si)eilragetDrv-i&
ktrépidteanitaHii te» Hu»wachûdabv'il«s'HaWiaittfcdfc iJèlowtew&Jlde.ClMitjal, ^aiEifit
pou? lus ptosrjb!$\res pre^sbempceeûiitoies
KbuMlestot ekfc i^^tann^^^'daiibha^ fc}ue
les Ct^^eaixitâi^a^lci^
âèiià^c^àtm}Â
fyûas&iiuc^ :oï xuïïfQ ïJ\ JUP 2uca 3n?ri <•
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„ Ji'-XI. Mettait T}«» »le«i^ucàeMlaùusaa
• • -, »ifî?.^0*«pTlw^tl«»e^^ilRiio f e,'
pUv •!..-.it;f.'/..zli ;sdisbi?.pàramon silrî -^iv
r-'l^s'Kaiiwchattals ^nsgaia^alcaîiilBJbTtlàïr
r>teu'UftrX^ca»:!^^
'&&•' leur origina. - ells ;>ÎKjnc»en^^tnl>aisitp5
le CiellaUfesûÀfae»? tàlsnBlio^ittTfeuieiHeiit
qu'ilieiiftoiaat axtontOaTîtfre^ttfcdaaciéàt
^icfl'ctevkauulledlsioaicdeuxJarjtaions àsSéKoutkhou eréajla
J
Ten&mXà^kTdppetié
6fàj&,&&uu& "<*roi««t/^ue -Kioatk
fi ^nJSs»a%îfcfc•? :ijntfct^p^>rà'|3>!frcrie
du- Cièl,,fqalite.,Pé)îici affktdie afiç: taMet,
&'4ue!€a«^éIïfé*4a.dte^»^^ par^afS/ri^àr,
qui y demeure eiïc<2tf^ad|c^d.lnri;. -Cèpes-
t
nu
liXjca.iTKA.
55
èot topS'i'JfienyjiSBnenç, ..«& jfjméral que
Komkliou a^vp^jdansJ^ÇieJ. ivant la
- ^'e^nÀdaljde^.coâl qaj -mscDtnoJflint un
Iai^|%l>îaMa;^i^*onfernieià Moelle, des,
J»k©tt)x)s3-.iqai>daB«eni;fe/goiiveriipnîèntda
f^&daslV'EeaT^
Ils
3dna$i^r#xu0b uue<Divjn«éjd« l'Çnfer; ils
épient tous que ces DJew);fopt.Jes frères
décelai du Ciel, , .
, ::; . , 7 ,. , ; , -'
nltfiusjdîosyia»!^
^erre,
$UÇïaJe^Gîek&^
&,.«ùid'-f^6J^^
%i/;, &
«ne Fjlje $ommte Sidouka; ilstfe marièrent
eofNgle»^
eutent atteint l'âge,
Kofttkielfjfo>\fçïntite,<$t TesEnfants, porte|Eijc1des[i^^,(^ts,!qç feudjes d'arbres f
&ieûoûrra^oitot: d'e'corié de Bouleau. (3ç
dfefieBuEefjî «af.î, :&iuant eux, i>s ranimâtes tewefopas .«!aSrpieat poJji&.eqcQre^te
eréése, ^idetanqfDieux!;ae ^iawojent pqinf
piéndre tepgfâfai. J.. • .7 ,4 V-.: *• m ,w» ï
'• ktmtkbw^abandoiMKi an jour fou Ftts.&
faiFiç, ^.^partttsdtt'^^u^baVka. On
¥5iwei£a,ajail!devint;,-èls prétendent qu'il
s'tfl'àUafiirj desnpatins ou raquettes, & que
l^ntontagnea i<& -Jés, colliûesuie formèrent,
f«w les,pas^ parce que Jés«pieds s'enfonSoieat dans'literré comme dans de la glai-
pô*
H 1s * o i
R
i
fe moile. Ik croient que leur Pays étoie
parfaitement uni avant ce temps.
Tigil Koutkbou eut un Fils nommé Âm*
kta, & une Fille qu'ils appellent Sidoukamcbitcb; le Frère &la Sœur fe marièrent enfemble lorfqu'ils furent grands. Ils ne font
as plus inllruits fur la généalogie de ces
lieux ; ils aflurédt feulement que c'eft d'eux
ûue leur Nation tire fon origine. Tigil
Koutkbou. yoyant. augmenter fa Famille»
fongea aux moyens de pourvoir à fa fubfiftance; il inventa l'art dé faire des filets
avec de l'ortie pour pretJdfè des Poiffons.
Son Père lui avoit déjà appris k faire des
Canots. Ce fut lui qui leur enfeigna à fe
faire des habits de peaux. Il créa lès Animaux terreftres, & établit pour veiller fin*
eux, Piliatcboutchiy.qui les protège encore
aujourd'hui. On le dépeint d'une taille
Fort petite, revêtu d'habks
faits de fourrures de Goulus, dont les1 Kàmtchâdals font
beaucoup.de cas; il eft traîné par des Oiféaux, & fur-tout pat des perdrix, dont
ils s'imaginent quelquefois appercevoir les
traces.
• M. SteHer.nous repréfente ces Peuples
comme idolâtres. Ils ont beaucoup de
Dieux qui, fuivantla tradition» ont apparu k plufieurs d'entr'eux. Ils n'ont point,
dans
Ê
D U
K A M T C H A T K A.
0?
dans leur langue, le mot Efprit, ils n'en
ont aucune idée, non, plus que de la grandeur & de la fageffe de l'Etre fuprême.
Au refte on ne peut rien imaginer de plus
abiurde que leur Dieu Koutkhou. Ils ne
lui rendent aucune forte d'fronmiage, & ne
lui demandent jamais aucune grâce j ils n'en
parlent que par déruion. Ils racontent de
juides chofes il indécentes , que j'aurois
nonce de les rapporter. Ils lui reprochent
d'avoir créé une trop glande quantité de
montagnes, de précipices, d'écueils, de bancs
.de fable, & de rivières rapides} d'être la
caufe des pluies & des tempêtes dont ils font
fouvent incommodés. De - là vient que
lorfqu'ils montent ou qu'ils defcendent en
Hiver les mpptagnes, ils lui difent toutes
fortes d'injures & l'accablent d'imprécations.
Ils en agiaTent de même lorfqu'ils fe trouvent dans quelques autres circortflances difficiles ou dangereufes.
Ils ont néanmoins un Dieu, qu'ils appellent communément Doujiekthitcb, & ils ont
en quelque façon la même vénération & le
même refpect pour ce nom, que les Athéniens,: porcoienc à leur Dieu inconnu. Ils
.dréfient un pilier, ou une efpece de cojon.ne, au milieu de quelque grande plaine. Ils
l'entortillent de Tontchitche, & ne paflenc
Tom. L
G
cjg
H I S ï O I R ï
jamais devant, fans lui jetter un morceau
de poiflbn, ou de quelque autre cholè; ils
ne cueillent jamais les fruits qui croiffent à
l'entour, & ne tuent point d'oifeaux, ni aucun animal dans le voifinage. Ils croient
prolonger leur vie par ces offrandes , &
qu'elle feroit abrégée s'ils y manquoient.
Cependant ils n'offrent rien de ce qui eft
bon ; mais feulement les nageoires, les ouïes,
Ou les queues de poiffons, qu'ils jetteroient
de même s'ils n'en faifoient pas une offrande» Ils ont cela de commun avec toutes
les Nations Afiatiques, qui offrent feulement1'à leurs Dieux ce qui ne vaut rien,
'& qui gardent pour elles ce qu'elles peuvent
manger.1 M. Steller a vu deux de ces colonnes aux environs de J'Qftrog inférieur;
il n'en a pas trouvé ailleurs. En allant vers
k^Nord, j'ai vu moi-même plufieurs endroits Où les panants faifoient des offrandes,
comme s'ils eûiTent cru que des Efprit* imtffanants habitoient ces lieux; mais je n'ai
vil ni colonnes, ni idoles.
Ils Croient encore que tous les endroits
dangereux, comme, par exemple, les volcans, les hautes montagnes, les fontaines
bouillantes, l'es bois, &c. font habités par
des Démons, qu'ils craignent &refpectent
plus que leurs Dieux.
hit
E 11
T
c B Ait k
A.
99
•'ilsappeflont fles Dieux dès Montagnes,
Katnoul, ou petits. Génies. .Ce, que nous
Mtnaions! Génie, s'appelle en Kamtchadal,
KamuleUh Ces Dieux, ou r fbivanc eux,
ces Génies mal faéfatris; habitent les grandes
Montagnes, ésTparoiculiéremcne les Volcans; auffin'c4fint-ilss?en approcher. Ils
prétendent que ces mauvais Génies vivent
dèsPoiSbns.qu'ils'attrapent;àJa pêche; ils
défeenient pendant la nuit des Montagnes,
6c volent jufquJa la Mer pour y chercher leur nourriture ; ils emportent un Poiffon.à>
chaque doigt; ils! les font cuire à la façon
ses Kamtchadals, & ils-fe. fervent de graiffe & d'os de Baleine,. au lieu de bois; Lorfque les Kamtctiadafe pafiaW par ces lieux,
ils y jettent toujours quelquevjctuaille, qu'ils
offrent à ces mauvaJsiGénies.
'Les Dieux desfioiff.s'appellent Oucbakîcku. Ils dlfent ^u'àlsioreflèmblent au*
Homaies; que leués <lfemtnes portent des
Enfants qui croiflènt fur leur dos, & qui
pleurent fans cefie. Ces.Efprits, fuivanc
l'opinion fuperftkieufë de ces Peuples, égarent les 'Hommes'^ de leur chemin, & leur
font perdre l'efprit.
Ils appellent le Dieu de la Mer, Mltg}
il» lui donnent 1» forme d'un Poiûon. Son
empire s'étend fur la Mer & fut les Poil**
fi *
IOO
H l S T O I t t
fons ; il envoie les poiûons dans les Rivières, afin qu'ils y prennent du bois pour
lui conftruire des Canots, & jamais dans
l'intention qu'ils fervent'de nourriture aux
Hommes ; car ces Peuples ne peuvent croire qu'un Dieu puifle leur faire du bien.
Ils racontent plufieurs fables fur Piliatchoutchi, dont nous avons déjà parlé, &
que M. Steller appelle Bilioukai. Ils difent
qu'il habite fur les nuées avec plufieurs Kamouli->f *me c'efl lui qui fait briller les
éclalffl,1 qu'il lance la foudre, & fait tomber la pluie. Ils regardent l'arc-en-ciel comme la bordure.de fon habit. Ce Dieu, à
ce qu'ils imaginent, defcend quelquefois des
nuages fur les montagnes <, & il efl dans un
traîneau tiré par des perdrix. Ils regardent comme un grand bonheur d'appercevoir'les prétendues traces que lauTe ce Bi*
liouteismalas ne font autre chofe que de pesItitrîHons>quâ<le vent a laides fur la furface
de^ta >ntjge{ ae qui arrive fur-tout dans les
ouragans: ils craignent auffi ce Dieu. Ils préterideht qu'il fait enlever leurs Enfants dans
cics tourbillons par fes Satellites, pour lui
fervirde bras ouxle girandoles, fur lefquels
ri fait mettre des lampes remplies de graiffe
pour éclairer fon Palais. Sa femme elt appellée Tiranvus;
DU
K A M T C H A T K A ,
IOI
Ils recohnoiflent auiTi un Démon, fuivanc M. 'Stellerç ils le repréfentent très
rufé& trompeur;41s l'appellent, par cette
raifon, Karma. On montre aux environs de
l'Oftrog inférieur de Kamtchatka, un aune
fort élevé & fort vieux, qui paiTe pour
être fa demeure. Les Kamtchadals décochent toutes les années des flèches contre
cet arbre; de forte qu'il en eft entièrement
hériffé.
.
•
.;. if,-^
Gaetcb eft , à ce qu'ils tprétendentikudm
Chef du Monde fouterrain, où les homJTjiesvont habiter après leur mort. Il a autre^
fois habité la Terre ; ils donoeat-:,à. un; des
premiers Enfants de Kotrtkisoti«<?£ènaf>ire
fur les vents» & 41s attribuent à -fa)femme
Savina, la création de l'Aurore e& du Crépufcule.
.
Us regardent leur Dieu Touiïa>ç c^mtnej
Fauteur des\ tremblements de terre^étanp
perfùadés qu'ils proviennent de •eerqujèf&ft
Chien Kozei, qui le traîne quand, il vu Jbufî
terre, fecoue la neige qu'il a fiir tejçorps.
Toutes les idées qu'ils ont de leurs Dieux,
& de leurs Démons ou mauvais Génies,
font fans liaifon, fi abfurdes & fi ridicules, que
ceux qui ne connoiflent pas ces Peuples auront de la peine à croire quîils donnent toutes ces bizarres opinions pour des vérités
G3
J03
il i -s T O 1 n %
inconteftables ; ils tâchent cependant de
rendre raifon le mieux qu'ils peuvent. de>
tout ce qui exifte ; ils cherchent mie-me î|.
pénétrer ce que peuvent penfer les Poiffon*,.
(& les Oifeaux ; mais ils ont Je défaut de na
jamais examiner fi l'opinion qu'ils ont reçue;
eft vraje ou non. Ils adoptent tout avec fa*
çilité oi fans réflexion.
Leur Religion eft principalement fondée,
fur d'anciennes Traditions qu'ils confervent.
précieufement, fans vouloir écouter aucun
raifonnement qui pourrok les détruire.
M. Steller rapporte qu'il a demandé à
plus de cent d'entr'eux, fi en jettant les yeux,
for le Ciel, les Etoiles, la Lune, le Soleil,
. çcc. il ne leur étoit jamajs venu dans l'efprit, qu'il y eût un Etre tout-puiflànt,,
Créateur de toutes chofes, que l'on dévoie
autant aimer que refpecter a çaufe de fes
bienfaits. Ils luj ont tous répondu affirmativement, que jamais cela ne leur étoit
venu dans l'idée, & qu'ils ne fentoient &
n'ayoient jamais fenti, pour cet Etre fupréme, ni amour, ni crainte.
Ils penfent que Dieu n'efl: la caufe ni du
bonheur, ni du malheur ; mais que tout,
dépend de l'homme. Ils croient que le
Inonde efl éternel, que les âmes font mjnercellei., qu'efie§ feront réunies au corps*
DU
K A S T C H ^ T U
103
& toujours fujettes à toutes les peines de
cette vie, avec cet avantage feulement,
.qu'elles auront tout en abondance dans l'autre Monde , & qu'elles ne feront jamais
expofées à endurer la faim.
Toutes les Créatures, jufqu'à la mouche
la plus petite, reflufciteront après la mort,
& vivront fous Terre; ils croient que la
Terre eft platte, & qu'au - deflbus il y a.
un Ciel femblable au nôtre,' fous lequel eft
encore une autre Terre, dont les Jrïabitants ont î'Hiyer lorfque nous avonsf^Eté,
& l'Eté lorfqûe nous avons l'Hiver. •
Quant aux récompenfes de l'autre vie,
ils difent que ceux qui ont été pauvres dans,
ce Monde, feront riches dans l'autre ; otr
que ceux qui font riches ici, deviendront,
pauvres à leur tour. Ils ne croient pas '
que Dieu punifTe les fautes; car celui qui
fait mal, difent - ils, en reçoit Je cjiâ^rnenp
dès- à-préfent. .
. ..'t"<..
Voici le conte qu'ils débitent ijhq j'o$gjne de leur Tradition, Il y a, d$eqt; -'ijs,,
dans le Monde fouterrain, où les gommés
paffent après leur mort, un grand cVfort
Kamtchadal appelle Gaetcb, qui eft né de
Koutkhou; c'eft le premier qui foit "mort
au Kamtchatka; il a habité feul ce Monde
fouterrain, jùfqu'au moment que fes deuif,
-••-/ G 4 -
J04
H l S T O I R B
Filles moururent & furent le rejoindre; il
paffa alors dans notre Monde pour inftruire
fa poftérité, & c'eft lui qui leur a raconté
tout ce qui fait aujourd'hui l'objet de leur
croyance ; mais comme plufieurs de leurs
Compatriotes moururent d'effroi en voyant
revenir un mort parmi eux, ils abandonnent leurs Iourtes depuis 4e." temps,
lorfqu'il y meurt quelqu'un, & ils en
conftruifent de nouvelles, afin que fi quelque mort rèvenoit chez eux, comme
Gaetch, il ne pût trouver leurs nouvelles
Habitations.
Ce Gaetch eft, difent-ils, le Chef du
Monde fouterrain, Ifreçoit tous les Kamtchadals qui font morts, o? ildenne de mauvais 'Chiens çk des haillons à celui qui y
vient revêtu de riches habits ou avec de
beaux Chiens ; au - lieu qu'il fait préfent de
beaux Chiens & de magnifiques habits à
ceux qui y viennent déguenillés ôt avec de
vieux Chiens, Ils s'imaginent que les morts
fe conftruifent des Iourtes, qu'ils s'occupent
Ù la chaffe, à la pêche; qu'ils boivent,
mangent <Sf fe réjouiffent comme ils faifoient dans ce Monde-ci, ex cept%. qu'ils
pe reffentent aucune des peines & desTmaux
attachés à ja condition humaine. Ils croient
qu'on n'y effuie jamais ni ouragans ni tem»
nu
K A M T C H A T K A .
105
pêtes, que la neige & la pluie y font inconnues; que toutes les chofes néceflakes
à la vie y font en abondance, ainfi qu'au
Kamtchatka du temps de Koutkhou. Ils
penfent que ce Monde empire de jour en
jour, & que tout dégénère en comparaifondé ce qui a exifté autrefois ; car les animaux, auiîi-bien que les hommes, difencils, fe hâtent d'aller s'établir dans ce Monde fouterrain.
Quant aux vices 65 aux vertus, ils en
ont des idées aufïi bizarres que de leurs
Dieux. Ils regardent comme une chofe
permife, tout ce qui peut fatisfaire leurs
défirs & leurs parlions, & ils n'envifagent
comme faute, que ce" qui leur fait craindre
un dommage véritable. Ainfi le meurtre,
lefuicide, la fornication, l'adultère, la fo»
domie, l'outrage, &c. ne font point des
crimes: ils croient, au contraire, que c'effc
une grande faute de fauver un homme qui
fe noie, parce qu'ils font dans l'opinion
que celui qui le délivre, fera noie lui-même.
G'eft auffi une impiété horrible de recevoir
dans fon Habitation ceux qui étant couverts
de neige fur les montagnes, s'en font débarraffés avant d'avoir mangé : toutes leurs
provifions de voyage; ces perfbnnes ne peuvent entrer dans une Iourte qu'après s'être;
G 5
lOÔ
.
f J l S T 0 1.RS
deshabillés tout uuds, J& avoir jette leurs
habits comme fouillés. Boire de l'eau de
fources chaudes, s'y baigner, monter fur
les Volcans; c'eft, fuivant eux, s'expofèr
à une perte certaine, en commettant un
crime que le Ciel doit venger. Ils ont Ja
même idée de plufieurs autres fuperftjtions
dont j'aurois honte de parler.
Ceft un péché chez eux de**fe battre «5?
de fe quereller pour du poiffon aigre ; d'avoir, commerce avec leurs Femmes lorfqu'ils écorchent les Chiens; c'en eft aufli
un de racler avec un couteau la neige qui
s'attache à leur chauffure, de faire cuire
-dans le même vafe la chair de différentes
bêtes & poiflbns, d'aiguifer fa hache '& fés
couteaux lorfqu'on eft en voyage, ajnfi
que de faire d'autres puérilités de cette
xiaturé: ils craignent que ces actions ne
leur attirent quelques accidents fâcheux.
Par exemple, des difputes & des batteries
pour du poiffon aigre, leur font craindre
de périr; s'il leur arrivait d'avoir commerce avec leurs Femmes dans le temps
qu'ils écorchent leurs Chiens, ils craiBr
proient la gale; s'ils raclent la neige avec
Je couteau, ils fe croient menacés d'ouragans ; s'ils font cuire différentes viandes
çqfeni|>le> Us fe perfuadent qu'Us feront
DU
K A M T C H A T K A .
107
malheureux dans leurs chalTes, ou qu'ils;
auront des abcès ; s'ils aiguifent leurs haches
dans }e voyage, ils s'imaginent être menacés de mauvais temps Se de tempêtes. Oq.
ne doit pas trop s'étonner de tout cela,
puifque chez tous les Peuples il y a quantité de fuperftitions de cette nature.
Outre les Dieux dont j'ai parle', le$
Kamtchadalsr révèrent encore différents
Animaux &'d'autres Etres, dont ils ont
quelque choie à craindre. Ils offrent du
feu à l'entrée des terriers des Zibelines Se
des Renards; quand ils vont à la pêche,
ils prient & conjurent, par les difcours les
plus flatteurs , les Baleines & les Kacatki,
ou l'Oréa, parce que ces pouffons rehverfent quelquefois leurs canots. Ils n'appellent pas les Ours ni les Loups par leurs
noms; ils prononcent feulement le nom
Sipang^ qui fignifie malheur; ils refferriblent
en cela à nos Chailèurs de Zibelines, qui
fe gardent bien pendant la chaffe d'appeller
beaucoup de chofes par leurs noms, comPe h cela rendoit la chaffe malheureufe^
Tel étoit l'état de cette Nation pendant
Pon premier féjour au Kamtchatka ; mais
aujourd'hui preîque tous les Karatchadals
ont reçu la Foi Chrétienne, ide même que
pluJkmrà I ^ a q u c s ge^entpiorraux, juuj
io8
H l S T O I »
E
I
la vigilance de l'Impératrice Elifabeth , dfc
leà foins vraiment ^maternels qu'elle a peu»
fous fes Sujets. En 1741, le Synode envoya au Kamtchatka des Millionnaires &
tout ce qui étoit néceflaire à rétabliflèment
d'une Eglife, pour convertir à la Foi
Chrétienne des Peuples aufli fauvagés; ce
qui a fi bien réuffi qu'on en ja baptifé un
grand-nombre. On a même'infpiré à ce
Peuple, le défir de sMnftruire, & l'on a établi des Ecoles en -différents endroits. Les
Rafhtchadals y envoient de bon gré leurs
Enfants,^''quelques-uns les font inftruire
à'leurs1 propres dépéris; ce qui donne lieu
de croire que' dans peu de ternpsila Religion, Chrétienne-'ibra de grands progrés
dans cette Contrées»!*-i >
J XII. Des Cbnmaris ou Magiciens.
-* ~
'a
J
c
• Les Kamtchadals n'ont point de daman
particulier, comme leurs Voifins";ijrnais
les Ferôfries,'fur-tout les vieilles-,*&• les
Koektchoutchei, font regardées comme des,
Magiciennes ; ils croient qu'elles favent interpréter les fonges. En faifant leurs fortikgesj elles ne frappent point fur des efpeces de tambour ; elles ne fe\ revêtent
point non plus d'habits dej&nés pour cette
nu
K A M T C H A T K A .
109
«êrémoniè, ainfi qu'il eft d'ufage-parmi les
Koriaques, les TungQufese les Bourates,
& toutes les autres. Natirjhs idolâtres de la
Sibérie; JElIfcs prononcent des paroles à,
voix braflê fur les ouïes ou nageoires des
poiffons;, fur l'herbe douce; ou la Sarana,
&le Tonehitche: c'eft par ce moyen qu'elles prétendent guérir les maladies, détourner les malheurs, & prédire l'avenir. Je
n'ai pu lavoir quelles paroles elles emploient
dans leurs cérémonies ou conjurations, ni
de quel Dieu elles invoquent raffiftance.
On me l'a caché comme un myftere.
Leur principal fortilege fe fait de la manière fuivante. Deux Femmes s'aflèient
dans un coin, & murmurent fans ceflè quelques paroles à voix baflê. L'une s'attache
au pied un fil fait d'orties entortillées de
laine rosrge, & agite fon pied. S'il paraît
qu'elle levé le pied avec facilité, c'eft un
préfage favorable, & un ligne que ce qu'ils
ont entrepris aura un heureux fuccès; s'il
paraît qu'elle remue le pied.pefamment,
c'eft un mauvais augure: cependant elles
invoquent les Démons,par césxsots Goucbe,
Goucbe, en grinçant les périls; & quand
e
lles ont quelque yÂfion, .elles crient en
éclatant de rire,. K M , KM, Khai. Au
«M d'une demiptheure les Démons difpa-
txo-
•'
H u t o r i
i
roiffent, & la Magicienne crie .fans cefis)
Jcbki, ( ils n'yfoncplus)i i L'autre Femme
qui lui aide, marmote des paroles fur elle,
& l'exhorte i ne rien craindre, mais à
confidérer attentivement les apparitions,
& à fe fappeller le ftrjet pour lequel elle
fait les foftilègesi Quelques»-uns diftnt
lorfqu'il.tonne & qu'il éclaire, que Bilibokai defcend Vers ces Magiciennes, & qu'en
prenant poffeffion d'elles, il Je» aide à lire
dans l'avertir.
S'il arrive un malheur à quelqu'un, ou
s'il n'eft point heureux à la chaffe, il vient
auffi- tôt' trouver une- de ces vieilles , ou
même fa Femme: on fait alors-une conjuration ou un fortilege ; on examine la raifon
qui a pu occafionner ce malheur j on pré*
teric les moyens pour le détourner} on en
attribue la principale caufe à la négligence
de quelques pratiques fuperftitieuies ; &
pour réparer la faute, celui qui a manqué
à cette pratique, eft obligé de tailler une
petke idole où figure, de la porter dans les
bois, & de la mettre fur un arbre.
Les Kamtchadals font auffi leurs fertileges dans le temps des fêtes où l'on fe purifie de fes péchés. ' On murmure alors certaines paroles, on parfume, on agite les
bras, on fe met dans un violent meuve-
DU
K A M T C H A T K A.
III
meut; on fe frotte de Tonchitche, on s'entortille de bandelettes, on tâche de rappelfer à la raifon ceux qui ont perdu l'efprit.
On fait d'autres cérémonies' extravagantes,
dont on parlera plus amplement dans le
Chapitre fuivant.
' Si un Enfant vient au monde pendant une
tetopète ou un ouragan, on fait des fortileges fur lui, lorfqu'il commence à parler,
frottle réconcilie avec les Démons: voici
Comme on s'y prend. On le deshabille tait
nud pendant quelque violent ouragan ; on
lui met -entre les mains une coquille marine; il faut que portant cette coquille en
l'air, il coure autour de la Iourte, du Balagane & du Chenil, en adreffant ces mots
à Bilioukai & aux autres Efprits malfaifants: „ La coquille eft faite pour l'eau
„ falée, & non pour l'eau douce, vous
„ m'avez tout mouillé ; l'humidité me
„ fera périr. Vous voyez que je fuis nud
„ & que je tremble de tous mes mem„ bres ". Lorfque cela eu fini, l'Enfant
eft cenfé réconcilié avec les Démons; autrement on s'imagine qu'il eft la caufe des
tempêtes & des ouragans.
Les Kamtchadalsfont û curieux de Congés & y ont tant de foi, que la première
chofè qu'ils font le matin en s'éveillant,
112
H I S T O I R E
Os%*W"°v ^ tâccpr^ ks eux suss sutsa
C v k ? ^ *$*V&HL5 y S'Y p g c ^ i k b
qui |ksf s use $rtî>\s\
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^simx ^ 1.Y «ksepl 5 ksi* oX^d \X4t^-î
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SU f v&VsiKJsUl à . X V S ^ s>p% |«J#;S
tiii^h „se\\oi uu.iO lOiU iiors npp^i^f
âe .y\evs>s pue e ki au Ipue.. yu x? Jpks
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i.sUr S.\« r>îi. xS^iBUp| 1%*.^
vl \ vp.Cl'k xpaur,is; dl.no f c m ^ - ^ ç l ^ ^
Ouere k su.sA. Cu ks forld^kpY ^ % *
à^rt^lpBnu. a i-i kao.nama^u;jspfe A3jg|.;
pOU* vif. PiXOsTe às-US Ssù.UUîO ;|^ li^puiS
py k srs.BsXi.sr yklîoX ks jirr|k*jr^.f.^îTl^
^dvisr k \ %v§ qy'îl .a è s ^ | i . C ^ x
sn.p? .4* c.skWïb <o\e NaucoypsSqè^^||l;r
1* ^ $\rls?s> de CvC v.rt, VM! vskul a |M<%x
utk Ipor ou une î.xise fur U r&JtiJÈmê
*ys ers qcssSs x ou u exu; useûe;v^p< q ^
p.uysssv ». .ib ceàfultasl XBUIS - tôt luk\kt
ujse ViYk. Ibrcserc, M. Sxfkr kùoîlsik'
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m perdant f muec » d ma faons-dc §gfk pu.
Mmt 4e leurs faute?. fX> fe cdfebre,
fp|* païuu y m.mqmr, dans le mois de
X^vernfare, qui sbmpsHc, par cette raifon,
& M*fa «V tv* psWb.-v.èa's sfer faxtts. M.
$teikr Ht dans l'opinion qu'elle a été mftiÉ% par leurs Ancêtres, pour remercier
pfèq 4e lès bienfaits; mais que dans la lui&}fon véritable principe a été obicurci par
les. fables ridicules, ce qui parole d'autant
plus fouie, qu'après avoir fini leurs travaux 4e ffué & de fAutomne, ils croifàlfetar. commettre une grande faute de travailler, -Je C- vifiter les uns les autres, ou
failmu 4'aik-r à la chailè avant cette Fête.
Il quelqu'un s'écarte de Cette conduite, mit
vabataifement ou par ncccffîîé, il eft abfoteent obum,' d'expier fa faute cV de fe
purifier. C'est en quelque façon Ce qui
èkxme \ku de croire que leurs Ancêtres,
après avo»r préparé leurs provifions de
Bouche pour l'Hiver, avoiera coutume
lofoir à Ibieu les prémices de leur» travaux » è<V comité de fe réjouir efifemble en
a t e t les ont chez; les aucrèSi Lorfqu'ifc
célnbrem eeoo Fête, ifs y ohfervent eittrnutres choies piulieurs minuties qui ne
mériteroienc pas a être rapportées. Cependant comme elle fe célèbre fans jamais y
Tarn. L
H
U4
H I S T O I R E
manquer» j'en donnerai un deuil exact de-.
mè yen' àmettrë'la tHIuslègere c i r c r M â r ^
noh d^ue je'peilfe 1 feplaîfir "à ! mèk^tM
t'eufC'tar le'recjt de ces foliée pùérrirï«
fera pluifaltidieu'R qu'agréable i riials'rprDài''
fâlfë^qhhôftrë jufqu'où va la' TùtfeMriom
extravagance He ces Peuples:lY ** 80ÛJ
^jebW'Tes râmtchadals ' MéficScke'.
cMueWés CéVërnpnîës différehi'ès "
l&WSepTen»^
leurs Eètes.féparément; Te'cbtorjieTrei
unHT3iffig:dés
^tTëtënPifî'
TO
-•
cmkMç?ikm$ei%
danrieAâms'Vn fe M e t ârfé'JÇo$
ledal
„ ettè?»trc^
. ctfàn'Hes' ViëilràrWW
ou
Ë i à T - c H'*A" T E i.
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pifërirs, paroles ; & on plaça feutfiej])e
gfefe «"%>
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11 les tra|neaujr, lesftarnpisdes Cinens*
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,feaUj(.eftjprattachant aficeinture,
rs'" haches œ-'îur leurs têtes du Ton,'
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H I,S T O I 5. s
u>èf J o !kè!\cOe "ik âgiiàxa kutztiMîêjm
TQfciurelif, <iiufe " t^uoLm d a l ^ k l » !
Didlik'^cii proiVkrçeir. le mot 4&ll^*"
lu
ail
Ce;s derniers,, après ^oufr iùki.fèlï^Js
;*..'„&... s*•. parurent;
* ).^- ppuf
.^ -....."aller
-. « ... .Kv. - k*'V>'0:
i%:htc1k»
âk?r> 1c Vkllhrtf èr? ks F*m-w«&l»iill
manderont.
Cv-peo Jepr. k% Jàù ides
îonkoi il on remp
^i^epur- tontifer ikk"p)è.me trois JTok lit*
s
*
J> V
I t A M T C H A T K A. 1 1 7
I s p é ^ p l ^ t r ; tnfhkt.' tm$ k% N Hormis-ï,
sîï»èk'fè« ^Vmirxs &; J.fyi uns puikl^Ëo*
liuib'âtunt là soèraV. HbE.
' v^
iEprrk cuite eort mordu x r.iure Ykdlhrd
fl}r|rièCi ù$n- spire de kY-uuoo dsin^des
iuk^^dktolfees uveè des psarres lepgles
- - *•«*.*«•
.vrte Sarane pulls Elp | f i l ^ rdgakr LuËfpntu mdkdkdts; cessxM^Tèdui qui avoiork la? eus Ifs IdHes
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gf lierre; quais appeeefR seeoeaao ?vç>rs
^JsH^fsfixk?», h Chef"de IIL^USÙOEIUI
«aedept k? promis t de Hrorbe douèÇ ois do
TopsIrA^. 'Apre« èxTxè Wlrunic* Via 'pi**
èt^lieàe STOUVOJIUîEtuo fut k- fou?, 1 aclfcfe raneseo &hsmui\.
^ ^
, prît tkux'petjixî?^;.,
S | # r l è ^ avoir WomHcos ay:è du/fem«sterixT^ii kurmkn fur pies nudaues porofeC ^ ï r les 'Uîtern eflîMte dans ddfereots
«&§& du %er^a!JttïrvÀ de £.«, dr pîipa
ItseVctits Enftats autour 4c feeheils pour
u
u
JI*
.H n i o i t - i
attraper les laptelcaie J'en; c^mm^eaiep
dansdasfourte pab KoavfeEtuue.
i^^nfantà
les faiûrent ^Jea^iaiveUappeBeBiDi'^^
dau3ç^r&j(BBjd^£a^ant pris.la n.
î^'elKfaaii^y^Kctïaiaa par,teiCB»;
duib)^;"')l©îiantres 'Bn&hts le ùmp
criancn^fe6iila/^iùlit,'flls la mirèrent.
dans}dàipremière; pjuçei; \.'o J /j„iji
Aprësjiœlatxto
te suffirent, en .randja^
lui qucayo^lpsontrô^
) ce que noua avdnsf dmj - prit dana Iqaa^ûtas;
uueï pelkVr;«rôi$èaB^^
ad^éifaauvfa») ilqsipjaa^
^.•kliéu nousia orloniaS' de Iffqffiç pffàap7|^d
i, me chaque année; 'c*e#*œ^^
^ce^liffonsuiq BtaEqojB^uéntifc
„ snriook^
^Hètaoréi, Jéc; dajj©u# p ^ ê ^ ^
t?tftto)s\j'âe$-iRalhjsàra'^^
LeJVieùlardineiiprnn't^
papjhwrquca,
pIuTiéinaj 'reprk^jl Co'pe^
tTe9i¥i>iJla*asiiûtefaej^etya?^rxap pwtaided
pleds^lb^tt'aittià^
0pienfne5dKèd
bàM^ài. Cette .c^etaoïfiâacnw
Vîeiflaadshq^^
«3âhjp^
hànt.^n^iiittp^^ïiimim,' ilïTÊrmjrçenY à,
H
S) V K A M T C H A T K A. Hlp
«çiRcudaiit/Bbs oriei,fas^FeniinfcsaéfclesjiFiJJ^Wpàffanrau3era«iii^>0Ci4 decdeJMjabiaseB
bdjaritbdes ^egapfavoaribJes.V» tamnànb fa
Ifawohe^rifaifaïuJesrg^HuucsiJeaplifa aJibcuà
jttitsiesunnaJhslewfhdaS zfinftiœffafb^nat;
faïfaircinenwieitràordinairtii^idles?femirent
àdanfer & àqrierdeaooocffSjlèoaryffet-ûeKj
apnèsl cikci)dk8;iDcœ¥erAtii'xmB aprèsdàuâeli terre; 9laamre»faœBo»iéi»fanD0TikBte».
luasiioniraesfarj era1ponreiBQticjScilBK jϝpeno
fajÉJMlfaplaQer) <*fae]tei> lafterenBKooacÉHSes
<& coirafaBripia^^
qafa> ce ,qafan li^'Iiacifc wqKpi-arfaiiaéE ! touc
bfa^aefa^ias iÉufalefc aarunWcaaB^'dfactea
jfaftfaiiflarïUJp ' JV i b a ;'jsnfic. Jupwfci-aflT T'
p3,Cï»<fpe<^aofafi»Je >paraï plusi(eMngd»â{;
BhWiH»^ri^e«iu^fp^
jreifquaabheis €u&?fa Soaia»eel«niiefa«3nfans
«hei^eeefdefcàVear^aariifan quticizeltej fa
àwfnnBn^jnq deuilfajfakBidqnsienWi^VLsk
Reé)mèsHfafa3fFlJfas<fajr) Jefaauitçriltfiîàiîifalte&îavqfani picnanrâëadce' pfaddttfacHéréat:
bèaHCoappk& pleiireren«îcïàitiœ;fiiaile^atof*
j§attareileni»i»^siia^^
lerifuifaHli aeeafc'faas^uir'g^^
;; ifapendfafaifa'^-àeJlJaKl-}aprèr fatrqir raie
fcm façiitegeibr, la c^d^è^laRJertarai-baut.
deD2c.i«i3iay«eiuû&'pejle;, • &:iicnitcJa-Iour1
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manquer» l'en donnerai un détail exact.de-.
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plù;lk<ik parler.» e\, srs p k p k vieille
çqjkîv k OHJUU k 11 nol p e |\r.tiiv. ek
KUpator ux. axK o «v nr eu; u i *ù\\
C\pCfkian; ou euloo,; K\s { k l*H{r?£
touaks ueuxvex , kokeevr k - Clùorn,
Jea peui* » les eeeLu.* Cee jeuer v.;ukîs
UpP* que tous.
» s l x k aux Uèniu t^kùùkxt qu'ik axtei*
p p p u r eete t-e-cw
^ tfa nû-mt p e k ou apports vkp k ka?.
uiqs tlixxrbc k\k- qu'eu p-seka ù.r !V.ik\k
qVV^prs le HKi!ua \kVdkrè ce; ùrqukl
Skpkmouea k» pute-Ls à vuvs Loi le,
sispSqhi èk IVehek aveu Save ikuuivp
Vv.X
xXXXXisi-.»
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H C i J r O l l C ù\< K V h v . e , OC P UUU
xlk> s PpU0l!U. CIUOUU UCUX »u*.t UUvï
if:tè,ueq.x. laquelle il y eouù a e j loukvts 4
Cl|kuk s ebtex, du Ce. le ik $ tk k
l ^ p us Voue qeoifa xeueosvv >ku> xks
Npis vie xUi uvvvuuo slL reae ee °F >uxk* sou e/peeo de IueJu\ q$u sk \îif,*Çi*!fc>
ek|dvuè, k- f k v k -Joue*-,, èc afks nvlr
k*c prupard suit-are leur sPrqv, k Y u t!
%<& ks YJtilk* l\nu<e> x.sm eurent rhae% set hustsuv uVais le 00 su p a r pr^sartï
a p p e a u , x-U lesxr utLuh o\t a k e-vsssee,
ksrkurs haelks ce fur eus 5 teske eu ituv
H a
H 18 T . O J ft S
ii(5
•c;hkelu,
iMeur <ioonçtçnt & ?ïas££$p^ J ^
proviploa qu'eîks renferment pcntrkflkè^y
en chl-asin, & en gàfdeiWv faukin^bltmi
nemponr eux.
.,
„N^A^pres ^eepievseqllarel èS; les,Fomn^li|;
fev%^d|^lrs
P ^ v s » ^ r u l U UJ *<e^^J%
nùrftk révéla eà $$$<&& k W > c o « ^ ^
TpnkMl^li^j qn'Hs" î^ooiehs: àns v 4|fX^s|,
m-ii$+ \x\ui PVOU>VJïRàU$S h mot 4 M w f l s
alkf
tiens
le bols pour ehàchs'X*davs>g^^p^
^
...y ... . _ . . . . . - .-.-. vov-.v^*».*
3
ce
Âloçs k yidlfejFd et les" Ï J C ^ S ^ ^ ^
Tear" Tooebîtcbe %ç le % % ? i ^ ! ^ | l 4 l l | ^
Ixi prorôlons quijtor r^lfoient | u i \ ^ i ^
n^renron.
Jo-.tkoU: on teoïpôrta'lùàrs sk lî loqr^ s e¥|
on UpoFafur le lïiu«.the. '"
û h^lpurte, 4 î 7-\X^ilnel\ fprèy^y^p
creultTen p-nb rdfe'pevnne reèldMpy.nè*''
po^i une Wéee qn^fnppbe lie Iflwlltf
c y V y ^ ' X nsitVÇtpk le llnTe^dï'pèoboiy
pipyiw. bps ^qè^ttcà |).;rjk&. Il coon^^<p^*^*i«%* îtù^pàtic trois Jbi$ lui
» V
K À !MV'T C H? A T K A.
ÏI7
kalh^ffabe; enfukc er*s ks slîa^fav.s>
rMt%^ |uffîïfi-j et' mfj.îlus eeiâilènfats'Éfrnt h màtsc tuef.-,
jâprès cette eerfOe^iOx l'iutre \ltillxrd
f^ttftf'l îaïr-e. cuite- delà ëueae dàalrs
sdjll\ ëcKdtedeek avec desserres Yeb|lp§
# É | f "t^erf àvedcectr Sùnae qu'ïh Y\p
tf&^'fëgskt ksl^fprks adialatu^reefjjK^buK «f« aveka. fur cet 1rs tdAcs
pÊIèf t>sm?&%kfi r fk' rutkkaprrcn
f^l^mYx^ià luJlfpë dtltp|pVv\^ ^
ëfffefâ /'et' è^foe^\cdl^Vè : i^:rô
t § ||§!ri|Vr!s dp/xdlfb\'âYbpë t'dYk
fm^fltf iftitr » k 'Chef ëè l'bàbkauôëluî
%tëa k premier de Fkerbe deoëc ekV'èJù
f§ieiir%t\ Après dette bfffadër »' af f ^
f|tdt\e ifousm\%lbrpdlui: k fèvet* ILeèk
tt% fasrkn Khustà'd/ s '/
*
"'
"'te^cifed dent ëaft qyôfts déjà |dr!é
plBaàleà, prk deuk; raflas |k';rrex/èè
kfk'lë' avoir enàriifkkkstce du/fae^iebe, b rhurote* fur elfes quelque* pareks>- tfïes vdtctrt \aiMa dons JdlYkeess
f%s du fevv-rf allœrà' du. feu, et pUp
fopaa* jKâ&ars uemkrr 4ff Tedallt poar.
attr^er les IdnteiqB* J^m- ^vnjjL
les faiûrent. c^Jea-!ïnv«lappei^eQ.c[\^
d<MK^r&iîçp^CyetaXiayapt pris.la'itK
du^a^ç1lqs!a.1«ffes .Êq&nirrle JJ
fw
ci^aiiori^^lo/^i^/ciily cla- mirent.
; ^jprpsfiœtetxiisii^
dçl
te «'alifrWii.ê^
lui qiaicav6)^^^!BC^p«ic^''
uueï 3>eliVrrenii»^^
adciÉfla iiu! •^e* jes3 patiifein#^mes;
^-.•kliouj npafi^3*n%p^
i, nie chaque année; cç#*ce;'"cjuça s$***
^çoB^lifionsu iq EmBcpmà^ids£i^
li'r.StàSieï,
Mv^m^^ë^è^iàe^hM^
,,7e*fespBéf raalhè^'jjfé^
Liijyies^dVHefip
papjjfctjtn^^
ijresiy^jlasîds.ie btej^oifi^i îa^p^tEis
itteàWitattaniia^
c^ej^ôo^
r
àïe tfeij^ifl&eaaia^
-^--^
Vjjj^dtoù^^
&3b$t$iJ
nàiôt.ilnhiîr^u^
,' iishëai^éSt' à,
dantërï^crfânti^èljlaÏBlQfoï ;iice jj^irepléEet^
DU
K i n T C H & 'T K A. HIO
^jFe^daip:^ abs crie 1, Jc^Fenutts a& le^iFilJfttnEo^ieidereni^dJaDdi} deqleuiiKebinœea
larioadbjdôB jjtegsplsvoarràies.^' tanxnàoii fe
boitche4fifaitàjK Jejfgin*aïoœUea|)lài uSbow
Ô*y.i& tfap^odKMat«te.^dlelJe,Jei]îÈiilleka>l
ffmoiesmnaJhsteroihdaa afinfeicefajfàotiïffli:
îDiwtrïmiaDWiejt)réordinaii^^^Je&' fe mirent
èdanfer & àcrier;deoc^cœsjlèaB>fû9t-aea^
apoèsl qalc&eil£«Gl)c«3B^^
fté^ teirççltcaoirâe'A^
LneiioriiraQSfer;eniportereiwqâodBSf aupenc
|ftdj|ip9$plaae5^ wfqëjtefc iaric<œanj(raœj^ëes
"*" "~e5n»éflptindfefô^
;tqDfeni¥iull3i^^CïpT(i»<£)naeEito(ic
iffljjpftfrfer; wxi(daacaae«^'doir>«ai
jWÎiwrfïfiriujp ' JV ib b ;*jsnrre. jupub^MT ",;
,33;CBJ<fpe(^aafeame ipanaii plusnûécrangôî>&
pfes iuE^Bb^a«iiter)fp^
pjufqueameE) «uis.de SkuatK^fencVe Aeârrians
uîieeeip0oerdeenker^$iaaplsm aufrcizollej feiq àvrrurtWriqn^itrttfehiyiyLss!
pJadïuleaqlu) leu^iterdaSTMieil^
iraçnë p&iKraooadBi pai«Wîsliicrkrent
Waicoopipics pleiirerancic^risB;ff idle^éuf-'
$fjtottdiênii> imhvwteàtméBibxit^ ofcqfcàfeikrfufièHÏ accabfeewui1uirgra»iJ)chaaruTi't
£fifepradant'tleni^œiaaiRp; apuèi lauoît «ait
fonfeà».tifegeiiiE. iacfendré^\laRfeaar£n-;hQut.
detts-ieiïiayeçiufi&peile; &:iioutcJa-Iour-
• Ji4
X20 /
H I * T'O'lk B
te fie après rai la rnèrakchôDÏj enluite ce
même VieÎHMdvlapai^
deux efpeeeside< tratnra^>fàa^sd!eramse«ra'arbre, envova» deux hommes ptM^^ennsotter
cettecendre>horsdelà lamte, ibSéttHem
par l'ouverture qu'on jarraelfe « ^ c * ^ ,;•&
refendirent, k cendré fur JesîcheniJn. Au
bout de quelque-œrop&itr. éeofdircrarlaHrarmr
débouteJa Iourte unmHOTd©faite3tfhefd?ev
à ; «quelle on avoic ?attacflë dkfpXDraenIet>
pace duTonchJamemsftcfi &>•.t "1 a n ^ o a
i*e jour fe palTa^àcéaŒO cetj&tnlréracèxe*
mais fur le ftàr irxaixtqueTon avoUqeavcraes
pour chracfafcb Jeébcaïieau xevmrene^a&q^ev
rmkjouKs aveo uniJceEtaln. nombreoned£af%
rxfaadals qui écoienf fortis, ^ih apporcezemi
au-deflùs de la Iourte un aW-ptas ^grands
bouleaux qu'ils avoient coupé tcak-drès de
la racine, ils commencèrent à frapper avec
ce bouleau à l'entrée.de la Iourte, battiKm-enimêmertermis des pieds, cVcakrent
de toute leur force. Ceux quijéuwea&dans
lalourte, leur répcodirenfcetous dpi te gnè*
me façon.
•,••''••> ,iy >•-j^r ,-i.
.Ces cris durèrent plus dune> ckmidaéuhsv
après quoi une Fille comme oraarpbrwe defureur,, s'élança du coin ,où-elte^teit^''&
après .avoir rapidement moMéjjréchelle,
faifit le bouleau, Pix Femmes environ aç-.
» V K i H T C H A T X A. 121
ttturar&nx ^KKMî^'addèn; cbaistle Toion on
C^efdeHfettfeiaabita^a^r&tbnBberar l'échek
4«çlK3atiD3&badi'Ehk3Bei iqfciàuteatftqt5epenJ
<l^^^afoend»t)focBQièbyg.aiTanyh^3oufte j
ofeiôrlqu'rià pttul^cobdbanofen<l]£Uiqsom^
<t^ié»^tn^^(8'^ ; éaniLfeifiesvferairen£
Itlfe tintinafèilesJ, «ft darjfiaa & jétoiboEdes
ce4aiiCBur^iei> Baoïflte rotnberenoffetefre,
comme fi elles euûlîn^rété-poflëdées par
ià©Bmoa^ escapEéiîaï.fille-qai avoir,
iiprenriare il©it>o«ktsBir elle; sY fine
duenp-JÔ^fEiiGeflboJeil erfetts|i#ap*es
qMiaesfcoatddeJiarbMyfôcjTar-te O^ûtil**.
aAtnfaruVitoinba cnmmaaniAàe^-^m*lm*
cp^BX%Baalo;e^emmefttooT G? sb «iïfeb-im
fei^iVit^
im^ktùfi
xrift«>A ; .li£d31^
païasfaot^ioVlesi ft^rsyentt'prompTittaëne?
MifiÉbaonp^ant tant isis mrebjuee -pàtolas^»
tft«*eaù'3qaJuneMFill«:Qr Yt^MkiM&Wplo^
ftJXg-ténrj&auCer^^^
,
le mie à crier qu'elle a voit fort; malacfieœor}.
enfaice :eHe> confélïki (es 'feerteab tfaccafant
d'avoir:«çawché des ChK^avanhla Fêta.
Le VteJâanlla confola, l'exhtjeta^â.fuppor*
ter:avec''courage la dcdïfeurqa'elte-s'étoitattirée elle-niêrnr, pour ne s'être pas pur**
H*
fiée de fes fai&am&jmimFêtef « W à v * »
pas) jette o^s iejfsu/idesv^a^eoii!ôSUôa'--de*
oaïep,de.|)oifrodiVw\.,c.\<A :.-t> ^. ; uv.^:,viii;p
^ÀU'bquc od'Jinelhaum/oa1 d^K)@4lâiifâ<4a?
ctenùey on-jetta dansifa l@iu?£e 4|uftf:^ëâu^
deWèau*matins,^anslefqueB^ ëfc¥>aâintë
BUSV du. ïoukûla,, :de,ifwrhe-' d$tjcé 4b?j&f
boyaacD reaiplis d&ffaàfTedç ^ei&ilfïiariWsî"
Qn)^-^ua >enc<ïre<Jestia^wevbat$ê*^^uf
a^QÎartt ité'données av,ec des ^pîiàviaoâs^^:
cens cjuioiTK avoit èfavçyea^ pouii caêrétter^
bx^aapi'.Qn iijrcdva^asjs Jès'l hâkeSQdW
cqpdau^id^i^ieuj^
«fte-iàe 4eh#
p W * i % ^ i:<^». les ;iianitehid&JsiE[Uiâé«eiÉM
rtf^teViartag^
te
poiSôlf djpJF
était dans-oes peaux ,i>A'h$fbfrdouÇéadfc te
graiflb^ ils étetidiressic^ipeau^ateip%é#
rée&elteJ,; 4%-ùl»ftweat < ;dê ces ; «©peffifii/de
bouleaa de .pecteei^BdoSle®- à têtë^pdjoak^
en^'iK^flew.de çes-'Ctetpcas', «jù'ilscroiêiç
s'efflparer.des EémnaÊSilotequ?elkS dânfeatJ
Ite:hotgn«3îjt4e>' îdatetf / ^ e a i f t .^è^péa*»
de^Veanx marins'tfont noa»avons dé^-pat4
lé, fono.ckftin«<s ^l'AutesHr^^'çes-T^
moïis,. lorfque ytep Kkd«chadds'véiw^a 14
châfîé de ces anioiâd*, ^ côu^poBP««f«
raifon qtilils ne- les-enu>Ioknt S suceiHJ.ti&
ge; ils £&$Qwyw&it de 'Çotiehe*idèfrîi8.t ?V
Quand ils eurent faj* cteguante-cirtcj pes
B u
K A M T C H A T K A .
1*3
(tes Jdokfi,, ils les raegecm les uses à côté'dej'âusfe^.,^;cc4ribnanûeFentj>ar leur enduire le .vifage de Broufnitfa (y) ,:> après
q^t.ilsjleWi.ptéix>ntejenciûjritrois vifeSde
]iL$af^ieî;ijiléev.ct mirent devant) cjjaque
Idvfe;uae j^ite/cuHtape* ,ik-, y Jaiffer£af
Q^gfle &e*ips ce mets, & quand ils le» csuy
i&ifflfàtitess^ ils raaargejiertt.e^
]à^aaejLt£n(«ke, apxès avoir fait ides po$x
œt^atffôvdft; l'herbe^ /ils..)k» jtucertcftu<la
t&eid&iejjaa^
lenr«i.atwe^eïrejBÇ
3ttifouocJ^rijAs:be-^i^
Twicbardrie$
fàitePîUvfàm An JSM&pagtjm, que. deux
liWrjièsnje^r^B't.daDsi lei.^.ien.p^llàriç
de^is#bcris cxien danfarnv-j Ils jjMluiapt;
^ A^oSernpsvles peiitf vcopèaux. ;q«>
^k^^^]J^ffi^jona,yàa(
fm les ldbles>
LV^r*jO«nuif' epvjrcra amairfim3rrp^;J£arnT
tchadftJejeotra dans laJoiirûê par Ja fecctide
^èmrvsjlBru ClKXJJcbàcte, pprcaw^r#lefPWfud& baleine, awachésiiûir fon 4ORï-«Hô
avméléjait^.dneribe.douped clenpoiflbri
^â^BA^rnepRîdekEêtey ; ÇetîfcFenij
^fe^^a«a|^/au'tcrtV
foyer, ;fui vie
fo.'d^rJJj^èfoda^
gai .tenoisnc,< des
topât! rempliidtfgraifl&ite: Veaux marins.,
ÇaielçÇ©é* d'Jwieidoitce» Ces deux Honw
^Mliaâfaitidés cris fea3blable5.au çrqaf*.
1 *)pmmM.u%n.•,&&, sPcc. 3 .
iz4
:
Hïs
T
o i s ï
fement <ftine Gc*fiei«e',' frappent ^
leine tv&$(&V®^àïS*lïàT8}ùër8PF'
xne efr-spffîJafàfoï'tiàaW&tBagilSii
la'iou^-ce fe ittt^Wti
m*&\èp& *âtfaf
reW'fe^bàla»4é^,fcne'arMé''fflr fed8P.
\
Fanme • s'CBft*!^ ba^ là •'3«ê^*# r 4liv^
qoîelfe* ëteit:Venia*^«rfais ttrflforâl
qdJ)iAoietort'\lèJ£lar«3urtJe exprès^
fcçitffiâfit-,<3c rayant ààVnen^fo?'
te? fi fe-'ôtt* îniîaîH&f^kîtie^è «f^E'
cbjelteb'la^tèfc MïtiK^Ôèà
rcbx<i«ri}e«n^A $raflâ£cHsTF
tatues >fe wirebe-a^a^BFTéifembîé^
er'ienijufqtf'a ce ^'ëîfeâ ^otftî^ftnï^'^c
Orinnuraûta<icspWI}te«'^méi
étendant les KumtèhaealS1 '"" ' Si'WBtlNV^.;
iaahgetenpfedatettie'dueles:
aiwobëe âbjapfeniîne.'-« **- «- a**»** *&**
ils ^tutaiffevW'% 3 © u r t £ i m r & ^ A W
aptes,j«^te»;tfe»raerfè°rirrrèfMP^r€$fci
rerlite'lrawger^çlïacime ay&îtt^ip^iê^^
vafeoïgbaiii•-liWtietJP-ellès càtt*feeBt>r^*>
paj> pUer déracinés ?rJe €hehmm^%<é^
cents -de Pàfàfis ; 4é l'herbe norMg38»y
nr*<iï<)r, 'âveçde la^graiff^c^^Ve^tf'irî*
rin j & après atrotV fait de ï&fc&iïg^ëtàft
' ,,•••'.•• /'''• *'• ••' :< v si''ji*> su- v
( ï ) VlmarUfruSHbutHifpidfsî StdL
-^îb
.,.-!
DU
K A M T C H A T K A .
105
^ ^ i f i ^ ^ V k ^ l l a s ^ . i m T i t un yafe,
MfcT&Q^riejfDittes,^
pren*
ftajs crfloi Jj;4oqB3 IfhiaièÀl'aftrfiiViieïk
5*1 e» W<hwr*^;tD^
hi^SPm^1^
lefsl'eii^àies ctorrraéea,
ïfcSTflfpe »[#iex«feaYCa: Vieillard
_
^>% j V t t^an(bbcei^i J .yèiiok
ï$Nïiï<ëbk(f&I,mj>#i & ayant .prç'"^Jgu^fW^ifetïanJtrjjfagé, il en.
feifcu^petite^ajrt4fi,d& rendk'Je
'tï,¥i<àïï&d^t£f^ckdafàjt
me Fgfflflâe «Be cwjkwéexks
,I^P la ^de^eJi6^.ui avommé
^idfeàfoïA'ftâsBBfctoJ t a mnitiof»
jces c,eVémdnies-1i?d< aucunrrtfea
57Hêie.coucha,.,;», j.i -._•»"•-..
1, ,£121 J^s^BpJ)«* • vers les
£ heures du matin,- en ^tejtfdit devant,
"é^pll^deiuç peauX,<de Veaijx.'inarias »lau
a&cd^quelles on mit une natte où s-af^itru^yidiles Femjaes. Chacune d'elles
as^tjur^ paqijet de.petïtfcjiwduns de TOIUV
m, bigaçfft'de,JQJI .de VJèSB marin >& de
X«?cbjjgher Ellesiétoienj aidées par un
Vieillard/qui aprés.avoir.pris les cordons,
«Jesavoh.fah^un^peVbrJîJer, les leurTendit. Les vieilles Femmes s'étant levées de
leurs places, marchèrent l'dfir après ' l W
,..A.^
i25 •
M i s f o f rf titre -daria la W t è , - & la 'hàrhjTrieréi*ft
tout avec ces cordons allÙrMs^'cz
ptefl
11
qu'elles 'le» ^p^rnérioient';
les'BKarritciia»
dais , -aiml qtfëL leurs FeIrrm1ei.&^^^îriry1
Enfants y stempréjToient' 'de 'tes"' tcnrcheir
J
c^nirhëfi cW-éfé uhç cKc/dMacjée.Jii-J/l*
-Après awir-^ar&mé tous (teuiF^Hrrï
êmmdans 1 -la'Iourte, tes vieillesFèrrfD&i
s%B&rte-à leurs- premières places' .L ^-^rné/
S&ks MfUrit fHis-tes Cordons. de^HuiTes!:
fis» pfcména'pourÏY deuxième' tW:'Jëtf Hfte*
âTSpBquahei tduSfë» piliers ciVlirx pb^eàtiî
dé tedoiircé. VSfcpéhcîant roû^îeV'Karnt
dSte^'mrèérrï'ii & » ; ' ' # • léï vieirféS r » i
rrte^qliî-avbiehtTJfe bàqtfets êtël&WkdtèSl
èsateW^d&mit
en'
fdîeim:KccaiiTÏÏd
1
atiparavtfnt, X ^ ^ f i ë m e de rteFvfatëg
fit la m'ênie chdey après s'êrfë-yporfiêséi
dâns% IccrteT Enfin3 ;toutes uV,1,J
t c W f â2 nJ f?I 0 5à
tia^éomr&eirtertes.
" '
^Gèral quî'lês' aVca:aic^è!r, : a V â f i F t ^ è i
cetdbns-de'cette vieille quF ètoiiWoMië'ëX
terre, tes-mk ïbrTéehelterc^'fes f dtii*
jâfiju'à ce que tous ceux (krî ;ëtc^fitla^n«|
Jâ^ioUfte, fans exception, tes eune1.
chés; enfuite il tes diftribua dàfis
coin où chacune des Femmes en prrt'a prô*"
portion' du nornbre de fk familier;'-eîtes
lès!
parlèrent fur chaque Homme1, après s'être
DU
% A M T C H A .1 K A.
12?
:lLs>axvuîas y kusa
u w i s & ÏCU13 ynùnis
^iiusl>4.a.u a\i!ix. Jeuu -X\*ri» les ràiea
?
«U aU^kUarss' ykvUU ikvhsJsO- !J!!Û
pyîssa 4-è > eau ruan:u Cv a sueieuaU: uî>
iiètarp à Une a a *ks i i v x a \ a j \ ^aa
aifkrrui à UBM Ja.toh.île. ! K J \ VKîI*
yyU
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X\X|X|§am eiK^asanl a^55>> *a iyKKyyiy UyUU\H*
î ^ m . à c c s iP.kur^ uaauJ k\r; lk\e ùT^P
4*^ PpaU-l s" À Y*v! ÎUUS itS IviUUOiUKUsS
?y||>ca)\IIre!H, yu: Hiver. La* V^yvu-yr?
Ip#kvpxi après uvpr pPè yuvaai caa\ua
liai: itpiaMy. un è-awi ryaip> au p> sùiè y|e
\ % | è | Ba\iaîi y àè vanv.oppe sJ^atau y-y^er;
ivvcaus
a ap!\BsvèP tOav
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^ï^kyjetSM
^ 1 5 à yy-Hy-T
è\ à; \JsXUàr^
yV4\
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Jauny
y y y.yyvy.ye.x.> yyx.y>
BV!-'.
li^xriyXÇisa cri? a .yur vky'nsp
s ^ p ^ i a ^ v m e Forais? u-ssira par U kè*
è ^ u l e ouvaruito, <M< OyuaLèykky usxaut
4y?VaXÛX uli, Un LyNyip lUl a .y* S ysOUCB VU
l¥rtl 4k p a s l è aXXui, . l a Ivy^iis ruaa
plis 4e y \ k yV Veux U . . \ V î , P . yîae rca
pry>eitUe<Sy xlC \.y.<> i . Oy.
SyPlU yxX.VV.r Uxy-yk
ikùiàe yiu C.,.> ao ...ea a u x . , cjtu t-s*
b u a ; s y s- e.vuuo y\t,
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128
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oJL m à
mèem htsebe. La F«rase i.e k tpjr db h
terne k steg é^sa^aiiks.vfam*
les te Iteltefte de «eree tedms
rteftem .deopi teteeat de frj«de eksi.
' " "' «-mnîc- à 1 tetek ,/r|saMk
weeite j&ôsmsr&m piea*ptem8m^^É^s^
tek de k Lame. "Imtes te ktedk
orum-eter UteeJk dntit w&ee-^È
pmens pour r.eaaer de reprendre k* Idkkp,
Mess te Horav.es, qui fe îeteaat Jkte**"
etelte te(.-nim|temereJir; de spmqtdV
ek éviter tese qaelpsea - u » dcl?M
to * eep^àJeer ai te ea parens ei "
te? dettes*
temmebkd
terfteskl
tete este tomdemm; ^eodkte de tkC
konteimswdhrenvndRHài,
ikrenu ite$teissa;ees eeaa&ie "ai
Âpres eka le C t e \ qui Te tetek
hmh , tes ttfpr^cfk ô* t i ^ b f â k b f è
Lt.ofx Les autres Idotesre qei kèèktee*tl
bes,"tk,m*r. à eux k Loup* c% apte I V
te? detete, ib k mss^etenc, sie-teiàpp
e«ke oe& de psdie d i t e s pour rdplkf
k§ itete koatteè
- s
tdteqoe te teîmeh.eisls ks ïLlckt eptppks m eust de rtndïv telte de cette terc*
morde, que de edie de h Bekise- dete jkl
> par*
0 0
KjAMTCHAÏKA.
Itp
Ils igg$&$vii£ il kle»sws|s|>eac
,
is* .Lapsflhikniies> ^ SéCSU et
| 5 ^ ^ « , d b le prsks;ac|kksse plrcls ce»
fkmi^tips ce n'oîl e/kiA.kïs|sk ilmmï»l « i % «sa as ess&ièsse des èkiis sfulb&sit
1ce..e% de. ssssgpx cfes lLkil»*ek
e* asee h même feeskc a se cesx
wec. de rhcrbcs, I l ve-ad U ù»
"^"Ik,raca#tcja à ce ilpet.
IcsscdMeUi î&h&okid? le butd dis m?
eiskse cir5erc} M a*w dcus Fils iees
kkseïi es s&mt à U càsiîe. b 1% oLhgé
ds Js\4isllk àkds d&ss ikleasTe* ec de les
»s|iÉsL&a. fykasa peesr salas se tL slk>a
peSie sasi Fcsdesi; ICAC ekesee> des
is^8#weasi detsesder s Cu* K allais il
^ t f e lè^it bieo.-itk d e ssaoue, C\s
M^^i&pcmfcsit,> ekaa riiswCv Ce»
|*Aiasi &sk de cauara, ds rklatssic kasj^
« p - pmees de leatuneas» Le Use s w œ
èlL etesllv* cv ayAot spam ce ksi s'èsesc
lsdla$ J | slh poin peasdrede Laup * et le
t%ksî*$a-ps. de deehesu A fessai de U
eM^eàse de la ikskke, celle.«su le ïàk
à\ksa, cil h rcpultae&tAoa des Bs bases
enfers, qm ilofievu epa^queleas lia h Mer,,
cl ssat les -^'cgkes psktlTçia fur k\ masue.
les Cerbesux, spù; ibat Cuis de ùey<us\,
repreiesienc ces' OSC-JUX « a l l e r s au* df»
Lus. /,
I
.1 I
I3» .i- ~ ' i B l î i S ' T > 0 4 * - I
j c
trorent les cadawp»' deiBalelnest' & Jes ; ^pfe?
«Its, Enfants.quittes déchirée**jepçéfuqtjsnt
les. Kamrchadals qui coupent leur .gratflsv i
-.Xotlquesla<d*enefdu Loup rfliti.fipiejVe>jn
Vieillard,' brûla au ; Tonchitcbe ^ ^quiilcjppic
parspaqiiec de. chaque., famillev^. q*>3fc|.. aflemblai! pour ïoffiâr>vaa•> feev, Xupajdunia
deun-ifcbis laïlourtë avec, cette Jafitjbeii^ Il
•mit ^ tout te Tonbbitche brûlèopr Jêb&^er »
iKcépoé un paquet (qu'il fufpeaajt au^ipjafenalxl au - deftua i ou ioyer r 'où i) leilei. çou-ttdraDJléél y" a-> uJt <.A< U A'nlit o'jrjono'iq
.3vo3ien4aut 6prè*€M apporta dans ^lounte
•.Besibtaaca.es tfâuuouJeW, furwanfecte aerr>
bredes familles. Chaque Kamtchadaduptiç
Aiheuntei œà bsjkthe&ïpc^^
&
Jàpc& favo».CQurbée'ci*cetcte',Tàlai^pi«J«r
à.ltravfers* par deux.fois >ô,JFemmeo&jifes
Eqfahtsv qui ewqoatant v«de •icebperclé^iae
rwirent à toushec aetiieortè- ; Gelatis'appejHe
chez euaietpurifiei aie;tes»faute-site il ib s L.'Uj (^aud'toûB.feArène.phrifiéfi^l 1& tgafit?
it«iwdalB;<fa?wenod&felàtirB8 ayeeilces ; pe'
tties suuns^esip&slle?^eupB^ak) fejqiwrrûebe^v,erliiTu^ èlBvfhrertD.iuiuilsl ctefteanbteurs
I5artut«)ctes?.Beuit feKesj^Làrfqli'tfa futeht
hors îte|^^Vte^mtelpaâ^^3ipjéd«!^jfecoridcîfois :à^aùeî»^&i^ratende'jboiilsau»
Uprèfeqaovils eflaTcàcWêiit cJsa*uergBS ou pe-
1>U Bt A k T C 8 1 T K A. fj'f
ritesbrtnchffldansîlavnèigsVen inclinant le*
bout du» çôoé del'Grient; l^sKârntchad ^ ' après: avoir jeritep dans,'cet ©adroit
tout?:laar • Toncbitchdde;avoir fecpué Jeurs
^bitsjfrerîtferent dàhsàt Iourte paelfbiVé'feaofe' odverèure, «aoinoripar le Joupana,
;
'bi fftffjnl Iceux qui.' étcaeit fur • kv plaosnijû
.Ton >djfèfJoit* purifié» iJjfaot'raù.va ojiei fille
ffiftlade., -«que le ^^ifiardf;(flf afleoir •foirrrJa
étSgëQ wpuyé fur 'fori Jaatpn; de cors^bénk*
'•ftifrÂtlte Ji il' fuo-gi^ùfl'ia* jëertuVheure à
prononcer des paroles fur cette Eilrejt'lEnÏk4prièsakiù .avorrpfacœitéfles ;rrabksiiUvcc
4lftB fiaguecte^ ,ii<jJajoliifia> >aiau!,rjobn£,:la
'Jrlufatéfiîorr, -:•/' ; .; ï;rD .saiién^ ï*,b'ov
/j
JbJiipuinrl&tÉd^
les. rtâmtcha^appeài&qu'n
lauàotffdoi'éfpëcei'de couk tju|ilsiappdlenc
*Gdr|Spqu*on àvoinipBepaiie CHptèsJîrrâpriès
ïôsi'aA'oirtiub peu grillés ,1 ils les ecraparent
en différents trabrceaux pisîapçr«^er£iit.M fenflfité cM feaii&lesiy'ipÂeJteBD' en trois'fois
»up'jferjp'is d'cdrrbnclejlaox Efptits ; malfaiàfltsiqiHi menroeait :àdeu'rs fêtes fclarrui ^s'emt^rentpalesb Femrrjesi!rrLe8? KaiTTtoaaclaJs jdiïenti eM'ii^'ièeineuEer^ fimJes^nuespjja'il*
ftftnuVdent"ràridei-qlBknrjst»!;. excepté qu'ils
cnrefkifktepdrrtiiie oiqttibsfanc deilaigràndeat-diirflïenfant! deirok>ajasia& qu'ils porI a
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tent des habit.3 fai^tjp^ianx^.àfPF^»
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K A M T C H A T K A .
133
roee lu «oindre vénération. Ce fur parla qas fok la Fèie.
t,,os Karotd^daN Fepfer.irionora durèrent benncoup des eYlondion u,a dans Ours
edrerilnsues. j'uiU ù leur Fête L ru Km
eetnbre au ns&tdn. Eik. e?oit dO* rouw.en*
m , ta? r^utu Fur jointe eroa buluyse
nu arrivée. Ou au>ït ra*r eus
kltrjna Fur les l\,ncs, au-Jjîn.'S UVOJ-IS
n n ^ o ù c re.ïs tks percha iiorifonrateear,
aet%0!et m,ex proau\Tcaîkni udlèes, qu vu
a|>|n*lk!<>ue\f:Cè"-e
'
^
Outre e,^ tetcs, ou a*oér placé autost
dlnfitfOO du hek Ce peur ïnù^..- de -a IV
te^ n ï*es Katatehidi.s VtHer.tnonaus, aile*
ri#s"dbtrekwt d\ h m ci ÙV perclus pour
eq^fètes s e>vec V r Crues cerVutùos qik
léi MltkOonsnx vont chercher le bouVu.
" <JhOicuo tanpa mea nac-n arrivée, fentes- les F*nun.es foruren* de h Fvnue/ev,
fellllpeelbrent duos les BuLutane?. Qtîi,r>l
£i!4^TbVàr..m? les vieilh s Fêtantes deiéep
4kCnr''kapfenùv.res; uvFrlte les jeunes FV
HVsiè 1rs nattes Kerotrks; ruais avant d\ntaeefHFms la Iourte, Oies y joncteur de
Flrèibe douée, à laquelle, quelques IVrnnvs
aroisrit attache du Kl prêt ci eu îwakoU,
l>ttrx Kantrehâvids, que j'appellerai dans
M liskc 1er Serviteurs, & qui ctokrx parô
I 3
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îï. I S T O ' U i
cnliér.efoeqt'dëfr^fjfgbttr cetfcr jMe!,TOI;
rerit ces provifibnfr, &'k$ fufiîc^ÎTA^f'i'aai
ks/fetes QmWmù-vêkrk
M.:fflmàp
endroits ,oa - f o r , 1 ' » ^ ' s'moiïWÇmfàt
';etr)iqe qbi étoït entrée dariPtri Ibjafte^pfoït
'feineJBCS gemmesoeiçeaimc.oans-KiouiTB
l ^ t V c M îétrp 1 raie* ; jûrnëM. $$¥&*
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ks&mtm
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W:As kirMtfjffin* lès-'iStartHSWla^
te,,du TbncMcffir1 '"CeaWteferfe/cp'àW&
tefe M-irofd.Sra# Q^M'teièîe-' _ , .
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Bien1 toc après ucarx-.rtRjriTm^
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K'A M'T C H ÎAf T K A. 135
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136
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prêtésycarlel hûflèc. ét^dre;;jtojiferc«ti
félon euJc,-Cainrnetott(niiêigitonoeaBwecu>:n
Ibfernie^eneulaidQttcEe dmxilrèufestàt/arjt
le jour ,• inùrjéd^ateinènBjapriaïaybir pxdga4
ré le rèpasq & Jet [Fenamee-é'eècuperepl
jufou'au rÉDinCfduojoac *• faiee-ndel cjcrdes
dxjerôesy;à leiwek^perples/.têtes ?êb paifi
font de(TonclutohÊ » ià roetee fur ileut JCOU
des.nnpecei de Ujetifes guirkùo^id'heifcea-j
ôteBeaçraiiirrK^iebJbdes. rueolerqu'oûîraentenctok pasi;.,C^tori cérémonie > achevéeo]
ha ISer^tecxB ;cointn80ccrÊnt à raibafler les
tèterides rnûlfonsaiqui&étpknç oreék^tojkîei
éVbTandtiiKhefi pdtiraen fiàeidet effrajeaki
au feu: ils kaimiscrt^
quel fak^nVildi p3fokntjiUQqi*ëîev^ilijélafféyoient \Mèxde>iïé\^tev&imL&Qsiîmm
rf.arbcde ou efpxfce, ^ ùbillot,, iiâprè? ,cesx
tous ceux deBickwadfeKex t u ^
la : Joucte $ •depukivk-fpaul graiuljtittJiju'aHl
pkî/ptcic yiafrkdj^reh/ioe:. jeteecenc, jàea
guidanrie» da ;TQfl«tedbc: qtli étxiienfltfac
euiq, n$L -slapprotlierenii, xknJ^nri^aslH
quiWifarDnleR'ayaniifirxfujile arrir^àiefb foc*
raeu dftvceicienJffl iCortk3:;de' catta.^cbe:^
paflèrent à travers les. cercles, & jesaibm
rent lurxleiîfoyiertg jeefli <c& c/ui^ftr.r)e^tttié
chez eux comme la purification de? foutes,
Jmmédiatemeiit
ifa&è^ffisllmmt
B U K l H ' T ' C ' H AT K A. t j y
otr Vdei^i:drfttpptt)chandd foyec, (SVatyane
prQiwta(dë^ad^e«pa«iaie«.Tûr des. iKorbeslâs
kiTJDHBiriwha' jçui aa«riahff;léc)éujettés>)fdi le
fcfbxq ilcfemtài^afÉbieJdeïxiiadesiBuoaes
«ipwesjTiielien»vii^uMJ tefcoaa paa-îdairslfais
éatasnb iakreei/ile» praéonbaiMLtd? tatioelf^
fttttp dbs 2p3a^Jesiq»îJio^3aucrea'répédai5trjO
a«^tM.iiii3ela3tlgnifieurhayiegg iqaè ihrir
eoàfeifâHBe^ikiTniaJadies'iip »TiaJà^*6n.8;^
fd*j8|ii>deflx^e<d*&^
ettcaaoca
VtBa&Kt&foyQRXiujysfiïfajqtffà îàppâleral
i&tafôdbvkw §w)qi^ujk&$<ïïéàsç ^nbnœlée
' âèjajarîlo^bqufàfi lïtaiidB] pedcsiacs/tu^ft
a*ïi£3feuda^aii*k^^
: uJl un,
-7jdï(3«rde3teJdpB.api^nteq Sénriieori fi»f
ralïOiieeTi^atrô^ii^idéJà'ïdUTCeiŒij faarwjw
febo, airiôik dtptljsalcêtia ^aSqfea Tégafaterifc
t30uips;fle8)id(}les Oarllidaoihesib ^Pous^lssî
j*ojiçtivachte>'£{ k^c^esjVidttiisUesïttuaiifr'
reét pdos^oaié de^Tolkraii^}iî]e* làucfeîiiaq
Saiaaa^uoù depqeeiaij^8ia3j&
j^a^rennjepiiiftV IdtfiaT«t1e«'»tt«œsin pa6V
iBW<lBbfèe/l*Bbde^
î^dïiiaàecrjiotiifiHeîaenoqà laana^t-aveètiae
oèaieraL ^ r ^ b i ' j : ; gai ZI3V£TJ /i.'io&ï^r^.
ib uxu-omT/jq, d imrri'' > /.m . •'!
$^±^m
w , :!i.V-- ,
tchadals slétant déshabilles tôQp puds/prit
rent dans leurs, iruuns.uri ^komtqg^.^vBSt
dajos'.leqael,ils. voni;,pujfer~de,,l'eatt,>i;.dk
rêçûrfnt ,detSer^Heurs- en.plac^d']ba|aça^
de perites-.anirlaodes qulpu^Y.o4;ch:^at«o
Idoles-.Ouiù^tchss>,%?ndou içuk effthaib
fur, If EçùB ses petii;es^guirlRndes):, %, fprtfc
rent#e;>k baurte»','&.;aitereht ver^ If vfk
vienetpbur.cber.çber .dgiîl'eau.' ,|}s^utrçhe-*
rehVà iajfitei'unde l'an$ei.ie$rfi|B^ta^ç
dans kfinaia un Jean, ou,JShoruMga;§^pk
Tolhôuchà; le, fépQr^aYpf V^ifC^VW
paçejjt;&^ML toufâ'mt* petitjômpfôde
fagn^lbôg & nieriu .ajujpns-bfûje^ourjifd"*
• •Ji laujorrie de la. Iouke.,, ,deuf <^rn|^aT
dak^aflirent quelques, dorndltskpg^esxdé
fecfieHès.... Celui ^Unajfchcài; kpriniiéjt,.
pour yiçuiféE .de^'eaf^ia c3^* ". W%$£
e|pece:de pilon ".ahjjpwiilf ceLtrnur. %. pwfat
dfl'éauueffstcH^^
rniagfi oiifeau «ânue %:,Q^avit.trpc^ës<
fnivani 4»$'"'dé Teau. r .-Tous Jeffftjfcsâéir;
firencsde, ruéaje?^* ctofauï enn^cfd^apranfe
4'eau qu'il .ayoïx,,pifen puifer én^op^WSo
Ils s'en .aJlereuj^lùita^
( 3 ) Éfpèce de longue fcllu«ettM^*QffieJiaf. beaucoup en Ruflîc Setn Pologaçi , • :
DU
K A M T C H A T K A .
13$*
qu'ils r?tt3ent vertus;; & ecanc arrivés fiir
leur Iourte', :ïls y firent defcefldre1 les féaux"
avecf cfés cordes i& avec beaucoup 'de $fë.i
caû^on faouf rie pas laîfter tomber la rhbffV
"" |rinxitéyd'eau, ce qu'ils retardent cpmjèjurande faute,- Déux<^çons, ref3»r cela, les reçurent*; car les Servi»
'de la Icurte étbient 'allés eox mêrhes
FcffeVu.e l'eair. lis réitèrent fur lalbùrte
l'^'Br- dd/on- eût !defcendu • tous ,;îes
r&fltendant ' ifs' rtiérent q u a t r e j ^
WM^bànt drtpïeds.!hv Celui qui terfoif
à Sa TifiSh 'une LbutchraS^étant entré dans
Ja Iourte, la, mit dans le feu, la ' tfeMfpa,
êprnfeuc&rfef tous les; Teàtrx' remplis'tfbVu ;
îtiié J r W vbrioii.' Rapporter1 y & ï | è s en
^i0^\vê-MîiinoTCëaû-iâ!e
glacé, h-Mètt»
T
5
!ÏM-}è M'ï& ioml VïbuVïès a H!I,r, i
'prbttfi'èâu,' comrfae rJë'feau bénke. {
-^IfâéWèmmeS-' allèrent l,çrruiite 'daris'^ei?
JaS^raes^àV'ec ce qu'elle^-"aVoieht'confer»
$nWera«ri-Jabac'. oh M^-rtjgaïéi-'cSfièllçj
lttéfunt; Aprescéfâljès vbefllrffirèrtt
t^tôns^és 1 fibromes ,/J& à leurs'prières
HbusfuVnes- obtgés be rions retirer ; parce
•qa'ifevhvbient' à ' Faire urië cérémonie fecrete.,
à .daquellô -oérfonne .dietpowoit: affijfesr excepté quelque* VkUlàJds^&iès deux Sert
t
.iS"
I+O
H 1:5 T O I R K
viteurs. Cerjendaitt à forcé d'inrhflciêsji
j;obtins la f*rrÇffÉa&Jd'y faire refter" mor|f
interprète ,* & C'ètt de lui que, je tiens çé
qui s'y eft pafle, "%
;r V t
D'abord les Serviteurs ayant chauffe IaT
Iourte, fuivant f ordre des Vieillards, y
apportèrent, des poignées d'fierbes féches.i
& -les' jonchèrent. Après cela ils 'êtencjfc^
rentdans
la Iourte & fur tous iè^.baxjcsj.
des1 nattes faites d'herbes, & alfu&ereinj^?
dans les deux Coins\ des yafes Ferfipiîs,' {&
graiffife ; èrifuite téùs lés Vieillards fé rrjifé-5"
à lier du T u n d i p ; cV aprèri'kypr -"
àde petits pïqtfétifichésfurla'fftuïai
ordbfrhëYërifc àuxo%4èrrr5/dè n é T f lsa
ere
tifi Centrer perTohiie, 4y&Vaîorl -u£
mé la porte de la ïoiirte, ils fe^pâcM
&" s'entretinrent/, fur la chafle, <X.,Su
pecne.
.
, -, • , ,i-_«
Au bout de quelque tetnpS ifttbrdplint^
jent a un Serliftetii; de graver•âlla.'pprte,^
enfiiitéde To\tiiiirv& d'apporterT du;^ay
ganè',- ufië rnâcho^ç'cti Une tête ëhûefe 'ffe
poiflbn; tbtfdlfrBes'^^
.Vieillard- lesY§i% & les" âyaVit.Pv%p$
pées danS'rltf Tbtfcfiîrche,
il fharrnota $r
elles quelques;paite,'& fut s'afèoirJàifc
près du foyer., tés autres Vieillards s'ap-
DU
K A M T C H A T K A ,
IA*
^Ofck.rca£ do lut, & apretavear fodo „ex
piodx îa mâche» a cl L K\, ae poole-o, do
pitlb à truvaoLf-nci, us ;;PUVOKU: 4
te sk la iom,,, do M. : p : ,» 040 fond
Icet première l \ v 4 \d, db\,e.
Au bout do ^ e \ b, ovs>, te- •> l,v Icra>
ssh&kk, kcoor.^, r eeeYeôl ^buanv^ qui
avukstt «o *nek o , m? oui *\ y l«t ueeeà
le taer d e - e ce ..pend00 eoffe année,
scdTendda. c boos le b \ r v ; les teur^oe
u*\v&\£>&.*. n Ov ï. v«»vl«vs%v t i Cote OtO £UU$
le* J1o»mmo^ Cv des FeAtrc*; aptes Jour
reoîr clonoo Jop ère tr.ùï du I ^jo>d«e-o»
œ mot» sso-reos «ttstee ^oeeu, ileFs tr«
roPMeeUr eo 1a losete, nuusiumrjuîoïvnr
etiixtravunt avec Tueree deuee tucoor do
feehelfe; cl LrlqoTs AKOC troènes ùx h
letme > Û* ou firent troy rois le root, <ot
eerennoereeset. da toxé où le deleil te leste*
Àrtftfaeela, iê tenant roajuur» ihr h î,^r«
{&„ ils deeôlrercnt en pttiu moceeeov Purbe doaee ex le TueiceuenOj ce h% proutre
dans la icxutc, KuPee Os deleendemnt ùo«
ntos, ex ayv<e ote »u ueeas cn\ les pourh&des de Yorearebe, *.<* les tuèrent fur le
%er. Ceec* ouî avo.ere em rota; des pondant cette aiiaw, les t naîtront aux pmds^
èx txxotmKROt 4 Lot eUce, A Têtard de
i\i
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s; f o t
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ceux qui avoïent été expofés ^au danger de
fé'noyer, ils fecencherenc Air F endroit où
étoit lé feu, rèpréfenterent toits les mouvements qu'ils faifoient en luttant contre les
fîots & appelferènt par leur nom eéurdont
ils imploroient le fecours. Ceux-ci s'ék-ant ap*
proches âa foyer, leBtiretentde defieflulacbèrèi ! comme s'ils les euflènt rétifés>deJ/eau;
• llnfjn on apporta la mâchoire ckïlrjorfféh, '-'ce elle fut pettée dans Jff< foyer/;: fen
criant : •t6ù, mi 'ftinu On vcfo. eff^iecés ;
inans les déuxJcÔfësdq lâ'loùrte^aeuk^Cttîrbns appelés 'Kwàtàa « ( î ) ; & 'rmreanjetta
les ' morceaux1 'fur dé) planriher.no fe^pardast
Rs ServAeviré'abi «toient farfJs /léteighisfaÉt
Rs lampes qu'on afoèc allumées ,ocaniaflè• rené les battes rffeerbês dont foi;I(XTrBg.éi6
cbiivertè, allUtnerèM uri peticjfeu^iatuassR»
rJûd Us mirent Une pierre} «Se àysatubrûlé
toutes les"guirlandes qui âvoienrdebf Au* Rs
tires- desr malades 5cR des rtôyis^iîfficffdbqTierént aux Enfants 4'éceindre>ûsMauoa'vec
rien ce joUrdà^- '•"">"• '• "!.v•:'.•• dt ,200075•v
' "Le furlendémain onchauffa! latluerte/des
le matin. On mit devant le fétu datrx'èottes d'herte-reçffe^-rju-ie paille; &ide£'b2>
( O Plfiiciiîns acùltstus,
••:'••-'-
DU
KAMTCHATKA.
DfJ
guette*; Jiéies • eoferablè.. I«e*. Serviteurs de
la JTéce.fe œnoienc debwt l'un & l'autre
auprès de ces <feu&nI*Kluets. ^borique le
Jteuftt.bienGtaTtibraféi, &,flnrès, aisojr.paiTé
de.ttteia eatÀrrraùn cesnbeweay ijs/e/rûkenc
I«LC^U^?!&ickmner^|tdea baguettes aux
ortœâk.. Quelques-uns les.ijcaripcoenç,en
pjmtsjnorceaux.: * d'autres, les pbbienç en
larclfè;, /tpronoi^aiît,^«rtaioes paroles»
(ëaMrh) l&paiUe, on Ja.,tranJpQBta du çpcé
iatâmet* sffcntes Kamtchadals d> nù>jn^à
fmmbBovu, Ils ne pur^E>ouaPe wléffent
î*Hl**QtWjdire ce que)figr»pieijce,,Pc^s
JtfnrqujJion 1©irait, . C'eqLune^ure.feaifckMe.tàiun Hattme ,-> de; k jbauteujr #em#tbnsiune, diani«iarclMÔ«<; ,JJ*;lui.rnirentti un
>r>apede>ladc4Mîueu^^
0U),roêtoedafrantag»»' » jOp pofa m\t&figu*&)&$$tedafC&é du feu,, & ljop aEtaûfca fop Çjàafeaû plafond; PendaBEb^
péLiifau-er«e Poni^ q»elq)|uîS;,&amte^
pweaei chacun^ uns* ifeute$ige d'àerbe, &
lotsireBû âeàst J<wrœ*pQtt* aller ?frç^ter;les
pUpersî dei Iswrs'Balaganea Quand àJu» furent
«venus, ils jetterent ces tiges- d'herbes au
tni'^-iauflli bît^iqpe.desr.-bagttettes qu'ils
a^ieot4xiiftribuées,->ir nn» >f(-, > .
'^ttana laiBem^ifotfrefte' quelque temps
fufpendu, comme je l'ai j i t , un Vieillard
à
14+
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H i s
T O I R
M -
k détacha ; & après avoir courbé cet <Haor*
in» Vmpi o» feue a aïe» û k brtVk.ntt;
| \ o ^a Liu ce l\cltscr * ^ ^ kuam^il
3
pscrsovcït <rc ^soi- ik/hb Tous Citrtn -fil
coaucsi prcivRM* crièrent après kLOir/sPh
conùio on btuik cure npor^s' ^très q i » ,
but k roic 4 bsLyct k Iourte, c3st^o#
îkrsbk prèa do ikdrdk toutes ks a^ètrm,
Chacun des Kemsehstduk eu prit tutc
partie, pour Iktr^orter cour ,k
npandït ra? k caprin pur kquol BX
U chMlév Les ikurnses, en rrtè«M
Leurrant de klatrte*4: sktaot
rouies ettsemhk. * elles ce fotmwnP
epùro psosrppt?. Les Notâmes^
bois, te kovait àebatt fur h
çikrrïU quatre fois en battant des Ftrdlp^
bheppsoîdes pieds* aptes quel I k t m ^ e t r ,
dsus lu knrttru Mais les Lemtvtes, skkstlests.
rnrks. ù kars fxkceu, ék erkxrurP plelfa,rs
fois, Âkmlmtlm. . :'
'.ii-TMC'-r,;
Cependant k i a n t e était'dey» iJWifTégj
& Tan coBamcRyr, fckafltk cattUMc»]R«r
jetter dehors ks «fions ç mais'les drtnâmes
qui étaient fer k foortes'oa eaiifeéBJiïe*,
les rejetterent de/hirj& pour que les Hommes neipaffensplusjeB jetter, éHes eattvrirent avec des nattes la porte ou r ooyettur c , & s'attirent elles-mêmes fur les bords
"de
fit*
KAMTCHATKA,
JAT:
de ces rractes. Les Ho-Hîme$* aprctaveèr:
»orrè à ietchelie,. ooerirore, k peate pas?
ikee * <dr « « fards * fis chaà&rps les,
I b p p p de deltas h fouue, Fooâcee ce
r e p l i a les autres Hssmnsos fa kUereat de
fersw des càlèats; rusas «emfîïo le BPkee,
|^fp.vspcs llopbke p b l des llsrsm&s*
Ise^spks rarokac. <ck cus^ues serre* ?ekî>
s s P ^ l i M P e ^ d A ^ k leurre, oc il cVs^idp^ess p*s poLlbb de sdkr à eaaiè de
b ^ b b \ é k d o s etksodbsi car bs paea
as ep&imeeemesst > Sarre ers haue etfers
des fkkvs SKskssti^. Le jasa
spa dkse sisssù-heuï* ; u k a ks Ferc*
pisé de Lue? usas skoese
sic eurera a tïkrucr par terre les
Ide4|a>|sca*, rpù exo&me lords pour les chef»
lofs â W r e s lèedmrr de k iourte pour ye*
pr,,à kkc becora, cl les- deùVreepr,
\dsaPrk cala bs Kcnaaes ckam\ererat qaek
rpres ssscaosives for la Lxrnc* eàks deieesî*
4ia^s^,sPiiSîsîd<?J3ïssi ks Hommes eroèene
r p t i p p i Irak- sus dexrx ekees de Vedi-Jk»
é%,efaicJ$&er*ç d attirer à œ ira be^çtes <pil
ticlP^dPoMs ce f n f« rdurerure Lpacok:
eprdp^ l*c prm esc^ocur emmenek
eossaase sr&e. prkeoobre v k Fciurcc vpûi
étape pnb,
Apres le coie-bac* ou Eue Rdutîgc des
Tons* /,
K
ytf
H I S TOI * ï V
«ifoaniere&î qaanW'on «tes«d«i*««rtàs tfa*
pas
feue
^^èijprScmis^m^^^^st
ks fiâmes* ttmJcommfc^-fewe^***rt»
poustktdélivj^i &il fëidoaiiQ^ftilwttVieat
Combat. Lto^att3Uy^tô»?a*awift»et<te»t
«rifoaweics ie trouva légats des ^ « « Ô t & j ,
aWi les EanKchadalfriîtafttf«titpaàfl: ^ob»>
^Ld1ei^¥eftk4u»JMaifts;ii t incvc ,»una
Tsiboand 1«.combat «arfffifiiv ctfsfis trnsa*^
«^a^i&wftwilète» gaWiffidée^e T*«4
*&tcte:qu.i pmdôewr fiï#iie«"ïttoî«s eOiaJlte
«teÉofces* &fd^s^'att^e«>e«deoki? **Wgg
T^OC* ,q^Koso *i* v.^po**« poîlRawde^P
t^uot l i iVvO ds\ oc 1 ^oheO^ûApt»
<d ï m»m ou \ K Si» i 40* pt»da**gfeaea
«ne m antfe osa»» «te de* «jiwiôiisk «p^w»
jKtttcaac 1ô iuc*c|ùjjj't?«il«lH^,*¥««»W
W f e r t M » '«tefa- iniw «iatBltejeiwûtelâ
i^g^<itoiw»!tesfHamtcfeJidali^^ asaotea»
c<s«iteiUe*,aa«tw bià»'-4»'totom*> &m
jwapraBb'éiîsapiBwUa s^ttiflBjtfiM »dà»
faéraprësite^ôi^catW4^
5 La derokre cérémoirâ
DU JÇ. h » T « H A T K 4
l$fr
fifte 4 a j ^ d t n s t o beis &• àvyprendre un
petit c ^ a t t # q u ^
divife
en-petits jiaorcqaux pjetu: être diûeibués-à,
t»pide«^tnteuadals:, q^ je jettent dans de
î ^ . > a p ^ r e n a v o k un pengttacé. . ...
j t$^&$&evfbtemM*v$teUery
etoit céY
léntée p^^s^Jiamtcbadalspeiîdsntun iwoèt
entier, avant l'arrivéede^RaiTesau Kamtesatfea ^aesW cftiBanençtit à la nouvelle
ImK. a!Çç^ckin«edi«Bl a ^ o w e •que leurs
ançtsres .ivojtnç dts rues .ipkrç ; fages, &
ojtàriJtJI àé^étabUe Cuc: afSI^fo^den^<at8.h>ll^^:d''a^®M«î plus que «es Peuples, cornJ»ae«o»iPtt)l^y<)jr dans ^dejerip^ipn .que
TiaiMiiiiTinnnPi Iiln rînnni~r« jettent encore.aur
js^£ip^ttitfi©*{ dans, J e , ^ ^ ^ ;ou'ils .regas*<bîi%/coroflie usa ehofe^ree tout ce .que
ïflB iridfibpndan^fei^&jèy iRnjijejffiet, lu
nouyejje Jjàae^asujdùejl nuele &» facré,»
tetijyufSr vtti «n-. véjiératîonioehes plugetu»
afc*é««^ ^pflFtk^ibretr^c enea les 'tHft
bren*^ ifej^bnb les fcuJSi, quij obfervan*
etùûtnabtv*«4e que ÎDietteleujtj avok donnée
cjèskitradkipn de leurs -Mm t>tàm% peina
perdu > i yérttable cukei acurès Je, J^eluge,
ttis«jjtjujiekéhe4tles autre* «Jêtiofia scCôUirae
cfcfeiwiZamtcliadals, ilv.njén -eil denieuré
qrtifen^fojjràe tracer^!&5j^ficto*i?.lfi7/efte
sVeft; ahérç. v- • :-- ^n.^-} y:; ; fu .,k ,•. •
K a
#&*
H i s
T
o i i *N
« XIV. Fe/ms'l? Dtofrtffîmms-de* •!
- * KaOmàm. J:.uo '^ •••• "
Les KzmtchpMsrVotit /dés fâlWt'lorP
qu'une Habitation^ eH Véut^rë^aïefnuuéP ai>
tre, &ftir-tôut'forrqu;!!'fôfuit qttél^'iftVriage, quelques 'à^ânaés crkfïès cù'peches:"
ces feftins cônfiftèht fu^eout-à tàartgVéJVec?
avidité,'à dantV'-ci à charjfert ^!!*é>l*Iaî^
très de la ntàifon'donilèhc akrfë à-ilefes flôtès
de grandes tàfl&r bti îebillesV
femrdies^î©^
!(
x
pangaï& lés dtjnvivés
e^
ifl*ngenÉ
Uînei^
}
rande qudrrtité q&%<fôntTéuvgntJ'Obliges
e vomir.- -ïWeierVébc'qtielquëtbis', psottr;
fe régaler? àWe. efpeèé'
dëetaHi^îgWâhs *cV<
nimedx, qui font1 e^âus^éh'Raffle'foBs'fte
nom dé Mubbo^tn^^nhmh^tiitàackieiy
Ils les* font tf érrrpfer.'dans
une boiflbft' férmèrK
tée faite de Kip?èî',tjÇ ) ,J qu'As boivtentenfûitè: où As Rangent'dé oes cnampignons
fées ; & pour, les ùvâfe* root
entiers avec
plus de facilité,' < # en'- font1 ' dés' • efpeces de
rouleaux ¥ cette maèiérëde
les 'manger *eft
k pksùfiféè. "''<JJ l- "'n'"- •: '••' - ^ ^
Le prerfder^Ur^^
re par kquel >m] cdnaëfr, ùùé'-'«es -champignonsvvenimeux commencent à prodiùrejeur
efFec j «u; bn^tremWemefo bù'ùne tonvul-
S
{i) Epilobiuni.
,','
-
-
;
D 0 jL'AXU T C H I ' T K A. a4A)
lion dans:tous les membres , qui fe fait
leutû* au bouc d'une, heure, & cpielquefois
plutôt; il eft fuiyi d'une ivreûe & d'un déto^leroblabde ù;cejni *d'une;fievre chaude.
Mdle, J^ôcnes ,gajs ou trilles, fuivant la
d^jjeftcedês^empérame
Se préfentenc
à leur imagination. . Quelques- uns. fautent,
4'a^reSxdaBfenc.ou pleurent,, .&. font dans
.desjirras^urs terribles.» ^ n petit .trou leur
oarpip uue,!grandej>orte, une .cuillerée d'eau,
mPiPWH^iiSy, a'cepeudanc/que ceux, qui
IpqÇrun ufeguiipmodéré duces ;champignons,
qui[t^mbieutiil»ns,îCes.délires; car. ceux qui
eq i^eqç;ayec modération, n'en deviennent
que oeauflsup. PM légers, plus, vifs, plus
gpisi:ulu&^d]s.&!.plus'intrépides. L'état
UÙçCje^haiBpjguo^.lee met,. eft femblable
Ù'ç4ui)p*ti''pfl1 dit. que les Turcs fe trouvent
terfqjfc%fOat.bu, de l'Qpium.
.,
i Tops les-Karotçhadaîs- affurent .que tous
ceux quitjen mangent, font excités par la
puiiîàneÊff ïqvifible' :du, J^ucho-more,, qui
îçur^dqape q^fmre^tes £es folies. Mais •
toutes leurs actions, à ce qu'ils prétendent,
font; aJpsç jfi-d~apger^ufe,pqur eux, que fi
on ne Jes gardpic pas à vue, dis périroient
presque tous., . . , ,.,'.
.,..',
. Jo,-a/; parlerai point, ici des - extravagant
ces auxquelles s'abandonnent les KamtchaK3
f50
H r s T O i i t
- •
dais, pùifque je- ne Tes ai point vues; &
qu'ils font très réfervés à' parler far cette
matière. Peiit*être àttflî que- Fha&tude 'où
ils forte de mangerdeceschnfopjigrions, lès
rend moinsfofcepçiWesd'e^jRnivercesViolents déHres, ou ^ut-être 'n'ëk-maï(gfentilsqu'wec^nièdera^ltlrt.' l ' • ' • " ; j u - , ' l '''
Te vais rapporter dés effets dé ces'champignonsforquelques Cofaques qui en aV<$flsat
mabgé; fen ai-méi-rneme VtéiteThofiSq^
je les tiens de ceux quiMavôie^t-e^>fOttVé
ces ifbfies, oU; enfin je tes ai 'èntêmltji ra*
conter sr des- p e i n e s dignes de^fôî. • - > -'->
;
t é Muchomor£ordc*iria', d k ^
tm
JDomeftîqae du/LieàtènaiteCdk»^
qui écoit alors au a&rrttçnatkà,-tféttùnglèr
ion Maître1, en lui rcrirèferttàhe'rJué^tHS;le
motideadmirerdlt 'cetteaction, &• il fâuroit' éfFecTiveménc'ekëcutéi' ftfee eainmades ne l'en eûffent empêché.
wqq;:
Un autre habftant de ce'PâVS s'iroagina
voir FEnfer «Se' *ttff gouffre affréu*Vè*?' feu
bàf ri, alloit être précipité > & qu'une puiffaricè: inirifibië V qé/Hs croient être'lë citerap5ghah, luiordcrttaoit de fo méttreià genoux, ccde'écmfefler'fes péchés. $fes compagnons, qui éeeiértr"éifgrand ôbnAred&ns
k chambre-où if Éfifoit fa eonfefflen1, i'éeoùterenb avec ibeaUccAipdé plaffir f il
D V K- A H I C H * T I i . l f i
jpoyak; «p effet;; çïttifèirer .feçrétement lès
^gçjiés devant, Dieu. , lis s'amuferent beaus&WwJtWœ ,94'i|r ^Çcyla de- ; quantité de
sâ^^€ft4f4^JQ^. cjrr^neroent pas dites
jg|$e$£an^rade&.( , <•,.,'...'
^ n ^ r ^ i ï ^ t e r W ' H n Soldat ayant mange
on peu de Mucho-more ayant de fe rnettre
j&fifateï s% 0»,$ grande,partie, du, chemin
i,y$^ip.riguëi .en^
avoir raane
r£
'" Sft" jqlqo'i 9t ivre,, il iè ferra, les
- ^ . J*%1& Wurut> x. ,.
.....-,; \
^^1^,,Interprète,,, ayant, bu de la liqueur
j L c e .çbjaraplgn'on^ 'dupa,, le favc-ir j devint
t^iWMmtmtoSmmt
,l'°|prp> difok•^ir^i-jM^^^fP^ÇJ .pi^nîpignpn. .Ce
miémufMfiveçi] bien, ,dj ,Ja peine -qu'pR
45» iW^S****, A:.!'00 3lbv. Jm. -arrêta le
.*yr#ft£que, 1 dans ,1e , menrjot, qu'il alloiç, fe
trapper.
.. ..,-^ j , , , ^ ,, . , ,,
£Ogb£& £arrrt*hadal& S^e^Koriaques, fixes
i^Sg^j^ft^^o-toofej,
lprfqui'ila ont def-&ff d$0tuer:jqu'eJqu'q4!qAujJ:4e ces, dier«të» §P»-tWt-de-fias^ gujMe,
lajOènt
affePÎfiiofiPM: JPKb'ff^. 9U1' fonf; iYt&
m»r?f& ,#yWPdjOq;rpapgé; mais ils leur
MW^mPc;m ya/?,.dÊyaa,t;eiix pour .recevoir
leur" wir^.o^'ilsjboiyep^ eofuitet^qui leur
procure! la rnêrneiyreite^ue le-champigaou.
K 4.
"i<a
H I S T O I R E
Us ne pratiquent cette eipeee d'économie;
que parce qu'A ne croît point- de ces- chamngnons chez eux, & qu'ils dont 'ohhgés^de
es acheter des Kamtchadals. Laidxtfemo»
déréeefrde quatre champignons xx-moins;
mais pour s'enivrer, il fôur/en mangerjuf.
qu'à dix, '••••• <••-' •• '<••'• ' t f f'-'-- •'>
Comme les femmes font fobres,elles
"n'en foht jamais ufagejrousteorsdiveireifl^
ments re bornent'à^caufert; darder & -chan*-t
ter. Voici quelle étoit••là dànfe«me fvâieal
occafion de voir.' Deux femmes, 'Tjaihdei»
voient danfer eriremWè, «tendirent une nae*'
te fur le rilancher au( nnMieudedft'Iotirte^-& fe' niirenr/ à genoux l'une vis «à -vis *de?'
l'autre, en"tenant dans i a main un paquet'
de Tonchîocaey elles ccnimencërent Chauffer ci baiflèr les épaules, & à remuer les
mains j enchantant foie bas Se en nœfurej
enfuite elles rirent infenflblemnt desimouve-'
ments de corps plus grands, en haniTant
leur'voix'à proportions, ce qu'qllesl necefV;
ferent de faire que lorfqu-elles furettrhors
d'haleine, & que leurs forces forent" ëpiri- <
fées. Cette danfe me parut aufli1: ëxtraurdr*
naire, que fauvage & désagréable sp mais
les Kamtchadafc la regardoient aveedé plus
!
grand plaifir.
Nous rapporterons ici d'autres fortes de
J
B ï ï " K l M T C f l i T K A. -*ï$g
danfès; d'après M. Steller, qui s'étend fort
amloBg^mrScocùwticle, de Thème que fur
qùeracesianesde^leutséhanfons, qu'il a lui*
rhémem&ées. ».. Ki-,,•,-: . ,\. • ..
-•La prctrœre^fpecedejTJanfe,, dit-il, eft
géhérateraent ?ai mage chez Jes Kouriles de
Kourilskaïa Lopatka, de même que chez
tous» les- Eaatchadals. qui ïvont à la . pêche
des>u>éCe#>nnirhteSîiàr dei'canots, Ils ont
pris 'cette *<dà«te> depïûs •fort'donsjtenips des
I^nTesiq^ihabitehc les Ifles. éloignées, ce
-elle éftpregardée comme la danfe Àçs. Matelots. • L«ffj€ofeques Rappellent 'Kaioucbki,
eeqai^antarlu mot Ssmixhadah Kawcbkmking.- s Labr -fiamtchadals Méridionaux
l'appellemijifrjiiihou, )ô&k&KwTfa$i*Rit»fog.
Vcfiti qtB^e'vdt^cetteJêfpe^
(kx-Hommes • & disi, fFemrdesv-'iFilles ou
Garçons', parés deileinVpUu beaux habits,
fe rangent en'îcerclê^lsx marchent avec
lentetirr énrievaaben. .mamr e, (Ujmpiedj après,
l'autre, tî IJsiiproBoneeifct^^
qaes' mots** de .faboô :qlie> ijquana >la. moitié
des Banferm? a prcnanoéi hVdeân\er, mot,
l'autre moitié prononce jesptejteierar comme fr quelqu'un Ihoit j&es^peitsipaeifyllabes..
Tous lés mots qû'ifesermotdieitt^^
danfe font tirés de leur chaflè &» de leur
pêche, & quoique les- Kamtchadals les prç»
K 5
-154-
HisToi,*s
aoncent en dao&nt, cependant il» tfm.mr
tondent pas la plus grande pactie» nanse nnp
plniieurs de cet cents s font ciré» «Je Ja langue
des Kouriles j i k ne les chantent point, maie
lesprcAoncentidu rnênae ton» cûtnrnei'par
jexemnte, .Tipféfihu, FraMntogwTkMmJL*
Tifrorpa, (détache la BaidMe^iSfcida-iajjfe
çcos.duiaavage)... .-•; . ; •-••;..-i mi.C: ^nJîiksiaanftJS,, dont anfis vetKttttiffo<pMter{,
drrntbG^aresi&fauvages, lencm$)ùusipou£
-feat alors de fontipaaja»^
jdant ils pacdflènay cendre taqt & p M % ,
snie>o*nu*d ilsjcrati^raasncéi.ils «e ettjfeit
pcaiibcja'Usjieioisot rw^s-d'hakinffulj&jo/je
leurs!forces,nettoient' épuiièsu3t)n(etîlnHB
graiiddxMrieuccb^^
peut
danfer plus que-jdes autres; Que^uéciijS ils
sfantoefans 'dilmntiauer. pendmrtdok»i2ej&
quinze heures* jdepjus te &jr-|»fqu'^!tjrnatin;
& il n'en eft pasauii dans JaiitWtfoqui ce
douhaite jouir de «B pjaifiri, hBS'Mieiibstk,
inémeias pfarKr»daefc,pîe>«ei^^
errtployer «;qin.le«j»eio2 de j&rke«ma>8.
jaiie, fi i' on compare? . cette, ?dahîe ?.a&ec b
déreription. qu&fajt le Barcofc.deda.iiHbcintan,
de"" celtes des. .AnjérieairrS du. :^Badari,ss»
'tfianwera'crjrj-ejjks-.unas ce lesv> anr*^ une
sjrande reflonblance.
'.iGv?u.
• Les Femmes? untmoe darde pattieuliere;
DU K l MT C ET AIT K A. I55
eft» foriMntHieaxiiiangsi, le» unes vis--à-vis
<te ajitiï»vl&'me<txm leur» deux;«iains
i»ï4èiveffl^&; puisbfc. IQVIBC fiirie boat
des: doigts; desjpiekisy dlesife hauffent, fe
tëiffàry &reaaue»t ks épaules,: en tenant
iii»»imai|» inMïTObifc»y:vSK faiis ibrtir os
l
a
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Dans la quatrième efpece ^fe darae, toça
Jtstffyoin^^
dntérents- coins:
:
to$«uis enmite batuies mams-, endaurarit
tte!çdd'ua$*ici^ i c ^ ^
iti le
jmfeJh :pctitrina-& ksrcuiflèsq dev»>Ass
'«iàlas en l'^ir & iaic:u^;tmouvesmaics .ex*
ma&inalw*i<! - Après celoi-ci, un fdcond,
XQ'tredfîeûurbiâsuin quatrième,!font: ia>mé>
sçclKdèV^
ïi*. a/d^ipla^çinquieBie efpece;de danfe., Us
ife'toarbent Air les genoux .en ttfàcctûapipfiuxnjâ^ dans cette pedbar-e^ ils danfent pn
îeodesl&attant des mains.J^ niifantdes>fi'
gwe9-firiguliére& .Cette danfe commente
jteomqeuL^
ui^taotodes
coins de la iourte •vieimentld3nfer, avec-lui,
^fesiSanatcbadals onc; encore û ancien*
ne/danfe quUear eft preste. Les Méridio*
nau«.ïapptellent Kalaute&ai& ceux du Nord
KtuzeiMgœ ; eue «'exécute de la îTiarùere
fcivante.
.:• •
Les filles di ksiemnies s'auei^ en rondj
I5D" .. • H r s . T v O î i » !
-
.
«ne d'elles fe levé enfiri6fcp& après^avcar
commencé à «haaten.nne' diaofon,i elle agi?
te les bras, tenant «ans ,4es ,makis-j fur. Je
doigt dtt jtùheu ^ idtij Toncojtche, & tellece*
mue tousfeamembres rav^croanti de-, vficeJfe,
que l'on; ntv. Jaiu»jt,j'e«\ir^
être
frappé déconnement.. Ces femmes, imiseat
avec tant d!srt testeurs dradif^
&. de^versi.ioifeflux'ij que dans, un inftant
& dans ;la.rjsr^
d^inéte»
ment ttoisjtnffér^n^ei:». -.JJs «ncrencore
une ém&j&iisapài îtoaiftonivM.j.b'telier,*.
ni moi ne l'avons vue.; : ;•„>•;; y, ; - .
.
A&é&râ.ddykMnfhmt,,^mit,dif&
qu'il n:^^pvas^esagre^bl4? p u ^ o n n'y
remarque, qen ae^fauS'a^ey,comme oh JQ
peut voir dans tes chaafdhs que l'on à notees ci-après,,, rv;,,x ,-.,
-t
Il n'y a" aucune imagination ni invention dans fe^rajeé1 de leurs chanfons : on
yrjrpuve< feujè*rnen| .des-idées, Amples des
choies- qui leur- parcdnent- étranges ,, ou
îidicules,, m Idiaiis^iJ'adraiMtipn. . Prplr
que ;dans; : îouiês.-Jéar8: chànô>as:, -ils .emploient les mots Cantkiï) & Baion, comlil^lis ^olàquesr çe$ri ~fe iS/asoïq^ & les iakôutes * celui - à&iN0ga. - -Les" Kamtchadals allongent;oUMraccôurdflent les, fyllabes, fuivâ^ahe ];airdela chanfon l'exige.
•D V
S A Mt C H À î
K A.
tty
'•: Dam-iwtrs éhairfons amoureufes, iIsexpri-!
ment Jaipaifioffiûu'ilseœcfptturiieurs mafcreflbs, leurs'chagrins ? -teu*s efperancesy & les,
aûtreS3fôD>tiftîencs dorffiU'jfoot kffeèlés.. '
v 4îe ifbnc; droihairemént ifefffeaunesi&.les
filles quia;ompoferft -les cha^fons, elle* ont(Jtttrfrrftsméinent la voix nette :& agréable.'
Il parôîonqcieiiceafe Nation amie beaucoup*
kiirriUfique;< mais il- eftt uicoanant qu'avec
céjgôûty ilsWatent inventé* aucun autre in*»
ftmmfenciqu'une efpeceroe fiûi;e o« chalumeauP^:-qu'ils'font-'aJu (tuyauude la'plane©
nommée Angélique: eneoteeft-ëllei fi>imal
faite, •' qu1os?«e pas ri ^'cmeri deiTiw'auom -air;
'' ''%miejMaàmiu^
•:
demie de S. PètersboiXrg:' u ,7
liil K'"TC!"t3t'
Ma»là koka7.ol taalaftag.lurktiOulikoutikarer tsmb-zen,
Sij'étois Cii'tfjriier.tle A/, te M<ycri je retirerais 4», fin «j
77>4rrtiK&tÀ<tHéi4i-ç[ijieftWimsy
jyS
H I S T O I R E
Frgporchik koka^l tgekzik kj^ronliki koukaret « m
Si /'$*•/>
'ie'GfaieWWr<PEtfe&/fri?faiir'1è
.- , -\ vumïfimtov'£&'jsmp*v\ f •• ,- • ...m-
FiTlotsk» keintfeft teelciuc giokalo ,gateougal kikincrëik *** ' '
- • '
• {-• •' -•'• . •AU/..
- 9ipt*t4n MjP*tfè*ttklt 'jrtMtemt taujetert'une /Vue
Pavlotska Ivaoriel réeiezik' tchatdtàkV renouucUj!kV
ningizik,
•
- .•un.fc." 3yîiît<-]
Si f était Ivan, valet de M. Pauluttki, je porterais de
beaux bat rouges t
•.
Sfoèaehtai rèelttakbift/r rcnfteeh kiluYih,Sij'étois Etudiant; je décrirais toutes Ut bettes Fitteti ,
Stoùdcnral kemtféch' tééleiîk' eragout kinikîtf,' "x'^
•
• ' je décrirait le potion Bauik j
«kpudenral reeleaikhirelfOoaat-kàlttemrj r, j i.p> /
'•
je' décrirait tout'Jet Cornïormèei lit Hirondelles de mer;
> "'iMi « ? >
Sn»odental teelezj'k bitel sillegi iiret tambezen,
je ferais la description de tout lesMiels d-Aiglesi
Srbudental reelez* bitifl pit'gàïets k*vtètctfc#*illTfcia.4
', n">. jfjémrahpoutpfje^yw
d.<.
Sroudttifai rcelexjkbicél derchpum kouiats kiHiwBjmii'.'t
T-r-p- je décrirai, tw.,les Q'Teaux,i;\ A i^iîWA .
Stoudental rcckiniTceiotseg* ^gSkoùeing entchouBets'*!-"
J
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.-'V <" '. . • iv ••'.-."•. >'-" . ,.ft'Aj'j\\t>(\ *«
Ccfl; ain'fi qae font conipof<rerï'touttx
leurs chanfons, dans lesquelles ils ne parlent
que de queJq^eï.mcl^ns ou: • de'^eîqtfes
autres particuktwtés%; fans y rnettre rÀgra*
ce» ni orneirœntJs.
n i
-^mi,
* Ils ont erKrareJtuie autre chanfc»* apipeP
les Jantguitcfc, à fiaàution dit cri dut ©a-
» tr
K A M T C H A T K A . 155/
nard marin de ce nom ; quoique les mots,
qui çcunpofenc la chanfoa,. ne foient. pa»
conformes aux noter, kr.Karmcbadals le»
ac^pte^t'Cependaûtàlm'r, & les rectifient
en y ajoumnt c ^
oui ^ figuj.
fient ràettj&.qui feront'marquées par de»
lettres italiques.
I; Gaakoede Oloskotg^prola* Khilrtr zjnres bine %txe*
„ *»£'! «V5.1 • -,- >i: i .Kopitçhoul, belooo.
H. KipaninAKha Ougarçn: tyne.zotes Komtcjioul belloo?
- . S ' S ?n qu« confrfte tom le fëiw « *
cette cnanfon.
'•'.,..
~"
, no.1",-:.
^..MJ$W:'tà0-femme B* ma vie. Jcçor
hU fo^ijhffi'& de doakuri j'irai dam les
bois, j'arracherai' tjèûtcejes arbres, B'JiJa
mangerai A je. me' lèverai de grand matins jt
chafferajfii Canard Jangfiflche, pmrfie\f0ei
aller dans ta Mer. J"ë jetterai les yèux'ae
tous câtéf four-vetofije ni trouverai parqmrlque part celle qui fait l'objet de ma tendrejjh
&&yfntSït^rft<»i. -, o"i .jijf. ' •-.-.r. JV.O
> J^ï^trtfc^^
pkbifirj%u
cxauireftirnj je»^
façon-, dej:
parler, dans la démarche, dansdan manieret
d'agifrfe m«ffl-vfnoA-iû^
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voient!-, faire,. Pès iq»ét jqqejquiua-.t(uwiw
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• *" '&'4e kursfaçmfUîraiter^fiM^
'% '-, '' lier ententleurs JZdtçs.'
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avec un autre,; il invité ibn fu^iYwalqjuf à
venir partager Ton repas, & "ppu^e "recevoir ,^il commence par' bien jchaujjljr '%
Iourte, & par apprêter JeS mêÈji aq§r^rioit
lés, meilleurs ; il en prépare unef^ui^tiiitè
fuïçfanté pour dix perfonnes."
t."! '- **..
"Truand'le Convié'eiî entré dans jfà'Icèr«e, jl le deshabille tout nud, ainit vqué le
l&âftfe de la înaifpn:. ce dernier, après
avoir" fermé lajôurte, lui fert à manger ce
qu'il a.préparé: '& yerfe du bnuiUop dans
une
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DU
E £ ii °r c H A T k A. iSt
bac e/aixle oaiieike P^iPci sjae is ^ramier
tôa&gè v% fùk, Fiable w?fe Sa lemr-s: en
pp|>s Se feau far Sas f IUSY^ nsexax ?eu»
pp° lin fia, dm île tuicke k femèv <i use
èdaiekf kknmmdie. keiier.vse fax mec
^ f p i ù r u |>èar ncmgcr mm ee eue fPxra
Util pï-eu cl poer eaianr a <i\rxk ehnIprkPl.i k>cru\ i o kiCrr / c e èmee~ik ;pi xxx .il <ccrie;x>m xxvn i fixe:-
:Ç.-¥ x<: î-v. vVUS*Vsx v vj .. ^\ V-.--VX' 5,%ï sixï-dtS. s. -*.• 1 *;•.-.*.i\.
le% le prkr Se le SmoeiSer as m.encyi J v
Mklxp:. Si P> ehek-i ne Fe pdî.n*s pas
àî^m le Convii le iioixo 1er? iiximpap
I p i tîik mScom.ïr „ cl k Md»r
II HXiifeP d l repnvk aoenr-e un .cèira
àaanme ua mdhosneie ho-imnc Ce Ser
likt aa jeaux! rxn |\mJeeu le iepsi ,. S
ifl'Sbcâe à u n sir Se h lonns «akitel il k
¥ c i i l mek 1e Convia ne k ivai kikpèe
d f i Cei! aveiie vaniec i S vomee ppamii
|>i>)m|xil jaksnki elx; F d i ernlii ciieès un
faÉp Se e/exe ikdsx, km Je pauv\ve mata
|kependait Ucax en trors par?, S ne km
ksk sxenie iegj Soi nilèim kmiux, iène
ejbC k eccur ne ici il*ukec
Ixillixto le Cenesie peu peik eixx èl
ixdl lil hors J \ u i j . iO'i\r .k k cme
kiir* S Son ede Fi p«r.x»hon il s Vis ex
l e k ixeC S km on F se r x i c k shn .xikn
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ne le faflèrplos chauffe* j 0» -rrttmgçrxclavaifc
tage.;.; Il^îfi-refoitïfa libertécqu'e^dopaa»!
àuiiA^aîtrede kfrfiyajFçai dés chj<^^dej?;habtts^enijuaOT'otiKBtUice .qui plaltirÀ'.fea
hôtea; Celui-cir eh revanche lui o^ahe dis
bailloas-, auoliejUiiiilea^ b<»sii^bksa^l-'Jfc
çoic ;. (k quekjtf e^naauvais chiens «fti»piesj
ou janinepeuv^prefflue plus, marcheur;
Cette réception , loin d'êtrearpgajtdée
ecrorne.iufieiaïuce^ eft;càe^j.euif IU^jnSraue d'nmkié* JorFqy'bn agit jtesj <fa& sfcfa
avfQ.ïëciiprcjcke. glSi^etot'iui.Jaiaiph M
pouiillé fqn mai iieivai'pas;chex i l i ^ à j b n w
ric^r.M'ireridjfeglà v&tâi,?£e\mc$tàï$ M
dépoUJlJë JîevieutzciwenFeçnrjdê feis:7tëbe|
Foni aroi » oog ^qure^mange*V;rrjni$apûjf
recwpjr unr préFçiM.ià rfon. %m5iir>$w<0
le C^ivefueiwFé,»^
te* icar tel eftjleujruraga,,4e Maître de la
rnaifbniieii FakJe Fu|)ec^.&xdokuà^nrie#»;
lui. faire, .ckî6i:prjë/ep<3i;,p«3p^
fes facultéçj,.f»*i&fflriihe lui len;tfajcJ«a&»
alors -le Corpvœe ujaprèa y • w®f $ai&<J|
nuit, atteheifearetu^r4\<#f la JcAirtjnϑme,
Fe met Furii^ti^ejUt^^nfenc^^
dans h
tertçiij6hr^iJkjùÇ®k%È^wiï
ait reçAiquidqtieichoFede Fpp aoji.:tl - u<i'
Si par avâiùcei dune^^daprife $iea,iJe
Convive jretuûrne ebezrlni, ioroimpoojitent,
fc tf & 4 M T C H i T K Ai *^3
& oevoju foîi plox c r i } 0 | o^uoroi Cela
» k v x eepencUot; trè» entrent ; exr k*
fesfîîiîluj.kls 5\«irdosiv e.eonx un k rpond
<feè^Mi>r Jaûïr-^or Sî*K1 fon i^l en\u>
«&& 4'euH nt soudnut juuis her atmtx;
«*taç cefoî nus 4\:mi en ûu jwroîl inxcrcde^
i c i ! ntènw h.«K:-ux à un Oenvtvv ne u\x
^•grK&nu S'iK kt rCgnkm s<va de la
-f|ié¥e--be Venus nïursns eo de Vuupeù
Jn\itov-après créer coupe is {Ep-a-ek en rang
#s-xdF|br05O de rreoeôox fta exx i X--;&OU\
dc^atu &m Couvres- tpd <sk ados pnù* o,-MM aCte dé «*> triaLes de srajiÈV * uu*
X
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o, se uu-^\\^c<u de Lsunx, x-l%^tù
r*> dpo* la WHkV c% ebe o-rscpe. ex
„ 7én,^-enj %tih> oects eV il e«xo
fs-^â:v^c on coeèxuu tout e* egofc-uy 4-e.
- ;l^din-l -on a rovkx i à ^ à r iW$ Ka&v
asbaelb i|ut-k|oo enofe euen lui a vnx î!
C-y u puaeCnure iuuvuîî pujr rfk>i\nif,- nne.
setbi-ià: eu- ce kto-h, an v^ho^eur^u
Mttbae de U m «fors <k- rehsfer -,t Ion Cou. % oc qtùl lui de&ûndie j'on rapportera?
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un exenrpk affea^pteifanE : voici! ce que fit
un <Stofirçuctfn<uu^
l'Oft^infériéuErdOqKamtchaîkft. HiSjSvànB Jà
ccwnttnc! db Pj^ô^jilieDCiklMé^'aniàttiQtaveu
un I*amtchadal4 qu'il fav<a«iatebih'upe;fc««>
belle peau1 de,Renard;Mil rk>touiieee qu'il
put ; pouf ri'Qvoor:,litoais-inutik5nientd' lieKatetehadalv itafljgr&rcraùssilesr^
luxonTrohi•teiGofâque, iant tauhairsjjfefmeii
cVnfe wïaihitqrokKjlfe^
auftiiprôcnafife.j(iLb ËcauquevjviQTanJi qui'ijl
ne.HrôïKOittcW
pTùbainâq
lir^vitaynchaaito
san nrurnAi»
d&1t^pfi£*ai^idwfkÀÇfa ejuabondaace'i)
cbnapcèq aaioft fairoafô^
leve/âdii* kjipJûqtaofopilnfitîHïtrttTOçaldà-tte
véA}a^'b^uoi£lauu^
piefru«fToiigiea panvk^te^'rtaifcàjnuiBfifeq
marqUéJqubteuKamRlœadalre|[lujdbiVjcorn$
me UDuifi^vakitbakèmeniida- cirfdeuc- raodjsk
rée de latcàaonbîd,;]^^
pierres brûlantes, & par ce moyen caufa
une fi^BanaO'6*al«itM^*}U'^
lui - mêfiarçà attiew&'fttt fltt\qUa&té\48î-Maître de la inaîTawdtt quï^aièft, parmis, &
'fe tint dans- le veftibute qui eft à côté da
baiHitvsïou; ennuvrAotlia ipoftavi ilpr*rA)it
fànsr qjfconcnn»ecM<lfeB
Tiifirfes.
l>e^pçe bvaniere^iletKajitfchaddnri^ea pou-
» v
K A M T C H A T K A .
t6s
vtetpjuspfacJriemôttoWjgBUelèejma£.de
cé£rértytàx&tifyt£afaqa&\\iœùnhûtvpàitiO de.
giiaceiiv&Sne .dircnfannua/lpcàiDde' chaulai;
Jajchamlwev ^uHlD^ûdcpreiuJs de kiiaW-,
tfgtifcequ'ilîdeÀIrcjk;' * :i'i;p '/•Jyubimtùi n ;
'.i'u> 'rraioeaieni fut btt:me>i peut pas xHus.
agle'abte àrK^fiamcdianljl,;^ jui^a DueqdanS;
ftiJjVie.Vraleîi'aediDcâaffiaij^teiTepti une labarl
Jeun/tplusiigiianéev'& <qujd:n!avbk,»jitnai>
GnAJrpre^IeWofaquifcp^
iieii
Jèùrp £najTCfreis.)vi[tJEnii cUitre itfaché-(déflia
peVtes de (à, peau,de/RoianaVp'tp'dl jr^gardoit
&tâmK^a^rqCà^jnlàde^m>iïinûtié:dé[ cà.
Gvfaqltetôftoix& fe^'IcanipBgnaaisi/t&'jï^ta
<^>epuyîcaâifflfât]a[D^iHeurI&'jle. plus ah oi^rabJ^ocaêjeioanti qiitaii pûtjluil feibe^en
leebiitfawjcfijabjes^
pomnoautteïBleu^iîoskivaf ^jegucompïra^
fbnode3i<ftui&)« Ihl'flidkraèFa^ dut Cofaque
méioei &ab?noabBresn&éouita.sdeJi(CQ(i'"Qfr
tao^u^a£3leBbaaniièrei}t, buauaffllap.[ ub al
ïHuEe nayorn 'je inq >£ eE3j[ibin.uj ?.3ip:.
' afla iX^IiJqQet là'uprjimldm <MrTM$hty-j'• 'Eiv^teiiidfcip/iu) qifiBiailtkt éftrtbih .
;h tïimfâjl$&Jeutf_iÂanijigMii •'..'.-y. i
ub cjjôe é Jla w\t aludiftov al ar:&b Hrr
fii3^a'unej>)>^téhadal/urc fëonwier,
il ctaattj: &ifucùbav"ofojfeiremenD(.d'anï une
autre liia^ilalMt'q^Iajûenaé; r Ii s'y transit 3
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pot e «x a- y Jernenrur, <ee sptè> avoir Je*
cl x» C-n ;n , minai en p„ru oxt à U merë (le
ù M tb*MV , J rxtxprUle che2 tas |vpxlsbt
ouehne teoxps, pont leur faire voir feut
j^ira-o et foù avbvix. I! Un nm ceux
«.le lu uuUùn, ax e plue Je $>\n et JVarinviteras.. n \ que ne ie»<«t en tlmple JobseJïtepso, et prltwpeemen: feo btPU*|\arts
1i oeil; - nnre Cx ù Kxute ; Il d o r m î t ei>
fukt U pes uvb,< u\b lu toueiurf. SI fc*H&t~
v>ees ont eln eu CVK*. n h mère, JuVx f>uTviK? xt i f * M e b K b b elk-PîbUle; où M
xonxïo h J-usau k Mule sùl i x \ pus !o
boalienr Je pîiife\ on f,x f h ^ e a IW> Hitler*. x*n« ne |\ «xfne, m en le ennyéJlo sv\e
qejene r» co-nDcrJc, ^neiqiLùui. V e s t o n *
i-^x'vxxjr b,leter et fenor dans qpolquo
OnVxe unxoqpr lia ta déelurer leurs inteuV
il un, ex qnojqt.Jl fou eue ik* les re ' 5 ~"^
pJeqnJs recherchent un rnariage " ^ \ ,
torique FÀa.nup ot a nnsebb fa perrolP
ronde coaoh rfa Maures.;, if $&wrçjfbc«neSon ne il \ètîex 1er elt qusne! jî y à peu
Je nxonJe, de qb.ur.klr paxatfe* parte que
h tt.V e'1 ulok fbur It gn\i< Jus feirimxx.
Je Kttrueex qui ne It quùruK, que" rate>.
îscnt, D\*îiku^ ek u je tomp$ xaïc V pre.
ïesaoùani p u t a le-uon K Jk c*ï I ^ Y U M
ek cka'S er tf>-is c^k^oib avec nos uanine*
H * ^ nijenno: ^fite»sfi«k\ eV, - s t o p p é e
4c ivkts Ce de eeenv* s ucAUe- ne peur
$>a* il- rwHîKt-, «\ p\;dV i r eoe.e>oe une
ilM.UK, Si \ * w m ^ ss i vnïkur de x ;re>u\vr ^ e , nu u xV nV> gîtju p . . PAP
eprclpr^ SéuuUïa. \i ù jeUe ù: ,ve a<ve
ùujx-tavè * enaôece d'dme k» KCIUN,
k-s. eaùvau Cv ks> neei-x dak elle d oxoi4|U\eCX va*4. ue pO >V V leV-CUVr UCA IW»
pxis. ra^eerdi-xî , exe c x* ci cuoï eunïule
çkoKeeav fe-vitte k e.;xre/xe du « c i b \
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terp, Un xiaupdu;x Va chv>uc\» ku cepa£C^tn.xxC, le ve*aux ce lurnvoxTO <.c<u£t& fer^ « m - y i n s pe-sr j\;rpvejxar dduéeucer
les ekfllm ; VU VI aUet sxdfe > u peuc tuéd
M.,- U a» e.Oïxne asùti - ;VJV ex" la e.W~vîK..x
<JUJ lui donne drm eu naxiuseru do* oxexaicïx
de ioii srieuipJxx eu ivuscneenr iuuVos
es Vej>< p:aca:r éd. ^ucu'e* ce où
Voua: ni xpuù e< cal ne ruine la exremo
sle rupxal , ecpuiKbw l'Auuni ru par»
xians-pas u«uc de une à ilei but* éè tés
Irnsaiaves auteur uniJ peXon un- aaaée, éuL* 4
IÔ*g
H ' I l t D U l
tiere/qu mêrne.^pji^dîe dans cesncircoav
fiances il eu quelquefois Ci maltraité:? qu'il
eft long- tenapstàfe^ujéftWjdBfefe bUaTures,
ou, à recouvrer; f^stfeçcesri; ifcV.y a plus d'un
exernplqlde ,gtu^03eâ*pns;.ài|i£éS/Âniants,
quij^au, - lieu il'jôbçenJB; leur .Maîtwflé aprè»
avoir perjey^iéi fepjt ans, .:n>flrttr<eoJ ' que des
plaies.^ des çoptujjflqs.? & phtéténeftropiësy ayant été je«és, du'haut desiBafêga»
nesjpgf les feraa^es.2u^and ij _a, touché ia:
Maîtreue, il, a Ja-ëberté.. de.jvenirns3oaeher
avec,ellekla'pujt(f^iyancefcJe.j^dernain il
remrûenerdans,, fpjUnfebiîîaugh, dans, aucune
cérémonie,} il.rev^enCnqueJkjue.tteo^q après
chez ,1e*, ,gateqçji,^e ^bq épqufe jpbtu*' célébrer, lây!n$ce.,u<jQp qbfeive^danslcettecocca^
fipn ^ ' c ^ é m o n i ^ , Suivantes ,-i des» j'ai été
teurtçdrjfO^^ro^
dansfittoe jHa^bitatjpnd#-IÇfupœhaçkaa fituée-Sfariapetite
rivière Ratougafa;3i)J,> « -_;•• .<•.. noi.iG.ld)}
Les. ferafnqsr aflife* Jêp$''<%& .ÇaJWWoavec
la jeune Mariée^éteieHrt<r^ur\?BâS:fa&orj-.
damment de iprç^f^pforfe feouchè,'jjqfeloUkola,, de
^iÇfe^M^t^ift-êhÇéz'&àflejne, de,,la t;Sgrai*?,,: K%. 3. Les~, hontmes,
fans en excepter le jeune ' Marié? éooieoc.
DU
K A M T C H A T K A .
t?6*û)
tout nuds? &• conduilbleït^lê^'eaDDts aved
des'persdiesjlGrn it a.olbjjpbup Jb I; sr/act; '',
Lô«g;d'ié»Jfc^
bdm%rfflën%è
l'Oftrogq HSTntirei1&^^
meïicec<ajtàïhTiJiteïH- àpfeàire deà'fortfleges,
ou çonjûxaJÎôij*, >$ti àii«ttà*her dés guirlandes, dep 'Eonithttdie «lr> des'1 rxr^ertbél, ^>ro*
Bo^aneaquît^uâ p^leo'Tù? i r n e ^ t e de
pqpbutl fe^t? wtfllsi&t!iift!Hktm ^àtHÎr de là
nréarbilierteli c^t^ils^^Sr^éTii ^ u r i e
rirflkr^tmvqai) &«i^rivéfc; -eux.*,jî> ,'-li "
;
i tofr»b^
Mariée ,?.ipàr, dredlfeéi^isHhSB^s?'" ^titjë'fârTrfTrcltadp; p e ^ t i é i ^ ô t b ^
attaràeiiJdes a&ê«r*#<et ^uWre^'àlitTe?^^
binopasMdaiTîl»]) de/fôrde ^elle^^Ôif ^3nïi
m» àrij. «r^eqif&iy«ecetid^
"&
ayaVic apaniÈnab &?l(krm?™ïWTéM8n'è&&it
l'Habitation où ils abordereéB 00 ^' 1 ^ l ^.dwopkis j&
^été
eètofê. MHalfaait^^Blbëi\}'Sé?è'}
ton»
daiôc; lai^de"! Mtôte ^eflùfe3^rïdro}f0ôù
ofcavofcaatiôrdaj>^
eW'ièurte." îl^] au*
tresfiîflTiiies?**^
'- nt H
J^r% o^Jeal '4fleflia^1(fe iàéiM'-'on
m>ï\^\tf;&%m%ti&'tyuféàïê} • J a ^ W e ï - >
le orrlaodefeèrto
été
précédée parla 'Vieille] à^iuon avoit don*
I7e> .
H I S T O I R E
né la tête de poiflôp^qui fut mjfe devant
l'échelle, & foulée aux pieds par tous ceux
de l'un et de l'autre fexe qui étoient du
voyage, parle jeune Maeié;& fon JEpoufe;
enfin par Ja? Vieilleroéjnae,qui plaqa cette
tête fur le foyer à; côté du. bois rffféparé
pour chauffer la Iourte. ., .1, 'it,n h ...
Après qu'on eut >ôté; à la Mariées ^ h a billements luperflus : qu'on lui javoit j-piis en
chemin,.tous ceux qui.étokqt!Wer^ràyec
elle, fe placèrent» & s'affirent Àam différents endroits-.. Le jeune Marié^chauffala
Iourte, & après avoir, préparé, Isa iprovifions qu'il. ayoit apportées, il. «av régala, ies
Habitants de J'Qïllrog de fou ibeauo-pere.
Le lendemain, celui r ci traita les "Convives,
fuivant, l'uiàge, avec profidion, ,#t ils partirent le troiueme jour » excepté les. [jeunes
Mariés, qui reftereat«o,core;queJquéjçeiiiDS
pour travailler cht* leur beau-perc. .î
Les. habits. luperflus i dont- nousna v P° s
iarlé, furent diftribuésauat parençsjcjquirà
eurtour doivent faire aux. Mariéardes, préféras» ceux qui ne font, pas en état :d<? les
rendre, ne doivent,point en recevoir. , j
Toutes ces cérémonies ne regardent .-que
ceux qui fe marient; en premierçsipôces.
Lorfqu'on époufe une Veuve, les-:$ançailles & le mariage ne confiftent que dans
Î
BU
K l I T t HULt K A. I7f
ané convention fahs aucune cérémonie; mais
on ne peut coucher avec, urieVeuve* qu'elfe
rfaît été purifiée de les faunes, & il faut
à cet effet qu'elle àfe ^ciiSinnwrcey avec un
autre Homme que celui qui doit l'épooièr;
mais il n'y a*jqu%n Étranger, otr quelqu'un
au- deffus des préjugés de bonté & d infamie, qui veuille renoue eefèrviçe aux Veuves,'-cette action étant regardée, par les
Kamtchadals, comme- très deshonorante;
aaffi les^-Veuves' ne 4roi*uowflt auttefois,
qu'âv«i''béauCoupj d&pàne ÔVde dépenfe,
des' ifîômmes;; pour le* tparàne^, &"'elles
étoSèhtquelquefois obligées' de rêftcr Veuves'toute leur vie. ,f( Mais 'depuis que nos
CoftqueSfont établis au Kamtchatka, elles
neTopt plus fi embarmfloes.,'.elles- trouvent
-des Hommes tant qu'elles veulent, pour les
abfeùdfedefeurs fautes.'• •'"'
Le mariage n'eff aeTeriau chez eux qu'enr
tre'ân père &<fafille^nj&staeré & fon fils.
Un betrdMlïls peut épaafer fa belle-mère,
&' ùrr'bèart-pere fâ b^e-fille, & les frères
épriofenVIeûfs coufineS germaines, &c.
Les'Jvàrntchao^fe'fo'ûtdivorce avec leurs
femmei tans aucune' ' formalité f car tout le
érvbrcerne confifte 'qu'en les* que le mari &
la;'femme ne couchentëlooint enfemble.
Dans" ce cas il époufe urîe autre femme, ôç
J72
H I S T O X S, K
celle-ci un autaraimara^ians <Qalû fortune»
foin'Cnautirjé)C«i3iraidîfi;i..;rrî. mot li'iip-, ju.-. <
Chaque Karitchadal, a >!jodqn&odekix >otk.
trot>r>fenfloissjqni ebËmeuriewrauelqaefoisi dans
la .irtfroei Jtsiàte] «Sa qaetyucfoisidapsTdeq endroits fépahés.- II ;va^ctodaèrrfdcceffiirtrmeiit
tautôp >avec d'une, 1 tannât, avaellBauei» t à
chaaue femme qu^ pcentii if eflb aflujeficià
la cérémonie du. toucher, jrfonucifiusawias
déjà parlé; Alu refte^ quèiquèoleab K$m*
tchadàls.foierit fort.adonnésJaiInroiutiJe<r
fernrnei; dla nejfont pas û) jahanvones-iks*
K<rrM|uesi: ilstvèdfontpcmjtattenlttamidxtsxs
leurs Biacragîs au* rnarqués de MnaîrmBrté,
«Sarr^fenibaraiTent peu que les.fiHasTlqu'ils
prennerttfoienx .Viergesou nooi.ionrpiétcînd
rn^m^uusiJôs gencUo^ront .des repoochaSo»
leurs beaux-petes lorfqti'ils jtBouyentoaœurs
femmes pucelles: c'eft néanmoins ce que
je neiàurmsban^ervpfàfiti^
mes ne font pas-phw'» jaloufes. 'que les hommes, puifque deux ou trois femmes d'un
mêraerçian yivent^iwn-feultmiÊnoantfetnrae
en boimitiintéJugeoQei. raaisiqutettdjflipjifflb
tent.les. KpefctèhouiKbii que ;quélqBesxtins
d'eu*> entretiennent- au lien a«if^n£ubinecv>^
Lorfque les femmes fortent, elles fe,ocu-,
vrent le vifage.aveçJe coqueiachon dateur
robç. S'il arrive qu'elles rencontrent un-
DO
K A M T C H A T K A .
173
homme far le chemin, dans an endroit fi
étroit, qu'il foit impodfibhnderioclécoflrnet,
elles ki tournent île ototyrhilenrJ immobiles
cïira le\inê^
areendent 'qu'il
foiepXfféqnne'Vriauinepfa fe 'découvrir'ni
êtren vuèfon'iitoi^
leurs
Iourtes y i^llesjfe tiennent .aflifôs d e ^ r e - d e s
ràtoesyuba des rlideaïœqfaifo; d * ^
ojBifoHOcpoirn! ^Ue- rideaux y 'fcoortienr'teur
vi&gé do»i côté deplaenjuTaiHè., loHba'eflês
ttefencuenafer. uaïrtEhbsngtp^ écyéàr&t&Ht
«airs-'Opvragës,! Oetse| crju&arrte nia lieWbyaè
pnahircBttes 1 ^
leoiiaracâenoè j^csuéruocn teauc^tne font
"pis'up faava^ëaol-ftop rtà^
xoà^'ks^hmIiie»3i5sa3narhadà^
^vee^bdeffè' éc
«raimeifrei^,3ér<)ïet^
ctcdew^Ai^jd 211/
•^p 3'i ernorririfÀrt fb'o îagftaonq xornui.
':^T£»viLiéfn&*^^
mi'b -jrnrriàl vio'i '-o XtM>- '.'ijp'tiijq ,Z':-
^•i^m'ê^&A-giii^iàqnt
fte'Nar^ôfi
KîmrchadateTi'eft pas des»pWfeooridesy'du
moins je rri'ai penne emèna>dird q u/brî KamtcraclalJair' jamais eadixoerifârwsde'M'mëme
femme.'1 a'J!l'' i:-'yjru ^rnrrt/l »J .ji'pWo. •lattis femrnès,%c©quevr<3ndit^ icootfchent'aifément j excepté dans les'accidents
174
"&' * s
T
° i *'*
fâcheux, lorfque l'enfant ne fe préfehte pal
comme ii devrok. M. Steller rapporte qu'une femme près d'accoucher, étant fortiede
fa Iourte , y .revint au bouc .ctun ouarç
'd'heure.vàvec aouenfànt, fans^qu'il.parût Ja
moindre altération fur fon vifage. Il «apporte auftp en avoh" v u u n e autre qui fut trois
jours en travail, & qui accoucha, ù fon
ÀrjuuhLétonnement, d'un enfant quiaavoit
3'abctdmréfencé le derrière; Les Magicieûiiesofî Prêtrtffes en attribuèrent la dWe-à
ceque fon père,fàifoit un traîneattrdansJe
temps que 1 enfant étoit fur le poipt dariaîtrey & vqurl pliait du bois eh;:atd/ur Tes
genoux : ceci, peut faire, juger des'autres
idées ridicules dés Karntchadak ,? v...
C" Les femmes accouchenc en iè tenant à
genoux, »< ^ 'UM S^ t^us les Habiçaqts
del'Ofbx , 4^4. j \ S ! ^ T d'âgeoîdeteié.
Elis s efl s > v i ^ * ^ rherlpe^ilhmçhitche,lu 44 ïV. 4 ^^ , oa cordoiijatàïl un
fil d'orne, àc iè coupenc avecn UBJcouteau
fait dkropcaiJJoBtranahai»t v-r^tsu>ije«D2ni le
placenta Cou l'arriére-faix aux chiensTln Elles
Jpettent'fur tehomlptil,; ûui vienEl d'être
,couper, dé fherbe Kipref, mâchée;:'au lieu
de langes, elles enveloppent fenfant dans
du Tonchitçhei', Tous les Habitants le pren«
rrent'enfuité'tpoT à tour dans leurs mainsy
DU
l£ A U.-T .€ H 4 |T K A< 17V
k bai£batiC«C')le careflènt, en fe réjouiflânt
»»K lapera &i la mare.• voilà à quoi le
bornecwuorila cérémonie.
.'; ;.
f'j^ioiqu'il yiaît des Accauçb.eufes parmi
efe: op(n€).peut pas dite que ce foient des
jfejg^èinmja&de rooreffion. Si l'Accouchée
^^eôeyiceftecchnairement elle qui 1ère
tëSage^Eéawnej .
,
à&esi3»rm»eA.qui. défirent; avoir des. en||nraAàaugent des araignées* comme; je l'ai
èq»diC£l ^Quelques - unes mmarent je. eotdaflî.Uraoéliaai avec 1 de l'herbe, hnprai ^. pour
««aenïr.^feôt ienceince^ ijl y en.abeau>
ççmpfdjautres-, au contraire^ qui font perd?
leur, fruit par des, drogues, ou qui ont
futurs,, pour cet effet, à : dps nsoyens.^f*
frêiu*^.étouffant; leurs enfant-dans, leur
fis*.jid& leur renapanb ^vpieds ^'Jesnoains.
Bible ferveqt,.pour;'ca>H: de vie^es-fenimes
emériïnentées dans de pareils forfaits} mais
illeufaeneoûtefouvéhtla vie..Si cesmereS
dénaturées; ne font pas; toujours périr leurs
eflaats.-•dans, leur fein, ellesi-lès étranglent
ettlaiflàmv'ottles font manger tout vivants
aA chiens. Elles emploient quelquefois une
décoehon faite ave© 1 herbe appelîëe Routai*
fe», ^'différents lortileges, pour être flétibi vLa fiiperftïiion eft fouvent la caùfe
de leur barbarie-î «ar gnah# une femme
Ïj6
fil ST'O'U È
accouche de deux enfants, il faut abfôlil-i
ment qu'un des deux pénffe. On fak la
même chofe lorfqu'un enfant naît; pendane
un temps d'orage, & l'on regarde ces deux
ckconftahces comme rnalheureùfes : dans
ce dernier cas néanmoins ils ont quelque*
fois recours à des fortileges pour détourner la mauvaife influence de l'orage.,.
Après que les femme* font accouchées,
elles fe rétabliffent avec ce que l'on appelle
Opand, c'eft-à-dife, des hôuillons de poiffon faits avec lesfeuille*d'une plante appellée Haie, & au bout de quelques jours
elles recommencent à manger' du lookola t
& à travailler comme à l'ordinaire.
Les pères donnent à leurs enfants te nord
dé leurs parents qui font morts, fans aucune autre cérémonie; les enfants gardent tôu*
jours ces noms, lorfqu'ils deviennent grands.
N O M S D'HOMMES.
'"•-Êm^M : ;;: Mo meurts point."
'
i ^ ^ l i ; 3 Efpece d'Infe&e aquatique* '
ÉèÉiiÉ^^' ^ e t e r r e >
• £||li§l|,} Araignée.
' •
feïÉ;
Efprit raal-faifant.
illf;iï||ç: ; Celui qui a été brûlé vif ( i ).
,. (,«•)'Aa«llf ajqfi, parce qu'un de Ces Parents fut brûle dans la Iourte.
.......
Imar*
:
D U £ A Tf/ f é i i V j A. Iff
tmarkin. ; L'herbe qui s'erjflarnrne fort
;* •* • WrAïriptéttlerl^^fI):'
A
Jfrgin». J^fp^'tl^rhâtâdk. *' ' ' ' •' -'>
JftSa^^-LffpbtkéSoaHs:4 !j< ~'"«1A
À^ftwfciV Celle dai
flè^r^^Heiur*^
••-.«, y& «30,.mbndè-(zj.™*1 **>•:***$
Kérô^fi La ebuqSè'illâftr&cném*"* "->'
noms d'HWflto, commit W-èWnftfc*Mfc4«j£^^
«^
fl^rie^efcertÇpbtfi| ^^^«drBhfs ^iitte':
caiuV^ahcp^)ferilMr^fôV^n4ferîpour laiûer écouler. J^irBie. Xorfque le*
enfants pleurent" les mèïetfesrnettent derrière leurs éparftà ,H daMs^*BWl4abit*--«plkfc
les aW^Iflf'-enmitîe; &>qest 1-emueatrjufw
qu'à ce qu'ils s'endorment?^ Elfes-î^Wenc
& travaillent, en les r^fcâ*«}àe fflênKFraf
leur dos. Au- refte eitei ^ i lès emmaillo.
.
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( i ) Peut - être eft - ce l'herbe'appellée Plaoltii.
(2. y AppeHée -ainfi j peut-être t parce que fa Mère mot**
Mit en couettes.
'
- • " . -
Tom. I.
M
tent pqjpt: el}e> les, metfcenç coucher, a^ecl
elles; & quoiqu'elles foie;rjt% fort dofmeu'fés
& qu'elles nfc prehnéqt. aqeune- r^recautnj^.
il n'arrive prelqué jaqjajs qu^s^lès, qçr%fent ou les étouflènt.* '
, r g„
Elles ksajajtent pendapt, t^Qis^jpu quatre
ans. A la féconde année elles leur apprennent à fe traîner en raofu^pt 0 ^
te
crient, elles les appaiienr^ayeç qu IoMoIa,
du. Caviar,, de. 1 edôrçe",,idé bquleajif <£c cle
fîule,'n6Trur*tout' ayeq $ç Çnérbë douce»*
Souvent^rnéme.Çje^erjl^gJfe "traîqçpt.. yer^
les auges des c h i e h ^ f i .fljangent ce" qù ils
me es
^x&%mf$
?
îaucouB„flU8ïa ils. les voient
ter, a | f jjgl^fljfr ) échelle ; « . c ett
nBj§jrner# pour tQ.uti,la
W es ,i^-Sw^ onks• p^r,
m
ies
<, PÎfvt
S*r veterpent qoqfifteeq un
'TOI"'"
"""
:
'
deriaeïe, pour, fatjsfauje^au^. b-efQin$. de 1 $ ^
rjffl»rrnogter, - . « - &
^ T&^
.«.
,Quant a l'éducation des enfants, ^ . Ste£
1er dit^one. les parents aiment autant leur*
entants, que ceux-ci lès méprifeot, for-toùt
• * _ * ' *
.non -
**•*
D tr ^ - A U v e s À T K A . r#j
quand ils font vieux & infirmes; Lesenfentsf
grondent leutStperes, leur difent toutes fortes d'injures ffâîàa obéiflenc 'en^lèa-, 4V
ne font pas le moindre cas d'eui ;{Vèir. pour
cela-que les pères & mexes n'oFèht m les
gronder, ni les châtier, ni s'oppofer à rien,
de ce qu'ils veulent, Lorfqh'ils les revoient
après uns longue abfence, ils les-reçoivent
ds
k a qSo hors enfants ne montrent que de;
k fkndcuf é% de l'indifférence.
,11s ne demandent jamais rien à leurs* parents? ils prennent eux-mêmes tout ce qui
leur plaît. Ont-ils envie de fe marier, loin
de les confultex ià-deffus, ils ne leur en font
pas même part. Le pouvoir ans pères éfe'J
mères fur leursjfflîek ne confifte qu'en ce
qu'ils peuvent dire k'celui qui veut en époufer une ? „ touche-la fi tu peux, & fi tu us
,, afFéa de confiance en toi pour et h ".
Les Kamtçhadals ont quelques égards au
droit d'aîneffe ; car l'aîné après la merr de
ion père encre en polTeiïion de tout, ce k«
autres n'ont rien, parce que tout F héritage
ne confiliô qu'en une paire d'habits., une
hache, un couteau, une auge, un traîneau
Se quelques chiens-; encore jçtte-t-on toujours les habits du défunt, dans, la crainte
jgO
.
" H.1ST0I
RE
que celui qui les mettroit, ne meure luimême : cette fuperftition fubfiite. encore parmi eux. . . T Ai .
i> *
J X.VIH. De leurs maladies & de leurs
, .„
, ; remèdes.
. .i.an,
;
: Iyâs.principales maladies des Kamtchadals
fonttte Scorbut, les Ulcères, la Paralyfiei^j.
les Cancers, la Jauniflè & le Mal de Naples,ji. I1&; croient que tous ces maux leur
fonfij envoyés par des Efprits qui habitent
les bois de Bouleaux,» de Saules ou d'Ofîers ( i ) , lorlquettjuelqu'un d'eux coupe
par mégarde quelques brouiTailles où ces Efprits font leur féjour. Ils s'imaginent guérir
ces maladies principalement par des charmes, en. prononçant des paroles magiques,
ce qui ne les empêche cependant.pas d'ayoir recours aux plantes & aux racines..
Ils fe fervent pour guérir le Scorbut, des.
feuilles d'une certaine herbe appellée Mitkajoun, qu'ils appliquent-fur les gencives.
Ils boivent auffi une décoction des herbes
Broufnitfa (2),-j§c PVodianitfa ( 3 ) , Les
Cofagues emploient^aveç fuccès, poux s'en
J
.
( ») Salit vimmalh.
( z ) faccinium. Linn. Siiec. Spec. J.
.•
.
v
DU
Ç » m . c ) ! i U i .
i8r
guérir, le Slanets, ou cWra'j éamiôV ( i ) ,
ou les bourgeons de Cèdres qu'ils boivent
en guife de Thé, & ils mangent auffî de
l'ail fauvage appelle Tcheremcba ( 2 ). Tous
ceux qui ont' été à l'expédition du Kamtchatka, ont éprouvé l'efficacité de ces deux
remèdes.
Ils appellent les Ulcères Oon; c'eft une
maladie des plus dangereufes du Kamtchatka, puifqu'elje emporte la plupart de ceux
qui en font attaqués. Ces ulcères ont quelquefois deux ou trois pouces de diamètre,
& lorfqu'ils viennent à, fùppurer, il s'y forme environ 40.à 50 petic*itrousj s'il n'en
fort point dematierev cîd$yifelon eux, un
figne de mort. Aii 1 reftepefeux qui en réchappent , font obligâs>'deare#er au lit pendant fix & même quelquefois dix femaines,
& au-delà.
-jcjnPour les faire fùppurer, les Kamtchadals
appliquent deffus, la peau d'un lièvre qu'on
vient d'écorcher, & dorfque ces ulcères
SdOuyrent, ils tâchent d'arracher jufqu'à la
xaçrrre, dloù fort la matière purulente^
La Paralyfie, les Cancers, & le Mal
vénérjerq, font regardés chez eux comme
( 1 ) Gm. FI. S. p. 180.
<• •
( i ) Allium foliis radiealibirt petiolatis fltribitt umfoll*tii. Ray, pag. 39. Gi». FL S. p. 49.
M 3
i8a
H i «T^ <fù
dés maladies incurables. % diferit fju'îb
ne çonnonTent cette dernière, que depuis
que les Rufles font venus dans leur Pkys ;
ils appellent la Paralyfie, Nttlat, les Cancers, Hàikvcbe, & le Mal deNaples,. Afr
jttchtp
MOU'
'
.P.373D
Ils-ont encore une autreimaladieKqMjiîà
, appellent Stwjoutebe. Efe<ref&mfeîe à la
galle, & vient fous la «mtslntren forme
de ceinture. Si la iôppuratianone s'établit
pas, cette maladie efî inaatélte.1 Ils-croient
quejperfonne ne .peut éviter de l'avoir une
fois "dans fa vienp comme chez nous la petite vérole.
ib :SHW.IK»
Ce qu'ils appaHent-Ces/enrij
dâa^igk,
eft auffi une maWie qui infecte-- tout le
corps. Elle a les mêmes fymptômes que
la galle, & caufe quelquefois la mort. Elle leur eft envoyée, à ce qu'ils difent, par
un Efprit malfaifant"«qui porte le même
nom. Ils appellent la galle, qui attaqué
chez eux la plupart des entants, Teoued.
Comme M. Steller eft entré dans un grand
idétail de ces maladies, & des remèdes
esjuals emploient, nous ne parlerons d'après
-sroi- que des chofes les plus eflèntielles.
Il dit que lesprfamtchadals appliquent avec
fuccès, fur lesitilceres, des éponges marines, pQiwJesjfair^fùppurer: le fel alkaii,
D V K A M T VîT i T K A."1 I§3
"quî èlt renfermé yairs. "cette^ làrjclà^jé, empêche de .croître jes chairs mortes 'quî font
autour. La guérlfôn cependant eu Tente &
adimcilç,
'.^ . ' t ^ ^
• .. i,
Lès Cdfiiqùës rhëtjtent encore ïur Jes ih,
"""Js,» Té marc/de l^erbè douce juLrètte
s:fés chaudrons après qu'on d"tjr'é féââvje, & par ce moyen ils dlli^èijr, et
jiteàt fort'ir la matière purulente.
\;
Les Femmes emploient la Tf àrwbôiTe de
mer pour faciliter leur accoucdièr&rk ^
ter te'ur, délivrarice. Elles ïbr*rlsfïè^#pi^ge du Nigriou, comÉr eh RûfiTe 'fous le
iom de Rave mariné: elles eh pufvërîlêht
a coquille avec Tes pointés ou piquants,
et prennent cette poudre pour fe guérir
des fleurs blanches : mal*, ce remède
n'èfr. que diurétique, & h'àrrêt£ has j'écdu,lém'ent.
n fîu
Elles emploient avec beaucoup de ïuçcès
la graine'dé loup marin boncre lé tehe'fmâ
ou, la ^onflipatïoh. Elles boivent du thé
des* Kouriles -, qui ejr. une décoction du
Pentapoiiïoides fruâicdfus, pour Te délivrer
dès coliques du tranchées, ci de toutes les
douleurs de ventre qui proviennent de re^
frditldlÛemehc. Elfed-jàppliquént lui toutes
les bleffures, de Técorce de Cèdre, qu'elles
difent même avoir la vertu de faire forcir fce
M 4
f
Î
1 ? 4 . ,. ~ P . I . S . T 8 I U ,
;
bouts de flèches, gui-peuvent être, reftés
dans les chairs.
'''.',
Pour fe guérir de la Conftipatiôn, elles
font cuire du Ioukoula aigri, & boivent
eafuite cette efpece de bouillie puante de
poiflbn. Dans la dyffenterie, elles mangent du Lac-luna^ qui fe trouve dans plufleurs endroits du Kamtchatka*. Elles font
auflî ufage contre cette maladie, de la racine de Lbelamain ( i ) .
^Z s>
Us prétendent guérir ceux guiâsont des
relâchements de l'urètre,, ou des envies
continuelles d'uriner; en les faifant uriner
dans un cercle tiflu de Tonchitche,' au milieu duquel on met des œufs de poiflbn, à
quoi ils ajoutent quelque fortileg^ ou conjuration/'
...T-x!-1
Ceux qui ont mal à la gorge, boivent
avec fuccès du fueiaigre, & fermenté de
l'herbe Kipreï, da Epilobium. Les femmes en couchesntmploient auflî ce remède,
pour favorifer^Jaut délivrance.
Lorfqu'ils foifôrruirdus par un chien, ou
>ar un loup, ils appliquent fur la bleffure
es feuilles àXJlmaria pilées: ils en boivent
auflî la décoction, principalement contre
les douleurs de ventre & le fçorbut. Us,
{
{\)yhMrUfrt!aibiubifëidis. Stell.
DU
K A M T C H A T K A .
185
en pilent les feuilles codes tiges pour les appliquer fur les brûlures.
Us fe guériffent du mal de tête avec du
Broufnitfa gelé. Lorfqu'ils ont mal au*
dents, ils font une décoction $Ulmariat
qaîjis font bouillir avec du poilTbn:; ils en
godent dans leur bouche, & apph'qtïent les
radines fur les dents gâtées. Ceux qui font
attaqdés>bde f afthme, mâchent de l'herbe
appellée Segeltcbe (que les RuiTes nomment
KamennohfibpaMnîk):. Us en boivent auflî
la décoction quand ils-crachent le fang, ou
qu'ils ont fait quelque chute confidérable, ;
Les femmes enceirites~en boivent pour
fortifier leurs enfantsJ ou pour être plus fécondas;)!". Quelques personnes croient que
cette herbe rend la voix plus claire & plus
nette,
Us boivent 'auffi la décoction d'une plante de ce Pays (efpece de Gentiane) pour
fe guérir du fcorbut, de même que de toutes les maladies internes. Ils emploient encore la plante nommée Cbamaerrchododendns, qu'ils appellent Ketenano, ou Mifcoute,
contre les maladies vénériennes, mais fansaucun fuccès. Us font ufage du chêne mai
lin ( 1 ) contre la dyffenterie.
;-;
Les hommes boivent des décoctions de
(') §tgrrcur marin*,
w\
iSÔ*
tïlSTO'îTtîî
h plante Èoutadkjou, contre le fcorbnt &
la lalîitude des membres; & les femmes*,
pour ne pas avoir d'enfants. Ils appliquent
fur lés parties malades,là plante toute chaude, qu'ils ont Fait tremper dans de Jîriuife
de poiffon. C'eil auffi de cette manière
qu'ils ffiffipeht les taches livides qui p'rr>
Viennent de quelques contufions.
Ils emploient fa décoction 'de l'herbe
Tebakbon ( I ) , Coiitre lé fcorbut & Pèffflure des jambes. Pour l'infomniè, ils mangent les fruits de la plante Epbêtrtérà.
truand ils oht mal aux yeux,, jïJ«ufe guériflènt en les baffinant avec nnfîjMcoction
de la plante appellêe Zizfi (Sérgtnus ). L'eS
femmes fe fervent auffi de cette;, jherhre par
une efpece de coquetterie : elles eh mettent
dans leurs parties naturelles pour les parfumer.
Les Habitants de la Pointe paéri'diônafë
des Kouriles, ou Kounlskafa Lopâtka, font
ùfage de lavements, ce qu'ils bntvraifemblablement appris des Koiuîilês. Ifabfont
Une décoction de différentes" herbes qu'ils
mettent qudqpefiqî? avec de la graine.; i[S
la Verfent dans- un$ veffie de Veau rnapin,
& ils attachent tHî^çajHi)e;i,Fon ;<jny-eftta«é;
pour prendrén-.«ntoHgWBVJB milafà- fe
( i ) DÛm9&\W&!mQ
bfmit ; h i
cbudhe lût le ventre la tête baillée: ils font
tant de cas de ce remède, 'qu'ils Ven 1er*
vent dans toutes fortes de maladies.
Ils -orit contre la JaunifTe un remède
qa*ils regardent Comme infaillible. ÏIs prennent la racine de la plante Caltha palujfrfo;
(Vins fânvage;, ou îa Violette des bois),
ïfc îa nettèfent, la pHent toute Fraîche
avècdejPeau chaude, verfônt le ftrc qui etk
fort «&-q& éft blanc comme du lait, dans
des vèSie&de. VeàùX marins, & s'en don*
hent dès lavements pendant deux jours de
fefee, 3s 'en prenhent trois par jour. Ce
îerttede leur rend le ventre libre « les purge ; car le Fue de cette plante falutàire fè
rëpand-jfflatjS tous leurs membres. Cette
Façon de f c guérir ne doit pas paraître ex>
traordinaire à ceux qu^cormoiflent la' vertu;
de cette plante.
'-• '
Ils ne fe Fervent pour la Faignee, ni delancettes, ni de verAsoufès1; ils prennent là
peau qui eft autour du «mal avec des pincettes de bois-; ils là pèteent'avec un fnfhru-ment de criftal, & laiflênt couler autant
de fang-qu'ils le jugent à propos.
Quand ils ont mal aux reins, ils frottent la partie malade devant le Feu avec" la
racine de ciguë, obfervant-en même temps,
de ne pas toucher la ceinture, dans la crahv
H I S T 0 I RR
188
te que fi on allpit jufques-là, il ne s'enfuïvît des crifpations de nerfs ou convulfions.
Quoiqu'ils vantent beaucoup ce remède, &
qu'ils difent qu'il produit fon effet & foulage fur-le-champ, j'ai néanmoins beaucoup
de peine aie croire.
'' Dans les douleurs des jointures, ils fe
fervent d'une efpece d'excrefcence ou champignon, qui vient fur le bouleau, (on en fait,
de l'amadoue). Ils l'appliquent en cône fur
la partie malade, en allument la pointibnô»;
laiilènt brûler le tout jufqu'à la chair vive ;
ce qui la met en macération, & occafionne
une grande plaie. Quelques-uns pour la
fermer, mettent de \i cendre même de cet
agaric ou champignon, d'autres n'y mettent
rien du tout ; ce remède eft connu dans
toute la Sibérie. Ils font ufage de la racine
de la plante LioutikÇi), & de celle appell e Omfg cicuta ^2), contre leurs ennemis,
~ empoifonnaimtours flèches avec lânptemiere,
qu'ils regardœntïîcomme un poifoîft, contre
lequel il n'iyjadpbint de remède.
ïLrr '
fi XIX. ïïe leurs Funérailles. MÏOM,
J*
*\
r"
Ires Kamtchadals au-lieu d'enterrer leurs
{i\jtnemùdes & Ranmcalus.
\i) Çiçuta. Gmcl. pag, 203,
DU
K A M T C H A T K A .
189
morts, les donnent à manger aux chiens; les
autres Peuples de ces Contrées les brûlent,
ou les enterrent avec quelques cérémonies.
Mais les Kamtchadals lient Je cadavre par'
le cou avec une courroie, le traînent hors
de leur Iourte, & le laiflènt enfuite pour
être la pâture de ces animaux. Ils donnent
deux raifons de cet ufage; la première eÂ,
que ceux qui auront été mangés par les
chiens, en auront de très bons dans l'autre
monde. La féconde, c'efl: que les mettant
aux environs de leurs Iourtes , les Efprits
malins qujls. croient avoir occafionné leur
mort, ^oyant ces .cadavres, feront contents
de la meffêndscesuvictimes, & ne feront
point devri&alofBue 'vivants. Cette féconde
raifon ne me paroît pas vraifeniblable, car
ils abandonnent toujours leurs habitations,
fi quelqu'un d'eux vient à mourir ; & ils
vont s'établir daofisd'autres Iourtes, qu'ils
conitruifent à une? grande diftance des premières. Ils ne traînent point non plus avec
eux ces cadavres , qui, fuivant leur opinion , pourroient les défendre des Efprits
malfaifants dans la nouvelle habitation où
ils fe.tranfportent. Peut-être aufli ne regardent;-fls..cela cowae M*ii$nBfam£iï contre
la malignité des Efprits . que jufqu'à ce
qu'ils aient
coniivàf^^Mm'habita*
jqp
H i a i 9 va *
tÎQPi Us jettent hors; de lai Iourte,, avec!
le cadavre » tous les habits & coûtes les.
chauffures du. défunt ; non pas qu'ils croient
qu'il en, ait be&in.dans l'autre monde, corn-,
rue quelquesruns dé ces Peuples fe l'imagi-.
nent* mais par la crainte feule que ces. ha-,
hits.ne lesfeffentauflL mourir : car qtricon»
que. les pprte, meurt infmlliblemeffti, lùi«.
Vapt- eux,. plutôt qu'il; ne devront. Ji '
tes, Habitants de la. Pointe meridicdiib
des Kouriles, font^ fur-.tout livrée à-'cette
fuperfHtion. EHé' eâr fi forte- chez?5euk ,
qu'ils ne toucher oient jamais àaucupe chofe,
quelque plaifir qu'elle; leur fît, dès qn'ils fa-,
vent qu'elle vient d'un Mort. Aufli les Co*
laques & ceux qui leur portent des raarchandifes , comme des habits de drap, faits à
l',AUemande ou à la, Ruflè, ou. aies vêtements f^its d'étoffes da foie delscfïïnrne, ôca.
ne fe fervent point d'autres, itrffispour les
empêcher d'acheten chez dîautres. Marchands', que de lesaflurer que les habits de
ces. derniers ont appartenu à des- perfonnes
qui font mortes.
.J"
''
Après avoir^ainfi fait/ leurs for^-ailles ,
ils.fe purifient de'la manière fiaivante. Ils
vont couper de petites- branches- d'un arbre
quelconque; ils les.apportent'dSrls,là^'dSmrt e , & après.en avoir-fait &&keteleWeil?
DU
Ç * , I f T C H . A T K A. It^C
pafljçni; en rampant deux fois au travers de
ces cercles ; ils les reportent enfuite dans
les bois» &, les jettent du côté du Couchante
Celui qui a traîné le corps hors de la Iourt e , doit attrapper deux petits oifeaux .' il;,
en brûle un tout entier, & mange l'autre1
avec toute la, famille. Ils doivent fe puri-»
fier le jour même desj funérailles; ainff ils
np forcent point de la. Iourte, & ne permettent point aux autres d'y entrer, ayant
qjie -4e s'être purifiés. Au lieu des prières
ppur,des Mprts, ils jettent au feu les qujes_
ou nageoires du Premier poifion qu'ils at-!
tràpent',' c'ell un préjqnt qu'ils croient faire
au Mort: pour eux-ifs mangent le ppiljbn.
us mettent les corps de leurs jeunes. ejfc
fâhtsdans des creux,d'arbres, & ordinaire^
nient fans, aucune cérémonie. Us regrettout de.pleurent les Morts, fans, cependant,
poufler de grapds cris.
g X;§î $}e la Nation à^s^fiFf§ques.
11e j.tK» a i
Il fefpit fuperflu de s'étendre autant fur
çeçtg!{Ration, que fur celiendes Kamtcha-*
çjj^g, puifqwê leur façon,-, de vivre a beau-:
coup de reÏÏêrablançe. "Tous ces Çeupiçs"
en général font Idolâtres, d'une igrior.a^ce/
^ t t ê j n e , ôjt ijs,«e différent, ppux/ainfi, di- '
I9&
HfisT o
H é
re, des animaux*,' cflie par la figure humaine J
c'eft pourquoi nôtis'nous conrèrièerons de
parler en abrégé de chaqueINfoïibri * cVtidus
ne nous étendroh§ q*ué' fur -îes'dhâresvdâns
lefquellesîls.mlrereht'desKa
<'
Les Kbriaquès'Pcomme -Pôh'Vdëfc'âït,
fédivifeht' en;Kôm4ués£Kénnés? «Tito-,
flaques fixes;: "Les prbnffiers\fbnE' bh£ «Nad
tion errante.n Les féconds hafiîreîi^difis &è$
Iourtes faites dé* terre' conrrne c*Sl!és*'dès
Kamtchadals, a\red de%elà:flS'oSt "plus cîtî
reffemblance par' letft façon dè^^ivffe 82
leurs cérémonies-, qû'aVeclés IsïWîamfeY errants. ' Ainfi tout ce que je dirà&ïèî ,*bx>it
s'entendre des Kbriaques à 'Rennes,4ffrrrj?nS
que je ne fàile cjtfelquefoismention* dés Kbriaques fixes erimaMculiër:' ' '*' *«v*5flP*-f . Les Koriaques fixés ont leurs-hlroitaffiSs
le long des Côtes1 dé-la "Mer CfrsènW/'bV
puis la rivière X)ufe-,'préfque JèrîqtfSr: "ceHe
d'Anadir,. & le -long/ des 'Cotes 'dè*M| &ei
dePengîna, depuis- l'enfeduchur^fifcî^Tiviere Tigïï ; jnTqtfâ'delle de Pengfeà^ & de
cette d'errtiérè;''lé long de la Bâienddr fnèrne
nom , jufqo/â''la-chaîne des ^rjrftagnes
jiïouktcbanfatfiiti-ï' bit la rivière de 'Nftiktcha
prend fa fource & va fe 'décharger'dans la
Mer. Ils prennent différents'hobnf*, fuivant les rivières auprès defquelles ils habitent
su
KAMTCHATKA,
xag
tent; & c'eft par-là qu'ils te diilinguent les
uns des autres; par exemple, les Koriaques
Oukinskie font ceux qui habitent le long de
la rivière Ouba. Ceux qui demeurent fur
les bords de la rivière Éaraga, s'appellent
Koriaques Karaginskie ce ainfi des autres.
• Majs les Koriaques à Rennes errent avec
leurs troupeaux fur toute l'étendue du Pays
qui eft borné à l'Orient par l'Océan ; à
rOccident par les fourcesjde la Pengina,
& de^'Omonola ; du c§tôjdu Nord par la
rivière, Aaadir; & du cote du Midi, par
les rivières Lemaia & Karaga.
. ulls s approchent quelquefois, des Kamtxàadais , fur - tout lorfqu'ils ont quelque
chofe à craindre des Tchouktchi leurs plus
dangereux ennemis, mais cela arrive rareitjtac Ayni les Peuples avec lefquels ils
,cpaftrjent^fau$, au Midi, les Kamtcnadals ,
: an Nord les Tcbouktchi, à l'Occident les
jj^taguirs, & les Tungoufes ou Lamoutes.
:.iu$i 1 on confond la| Nation des Tcbouktchi
avec celle des Koriaques, comme on peut
le rairejLayec raifon, puifque les Tcbouktchi foqtjffn effet de vrais Koriaques; les li, mites de ces derniers s'étendront beaucoup
plus loin; car non-feulement les Tchouk- tcbâ.lutbkent depuis l'Anadir, les Contrées
du iâte du. Nord, & toute la partie que
Tom. i:
N
««4 . .
H. I S T O 1 R ,i
&jn appelle le Çap Tckûuto&l+ maïs enc»
«e les lOea fiHjëes-auR earvittstf de ce Cap.
Dans ce cas la,cijrkr.e Aiwàr&rok.QonrMne
-la frontière entre les Iliaques, fournis ù la
Êuiuç, cc.les Tcpoukcchi qui ne je. font
.point easvie*-. CepestaRBt.ce»40ssmiers pa£
•feat, fouveott«rs. limites!, &»antodes .ineur;fiotlS'fiir rmKor/aqaes, »ld,t#e*4bou le»
&pti r#iforuner*, &.erjuneji«rtë'tlejajp jtnsaj.
,peauK ete&eimest.;i J^nfl;l,'ê«éfJlsj;>io$¥,à la
pècbe veîP&remhooshsis'e tjetje» awiereAoa' akri. iu^.renwJUjajBt, mêrod ce fieiwej.àoune
grande dularam.ekJa-'Mecf.de^fefPfi -joue
-lesieBrsksfeAMn^
ejai^fattent
les bord&iOe l ' A n a l , .foaffae^fteaucoup
•,de:ces .kki»îôotts.(.1i:;Vi '..», ••/(,; .-':
- Le#,*oriaiaujrsdîtïr^^
j4l-
. •• >
non fepleineat par kuhfaçoatte Mlyre,rjarjais
^encore par la.; figure. Lee Keriafues à
Renne», autant que j'fi.ip»iWe»Ber>• font
.de-petite. tailb,;.&rïnàigre8$ ilfo-opîî'jai tête- d'un»' rratfiocre grcfieilr -„ lefj cuèveux
. ank's rq*'ik>t*fefëf^
yi&ge
-wafer'& rnçmè un peu en» pciqçej leurs
- ;yeun font peots & étroits», tes/fpurcils leur
• tombent far le» yeux j ib ont le nez court,
& cspehdaifà woim. éactâ que. les* Kamtcbadals j.kur.bouche eft grande, leur barbe noire & pedruua* de ils. fe l'arrachent
DU
K A M T C H A T K A .
I&$
KUvenfc Les Koriau^e&frxès'y au> contraire,
quoique de<ttiilefthoyenne,roht gros &trapus;,<'j^ccutvcëtï*' qui •habitent plus vers
le NoftL''-:•^•Oependant' les Tchouktchi remportent en cela fur eux; auffi reflemblentibheaucôuq? «plus aux Raintchadals.
liés Koriaques différent auifi beaucoup
psri'leuM mclinations & leurs coutumes,
fieûî: «^tncwrriû%îi!.dés .Rennes pouiTenc
là'jiloafieiaii peint de tuer leurs femmes,
ferle1 pîiis. légep foupeon. Lorfqu'ils les
%fenûentfeft adultes
immolent à
llBt(&FMr avec leurs Amants; c'eft pour
celaqué'les femmes des-Koriaques font tout
Oq#dépend •d'elles pour devenir laides;
elles ne le lavent jamais le vifage, ni les
iBate; èlleâ'ne peignent point leurs chev«fe<r'elles les treffent en deux queues,
qa'ellw laiffenc pendre le long de leurs tem-.
pes;< leursnabitade deflus font vieux, ufés,
nfeléprupres; & dégoûtants. Mais elles
Mettent pair deffous ce qu'elles ont de plus
beau. ''Elfes craindroient qu'on ne les foupçoanât d'avoir quelque Arhant, fi on lesvoyoit fe-tenir plus proprement que d'ordinàire,v& particulièrementfielles portoienc
par defluà des habits neufs & propres. „ Pour>vquoi nos femmes, (difent les Koriaques
» à Rennes ; ) fe farderoient- elles, fi ce
N 2
ioff
•/
H I S T O I R E
J, n'étoit pour plaire aux autres, puifque
„ leurs maris les aiment indépendamment
„ de cela ? " Les Kôrîaques fixes; au contraire, &: particulièrement les Tchoufcteni,
regardent comme la plus gfâhde preuve
d'amitié que puifie leur donner un 1 ami qui
vient chez eux,'que cte coucher Bumc^ifeuïs
femmes ou leurs-filles ,-& pendant ce^terdpei
là lé Maître de la rhaifoufOrt expfe^no*
va trouver la femme de rami'quïil1» chez,
lui. Refufer de coucher avec la-fefhme-du
Maître dekmaifon, c'éfl: lui faa?é ètt outrage fi grand, que dans ce cas,' èto court
rifqu'e detre tué-pouf avoir reçu avec-mépris ces témoignages18e leur àmkié: c'eft
ce qui eft arrivé puis'd'une fois; die-on,
à' nos Cofaques d'Ahadir , qui igrioroienc
cette coutume; aûfiî-leursfemmesmettentelles tout en œuvre pour fe parer fuivant
leurs ulages. ' Ellesfepeignent de blanc &
de rouge, & fe revêtent de leurs plus beaux
habits ; les femmes des Tchouktchi enchériflfent encore, elles font différentes figures
for leur vifage, fuir leurs cuifies &fiuvleurs
mains ; elles fetièhnent toutes nues chez ek
les, lors même qu'il y a des Etrangers.
Ces Peuples en général font trèsgroffiers,
emportés, opiniâtres, vindicatifsJ$c cruels.
Les Koriaques à Rennes font vains 6c préV
x>u
K A M T C H A T K A .
197
fômptueux. Ils ne peuvent fe perfuader
qu'il y .ait au monde une vie plus heureufe
que la leur; ils regardent tout ce que les
Etrangers leur difent pour les defabufer,
comme autant de menfonges & d'impoftures; auiridiroient-iils à nos Marchands qui
pjaifoient dcrlahoutskipar Anadir pour aller
au Kamtchatka: „ Si k vie que vous me„ne?1ét9it.plus heureufe que la nôtre, vous
„ ne viendriez pas de h loin chez nous ; il
„ .efkajféjdç voir que nous n'y venez que
„ .peau; manger de la chair graffe de nos
„ Rennes, que vcais;ne;trouvez point ailr
„ leurs, ,C^rnrne nous,avonsitout en abon„ dancq > nous. fommes çoacents de ce que
„inoujS; poffédoas, <S^npus>n avons pas be„ fojn d'aller chez vous ". f
Ce qui contribue .beaucoup à les rendre
iîéetjSiCtffiinfolentAjC'efl:qu'ils font craints
«Se rdpejcte's par les Koriaques fixes, à un
tel point » que û un (impie Koriaque à
Rennes vient chez eux, ils fortent tous pour
allerf.à fa jrançontrej lui font un accueil favorable, le comblent de préfents & de toutes
fortes, de politeûes, rapportant même patiemment tous les affronts qu'il peut leur
faire. -. Je n'ai pas entendu dire qu'il foit jamais arrivé qu'un Koriaque fixe ait tué un
Koriaque à Rennes. Nos gens qui lèvent
N3
jpS
H I S T 0 I B, E
le» impôts, ne vont-jamais chez les Otiùw
tores, fans être accompagnés! de Koriaques
à Rennes, avec lefquels ils-fe, croient en
fureté; fans cette précaution:,'ils font expotes à être maflàcrés)par ceuxude ces-Peuple» qui; rfont^paa encore étr:eraiérernent
fournis. Ceia eft d'autant; pila Carprenanc
que les Koriaques fixée font plus robuftes
& plus courageux que les'Koriaqucs «;dlennes. Je crois qu'on ne peut lent attribuée la
caufe qu'à deux raifons: h preiniere, au
refpeêt' qae.'les • panvreé portera; .parnon ?an->
cien préjugé, à ceux iquj font ridœsrioi&p
à l'habitude déjeur être fournis;:-la éiiconde^
c'eft que recevartt:des.itoeiac<ues
tous leursivéternents,-ilsunaigneiuvdaqlea
/
irriter ',';'& de stxprdexpar-JààfoppOrter
toute la rigueur du froid.' ' >. • • :,
Les-Koriaques'à Rennes les regardent,
& pardculiérement les Oliootqres , comme 'JaUrs efetavest ; En. effet Qàofttore vient
d'un mot Koriaque corrbarou.;(05oarai,&a/)
qui ûfiTXstifc'-Éfcfoat. -iLes.;Koriaqules.fixes
ne refufent? point eaxv mêmes'de fe.donner
ce rtom;i; iresifouisjiTchoaktchi n'ont pas
la même vénération pouf h$ Koriaques à
Rennes; au ooniiraiaq-ilsrs'en font tellement
craindre, que tinquance Koriaques n'ofent
faire tête ; à vingt Tchouktchi, & fans les
DU
K . M T C H ' T l i
JlOg
fêooursque les Ruffes d'Anadir leur four*
aiffènc, les Tcaooktfhi les extermineroieiic
errtiéreûfceai »-> ou. ils les feroieot enclaves-*
eft^n(enleyapcleÉfs;trQ4ipeaux-, <3t les forç a i Jàcbmeuier dans des Iourtes de «erre*
&)à'«s'y nourrir de racines ,&(,de pomon*
c«rmîrJes Roriao,»esfixes.<)e fut oinfi qu'ils
rrâfterfent su .*?%& &/iî/39iu4ssyKaFiaquesàa&utvka *5î d'Jpmtk'ma^ Au#elîe:,comme
ifJriy;^. point de-Nationnoùj' n<a& auimoinsquelque) avantage fur .une aaife^ lesqKoria-;
qoes >îontf'.'aufli ' p^fisurs!.i^eajiîesjqialitéa,
qu'on, ne 'trouve point ..dau». les-E^tcha-,
dais. Ils font pins jurtes.&4>krs laborieux,,
plus honnêtes & moto)Oebaj^ésfpeu^
rie peu vent *jk pas faire fajnaseettvnt. >
On igrtore au KanatidtiKka Je nombre c \
les différentes efpee^xie ûskxiaqaes à Rennes, qui dépendent >de. à'Oftçagf d'Anadir,
On croit cependant épie ttente)Nùti^
aux Koriaquesfiasesyefl:pius radrabi-eufe' que.
celle des Kamtaliaéaisjeo -ji j i r- • / .\...-. .
Les Koriaques- à t Rennes èabkeàÇi: •• fùrtout).pendant J'hivenj ks.enditeHtsfflù ,il y a
une affèz grandequantk&ikr iriouffè pour
la nourriture de feues Rennes» fans s'ernbarrafler fi on y manque d'eao ou de bois.
En hiver ils fe fervent «de la nejge au lieu,;
d eau, & font cuire leur manger en bxûN 4
200
H I S T O I R E
lant de la moufle, ou du bois de petits cèdres ( i ) qui crcmTent par-tout dans ce
Pays. i}e puis^aflqrer que/feur»!façon' de
vivre pendant'fhivèr^jeft pUsidesagréable& plus incommdde ^>t)uë celle4dBs^!Kamtchadals; leurs IourtesftMBrreirœlias d-'une
fumée fi épaiflè, oocaiiotraéc! part lé 4>ois
verd qu'ils brûlent,)& par larœlraleur dtt
feu qui fait dégeler la terre j qu'ih efb impoflible de voir un-homme qui eftddd'àatee
côté.t
Dfaibeurs'cette''SMéBjfafizfis&cÊB^
que quelqumn quim^-efl^p^
peut y. pesâmes laovue> en JUJTî feul e'psat ^g
n'ai !pa< nrorpnièfnoliyupeft
heures* > cknquaiqmms jettidôreufe
fois durant ce&ineèrvaifec^qmaeastntœ'hial <•
aux yeux. --; ••• : iru-n; r: >imAo zoo £ TC;
Leurs Iourtes •fbntii faites rdé>. rxternetu|be
celles des autres.! Nations errantes^ par
exemple , corna»» celles des ^Gatasouks ,
mais elles font beaucoup plus pentes. Ils
les couvrent pendant-l'hiver de'peaux de
Rennésjaouvellament< écorchéesvpoo.r avoir
plus chaud, ôt "en"été!,-avec desnpeaux,
tannées. II n'y a dans l'intérieur de la
Iourte ràsplanchers mi oloifons ; » ils plantent
feulement: au milieu quatre petits pieux
avec desfttaverfes qui font appuyées aeflusj
( i ) Cedmïbinilù.
-;
su
K A M T C H A T K A ,
SOI
h foyer eft entre ces pieux : ils attachent
ordinairement à ces pieux-leurs chiens qui
profiteats fouvenc4e la-proximité pour tirer
& (emporter du • viande -des rplanches creufes
fut!Kkfquêllesi:on la met, lorlqu'erle eft cuite; t&iaîqmenneaoïBiênfosdaï» les.chaudrons lorfqufelle>eft>efloore fut? le, feu, malgré les i grande coups de cuillers que leurs
maîtrëstneupanquent pas de leur donner,
quand !il«s^n apperçoivent., II. faut avoir
rèen iàîrn qmurjrnaanger^des viandes qu'ils
ccartaslnrlape^
le»
eh|urlKmsl&! le&elpeeasvdelpilalBs quvplanC ^ - J creuSrs.cfur lefquelles ils s mettent 'leur
^mxïiày\à|lsn^ïlfont^échm:k^leari^ chiens,
jjgttfeewhœ^
donnent à ces chiens de grands coups de leurs
cuillers, & s'en fervent auflUtôt pour remuer la-viande, ils in» la- lavent jamais,
ils la. font toujours cuire aireci.hu peauuîj: le
poil; enfin on nefautoit fe repréfentâDrien
de plus malpropre & de>plus dégcHkano.
Les Iourtes d'hiver, i des. Tchouktchi
font auffi iûconrasodes que.cefles des>.Koriaques,\h caufede la famée; elles ont cepen-.
dant, l'avantage «.d'être très ) chaudes, ©n
les fait dans la terre; delà .même manière
qu'adKamtchatka; elles font incomparablement plus fpacieufes, puifque plufieurs faN 5
•
202
H I S T O I R E
milles y demeurent : chacune a fon banc réparé, fur lequel elle étend des peaux de
Rennes; ces bancs leur fervent de fiége
pendant le jour, & de lit pendant la nak.
Il y a fur chaque banc une lampe qui brun
le jour & nuit: c'eif une terrme p^aaée au
milieu du banc, dans laquelle on mot de
l'huile de différentes bëtes ; marines» j ' l a
moufle tient lieu de mèche. Quoiqàô'fces
Iourtes aient en haut une ouverture pour
laiffer fortir la fumée, cela n'empêche» «*àa
qu'elles n'en forent aufii remplies quecewes
des Koriaques. Il y fait fi chaud, .que les
femmes y relient nues, comme on Pavdéja,
dit; elles fe couvrent feulement les parties
honteufes avec leurs talons, ce regardent
avec autant de joie & de fatisfaction, les
empreintes ou différentes figures qu'elles fe.
font faites fur le corps, que fi elles 'étoient
revêtues des habits les plus riches & les
plus élégants.
> Ces Peuples portent tous des habits* faits
de peaux de Rennes, qui ne différent en
rien de ceux des Kamtchadals, puifque ces
derniers les tirent des Koriaques. Ils fe
nourriffent de chair de Rennes, & un Koriaque qui eft riche, en poflède quelquefois
dix ou trente mille, &,même davantage:
on m'a allure qu'un de leurs Chefs ou
DU
KAMTCHAT'TKA.
203
Toions, en avoit jufqu'à cent mille. Malgré cela ils en font fi. avares,: qu'ils: regrettent d'en tuficponr leur propre ufage ; ils fe
contentent de manger lea. Rennes qui meurent de, ^ maladie, ou . nue, les bêtes ont
tuées ; mais dans des troupeaux auffi nombreux * il en meurt toujours plus qu'ils n'en
peuvent manger. Si un ami avec lequel
ils ne font, point de cérémonie, vient chez
eux , ils ne rongiûent pas de lui dire qu'ils
n'ont point de quoi le régaler,i-parce que
iiubuir^fement il ne leur eft-pas mort de
Hennés, &, que les Loups n'enont point
mungié. dis n'en tuent jou» quand ils veulent- traiter quelqu'unîpsmr lequel ils fpnc
plus de cérémonie!} ;&: ©e n'elt qu'alors
qu'ils en mangent tout leur faoul.
Ils ne fa vent ni traire les Rennes, ni faire
ufage de leur lait ; quand ils ont une trop
grande quantité de ces animaux, ils,ea
font bouillir la chair, & la mettent enfuite
fécher <& fumer dans, rieurs Iourtes. Le
mets donti, ils font le plus de cas,)* eft
Vlaitigaîw, qu'ils préparenCjde laornaniere
fuîvante. Lorfqu'ik ont tué une Renne, ils
verfenc le,fang & les excrémentatde l'animal, & après y avoir mis de la-graine deRenne, ils agitent le tout enfemble, le
font fermenter pendant quelque, temps »i en-
2©4
H I S T O I R E
fuite le fument & le mangent, en guifè dé
fauciflbn: plufîeurs de nos Cofaques. en font
beaucpup de cas. Les Koriaques mangent
toutes les autres fortes de bêtes qu'ils attrapent à la chaflè, excepté les Chiens & les
Renards. Ils n'emploient dans fleurs mets
ni herbes, ni racines,. ni éeorces dlarbresj
il n'y a que les. pawres qui en:faflènt hfage,
encore n'eft-ceque dans letcasdadifette.
Les Bergers font les, feds qui prennent des
poiflbns, & cela même eftfortu$£râ>l Ils
ne font point de provifion-de baies,; pour
l'hiver , & ils n'en, mangent que» pendant
r # ^ ils ne. peuvent pas s'jmagi^tqdij» y
aîSiNen de plus doux-que les,, baies de .Go*
huhjtfa(i), pilées.& mêlées avec.de la
gnajfî'e de Renne & de la Sarane. . Je fus
un jour témoin de la HuiprifetTun dêsôOhefs
de ces Koriaquesj fluifpar haferd étGifcjrenit.
dans l'Oflrog. Bplcherqtsleai. La première
fois qu'on lui préfentagiduiflicre»,il le.-ptit
id'abord pour du fermais loEfq<fi]..,en eut
goûté, il pwut transporté, hors de lui-même de fon extrême dQucejUj}.-,il .Moulut en
emporter un peu, pour;enidFaire goûter à fa
femme, mais il nepuu en chemin réfîfler à
la tentation. Lorfquil fut arrivé chez lui,
il jura à fa femme que les Ruflès lui avôient
J j ) MirtiUwgrimas, G»el.
BU
K À M T C H A T X A. 205
donné un fel fi délicieux, qu'il n'avoir, jamais goûté de rien qui approchât de là
douceur. Mais malgré tous Tes ferments,
fa femnie ncv-ôukit pas le croire, foutenant
qu'il n'y avoir, rien de plus doux que la baie
de GôJOubkfav pilée avec de la graille de
Renne & cte% Sarane. Ifefe fervent pendant l'hiver, de traîneaux
tiréte par des Rennes : on dit que pendant
Fêté i1s^ rie montent jamais defius, comme
tes1 Tùngôufes; ils appellent leurs traîneaux
Tibmmbou-ouetik ; ils font environ de la
longueur d'une Sagene où de fix pieds. On
attelle'deux Rennes à chaque traîneau, les
harnois» font) a»peu-prèâ femblables à ceux
des Chiens': ondes met aux deux Rennes
for l'épaula7 droite; celui de la Renne qui
eft à droite,' :eft plus long'que1 celui de la
Rennequiaft à gauche ;'c'eft pourquoi celle
qui eft du coté droit, eft un peu plus avaticéeque l'autre; mais toutes'deux font du
côté gauche du traîneau». • •
*t
Les brides qu'ils leur rùettent, font faites comme les licous'dé nos chevaux; or»
place fur le front de la Renne qui eft à
droite", trois ou quatre petits os, en former
de dents molaires qui ont quatre pointes, &
on s'en fert pour arrêter l'animal lorfqu'4t
va trop vîtej car alors le Conducteur tire-
lod .
H i s-T
o n t
fortement la bride, & la Renne qui Te font
piquée s'arrête tout court. Là bride de celle
qui eft à gauche, n'a point de-pointe ^ parce que l'une «'arrêtant, il faut 'que Feutre
s'arrête aulTa
••'Le Conducteur eft aflisfur,< le1 devant du
traîneau ; lorfqu'il veut tournera droite,; il
tire ieulement la bride j s'il véUHâuraer à
gauche, il frappe avec la brkié>fo!f;le-êôté
de la Renne Pour aller plus »tte^ils r fè
fervent, d'un bâton de la longueur'tf environ
quatre rùeds, doncun bout. eftJ^rhse? éTun
morceau d'os, & l'autre d'un crocheta^Hs
frappent les .Rennes avec le prémfer^pbur
les faire: aller plus Vite, &refevent'les
traits avec de cnoahèt't, lorlqu'ellèBmàrëhent
défias. '
- : -- -1 -'•• -•"'•' <™< -b--'*On va plus vîte'wec des Renne*''qu'avec des Chiens?bn peutfaire, lolîqafoiles
font.:bonnes,' cenc <$nquante Vte^fts ï-rbu
près.de quarante dettes parjour^1 niais il
faut s'arrêter fouveat pouf Ièà¥f donfièr à
manger, & le»! faire! piflèf ; «ah-1fif onl n'a
pas cett&attentionuqtmfeuTjorà:fiifliti;pour
les miner à an pôfot;qu'dkrt*fôht nors'd'ë*
tac deiervir, & même qu'eue^ rrjeàfeni: de
fatigue.
•••- > - ••
i -• T-.i;v .
On dreffe les Rennes pour tirer conraiè
les Chevaux.: on châtre lé* mâles, en leur
» ti E l M T C H A.T K l. 207
coupant en deux , ou perçant d'outre eh
outre,, les veines fpermatkjues, fans arracher
lejfteftiçules; toutes les Rennes paillent en»
feojble, aulfibéen celles qui fervent à tirer,
que celles qui n'y font point drtflees. Lorfqu'qrtrKpriaque vent les féparer les unes des
a^raj,,/jl chafie,tout le troupeau dans un
merae-iuendrok , & commence à cher de
toute ,f&tforce d'un ton particulier. A ce
«files. Rennes fe iféparêat à l'inftant; fi
«uelqu^neiide la, bande ne fe range pas où
eU|,doj£;.être ,' ils la battent iropitoyableajent.
/.
Les Rprjaques fixes ont aufli ^s Rennes,
mais en petit nombre, & ceux qui en ont,
ce qui efi rare, ne s'en fervent que poirofaire de longs voyages. Les Tchouktchi eh
ont des,t;roupeaux fort nombreux.; neanrgoirts:ils fe nourrifiènt .plutôt de bêtes marines. -Si un. Ejorjwqjiejcpcrd fes Rennes,
il devient plus pauvre & plus malheureux
au'uq Kanitchadalytn'ayant d'autre reflburçe poty fubfifter-4 < que Centrer au fervice
de.quelque Koriaqueopuàsnt; & de mener
paître, les troupeaux; car ils n'entendent
rien à la pêche, &tfailleuEsil leur eft très
difficile de fe procurer des canots, des filet»
& des chiens. Mais en menant paître lé»
troupeaux , ils oaU'habillement & la nour-
2ô8
H I S T O I R.E .
riture. Outre cela s » , ont >a*^e,,cine$iae*
Rennes, on knir,permet de les faire paître
avec celles de leur Maître* & en n'y nonchant point pour, fe nourrir, ils .peuvent
les faire multiplier avec le temps, &, parvenir à en avoir une.certaine quantité./?.
Les Koriaques à Rennes échangent ces
spaiinaux & leurs cuirs avec leurs. vojMhif,
pour les plus belles & les plus précieufès
fourrures de ces Pays: ils ont tcufaurs une
11 grande quantité de fourrures, qu'i)s Jf»
portent avec, eus comme des values., Ityajf
paripi l^ Koriaques fixes & les Karçtçlufe
$U, il s'en trouve à peine un fu^cepp;,
/qui aîtun Repard ou une Zibelwe* : v,.Jt
Quant à la Religion , les Koriaques
fpnt auffi ignorants que les Kanwdsaoajii 4o
moins un Chef ou Prince Koriaque, avec
lequel j'eus occafion de conyerfer ,. b'avok
aocpne idée de la Divinité. Ijs or£, beau?
coup dé vénération pour les DénujEMV ou
Efprits malfaifants-, parce qu'ils, les ; craignent; ils croient qu'ils habitent,les-,rivières & Jes. ntontagues,, Les KG*^iaqj»esjfe\xeî
reconnoiffent pour leur Dieu,,, kjfgif de?
Kanjtchadals ; ils n'ont point déternpfnwrqué pour faire des, Sacrifices* tnrâ^psjque
k fantaifie leur en prend , . ils xpent une
Renne ou un Chien .-.quand c'eft unjChien,
..
ils
PU
K À K T C H À T K A. 20p>
1
ils.le plaçait
tout entieflur un pieu fans
5
récorcher , «Jt ils tournénè Ta gueulé'vers
POriërft Tfl eeft one Reine,fisn'eti fichent
ffiMëpiétt ejuëla fêté éerine partie * : l a
langue; ils. Ignorent à qàï*hs offrent ce Sacrifice: ife profWncent ieuléméfjc ©*iflots,
Waiàu llPsmgidknihlihgangeoâ, c'eft à-dire,
cyftpoàrtmi nais etrom'&ttois au/fi quelque
mi*. •"••( * • • • • ' • • ; * • • - • •
• • •• •-
•
'•Lortqu*»» doivent pmTtr quelques KrvieÎ*V pu 'quelques Montagnes"- qui ; 'rorvark
bM\ font habitées par des Dernons,"!» penihflt'â faire dés Sacrifices» Un
peu avant
que ayWriVér» ik'ttfencirhe1 Renne; en
mangent ia chah, ' & après avoir rrris fortin
pie* les os de la tête, ffe h tournent vers
fericVoit qulîs «Imaginent être habité par
lëS^fpTKs,;• Qirand rkibnt attàqué> fie
cfiefetfe maladie'quifeorpardit dangereute,
iJrtutrît'ènCraen,: e^àent fes boyaur^br
denjfpefchés, & paflêrft" entré dêur." '"
Leur* Charhans du tlàgiciéns, én*faiaant^es^Sacfrrîces, Mppent for' de petits
tatr*cà^quîfôrittak»fie%même rnanfere
qué^c«ax'''déstIakoutes St' des' antres NarjonlfIfeeès^3bntrées; mais 1ereharnans
aes'r^rîaqties* n'ont point d'habits particuliers corMtné; ceuk des autres. 11 y a àufli
parmi les Koriaques fixes, des Prêtres oq
Tom. L
O
.< ,
410
H 1»TOI* Y
JMfcgicfensqui fQneJ^ecœs^fui pafTem
«bas l',dpwfi^f^i^x#.ce^^es r poa|
gUfrir les mm», m f r a p ^ ^ o s » #
pesés^fa >mm wtim™< y Au.,refte une
ciîpfeforçlHPiBPîwpe, c'eft.&$,&% AN^
cane ^i^^que^u^liavatefi 4 attaque
terbafe; a£tàk: *&, -cba qui ksig|ê«-e& ou
les Magidenâ nefetaatpfe» aa)fpjcs,^la}
fitt^cplusrafés., que le refte^Peu]
» jt'ai **e «n m9 d&m l'Qfcn&ipi
de-, Kamtchatka , m G&m**£lmm>à
. «&WûdjMvej»dî39â nooMné:^éfllrfa«(îtid
tnppelloiï JfaimRÊÈifa-:>9*M
t&amniR bmmsi &<m Science ^
éV;jlétokett»rôtt?e^^
nwac par ces ^i$e**:»iaas •paraPjrç P i f
nue* oieine^a £*u£4eft (É^îferp^iepff
tes an/il iWofe #&•&*&* k ?«"ïe aw$
ttiicjeutei», i*y*Jïo*^;,6»!fe qntien, "
teiy* inai» élite poeoftit avec #*%& i
adroflè. •^h&m&ute* *»ÛJ J*m&§
kiupçrjfcticn.a/jiBjiee %ene%«vMp
n'apc^wevoir nunej^rDeiaefeeoeS
il pammàsn^sf £?apper q w ^ i
**Y*JPNfc
tjttot U^:eiea^çaiu«ie#tt^8a^3afjé,)%ei
pteflà la pjttaervdRe! .bteffoeei jnwjfcjgft-i.
ibrcir le faog» è^ibairane la, peain feu**
iseliflb., il. h ceuta remplit de .fana>, <&H
DIT K A M T C H A T K A . 2>ii
JëcHtt k* dergéé. Gepémkrit je ne ftwiTGÎf
rJPetofJe^fter'ete l#ë en' t ^ a r * <^m ftlPèrt
m tnéùet ftgttâétetteritÇ qërk pekftVia%>
rok H*1 été reçu parmi nés • Appré»ÉB%
Joëéurs de gôbefet*. OU !ei ^oicij^fleV
le Jor^ êe fôft vmté '1er «rtetëM a^eUfL
q«ef H faifok ierrAJfet-é; Te ipeycéf , ^
ptmtë tàtiè ^érte pbrlr1 etf faire fortiV *
fang/'l'A^èsquIleut frm teurb» feAbofT^*rlrHorri bit iertJaegel?<!y WûTt *©uS Turpfendreenettfé davantage «H le^mm^en^nafeiiy
cV^rcJus montrarit fbfl:*eritr«€bu^ twntQlé
flrn* Il noud affurà^ÉWW fang (qtjr'éasfe
dbPrarigâe V-eaui maria) fôrtoft Vériwbte*»
rîfeirt'cfë ft bkflùre, c e ^ ' i t fènoit de kw&
ïtëïâ plaie par i* *ferta% féâ cenjéfatiorm
J| nous dfc aeffî qae lé*'-Diables' t»enoifeBf
dhez lui dediVérs eëéràki'v éVM'âfpairoD*
foienr-foUs drfférentes 'fbrfnés ; >qa«"que)t
^oea-ùns 'fdrtdieKré de; I* Met1 , ^efqne»
aVHr&éte» Vdlbatis? qull y efiavs&it de petits & de-CTattcW\ fairefiftuâeunrétètent fart»
rpâitls; ^ne ltanns e1to4êil5't'«uC fcfâléS, &
cpftrfes' autres ne fécéfenî qu'àfflciedé;gué'
ceuk; qui s>enoiené de la Mer, ' pardr/foienè
pka Jriehes que JeS autres y <5fc que leur*
harifer-étôlerit fait*del'fferbe apbéflèVO»*/>
a
JMJB"* , qui croît Te"<îong des Rivières $•
q-a'fié ra^àé^elfl&iëHï éfl~feage> cV que
O a
H I S T O I R E
212,
lorfqu'ijs yehoier^jlevifiter, ils Je tcprmei> u
toient fi cruejieuient,.. qu'il étpit\ prefque{
hors de lui-même, # dans upç. efpece^e,
Quand un de ces Chamans ou, ll^ag^ieiif
traite up, malade., il.lui indiqpe,"cqp^rrnéxaaexrt pu? regjes de for* art, de,.gu^ paa-.
WtfJ1 PeW toijùerir, ' Ta«6^,jli|g « &
clgrije.de,tuer pu Chien, tar^otEde^JT^
ho//..âé fa. ïqurn?,-de j j ^ ^
deyàire d'autres.injanu^ds;>ceqt§[.Jî^ure,-.
Da^s ie^ca^.odjls' tuertt. Wt,Cii^^MH^
t^Sisti^tre.par KWWt 9^:lWfokr<r
fl^^eÇ.pne
lanse/ioq^pp ^cc^iflâ^
qu'il eft mort, ^ v J e .met; au, b/^dJuja
flrcWÇ mfc'foi$m*.u.to.^t/s.gdjm
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:o3j)ep;ce{ehrant unft
m&m-i ™ ç « y fc9jui, t^cmeL & tr]euâ
les Kam^dads, z ^ m ^ m m
ftWJ*
[même
nés, rFfômi3fà&lW>*
ÇtiMotfSfflW
perfonnei aucajp,c^u#^
DU
K l H
T C H A T K A.
îljj
tïon', Ils ceïîént tout travail, & ne s'occupent qu'à rhànger beaucoup & à fe réjouir,
en jettant au Feu une petite'partie des mets
dont ils fe régalent, & qu'ils offrent à
rpjdqrie1 Volcan.
\ ; y .
Ilsfoiit; dans leur Gouvernement ciVif,
auffi gtdfîjers & auffî ignorants, que dans
leur Rèlïgidh/ Ils ne fâvent point dirher
letSèraps-puf
année & par mois; -ils ne cdnnmiTent'ldfe
quatre'Saiïbrts' de l'année
;
11
ils" apTjelleht:ffEtéy : •'jtfcahâi - V Hiver
;
<La!
&mg SW'PMiemu^
Knketik^&
mûtottàhz^Béiïgita.1 Ils'r£':àtorjnént dfes'rioms
q^'au* quatre Vents' CàrdirMuv. Le Venu
ct^'s^ppéllë,'' KàngèM1, 'telUr d'Oueffi>J
t^tolfj-'céfuf du' mtà'V-Gîtcbtgolfoioa!
aFceidf'aû Vfjdî, -Euteimb:'r••-•• -
'
' !! Iies féGlès ^onft^l)adîons!-qn*îls comrolf-
dtfèment
;'-Jupiter, 'Wcmdfàiitàk, laîTFléche
if
rfe? téWm^etëcï^bfrtpi-^àcmi la
KrViwè p:iriSmée debétits caillou^.'''- '
Mlslrèdnftffént-' ià drftàiicd41'uh endroit à
nff'^titrë^pur jbtirhéd y"J coiiime (Ont les
Iàlobiij: çhaquejourriée!peut s'évaluer eni
ire trente é$cinquantetverfts. .
O3
0I4
H i l T O H ?
âva K *' ec A «** ^ ** Kupte des RsrL
, s ^ i n " ^ . RN*-V P *dkf *"""'*""
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» v-, a " > a p e d a up t p c e dus .t
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è »eut A v . e a a e e* sv q% c«<*tqai£
ri se û^uia*" »e 1M k o L a LiUJp*t*e.$
^ MMI 4e . a *UK MI « *v h <\«** «
l'èVete o, L a f c>.i a c L ho*K à? ca.ltL
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M k ires de«K d a C\ s Mkoiuliea' £&* V
.avsLév- u r r "• l a e que le tu* t L- r i p t p
M V M r o a ' v N y K, a Me v e » x f * «
va i ^ ! n M s e . quv. eL C, petef u
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îki* si »ut?v.s e t r e e e r t a ^
i a . I $>™* *o p V paiU u «nn* ^ C1*
rwts S M u Ak " 4t*<'i»KC* a k a t k
* * k n c a -M ,U a * i po\» 1v d*w &»»
p ; \ s > - to eo p m a t i , if* f**> eott
«-.-> v/ < S' f* a ^ ! U 1 d ' ^ f u i ^ ^"
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m
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b i «iv ec et «•s q a l$s
f lr n , ors t \ u o- *" Kïî * *?* •*•*-% &f'^
n x uka » L à fi v > K<U «&» t k 1k
D U K A M T C H A T K A .
**$
traîneau, a t t e n d l'ordre du Adaître de, 1»
ajairon pwcfiàtf&r: dans Ja,,4purfe, comme
cependant; ^kMaîmkh&j^.m
top.
at?fce*f* permiffio%,. raat> -fa femm*, & fâ
mïpt
rj #^-,c.'eA-à r 4«e „ , # , $ «**m^'"
* / "3uele 8 Çwvivee^re s a^i>torce,3
& p%»;J)ÙL#j!9^9i» 5'eft-4r#»*
... iid^
iJmtyhiimimfâ^&^tis
fiîB^HiJ.deHrrdjirej^Jrif ^ i w / # e p r
feMfïk
Jhi%g§ dayÇy$#adJAfc,iûî
g#»8fdtfm^je&ï>ôujd^
uû ffwAc^idejdétj^f^de^jna^r. djii
O4
_L
8i6"
H i s T o a i
convaincu quedevcpl d'une feuAe.;bêoe d'un
trièup^au fera puni i par la-, confifeaciôn; de
tous fes biens-* il ne peut s'empêcher Vquand
ïgccaftfsfl «'-en peéfente, de voler Une Jnnaenq qpiyéui paroît bien'grawV'fè confofeâq defoinmalheur par le fouvenir d'avoir
gpOj^fd^n mojrceauauffî délicieoi^ Le vol chez toutes ces Nations fauvages,
encgpjé chez les Kamtehadalsv«ft non-ieute^ept licite, mais même loué «Se voftimé,
|piujvu toutefois qu'il ne fe faûe pas dans la
famille*. <& o^ii'on foit, aflezt adrok ipoiirm'é^
trépas, découvert. Car on punit févére-.
mpn^?|a voleur'qui «ft pris fur le .fait., bien
nmipSippurJe ye-l-en/lui- même, que pour
ajyj^ri manqué idkidrôfle. Une fille chez les
YjcJiQulp;eJaime peut: époufer run hornfne,
qu^lr(n'aîç donné, auparavant dès preuves,
cfefajjdealéïké à:.volet, r.
..•:•• i T. ...,
rQuapq iaumeuriire/il n'eft puni tque qnand
ojn,der, commet, fur quelquAin de [tau famille
op den'fef conçitpyen&jdans ce casnfes>pafc
rem;&, du^défont; Ueunianqueht pas.d'en tteer/}
v^n^eancejra'il.ieut efti étranger, dpçiaonne
n^ s^n. embarra^TeéVin'yi r^end-aucune pam
I^^mêujriire.eft dîausa©t plus .commun par"M ej?$i ^qu'ils ^Vapt;flucunje idée deélpeiries
«Ijd^s châtiuientsicdej'aUfre'vièi ^<;.m •
. f4ne;çhp§e fort louable dans cette: Nation,
Bu
K A M T C H A T K A .
817
c'eft que*'maigre' l'amour extrême qu'ils ont
pour leurs enfants, ils les accoutùmenï'dës
l'âge;le plus tendre à la" fatigue cVau travail. nJls les traitent comme des Efclavef i
ibleurenvoient chercher1 du boisât de Feâtt,;
fcQrrfonte'pareer des fardeaux , avoir fôîn
des troupeaux 'de Rennes-, & lesemplcîenl
^i^aBwres travaux de cette nature. ' s ;
•t I-IUUT 'riches s^aUient avefc desfemmes-rt-»
chesvf'& lés padvres aveCtes* pâtivres, ftn»
aveioxtuoc^H-ogard pourJ^efprkrft' pouffe
beâucdtcMiIte^-prennent dhjrdkraife feurâ'ferhV
mes>dahs-lears familles", comme,'parexempled, leurs Tancèsq"fcar-s 'Belles-Mères f ils
eao«X3aej)tencteurS>'!Mêrës-, leufe iFflles,
leurs «œotss' & feursfBell«stFilles.'1'fir,faùï
qo'iisf*oiichentvlèursfu(iflrC&, ,de-'même,|qpi
chexj/ics Kàmwhadi&UR épVdb iié <mhrîë
point les jeunes gens ? ^ i l s rt'aîéTîr'fkiSrdlt
àfcetfeac^remontei'<'> Êetol-tttth'veutffo'JWaneff; Quelque riebe<qu/ji fort efl'«oùpeadii
defRednes^ doit 'tïAU«tfëropoHi<,"o^îtertir, fe
ftnarefp trois'; & quelquefois'therrie3 êîflq
arrtiéés'vQchez fon: futhr- BeamPere PWtfléur
peitnecndei'icbucher en&rriBle, ' quoique'la
futuqefn/aîe'pas enct*ôvdtd touchée! -Au
.refbeqlte^eft enveloppée!^afcju'à ce •que' là
cérémonie du 'mariage fbit achevée', mais
cetfeft'jque pour la forme; Ils n'oblèrvent
O 5
ii8
.
H . i i T o u i
àansJaqélébration dp leur mariage aucone
«réraotùe qui mérite, d!dtrp remarquée.
,11* époufent julqu'àideux ou,.trois ferame», exiles ercrétiennent dans des endroits
ftparés* dormant ù chacune, des Berge»
&. «de», troupeaux de Rennes. Il* n'ont ,pas
de pkis graod piaifir que de paffer d'aft «Or,
ckout dans un autre, pour exar^neï/hJeurs
trôr^prsttx, TJne. chofe étoupaetex, ^-c'erl
qu'un Koriaque,. fans favoh prefque^omtKi
ter,>, s'apperçoit au premier coup dhsuilt
OXi dans un, nombreux troupeau, d'une Renne qui «umque, -;& il pourra même :4ire
ck^uelleeQulettr elle m,,
•. _., MIS--O '>.
! : J»; n'ont point de Concubines ; cepetdant
qpelquesruns d'eux- ^entretiennent ^ ion les
appelle dan*; leur langue ifciw: mais ?Joia
cVe» Jàira autiu^.dê «as que les r$arporbar
dais, ils ont du.-mépris, pour,ellest. 4f ic'eft
W.oettage très grand, chez eux, que d'appeJler: quelqu'un .• Àf«tv. . Ces; ; Kojâaques
ttsea ont une fupetftjyoni tort étrange^ qjieB
queBns jaud^u 'd&Qoucher, avec-,- leureicfeeànjes,idstlreA^tent ,dihabùsvdesi îruerreSi .jpc
te mettent Çcucheh iLQOté d^xvjfcaddnsr^
aveÂjelles, cc^ndjcarQu^tconm^;.J o l i e s
ress-jCfitmLqnoAabitant duQûkafflekcœjiBj regitsdoifr'la.j^usj.g^^
coamierià.récrrrtïie,
& la plut petite cajmrt& fôtt ; fl|^'^f»«u>
d: i>* oommoit 'hi\ttt<KmaK c ^ à i d t t ô
»«#& «Ktl|t«>f(ï cVkpglltfe rt#*v- $>UJC
jrfexbHquW la failbrl & fea< pâ*Uo^lai4&$
doihl aioiek -obligf & sknif*'«kt€* djgi»
f#>utei« riiç dk qu*flytt#Gk dkùW-q^S
wpif e'cé ktaaud d'il(nO'1'l*i|idie auffl tjaït
àreufe^qu'extraôrdinaiPôif «** fo» c&fk
ftt cpuvCtt pendant Idftgt^mps de'poftvles,
djqy'-uflijdur écatieilir4éhoPd?dô; Ja1 rô*'itf>
tkMka^qai fe jette ditts VQaka^l ur(W
ya 'èette igwBde pj^trei'fedle; qa& -l'ayaiît
prtfe «m*$ fcs mainss -élla 4bu$a f«du*J
çqrame aurait pu fàirô lu» Ix^tneç dj^P 0 ^*
^^^ù^phè^6^4n0lfvp9^om\ il
jèuMa pleïfl? daflftJafiriv^d; fflateqtpHp
jiuls «eitettfpsvjâ,, -fèjPthaitiaAiftne^tittee^
i«ntv-qù'rlWatQ^liiag44tt^nd«at tittfc
& ïraVett % e : l'annt^dlînftutè ïl eut ,bteu
4*k ptane?à>1*.'-aikit|MV|^tf4NI^vi&
daftd la-mtme'-aiatÔoil'iMkv^p; jariee,
i à^qabV 0 dàtwweiMà > fb* > une g»t*
^piéTfa1 pktte, avev^a^ra . t ^ t k e - " ^ ^
qu'jffës^iprie^trtee'Jddib,^ieVpowa^daiis
fi*hakkati^; (^-gu* kqbakdje^flàrioïA
q^l ifesiewiïevécdësti-Hafcit&&, appuisX»
^ipetappk ^ a p j f n W i , ^iU>g»dipd&tï^jôuk-'aaçffèâOde m©ltdFi&^aHW»'^çatie,
,,'femtaGt: de pierre, tqido^au^irj^ivdriwbk
g
«o
H I S T O I R E
„ -épbufe. Je prends la petite pierre totl„ jours'avec moi, '^bît qtte je memette eh
,,-vciyage, ou 'que1 j*aiîre à la chafla"' Je
ne fais fi en effet cette femme de pierre fin
étoit plus chère que lafienne; mais je puis
dire^ que malgré' mes» préfents,' ce'Tié^rut
qa'ayep, .la plus Rrande peine du npodo
qttSkeonfentit à me céder ces pierre&vpàrce qulil çroyoit que; d'elles dependowia fini e , & qu'H crâijgftpic de la perdr.6lèffftaè
ks abandonnant, v/ !
' ''*/;or*ï:ùk: '
J'ai déjà dit qtwjinaîgré k.'tendrei&ÈjeEtrême qu'ils' «œétpouï kurs^ërifentry ils
ne ks élèvent point dans la molleffe.
C^°ruî £ ren£n^efïe>, rrkttèrîe^^^kox
à^part' quekjùes* K^t«1e#-'fi-DT^^uJ«>
rôîflelft^/ 'toàfe ii^W^peuveut) &i < joufiH1
tnfèf} t'j, -..»•- io-îo^uuri; -:J :<•/• .O'iu.msb
* Ge^fènfe lés -vielle* femmes' qufi4tornk&c'
dés7Wrflë Wk ertfahS» en- <àbfervaiftlnfct <ce>
rëm6hfe fiir^antë^-^Efes'pkntehr déak pè*
ti¥S4S6tehsVaàr( mîm*qkfquelsL,ëIlës atta^
cfeent, àrf>ffl^1 eUès TufrkHëent 4 ôehfirSïhé1
pièrF^èm^efôrmeë1 dàrk'4fl- mbrcéatt-de1 péaii
dë'Bëfiêr dé «ontaghy.4-Ji«-Bes ^rtànToncent
tout bas éHrriêuk'ternes quelques paroles,
&-deffiànderit &te'piefrè'qdel nom'«if doit
donnera '•^rjferi«?^1QlléS! répètent enfui»
DU
K A M T C H A T K A ,
aar
tous ceux de fes parents, &, lui,doruxipt(xelui qu'elles ont prononcé,, lcu-iqu'ejles^^
cru appfre'evoir ,que la pierre,,.s*agjçp^^q
/•;<i<j .•'w •' ;;••.• J;';
-tir-I*r* fKopmtK,:,
i-ï Ju|) .'.",.i:.-. ::t(j jmrs
? . jrn r^*,ftj»»ja« f 3.,(i
••^Htoi^/l^TfenW.
'ÊHlctefleri'/i'! -'•• • • b»-jm ... .i-ji- b^e^rifcfp
aT^Udugwgeffit^J/AfJ.: bhtt$aaH*Pefit')i:u e:
veina (CartieÙlej.
\A/agdf,i!ui.,bnid£ sef
Oummevi.
EîiKefdpriijb El »1. is'[
2Îî wmfi9b)Ç°mV:&)hol$zteiw«hi:(,
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'JTl.'.llorn f1 ;.':.['. Miioq IïTJV o VA an7fee^,iefirpgs,iqui VJ^^nE,,d|ac^ouçJi9ri
f§C5r,ltpea4antdix jours* . fa/js-^jar c\eKJeur;r
IpHW, *& fausfe;mc^refit $#en^JÏ)Çfc
temps.jglleç f o n t ^ c ^ ^
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demeure, on les tranfporte dans des t&aj^
ne^(oc4ifff^
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leuçs ^ ^ ^ ' « ^ ^ i ' I f i f ^ i s r S i 1 aBPb*nv>ijf
roo,, ajjris q j i o t e ^ s ^
àiigaife,
la$Mem«nfau^
left.rdaangejnt d ^ ^ t j r ^ ^ l y i j i s ^ i i i s t i ^
derra^reJe^qs,k;ou detfant^jir^ejfe 8Bâ ,!)C
^sn^otiaques pntjpeauçAOup ^ f e ^ d e s /
riwladei :ifie.ioflt lgsiiÇhaniftWj^^tra^na,
S2*
H I Sî 0 I K X
route» les maladies, eottîttiô on Fa déjà dk j
rfe he-dornloiflènC ponte Fûfirge'des drogtiesy
'Bsbrûfenc leurs morts avec les cérérnô*
rfes1 Vivantes; B'aoofd on les revêt de
leur» fdos-beadx habits : céf" lé»*fait traîner
parles Rennes, ènîëtoienc les plus chéries
dhntortjju^k'âfendroit où l'on doit tes
Bruteri-On placéfar un grand bûcher le
cJdàvre avec tëUS les uftenuiés qui lui aptWtenoient; fesàYrheë; fa lance,' fqfi arc,;
îèSSléchefe,ife*' àSWeatrx, fa haches, (es
éhaaderc-ntf* &C: Oh' y met le feu ^ &
fâmdï8:qué le tout eftV èh proie aux ' flammes,
caîëgcrè^fesRëtme^qt^
Ils1
1
éhbafgènï fc-'ctiûr? & jettent Ce qui té&
f^darj»#re%. < ^ Téeétm^ft'la ReBfte qui
à étéla 'pMs €m^-^déffint v Ittrfque le»
tfaîfeeà» qtfofrteF'fSk tirei'paffilârîs'Êrké?
errtendfe aUehrï-brËflf, far ah pied mfe*#*
rflth'pér1 terre.- ^fet%tellèr»f quelquefois jerî>
cf#a^aik-p^^
foire
éé
choix. I Is- obferverit encore éëiie différer!-c ^ ^ f t * rlrrWr^cës- Kermès le péterai!
iM Fëpaulè^géaèhev-Ss' rrehpfcrfrrr'la dr«te
fh^feônîmé'ils-lô font !brdimireïheBe,;
x
^armrverrairè d%»défufrt;rie;ft f a i t ^ n e
foià^'t*
an"apTès là mort; ngëVparems
pferareat» dèir» rfèr^cx''• -o^'deux jemW1
j>ri
K A M T C H A T K A .
»aj
Rennes oui n'ont point encore* fenà» <&
use, grande quantité de cornes de ces animaux , qu'ils ont amaflees exprès pendant
l'sflnée^ I^orfqu'ils font arrivés à 1 enaTpic
<$ l'on a brûlé Je corps, ou fur quelque ûaur
VXfr,u$ {l'endroit, où étpjt Je bûcher fe trouve trop éloigné, ils égorgent les Renne» 6ï
Jejl aiaugent, ce ils enfoncent les corne»
djos, la:,fierre. Le Crwraan ou.Prêtre Je»
ef{]foij|au mort» cpnirûe j^ç'étjajt unrtroupeau ^Rennes. De.jet#ur chea eux, Rf
ferpuïi^entiep paffanr, à travers deux petite! g u e t t e s que l'o^a mifes éxprèsv,pouP
«Ifcjr^ lé,jPrètre/e tenant, a u p r è s ^ ce»
iKufj^as^j^ppc cena ,,q«i. *paffent àj m>
WvW9S «ne.petios. verge, qu'il, tient à la
^U^proponsajBt c^-taines parole*», afin
9%Jfp\WP¥fr1* ies,^er^,p<)ir»p(rneurira .
dgimim:-****
ifWtumes 4f, çej^fiP» K I I Ç % . » O K fe» ,n»ga9ef. que çtelbk»
%n^hadçl*v 1<WIJJ¥®&» $,ltaxaapatj$m des liptnrnes & fa^femm^, AWÏ.Çfy
tj^erqeritXerflbJables. .„, v . ., ,>i x : o j i ,
^be*?Koriaques; attaquenç, peurxl'or^naire
l^ïg eppernis à fiflœrovifle,} $fjeyca. armesfont,,ïarc, la;ifléche,, la lance,»,qu'ils
ssapieru, .autréfoi* cfos . &,, dév;caR^px.
Leurs, feainaes ont le», mêmes pixugations
que celles des Katntchadais ; elles trava$enc
324
H r s
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o i
H.
t
à préparer les peaux, à faire les.habits, les
fouliérs ou botines; elles apprêtent auffi
le manger , ce que les Kamtchadales ne font
point. Les femmes Koriaques fàvent encore mieux préparer les peaux, & elles les
rendent plus molles. Elles les enduifent
avec la fiente de Rennes, au-lieu d'œufs de
ppifion, & elles emploient des nerfs de ces
animaux^pour coudre.
La principale différence de cette Nation
avec celle des Kamtchadals, eft dans la
Langue, qui, fuivant M. Steller, a trois
Dialectes. Le premier, qu'on peut regarder comme la Langue fondamentale, eft celui que parlent les Koriaques fixes, qui habitent le long de la Mer de Pengina, & les
Koriaques à Rennes: cette Langue a une
prononciation mâle & forte. Le fécond
Dialecte eft celui dont fe fervent les Olioutorés : cette Langue eft appellée par les
RuflTes, la féconde Langue des Koriaques;
elle eft beaucoup plus dure que la première.
Le troifieme Diakcte eft celui des Tchouktchi ; la prononciation en eft plus facile,
plus moëlkufe & accompagnée d'une ef-.
pece de finement; au refte il y a une fi
grande refiemblance, entre leurs cUiTérents
Idiomes, que ces trois Peuples peuvent
s'entendre aifément.-. /
-
5
XXI.
g XXI; De la Nation des Kouriles.
^ L e s mœurs des Kouriles reflèmblent fi
fort a celles dès Kamtchadals, que je ne'
donneras point ici une defcription particulière des premiers, s'il ne fe trouvoit quelque différence entre ces deux Peuples Oft
neconnoît pas plus l'origine des uns que
celle des autres. •
Les Kouriles,font d'une taille médiocre;
ris ont les cheveux noirs, le vïfcge rond
ctbafanné; mais/leur- figure eft, plus avantageufe, & ils font mieux faits que leur»
voifîns.
^
- Ils ont la barbe fort épaiflè & le corp»
V<
L 1 , Ceft e n 9"°' ils différent des Kamtchadals.- Les hommes rafent leurs cheveux par devam jufqu'au fommet de la tête, ocils les laiflent croître par derrière
comme une hupe. -Ils reflèmblent en cela
aux Japonois, dont ils ont peut-être pris
cette coutume, à caufe du commerce qu'ils
ont fait autrefois avec eux. Les,femmes'
neTe coupent les cheveux que par devant,
afin qu'ils ne leurtombent point fur lés
yeux. Les hommesTe noirciflènt le milieu
des lèvres; mais celles des femmes font'
toutes noires, cVelles ont des taches & des
bordures tout autour; elles Te font encore
Tom. L
P
»& * .r H M J W ^ * :
Igauuexs des 1 ckpsecbl dà des Tuegesxfês*
T c ^ ^ g ^ 0 ^ ^ 0 ^ 1 8 ^ ^ &rntne\s$p0i>
tcfs I i^co.<^^d«i gririds tuxexesaus uer-,
«uàù* euOeex, adisxacxse tans douée des Ja?
, I ^ ^ , 1 | ^ s % | ^ ç Jàjts de jseatxss <?€k>
uài^saxiks^ de*Retards, de,ikstidt% ut;
^auxie^ bêtes sraraxes x ils les eoAxfêsk--^b'
leàdde à le ir&akrc- do* Tasu>eitèc^eù\0>
k-dke, ^sgellS uu beec, des |xabtj&, «U.Wt&
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Èbekea des- Kamiehaejk> Ms epblefèesk
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3>iue qu JVs i> n o " pviî jtW p«o/vk Ils
p"«3if\U. »A îiîvîtv* ^s d i V b i d u o%>3s>
^ ï.3 t * n'Ck d V» "> \ 1^ f\ AN ît*&
E s t , i 4, o»v V A i. ^nt^e^ I^UTH., d|
& s e h tti ^ A V V < . A dv p d\fu,
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i » W u f "33 àaS peit h f^H^llV^ 3|$$
!tt lw f . w A j ds otr p*ïr IA>W vd%
kvrs V " A , d s IN^iXos d K * Eus w*
:ssod d «j>i EA* tAvs AV^C lieue 10A i V
U.1UA A e<c e> V vi- ispvK& ^>«s| ! ^
X^okS \ t»uH'j>N'. \3tVup*t pAV êdV*î
r v c ^ tî-s ptï fn V> $¥% Es K^voEt
et^iiec-d> I" o*v i v t ^ i i n * va Ektusg
ds? Idvud «.s v r ed;vu * s nf<A it Stis"
b^vs qU 3 pserTATk, A ! i
cms cox- arases > d
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S28
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aupraa u<s eu Ido-lcs. Lr>rkjkc leurs Imutàxs
rvtiweoK riîtuj» & çafib tow ubr^èa d$
fu ;\kpsXuneuu ik j \ raaTrn ces Uules &
kapekuàr o^-èx kniiki offres t\\ fscritloîv\^ï«kiS>oîj£ uuekuae vara*^ u faYte
!V^H<, KJisa.t^ij, xu-aayt da;u re
_ s du iiux èè ixilux cal fa k\x oàxtr dses^Hurion eXi.raorJinai?,' encra- la proukrc
ik*de* buurfvx éè h hfme nxuObftuie
éuh^icmLi;
n> elperau? pr*]a%Sls
«l^uVeaw la vucùXuc* d^ ûais.
&»>&§ %uuxeiua' su .lu 4bal quf febkWt
K î * p ? k r - Ifo du Koanks & iXbbàk.
^a s à\^vç:ta. ou l&jVVr,.- :mù^kcu|lf d&
M ^ e k s ^ k ^ y cac^rv uk a ^ a » Mïlllb
<^«ït aux xcœur^ & «a* dàgcs^ &*.
su
KAMTCHATKA.
239
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^ae-Cvûs. pk$- 4s srek boirra, èk -la t a m
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^ lÀsiirut» Suie uuÛI à lus -ivm ktoxkà
suif ^-M- exuspl loue etl ws>e; sjo%Hk «;
^«wuxw itksfl p-sr&à à psdatpuikpu;lur>
xsàfàks oss-tocu^>lbkàf1i%tem rj.s4aa4ou¥»
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xWètPtàôki l e » csiàbj^ ^o^ua^steBsur
àt#4us%iojHolk#xk ^kà;r-kux^-ps; usMik?
des Tortures Mahsnk,«-m » ^ari>e^k?m^£
.frisais voir que faraveravîn tes dstmss,
Jsfqu a ce qu'ils, aiesç paye au- père isy
4rm ab font <^%*mt&pùvŒiï&®k£tA*ïM$
sudi des - Ik&utsbaac-s ^
sosies & les lùamdradals,,
\ -8s quelqu'un eir faspsk eîi sdekerv
feir àaurrses î& iîstae&ss es xkekuoeea
*tkons, de h meak-ru tlrigujiaf^que volet,
M nvm de Je, keittre abdkors>kppes « S i *
uael îUa sdverkdrs ; tous lis .tkia^iT^dkk
powUkat de leurs habits, de le eiett^ekolt
a t e , Ct.Iu; qui a kit UrqvT tkdslptte
saler recevoir far Vi-pm-: du dos, dotTpdrt
sbfou aJverùire, trots, coups duu-Midis
Jprl eft ;Vfx-H-p?ès de h proilèur dti'bt|s s
i l euvlros de ia 1-augueu? d'un • dreMde
^ors de truis pieds \ ïï teprssui ealbâ'e
cerfv dpeee de iryfTue, di i | « p ^ Ck^i&uqy
m de M même saqdkny ikp veut "-do toaT
iss ieub tarées „ cl pouskiute ed maiê%è
tmt à cour |eP|Tà&%is repriks duTlxaoles, t ce c o û t e edke Mi vie $ kmaddlp
déniâtes. Le refb> ris kc- duU teoM slri
feho&ueoï aullî arasd d » lebr % d t e e
|ekfer, que l u i perud quelques Feit^fes
• de rdecope celui de le tend ê-?d§dk\
i l ! fe neuve quelqu'un, qui dos de psfellteunees« preteut le" vie ù te
*V 4
"1
ajg* ./. H ï ^ r o r i . R i &c*
. htttneur, refufe le combat", il doit payer,
4m mari de la femme adultère, tel dédonirnagement qu'il exige, foit en bêtes, habits,
provtfions de touche, ou autres criofes. •
. Les feromes Kouriles accouchent plus difficilement que celles du Kamtchatka, puif*ùe, de l'aveu même dés Kouriles, il leur
Tant trois mois pour fe rétablir. De deux
.jumeaux, on en fait toujours périr un. Ce
font les Sages-Femmes qui donnent le nom
aux enfants.
;
Noms de Femmes,
t$$m d'Hmmts.
Afaka.
Tmï {mi*}*
î?«n»kgaî.
Temps?.
Zaagchem.
Tchekava.
Kazouktch (uni fleure,
{ans doute, farce futueefi
neé dans le temps fut {où
Pays a étéfournis). '•"
Ils enfeveliflènt leurs morts en hiver dans
la neigej mais l'été, dans la terre. Le Suicide eît auffi commun chez eux, que chez
les Kamtchadals ; mais ii n'y a pas d'exemple
qu'ils fe foient fait mourir par la faim.
Cm a déjà dit que les Kouriles, qui haDirent; la première Ifle <& le Kourilskaia
Ldjriatka, font dé vrais Kamtchadals.
Fin dp la pfmitre Partie^
Jb/fte. I.
J>w é.2r.J>a0e,Z3l.
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^TCHÀTKA,
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SONDE PARTIE.
AMTCHATKA ET DES
ÇIRÇONrGlSINS.
PATS
avoit depuis longtemps quelque»
jnnoifTances du Kamtchatka; mais
•éduifoient en grande partie à favoir
liait un Pays de ce nom. Sa poes qualités, Tes productions, & Tes
s, ont été prefque entièrement iniufqu'à ce jour.
rut d'abord que la Terre d'Iefb itcfc
'• au Kamtchatka, <8c on relia longlans cette opinion. On découvrit
jue ces deux Pays étoient féparés,
îment par une grande Mer, mars
eurs Illes qui fe trouvoient entr'eux;
it on ne tira aucun fruit de cette
•té pour s'aflurer de fa fituation,
que jurqu'à préfent on n'a placé fé
tka fur les Cartes, que dune ma-
m
D E S C H I M I O I I
snrto ineenuneq eu par eeu>er.ext
\*\ , Î , *-y tV1*-*• t
^ y *yy,y.\ïyt >\ 5 FU
avre ; 0 k s ;UKKî);K0 i r a u r , que sur m
qu* cee «.a Csjîu d ïU»S ^xeu LcsEéS
Fvèrus r $ \ » çc^rre eee ù ee*ut kre k E%
seRuku. qket ilepuiN epùi .eur tû: ÉRs|q
J:
if* U s iy i u .
»\
.^
v's
&J Î U s q \ « * . -5.SÏ.J»
eeuverPa,, dR* îOîK ïe-'fkx ?s. kuperl^
* & » k v X"ÙFF- I,*.-. e-v'rLrei? eum%
ll0ïCs>qee r,vs >a 0 i> n oa«u R a ^ e l s ^
etvtaeau.^ férues* L\ i.\ù qdaes M
eFuteeeu;^ eu 00 ) ,, t,eUk, él I ù O M ^
le d a u t r e , que u*>*u H>;UFUU y«^vst
^Vuesv^Kî-qXtsv, p e ? e : oàaeie!eC;<$^,
ukie d ev R.n* ; *. >x ïvodukunem \-ixiM
ese-r? ,. eur u u u u l asesr<u.fuu « 0 * ^
eu«e^ d $ Cssu s aVkïuukv eu K e a a d ^
îudaRu Cep ! a ^ e d e a d , Uè Ct> C-d
sKuudiVd;-, Hekees Ckde Je fe-f^
<X i\ ut, que <kpaa OeR>,a; ,. ku%uR
R n u u d u v ^ r , ew.s au R:|èVi eusUsp)
fk«uhi.aî e,r Uks<* eu; a ; ? u a a u u*ml
jkqeui tk se Ruo,eka:Lf., eeuJ qus--l
d C 0 quj. *>
' >*.* oun ev JUvt d, Jkku.
ri\ak 1 e > <Re> C u eies? Ce du a • J \ a q
Kueqe ^r-f eut!; ù v , pif Rs tuFelViîM
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frshaV te eèripônêfenlent «d^scette
testai Riqiej^?o^ig^oi(3^^rf«^
lettrdedu^l&u¥ite^d!i*ig©npJe3-l0ÉÎt
ivàrpri. " La'^reiaftH«)fr^diS3ïBâJdaiif
^a^Penginâ,^ JaoftjsQntàa&nçda
•ieticakffli:te"i P&^eUdp rèâ$»#'jtian*
t-ûîty que, ifiiiyîqifrodei ^ttetitnjfî*
onipctit ddtcftWk ttigtàe** ^terk^
tea^e*qui/JoBiÊbfi&jëôg a*iqw$wk>
$
j
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^fen%mo!»ô^ddêï|, lga&^udljè
telquàîi'ob ipéu^y^g«rd4tir<>è«3ôn?
»nina&te^déniet4clàefltJ^
tsfcnÉ^dfeâteu?? leigtoqf^.rfleàwAt
Bmvjnce néi^Hd>p3*^iQeUoio^
pTeir^iJi» n»9nvife^a^(?ia^UB?lie?
eo^reijd'^ouBi^Ply.*^ eflP|da
lietlterf #Ae^i??Qiui?r3itf $» OS-iretf
iaoOTtiéFtito^tt^pHïldii^'îicaliÉ
iiTeru: le cornmenceraeîreqlBl^enjraà^i
î la Rivière de Pinginajk Ânadïr.
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sine ces eikit-e-ks Ions ks pins Rrtxabkx de
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ko knsMtlMlsi ed* tkit.1 rempli Je Rnco;
il p m n a il ifmube pnassùe eux envirobs ek k IlivLuo de. ÈenKckxkâ, ye il
m i l pas ptbliHe Je triosnèr ces lieux peux
é s p felux d Fed ternivc Je très prenekx
les ploa cxdkWnkiee Hast le lux Rè-obtre,,
yss ell pîtbbo de k Jkvkïx Je Keieèehatt$X ce-bi opem t-ppetx srsns:i.<?&, mus,
lest k k k k r e Âkxk%, le k&e AIISTXJ,
où k Rkxere okomsb presi k iburot« 4:
àtlbC F|Wù\kè^.^ù k Ibkkdr-rlïxe.j, (gren<fp lelokre) s b iVooo,
Qtubieex \kbums 4. ue>: Foutùses desu
ixxblbuup si p s p;.e J'enJroks «è Ton en
mboe use il §veixle ^eusiùtè Jane uiv subi,
peut sbpamçr, pnk noua muterons cet ackeb à b |>kdà orée plus dkaeubne,
Obfer-
D \j K-A «r"» e 8 A T X
•
A.
«4t
Obfervations a/lrowmiquès*
La différence des Méridiens entre Paris 8c Pétersboupgi
e t dé z8d o', 8c par conféquenr de ta-od <»* avec
Ochotsk, 8c de ifad je' avec Bolcherctskoir maispuifque la longitude de? l'arjte^c«ir«>k^
de
i9d $*.' +$" à l'Orient de Fîiîe d. Fer. la longitude
d'Ochbtsk eft de tood 46"4S"i
& celle de Bolchetets-.
{
koi dé i7+d $z' 4*".
On. trouve aux pages 489 Se 470 dit T*otftèTH des
Commentaires de 1Académie de Saine -Pétersbjurg, les!
obfervations qui ont têrvi à déterminer ces longitudes.
Celle d'Ochotsk eft fondée fur deux éclipfès des Satellites de Jupiter, 8; celte de Bjlcheréfskoi fur une feule
émeriiondu premier Satellite ; mais: faute d'obfervations
cortefpondanres, on.a„çotpparé le temps de ces phénomènes à ceux déterminés par les Tables. , _
<,.--...
\ 1. ; :; - .:••- •' • .v~*
M. Maraldi "i fait part, à'PEdîteur.d'une fuite d'obfervations faites à Bolçheretxkoi 8c air Port S. Paul, par
M de Liflç de la Çfoyerc.-Ces obfervations lui avoient
été cofnninniqaée* par Âf de L;flc~ "dé l'Académie
Royale des Sciences; i. On trouve ortè partie- de ces obftrvations dans le Tome III des Commentaires de l'Académie de Saint - Pctersbo'iirg j.fnais oh .n'en apoinéffait
ufagg. * M. de Maraldi a déterminé la longitude dé ces
endroits avec plus de précifion qu'on neT'avoit fakjufqu'ici, d'aptes un grand nombre d'obfervations. Il a
comparé les unes à des obfervations faites a Pékin, 8c
les autres aux calculs tirés des Tables de M de CalTini,
qu'il a reélifiées le plus fouvent par des obfervations faites en Europe, à quelques jours de diftance de celles faites
au Kamtchatka,
Tom. I,
'
Q
14*
S t «e * f PTI o n -
BkkdfuutuetuM d$ n kvfguude de BtHtbtïetSKtfy.
parJes obfetvatiorit des Eclipfes du pre^ \ hufi "3aWu% de Jupiter
I>iff. Ait Méridien»
avec Pari».
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P.
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Par fin milieu. différ..dÇ»fMsrn4la\ .. % .^h 4 a' i*"
Entre Parisv& Pqkirt,. -, .
, f , :, Vr ,i> ^ *:«
•\ : -< ••-. ... , .-. • • ' *i--.. . p ~ - i — »
Entre Paris & Bplçheretskoi, ? / , • *f» «8 4»
Sa longitude en degrés, . . . . . . . t,Ajt^33'4°*
Détermination de, la. longitude, du Port Saint
Pierre &,Sainp Paul dans, la Isfiitô'Jvw*,
tcba, pat des obfemations%des.jMçIipfes
'du premier Satellite de JupittTi ^
„ o»;
: -f-1 'Sfc-isBib ,i-;3,.rniiiu « H
1741 Févr. 7 émer. 12b 9*2$" ibhaé* a,**.
. 9
- «S 38 1* 10 2 $ 4 . >
J6*
8 j j 2« 10.as »4
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z.)
10 28 49 10 24 4J
t>if. des Mér. entre Par. & Awatcba, 10 2 ; 1
Etfa longitude en degrés,
.
. 176^ 8*45'.
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f S é f f p p P i f f isiSiV>ï::jss-v s f wwf Sïiwliasses s i » ssisrasif :ti •>
f§i§pf|ffPiP f fP l l i ^ ^ s l l ^ ^ ^ i ? ^ / ^ ^ ? ^ 8^5.
: :pP;p|pppiSf«s fs 4f m : p
Iiî;sp^iifis4*ss|ig^i
;\
•: P f P P f: i | p
i f ifff
T- : . f v :
>f
B tj
K l 8 T C H Ar.xÇfc A. s | f
-'• g ÎI. De la Rivisre de 'Kamekatk&A
La Rivierede Kamtchatka, qui^ftappefiée, dans la langue^ du JJâys, jdai^àr; grande
Rivière, fort d'une" p^iue4en?rplle de marais, ôt commence par prendre fon cours
au Nord - Eft; enfui^e, e ^ srapprochft de
plus en plus dé l'Eft^ôt tournant tpuf-àpoup vers le Sud-,Queft, elle, tombe ejans
j Océan-Orientait, par. une embouchure: qui
eft fous le 5âd- $o*i ode latitude Septentrionale,' comme on? fa marqué dansïnos
Cartes nouvelles. • Oh erjmptei,i,'1depuisï fon
pmbouchure jnfqu'à: -''fh^aW?' 1 eiPtirant
une ligne à travers le On)? i&B'-'bP'Çi >,
.&, dans" cette diftance ^ elleç reçoit heaueoup,,de,g|-audps & . q ^ ^ j ^ f t l v i ^ d e »
deux cotes, de fes- rives, qu£$iués.-jj[nes
pourvoient être comparées à nos Rivières
Jes plus confidérables. On trouKgajîjàiçt w.
de fon embouchure, du côcé .de fa rivç
droite, trois Baies j>rtsfc^^^cfea"t'l5brjc
commodes,, & ou doigrgpdgf£aiifeai^ep%
venf palfer •• en-fureté-Tinrent ^oîBmepqQp
fa.déja'éprouvé
mmïïï&zffliïSm
bâtiment appelle Gabriel y refta pendant
^quelques hivers; elles font fituées au long
des Côtes de la Mer en allant vers le Midi.
. .( i ) Cette diftance paroît trop grande,
Q3
-'-
t * r . M e î* pk$ ceèkie do rcndvn-*
okire de la Icrvuere de Ksaevkoka* a ;^%
de bo^een ; k s*, «sa 6, cA a 30 se Oc
tkcam OfO ko didcnae rfi«re U IVSVKTC do
Kd3ïxi«fe«lU*^fe K Kaw, i»\ii eue dû ?o
ê^etoiVt3^ % kuo. è\ 5e ?*\ 0 y en a ra>*
dVan-se #4 % ôe h $<* euyuvn ^ dsmi
^ T I ? | k kswre. vk ICanuehedu s eu &u*
$J&pîià §É? cours -jcn ces nk:ees iibes
^llf^^emk^rl-ee?^ ayssc e*e owblOv.8 <lo
Ébk\ ce U>M arrive pklèue tous lu ans*
À*-Vell toeee au autte canal dans k
e|kf 1r xlkMihd-te de feu eekeucheae*
JÉS eeùi eitexWkn Kaa&k <§«* uo l\ka peu1 I èk mkre eu pOèu tefïï du ka ne cl en L a <
l\^ke vasfàêfcïh~3 vs\ Oc oe e- un*
dùbe k r k rive- pue-he < ces Ca *.î«*.&
obèe--s€<knnb\ 4 . : Hunes Ce 4.» Ikla^ d e x ^ spaMax iVnpka de ces deux bcean
PbObeMidk -Tete^ kaHnd s \neenae s U
&Ée-nne• 10e de kHkckre , eue ly;kk<
^ b t i l d V d 4\dk êà Mou Hère du dnnenc
&\ïùk$wu>k p s H k audi oane ce lieu k •* Cao
^kïK%y-<^e¥i5kr \ c ù k conèUiino, de une
Ilaûneva- pou* Ou < 15n,u-»n
A 6 w, de l'enîbeuçfture deJfci*Jvie?e,
D TT K A M ^ C II A T 4 A. $ A |
frr la T'm ga»che, e# qn giqgd Lac f ap:llé par les P>uftcs Neçpitçk^jpV'PgfiJ^
amtcbadals Kalka-kra: il efl: repîplf,4^08
rruUtilude.de Yeap5,fflariiîs4 çc_ *"' , " *
ce Paya fous le jpcfti de Neppi4 IfJ8B|dfe;ïJ
pris'leùcq; - »ATVI. V
Mer 3 ^ , ^
bras du Lac q » » o->. 141^ }sjg. |? -—
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* 6.
Q4
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D E
S C R I ï T
r o ir
naturellement. ' Qni:trouve la mêmechoftr
ftykGèrlt dans kRMère Koukhtoui, qui eft
àùflr grande due'1 celle $Qkhota ( i ).
* f©dant aék RiVîè¥êï qui fe jettent dans cellëVJ^âdïité^ia^j^'rie ferai mention ici que
dé1V^eSJà^J'par'leuf^ran^^ ou par quelqu^urJfê-ewffë'JniérK^^
remarquées.
^sfn<4«rffiSntant fi RrHere de Kamcchatk5f1Mp1flsBfon embducfiure, la V- que l'on
Rencontre eft appeltee'.'• RatdugA, ou,dans la
ilfà&WFftï&iMilçû
en parte ici, moins
a c1tetéja&*fa j^ane^ùr;1 que parée qu'on a
l^rtt>T4bTO
Fort appelle Niznei KamfemM-tyfft8g (Jjj) 1 après la révolte arrivée
èûtTJ&1> '& la deftrnétiôft'de rancien Kamtchatkoi-Oftrog. Cette Rivière vient du côté !dd*TNmréf; fM?J«%aU^M^frdef0n embouchure, elle^f^rfieâirSud-Ooeftd'un côté e^rtiëit^nr^tej^fë'âU cours de la Rivière
dé ^m«matkte/V'JpuMqùe dans < cet endroit
elIe^bW^clu^è'dù Norft-Eft: la diftam
c^'dfl? iërtr^ve'idànis ce lieu entre, les Ri^fëV'â^^rBfcftatfea^ de Ratouga, n'effc
rke22te 7^^e8èl5V&>dâns quelques autres
oînoq no ?ulq aiuoiom :!• o ! ,-•'•irÊiBtfiimiîàeflialOJSoitilede la Sibérie, d'où l'on
!
™f v) ?fiL^^iSi;!lcVr?^iir
a donné ce nom, parce
,
qtt«r«fl>yi«'.,aliJffleabi5 dli tjâc «Chantai, On le nomme
aufli Hhwsi K«tvffiwtliWïPflrpt
h ou Ktmçfiathi'• OA
tr«£ mffritur.
\ • -va - '
D U
K A k T : C H A Tr K A. 2iAl>
.endroits beaucoup rneina/. U n ^ r ç i ut, aa
deflbus de l'embouchure; de jaf, kUpôuga^
commence l'Habitation Niznei .Çaœtchgtkdi-Oftrog,à fe^éRdfàde Jaoujejfocjn a
bâti l'Oftrogj ou4ê,ffojft agême^âj^une
Eglife, & une a f l ^ ^ f a ^ ^ u a r i d t ^ d t ; ^ gafins & de b â t i m e ^ ^ p g a ï ^ g ç s . ^ j j !
Couronne: on coroptq goînY..djçpufsuferAbouchure de. la,ftiFJâjrjàndo^^agit^^tka^
jufqu'à l'Oflrog ou\Eoj(fBqq£ j \ .„ p o -, n . j t
A. 75- w. de la .JRafcori^daiic^éV^f
rivedroite.de la IHBigr^^jJCargtç^alka^
coule une petite Rivière floa^é^^à^Yf^
en Kamochadal Gi^^^eJiejprend.j^fQ^rce à: peddê diftanc^odSjVoTcaTj' de^JÇiBatchatkav.,; •
H ,r.O s,.,fK.) loted-;?
Entre les Civières ^ § t e u ^ ^ ^ q i ^ g h g ^
celle de:fKa«téha*k/i e f T ^ d e e ^ d^dsuap
côtés de fes.riv.ess i P ^ ^ r f f ç f e s ^ e T carpés, qui
séten^^i^ëlc^^J^^g^Wj^
on en iitouV'e'uheadesbt^^uSUJPèd&édfiyr
lés bords de toutes Ja&nlkivier/çs^jquj çgulent
entre des moûta^ne^isFrsi^^rhSi^tjgr^fie»:
que.quoique, les oku&ia^jft&BA; y^s^eCr
carpées, Tune eft toujours plus en pentej
& dans tous les cas ofipceoivesfbrHuiiOi angle rentrant, les correfpt^ddrrtè^^ô^^
angle faiilant. Nous avons fait, M. atelier & moi, la même remarque dans toutes
95
&$0
D E S -C R I » T t 0 M-
|«s vall&s qui'détendant entre les montar
sues, ai r^rticpiulrèrnerit dans celles qui
KMit étroites, qû cela eft beaucoup plus
fenfjble, ce qm\amnfirrae l'opinion d« M>
j^Utigoeç^ qu|la ç^ferjré la rnèrqe cjiçie
î|uis lesMsm' 30 :••< -•- ..
Ontib»uye aa> enuirnns de cette Rivière
une^petiœiHaliàt
Karrucfiadals, apr
ndfâkapitckoiiïtàrl «elle, a<éte autrefois trèf
Fameufe & fort peuplée} "mais aujourd'hui
pjir-nty ucompteajua^ % hommes qui .paient
tribut-i 'ifV a^JB/.-Ue.la KapitCha, fur le
btoVdlbpppfévion rencontre un petit ruiflèau
^ps^^^in^kaorecth,.
qui n'efl: retnarqqafcte ^i^uepaf ce qu'il prepd fa, fource aq
pftd de la hautei Montagne appeljée ; Caemfc
/jti^S'^t^tej-iiqso, \BT' db ja Kiviere de
^r^i*3?lîaiqdtj!pûfeideia ^eiajuic|ie.
pi^scbiabltaiits^dç del Pays. ç«ib autant de
penchdpeapourtemmruetifcntBc^Jqs.faqles,
qu«l^iGr(tcsf>3*'J'attribuent utuix objets
)&x$\i&'xètàmtyihiè$, ; cornrhe àojj i Mon*
tâfjnesViamb Forfaines-bom^lancesq >pc aux,
V-olcaos^utfds {slir«agiiient;w^:p4ji exemple,, '
quevles) Bbtuames .bouillantes ibroi) habitées
par des Efprits jnjuTmfaùts: î*l d%> lui- Volcanfrrpâi- les ainesdes^raorti} 'ils prétendent
cjue>ua^«niae^iCh^w^tchiai était fituée
4»r lô-tiord de % M«rQficntaie,dans le méV
» *
Ç 4 »| f ç 9 A
-T
1 A. f f *
me endroit «à eft aujourd'hui je I^ac #rp,
«ottfev ; mais que H^pwtfaat Jùpportec^T
yanfage l'iiiearnrnpdité cies Meroiofes i-qUi
la roogsoient, elie.ifii«i(BbJigfje ode f3idftn&
porter dam)^tâjNpb>do £lfanraçjo«p«D'jdi:
quelle manière elle fit ce yejtâge jeJOBnep
parlera dan» la&àfiMiaBsraube y^ifiorinf rJiton, de • temps t en etempky;jjdferti i&roe'eorde
fon fommett je ne puts fefini^qrieJGajpror.
point rm t ;:••••.« ;'jàlqu3q, nol à> elt--j-,
La pe&iteRwitàe^ietwpiïhig;, (QU famar
ka , quirefiVq.,ô' ur.ulde.neljc cj^im»îkli>f>
retch^ ait rfemaïquairjo^i rwçelq^qdl^-i&ût
paaie.itedai'Kapttciaa, itoBfôtM^sdèjabpaqhij
elle s'en Jépjrè-genqyii'a^djdlùa; deupbn, emrjoueluiro>i j^|tcmbe)naj^
viere deiKamtdiatha.oappelèa GbmWQloi,
qui arilorméton ifiomjàpaneopetit&rliBbit.aîipn de^. KiaaitclaaUals pbaalfir iaoldulk )que
peuplée^eue <rJftjtutji«am^
bouchureideceitoaJJîleaEofiaiaîs^appfellent
ce «eïrkok&dnririm
Chewdnakiy.ttiùmotfousnteaimÏÏ. i&ierçtejideHC
la petite; Hapimioni$9frate, dffitie.m*«Iae"aviroasrldBula ifch«Breodi^^^
cbJvstde
Kamakal cat r>enrnàmTlbJrfl efiiqia r.ib •
At]n>nr.?.!de,tëaarakffihrk^fàasas itemboa*
jchure rue* fa\p^mffî$iemy,àB<j$&otBÏm0[\
qui fe jette dans cefifctid^i^ratchaûljlaj du
fe5*
D E S C R I P T I O N
t
i
eôc# defa *ï*'ee^ucflei, eft une autre col*
Imêteeticufjmëe aderéfois par une Habitation de Kamtctiadals fort confide'rabte, &
quvgi iéte déduite députe, de fond en conv
btep vW^e^^f^deJipfcpfqn W fit la con->8ini'è stf&^^eeàenRrWere, Oh - trouve ,
fur fevlô^^aVdîë de^liJ d^ KumEclwcka,
*mftti&&lm^('H\-\mï>c >m«4i<leb, & eu
Rqffe^lp^rb^jeiqtii^ai été très peuplée
uuufefoki^B^
aujourd'hui
dti\l8iW&ts&$PftkÇér!etife, - qu'il n'jr a que
ps^tôÉ&aBti. Ite^ut«r*feUK-iuêiries tes auteur* et lèuR^iS*1 parles? efpribiriquiet «Sr,
•fédiiR*j^^ca#Iilirf>y a^ieu^aucUnè révolte au
•Kar«'teb*ka%b à^qi«ï1le$k* n'aient pris part.
1
t .La uS^vterdî'fEteujAaîijufWànt'tes- Kam>
tchadals Kootch, peut être regardée comme
la plus i^fidé^blgQdfiQbUtes ife^ kivteres
qui fe^jeoiéiîi ^aBîiJfjglle^de Kamtchatka ;
clttul Ibfeqq&^tt^fein^
di fe-irive
farjaherSi liflwdpeftdtôat prbohe^dg-'la Tigileà^oW^ruair^^dafe fbivtere» pour -gagner
J»e\ik*raieiâmaa^
i'UvUc-'' des
dâ>lnii3ge3oiaWda^eé
jpV\v.
dab lfiuibéïretMâe U&e ^R*vRïviere-dô -'Kam« c h a ^ t d U ^ e ^ d d tà&â? voici 'dé quelle
DU
K A M T C H A T K A .
*$$
On va par la Rivière Elo,v/ka, jufqu'à
eelle à'Ouikoalct, ou OuitoaJ., do,,côté, de la
rive gauche à 40 w. de fon-embouçhurei;
en remontant ceJle^j^iLyiianpewrowitJQar
& demi jafqu'à.fo^iJifi,^
lana, qui fe jette dans jfejtpr^eye^teijdu^ôtjê;
de fa rive droite, ;;c>î)i|n^«;ÇegAon«e' i'efoace
d'un w., jufqu'anrftaraje ejt'^.edk. iprtti ©m
traîne enlùite à tr^y^^rlenmwqkManots
ïefpace, d'un, w.i-jufqu'tjpla,À^iwfc$#> ilipar
laquelle .on. pafie danfolaiiSiei&mJgfauïèmx
petites KivieTôs, ctenfo^rderje^
on, entre,-dans l'OzerjiajfevIl I&L djftancu
de l'endroit, pu otvtkjejtest-canots-Jb wriej
jufqu'àV l'embouelwes ytfe !îlar;KJè^fofe#
]je, eft • d'environ 13©) mfr $£ derdà,(jwXqtt!àcelle; de h.rBifignu|gey,eii.ïi'y>a4«e 6Jw.
environ, .uv.n'u ;v,o jiJVq . i^wlA «ij-.bcri-- "
, De KarflenjHttnOfto^
tement vers ; l'emboughujrBide l'dStosjkat ion.
compte 20". W. >haMmî»&iSà^^êè îlf«*!^
commence ,k. fou errd>flBc*»j»^ i&;sifi»n4
l'efpaeede* 1.w. iondefeadaiiiilajiBiiyiere
de Kamtchatka, ,/id«n&;eil^
On, trouve. jcksskm-^tH Méfttagne ztfeuaî
grands Lac» ^ppgiiésio^flmittsàû&^tMo^
lianginï -qui,, Cuivaflt 3|ktaftpejôitiastl des
Kamtchadals, ont-'été fcuisôfeajsiJbsrplaside
la Montagne Chewduteha, comme la foux-
154
•JytÉCÈ.iti.-ibH
p f|tsî <t\ ?br I H; heces p t Jresmd sfssre edsp
sk pus su Okvuj Tuyssc; îk <sijs\m spp
ectt. l k v \ \ s p e *Vsïunr tovdpeesk sers sW
eu-ss-sse |skxVx k- iu-nv& itu sf-uukvsv lasse
dsats k kss uù elle ek uek sr-s hul sQsd-"
s|îks sbkkkapSv kpsuss ce* k u k s , je *rss>p
ce|Piksess \ p \ P me e-eè sxs-s. s s p - s s - k k
iesassefnkdes; i K s i ^r;slsemukb.sex|u1^ kèsi
fait sJppx-s .«SUSîS «k gpsvd ds srsgessMascs
pxtlss pnr U CAS usrku d<-,s> YOoaes, fsp
<k, Yselensa uesrdskinc&ss de terre > &, p p
ks r . p k e d p s tpqucsmos aeavpidsee ce
.Vpp dis c p p l l k txxx,- ipsedesspsrss de tesv
p^saeïîuSkPxdssss; <kas îSKSîSSùgîïesM Uî ont:
t e P p s U p t - k k p e a n t e oVn^ecHep cùod.
si iù | , K ^ sgùl y PC ess acjsrrdks» sssse
smedapve dasa» iessskssei sds e-JÂ sppsssd nui
kilxks Ksesxpskud dû <psk|ue evlk de?
Osassvxlkeka aesY s%t p S P P , sic ssssiseksa
Axes pex-Lk pis sefsee lississ arnaiss case sassi~
tes?- kaHsavasgsa^
de d k p p p
eas a pas eeucaax eysOcske cxs iastoi» ^ue de paP W , x eAkpkVI v k pv^e&ax; tkskgaVse de
eesase tlshlk - i-kvis.es c eaaapor&ppsv do ce
ldy<Kk kNuaseesiep:pu|sH y fam si4>e?iVea
O d: dsv aVpsksk?dv\ps?sîsiSiSsk:sssoss asetrkeed IPvSdipd\i&tss? Cpse eav kassx ont
îbndeît vis i|da^chin^ar.eni5v On srass>
ve ss-sve p a p e I labàasàosa fecstcbxsJak
J5 U E i t t e k k i i i
ï«#
nommée Kfànmi, entre Je L^Kairattcrj <$
l'Elowka.
: ; j ' • ' » ,.. ! jiq
Avant que d'arriver à cette cterniereJRi-i
viete, on en rencontre i^ taiFez.eè^fiéérables , nommées, Qmfààfatkbiju KRùufrhmi
Jhs, & Bionkas ou, -flM^^yiqttib-yJeiHîeBfc
tomber dans celle iokb KkimtlefVtpka'dhiieôté
de fa rive ia>c«&:Jl«87iCl3efl: arSi qnraai
deflbus de J'EjQSftfcaJj lan^?ào4/rwb aâi
•euîfibus/(dVt.fe'4Vab«uHi)3ft> àsi ru*»;, aie la
2e. La x%
içésfeï1%ç^àKmaq^9'j)ax''
ce qu'efea-fur JfpjBjbe^
fe» qui fW;-dé^^ypa«3jes Sstmrxfflaflala^
1731:, il eft/ïtu&iaji«irèn^
«hure &Maj>ç$\&Mtiàerteti Msaflj^igaore
qu'il yïaVoiiiidans'jlej^oi^n^^m€ctiiBènt:
t& d'autre bâtjmenta qitiiont éfiébdétrudtscri
même temps,qued'Q&rçgvi^oiiiatu/èurd'Jiui'
il ne feClêiçlu^îO^fflabi^
ver avecourfe ;Magafjïi âJBsTûjimeffiiqacsriBUf
CouyenSivont dan^jœ¥t(eiié5w$fcp^^ esflâ*
ver la. tarse n& pettrelferaera^
&
4'auttesuk|gumes > parqe sjutflBhrgeby tvieH6très biei)i».ri^<que:les ftiafteU y Jbhi BJèfc
osj L^jgefneita,eroar0ir8g^
couler du; Yolcaôr, tjcVoatJila ahaiie sMteàd4v
dans cetiendroit, Juiqtt^lqnEtivhmb mdtaa.
de Kamtctiatkar rLanJÉo^unJelllrempkf'
d'eau que pendant J é J A ^ l l o r f o ^ ^
f
450*
TTz S C R I p T r~o » -
$I%è JM>lë ïs-aylilïs:;: :*p: ;fp: :W$•tâÉÈÊÉ^
mrM •lïOp ||l|Éslî::::;:|gi a | ::iSg:py|||||||||
•^«x-ïx^S:*
' &Ji;ï»:::Xiï<ïs;:: : . O î x
r:ït««'iSS¥v. xSxXJXïï S ï i f f s f e
SXX^X^XXXN-.; x :: : ::vx%%xtj:x^::::::^ÏX::xX:v:: : N-rXO. >\v \xyX:X::X::::'':X>\y:\Xx::::5::x::::Xxy
l y i l ï ï É l i l I l i l i i l l I I P x ds;ss.:::::y«!Kp:::|lillP
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x-yx- .->xvx-x-xî:îx>>x xxXxxx ï X\X; : ::¥XJ-XXxxx
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i<Ky>N?xy:.
;:||§^
xxxyX: : : : ^
x- xx -
ïxixxiix-i:
ïlÉlÉxil^
on peut regarder le bras du Canton Tôt ko-_
fen , comme le phis conlidérable, parce
que. c'efl: fur ce bras qu'a été bâti le prer
iwer Katntcbatkoi.-Oltrog inférieur (1); ce
territoire n'eft éloigné de I'Elowka, que
de 3 w.; la petite Rivière lie/tu vient fe
jetter dans ce bras auprès de ce territoire. ,
A
.. ( 1 ) Ou,Niwei Karatchatkoi.
*'Â 24I W. dé-là 'couletmê petite Rivière, nommée Kanoutcb, qui vient fe jétter,
dans celle de Kamtchatka" du côté gauche.
Les Ruffes l'appellent Krejlo'Boaia, fiàrcf
qu'on trouve près de fon ernlx>uchuré^f%
Croix, plantée dans la première expédSôti
du Kamtchatka ,• & furlàquelle oh lit I ù F
fcription fuivante : Vohàimer Jtlafow'^t
planée cette Croix le '13 Juillet' 169J t àoec
cinquante-cinq de fet'Coiffpagnottt'.
*?
' Au'deflus de la KréuxJV/aia y les péStés
Rivières Grenitcb , Kroù kfg , Ouf-kif^
Idiagoun, fe jettent dans celle de Kamtchat'4
ka, l'Ous-kig du côté dé fa rive droite, dit
les autres à fa gauche. La'Krou-kigeft
appellée, par'les Cofaques,' ^Kriouki, df
l'Ouf-kig. Ouchkii celle d'Idiagoun rhérite particulièrement d'être remarquée» parce que feft^aux environs de !fôû 'emoouchure que lés Naturels du Pays* & les Cb*
faques pèchent, pendant l'automne, le poifï
fon blanc; 'cfeft" poUrqtroî'leS habitants appellent cet endroit Zafîèt,%'czafe dedHI
pêche qu'ils y font; I r ^ è r r V d e fem&te*.
blés au - déffus de: la imérhe Rfviere, de
-nommément 5 W.' avant 'ht 'petite Riviez
re de'Pîmeno'to'aid, appeTléeeh. langue Kam*
•tcbadale SeoukH-, qui vient fe jetter dans
celle de Kamtchatka du côté -de fa rivs
Tom. L
R
«58
' E> » * « R ï F; T. 1 0 * .-
sptKrhe* rir w. environ ao~delTus de fîfk- h IPd-waiu, on compta ta* w*
jufqu à la Oienkeh, 6e acu&ut da cett*; der^
nkre juibuvà k krou-klg; do celle-ci, il
v a no;Yv julçpùù l'Ou^kig, don, fans fê
détourner, on au compte lïl juiqua fi«
ka iUvkre àVIcs, ou Àlkres\kek, iè*
k o les Coû<-uo da car endroït. cl: éloignés
de ndkgaao do ou S>Y., 66 de b^enuUàon
Pùuenovvak,, de r-k Y.-,; elia à ilm e,juts
fe le coke pnebv, 66 elle ed regardée
ennnna une riè> lliviercs les pies eunîkkavv*
Mas qui fc jauent é*m$ celle de Kumrehae*
l a ; ksrd k l moins pur û grumieur, que
par la beauté des rivac* & des enokvus agréa*
ides ce ierilles od aîkcvoule, A eo vv» de
ton embouchure, ou trouve far ils bords
nn Ottrog ou I kfduùon appellee àszîtew*
Li, ou 6 akvnk
- Il faut dure i& oc pour arriver de k
ivokreeakeru à lu 'UBatcbik, qui ell ailèa
grande, 6k le jerfe dans k Rivière de
lyanutdji eclpk doicdcè de la ri\-v droite, îi
y a, 1er les bords de cette iiivieres à poia
rie diilauoe de llm einbouekrre, on Vol»
eun 66 no Orlreg Kournchudal qui potsç i«
snédupnoau
9 V: K àvlfet t l l ï f i
*$*
f Quoique: k : petite Rivière• Niktî ou Wkoul, ne puiffe pas être comparée avec les:
Rivières confidérabtes' dont on a parlé ;. cet:
pendant elle mérite qu'on en fane mention^
parce que les Ruûes., avant, la conquête diiKamtchatkaV y pafferentTrùver, & Papn
pellerent TbeodàtovksçHnai.âvu nom;de leuc
Chef; elle coule du même côté qUe la Tolbatcbok, & la diftànce entre; les 2 embouchures n'efl,, que d'environ 58 W. La Rivière Chqpina, autrement Cbepen, qui Vient,
tomber dans celle de Kamtchatka du côté
delà rive droite, eft à 14 w. de'celle de
NikuJ; elle eit plus gyande que prefque toutes les autreà Rivières *dpnt nous avons,
parlé , excepté l'Elowka. Elle a 5 em-,
bouchures , dont 3 font au - deflhs & une
amrdeflbus de la-véritable; il y. a fur fes
bords une petite Habitation de Kamtcha-dais-qui porte le rpême nom. .
:. .A.-$ 3| TV.. déxcette Rivière, on trouve
un territoire Confidérable appelle GoreioiOfoog, (Hàbitatiop'brûlée), parce qu'il y
a eu autrefois dans: cet endroit .une nom-:
breufe Colonie de Kamtchadals ; mais ils
brûlèrent eux-mêmes cette Habitation à
caufe d'Une maladie contagieufe ou ; pefte,
dont ils avaient été attaqués avant, que l'on
^;la..conquêtodeJem--Pays.
R 2
...
aoa
' D i i c i fr.T-'.fo N: -
Environ à 8î w. de Goreloi - Oftrog, èlfc
une Habitation confidérable de Kamtchadais, appellée par eux Smnmpxcbiteh, &
par* le* renflésMàcbiurtn. Cet Oftrog, le
pnis'peu^lé'dë tOaiGfetPays, eft fitué fur la
rivé' gauvné db tô^vieve<dt Kamtchatka,
procfiéT^l^uehiM^>de'ra.décharge ou. du
bràscïOrtîLàd) itfnisconipoféde^ Jouxtes
ralifes1 de terre], 'tà««siJ{Balagahes.j i& de
beaux bâtiments oùde-JVjfon ou Chef fait
fonJfëft3u*âvWf^fàn«llei f;. ..
•I&''J&vie*è 3fâ>^«l,.dont'la fource efh
pdsocrJ&œHédé J&gleukvmina ; qui fe jette
cfa«sitfe,(Mër âVlfcngina, eft.aufli grande
que la Cnapina, ck^tombe aufli dans celle
de KajntchaJltabpar&y ernbouçhures ; il y a
iS^petlt^5©fthxh«oKawtchàdai'qui porte le
Tâêrhënortfy>ii*^
erabc%rBûrë:f,'ta-i^rtenceijuf^
cet Oftrog,
fâï^lre'aticunzxlétour^ ift de 32- w. ;
«iHèJsH&c^
,, on en
compte plus de 38. d {;.< .
a 5?.
'n€nP€¥èrîve^ 4wji»(Bddère^e'rîarr^
ia?',D%! v*/favamTsl^<gv nauiivage exIfêtr^brieastftKqxk^
appel'WtJfcnÉnteùifi&vXM^tiibl pour, les KamV&VÊ0, odrrunQÙiieefpedeid'Oracle, où il»
j^errâentllco'h
durée de leur v i e ;
ils dëcochentaes fléchies, ce celui qui an*
D V
K A M T C H A T & A. SRSf
teint le rivage, vivra longtemps; celui qui
ne va point jufqu'au but, doit, fuivant
eux, mourir bientôt. ...
>
• On doit cctfnpterdaviUvierei^JÇewj/jtcoâf,
parmi les plus confîdérabks quilbV jettent
dans celle de Kanuobatka,; Jja Cpujrce n'efl
pas bien éloignée tde -belle .d§i Ja i ffoupanoipQ,
qui fe décharge dans la! (Mer Orientale,; elle
a 4 embouchures Jqujpn'qntrpoint de nom,
& mérite fur H<6ûU(!" d'être ratnarquée, parce que c'eft prefque. via^à-v^fon embouchure qu'efl: fitué le. Kamteb&tkqi- Ojlrog fuférteur, ou Vkrdmei, Kanitchatkai, oc .que
c'eft par cette Rivière qu'on va ordinaire?
ment à la Mer Orientale, -hz petite Rivière Kaliiig- coule au-deflbus. de cet
Oftrog ; il croît fur les bords -une fi grande
quantité de beaux. Peupliers,,que, les habitants trouvent du bois abondamment pour
toutes fortes ide bâtiments. .De la Kir-ganik jufqu'au Kamtehatkoi-Oftrog fupérieur,
il y a environ 24 w.
Quoiqu'il ,y ait beaucoup de-Rivières depuis l'embouchure delà Powitcha, jufqu'ada
fource de la Riviere/.denKarntchatka-, cependant elles font toutes petites •;. la plus
eonfidérable eft la Poufchina, en Kamtchadal Katchkoin, qui vient de l'Eft, & fe jet.tedans la Rivière de Kamtchatka; elle eft
1V3
i6t
••• D X S C R l r T I 0 H
Il première que fou trouve depuis la &t^
c*? Je m i e d;iuiere<> fou embouchure ruai
«uusu. qe à 5 iv ; ou eu compte J> tk- eottsiJxok luiqu'à Vkrcuoei KaturdudvOÎ * $L%
toute Je -Iribuce xkpek i\ mboecunre de h
lire Ere lia &cu char ka^ jufquk fa fouroc»
fuiexoo k oK-Curc qu'eu eu a lace nouvellemont» fil deiqU xxn, cotume x>o Ik tkj.1
dk x mak, tôioo mon e Joui * Je 5sqr environi
<iuferf.uoï qeti pre-vaent ouilide ce qu'allant
par eau , j'èrok obhqe d'augmenter les
w.vtk Joua tous les kua Où kmeîure avoir,
ete aurrerbk aonio à travers iu Cous pour
ak\*|pr k« cueruio*.
| il!, Bs ia Rivière Tieil
1
vV
Côrntuo k cours do la Rôdera- Tki-Ax*io~* V i *
V* x. ÎA^ v^
£\>vx> ÎV. AlAx-xisx* V x ^ & i v
v*v
»xïA»tx.tx,i.v
que I Rkxvaa, ci x|xse lo droit ehomm, tk>
puis ceiie de Kamtchatka jmqu a la i i g i i ,
élb'le long de cette Rivière, ainû qu'on l'a
déjà, obferyc, jq crois devoir d'abord dire quelque cn.bE,'de les ëridroits les plus conildéraDles:k,err: la ferhontànt jufqu'àfa fource, &
è^.fiiite ep'partant de la Tigil, & en defcendâpt celle-ci iurqu'à fon embouchure. De cett^rhàhîërbpnjaurq un éclairciiTemenc détaillé
fur li rdpté que l'on peut tenir depuis. l'Os
» * KrAfl T * ? nV*** a. £ &
<?éan Oriental, jusqu'à la Mûr de, Çajunai
en drqjte, ligne.
• îI^L- J nui
- Pans la: defççiptipn jqu'on a donnée dehf
Rivierede gaiptajvu^.^tn^a faït^ac&jç
quels étoient les, endgqjf$ ;Je^j^,Çowd&ay
blés depuis ion etafe^hure ju%u'a ^gipsjf
ka: voicipré(ènwn3ent!,aeux-auiirieVitentiie
plus d attention.,....dje^u^^e^pouebu^^aecelle-ci! jufqu à laJb^Ked£ Ja("Çigjj,.,'..[• \
: Lq petiç..
O^Ç^mm^W^iA^
entre .IfijQwltai & jz.^^fyopnmçg.,
efl>
prpche KerntHpuchurp, ,de aejte,:Riyiepjrpn
trouve, à ao.w. de cçt.O«^g^J|p:,.4ar riyç
Occidentale de
ÏZ)ow%A.m}^ut9Jfèappelle Gorelei - Oftrpg^, & à ai V.j dp, cet en-,
droit, un, petit. Qftrpguiopjnïf,Çotbunovoi;
fitué à l'embouchure d'un" petit ruïfîeau ap*
pelle dTfgfW* k qj(ii rv^enj iombef . ^ ) -CE*
lowkadu cdté.Q®^depfta|( j^QjgrpflPyp*
à Kartehinatfytèj a ^ ^ ^ r W W ^
0ns aucun détour, , ^ r ; „ „ i ; / ! 3 b e ) l b : ) •;,-.:•,
A 61 w. de Karçchma,,, .on 3f ep^tjje J a
Rivière Oiàlw^ .fy jao^ejlje-p
& ainfi .j^Kji^aJ.QcérjjjP^gntaf^pnpe
on Fa déjà çjit i Rtr, les» % r d s ^ ce^ejj[i«ié.
r e , à,i
w.teffce^Aiflo^tj-ôdye
un petit OiBrpg,innrnme..fiylfyoupo^çiii a
3 w. de-la, fur .la rive'pcç«lèntàiè.dè tÊn
R4
i » 4 • '- D » * t * i * * i b *
-
•1owka, il y avoit autrefois, fur un endroit
fort élevé, un Oftrog appelle Oukharin-y
au-deflbus duquel la petite Rivière Keiîioumtscbe vient fe jettèr dans l'Elowka;
à 13 w. de cette petite/Riviere-, il en tombe une antre dans l'Elowka, du côté de fa
rive Orientale; on J'appelle en Rufle Oglotoa ou, Orlowiii (Ja Rivière de l'Aigle),
A 9 w. de la...même petite Rivière, font
ides rives efcarpées nommées Scboki, qui
s'étendent l'efpace de 40 fagenes en longueur : la largeur de l'Elowka, dans cet
endroit, n'eft que de 7 fagenes.
A 11 w. de ces Schoki ou rochers, la petite Rivière Lente vient fe jettes dans l'E*
lowka, du côté de fa rive Occidentale. Sa
fource n'eft qu'à 5 w. de fon embouchure.
C'eft au long de cette Rivière qu'on com-rnence à monter les chaînes des montagnes
de Tigil; & en paflànt par devant le Kraf*
naia Sopka, (.Volcan rouge) qu'on laiiTe à
droite, on arrive à la fource de la petite
Rivière Ecbklin, qui fe jette dans la Tigil.
Ce Volcan eft prefque à une égale diftance
des fources de ces deux Riyieres ; & de
celle de l'une jufqu'à l'autre, il n'y a gueres moins de 10 w. Les Voyageurs s'éga-*
rent Ibuvent dans ce trajet, particulièrement dans le-temps des tempêtes, lorR
D 0
E A M T C H A T K A / «J*
«qu'il n'eft pas poflible de voir le Volcan J
qui leur ferc comme de fanal ; car fon fommet, en cet endroit, n'eft point hériiTé de
rochers, ni en pointe comme dans d'autres
lieux, mais plat & étendu;"&' IBrfqu'ôn
napper çoit point de barques xnif pùilTént
l'indiquer, on ne fait <àequel côté-aller.'"
A 12 w. de fa foutce, l'Echklin reçoit, du côté de fa» rive'1 Occidentale,' une
petite Rivière, qui a été -appellée,tf paf 13s
Cofaques, à caufe de fà tàpidif€); tB^9»%
traia ou Biflraia (rapide).>EHe fort dû'Calton nommé Baidara Griw, & Ybn bbmp'te,
10 w. xle fon embouchure àTa<fBufèe(\r. ),
A il w. au-defîbûs de* lïJBbUittrâiU,
vient fe jecter, dans•4^Ecri3cHr^l*"dU' mèfrfe^côi
t é , une petite
Rivière'ap\tël]ëtJQtô'ebtffl*
guena ; on la fuie pendant l^fé|,pôu¥%feer
les montagnes TigilsL On rtef-trbSve^IBs
aucun endroit confidérable depuis -èèïïé Rivière jufqu'à l'embouchure de celle d'Ech>
klin dans la ïigil, excepté le rivage eic#r$é
appelle Keitei, que l'on 'rencontre à" ; ^'$.
avant que d'arriver à remboufc^ure'Jfe. cette
Rivière, & qui fe trouve fur fariveOrfentâîk
Ce rivage eft de io à 20 fagè*es>VJe''hatttetrP,
& d'environ 1 w. de longueur yferf fç^rhet
• • , - «i "f[ i ijut jfH":
( I ) Il y a une autre grande Riyiere du ra&ne nosu,
qui fe jette dans la Bolcliaia.
Rs
t66
-DBS-€Ht?-TI'OM
eftcompofé d'une pierre blanchâtre, ôc fa
bafede charbon de terre. Pendant l'été,
mais non en hyver, on en voit continuelle?
ment fortir des vapeurs, qui remplûTent l'air
d'une odeur très nuifible, & qui fe fait fearjr au loin.
La diftançe' de l'embouchure de la Bouifbraiajufqu'à ce rivage efcarpé, eft deig w.;
cependant toute celle depuis l'embouchure
de l'Elowka jufqu'à celle de l'Echklin-, fui*
vant la mefure des Ingénieurs, eft de
H4i w. ; mais cela me paraît fort douteux,
& je n'ai fuivi cette mefure,.que parce que
je n'en avois pas d'autre. •
Depuis l'embouchure de l'Echklin ijufqu'à
celle de ï'Elowka, j'aimjs 65 heures avec
des chiens, fans aller vite: ainfi je crois
eftimer affèz jufte en comptant 4 w. par
heure, pujfquluri jour me fufljfoit ordinairement, en marchant.de même, pour aller
(depuis iJ'Oftrog Chantalskoi, jufqu'à celui
de Kamennoi, qui font-éloignés l'un, de lrautre de 00 ,w. mefurésj atn.fi j'eftime. cette
diftançe de 480 w. au lieu de.r 14 : fi l'on y
ajoute ï 2 3 î v/. qu'il y a de Y embouchure de
la Kiviere de Kamtchatka jufqu'à celle de
l'Elowka.,,<&-autant.de rernbouçhure de
la Tigil à celle de l'Echklin, la largeur du
Continent .dur.Kamtchatka, dans cet en-
D TT K A M T Ç H A T 1 A. $!&
droit, ne différera que de 2,^. de celle dont
nous avons déjà parlé; différence qui, dans
une. diftance auffi confidérable, doit être
regardée: comme fort peu dechofe,
- De l'embouchure de l'Echklin jufqu'àj
celle de la Tigil, appellée, par les Koriaques,
Mtrimrat, il ne fe trouve aucune Rivière
conQdérable, à l'exception de celle de Ki'
gin, qui tombe dans la Tigil du côté de fa
rive Septentrionale, 5 w. avant fon embouchure, &quia été appellée, parles Çofaques, Napana, à caufe de lOftrog de ce
nom qui eft vers le haut de cette Rivière»
Au refte, il y a le long de ces Rivières
«ne affez grande quantité d'Oftrogs Koriaques. A mon départ du Kamtchatka, on
y avoit établi une Colonie Ruffe ; j'ignore
précifément dans quel endroit.
Le principal Oftrog des,Koriaques qui eft
fur le bord de la Tigil, eft appelle Kouîyaoulcb ; il eft fitué fur fa rive Méridionale,
<5 w. au - deffous de l'Echklin.
De l'embouchure de l'Echklin, en contï*
nuant à defcendre le long de la Tigil, le premier Oilrog Koriaque que l'on trouve, nonir
mé Aipra ; n'eft pas habité ; il eft (itué fur la
rive Septentrionale de la Tigil, à peu de diftance de l'embouchure de la Rivière Ecbkiinum, qui n'eft qu'à 7 w. de celle d'Echkliq,
âf58
Dis
C H I P
T I O H
L'Oftfog Miiolg eft éloigné de celui
tfAipra de 22 w. Il eft fur la rive droite de
la petite Rivière de ce nom, qui fe jette dans
la Tigil, du côté du Nord. Il y a dans
cet endroit' 3 petites Iourtes & 2 Habitations d'hiver, dans l'une desquelles un Koriaqiie, nouvellementbaptifé, fait fa demeure , •& dans l'autre les Soldats qui font chargés de garder les troupeaux de Rennes appartenants' à la Couronne ; & comme
cet endroit eft plus fertile que les autres-,
il y a. tout Heu de croire qu'on l'aura choifi
pourl'éiabliffement de la nouvelle Colonie
Ruflèv»
A J 8 ' W . de cet Oftrog, on trouve le
Canton appelle Koktcha, où étoit autrefois
un Oftrog confidérable de Koriaques, qui
portoit le même nom, & qui fut détruit
de fond en comble par un Commis du Kamtchatka-, nommé Kobelew, parce que fes Habitants iavoient- tué un- Cofaque nommé Luc
Morozko ,,'- dans le temps de la première expédition d'Atlafow au Kamtchatka.
A-^w,, de cet endroit, font les-Schok»,
ces rivages efcarpés dont on a parlé, qui
•s'étendent l'efpace de 2 w., au commencement defquels coule la petite Rivière
sllichon oit 1 Mkon, & une autre appellée
LiuJQugQuiwgGn. La u. vient tomber dans
l> rj-
K A M T C H A T K A .
9rjfioj>
k Tigil du côté du Nord, & la 2e. du côté
du Midi.
,
- E n s'avancant de ces rivages efcarpé*
vers l'embouchure de la Tigil, on trouve
encore 4 Oflrogs de Koriaques. Le içt, eftt
Chipin, ancien petit Oflrog éloigné de près*
de 1 o w. des Schoki ; le 2d. Milagan, à 3 w. du
I er . ; le 3e . Kingek, ou Kengela Outinem, à
40w. du 2d. ; & le4 e . Kalaoutcbe, à 3 w. du 3 e .
Les 2 premiers font fitués fur la rive
Méridionale de k Tigil; le 3 e ; fur le bord
de la petite Rivière KoungQu-waem, qui
vient fejetter dans la Tigil du côté du Nord,:
& le 4e. fur l'embouchure de la petite Rivières
Kalmutebe ou Kalamlsche, qui tombe dans
fa Tigil du même côté .'; Milagan. efi ^
entre ces Oflrogs, le. rdusi.confidérable^
puifque les autres lui font fournis.. Il dépend de l'Oflrog Kalaoutcbe. 1 ir ,•
De ce dernier Oflrog à ïembouchure de
k Napana il y a 15»w., & 20 jufim'à celle
de la Tigil, dans la Mer de.Pengina..
§ IV. De la Bolchaïa Reka), ou'grande
Rivière.
i
La Bolchaïa Reka, appellée, pas les.\Nav
trtrels du Pays,. Kïkchay fe.jette.dans la
270
- ' - D i i c i r p t ' i è 1*
Mer de Pengjna, fous le 52a. 45'. (
de latitude : fuivant l'opinion générale, :
embouchure eft éloignée de celle de la '
gil, qui eft au Nord, de 555 w., la p
grande partie mefurée: elle fort d'un I
qui eft à 185W. de fon embouchure. I
l'appelle Bolchàia, parce que de toutes
Rivières qui fe jettent dans la Mer de P<
gina, elle eft la feule fur laquelle on pui
remonter avec des canots depuis fon emtx
diure jufqu'à fa fource, quoique ce ne f
pas fans difficulté ; elle a un cours rapic
son-feulement à caufe de la pente cor
dérable du terrein, mais encore par rapp<
aux Ifles qu'elle forme & qui y font en
grande quantité, qu'il eft difficile de paf
d'une nve à l'autre, fur-tout aux <
droits où. elle coule dans des plaines. £
eft fi profonde à fon embouchure, penda
le temps du flux, que lés gros Vaiflèa
peuvent y entrer aifément ;car on a obfer
que vers les pleines & les nouvelles Lune
leau monte à la hauteur de 9 pieds
Roi, ou de 4 archines de Ruftie. Elle 1
Çoif dans fon'cours un grand nombre' de j
rites Rivières, ou plutôt de ruiflèaux, d
f » ) Je !'•' fiiypofée plos an Sud. Ptka, fign
*J*ittf. <Dn J'ajoute, o i u » Je retranche indinireinant
DU
K A M T C H A T K A ,
27*
deux côtés de fes rives. Nous ne parlerons
ici que de celles qui méritent quelque attention.
La première eft la Rivière Ozernaia^ i ) t
en Kamtchadal Kouakouatch, dont le cours
eft de 25 w. Elle fort d'un Lac, & continuant fon cours du Midi au Nord le long
de JaMer, elle fe joint avec la Bolchaia,
tout auprès de. Ja Mer; le Lac d'où elle
fort a 15 w. en longueur & 7 en largeur;
il eft (i près de la Mer, que dans, le grand
tremblement de terre arrivé'en 1737» fes
eaux y coulèrent & celles de la Mer; entrer
rent dans le Lac. Il y a dans ce Lac ideux.
petites Ifles, dont l'une a 2 w. de. long fur
i | de large, Elles fervent de retraite'aux
oifeaux marins, comme canards,, hirondelles de mer de différentes efpeces, qui
vont y faire leurs nids. Les f&bitants de
jBolcheretskoi • Oftrog y trouvent des, œufs
en fi grande quantité, qu'ils vont y faire
leur provifion pendant toute l'année.Entre les RivieresPzernaia &,JJoJk;haia,
il y a une Baie qui a 2 w. en jar;gei^& er»
longueur; -elle, eft remplie d'eau, pendant Je
';, • • , • ; • ' . • •
•-' '
v7'H
u,
( 2. ) On ne doit pas la confondre avec une autre ds
même nom, qui fe jette, au-deflbus du Cap Oukinskof,
dans la Mer Orientale, Se dont-il »été/parié fciideflus.
2?2
' D ESt Rï PT I OS ^
fltix de la Mer, 6r elle demeure à lec pea-»
danc le reflux* A l'embouchure de l'Ozerlî,i„ ..a s - e ek i * »\„i> „ >>e k"e.\.e. oudques lOlsgoi^èx liur* !*. >>\ 1 s Cofaours
îWr hW' uefueua- p. edoe TEk.- pou? h
poche. H $* ^ ^de perci ko. .\au *.a e.uaconp plus &r«&d ceed?. V.;r U te.v depkov
tsîo&dedob rkécboï; a r ae\ do leo esuiVaérote, c\ A»r Ih vivo .\îuVio.udo, d l
un Vsed fecr feu*? Je heo.d aux Vak*
Inanal.
I . ï paei:c Rîv'ere '£ K u ; V ? , e'ed de'jeuee que Je e v Vjk,< \ * IV*. u a * ; ci h ko* , -h
#?ee.n V x a , de? Kîak.o pu* e.\dgoe<k Ou
y a hkd d> s o aàrvs peur la pOkkVko oxlIndèo» e-x^ l*5.upo*ii*î >p du hdnkoh.nk.n
Êtes Vahlè u ^ v |vnci?n pasRr r h n v t î ila
*#ehirep? dan? :e. î&rurns ce v. hu»n* nurve.
-f>akV lu Vdé 11 v 5 eh a J peu d'eau, eà
die d i 0 *umi?*\ qec l'eu peur, dur»
Vkluncc esklkMUS feue? dVo bord a ! autre x ses V olé.akv \V.t o*$uel»e% Or la **Ôu\
cxù? Rn*d aV.Joesk* < . ï , paavc que la leiki
d l Icak don.
^1*& prkke l^ru#-re efk.\ '"?.<îV>--v;y.-5 unube
dure laeJXolehïkr-k-lu vkee du Nord, à p wx
xW V-'l^hakukdm e s
V\5%r k de* rAuuaiîp.k\hew u on un >u s u ,
fe lu auvedepreniraiîkha cela EoLlusa. ou
pe*
o if K i n t e s
A
t s
A.
37*/
/petit Oftrog Kamtchadal appelle Koatchkoge ; Se, au - deflbus, unlfuiffeau peu confiderabie du même nom.
'
A 8 w. au - deflus de cet Oftrog, ht Bolchaia reçoit la petite Rivière NatcMiowà,
particulièrement digne d'attention , en ce
qu'il s'y trouve quantité de coquilles à perles, mais qui ne font ni belles ni rondes, fi}
y a, vers Ton embouchure, un petit Oftrog Kamtchadal, appelle Tcbaiajouge.
La Rivière Bijiraia ; en Kamtchadal Ko*
,nad, fe jette dans la fidlcfaaia par 3 embouchures , dont l'inférieure eft à ô* w. delà
Natchilowa; celle du milieu à 2 w. de l'inférieure , & la 3e. à un demi tv. de celte du railieu. LaBiftraïa eft très large, & fedivife
en plufieurs bras dans ko terreins bas ce
unis ; mais lorfou'elle coule entre tes mon-1
tagnes, elle eft fi étroite, que tes Kamtchadals tendent, dans quelques endroits, d'un,
côté duVivage à l'autre, desfiletspour attraper des Canards.
On pourrok aller, avec de petits canots , depuis la Mer de itengina jufqu'à
l'Océan, c'eft-à-dire, depuis rembenenitre de la Bolchaia, en remontant par cette
de la Biftraïa, & fuivant celle- ci jufqu'à là
fource, d'où Ton gagneroit jufqu'à la Rivière de Kamtchatka, qui fort du même;
Tarn. I.
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nvitass & va fé Wtier eki& ¥ Mer Onerats
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fit fvuive, ce u¥i elle^fe^a'eaîmîîHîUt p.
os am^oalk?
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ô i l k w f ï¥4eîl>ra»4rte e*c€U*rgejr m c
kè/Vc¥ Ul àîtveàkP* tues. vcty;yge ;
Îest\v4?i£cs ^uBQlUceaf&UMfy»- cette 5
^ I l ^ i ' ^ cf 1 5 ^ ^uc ^'4¥vu s p0t4 tta
mkkr4ld¥ i^¥¥4, »$ p^udee» a ne
5i¥eFkaat«>up œiHas 4e peine»ce «jenJer
4liktjde4>n aàtsàt;i^ : u.ea^uc a-c
« ï t p s si|b4^eos»o4® s can^u<p-
'î'ourd'nui elle n'eft pratieabfe qUe
pendant
l'hiver: '.Au refte, "iT ;'t>»tt""sWjid^ oaè
quand mêrae elles'atiroit pà^lieû, ^tr'^knie
KHire/rpiïWfrà*W^$&^
afïex grand mtâr&VRWkS&atiÉ f otâ*M
iemployer i >.>. * i t ^ w , , -i, fsirînr%amjp
plus utiles, CJUOG peut «u\> 'feta^nerit9,
avec de* wieexs , ^ iMcftère^ln%..
Oftrog;, j l Lu i Kïm*cb*^ol ÇuBcîeffaéarieurj ce ou» ne'! p«<. x ^ ,lè?dSifl
que aucun endrou ci îsï^^SkhîîK-â'cJltife
des Rivière, u x q u r v t , <k* & a t e I ! i ï &
Lacs & des» e.a?e>» Moevi&rM
dt^Ëinleheontre.'
' b M H * * ™ 9 * ' ^r
Pour , a W u W é a ^ e t a
Bofeherkiuc^
rieur|bn'férnbné
chaia p f t f a n ' ^
on
gaé^mdkMWÊèéW.m
ffl^ë^%âH&tehàtkà^et mfr &fâM&Wà&Vtm*
inorrreiaTliâ^da'TcAi^
taie de ceïé'derwercff cWWj&m^TOftrog fuperMr^oti
nd^^aver^a^Tes
canots^ *-»"-VJIfo°i ob ?ntorn queoi/Bsd oave
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Ldes qui viennent fe jettet'dans1 la'fiil
font celles à'Oaichou, oh Oatcb^i,
Lioudagoù , %diéùf "PitàW] ÈiM
Michel
•••••fti^QÔ «i,.-^quT^ .
trog Karimaeivf « « c M s ' I T O e a t
&•Ton, compte e M n ^ c V ^ J . ^ 1 9
fource. D e p & f e i m D o a ^ W
hautver-s'ilifourèè^'on ëffil
gnes; tes feamtchâdals"^-droit Spùfakgoiitche'î'Àls,1 V~-'predneht "des'
Canard?, ëh tehdantlMrs%I? Sf.àvfflP
toute réténdhérdèfàX^i'rl" '}0'1^ ;w?J
W 3$
La^ginfchoU:S?
del'Ôàîchafe^
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derrhér'éT1hfe;&tailRcfe S i j i ^origueu» u=
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Ja Langatraar .r-Soni(Cours éSL a?rf/ueit;
chiure, une cataracte- 'mbMéeïhîMmwk,
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kvîîix'ix» xJUt ix> fx.vxx 1 ^ * 4 1 0 * - Ûx1 tXSOïxkù-Uxx xiv ixl ÀlKTxOfci *4
It fînirce de s i Bdlraia» iî y 3 c-mdreki 4e» ve*
canme on Fa déjà dû ; & for* trespee, q.si
pas dix deilùa de Kaakaehsre de çmx U*»
pake Rh'ure^îi îtaeiàV auennaru c i iït
t>>!>,xka, çulfe |«tçda»* »\t Boaduki du
e<Ve de 1\\ rà, h î\ k\ de b Fdaeti Reà>
ehaci?W~t4tre>g d! eivre ea t b e k u a
Oz trouve, à $ *\ de b ildûf a k\t. fe h
rnv Meridreaufe de b Ikdefna, h paie
Fo~: il-~'i,h: re, ekr& l\rutl off u v ron~
fatél ueele^s^ A 1 vK pît« k\a,dam
u\ Ide e> h K\chih, U* ùïi pal. (nlror
Kim* hiik!» «»rpd'* sP^eï\aA,
Lu e-eioe Hura a èLafo , ^e; tuf teèa;dve ceevrce nna hunede de ù R a h d p ,
ingrate Lr»?Ov,e dYtn. femas'>ps°e l p-treje
a r , v*rs le h s e , os «vsvoe de? d\dàk4
^ » > v , W X Uiuiduua^. » lb il f nèd d aïs \\ K -A
e a u éx cukè et S a k î M ; à .fa we d>
B • chetaxae, f/Of- $ -5pp ffc \> s «^}i
ed ails cftss saok e,, 1! \ A andrw pv-àsa
ftik ;ia osou eekx., do Yeav adlo>K"Uae
julfPaes: Isvoaes k o . b r a e . y ' d fofV e-o
u,Fa ppond sxsvBro, pi a. a ulukut N oàb
L, us<ijei de b Lutmas ê h
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T X - R A T ' I A. 3ff.
J V. De la Rivière 4'dwatcha.' r\ ,]
:•' •-*
La Rivière Awatcka, âppeileeejS^
Kamtchadalev 5<>^«r<:ib^<"'a3ib^iMJéi
Couchant à rOrknç^eUtf'-fè^ede^êÉs*
Golfe de l'Océan Orieottfl, •p^frqm'ffitM
même degré de iatitttdqj^tedBeainaKi? la
fource fort du piedB (^«fUldlotTftà^ha^e».
Jée Bakang. On<rtm^te8o^illà2i'tôhwi';3jâî5.
qu'à Ton embouchure, ^BBf «&l!£prc*^0è%Hi
grande que la fiblcha^nqoojqdri^javy?,^
pas autant de Rivier^n^'! Artt'bj^fenîl
Cette Rivière eft .renorrirneei'ipari ?â éafl
dans laquelle elle-îêlaeaharge-j-»<&v>kA&
eft appellée Baie ^i'Jtouihna^ ^™Mm
tcbinshna.
"•'•: h i »,! i>b j'jagf iî
Cette Baie/eft d^uaeilV^e^ùlBlJriaïiyoni
de; elle a i±yr> ote Jtii^é^^àde^làSrV
ge , & . eft envtfonné^qprei^ue^^'ttÔQjj
côtés, de hautes montagne t?efrA$tèHth&
par laqnelldeité œ m ^
fort étroite en comparaifon^^ië«nyae3
mais elfo£ft.-fi rmofûnde;i<q^oa^^
féaux, ide^quèlqtfetgrindewvquy tôietiljj
peuarenmyiTmtoegffa^
«ai SUD
Il y; a4 -dans cetcedfiajlpj^ gr^ds-^oTfla
où les Vaifleauxf pT«fefie'll»eit83*u»er^
Le i er . eft nomrAé:aV«afeiffl«i'l«»d. Râkov)h
s
5
*&a
D
E
sc
R
ï* t £ o K
«ai <Sc, le 3 e - XaitiM ( i ). Le Port
kiaa, appelle prêîeotement Port S., 1
es9 S. Pauly à caufe de 2 Paquebots <j
toafferent l'hiver, eft fitné au Nottl;
fcrdtrôiti, «î^^eet^eae attachertes1
teau* a» tt>$$$ Jf eft es irrêrne tern]
Çrotond^ i|uéo de*-, Yarffesox pms gr
*«je de^, Pao^ieh^
rfe
ayartfr; ishtee i/i-;à 16 pieds deam <
a ^ F u a t k ptrrTordreijde' LArniraoté
teag-de ce gor&^des logements pour
Pftciers, des- çaltrnes» de3 rrtagaj
4réfe-4t:<^ abltiî^dM» cet endroit, a
k&on; départ ;.LM»j2nshiveJ,' ©itrog Ri
dans (j lequel on! 80 transplanté ; des h
tsntsydefî a»tr$atÇpl*ogs. • Le Port R
wjna jou M«km> .uiirjfi, appelle 'à- càufi
la .quantité piou^f^^éttetî^
q\
%tmx*-l*]kM&kifM$Mu$.'fllm gi
que le Pjfffr^ia&iteY^
mm ^A^éS^^ésdi^b^Ve ]
J^ëkifcefti a^i^ud-Oikft^prôiqne v;
^ j e ^ j f ^ l ^ k î t n t : ileft p^grantf
teb&^F®tàfhiqlbV&
dan? rlfiSrenvi
* Oftrogs, jiucbiH & Tartina. Le i«r.
stej«0t5l dup'l^*pVi3î ptmhç deJ'établ
t^diiiobiln^'; culq loi
t
! .••'-. :'.'
JK!BS$K» VâîflEiûS y jfcfliveot paflëi-l'hiver.'
»TV - K i ft T I S « i ^ r i A. §tj
.«naît Enflé. Le a*. *R -du oètë du SudOueft; il a donné fon noïft au Port. Ces
s Qftrogs ne font éloigné* «te .la Baie que
d'environ ** werlâV y 2 <
• Jn-v-u oj
Ouere la RlTOei*a&^tcfta, il y e n a
encore ptofieoM sotièl <^i f4 jettene-difis te
Baie de «te nom. iiiLtf ptag- ,(k»ifidét-a1>leeft
àppellee Koupka.-/><SoiJ«iJff**kchuk^ft dft
côté du Midi, if y8<r. éiwJ'AlMichat> éV
4 w. au*denTis de «ettèi<er^
reçoit,du cdté duÉud^iu* petke Rivière^
appellée Patat<mt:âair»Je boni de laquelle
il y a un Oftrog con11dërable>du rnSrrïe ncwn.
Un peu au- cteflua^de'ceïîOfttogi eft une
Ifle dan* la Koopkay où lots de 4a grande
révolte de 1731,rtes^HabitÔntsde cet endroit le retrar«herent"au noiabretle 150;
maii<tt.l7«s
te
plus grande partie: e* rut taafladPée^vHîbitanonoiùruiw^
al uup
AuNorddela Bai«id.'Ài#at'cha^ |#e%è
vis-À-v:ïirOftrog £ktihtt&m> il y sFa^haates Montagnes, dont l'wnè^te^^ueduueft^j
des flamaies y 4c fuinéîpreîtoie'cc^tteitelr
ternent.^ï. .wu^A' & «kW\\. f2§oiflOa
Quant au* petites Rivière q4* ieJJ&téffc
dans l'Awatcha, les plus confidétables
font celles dVJGdjii^
Mou , Kokouiwa. ou Kokatom » Ottawa^
284
D E S C R I P T 1 0 «f :
Kacbkatchw ou Kacbkbatcbou Ôc Kaan^
khatckou ou Kaanagik.
,La Kopnan vient du Sud Oueft, & ]
çedTuae^a.w.ijoepuis fon embouchure
cjifcat£rfourcql> i©»>a ordinairement,
cette Rivieréinle" da' Bokhaïa au Port
Hefrefic^urôHafc en yoïci la route,
remonte depnistle>pe*k ORrog Michkou
&«gateh jufqa'àdà fource, & de-là on 1
cfiodietoryjorwie^pooireRivière de mé
ruirtv^imuj/Lléjjette
de Koôna
qtt'rimiUmj'j^lqurad'Awateha. Le ira;
cjw^Bblrha» ai laJdoènaro, n'eft que
- j»mjs &il'ïmb(Hachure-de la Sougàtch n
éloignée que de 15•¥* de la fource de
I&toœrapbiAbîliwv'i de l'embouchure de <
le^cil ihty ils fupfoé<Sbrds, un petit Oft
.apt^ëbEàraiateirf ^looe les Kamtcha<
vpr^hahri3rKqbe«}uefoi
1
trjurveiiE>vL au-deajou* de là même emb
cbmre^la^vieneâdiria^kourqui fe je
dans l'Awatcha. Ses»fcord*"fonthabi
par des Koriaki, autrefois Koriaques
jUnnés'rq teaian3eaïS• ennemis"-''leur ay
e^^[ô^»îeMls.wtrpupeauK s, ils dev
rtnt Koriaques fixes, & s'établirent d
,cet endroit., Au refte, ils ont confiri
jufqu'à préfent la pureté de leur larç
j& leurs cérémonies reJigieufes, peut-é
D B>TlC A M T C H A T X* A. âfleB».
parce qu'ils ne s'allient, point avec^feuri
voifins.
•-..-,.*.•. ,, : •; .. . .H
La Kokouiwa eft 6 w. aa-delTôus : de
rimachkou. On trouveapdu. même côté,
YOWrog.Namakchin,^ peu dffja^oinceAdé
fbn embouchure dans; lJAw&xtçlMcivi>i' 3J33T>
r De la Kokouiw:»* an cbnf*utaB3àjrJâPJ
cendre le long 4a l'AiieAfehayui^b/aanjrttftï
jufqu'à la petite Rmeôfc iffléacBâ^ daitnptteè
dernière jufqu'à, la Kae^ltaiKtteajjioi ardatp;
environ ; de : , celle-ci rti;bceJi&^
3 w. environ; & dur ^ juiqujni^
r.e de rAwatcha»,.Gj&v*n^»Ii&flBdii^
a»fon cours du>,cAtétduiuVliotodi
Viennent du,CÔM çJIA l^çaY ib jup 3J<-jiy--rj
La largeur du. C^pta^lCin^
l'embouchure de liïJïnkMal dfeddi Bated
d'Awatçbaaàft;j#auejMm haoiuiiàaaua^
qu'entre le&,Rivierie6 ^o%d»&iJÇartûir^
puifque l'qft,';tVi trQifcvfljd^àr-te nrefcre autel
l'on a prife.en.idtôt^uhg^iv^eti^xrto
d'une Men-ajàutrcH^ ia)3 .EibîEwA'ï znsb
, / r . / ! ;.i, '.i.ilJE , hiEÎloH 83D i c q
ou qu elle nxpoiitt ete mefuiee exaâeraejitifll&j&iSc
fQrACawe4*eJ'«a*l?^tiqïJw.8f 3 é«>Iêt^i^uBS 3
faute dans,|e^$£,
. .;
.••••;. J U O
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_& ^23x5 83UpKno4 « I J I
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.lioibc» 330
El îndlsig
r ; ~ ' â3ui.orn,Hr.
É'upluj
i-uiul
J't
a 8tf
B i f c - r r P T i s »
^
1 VI. Bis Rivières qui fi jettent éeptr l
cèan Oriental, depuis F embouchure de T
- wotcba vers le Ntrd;jufiu'è ctlleâe Samtcbatta » Ê? de cette Rhottre fijqtth
-\ i. ariHttrVJratt&a '& iïMadir." • .U<:
Nr^îweadtlééTa donné la defcriptionCêèei^^aiPtitrattfiiil; mais corotae-il y m
^^j^ttrWeholes dettes d'attention, ]
ydHppIëera dans eèCrwpfcie, fur-tcnrr à
gard des endroits oèj?âi?voyagé moi-mêi
^i^W!fai"iaîti',lcii|tfoe qui a dépendu
moi- p W n e - tien -hégliget do ce qni
pirdiBbVi néfieflaH-è'à-une derèrtpeioaex
teT-c* détaillée de Cette Cbritrée. '
l ^ à 1 n%Vcdt')aI<îr«:ja«Êun
"ni an
lié oofortation
^
y o t t ^ i I e Q Kaftteéhatfet1} dé ftfcœ
jetfIH^^'dtabxHf te'diftaice des1 lien»
yàjfe4ic^niêr«*iT>d>»? fta^adtjjJmioh i
hion. &, daïfc.Wauefcà'^ieaxJtf^'d'ai
K i^DO'rbdes-Cdjàt|atè^' êe àié;Kowat
dté^aX^rtÈ^cev l'T/at'parcoâMlesf C<
etW\ê Mer, ©f ièntâlô', de^aitf ,lènx&ïucr
* é£ \m>àckâi$fi$m A>Ô#P,^ ies
t e ^ e ^ M é ^ - d e i PengirâV'3é*fokV F
lï©ul«aïebië ^Es/BÛMi/yiïqu'àTOéerw
qt»*ôFÉfld#iÈ8c $*««¥>
:
;^«Ès$R A i W e qa* fon rencontre er
Dç- K i n ï q s A î 5 A.
tfg
faat de ceUt d'Awattta vie*?! |e Nord, eft
ippellée Kilitii. elle conte dn pied du Voir
cas d'Awateha, <& fon embouchure ejl à
6 nr. de te Saie. de. ce nom; H -y^a,» Cu;
fon bord, un petnt,,pftr©gappelle MAb6cbkM>
Rivière Cbiiffkbtm*
appejjtefcep, Rnflè S&$
r
kœmàjfi.. A $ V.
wifc&Jm&Mibiify
kwgt, & eprorfe tynfifAaHkim * 9 ^ C ] û T &
tfur* leic de nmrae- nora n)0 Vj,.,;.,-, , b b u; g
Qa coroptg, de i'PpœpkfatJge.ter^
Nalaoche^a, d w., &dle /ùac 4 i ? ù M lofa
tj'eft pas éloigné dç la£i\4jes.(. San lpoi|Uieu*
eft de 7 w. fur 4 de largeur;. R j a>, gru*
rembe^ahijee de te Natelch^^vWiî/pef teiôrtrog q u i o t e f t r ç r n s r q u ^
k&
diparteiaAent de f ^ h e p p d i a ^ f ^
k ce; endro;B, / ïc«g,.les, n^res JifWfS ifit«éj
au Nojd; jufqu/à 1*
Tefygn^tfaifefa$j$fâ^
de & i n t c j ^
noin
i*.K»ifmï&étoîg^jfaA$-^<fà
tet
NalatohejRra.BofIte • e*$ [ar^teert J^vTff^fr73>
par letÇpjfcneji,, ,wç%mHky&n wtKW
de fon e#pa«j|uré d a v ^ t e r ^ ^ ^ i i f i dt,
diftanee dUjïrjvagç^uriÊ p^JtièMeFdeafpŒj^
où le$,^amKd)^s.pa%ùea etê^povjutej
pêche & pour prehdneufe $&efim<imiSr
lintre les Rivières. NateKhe^a & Qftrow-
288
D E S C R X F T I O . xr
jkv*,Ruk ^us ISU^OMO^-, >ùs ses Kk ^
*14% uus ^ v r U s s s K^^&sj&j, tx
I.MUV3U
s
'" À 4 v^jè.* rOlbuuxxx sou4« 44
4V%£ X>dc.* v «*\^UÏ vS%. <«$.?-<*0
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V^kluuu 4o h M^4 ù k^uipks? «fr 4
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4>t§% IW||> àl jr 4, ^ kkk «us Muùu
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f^fs§§w,4| £sf# -.Ck^sî^kôl
^ ^ ^ ^ 0 ^ v f ^ ^ * ^ ^ ;?k<k^vo
SUS 4& «C*4v4> CSkC-S P 0 8 f
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( i ^ fi occupe, dans la Carte RuiTe, un tiers d; c
de grand Cercle.
D tï- K A H T C R A T X A.
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s
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,k pari- , rweà* là î ô r a #«*«»
WM K.*niîci^îK^ t a* adl par g^^- Ë^
VK--9U' Ton ^ e*\fcw»ej«\w *rKfc»W
po..'«o ô \ ' w pa l a I v t e d i ^ K « J E
k û u.: 0%og de stèra? **«**, at» aujw^
va-r «<xr « iiw ei»NeRKaM3tt»x & o r a l p
la^nï uomo par rspporvà \x tx^étmi^
de \Vaa« m*twf, cjfes k ^ f M e r ^ a «^éV
p u ; , \ toi» ghponj ç** & Mvv
^ ^
c>r>a\. tes Crée*,
a
^ \ a j H ««fanons fer k» hmi$ dt*cet»
î , ^ , vi r o *^ft trouer, àfe»-swhoadsax».
JOçaee: >*r<^> ^ v . $k*%m,
^
xav ,v\ o w . v\ a .8 ïr
edsUiT^%à
tMbfœ mm u I ^ p < » ^ fènKt ï f c ^
«.u d.i*ïî, Pc a f a c*d«scfee à t ^\
pu* «vw <$u* fsf>eg K^sivtjdsm. £ %
px-v5 ui i3 SlO*tfH\£ ; f ) d p ^ w ,, é W I I
K«- do h fa,»»» dopais feWaeerp? «ft f8£
l e a p coarcMs fes jarcr défia; a r v air^r.d eudapsefcâ ers bnm faexeTaér, * <kt
eo.erae 3 vo, ^ rea,îwuoîi.irï do- cetie p a
uic ravsrre JWî^U au p ^ l d e k Moatapo.
affo
D
s i r K t F T l b H
Is,e osa ds a-s (;^\ d^sllle €sss ds
??•«*?«, à saskxfsae adkk fort dsâsgej
à P^IKT a f o n f r m w f s î f a bwésj Si»
Skrmo» f4r d a aasaa§sa il J»as: dk i
fdna ptfap mdrslrv d^4&$»&i , a l
Ik ràaàda d a o ^ d s a &*<SOTes d> s
^n^$^^W$$&vêm$mt
l a psUa»
W d k # i|ia la\Mâmardadàa «fsi r«
skM sarrau rhi à l n a louas ks. sdlkadkaldïp k* ciptàs- s ^vàfae dun^os,
Éa^amt<|ded>sdVus ra ! ddr;ad si*?'
k d \ a r eà cravcrlto cars Vste. r,
aaa* a l dkdlkaklda a s s a g i t , dkv
îïéidlflaHk k^ldôpr^mvs j^%fé celJ)
^ k 1 | d t o l ^ \ ^ x a ^ v r ^ d k k Jolpassoi
î ï ^ # f c ^ \ i ^ - AtidlykïW & o . osasse
> M r a ^ ^ ^ k î è | k a 4 f & * ^ 4 ^ * &* *
4aàkk xs^tk$&>&&* de "s orao, rima
BÎ\#H^£ f l ^ V l ^ ^ - a ^ tv. csddta
l l B % è i k > k ^ \ W V ^ ^ ! | a a v «rabs&rrBt.
è%%#?rk<îB^i*%¥f fekrsàfk àjOd s» a \
'§!•§*y%a ^ | é r ^ k %-4»rs, <fd| lepsoy
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S^os-VSVSî: <XUS ^."ÎS«î«Vs«rS8»S* <S« $1
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Ci.'oa xShxiî dx . v j x v ^ r o x t x j , pp « o y ^ e *
p s ^ xlo xAxipxx ào ixx J ' . f , pîupx-uis xxX4e?v<
ïïx> dO iC^x-Si, , xpJx. 5> t I . U - x1x>là Jx4 x^xxf
lii pOi SIS!, tX rxxîxixveH l M , a x xV xxxxvx,xv | l k
, j x K ' w > dïxUxxeK^k.,
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, £ l , une autre petite Riviafed'elp ^houJlblftsV,
donc la fourceeïfc éloigâ^e;de;fcV.n ecabour.
chure.de .3 w. loofègenèsL ouWfa}ifcujW>;
o n peut; >en.gaffant;ôopill aaùtoàr*BôBtff*}j
«ne mcB^ne-^vja&i^juiqp'kl eeaidBunoïs^
d'eaus bouiHances.eriQn^oMaMliniî dslplùec
ileurs endnpiût'dcifit nrenjagries! UBeijraoattïÊi
cpain%vi^l(^.aiOTnd8làoiœiHltebn£nidic
de reaorricepeadarib^s fonrcMàeLp^Baiôôneb
pas eaccoersàibîifiieûnïaadebla; tjebred:quo1*£
q ^ o n rîtrtM^Kjdanbplaub^ ..endB^KltfuBci
cretaflkîiiaflez-i^ceBfidléiaBjbiop d'ainej de»u.!
quelles! la-a^uridexhafepïac, aÙÈfcBria'msb
pétuofité qiœitfnitdoMéiytt^^
de qu'en ^ipedDjpaefliEéà TBquadmgai Ibib
-^rès^œttépetito^
Côce coinà3siKje«i étnenhautq,-jan[ès)aeK)arsl
pée érdàbleoeaé^p e ^
leur 'jauàaoîaa ;3an ibppefle, fewMnintaijnel
T4Mon:'mvTiabkin?aBlk xnnqinfefi'dlplrjoY
de 3-#/iia5Lfa^e®:3up]lœnq3rtî flic efaçaos.
• ifernée'defrjKEbœçirip,zbbBfbwmJI zab eqioa
• A-ftWfl'jiMilBlciie^
Jtovk&IHàttMaqputlify iU^retr, afeiaejieièqon a ceUèd'BÈbT«onriaiif2quîde3uplto
teMktvbtn ^pnîndepjk^aneïidé œobiBM
Jiiere, la Kenmenhig ( 1 )çiàrboa^^deetalB
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^;%s O^txe iWohkktï' ce cet eudEès, xC
^eVeMiW ÀèVee uuYo elkltes des trustée»,
.00 un le Itume eviùue les skhre; ce <p>
kè> & kkUkAfe llièeEèè ùVEelp eVEe
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de cetoQuarofr** filant au N o r d , fHatè»
• tation Kflna»co,fitflirf fer le«riflâau Eekkrtx.
.•il Ia^peta^^r^iaré.^i&wKB^d eft à i w.
de^Efil-broC? cdtepde Heckaai ou Gnkml,
efeA^gw^i-rid-lKicBriaun;\on. trouve, à 4
»£idâfeïcelrjal,dteû|û&i4to%; i n , w. de
oeriesdtBBiàreA éfe iuipaii»rb au.mêi»e<nom;
fi wrwiupn .r^coted \90K9abounkamak , à
'«."iw^ddblanŒdléieàilar^noa^ibo/rri. A
t^.drf-Ja eft khKkOuH^aàttl, & enfuite une
: aaircdQiakéirierjèrrjurqui'C til.fcloignée de
l»i^bwlûa^£airir^C^iqueocet&fc Rivière
aB^islpaid>iàs tgwepkr*>ae tes antres* die
çflsJATBhaaril pkoid4gafiîcL"atxeiitiorrc.i v. Par*
Ce que c'eft fur fes bords qu'eft fkaéîle der*
mer idr^g.lcrûxlépaeaiatnt de lvanjtchatloEjèsaaaîarorpriàqJ: mi rfe^ifon earibouchu•IHlieis Ioi'Ncadi^rooTnmeR£eler,Cap Kro*
notskoi, appelle en langue ifoioïrBys K»ui
tataknVl rjuiçrfeHtaoieeKïpfterr/des KamtafeatiaB*^' 6 *^
que
cei&efftHs^
G r ^ u è i i ^ ' ; ^ a largeur
« f è c ^ r i t o i l f b aemnWj •^.•J--> '->b ,v/ ^n. :,
.û#25e^^ as) (^«éie^orfflmenceVia M«Â'fir^flr^dàiii'edendAJuJqu'au <Cap ChiprjOTjtkdb i;to?,erkè~, KdepOiis la K ^ ^
jiojçgnBnnA'l ab auvgb ûup;:/iq -r-i-iit
^ l ï ^ a ^ p . i r a ^ f c ' ^ ^ét&uc j on l'a
Dtr
K i ' ï t H i T t i .
se?
•
.ou Kemtch jufqu'auiGap iiErûii«iBB\aap eflt
par-tout fabloneufe o%ptaë.,*^ît'r)l noi3«.s
A 2 w. de l'extrirrutœ du! Cayjcycverl le
Sud-Eft , du côté. o^o^^Ôcend Jtei'Cab
-Kronotskaie <nHilEfllaD«e*Jl#
gin, à.i 15 :w, ^tlaqueile, ia^a^taiuane
d'alkr iedong ehfueapui é% ameiaMteaifer»
viere , Mgkahig M>nl Epdœbtgi, oquiVas il
fource près de la^etirifeftiirèjMlde^
lot, du ccué Mëw^HïtlaiAdë Jb H\XBT.-»M8
Caftor« EntwverfapmdoGapô
Tefpadé de 50 «oi ^ M i d i i î B b N
arrive ,ipar des 3DÇ4ttjuaTre^
. te Rivière C*eaca>;què|&ja)tq trda&rîaqBrjeJfra
de l'autre! côté du Ûapd «di xû\ Jbô aup so
A 5'wJ de larfiaifflaBq^he^
fik
viere d'ulanç doit .far ^iicpaafeadreaélaDf
gnée. .'Ti.'La^,GcteeraamtneraâBld'ieJ àsétaa
baûe &.fabkiaeufgiii;I ne àllsqqfi «iojlzjofl
Aii2,!Wi-.û^î&,utc^rd»irhQsuV Mredoher
autre peflkteiftivikffttaBpellé^
-w. de. laquelle e&cpdfâ à&slfajowrhnb-àikp
à 16 w. de cette oeiuatne eflj lac£rveéjfb> en»
fuite r^r«inait«rrflj3&iip)o^d2) au» "Sebhg&ta.
11 y aqer*viaroauij;jy^
l'Anrttuigtftch*^
dbjWuoq
diflance prefque égale de l'Annangotch,
La petite Riviere^ctema1a fy iburce
près de la Cbamtou, qw tombe dansrw,iVlee,
T5
«pS
D E s e * i * 7 i o H
é?s O&ou, ElPr*>vp» dis c d p d*i Hv.^
«u psfu rodisu > îlir i CorJ duqrki a l
ïlisNscueu i P P o e * qui s a J u ckpsrttv
Bit tu 4c kiuseu.ydsuu Odrop, Pi rkur»
à iO vu de M Jkdue%«U, s il k- J P p v
«i\*sf «j* ou JePosu P -\\V< * «sus o fa fosots
su pysousu J-usc M c o ^ u e a p i K Î k o CPip
e d l \ « H e * V ' i , v i ' i « &* P ^ hcu\| &Ue
pipruiuor! R.c'Ovcyyuuo.
IPteud k i kcuKeuuPvHou supo.e ls
^ A o U c y P s , qui u l u o o vu du u*u «s>
k>ueS\*uy ors ce uouec ,yeurp Rivlcsi\o rrùe, u Ce-v « i pouuguaik p p l p e
3su :\s5 OvUo y s l c u
i p P ** IUYO SV de
Swosoiv * a . la p \ >
ss.ifa se %w Ce i yo ukcri§ 4e. eu J ^ H ce de a s &$»
euaii, qui ^ r* cJ'ud I sC «spek ii- cru Sus
5 Jv stee. ucc l^yjCu? ^ quu.au, Ceuea ^ - e e e * p s e e y-y sus o.ue de la u v e
| \ P ï K C O $ U . > V , 0 » VsU< * Ci» L i L - f , |"COs
u e i u V o y . e s u P o s ^ u e uv% dteut fusy
%d dp k Uuuuvtr su ïp ieepjcs»* 4e -op u
a e y a Hau UUU.V* vlevue : s y e v<u vre.ik.no
VkeùsSOvsa esU emchvi* p-epu Ppu v u s k u r
s f ^ H s * u y ^ sis 4-uriU* nu fuc <u* «SuuieU
pcu> *" pur dy?^ dsqp:«es « ^ Cu$ C\*u
t^kù, pèeqeil u> s r , s k:p^esapu v p p
rue yuau du CUr voua Uk iCiureeeeer &v\u
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K A K T C ï
A T ï
A.
tjç
l'Habitation Kamtehadale qui etoit' flmee à
l'extrémité d'un Cap. » I,J;wlua -"--.i ="'•
C'eft entre cette Rivière ^!^âlë * de
Kamtchatka, que rs'étërid'eît *$&&'-]&>f$Ap
Kamtchatkoi, dcdr^oà ^ fiarië d^s'lsADe*
fcription de la dernle^^
tre ce- Cap .*& C^RiP#imrro^
SpV
peliée pre>premerit 'Mer'-^SMf^éif J':J
De ]'enAbouciui^^^^éiw*^ik^oa
Oiinakijg,
ifyi^^^h^^iéS^oat
eau au Kamtchatka « ehIMVanëCette"tne^me
Rivière, Pfefpâce dèT^ \VP, Wqvr-âWL^tiâ&
ce nomd'où eifefôft /%nTaiPehVftohu<V^.
•fur ceLaéf, juPqu^lfëfeiWcrnïred^^p^
tite Rivière qui s'y j e ^ H ^ e l k é JtibhkUljtmm,- fût Iaqaeiié enWà&ant-dè]
chel
min , jujqu/à run 'eridtôttb
dtV
Pon
eft
obligé
de «aâipokér "les) eanohk s'i(ÙèM,<
aptes
les avoit tires' mtm de^-V. r!tfI[&âVéfci
des marais, jh%u"W làiifctltëRiaieTe^îWja«toA ou PertvoiotcbnAldït à>i toiftëeitàri$4e
iLac Koiko*krâ>l r ) V# fin'cCcttt^Rfrièrte
jufqu'anLac', pàr^é rah^TètitéjM?lêb
Cligne ad bras', qui- cc^ît a c^Ta%#iëie
de Kamtchatka; < 'vjaflbam aj> Ja-jmaldcîd
On peut aHerV pëhc^ek'fiiveT^dh'ii
Rivière- Oubahfei;pSa*àK^lie'liaet ¥&ià• !-• •-••.•'.' ?.q ffv a !: ,amuq <??'.-.-î
( t ) Sur 1» Cane, ktib-n
JôO
D E S C R I P T I O N
"
t c f e t ^ Jtiar où onernitt droit & fans <
toucfiee^jjori^eftf'pW de plus de 4 0
Lesrendrokspiairjdl^n palTeibnt tons pl<
cbtnniK^ujenibri^ù^^il arrive de granc
iriand4ior»i'/te^aff'^^alefit tacHeroe
de/ia8Biwe«s(MHak^ datte ceHe de-Kai
tettaçkx?riijc<je Seps actiwl-deKamt^tetkc
cbïprr^eduid«iCRraÈ*/devferjdra uno If]
Jeturlwy(dWOrina%,Yj(nrt*oavelapet;
friv4ertrriw«nmrie UbrWttt&of' qtte-tetfiKai
terwQadsuregacdein eoiTirrteifortagsliahfe ai
I^fti3TiJTitonemis,tid4atBatôr^(Or^);
^fiau»xa«r«fi£ ôarisHeeitè Riv^ï^'p©
aller enfuite à la chalTe, dès •B^rerfjésfc
• .vE*'itoft^3b4wûptes> m>*[i& MltQn-ki,
ferçoette wft^iceU(>i;ld'^4jfe/^^,'-i& à .
vrnojillerd^fr^rl^hav^ 1 A1 pou'"dé cl
r«r»iodao*fetsè l&vi«e£ <ttv troflfee-ce
•deH'iwteli^flfb',. TC^^drreûsjfeo g*âK«
jèriittRi' Sa aètabRMtft4\ *f &krW. ji
Oùîfcçjlle! àvt&nptdtktôuk'O^Kmmiitinf,
laoun: on trouve ettftltei^elle^dé Ëèkttïa
mm^^<P
MàMt&sM-^.'BkoM ,-ou
.«an fl&^af3$ea'lr3«ftb^
Ctiicbita. De Koumpanoulaouai jufcjti a K
D T / K A M T C H A T
K A. 3©îA :
bteïan, il y a environ f?ite d©o^iftanpe^fft:-!
de Koloteïan jusqu'à Khoehicpodan, ày-rpaw/s
près a w. j d'où jufqu'à; Karagatctr^enml
ron 3. VA ; d'ici à. 1ï,©knjed^i/win;lqqa«nide&
w.,
^Tokoi^]k^S^mht§,^v'}tmï^ïmofiï
& de cette derrùât& gtiV^
jufqu'à cejle QyC>?Br|jaj% aqafî npi&r^pBito
ce
qa^ikafon-p^^pi^Écs^^hzis^ipài
eft à çQVkm &onw^-^m($titâis>wfaitcL
La/Rivière; Qu^m^Lt sàm[mfar&idbxflL
que YAhmk&igi èlteftifon ftflsb*flgku^8ari»3
l'OzernaJa * procÎJeîiaiMôjr ,zi fflàncornrjttèriioei;
le Cap QukitfM, gqti'pqriap^HoferiâqEH^uôf
KuoMchâdak> ;T«i^.fciil AiavflJrvéyenua^ùRï
l'efpace (de:yçA.W. ;£& )3krb E( é oitùlno talte
La.petite RiviefeiQtàhpwbaiélb.fam'Sfr:
de l'oMbouçiiure de\iJôQajojinaia^ v&i ladKfo
kàtck, jjijir bàPidn^bJaqttelle-Jte «rbirwcl
un Gftr<jg;<;]§amt<$a^
eft éloignéei de. 3 3«sivisl bio&orix>iid»%3
J'ai eu. a»aft3^bdjef1«oir , r a^a^aetWA'HBfe
bkatioo, r;le« vénéoiopjëa asjflD 6 * quAieisi
lebrer«ltktsAl£â|r^
lallgragldp
chaflè dès. 3f©»rt&:fl!atfiftft9 evnow no :««o»i
A 2o; m ,devlafRa^Sû«l c p u j ^ ^ e t * »
R ivierei ^o^gofiige^tfj^n
^p^^^r^uxat^
ber dans, une, geae^n^l'en^eeineBi (dans
Cippofe de même-." •.. ;A>'rîrni!0/l OU • / < / « «
3®»
D E S C R I P T I O N
le Cernaient eft de* la kwguear de i o v^jrï
y en a environ Centre l'embouehure de cette petite Rivière & celle de l'OzernaJa; ver»
leurs fqurceselleB'fant éloignées de 20 w.
t -A i 7-} v/> de^i la ^csigouig^chour», on
t^Vè-kné^pe^ÉPBule rénomniée, appélléé
Qakwtâ&yçtià'&hkixi-iù
vr. de cir-
cuit, & qui termine au Nord le Cap Ouu j ^ o t . -:ii(jiy £ 3 iRiviere» ^ttiie jettent
danii C^Gdlii/^vojr^ EngîakiitgkoU, Ou]cèii>-<to0«to^fyvktfiyfkWaA&tchc&â'.Sur
*]e:ir#brddè3^
dt y a 2-Oftrogà,
déric-fe t*Viè'tffaeltei)ttkigaTiiirrt4*i Èalàgth
lohey$(-'Aë-*à'J $ilge*giick.•• C'eft»là 00"
comtBenêe le terrapoirodes Kor4aqôe» fixes*
pjrjôé i%s ëft Itaeitéiipak- de» Karritchadals
jCfqot» dan» eë^a»o&.' • :. ' ;-»»- ' V
e^A -2d^J de; la^ême-fiai* ,! il tôtribé
dans
fa;jMétidi»lp^^
Tt-'r
0lgk>im y-Kmigcimch*-,'' eHè'coUie ïèipace
$ffl^n<ïéwùtipiès
de k'Mer--i & daii»
cette diftance ellere^itB-RivderesjlaiwftW
orP'j"e#v»f^llai'^fei -'La **. ^ e n t du.
Mk&^ék <te>t&Q du; Nord.' 4ifdrrmrkiC8ura
tâ\»$ié&rfte$*l&to Ûï* ded*i-<u\'"dè celte;
dedtoi$kr^
la^Nork à 2 tf.
a-Âlrd Wf deHîêtM^dèrnie^ on trtmvt
: -3X. .fc^oilriuoH cl a: - • J •'<•
© TJ K A M T C H A T * A. 3PJ
, un Canton appelle ••MHgMb4Hnmit\ttim%
Ofltog)} ce nom vient.de ce qu'il y aveity
dans cet endroit, un Qftrog bâti! de tevre*
fut une haute .ced]Hjft»i c&iibabité ;F#r eW
Koriaques. A j i ^ g f i b * Âiyafal* pAtic
Oûrog OuokapMmAméi&tnhnRwwto
de ce nom) qui.tc^nb^dana là)T^ilgenv
du cote dutNpraVi UB M i s i n j J ••„,{# l h r j
• La Tebatwk* % v pjii a &fouicenrji!>ehk
de 1 Ou^OuaJcape^a^hgft nuTe^njonw
hré de» Rivières & pjufctatjidfj^^
a caule ;de. f a ^ a s u f l ^ ; , f l u o i e j e j f J w b
cède ! pas, a 1 Qu**^A^e^ j a g ^ a ^ d ^
Toïons* qûigQuVernepffc*etrQ%ôg« ,&$<&&
tout otigHie d'une Famille, &*$?*& & &
par cette raifon qu'on l'appelle m^HMM
kotoa. pn. ignare,Icopiut de., ïmmcJée
tette:<tei^ej,0n, -mkifrmmxm 8feb.
Ruires^ ornant habituées^^m^im^ismu
années. spmifÂtodfit <• / % « ^ é l * , n * M f t
semblifidaniteteadrott;^,^ 3on.mb 3 W n
, Onprouve, entre ladAkui4kSr*a,4ftfQrf,
wrogdonsnops
vmcmtfomim,#rim#
ment k-h.fmàé^k
çû&siè^d^mfa
ces 2 ,ena>c#î^lsbpé|^
gttchi en* R-u».n^rt»jôi>bqii» fi^ j&te
dans la même Baie que la Roafakowa: cette Baie, depuis l'eiafaottchujrftdjp.k'R^ufa-
D l S
3°4-
CRI
P-T.I O N
vf- sa tel
i l y $ >4 HsbHAtHîïts do KotMeao; fesr 1sy t e v k ' 04 5 O 005334 5\- J-0 J - , x à $ 4\ ésj:
foo osiù-oateasv, te53,-> îo CuKoa ;5ppte\l
te^p-^^sosi^Pk
t>%, u te m-- te 53 gaètjse
^ ^ ^ t e ^ - s t e . ï U HVO te|4oJSHrkwte &
teste p - ^ ^ ' tete^-te^lo^ 55
I p o 4?
p t « i a te f ^ ^ ^ ^ ^ t e t e u
,Â- ^ t > te 4^te^5.oo tel ï-ïï-î pter tg?5>
tess? ssteteb'j'te-^^s- l^lpsai «xteyte
te pksrp ;}tetete^4s,fàù-s5? p y «s! hs§ 5 » |*te i'è^ffte ' t e t e 5i05>5:5ï5sX55 30*4 ^ 1 4 W s 4 P ^ F ^ V ^ & 0*5 &OH P53555- h prOJOSÊÎS
| » ^ t e ^ ^ teaaar psu? teVoteo ao tel
P u teoo:
«oo^v» te-vuo > s ^> ^ o ;
P^?ite<4H$, î\Iîîiî& P i VOVfSC Si55tekSn\353c5
tetep&x ilte-is^sp oos ponu; te uses te
te tesrsïs., ou | \ p v w t e - ^ s UMltekkte
À pu; te è l t e - x te oe Cteio^ï s l
p x t e i t e t e o *tete P u t e ites y tete
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3 4 a s s i s t e . -C5>5V5J55UX\S U-îlO; I1\U
teà4'tete--te!if5 k t e w u IVtea.'O te 7 30
# 3 $ ^ - ^ ^ ^ l'te«texïrte Cooùamu te
IvÉ5ij}|te- s t e t e t e \ p k a 14 iUU\V è |><35p v
te te^i^te % s ^ y te-P teux^ Jv*>tete
tete^-p^te5ptew teko oo'lflkli- te-"
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305
I Uhiraïsr$, oeb fc f-eu èfablk lltr k e?M
Htxeu.rkvnd du <kbiV\ od 11$ k fesk èen>
b abc% f«r une kuu- ooJSkuek an O l f ^
qn'ibîiïu app^lk Càs^au, oc H a n p l s sbV
toitfo don rempart? *H> aaro <k 1$ tbdÀs^r
d'ur.o se^erse* & «k k Mrg-^ar «fîî^f^É^
ne „ ei revnoj an déiste sfkrs doohk ip>s|%
de eiee\ pleees à ^ m ^ ^ d f c s c e kktssi%
des autres. I.b fo^^nkcMs imd^nkv|d$>
otes eu snssrer*, «% kib;?à ênpflÉir èkd&
bsolhns avec des cnaèsnÉl$§k%;p!i&|^ début On %. tiare par 3 cérebV^fdrrt ffb>
rte-tf. Oûsse-aa ikoiekdire c% k m à k ^
nu .\'->r i ï-es Korss&pi^ k pfopékor d sb
bastion ner eu Olfrof fxmr pnlèr dineari
nuira cjudV viemi«nr\fe eoklrtbre ^ Ibr %
pointe tiîtene-ure de uruo Baie^ >bt <|o1k
onr ^ppode f*&ïbï*nî»-sénats. Je obvtns
poeor avère vn t?Oiosf| fomtlè ethe& ees
Peupsc$ H%tk ces uaèVoè. Dune k r k i k
met OusSuSh, ke$Uflr^^r>nr$^r^da%& pue des baltes de teeore envàrontkks rk
faùkursïkk£vms?Sx eonm» èi$ ti>ar$l%$
enenne Sbrsdleution esosMeoF*? s II &»Htft
f,s ik: tnàov en skV$Sl£«: kt srBtkuï
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tiers de Kouusruos <|ni •
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tes incurvons des lokouktchL Ce|>pp
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Ici suam.ee rips ces livus> d face pud
tek sue sutre ïèilWi qui les, prête à pece
Uî3U Ov% j.5ï ^v\*\Hi^3s^ *% Oî. \ï $£"&£ jiiJï"C vSvî*' N
C5.de e eft ppp ri p.^>pix cks iiollks ; 0
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RpLte ikripptrri qui ^snî du Poxè
IL,-, l u p u\ui\s 1 Cktadeoi • voiese; rite,,
dkmyfjpt. Lac qui >& «tL<fu'à e tu de
<i|"i|lHiuef*^fe x il elL Istas mam f cepen,
i^ inci^^deixsî rcui^fqqk^ ou ce que
iLupsipÙ4» py$$r pumee du friedri nue.K
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à fait dans cécfcrioroit:,rn*o7RHei* ifflè1 Iiîér
qui eft daos ce Laidï-elJe é&^fcfcà eti\
pente douce ée$ àeQ&tàïés. îwà&m que/
KOUE y aftdk c^dtnairéirlèrit pour ijtféndtW
des* œufs d'cnPêairki que cette pèdrè^'éft)
fbrntéê- à- lWàfidw M W ^ ' V â e vit ûhè fols entre lût\fl#mmitië>}.' pour der
œufs-qu'ils tmtfB^Wm[fk
' 'EÏ'farP
nte, difent-ite, aVok oWPce rftoAient1le bonheur de trouver les plus, gros f tarife que la
raari-ne trou voit que 1*'plus petits: ce qui
le fâcha fi fort, qutfc regardant le bonKe»
de fafèrrtrnecornée" W'-cauiè de fbn'firftferr
tune, il voulut 'M 'enlever Tes œufs ;*'rhais-'.
comme elle lui réfifta, KdmV en tira veni-*'
geanee iJen traînant, dans11 cet endmk, &
remmè par les cheveux. Telle* eu l'idée
birarré* que ce Peuple greffier refont de
celui qh'il regarda cotwme loti Dieu.
A 10 VA de l**OUalkal-.vaie»l, eft- la- p*tk» Rivtferê- Kitktoamu, qui va fe jetter*
dans une petite Baie. Entre les eTî&OTlihu»-'
rèsdecesiî Riv4efes,&prèuitt^an^
il» y-a 2'pettoes1 Baîesqui- ç^&rhnrmi^'
tion* entr'elles par* ihi déerôic.?n4i. ¥&tbé£
de la- Bttie la plas•*• voifirtè de'*lT3ntrfiMi1
vaierrij OfcWGHvi, foi âtïe riv^^^èïcWpee, un pitié' 0mg*mtW>EntàM: il
eft- entoure? &W>tm§m •d^tefreV- Qff>
V 2
308
, ' D l S C K I Ï T I » »
n'y entre que parma feul,.endsoiL,i.qi
du côté de la MenmrrVïs» à-vis Entai
y a, dans laMer, àjteu^dudi&atxse
Côte, une petite Iilçv-où-Jes Habitau
cet Oflatog' vbMcpenclaât^l'àftêV ^ UJ
Aiteaffémité Tepoeotrianalç devla Ba
tombe Ja^ Kitkitancaijotfbi le-petit tQ
Jgimgitt biiiJùr as fiivageijufès-, élev<
forikjé, pap IOœ j^mpaéb deitëie*Tetid3eni
une fagéne -& cdeeéia'dëi hàuteetivuojC
entre p a l 22 .pofQes^d'uee oàûd'ddtècnj
l'autre ^aii Mianneuqwèarceib Qtfftqg 1
mencer dtaCai&otr^sài^
l'efpûce de>S wsb ra-lasgeur^depuisjjj0j
efl; d'environ '8 "aserûso.^3 m-iill i\l
Apnreiagioir trabepfirudd iCà>jqcai''t
veimgEBaie ^dont teiatîijeur ^d©-8 w,
qurtdxusncedaus le Continent enviror
ic/. EUefaaqtaaLdfelaxgattricUssfop.feml
chure fque/ dans ïdnt argliettui au'Uiea
toutes les autres- JkjeajfHoo j'ai .vues
l'entrée-fipEt ériHimer" >.>'f> aj ora
, ha. «Rivière àa^Konega vient ife je
dans'jcette Baie par/2. enxhouchurési eJi
fa fourcei près de celle .de»3a Lefnaia, c
laquelle on pafle ordinairement de. da K;
ga. Il y a, fur la îùve.feptentrionale
cette Rivièrej une haute colline; à
fommeteft bâti fe petit Oûfog. ïitalg
» tT K A * T C H A T1 * A. 4JC*>
•dont chaque- Balagane- efti; entourée d'une
-paliflàde. Indépendamment de cet Gftrog,
on trc4«ve'jBU lctair/éeia même Rivière 2
Mab^^mi^&Mfkh^s^ihn^i
à 8tw.
defon embcudiMe3a«aSde$
•Rivière $m*fe?!Barô^
la
Kara^a;"4»a2^i àftîo oo^BtiijiJlèt bcjddrun
Cac ; à=>fib ^rJuççefrèft encofe.mx! aireçe -.mer
-tit L^fcdni Tftêrioè) d^^iaDemarque^^pance
-qu'il jetteiùrifes rétesiiWbuccsjd^Bl vsrd
clair infetnblaMe eanÏÏosecpeDqes^ brjojleswie
-verre xnjffcaV dtoneéaupr\ enraner: CE* daubes
étant rappliquées tau;aaT3»e^tfoo*CèHfte^
fage;iïhiiraflc-ie;;raipèie des? Naburekida
'Pays. Ils difent eneoretTqae i'cwijvttrôuv»
un pecicpoiflon bland'poVila Ica^euTtrqTen»
^rwi^^a>di^r^'^r|éaau^j
sîfitiagment
«ne c«'feraicma'iàrHii3 atiree^'eorsctxàper.
- Il Bft^xdrte^daeiSiiMi©
Steller^d'un trcsijxnan&l*aj&^^
de la-Raraga ; &fiqiHevc£hiwanrxjee squ'eaiilwi
en a dit, mérite d'être Tsarcaoe/iéébabtrois
raifoas % 1 $I-:>IP. !><&»«©& quia &mmik ai*g<
mententa&tomniirireot avra
deJadSiar^
quoiqurn^r^'aSc^je^^
trouvé
aucune dbnirainBcam
aa ëlQu'il
.1 .;norinjXf3-l s-via tl •»> u c U ..-
^iO . . p r * S Ç+lfïJ.O
*
-
ya, dan» ce Lac, u t a e e ^ e d e p ^ f f
Mer appelle, par |es- &amr<&ao!aJ§ , ,
.qui ne fréquente janucjs les Rivières,
que la Mer jette, dans Je naois «Je Ju
en fi grande quantité fur -le rivage, qu'ij t
tout couvert à quelques; pied? d? bac
9?. Qu'on y trouve des qoqjiilîes e» aboi
te, avec de belles perje*,que Je*4Çori|
j4rruuToient autrefois, j& qu'ils «ppsil
Craint de verre klanwww® au(ife<*^t
quelqn'un en avoit rarrguTé, il .lui< y<
des panaris ou turçeu*s. • :ljt cnlrenq. qti
jpal etpit occafionné par ces, grains de
fgy & s'intaginant que Jes Efprits rn;
Jàrjts, 'de la Mer cherchoient par>Jà.
jpjriger , ils abandonnèrent ,• cette .pé
Majs en paûàpt par-là» nan-feulerafisa
jj^point vu de pareil JUac $ ije. n'en ai
rnéise entendu panlfi-.'îà qui< que es
quoique j'aie fait tet^unes efforts pour rf
former avec, exaftipuie çhez^les.iiabit
de ce Pays, de bout ce qui pouvoir
digne d'attention, N^féroit-ce pasie
tit Eac dont nous yenoas de parter». qt
auroit «indiqué à>Mv.$telkr pouxuo.gr
SVa.c, a&j tdàtjRi Jeqifsè on îroonre- ces. bu
dangatCufes^, cesiUpoiflbns défendus &
refpe^ids) des Naturels dii.Pays,?, ç^r
ni^'Ojttrbeaucoup ab cpnfprnjite' avec ci
D tt K * X T c «cAmrOfc A. «garjr
ttppprris par M-. Steller^ irais ^jdsns ce
cals il.naeft pas béedralre^iitribuer J'atqp.
irienrariondes eaux tle cejbafc, airpenrotitHuafiication. fotttêrraihe j puffqu'll jy. i uH
bras par lequel dites; ;fe décrrargcnt) dans iâ
Karbgal à 4 ,nq uelbii jirrîbtjndruire^ &
par teirioyèri duquel !cewLac peut JBj}rer3î
plinpendànt le tétera dufltrx..uela Mer, cl
bailler dans Jajoémps db reflua:. • Eciil nç.
ferbit doiht ératmanc qui?.-dèsCofâques^,qui
ont fait «rapport à Miofitéllerp.nMufltera
point vil jufqo'à préfBBt cette .erpromufiica'*
tiori; parce que ces-gens-là heiontpas aft
fez cdrieu*, pourtfircSarnaffstiditfcchofèsqui
ne les regardent r/aant iAtefeïte ffeftrtre^
poffible qtt'ffy aildés-pèries d¥nsa«Dliae(
puifqu'il s'en trouvé au Kamtxdi'iuBaadân»
phffiëurs petits Lacs:& petites nSèureréa?
Mais fi l'on réfléchie fur* .rà CTjtffcHnare'&^
crainte que lesJioriaquëfi ont decés.uutteîj
& , fuivant M^nSteflerii de cet perjesq -$>
paroîe;qiui l'trhirdéiiKMMjolétli aMtéttfflhpé
par nra-dnterpfetes / qui- auront; pris oei!
babès de verre pouf des! perles? ou dus perles pour des bubès; -Mon Opirrion-rue" p&
roïc pourtarre plus vf ajfefnblable,. car j***^
vois uarMnijerprete intelligent &habtfe<j qdfr
était en état de faire là différence entre" dès*
perlei & des bubes1 de verrez obtre
V4'
7JI* .V D U C R I P T I O »
r
leur couleur vertes qui ne fe trouve»point
dont kujiopquUlBs ^empêche qu'on ne les
prenne pour dejrpenVt8;<ccp«xbsr cebù q n
a pris des bubes pourvues p^je»* pout ùcs~
Itjâ^Hcroire qu'ij tgv»«ks tvqasik^,
>,bQpnWouve yifci^viaj(romixxxi;!;r4 de ts
l^ai^SiJii4.0!\v^ fe-foQùi£.>ïiàii&.timgïi»~,
&/wfeJC$**$*>
aunnd^trésijft^fiu la
pfiutnajii^écieucej(eft ysu-ifvqj'la-Riviere
xSfôujtffci^
aùsta-vis te Cap
£tmk^)m^U(^-ii>\E^tû.ihaiiicéc
par
<&* K«rjaiï>ttei,qq(îi cependant* ne font pas
re^rffitti-.pbrâl^isutnen pour être de leur
£tajftq»iriils rid^iifS«>fdlerit Kbamckaren,
t^kjftijltid^
parce que,, fuivant eux, Kout n'avoit d'abord-,créé, dans
C4QO|dr^ol0ende| «natton^ qui enfouie ont
£3gpÀtimQrpb8va1 en hommes. x L a façon
ilWuT* de oe»?dnTulaires apptxwie ^ jfort
jjjûello.ojïsrbêtes, &elleeftfi dégoûtante,
qn^ri^ieut leur-pardonner cette]fable; car
If&raœuts des Habitants de cette I|le.«paroiffent auffi fauvages & auffi barbares aux
Kçfftfpes;, quq> oeHçs de ceux-ci r le font
a^drnM^îv* JKbtH»s policées. *.tCes IniulakdmOsBHinntnlini»^ de i o o , icmêtne davajp^agtjtija^^y.-en a que/jo qui paient
trJ^btteijÉUj{urt*ssgiIuient& vontfe cas u ^ jJhljte«entagn«fiorfqu'on vient Je ver
BU
K i B T C H l T I l .
fïg
les impôts. On pafle du Continent dans
cette \Ifle, en Eté\/avec «des. Canote faite
de peaux de Veaux nsawnsf mais ôfr'n's)
va poincmendant J'Mvèsv'i £X>UH <?*»> *r:q A go-w^dKlasKaraga jt'cieaite'^Mss^eTiJl
Taw/afiydontiia^iitt&ftkpeu éloignée de
cellcde la LëtëaJMÔA' §b w. de la^nîÔr*eft
la ute^^esMs&aêtonofi Gagtngb\iwàemy*ê
8 wiiJdef laquelle-e« th>uve lar H!ïrd»^nlv
,<qnélei Gu&qoas as^lett^'/^r^retfRtl^^
A toiœydeear^Kivhx^^ter^ é»?l»ur5
refpa^icte' rm£BWu#le <Dap t&**t*tja m
Anapkbi, dentuda) paoaijgrândeï^rgsep^éffi
de i^axtgéhessd3txWe>nitéba^
rieurc dp Wflw d^ntiarigaf'^ft'H^&^à^vîs
le Capeu:- b-todsb liov* » ^-oh* t/«i9 1RES
Aagir'îiW.iîJa ctriâuàp^nîistoutig'iajacjei
viere^/B^éâ^iïtri >a fof>Mi>6?iyf6^Btt(&&
de la Poaplolaqqiaa^baJeijetee dàltf1tfMè¥
de Penginàu Wh.^deftfe embouei&r^lslans
fe.Golfada>pîdiecu*^itf^^
pace .fa® w: -emcloimuâkfh; 6$ d e ^ e i ï largeur. V >•• •>••*• » rf^/.'.-n. ihus Jf.;>
. La chaîne de momagHw.tf dû ccss)'-fîît>ié-;
res prennent leur tfouWB^Bjft ^t^sitttre&p
fort place eh companaiR3^nJ¥i4jat)f^^l^
tagnes; elle n'eftieïoiiaa^dèsï»nM^fi^i|fe*
de 40 w. enwirc«:u;J^riCofïa^ii3|i régsutt?
dent ceL endrcaçreoraméyéri^Ss -'tjrjdfc.'ftav;
V 5
$l<4 • x D £ S C * « P T t O W '
ptaêt Yldtme qui unit le Kamtchatka ;
Ja teau-d ferme-, «Sbiqui s'étend jùfqu';
ïuittJeti & aurdtlà.
A'15 w. de l'Anapkoi, on trouve la
tkè Hivjere JipinsJùiïa; & 4 w. prias
<teton en^uonùre ift leCap. »^nj»tSar,
•tfavwfcce,eftiVkr;JYfcacede 10*7; Gb (
3BTè3>dttXouiHiaoq efe&rt étroit,faclonc
•à&ffclïas tiquefcsivîÇQèVpalTcnt par ,dd
-ttltiftrrenapli de'tbcsi alTtz range «St a
afe«4iiirere'fdtto éxirémftéb 1 Vis- à- ris ^ d
éatMsrt, |tft bas petite lile appelleex^
w. dttdlllpiqskaïa écoule au ]&
tt^paktSQ. Rivière ïMuihgîn 3 ;q4wf fe je
dans ;uné Baie; idte'rftkend au long dt
^6*ttftMbace^de,£Q w., ôt de iawdans I
néfcrapuhdèe terres; Cdl-laïque eôtmrient-e
«JarfltrG^wtmt»
\yi dfe ktrgei
'&ptpâ s'ananeeifen Mer FefjJace de 60
Sur l'extrémité même de ce Çap, eft
ssjrisjq (t»ftrogjJU«Btrié &ownk y habité f
des UtoeferMir ."irn • *•
..;
••}•
ft\
iris
fil Deïcriptfdn, place' à H
Miu
«V'IAJJJD
SrV>hwoh 2 ailles énl M
V'WIléiWt^'t-i 1 » q«e dea Renards ni.
:s.ne.MCP88nt ces rrnimaiK crue- dans les
its>; TTsal^firiht offe celsr leur aWirerort t<
n»»>àieits|ft ,*99Vt: IflttcrYfiuTsdq«$c celle
Ds^^ifqa'on i.'ta ccanoit pas d'acjtre c
!e-de*sn*gar
D
#
£ *
M
T;C;B>. *
TTK A . ' $ * $
• A 40 w. de l'Alkangin,: eft h Qomafyi
ou Knlalgm.- wm,]qùï> fe jette daias; -mafe
JBaie de <5 w. de long .fin1 autant de luge.
A 30 Se.de la, GafeiMfa coule la grand*
Rivière OuwuJesj q\i^\QUwtora , oui) a/..fil
iburcé vers cetye defPJèkatcia.
1 • • w m A .•-.
Les Rufls» çsttîhâti deux fois, anrvvss
bords é& cette Rivière, Màikûg Dtoutotfr
koi : le 1F. fut CQT&capjpat AtlMndfalÈil
tiow, «natif d'Iaiiutsi^ A u ^ irive jne^ro»nale, un- peu «u-.deoûs jdexf eonbaadiuiwade
la petàteRiviere KaHà^ai txtn.fe;jâtreMaas
celle d'Olioutora du ;coté' o^ Midu^KiLt
s d . fut bâti beaucoupir àu-déffotrs v du .Air,*
par le Major. jPaa/«(jf/.,j£|u'cn a vois r un»
voyé contre .les Tcbcnktebji/wlrietlesj tandis
ces Oftrogs furent, biâmtôrLabaodooné«>iS
brûlés par les Oliontorès. .aR-y avcntupoiirr
2 journée*) de chemm,najrfc des Cariais;
de l'embouchure de l'Ohoutoea, fusa^a'î
ce dernier. Qftrog.,
- . . ; . . . • : :-.:...<•
QauijQuwe, après fOlioutora, là petite
Rivière Tebtchinsknia, :anfiske<d'Jfev <tDa
ra KaJalgouLwaem jirfqa'Jà la Telirxhhiskaifty
on compte 20 wi.r &-autant de(Icecvej.dec-i
niere ju-fqu'à l'Ilir. : A rnijiùe • csriiÉsta^o.
ces 2. Rivières, on transe'un rteifir^.'t^pûg
Glioataxe., appelle . Ttikcbak. .• »£-fvi- : Cet. à k BiivéfireJiir. que corrU*$$tef]é
•gro*
D x-'S'cx i T T I O H -
Cap Afwabk oa,Oiioutorshoi, <juî s'étend m
J4CToîfe%>ace jdeoSoiW. (Son extrétnité eft
vi*àfT«iIâCap(iSfflïyenskoi. La Mer, qui
^ftocacfifl«Utuxj£*ps$ eft appeâlée la Mer
.,xuiflddfcderi«jçj-eftis'airflncaat *ers J'y/wad^,«»tta»km^2pfe««s Rivéeresy Porat^o,
Osaoto & KathrkM <d><ne pats >*!ire préàtenent la diftance qui eft entre leurs em*
bahjfl*iTeay\«^aj^
au
iîaiaH^dia«l«\^Q»inaa Teté^dans«asendroits:
?e i ^ « i ^ l W ^ ^ r par/Ja Befoqjefon que
Jt3Jché> pf^di^jt^iso»«iB mêrae:<çndroit
qae k ^ f t f o s ^ u r & ' ^ f è dttn#Duoutora du côté à u ^ d j n ^ a è , ^ qae depuis
PeiHoaucbure de ta&alkiaa, où fat bâti le
^mjjgà^^^QikBOsite^ joiqo'à la Pokatck**uàb^a Sa^oosadefcBirimarchœiaflrec des
Ai^t^n^cswnslezgâ on axâiaterils; ,,.^>
î&BtttenteiReije^
il
y^qjuflafdjuapw
iuU eânacmpli
dftrcâhe*^. .èkisneirttmit^efil daapiie mêjpfcâBvl&ajfe ottioe JawscAde "iàbktia&'Anadir
tnïiloAss^
de lavmâïbll LajiBBtôsoceh ekpuoi tetiPort &
Riérre feQ^jfaaïijrfqa'k Benàbèuchurede
|!Aj!ipijr^:ï<tt^
fai-
© t/
K A M T C H A T K A .
tes dans l'expédhion nsarMrae, -de'/rÇH sie^;
Les Côtes, depuis la BoJbcejBîéïidîoirfCj
des Kouriles, ou deiKodH^Ï*iL^pailtKi
jufqu'à l'extrémité d^^p^dllcltoaloott^ofst
qui, fuivant ces mêmes ctbferrationttîueiKaiW
<$7d de laticodé^feo^rœ^
gneufes „ & fur-toud darâdejs ^odrâts 4* Jajfe
O p s ç'a^m^cer^o!aTl®L: MeVùîvôV & aiuoqQ
:im* 3i.iiv. jb iup 93nfiilib si Jnaraak
§ VIÏKT>«sr#oi»es3gi^
Men\QtientnlK\ïMe$ii*s rmbwtoù*e&t&&
kuUj£ypathi>pu< £aps fa KâOrtttttyW M
idspuisi'àeti. èhdf«m)iAis£UabMW{ d*rbj£>L
•j'PA%fMSfc> jafâ'ôlx'$iv&mi$& KI e-np
f
q ^b .IUL- >£«" É05Pfa(i/3kîis.i'ô ùJôO nb as
; oîid Jul J «i'i. âIBM B1 ib oiurbuodrna'l
Oni ne trouve gtt«BMe)iRlv^r^cbft^dd?*îs
ble depuis > l!embd«<^baoa*JQie^tfigosstfté^
jufqu'à Lopatka ou Kexrs^iîniéôhtiu;ria1«iii1èJ
du Cap Kourile \ npàiœTO^ibaab^taeSde
montagnes qui drsdiasvie tKaoAl»ru«ËW?«s'«ir
tend jBfqu'à la Msmè6srier*Kfê. ïAïAfyiùà
Côtes/ 'dans cecoafpaeel, &nàô esx^bfisfeetç.
pées, remplies de^Raos} «e Çâj»nc*J>tié>
Baies, oùles Vai&auxqst*st^^
lement dans les cas decasi^fFitét T l\^b^
près de> la Bsje.d'Awiittma!usine qoefits 'Blé'
raoncagnqufe appellée 'WifàtcbifàefctypÈfc).
« M Baies, il y en a s qui font plus s
des à plus sûres que les autres, fa
jfeHaubittskato & Girowat». La-je.
fous?temême degré de latitude que la
Vitre Qpata, donc ou parlera ei^ après
a*, eftr entre & prefque a» nùheu cte la
cJtdo^Cap Keurile.
:Ila petite Rivière Acbmcha*, qvP'fori
piedd'une montagne du même non?, v
«tijettàr dans la IMè d'Achatchirrsfckia;
etea encore 2 pèritéS qui fe déchargera <
la' Mer Oriemloate^ La 1=. eft nomi
Pakiaufi) cVI^-aS G/twrfhwa. Il jra
w. du» Cap Nourrie ju%r-'à la Gawtiloi
& d'ici-è> la Pabioufi, feulement1'2 werfl
Le1 Cap Koutile, appelle par les Ru
Koufilstaïa Lopatka , & par les Kour
Jûapour, 'eft là Pointe< méridionale du (
de Kanstchatka, qui répare l'Océan Ori
tal de" la Mèr de Pèrtginai On lui a doi
ce- nom,/ parce qu^ritte relTemble à romoj
te^d'un-hommei
>^
Mi Sceller, qui y a été, dit-qu'elle r?
élevée- qae-W- iofâgëhés auJdèflus de
ibrfaee de-là Mes; ^<éft'^e;qir?là'rfnd
jette- à-defréquentes& grandé^^ir^dfttio]
auuT'orr- n'y trouvcdes- Haè«faWbns q
20; VA dèvla Côte-, à< l'èxceptSd^ de ce]
«^•à^lcnres^GhaffeUr» padent: I'I^OT- pc
B
p
K A M T C H A T K A ,
^qqpg
prendre des Renards ordinaires & dos ffàtis ou Renards blancs de montagne, LorPque les glaces apportent avec^ eux tes G*->
ftoxs, les Kouriles, qui fujùçnaefiE daws-ea*
temps,à l'affût le long-.de8j$ôtesv\s?y flftw
femblent en grand, nonabrasc, lï ne>.«rô& qaô»
do la mouffe l'efpace de J g l .w. t depuis 1»
pointe de ce Cap, & lteft n'y 'voit- ni Ria
vieres, ni ruifftaux, mais feujemet» quête*
ques Lacs & quelques.» rnaraisi nlteifol eft&
compofé de deqx coi^a*jiidea>t l-i«#i«UFe
eft de roc, & la fupejieur.Oidnaiia efpeoe à»
tourbe. Les in$ud»ri^)fréquente!i pn&a-en-»
du. fa furfàce pjeigejateupedt* tertres;
Après le Cap,, Kourileq efciftfawiriçanc te
long de la.Côte Orientale-vers là Noté* là)
première petite Rivière que J'prr rencontre,
îuivant la.defcripdcade.Mv-; fibellery e2ap~
pelle Uutatauvipit: eHe- le jet te dan» la ..Met»
dfèPengina, A»pr^nd^i^r^-du/ipied»<tei
la mêrpe montagne qiiéJa'jGaw«dpw»y'-«HHtfè jette, dans la. Mer. Orientale.; maisrielon
mes ; informations on. tr ou v©., encore; encrai
le Cap. Koqple & la. Rivière Qutatoumpte',;
7 autres, petites Rivières- donc voici? le*
noms: Toupqpit^-dïoukÀjmiiMp'pou, Tchipoutpit t Owip)wbpo%$J^mi*hy &-,Majipif.
A 2 w* de ]'Qua^ournpit;, ¥ient 1^ jeçter dans- la Mer Japeù&fâixtes^J&fyjtt-
£20
D E S C R I P T I O N
cboun ( i \ fur le bord de laquelle eft fitué"
le petit Oftrog Kotcheiskoi : à 3 w. plus loin
eft la petite Rivière Pitpoui, qui fort d'un
Lac affez grand, & féparé de la Mer par
une haute montagne. . Les Ruffes appellent
cette Rivière CambaUna, parce que l'on
trouve dans fon embouchure quantité de
Kambala ou Barbues; on donne le même
nom au Lac d'où elle fort, & à la montagne qui eft entre le Lac & la Mer ; mais il
eft appelle en langue Kourile Moutepkouk.
Sur les bords du Lac Kambalinskoi, il y a
un Oftrog de même nom, habité par des
Kouriles. La largeur du Cap du Kamtchatka, dans cet endroit, n'eft pas de plus
de 30 w., & l'embouchure de cette Rivière paroît fort près des montagnes fituées à
l*Eft, qui forment les Côtes de la Mer
Orientale. Du Cap-Lopatka à la Câmbalina, il y a 27 w. mefurés; M. Steller y en
fuppofe environ 35.
A 1 w. de la Cambalina , fe trouve la
Tcbioufpit ( 2 ) ; à 3 w. de-là, on en rencontre une autre, appellée Iziaoumpit (3);
à 3 w. de celle-ci eft la Tcbouicbomnpit ( 4 ) ,
,
fur
'.'('•) Sur la Carte, Toupitpit.
.(2.) Sur la Carte, Retchipnaph.
{ j'). Sur la Carte, Ouripiuchpm.
- ( 4 ) Sur la Cartej, Mupii.
Bfl
EiMTCBiTli.
3*1
fur le bord de laquelle éft un petit Oftrog
nommé Terrain.
• A 36I w. de la Cambalina, & à 20I w;
de l'Oftrôg Terntin, tombe dans la Mer la
Rivière Igdig, que les Ruflès appellent
Ozernaia, parce qu'elle fort du fameux Lac
Kourile qui eft à 35 w. de fon emboucha
re. Ce Lac, appelle en Langue Kourile *
JXfouaiy eft entre 3 chaînes de montagnes,
dont la i c . s'étend depuis la Montagne
Cambalina, à l'Eft; la 2e. forme la Côte
Occidentale; & la 3 e ., qui eft du côté dit
Sud Eft, forme la Côte de la Mer Orientale (1 ». Il faut traverfer cette 3 e . pour
gagner l'Océan. Du Lac Kourile. en allant
du côté de l'Océan directement à la Ri-?
viere Awatcha, il n'y a que 19 milles {2) j
mais ce trajet eft extrêmement difficile,
puifquil faut traverfer n montagnes fort
hautes, dont quelques-unes font fi efcarpées, qu'on ne peut les defcendre qu'avec
des cordes ou des courroies.
Les Rivières qui viennent fe jetter dans
le Lac Kourile, font: la latchkououmpit, qui
fort près des montagnes, & dont l'em(1) Je parle ici d'après M. Sceller, n'ayant point été
du côté du Lac Kourile.
(a) On croit que ce font des milles d'Allemagne,
.dont 19 valent.31 lieues de 2,< au degré.
Tom. I.
X
gît
D I ï C I I M I O »
•
bouchure efl: du côté do Midi de la Jours
ce de rOzernaia ; la Giligifgoua, oui fe jette dans ce Lac un peu plus au Midi que
la première: il y avoir antienrsernent au»
près une petite Habitation du même nom.
On voit, entre ces deux Rivières, un rocher d'une blancheur éclatante, qu'on appelle Iierpine. La Pkpm eft la première
qui fe jette dans le Lac du côté du Nord,
ver* rOzernaia. Voici les noms des ruisféaux qui tombent de tous côtés dans ce
Lac; Ânimin, Mipoufpin, SiaoUcb, où continence, te Cap fur lequel eft bâti KourilskùQftrog ; on trouve enfuke la Rivière Lmêa. La Baie Goutamatcbikach, les Rivières Gagitcba, Krguvipit, Kir ÔV, Pif; c'efi
tprès l'Oftrog Ka.mak.qae s'avance dans le
Lac k dernier Cap Touioumen. De-là' en
tiratit vers le Nord, on rencontre les Rivières Koutatoumui, Quatwhoum-keumpit
Katkoutnoui, Tatrioumi ou Tateijmmi, Gi
cbirgiga, & Ouroumouu Malgré une fi
grande quantité de Rivières qui viennent
tomber dans le Lac, l'OzeraaJa efl: la feule
qui en forte peur fe jetter dans 1a Mer. Les
Kouriles des autres Ifles l'appellent Pitzam.
Ce Lac eft environné de montagnes confidérables ; h plus haute, qui eft en forme
de pain defucre, eft appèflée Qiêfnigoukh'
D C Ï Ï K ' T ' d l i ï i A. tji'g
iatatch; elle eft fituée vis,-i-vis l'Ôftrog'
Kamak. Celle qui eft du côté du Sud-Eft,
& que l'on traverfe pour gagner l'Océan,
s'appelle Giiapoaktch, ( Montagne qui a des
oreilles, ) parce qu'on voit fur fes côtés
deux rochers qui ont quelque reflèmblance
à des oreilles. La Montagne que l'on traverfe en fortant de Temtin pour gagner le
Lac, eft appellée Taitcboittoum; Celle qu'on
nomme Tchaaouktch, ( Montagne rouge, )
eft à fembouchure du Lac du côté du Midi.
M. Steller ajouté avoir àppercu devant1
lui, dans fa route, depuis JaV/ina jufqu'à
FOzèrnaia, 2 Montagnes fituées de chaque
côté de cette Rivière, qui toutes deux jettent de la fumée depuis longtemps. Il dit
dans un autre endroit, qu'elles font fur la
rive gauche de la même Rivière; niais il
n'indique point leur nom, ni leur nombre.
Quoique j'aie été en 1738, jufqu'à l'Ozernaia, je n'ai cependant point apperçu ces
Montagnes ; mais feulement des fontaines
bouillantes qui fe trouvent fur les bords de
l'Ozernaia, dans deux endroits : à 20 w.
de fon embouchure quelques-unes fe jettent
dans la Paudja -, & les autres dans l'Ozernaia ; toutes font du côté de fa rive méridionale. On trouve, fuivant M. Steller, à
o w. de fembduchure de la fource d'OX 2
324
D E S C R I P T I O N
aernaia (mais on ne fait de quel côté) une
haute Montagne blanchâtre qui reffemble à
des Canots placés perpendiculairement ;
c'eft pourquoi les Cofaques l'appellent la.
Montagne des Canots.
Les Naturels du Pays racontent que
Koutkhou, le Dieu & le Créateur du Kamtchatka , a demeuré quelque temps dans
cet endroit avant que de quitter la Terre;
qu'il fe fervoit de Canots de pierre fur la
Mer ou fur le Lac pour attraper des poifr
fons, & qu'en quittant ce féjour il avoit
placé ces Canots fur ces montagnes. Ils
lès regardent avec tant de refpedt., qu'ils
craignent même d'en approcher.
A 15 w. de l'Ozernaia, fe trouve la petite Rivière hhkhatchan ou Jawina. Il y a fur.
le bord une Habitation de Kouriles appellée Aroutchkin, & aurdeffous la petite Rivière Aangan, qui vient du Midi y & qui a
Ibn cours à peu de diftance de la Mer : elle
fe jette dans la Jawina;
A i o w , de l'Habitation Aroutchkin y
on en trouve une autre fur la petite Rivière
Kankbangatcb ( 1 ), qui fe jette dans l'Aan*
gan, à l'Eft : cette Habitation Kourik
s'appelle Kojogtcbi.
t
• .{ri Sar h Carte, KmKhmptttk.
V U K A M Î-'C : H'i T K A. jaj"
A 17 w. de'lajawina, coulé la petite'
JRiviere Kilkhta , & en langue Cofaque ,
Rochegotchik; c'eft fur fon bord & à 10 w.
de fon embouchure, qu'efi l'Habitation du
KourHe Conpak ( 2 ).
•
On trouve, à 16 w. de la Kochegotchik,
h. grande Rivière Jpanatch ou Opala, qui
eft. regardée comme faifant les limites du
territoire des Kouriles ; elle prend fa fource au pied du Volcan d'Opala, qui furpaffe autant par fa hauteur que par fa célébrité , toutes les montagnes qui fe trou-'
Vent aux environs de la Mer de Pengina;
car les Navigateurs f apperçoivent des deux
Mers; & il leur tient lieu de fanal: il eft
éloigné de la Mer de 8j w. M. Steller
dit que les Kamtchadals ont beaucoup de
refpèct, pour ce Volcan, & qu'ils n'en parlent qu'avec effroi : non-feulement ils craignent de monter fur cette Montagne, mais
même de s'approcher du pied ; car, félon
•eux, il y a dans cet endroit tin grand nombre d'Efprits appelles Gamuli: auffi y trouve-t-on une grande quantité de belles Zibelines & de Renards.
• Les Kamtchadals l'affurerent encore qu'il
y a fur fon fommet un Lac fort étendu, &
(j) Sur la Carte, Cmnak.
x3
3»6*
D i s c * 11 n o u
,
qu'on voit tout autour une grande quantité'
d'os de Baleines dont ces Gamuli ou Génie»
fe nourriffent,
11 y a deux Habitations de Kamtchadals
au long de la Rivière Opala; l'une à peu
de diltance de fa fource, & l'autre à-peuprès à la moitié de fon embouchure & de
fa fource.
Il y a un affez grand nombre de petites
Rivières qui viennent fe jetter dans l'Opala 1 une feule cependant eft remarquable,
c'efl la Ningoutcbou ( i ) , qui tombe du
côté du Sud-Eft, près de fon embouchure; elle eft aufli grande que la i e ., & a fa
fource très éloignée: les Cofaques l'ont appellee Goligina. Il y a, fuivant M. Steller,
a Montagnes confidérables à fa fource,
l'une appellee Otgazon, Se l'autre Saaneu*
En remontant le long de cette Rivière,
on trouve, à 14 w. de fon embouchure., le
petit Oïlrog appelle Kououiouktehen.
..'• De l'embouchure de l'Opala jufqu'à la.
Bolchak il n'y a pas une feule petite Rivière qui fe jette dans la Mer , quoique
cette diltance foit de 85 werfts.
; Depuis le.Cap. Kourile jufqu'à la Rivière Cambalina, la Côte eft baffe & plate; Si,
(1) Sur la Carte, Nigoutthué.
>
éte-là- jufqu'à -celle d'Ozernaia, elle eil fi
efcarpée & fi/montagneuTe, qu'il ri'eft pas
poilible d'approcher de la Mer. Depuis
FOzernaia jufqu'à rOpala, elle eil amit
montagneufe ; mais les montagnes font
beaucoup moins roides: elles s étendent
vers la Mer & forment des collines, aulieu que depuis FOpala jufqu'à la Bolchaia r
les Cotes font fi unies & fi plates, que ce
n'eft qu'une plaine, où l'on n'appercoit pas,
l'a moindre colline près de la Mer.
Après l'embouchure de la Bokhaîa, la
première Rivière que Ton rencontre eit,
celle cTOao«f, qui a été appellée par les
Rufles Outka: elle coule de la chaîne de
montagnes; & de la Bolchaia jufqu'à iort
embouchure, il y a 23! w. Brefque au milieu de ces 2 Rivières, vient fe jetter dan»
la Mer un petit ruîfièau, que quelques-uns
appellent Itou ou Vitouga. On trouve iur
le bord de la petite Rivière Outka, à 15
w. de fon embouchure, un petit Oilrog
Kamtchadal dont le nom eil Oujaoul.
A 42-î w. de l'Outka vient fe jetter dan»
la Mer la Ktcboukig, & en Ruife Kiktcbick:
elle eft beaucoup plus grande & plus poiffoneufe que la première. On trouve fur
fes rives 3 Oitrogs habités par tes Kamtçhadals. Le i r . , appelle Tchaapingmij e&
X 4
&t
ÛEicàirTioir
& 14 w. de la Mer. L e a d . , nommé Kfi
ginoumt, eft à 3 w. au - deflus du précédent, & le 3 e . , connu fous le nom de
Tcbatchamjou, eft éloigné de 8 w. du 2d.
Le i r . eft le plus coniïdérable, & tous les
autres font de fa dépendance. La Kik. tchik coule le long de la Mer fefpace d'environ 10 w. au Nord. On remarque la même chofe dans prefque toutes les Rivières
qui coulent dans la partie de cette Côte,
qui eft fabloneufe.
Entre l'Outka & cette dernière Rivière
on en trouve 3 autres petites, appellées Koungan ou Kongan, & Mououkbin ou Mouchin :
elles fortent des marais, & non de la chaîne
de montagnes, comme toutes les autres Rivières confidérables. De l'Outka jufqu'à
la Koungan, la diftance eft de 11 w., &
de cette dernière jufqu'à celle de Mououkhin, d'environ 17.
A 6 w. de l'embouchure de la Kiktçhik,
on trouve la petite Rivière d'Outcbkil^ qui
le décharge dans la Merj & à une égale
diftance de cette dernière celle d'Okcboucb,
au-delà de laquelle coule la petite Rivière
Nemtik, qui prend fa fource dans la chaîne
de montagnes. Il y a fur fes rives une petite
Habitation Kamtchadale, connue fous le nom
de Souchajoutcb} olk eft. à 15 w. de la Mer.
Dr/ K f ï f
C H i T t i
§ti$f
• A 22 w. de la Nemtik, eft Ylgdikb, ou
Idich: les Cofaques ignorent pourquoi elle
eft appellée Kola. On y trouve une Habitation nommée Maiaquina ou Maiakina, fituée à~ une égale diftance de'Ton embouchure.
/
A 16 w. de l'Igdikh, coule îa petite
Rivière Kaikat. On trouve à 5 w. celle
de Chaiktou. A 3- w. de cette dernière, fe
jette dans la Mer la Rivière dé Tigemaoutch,
& 10 w. plus bas eft celle d'Enouje, qui
ne fe décharge point dans la Mer comme
les autres, mais dont l'embouchure eft dans
une Baie appellée Tthkanigitch, qui s'étend
depuis l'embouchure de la Rivière Gig ou
Guig, où vient tomber au Sud-Eft la Rivière d'Oudou ou Koumenjina. La Guig a été
appellée par les Cofaques Worowùaiai
( Rivière des Voleurs, ) parce que les Kamtchadals, qui en habitent les bords, fe font
fouvent révoltés, & ont tué ceux qui venoient pour lever les impôts.
De l'Enouje jufqu'à l'embouchure de la
Guig, on compte environ 16. w.;! la Baie*
Tchkanigitch, dont nous venons de parler,
s'étend vers le Nord depuis Fembouçhurœ
de la Guig, de 20 w.'environ: Ta largeur
eft à-peu-près d'un detm%kc.:, c* elle eft
éloignée de la Mer de-50! à 100 fagenes.
X5
$30
D I S C I I ï T I O S
Qn trouve, fur les bords de la Guig, à 2c
de fon embouchure, un Fort habité par
Kamtchadals; il a le même nom qut
Rivière.
A 8 w. de la même embouchure on i
contre la Rivière de Kojaglou ou Kma
à 3 w. de laquelle eft celle d'Entoga,
à 4 w. de cette dernière celle de Kosfoim
Toutes ces petites Rivières prennent l
fources aux environs des marais, & \
fe jetter dans la Baie Tchkanigitch.
, A 9 w. de la Koftoinatch, elt la Rivi
appellée Brioumkina , qui mérite fur d être remarquée, parce que c'eft - là
commence la Jurifdiction de Kamtchats
Oftrog fupérkur, le long de la Mei
Pengina. Tous les endroits dont nous
nons de parler, font du département
Bolchereiskoi.
A 13 w. de la Brioumkina, vient fe
ter dans la Mer la petite Rivière Koi
kowa : il y a fur fa rive un petit Ol
Kamtchadal appelle Chkouatch. Ceft
long de cette Rivière qu'cfr. la route <
ver qui conduit à la Rivière de Kamtt
ka; mais elle eft peu fréquentée.
. A 36 w. de la Kompakowa, on ren
tre la petite Rivière de Kroutogorowa.
lé bord de laquelle eft l'Qftrog Takhi
DU
K A M T C B A T E A.
i|X
wottm ou Tacblaat'mouw. On trouve 6 w.
avant l'Oflxog la Rivière Kchoua, qui fort;
des marais & va fe jetter dans la Mer.
A 24 w. de la Kroutogorowa, eft une
Biviere aflez confidérabie, appeliée par les
Kamtchadals Cbeagatb, & communément
Oglou-komina : elle fort de la chaîne & du
pied d'une Montagne, nommée Scbanougan,
ou Skhanougan, & fe jette dans la même Baie
que la Kroutogorowa. On trouve, en remontant vers fa fourcé*, à 30 w. au-deflus
de fon embouchure, un Oflrog Kamtchadal appelle Takaut ou Takaout. Ceux qui
vont au Kamtchatka, prennent ordinairement dans cet endroit ce qui leur eft nécefr
faire pour traverfer la chaîne de montagnes:
ç'eft le long de cette Rivière qu'eft la route
qui y conduit. On la remonte jufqu'à fa
fource, & après avoir paffé la chaîne de
montagnes, on defeend jufqu'à la fource
de la Kirgonik ( 1 )*, qui fe jette dans celle de Kamtchatka. De la Kirganik on remonte, en côtoyant la Rivière de Kamtchatka, jufqu'à Kamtchatskoi-Oftrog fupérieur. Tout le Pays entre l'OArog Ta*
( » > Cette Rivière eft dans les Carres Ruftes, mais elle cft placée à l'autre bord; ou il faut fiippofèr qu'ily en
a deux du même nom. KiecMy* eft pris dans la Carte
JUifte.
^3»
• D l S C R Ï Ï T Î O N
lcaut & la chaîne de montagnes, eft un Dé(èrt de ioo w. d'étendue. Depuis la chaîne jufqu'à Kamtchatskoi-Oftrog fupérieur,
fi y a 65 werfts.
• Cette route eft fort difficile & fort dangereufe, puifcju'il faut en faire la plus grande partie for la Rivière, qui ne gèle pas
dans beaucoup d'endroits, à caufe de fa
rapidité ôr, des fources; & l'on eft obligé de
côtoyer fes bords, & de paffer quelquefois
fur l'extrémité delà glace: fi elle fe rompt
il n'y a plus aucun moyen de fe fàuver
>arce qu'on ne peut pas gagner le rivage
es bords de la Rivière étant remplis, dan
ces endroits, de rochers efcarpés.
:
On ne peut pas toujours traverfer la chà
rie de montagnes, il faut attendre un tem]
calme & ferein ; autrement il feroit inàpc
fible de voir le chemin, & l'on tomben
infailliblement dans des précipices, d'où
eft impoffible de fe tirer: on attend q u
quefcns au bas de la chaîne dix jours ,
même davantage, un temps favorable :
le juge propre pour paffer cette chair
lorïqu'on nappcrçoit aucun nuage fur
abmmet de ces montagnes; car p o u r ]
qu'il y en ait, c'eft un figne certain qu
<éft menacé de quelque ouragan.
Il faut un jour entier pendant l ' H i
1
DU
K l M T C B U S i
$38
pour les traverfer: l'endroit le plus dange*.
reux, eft le fommet que les Gofaques appellent Greben, qui fignifie peigne ou crête t
II. s'étend l'efpace de 30 fagenes;. il a la fi-,
cure d'un vaiûeau renverfé ; fes rampes,
font fort roides y on ne peut paffer par cet, endroit qu'avec beaucoup de peine, même,
dans un beau temps, fur-tout parce que la,
neige n'y reftant point à caufe de fon extrê-,
me roideur, le chemin y eft couvert de,
glace. Les Kamtchadals pour traverfer cet
endroit, mettent des pointes pu clous fous,
leurs raquettes; ils y font quelquefois fur-,
pris par des ouragans qui. fouvent leur font
perdre la vie.
.
On court encore grand rilque d'être en>,
feveli fous la neige, foit en montant, foit
en defcendant, parce que le vallon où paP*
fe le chemin, eft fort étroit, tandis que les.
montagnes font fort hautes & prefque perpendiculaires ; la neige s'en détache alors?
au plus léger ébranlement:, ce danger effc
inévitable par-tout où les chemins,fe trou*.
vent entre des vallées étroites & profondes^
On eft obligé de monter à pied cette
montagne, parce que les chiens ont bien»
de la peine à y grimper même avec une;
charge légère ; lorfqu'on la defcend,." on nés
jaiflè qu'un chien an traîneau,, & l'on. dé>
334
D E S C R I P T I O N
telle les autres; autrement il feroïc'ir
fible de les conduire: pour empêchei
le traîneau ne gliffê & ne tombe fur ce!
maux, on attache deflbus des anneau
cuir. Mais quoique ce paflàge foie
difficile, cependant comme c'eft la i
ordinaire pour aller au Kamtchatka, il
tout lieu de croire qu'il y auroit encore
de difficulté & plus de péril, fi l'on
varfok le Kamtchatka d'une Mer à l'ai
A 34 w. au Nord de l'Oglou-kom
on trouve Y Itcha, qui vient le jetter ]
que au milieu de la Baie qu'on appelle ',
kanitch: elle s'étend vers le Nord Tef]
de 5 w. le long de la Côte ; à 20 w
cette Rivière eft l'Oflrog Kamtchadal
pelle Oaout.
La Petaai, nommée par les Cofàques
fochnoia, prend fa fource au pied de la 1
te Montagne d'dkblan : elle eft éloigné*
Tltcha de 32 w. & 300 fag. Le petit
trog Kamtchadal qui eft conftruit fur 1'
de fes rives, à 40 w. de fon embouchu
eft appelle Sigikan.
On trouve, à 50 w. de la Sopochnc
xa Morocbetcbnaia, enfuite la Behgobma
& la Toulagan, appellée par les Cofaq
Chariouxewa ou Khariouzowa. De la Mo
ehetchnaia jufqifà ht BelcgoJewua, il -i
D V K A M T C X AT X A. J J J
50 VA ; de cette dernière jufqu'à celle de
Toulagan, 26". Onpourroit, en côtoyant
toutes ces Rivières, gagner celle de Kamtchatka ; cependant on ne fe fert de cetce
route que dans une extrême nécefiité.
A 40 w. de l'embouchure des Rivière»
Morochetchnaia & Belogolowaia, font a
Oftrogs ; le i r . appelle Aàagmt \ le 2 d .
Milkhia on Milchia. On trouve anffi fur
les bords de la Toulagan, qui eut plus grande que les antres, de petits Oftrogs fem*
blables : le i r . , appelle Kivrin, eft à 30 VA
de fon embouchure: le 2 d ., dont j'ignore le.
nom, à 26 w. du ir. : le 3e., nommé
Gmmtin-makailon, eft éloigné de 20" w. du
2 d . Il eft encore appelle Brioumkin, du
nom de fon Toyon ou Gouverneur.
A 16" VA de la Chariouzowa, coule la
Kawran, fur les rires de laquelle eft fîtué,
à 17 w. de fon embouchure, un Oftrogdu
même nom.
On trouve 7 petites Rivières entre celles
de Kawran ôiid'Okola-waem, qui en eft éloignée de 40 w. 1. Lilgouluhe, à 5 w. de
KawTan. 2. Gawn, à 2 w. de LilgouJtche. 3. Tcbelioumêtcb, à 1 w. de Gsvan.
4. TinioucMmou, à 5 w. de Tcheliournecds.
5. Galingy à 3 V. de Timouchlinou. 6.
immaubtu-UMum, à 6 w. de Galing. 7.
-336"
D E S C P I P T I O H
jitlwt-vaem, 4 w, ptes lois que I
tchon-waerru
Il y-« eu auweiptv fur les bords d
iH»te-v«eiQ*.une Cplewe Karptcèad»l(
TJ esaifce plus. Cette Riviert eft rem
bte, parce qs/ù pejfcdeéaRancie^eTc
bouciwre, s'avance en Mer feipaee
yr. y le Cap Ottikelott&i, que les Rat
dsjs appellent KftbUgm: fa largeur..
s o v . On trouve, au côté méridioi
«e Cap, la Rivière Kouatcbmm q>%K
-mftt, & du côté, du Nord çelle.de
êti(kbûfl-Q§iiïwtietkban,qu'on eftiaat
"4,djr%sg«ée de la Tigil de 50 werfts. ,
A peu de diftance de l'emboucRtii
. l'OlmaVwaejn, 00 trouve» psès de la
j » , une petite 10e §on> élevée &-m
ajneofe, dans laquelle en aîSége* on
les Koriaqoes de cet endroit, qpi av
tué 7 Rafles, parmi lefquels. étojt un
telot de M. Rrrônj, Chef-d'Efçadfftv:.- Après la* Tigd, eu avançant vei
, Nord» la IA Risiere que l'on rencor
iafft )*\Wttlovm ; à laquelle les Cofaqat!
:. cjonriéVle nomdQmwna-* de celuid^tn
«rjaooe djftingué^ qpi y demenroit: autre
De la Tigil à cette Rivière, il y a JQ
• ;i ^4 «y-dpfon ernbopcôure ,:eftfitué,UB
M$ Qfeog 4e Kôtiaques, appelle Gmitc
i
a ir: K A M TIC m A T £"A. jgtf,
gen; fur le bord du rwfieai&'KttiâtiJûtt ; &
3 w. avant d'arriver àrOmamaa, on trouve l'Habitation du Koriague Tmgtm.
•.. A 40 w. au Mord de lOmanina, eft la*
petite Rivière Boàtebkog, dans laquelle r
près de fon embouchure même, fe jette,
du côté du Sud-Eft, la petite Rivière de
Katcbom ou Katkkana : à 36" w. de-là, eft
celte de JVaem-pa&à ,im les rives de laquelle eft. fttué le petit Oftrog Mmiakousa; il
était entouré d'un rempart de terre , aujourd'hui entièrement écroulé, & l'Oftrog
prefqae défère: les Koriaques qui v habitaient, font allés-s'établir en divers autre*
endroits.
>
*
( À 35 w. de Waem-.palka, coule la
Kahsmu^waem. Prés l'embouchure de cet-'
te Rivière, il y a un Cap rempli de rochers, qai s'étend au Nord refpaee de
2 w. . A 3 w. an-defit» de ce-Cap*, fiir 1»
riv^ ièptentrionale de cette Rivière, eft un
petit Oftrog appelle Giratchan. Encre cesmêmes Rivières , il y a .2 ruiffeaùx .qu'on
nomme Ourgi'ioatm ôt Taguitgtgew, qui
tiennent fe jetter dans la Mer; le i r . , à
15 w. plus bas que la Kaktanou*-«raem,
ôt'le a 4 ., k6w.. du premier. ,
: A,33 w. de laLKabtanou-waem, coulti
la KaPcbtsih3Bam<r qui fort d'un Laciituél
Tom.
L ' Y
338
.>.B> • *.c
L I
m
là » ; "
fiar Ja chaise de xncotagnesv La. Icâgut
de ce Lac„ du Sud au Mord* eft; deao
fur 17.de large ;."&,-5 &. :iau-defipus
L a c , ij y ai une tatoeafocataracre appel
£ùWtqn; cftoui^ft cauK£.que ks;Cofaqi
eux noirnné cette Âivierje-Eailamr au- li
de Eifiatiaw. Le» Kceâaqaes ontudes-Ji
fcxatioos furies rives^i daas JXQISjendrc
étoffèrent?» La 1^ eft fioaeç un-ipeu ,<p
haut.quetlaeataraçla;^eeiée|c]e pêj*tr<
trog Awaaitfiw\ , . auquel ues Ccdacjuési r
dorme ;lè:.nqrn de ifWfcwfoii jàpàtiocn;
ad. ejft^#ejiii> d'^i^BVit-.^.dè,'. Je §s, ,1
lai d(Jiu%oJMran,i ouie BoUanskouiofént
De l'embouchure de k Pallarait^ulga
HOftrog iqfeJieur, J i . ly J& umxrrron §£ v
&.de cefi^QftEQg ja^tlaUJ. eud^{ abna i
compté; 'u*5'4 « Le jfcfc'i^fhtagh efiVqda
fur un endrpjt
flafurfâ^^'pÊpWs^
fi efcarr^àfi^ori n© peuferU'i.UipiiteriJjq
front* ^fr^nc^jtnn J ingviul ,s v li r^rw
E p w e î l ^ S ï ^ r é a d l RaJJafjft&eteJ&
tanouijyaeaj ,ivitjîner^t(fe.^etter'dansriapAd
les ^eiut petites J&me^ïÉùniitm cfenïïe
tcô^oMsv.rjA ic.-iefk<a anrw.vde xeÇe;
Kaktaaou-waérn, .&• Ja aft* >eft/&kxg*»5e 1
lu I e . de.T*4 w, Pttkàie J'erobpacahUffe i
k.Xtfatchkatou^ eft un» petit Ofliog q:
D t
W if M? t c i i H
A, §jà<
lesKoriaquc» moél&nl Kamfr^à^kt'Sc W
Cofagueé Piatilkatnà. •*•• l--<"< ^ --«-d a'-'
A-44 «r. de la Paîfonâ ,x on tfbtfve là
Kcnkika, ûtt les)4a«dsi dis laquelle èft fiedé?
uoperk Oftrcjg^defitfe horo^ &• à^ô-^r/
de la Eeakilk^ eft?te> &Mwrf*0»f^èlféè
Lefnakt-vat les Ccrfà^ss-^ette 1 :Ri>jfere
a fa foiffce^pi^he-celtede JSaragâ;- iéôchraé^
on l'a déjà dit pitwliStit:^È'eft: poùf'cette.
raifon .qu'il1 y a,le>longtdd4aiïf7 Qn'eferâSn
qoi va.àiikMèr Oriemalii; & lé^ajeV, ékpais.ftui'ei^bbucliwefdfqa'à celle'deJla£Ra'-'
raga, efl; éeti&itQTî'wçw'vk iluVàut^raïon"
calcttlv:\ear- je'rfaïi pa*' nus «tout-àdalt1' $
jc«rçVéai«ide^hedninb tn.i.b.*diri':>T- *l
, A 3«? w "avant la Çtfnaiav 1k ^ettë^iV
;
ÉpÉfé^^dLei|iàlà^q «P
feo>^û|ff«^i,
dont kflilogémedre onilievakïé k difténcé'i
*2f5w., il y à,Tuïvant le rapport dès Ep^
riaqdei; eii &"féâit8 lUvfePès^aVoif*W.
la Leffifoa. iw<&^iùWgn'éom
¥*>kfs
:
detrli sJosWBfwajrrni s g ^ r d » ^ ttviftovv&
Ghabkakjfànt,-&& vkdaVîa Teoiife-^aern.
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CO*MT*J CXS V Ci* x V lu C<kC f ^ u k "
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s'ytxtyXUt ÏUl xyxvxti. !xv3U3x.ix „ UUx* L? <OU.*i
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<.3y. !x3 VOxîryyxxix txL xW^vUdMlyW*\l\l kvii
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-Lùokb HeMuAc-q qui Aok fur k$ bords
Le L Fodk-AjbiïîSS u
Lu pime dos L>-*co dosuk iVojLvsLutu
do h HOMUL ko-U! s ^ p - o u n e , e>* Sue,*
Le, euolb ce aus^foud >b LH jekpùi h
Rivière O*lou Luusux ; de feue ouo tku
ILd-o-kre; «>n* LoveOv ùekooe 1er us (Aed
ù-p eu t:;\ eooooonpA
Lepek n\«Lo Vooàtu, As CL»i e <-*u
rtVTKv.u'O û Vsks «t f os rocfe-fL Hs A up\L
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p,r-\ veiuAook, c sp-U -A Lr i:y s oréeV vêle pou- siOr ee, kondph A - , dé qo>
es etsSht des Postes euu- des eejuu-es Àe*ooebA ccpùovLïU A peùtLru d, k.
A3
342
. D E S C R I P T I O N
diftances ne font goeres plus exactes qc
premières!; ce quivient dece qu'on n
a point mefurées, |â: qu'on n'a fait au
oqnaryation albctlonAlque fur ces Côtes
. ne doit pas mêmees'atretidre qu'on en i
•fcujtque le«Kr»bques fauvages, qui hat
• de ce côté «.ci çtodaMor de Pengina
feront pas entièrement fournis. Ces
pksfetendeiu^ierloUtàbles par beaucou
» inoarcres, & par b , téfiftance•- opir
qéîils.. ont: cppofééi à des partis. Ri
môme BueZicorpamôiardes.
> • c-x t .
-Jksb^ipajufljes: .pendant un cercainbte
oq dott,t(mjounsi'iè méfier, d'eu ±•;&} in
fucif^igardes^tipik-oe.quon efl-ccaudoi
3iuaRbexpoféi(à perdre; b . vie; 30e qi
caufe qu'on s'occupe peu à lever las",
(du Pays:,ce trairaili pourrait d'iadteurs
naîtîe;quelquesi.fdtifjçons dans.:prb P
auflbtaruareij .'« o<r. .. .••-•.' 1 uO
C>. Après JaviiUvtereLiqtwîaâs^âf.) I*J
i'cifiiiTncobtre3e^lcBJ|e de talemba,
femrxmohure.efl: placée» lut lés Caire
©Ofy.idègré lejlvûjontf «pepandandt fa jbt
doit'être f>Wl grande ;apuilqud^PinVan
ingénieur^^ deplui8)la Rivière.Tigiltjjii
cejfede.Palowikiaicjky a plusdei^aapjitv
la Rivere pjgal & celle. de..Kairitchi
B»
E l U t î B AîiA.
Sjftg
tJcnveht avoir leurs : «rilbôuthnres atr;$<5d.
' Entre les Rivières Pouftaia & Tahnrka,
il y , ta a 3 autres: appeHees < blekan^ Mr%eMtr>''& GôtofeyDûla Ponftâi* jtffqu'4
i i Nekan,, il y,fofc£$3u*fiées dé «betnin^
d é la Nekin ! nt^u'à^)pMénkec4ia^^&.de
«ellerci-jafqu
â J»l€dlaa^ \ùœ$\Xvât£ fetfdemeat.} r \r^ nt>w.yv>i ' ..•• *' '
A S P wi de la dFalbttdoà^'e» trouve 1k
^Rivïèàre de Ps»gfBs,iienttatqaâiilèj:fùr4oatj
çàrcët qtt'eile a dbdnë feËlnqoé àJûetteiMer.
Quelques - uns préténderhiqutefe (
r
toae«-pr(3fifte'<cëk*>da-M'Mq/«â^j|amii va fe
, |ettéri dahsf//na<à>y v d i * ^
t e : cependant d'aûtares Mwssm^inmiïi pJus
de feanieniefit, qnpces>lourcesf^logt?^tK:life
«oelks> des Rivières-Iqui; tombent ^dans la
SetrteKéfc'bttcittiro^
piufieorsl rapports dignes r de iroy f efl> ' dansplanflBaiéJîmêfme. On a bâti, i 30 AV. cbïto^Meff]ttra
petit x QRrogApfàïïé^MlSistoi,vûaiài fur
la Rivière<rfkhfi>, 4ULfef|ette idatwïtœlteyde
Peagmài, da côté:, de lia irivoAddoitedfnCfet
Oftrpgs'ëfb:-habité pain'qHelques^^èfaqueS ,
{ju'on^ lajtîê , âutantopour^ fer4% ia «tPïftte,
que' pour' foiiméttré fies: ^(*iaqQe*iitjpp
paient
poinc tribut:* ba!preni«!?& Katodlion
d'JHiverikï exstdbUke en !Bé8p. &i> v:^ -i
344
D E
* c E'-.I r T I o H
:
MQPJ e u p o y o i t - ^ ^ m é ^ ^ i
«aur Jeyïer des its^SSjrjr^ÉfiiJte^t
dojH^.aujour.d^uj|à3icattfe dgiAkw, jil
W*m*\ Ç^tLendt#ii:fiit«tepMis Jtgigftroeux, parç# ^u^a^ïrC^nuiSurïe
ajNeBîmàiJwwOÀrORrpg »spa*
Jja« w fwCTt^éAa^.wpafJ-cinafla
& i4-s*d4p: AQliy^m.&»d- Çlu<*>.
Egatcha ou Aratchat en 4 journées de
<*e fif* ifedW * r B ^ e f e a at&ca,
n&fcôà: kl £*sm ojBnftls* feM«^«W
ftetOi' ^rle ^SHgW?^l> *P* S,S*®
Bfflt#g|^J3e^yf§b^^
GrvtÊP^e^WM ^iquanauijd^Kc
î ^ t o i i .««qW •rPRtij^iptAûgoréiir
:
taire*. •
.i','.^'1 '"•"fr-1
'.\^£p &mfate^mwimsM
h
<
borflls -de iw&4%$\^$Wot0h[p<
-, • '/'
n;tr
K A M T C H A T k A. ^3*5
pxir!
ëéft
marcuif*uàne Jéoftj&éî^éttp ^^«er^lP^ëlM
de WWtga. .iDécetie&itàer^ odmètdfdHÎ
une jèuraée de^chernH^^ga?aui e&p«fiWwft
len. Entre U WiflfgttSé^^é-'Cffpl il y*4
une Baie appeUée Xi/i^Vi#'ilHfer-un€iidSi
«ai - j&àméti-mir
vhipàr&à^tëcïkûfà
' A ' ari^ j ^ r n e é &''tfeffifede^flSo^;icfti
trouve ld'Oap- ÊéitomfëflTë&ks&bfè-qkiÛ
mp&éiàà *Caf* iKaaafle# eft:app73ft1 S&w*
lfig&. -ib ?.-vi.'<>('.'!• f, >ïJ ^ihîsjtK oo t.<bï»^3
^Di*€ap~ Lôv/outéft,,,Jè ? * ; j p S u r & e ^
ï M - ^ n é e - d e >éhètntiP jalWâ fil :fotffl&jï
«b ? ^ p m r % n é jc^né'é'ftufeinent desbèàé
Rivte^^jÊ^^eeHè àèmèmtpma * %ïfi^
Jfâpzm* ^m>k>mmStepWiM^ a*p*tS
ûntdimU jmméc de *#Êrr*ïP)iHqu"fe' BMfi*
.^w*/>^'=&^de (««Mddèfhftrty«ÎVi^èJUaq
égaJe^à^an^dëlfbuiïB èeÏR>^^GMgfeid^
une terre, rouge.
.
.as-iiér
:'. Ivà iSouJoïliéH^â^r^^céfiSut&^fe & & / •
miite Jfife ^ « t é ' dera^ïre laWiereiqk ktit*
de 2%*Ma>}'/ir-^ à'd^BeëiidyÉrDl^ôï
de celle >àé'^ktafl^'* j^âyeeflè de eftft*
YJ
•340"
D «-s c a n n o
H "
httcbiii use journée de chemin àyex
jChiens, ou Air un Canot par Mer.
ces Rivières & celle de Talctama,
Cap fcnnetkin & la.Baie Iret, dans la<
le jette une petit» Rivière de ce nom.
Jà.on emploie un jour pour aller, ave
Chiens, par m chemin tout choit ji
Jamfluài-Qjireg, „
;--. n
^ Apres 2 jautside marche, on trnuv
Rivierç ccnfiàesatoe, appelle» ffiama
coujfi de llOneftidui.pied de,«la Mon
£iio<^, r ç'en>^*rô, hGr$nà-Mtfp\
4e décharge dans «m Golfe aflea p e n d
nellé?.rf»n>»îau«^',.A peu de.idiftanç
jWhquehure ,èg cettei Riviere^iOn» a
en) *B39>* un^OR&tg Ruffe qui a $e*i
nfgîdftjtOBr*. 4d«oJqtrc»vâ une $*af>e]
up bureau oc««.iâiTWmuis,r!df''j4n<Ôaf
habitées par 6 Soldats d'Okhotsk.
pgu[ au - dçflpos rdeî cet; Oflrog,; des. R
uques fjxçafor^.lejurrderneure-dansune
^ttilsjfentdu r«r£Fot)t de1 KQftrogdpnt
^vpncois de.parleiL /> 'v•:.'!< ; >m't ,•
^i-Jqes-:3 petites Rmoïes Qukt&anaZt
& Ataouzeri, fe jettent dans ce G<
dans J'intérfeur 'dyqué^elt^ttne;)peute
dont on n'a putrne'diffe le ncur»y fon
bouchure a environ 30 fagenes de larg<
& elle eft ficuée an Sud-Quefe. ,-v
D V
K A M T C H A T fe A. §4£
( " A rfetnbôtaehure delâ'SaAi yaàshMXl)i
commence le banc^de ûblôtàppéiWTtâi&.
giickouy il continue^cteJ s&endfê' jnfq&a\i
Cap. Kâît^aan: ^Ori^bHhdlqtie'point ty&z
ttancé îqû'ily a jttfqul ôi'Gâpj cependant;
il eft à
prdfumeï"qrti^&tfMbpmià&ipfàé
de ae ^vpUhque wtllPi&iQtps qdè-«bll»
avons nommés, & ceux dont noa#"pl»fc*
rems encore, font peaaëlêteftés^lés-^sr» des
• autrô»'*dans ces Gô^es=tol^I*npcd"éS?-'viJl ,
I l ' ^ a f gnérés pjusbj^ptnr aflesdemîpurriëeVfld' chemin d v î C ^ ^ t e ^ M ^ ^ l
• qu'àteela!âelgapùm) lia mk
'(^A^?kÈe
'•deu#ïU^
. tè-^-peiites^ltiviferfcsîp GhtigUài &%&%).
%ùb®ù>.z lys; rii ^yaidélia>g©ipré¥.ai <FJ§p
•Kaitei^aK), t&jto'aoj-pifc«6è ccluïyè%âp%nap^Dn^piehe1- &4&iÉÀi3tim&$ë"f& 85VÎere-dSJctSgîfàh. '^blo?. ft w ] p.abjidexl
•. "Élimh jontaee mVtbajm&tîtt
« 4 ^<twhwi\@KQty®U}fiiàdix& «Èft#e
ces GaptêoBdé>'dfl& ^âhdewquàatàes'd'^H
droits fort profonds & dfetoûrrKmtàf%f,iEllj
queton^ppelte ^Émi^s langage adiF A y s ,
. M * , to f.'-ii jn.Jjej et ,.~.s.:»»'.K t .
'•''l^^efldiioits profofidii IrJwtàaère KlKiviese 1 Teheianai &'de«%«noy Cajf Mer-
.: .•";'•-,•;'; si: ï •••: y;~! •':• nonvrs >: y:,yjuov
( 0 K-mmU*XïàH,\&^h\i2fo&* :•; ,'ta ^ .
'
348
' D i s c a i F T i o i r
4 * ; tfc du Capb^Japofta jiriqu'à celui3 y a pour une demi4 Tournée de chen
A^nèsaveir iitilfé^e Cap, on trouv
peukeB Rlviei-eii'appeHée^T^îe^; Mi
«wup, B*te&wyiK&Ù & TméUk^lk
fe.'jett» dansiftatiiMert'près du Cap. iD^
I*. àTfl'ft^-ikya/pdWr une derrti-jàur
deuffcaflto* AsKlaw^à la 3* 0 4 aiftarîè;
la.^ge.ajafauTà'4aâ^V^uné demi-jôÙH«e ,*
débite 'jji> à" la ' A f ^uaé 'demi - joç>rriëé
q«viftvj^te-dani la "petite'Baie. ffi-l«f^)
c&artfUs^llrfa^e1 tuifleaui
Bàmtiàr^
prend fa fource au. bas de la EQdëttii
k n » y i % Qpisi>3jsJ8hié^dë0èhefrânsJ (e% iWèl^û'liii^uTèati rBëb6iicMifi- i^ifr
jcaiîsqqE no'up t'jnunl Jn^j nu i> son.
-- A-2i w. de ce ruiffeau* vjent fe jet
danSJ^ ê&&& pÉB&fflAetè Etiuttgiw
cSupjainUidîatemenc^iptes'!eff Je ¥&$%
I^iaqueB',app^llê^-;W«^njit>'i 4 ' J), r
-usai mte ^ g ^ ^ ^ t ë twrrrméë^ï
tôpTfcafcjWaw v^iB^efifbJiJliel,' depal? le C
< ^ c 4 f c ^ n V ; i l - % * ^ : 3%:(;$lè2fa j
«tttltt'tiWiiliiij^^
p v
K A M T C H A T K A .
34$
mitoyens, for 1» Bw,ifa{Iafyl!piolsh<toix H
y a environ 3 .we-rfts^nob -ru. tii.>T£ v;
A 6 w» 4e cette ||a$tation,>^.fel$4
Ouivtm, dp* laqne^flo^^ ,feivje«ter^Tta';
. petit ruiffeAUy ; c u ^
t que;.
parce-que Von feite^i^jŒr**^'à(-fo«ejpj*.;i
boucbure,.la pêche d^fcq^feapi.'niarini. s •>*.
A 10', _w„ de cette emhouepnfe, romtttMi«b
ve la petite Ri4&$i)Bjl1fygfar&l$;>0 .-jy-Vs
au•*dela.ce.lje dyM«wj<»>,*?rjlw; de^cefle-èL
ei la Rivière Ewloungan, & enfuitentolèil
d'^/îgjajrç appeUée, daajijg}fcangu©(.oj9s *&N
rriaqj*es,tAQg»g8f«p -> mtj»cl fâ&y %jRh/^rqnp
ne Jontl^tojgpeTsg VwSiHf £a^ltî«egdfq*5l6
w., enyirqof f:; ...h ?Ecj UB ^IUQ'I al brrAq
A: pep (iç :cllftançftr^Tajp^chiM^^
l'Aûglan ?i$Q;,Mow%jJMfàimm ydfcitfenV
def : I^ç^qaes;^pyâjt^ iqjJP/,&ctji^li|0-: '
béiflance d'un pecit Prince, qu'on appelles\
TeiHk*{ -J\ Mr.rr vrsïïuri SD -:h >' ^
dans., >.laqt^en ]*., BMiœ'3$mtotks*tvdlï&>
coulq du^çâté dufiyqr^Beft^i&tqui, BJ««^
rite ^è^^pvp^cpé^^^^
^»ifoB«sV^ftA.
Parceque Je long^.de^çet^iP^yiere^pRticti
de. b^an&jfecy>.„, ip-CTf&^r&tt g ï $ J&81*
plier? r>vdûnt Jes K p ^ o ^ ^ e ^ e y ^ r e à ©
font leurs^giands .Capots* y àft l'Par^eqùfc^'*
chaîne d^tfooatagne^ja^^
^
-350
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tîixU L v Cxxxi-Pi-jM Ix^xxd x, Cx^rir
D Uî K l M T C H A T K A. 35$Jg
pie à la Mêr, eft précifément au milieu
les 2 embouchures de cette Rivière; fis,
largeur eft -de 25 fagehes ^ <5e fa profond.
ieur de 5 pieds. Au milieu de ce Golfât
eCt une petite Ifte appelfée Telideck, où'desLamoutes ont leurs Habitations d'Êtëp*
leurs loortés d'Hiver font- copftruites. fur1
Ls bords du Golfe, un peu plus loin queli première embouchure de*r-Ahnaha. -'A)
^i w. de la dernière embouchure de cette ;
lv rviere, coule celle d'Reo, autrement1 iar>^vslée Zsâa&eria.
• -\ '•'• ; ;•, ;'*c's0*
A 4 w. de cette Rivieffe-on jrendonEro^
die dv Fee*\ >;\> liée ,;Udaris la langues^;e? L o n ^ u ^ „\ \m&~aimrï elle vient ;
. Ktter p\r pesé^^^bràrdaris: une Baie*'
Tôt ^resote nosv/-^ Otnokbtùri: les prfncl^"
,s>u" ee i\« bras ii>ot Jmounka, Gorbet'Sfi.-M?^'** ou ^Aje»-,e\ ^DU-i«'1. aU ' 2 d ,yilV
v a iu w.| « dt se*. auV 3 e ., feulement 2,".
Entre leurs embouchuresji;.rjn trouve, fut-•
le grand HbaBftededàbte^plûGeurs Habitai'
tions d'Eté des Lamoutes fv celles d'Hiver'
font à 9'IVTV emrifott de Koutana, dans lé
voifinage delavMôntàgnéviife!pii?rJ«/»a, fucT
la rive gauenede la Rîviefëude Taoui. 0 1 '
C'eft fur-le taras Amttfrnrlr; mféft firàé*/fOftrog Tduis*oi, dans lequel i|-y a 'A*èf "
Chapelle, ùfy£ Màifon pout le C^mmiSS-T'
yj >
O C s CR Sf ï
î 0 S
4i«j euttv p&**t ipXèmds;. au fuo p P k
$;ug *. tLs lBou*ede§, Cet Oîlrog, «p
ee|Upkk e^xeMs- IPssaue, mz&hz étf
/ y r ? . Q pBoemP j o k p k k APj
KPu i o y s ûUUO wen'L
-kd CBte p § u P FefscO p % F à t à P s
p è t p j P I s ^ p P e dss racoors a i As BJ
&t|spK dVk k i p k il T&sPj P % P l
IP^esP P h p p ~
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A «5 w> As p k K<8i£3B«* «kfs&cs
IbPr k C p pB|X«4F< où P i k
ipruuuu^A; k i k k iJBKxk&ttBk
, A &§ r , P o&Akp$ tvuk k
w t e oe Pïgs-kk^: à I ù ^ «pk,.,, ,*
i C P i P ^ ^ u 4 i- P \ P k f u e P P è - - *
tlkMtpkP
À JE -B.\ irÀBBBOkPy
I^PoBste p.tP k J i i t ï t B CPAM-, 4 3
<k P p U k k l eojk P'Av*tm t Pots-sçs
& ù ? ï ? W toiaPut Usms la J k k Af&kvP
A p o s «os I U V P B B $ «s- treB^spp |>
B p k B t A P P * o e P u e euks i k s o P
P A k u , d'Pvtv*P p /P*p\:*% s q«
|Pt«kîgB;.,sO les tmos <k««asr?p! qssodAj
A ^ f ^ * ^ P « P K U - ds Is <bs'BPràv
p&i m sUpr P - € s p OePuPsT e à t
ps«kk k-t I k p p ; ipks', p opPs Bt,,
k A P A v k du h ï*. jufuok h 2-, .
eu 4 -êBM.«.sPu uom à. .ceku i k i , A B p -*
B Tf K A « T 0 H A T X A.
«ja
pins de » *?,; de de k àpukre «*&**&!
Oif> i ^ e ^ x a , t>ù le tan*»** k $ B V M » >
sis. les, d y a ïd nvrib,
- I>e-k jpqak k khkn-e &$, pesefet
I edruer de T 5 O **>, ou ive &«*** mgxm
K5v»i.re remarquable, L l m u appkiee eu fep^ Lamoutey
puu-ueur, te jette vers k nulvu & k
kue mrmruee <k/P RR-k, Il y *, a fera*
féaux, alla qaka reveueul: eu K%m$M*
hj , on peml recOvUnokre bkkmem le
Pan d\Pxkusk Eu rarrsorosr le k&g ok
f l o p aa irmve hr &* mes une «£*£
grande quua;kodli3bkafiofi*de iemuxues,
Âpsà Rmu orj rr^uw U Rivière ihd*
lv?e, oe e«huio kt pekre Raiera OuàR-^
De I I M jnlqak Rklorkk il Y a e&*ia$t
5-' w** & ^° cePeija%i s edk (TOaâfè*
Dru ,fcsnnrnnya- t u y s -, à Feu^bonouore
de h dkmîjxe, mra iMkudoa dliber*
« v l piPbnn toudeuom &hso4uum\\
A t •*, <fc roajrvfcss, c&aîe k Riv»re
Sht'tMi à a w, 4tr-k, ceîfe 4e Jka%s| s
«ikue h %urk s to Rku Aklku-kk ( j ) ,
yia eir eloJfuïee 4e k Brafeara de ç mxrR
( 0 On appelle ti&pmfo fesRrriertt de Sibérie, où
Tom. I.
Z
••'•••
554 •'_ D 1 * * R ï T1 T I 0 N ''
x ! \ p k b îk\^k JuîtfiVà k ÂbPP
qui fè jotto dans tO^kxo „ v b P - o b x
iK>r?kxv\Vî:c^^ ii^xx? fo trouve qao &
vxùys p p P e s tkrèxts & Ottht U **\
è o %\ xk b liu^bu b tA è 4 xs\ â
TA ; xk k KoteV&txva P xx O xx\ «b fO?
ipsot i\Perexv>ub xk k mèsuo dxPvi
Mxeusgt^ que f t > p é\ Têts o e e ^ ^ •
•wv ePso^x |ex<|uà b feorxvx elle fe
xptge sien iXAbnee toux t>îè*o.U? bj%]
à eeu xk d^kxr^sotPretubouoHurirde
tx% Il v u vexe ibk< dlP^rai'KK\ d p
Cxx
l ^ 4 ^ t ? v v v p ^ b ?bn dOtxbxûikvbsO
i b r ktutb xxxis Mxvfokxs, <k ù >eupx ;
pk|vvvx o b oouâtxXxtxkxu dL& Vaubuue \
xxtdÛpK xnx f i n pmdt shoudbrq&s i p
ixvtk* -îpse ILv êtes, de tObxoet, ^ ,
- x k t l b e k r e «IOUJOU 0 5 eexb^el^
b, ïkuYkkve kenveue & b hrop 11
pxPkoi II ? u. aptes b nouvel k p d
âbqeveeae o;mix>sktovv & vv do tkx.
Ige&es* xbxluokxkttue. jte\pbvx bMPJi
XX t> Ooek <îî* ces ? *^!r fts & »T\eî<~ ;4S.xsV k jix^s ik r?~ wsiiix-^v Xçà4> UVatscxaç- K-xp* <• ,
y
gm&o%ï ^.:^#o^^8»§'.S,il!fn^,1|€éau:
dans knofUvêHe-emb^cfliJfê i-' que d arts tftfcgrandes-ihdndatîè^.'ïftafe <*-h^|)Buti«^l
rfte / ^ r ê r âlors^^tfes -¥dflli«ftt?y wiv
: Là ftoavel OkHWàlfei^trt)^^ nivelle
*ille> d'Okhotsk ^^flftlufejtiiMjatîrÉJ $ âdttk .
velle kS? l'àACienift ^iBbuthuïe, ^rètoî*
fur le ttord fnémè &&&%$& fî&m$&
mien ygu'on appelle1 JÉî^o#feB*îfahcieH
Ofl*è$ «te*•o^^'draîHMbPsbayt**
*roit"feft nmmênp(kpiir&mf)iï\ aoui^iai*
rhehfJfe KMrt^hafk-a^^'CStxts^ff fa M«ï
d« I^gite Julq&'8a^ft€tot4ë¥& <lé IalChlrtèi .c'efetl^là fyfmmték ïowtës €ômitfis-'pourri k Wé^ ^Itâbu^oti^dftrav
Pteapk*ï'dë.ees-Tays^4€S'taSés quv4<*ekj'
où o» èflîifiue^fti^fi^n^
^pfê« çuoiaoa
les envoié3^;I;aKbiits1c?iJ'J3' w -jup fïbiod
^ Okh<Ms^ o'a^'oic-^^^nfe aueùn&^fkréiitààemtf far les amtWiOtkogfrT'^^cofc
Hne'fetèsllpetjee Hab*âïîbnù:tfi étoifdd:^}pârtenfeoP' d'Iûk'outsft'^iJi}c«ii%iflev9îiai.plub
confid4oibte,^epti]#'^^én^^ié.rfailer par Mer au Kamtchatka, & il a
été rnte aansi Kétae ©toniLeft^pai! MMi 4es
" "" m$$.i'%k
luec^ip mieux
Za
jsd- . - D ^ î c u r T i j i N - bâaqu*tt»»Je«8qtt^-/?ftf0g». Lô*,H
focs pour k pjupirtefip font belles^ ré
Hères v fiuvtoub;c^eftbqufcapp^rçki)Beit£j
Ceuconne» POT dfensuppienç.tes Qfifeiers
l'dtpécfiltiion du .^aiotiçhatka.i fl p'yo^
poidt ence^jd'EgHf&ni de Fortf^dTec
lau^mpsi gaeij'y^îétdisj.inaii ;Cfl aejdei
pas tarde^de *caM»JU$Là l'uoe !&:àir§t;
sQ^îque petAeRdrofc fait vauflî ifcéjjjle
le, diàrrH^tka ^jf^ûdantb fe^ntiabjt,
oRtbfiut lmpKaiwdïB^^q^ajad ayauj
dajWTCfcutpijto
fcj
roarcbqwkftï qa'fi» a:p^o«e4'l^pé|ts^.
fBDJtputïlca»^^sji^]ejyau^s ggGMil
cferfeMé qui ^j.fo^tboûd^nje^ 3nÇ
r^quçtajid^suhaJ&aoPtt^
0b îft^8ae^ue'2cejjp de.^bjetjlfi cfe I
nra'^«rn7ç*fi^pi^
rgeoft ce?
que chez les gens à leur aife quejf/ajfc!
Çftideèpaip
vttptq^'llfà&âtmtefw
jpjlraale &te«j'>îe&poaibj^yï ep:##gb;à
e^cej^e^aH^bdajts iBqPayiq ï&mm
auipsdpnjnjaj^
»up Cm
vmçàa^^^it^èK^Vp^f
«Œftpia:
«e^Raysi.; lu-jq au £ ,hx^.O ^oiia',
•.te cbofe;Japîysieuta^lk,quinutt^
£ *
D tr K À -M' T c i A T k i .
35^
cet endroit, ç'eft qu'iltiïf «point<Je»a>
turage, t e qui fait' que-tel .ïfac&atictf HBL.
peuvent point élever de-bétail. Gri a «feu
fayëplufîétirS fois dUntavoir aux environs-»
de Taoui; mais ètti^w^pbiiii réu^bnpqâfel
prefque tous ces Beftiâui§-:bht périt- Jliieq
temps nous fera voir dites;' Habitano/nqiiLi.
ont été ttahlportés >' ddafomisk ; f<& qui? feq
font établis dans YîùîPièmigim, laipliidde
fur lés''Bords des- Ki*te»es ïJMeatoicakàk^
Bjehkôn'l ]Met&, Maîtvhikm^Aqml fMdftso
chargent «dans la 'r^iviertei^lehbta^uéé^
plus heureux. Ce i^w^ïhév&âiètikevki
quèlqud-daoônï cotripeiïfé «^*'fe$adu>opriaa8fri
de Rerinesi que •'•$&$ \&wtefy<tà*etiop\cxiï
aiférhent deà^IJamouteïjo^ae des HS&icahak
du Kamtchatka. •<Oep&i^tfmi^Mt'ifiam
rfufageape&jqdc*
pour la> iïQih*iîud;. Jh GbosY'ferdîauBl des
CMéïiS^ ftféfe moftiSJibmûîuiîémeatnqu'a»!
Kanftohaiflcâ;'; -•:•'•• ^"d £ w^i t-M vjib oup
• ïl'ypaV^tCdâtfS'te-'^mps^eYy^^
4 VaiifôàUxV favbtfïloqa-)FoWKlà1, •durite*
«juer, érr p i w t p |e,pdKibà3l3oIéhaià |iek*b
ee Varfôâti petit peu è^kdnms^ès/wdjte
Gabriel; qui fut1 emplôydvpcod^nt-q'ueiqiiœ
temps dW»tes Nâ^atkm^ideqbhg^coar^
La Galiote Okhotsk, & un petit Bâtiriienc
•?JAui^èjBX«tj|g»»'lbé;^(^lieti')'
2 3
i j A j-.
S58
D Bs c R I ; i l o N
C i »v fCo*; fttxtît^ok O'OkFs
| , ^ , r Su v \ m x -ost, Vuimtee v
Ors " \ , o r n \ \ Vryvcn on fajIN
lux Coa e" i f^fo^ * ^ ^ , C T e e 5^ *
k ^ u
^ d t P-tf-gt k x v m a t v
H XVîO^Vï Rok«- ^Fda>«eo »
%\ rouvert 'os COHO & ïo-ne Tos
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t*l> ele'OToe do eel. do * OU f i *.
Ce sL ^ut Cs**e KaAte qu- A H î
U , &? vksbx.ts est pixx \ ^ * C \ i
le, proHfïv.tB uvîVvv-s; * LnfV î
RuTiAvhotlt, ce OvU a ete e«yl' tf* v
!
*fr) Û. WlilItPoisW' &'cViït& plus jj&utx de
» ^J
K A M ,Tj,C; H. A. ^iC A. ^ | p
do fbn COùVIKIIUO. en -a ù k un cplskiV
DRiC qui psetu ic 5033! du Î4 Iv3Vks\q,où
les okuekcs ùl lus O-faques: (TOkW^k
coî>^^uuvKT*t cauque anj.ec q^JOvOoos- «a-ju.)*
sooofs pour cor. U\|eç 4 «ci u^nc^puknt
kers p;ovckas 0*.»uk i l Cens: / k . k j p i d
i0.,«» î COI CUOùkf
Uvf d e s CiiOViUJf^ pOs
s
àker. î. t-u d~u Tn-ducaux, / w ïO*1C eoO'O
l\c\ic N rt »n o ; ftôs |v;dpkî ce ;;-«. dujkno\ -..L\ à *ceaik*cne H«K sp?sodc a e s e de
tu;<Nps Ci vjO^kî^ib 0 eUpOenei; ^, .4\upces|.uo
30 ' i n KO. sU s .oee.v.Uaeni ràcuuuj. 3\4?ï~
j .K de r<*cs v\ de cat-ïracîv.^^ do qu u \ -i
%pko r>yv.urea> , w« Jcckpù v *. .e» deO
ol-bus c. obèses, ekoa o u i pour» s\-a fé
f.!Ol;os «euai. » «.coudas;, oe;! v,., » vu os
*"
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O.U>: p i s pCTsîSv 5c ÏOOtSsiUi^ i.«.M«j..Os s™ p . "
iO paeèr Ls. boloncs: ù <oo k ia*bè > bnc^
t e r , d duo ceci doc k o q - î o i q ^ s k e u
îco^<>\<->> x<^ï»
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3
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. 3 ^i^^>
3..
•360
D ï j e i i ï t r o i f
fine; de Serg<W;m>ôb peut juger :«i
rddfté par le sappoft de'M. ffîait
ne mit que 17 heuresTà la ckdce&drJe
retàtiliÛfenient 'd'Ûuriik jufqu a ib»/
«hut«, malgré île^éempB qu'il-platd
fttfmonter plufieum obftacJes qdi ]
f&& k kxhoee-cteB cacetaaes,> i&np
courir 6c drfgagwrtfes biteaurïajui.
engrais fer laâroohetsi
•- w
'•"Ja*33«>j Wâtùiifàtske* PJodbif&e jnc
Wm^e« tfOuidlé;ueï» remootanDbej
Vkrfeijo^^i l|emà)uchurei de JBù\K
«**$$! qii / y décharge du côtéide
gtaiBhef^^^^'b^CorpsMaeb- Guurde
tw«f< laiD««wtt&«f«3ikhetsfc? ,otp$néi
tW^erîPalfegawi^jpoapfovoirfdflV «
CWW"cd»LUa)i|eatfjdcfvfe, :do1tiwi>a<r
€Mwe, <& d'anatsitt^dhanldJfei>îflèbci
bande, qu'ils n,amioièncvpas''aéèJar>éei
d^'tnê'me ,mfà^ Adoftt, îautongueurvei
^^:-/^fa\lar^ét^sde«»«)o4agemk .
uf£< t*JtiU -j'de 41îhib«dcfettr€'de.'>fa d
Rivifliei- ^ ^ ï fe jeitér dans la même
liiatWUteï Ibivieee BÊiafeafettfzifV ;i^o* m •
A 4 w. de cette .fiaia'4 ba »hcomi
petite Rivière Tchiltchikûn, dont l'emi
ïa T^nëiô^a^^
i
y .v"
n
D xf
K A: ME T c H % * % A. 3*£K,
m d e Tchlkchikan, o^i comnattiudue i»a%uEi
ji petit détroit ait'Ldc ûamp,, donc-1^1
a gueur eftde 12 wetfts.";srt ~i
yr/rr
a, A & w< clu r r i ^
1 dans h Mer Ta petite dlbtiefe.Mnr/^^ -it
i î V. de JaqaeHa brJoeBïJsrôuve nnejcStt^
fc petite,'nonipiéri^
, fe jettent dans la JBdeaMtlitaiitt cjài Suefts
'- viron 8 w. de longncdBote«! le»; fageag»
^ feaiement de làrgèur.ÂiiBWKÎabil^'.%pjtjur
p un 'joarde chernioj)u^kfoRiVi^M$tiM
j, qui feAjette cknsiuiTejd^pattiç^reîd*
I la •ton&uaflfcde . lô" ;jWsa^i& de ; jl* ^rgeuf;
t d'éirarojîjun demi*\yk3Ad'e»^o(ucpi)Bfefd|
^ • cette Rivière, on a(le^r)f|riù<jMj»f|nal,-$&Q
f, que leaiVaUTeaux,!qac(yi«Bi^fcdu3^i»s
, tchadca^pudflènt reebynafltir^
j le Fortd\Qkhotat ,'ia%i(ï ie vtnt. Jès powft
I feduc&ékJà'J^
y ?'>.(-, (?bnco*
j
Gn^troiwiei enfœ^aleslip^ies iRivîè'es rie
I Kounhkav,* • Qtikgri, i<Gfobopkm^ >7\Wk<k%
Mina y jêfangday KouîwkM^lthnfàb-.-éi*;
\ puis la iRivâere Guliatjatèfa »!celte cte tfauI nirkun , ? .îtry a pour ajouta o^^rdierQifti'jljea
aucres ne font diftaotesdés atnès ô^sjauttessï
que d'unerfeule journée. I)3J: ! • 1 h
• .—;! ,:-.; =.. ;^UY ; 1 .. ,. q _(!;!3q
( 1 ) Cfisnows n'ont «oint la aureté^e ceux des Kf ot*
rchadals-,,'ce quifembleprouver que Les'Naturels,de ce
l'apnetu-erffpomtleuï^ bri^ne^$eS»Peuptesy
z
5
30*2
D l S C R I T T I
O M
. Il y a une égaie diftance d e Ja
•Jtimkch à; celle, 4'fi««fc:Ai; de c e t t e
te on gagne cel)g de, Tebengeide j de <
.la L#)tikanqr apnàs laquelle on yjc
petites Riviejçs d^ik' ». ïûq?f a ; ^
4fankii de qettejclerniere il y a up .
çhechin jufqu'au «rpcliet Toktekiçfia*
XungofeV s'afletpbknp. au Print£?a?p
J)e Toktekiçha if.y. a auiTi pourvu
4echemin jufgq'qu^.tqçhera:&W>ty.9
lefquels on.trouve* à une égale,xhji
]* &u> Qdiqtyktfifcpi QdiatifiPfyi^.:
,,„ A..2 W- de.ÇeWe^ajéPe trouve- foi
Mkt>t pk le ^*^ngoufes^. Rennes
ipept camper, .pça/apt,, lé Xrinternpj,^
jj #;f.:(Pc-ur upejotmoee de, ctheroujJCû
4&p#ti*e,R^
jaouye, les, Rjyierçf .J&kirkeib $ p w
Jiekalni y : Kemketjfâ, \}tikqn t, Moàk^l
dSéêi • ppms$Jpk\Mu\
ja ttf
£P ne çorop,te,qj^^iron;5 f ^ ^ j f e f
9"
ry Vque 2 vv^S^
pet^et Rjyjere E ^ n A i jj, y a an,X%^r
netit
pelle Moiokam , où l'on prencf,, à%
fteapepup de^^rqarjns.,, 4V^:.:",
>-Ti A ;,ufl^;den^« journée de- çbeautt. c|
D \J K A M T C H A T K A.
$&
Nelv-a» coule la Rivielfë;'D«Ma«, d?où il y
a pour un jour de chémôï jufqu'à la grande
Rivière Aldama: il faut autant dé temps
>our gagner, de cette Rivière, celle de Ma*
ima; de laquelle il y à ajournées de chemin jufqu'à la Rivière 'Èzioga; de de celjeci pour une journée de chemin jûfqd'&'eelle d'Oa/tV, dont là pefee; Baie AjéWéuTtamikaia eft prefque à1 une égale diftânce;
la petite Rivière MojMtkW-^ jette dans
cette Baie.
' '~ ' -'"-"•'" -^ eV^^i-'i
A une journéede 'cheftihi de là ^àj-OÛkan,Ton trouve
liKUï^ë-Nakgtâr^ohks
Tungourestontléu^'ï^cpef^ A'$ jduthéès
<pluiïïofc,î : èft/^
y :a rjbûrrrunç jotirnéë'd^chërnîhnjùlqu'«à \k
t-Mmà ? ce de celle-ci pour ¥ journée*''et {déiniè/juffiÈft. k'MoM^ôr^à>i)j''dé cette-RîvîéVé juM*âVxNle' d e ' t o è ? ^ ^ aux Te'petites 'qufôrj appelle ~D]ôM$,ittti'y à quèpddr
un joûryde chemmj r rkytefderb^ dé ces
deurRîvieres'derhênie laëro: jûfqti'â celle
dé KiWd\: pour W b u r t demi: 'de' il
Kràngafi^u'â là TcWè<Ma\ & de'c#k>
'dernière -jufqu'à la-Rlviére Oad', il n'y'a
que poàTruné demi-journée? de ehebin eh
allant à. pied. . '-'•>'}r^"
'' '•*•'"l
. La Rivière Oud 'a'WMurce &••• peu' dé
dilhncè de celle'dc Ze$a: ion embouchure
Î
3<54<
D t s c R 1 ï T i o vt
z4té placé*-dam'» fJartegdHé^è¥#ë^:
fie, a 5 ^ 45' dëlAitude,r; : au-delà
de
de-Ioflgitude. ' i ^ <i- i. ' '?b 7/iruv
r>.
-iEê«èndânt-îl-pja?èl£ ejirïi y * f: cte <Fèrt
e«*céla, èôiPide^âtii cette nrèrtkè i G
OiMoi-tWogb&Waeé à 58 ëfègtës
latitude, & à; ÎW de longitude ; !ifea$l :j
jes^n^dvètféé Oolervations aftrea1dm*e/u<
oîP^^taffuré ^«%udskoi-Oftro% °ëû
SfFW de lafeiluà^ê^que fa iengfttïeiê t
irtfpëdtfkis'
p e l a d e ^ > '^ft^&'gu
,:
oîP8)êai piàeerit 4%tt* timât&Wè <«rra
c&Métèm ^fkfltmcmè'-àê W°R!ivki
Oud avec Oudskoi- Orïwgf fc^Je^ftem
rjsfrilleïé ^«t^fJOire «;«« -go-wriajtKade
càpMvslà êeâ^aBenië^aTtè^ëiiê^le^r
r& BJd^Ifé'dimthëg ^nrre1l Ousuko^ O!• « e i ^ î^bô1^RtfëIdé^la 'R^
«Tflê tfufr'ba^^de^iaegtër tftf'OT
rhoins
troroWanà WpefifcioVi^ucff8H:'il donnée
â^RHdvâk / l ^ ^ ' c e e ' p f l t o g ^ prefaee
à^&**. aie Jôtfg?WdeHoào<lledWfuïvart
•îoufaAia*dè.^2
. Ileftaifédevoir, pr'çe l èOTvMde
dWè |««ft ' Hf Coi<é>aepas- Ok Mftf Jul^u'au
§l»Nt\dSnott>Y, iffirs parler '&tm&aàt
BU
£ à %t T C U » , T X o»,
$%
de E bnynnie., eb mil dètetnvbés ikr k
O r u \ oWpse< iw»'aiK b'S ObfltvOÙO^
dur ènVusitueporbr, Okhotsk oit iUa*V
bueoovip pbs vU'Eil que |\'-mbv}ucbi?e ds*
U^v-.vbV Obi 9 }dar oufuiddel 11 C&»
«oi s'ofxdire non a i note do Midi* snibke
pfvfoUO do UuiO i b S i i •> i X d k
- -t
O *i»b<R>d «ysiel ibue fur Urive f*.rxen>
in«nob do x. ilivîort 0«d\ * 7 ;K*tfik'c*
de usireM ce Eu eïr&oucJ*ut«s an paip*
tan: io ou ï.MU pour eluqiie.pnrsd^o^
Li doit sbrbuiire de voiras ics dRraic&s qn*t
novis avens év sbevs p,ur tous »s$ «Mrxn.14
d u ! ruu» avons parle.
Los àLbionts q ton trouve eLn* eut yàV
*ro£» b m uov L3 OU dudico à Sf. Mie^
Lus" un ootà eeun.nk pe^ir L» t?J>v0§*. oo,
ïO annota '{ivm les Uiollnco. Cet OMog
u l dn reoîoVt diokoutok^ d'o-uM'on- v; ctp
voie, d*s iberons poor liLno- tUi m n p
'ï y o y vXuioos do i W ^ t b s qui r>do4ik
tribûi dosio eu, O'ir-iu",, t*veK> *os i*i!£è;^ W , C n>e i- e , b<| L*>M >t, \)$tn\m
*p»sib' v iMLblb « MrlficR't ; les axe^
'ouo eus Poupes bec oUL\ds do payer pouor
lo\r t n'ont* b tr>unteuf a §„•> ^bennes e&
ï o iloni^ds pur année.
_%!
Cet Oitioj LvCOtt hbyé na.t&bis opepat des boili'ot «MIS e i v O b ^ ¥ ttm*
j]56> " D E S T ï I r r i o 3*
jitrta'10'Faiïiillèi' èV*Labc«i5feûrJâVp<
déftëoher les têrréâ'J ^enda»C j*ài en
dir-e qu/il n'y' avoif nulle ftpparettee? ^
bîed- pût y 'croître^ parce «|«ê lë/tt
jfc$tipaàpropTe-9 cette • eiritirre. ^='
': Après l'ernbàueniire de' la Rivière (
èfc vieni, le^kM^^défa Gôteî à et *i
ft&ujfe difenceA^sila
-perieè Rr&erèr*
km. ? Aa tri:3^6/fcff.de cette Rivière
rencontre' €e*fe&»«âv A ••je v*V de
rifta^ efc-deîte ^ Kvlamactin. -JJA 2
i3&ifit£. <Î4la^<îen4ieréi on troi^de-n
féûà^^fejdr'Bè^V. duquel dlv 14 ^ivit
Ti//a. A 10 w. de celle-CT'éft -ftt P&iM
M«tsv#.c^4-i^nesf de' eé^aJeréderê .
&r*to ,^fe^to^iVeii'de^ûqaelle otpMtri
pdiPaatrerois1 b^HcMAip ^de beHes ZifêÉHifii
oA'i'15 w. -de I#&*brdm^eè^
FÂtfiete^gfe?^
cette ^er»iereyJtcMi "treuve- l^Mi^dy^ui
f& jatte>"ckirWrœ->Baie' âfRfc 'gVaad^
àU»;fôn,ert^^
îancéte/, ori • VôW'-une'dflè^Bpèlfee l*#fe
•Jm>Ûurs'} - qtti'a? *«' w/èfalék&eirr^'d
dfe-targeur;' -Après -l'efnrwuehvire dé cette
Rivière, s'&eridPer^ëf l&UfMàkginh
*eî<du deAfadig^i Wdelà Idaque/ coule la
petke Rivière/cWrou Ow«^rpn eft i
J> V' K i M T G H A T K A. jtff.
u n e journée de çhernio. dejjja JVfamga, >-r-Aj
rEfl: dé ce roêrne Cap eicujif ïfle appeljée/
Theklisto-m.'•©a de fh^le.icdh y.avoit autr#*
fois une Habitation d'i^ypeWe CèaitsurqjCette I-fle a. environ *o, w.vepIonguèuftjSs
autant en largeur : pnpe#t.ycpafler d^fiar*
dans des Canots en un (qpyKWr, ; A l ; , $ u #
de cette Ïfle efl un$|g4/aii#;â^ prpfonda;
Baie, dansrlaquelle!'ilynd^> Baleines, $ef
Veatr& marins- & des^oj|È^,apseiiéjb*WT
longa. 'Ad Telle cerne ïfle elpplejne deg®*}
CBers^deAbqis; on^jt^veidj|s Répara
& des^ijbelines^rnsùs iofé/iGur8;,à(eeu3Bda
Yl&e^^'m1^^^
oh. v/ ; ;,i A .RWïT
é Ç^tteT;{fla;^ft be%qc<^[plus grande que.
«Gllq-d^i^eole, elle efthJ&ftéeoplusqvaris
en * f c e slfc^éflutéj rperidionale de,, fa
der#jejcf4s &ép4mi^tâ}
^çmïmtin
de la. p*effljere;rdeK%qn que .de Iqin/çes
n Ifle^parojflent
^
}1 faut>-Âîi<?Rr%! &vwemi i^urvtair^tte^OMç
de ylflèida^hamareiaReqidea Çanop&,-{<&
!
3 journées-dfraar^
pied. y As nidieajden,çetA^/fla il y^Tufai
chaîne' e>îvMohtagnes qui sjépend du Nord,
au l\jIidi,;djOÙ coulent dç,petites Rwisrest
tant dil.,\f.ô^-'4e l'Qwnfoque vers lévCpusf;
chant, ^ ï^.plus conûdéi^les font celles'
d'AmbarinaKx Jakç^n^^bamvia-x G&tify
de Barin.
3*î
D & § C » I F T
r
x k Cs lk ek k Rivkfsî Ike&ecçf £ cârn*
postes* ffkssi CCD & ^ a ^ & v a f f g ^ h k î .
«k MXH »k ^cessée PisclLur d w ^ - l l - l u s
llUver ^ « dcue eux scuximlM, -
j^tuui » eil c uuc demi jocnice «le l\epx
m
Jkx |uroq4
, „
%kcj& k l Cékcc. 4c; l I l k ck Cvk§4^&
Wue sk- ckie Rsq*xceku q u i x ?
e.C£$, i?
k
44WK;C
,ôu§d ^ k u ^ d e ^ ^ jfe&îe eue dc^co-^-,,®
,,-kd gctux âkùere R4xmewf\c|k4-4
xv -4c ceeve I k x ; 4c exvkèue I ^ W ^ 4 l
^sjcexçee? k!4>4 dse lUiu de ,|| q i ^ . p
Je f k 4 & & -w^4xp$ be^clk le. j g i k k l l
4ke celle 4\XUPVMMX ex 4c -lèclxRW^--.
4- \ k ^ à - v k xçuee délibère Ik4v4§ ^ ^
fie -I44ù k-3kd 4c ddlaccc 44TJi1e*>#
4 k Mclsvxguc fecc ekvek 4 M^pl4 é?
çMkCvtc;;c-a eu p M dure k Kxccfceàd
Cfuc^s- ^ $*a 1^4 - ^ ^ ^ ^ ecc rcclKd
V# eux. eu à * « %^~ o-iK Mej^eed? «I
-Suifs,upsclk^ikk^ pc?ec q k i l c i esei?
jmèx 4c"bck
De h B-t^i émt « H » v ç ^ % i * . p r k \
73 v
fjtSQ
K A M T C H A T K A .
•on paflè- en o r è t ^
viere Galba, d'où îf y aàutanÉ'aVêefeifHn
jufqu'a la Tat; &de'eeilë*a fefi compté
7 w. jufqir*à fe Tîàriù * d'où abrès^èar
doublé la pointe de1 rifle; de CMnéa»e3à
gagne en un joat" '; la ^petite ' Riyieie^nabariha. •
' î r ' * - • •'< -Mofl
" H y a- dans 'cette Hfe nen-foa!enjeneOH
bois, maïs durèrent»amnafc*enaffdi grarii
de quantité1-, de Tuf-tout 6wffceaaïds, dé»
Zibelines i de» HefmH*è¥} /de* Louptr 3 »
des Ours. Les prïndpena^ifèantfl&nt m
Cygnes , le» Canard»* iè» •Oiesr • Dard'féi
Golfes on trouve des Barbues, desPe^Sons
appelles; Btnek' {i f, oîmerebter'ibrtétJ de
Baùffl6n»v<ç6rmus rousse» noms •de? AtâmfP>
Miimufi de À*o«èù». » y crbîé une gtaiidè
quantïld de baies d e e ^
éfpece». "
A une b ^ H j ^
lant avec un Cahot, mii&&é au Midi w*e
Ifle d'environ ie- vr. de^Iông lirr âuranÊ de
large, appellée Xb^Si-'€bèiàarr ^àa'ik
mauvn*iie Cliantaté, r ^
né, paJcequ'fl n'y yientspoint cla^vntledt;
bois ; ctpendatit eflè n'a-pas'toaycnrS et*
auffi ileale, p a ^
y avok a#fez de boa, Si qtVoa f preaoit tpjsntké-dfe
• ( t> £«»»* Wmr nigràvwht Steik* :* "
Totn, L
Aa
'-
'3ob
D n c x i m o u
-
Junffde SefgeBtiiKÔnpeut juger dé fà
plcaté'parie wppoh de'M. fPabon,
ne mit que 17 heures^ la defcebdiie de
rétàbliflÈnient d'Ûuriik jufqu'à fon' etol
diHfei nialgrdîteiiempB qu'il-pai-dit ]
fttfmont» plufittits obftades qui Fan
yentf• à k' rhôeedee cataractes, ; i&npçu:
courir'dr dégab»tfes biteaux iqdïnéu
tngfivesrftit lésrotïherav
.-:. ,-w K
Wu^eDtdîOuiUkiue» reawamanDbetce
tfereijs^'a^eir^^
Jao\Kok
*n$$ qiirfydécharge du côtéuktià
'gauBhÀ^fryup'bn\Corpst.-de> Qairdce
joW- ItfiÔewiaîjtfefthetBfc, ,oàj^oâl X
WiuU^etîPalfiigaTipoopfevoir'fjWne !
tWwripasLyojileatjjdivvfe, duliitabac^
Chine 41 d'aticrfesiip8T(iha»dlfes^è!x:ca
bande, qu'ils n'atwokkitoai'dédajaées.
jbliaiRivîére'jCtoiiakdeJe^te datBJerne 1
du^^mènie (noTOV<\doftt ,kfc^gueuar;éfl
- w t^-wU j'dft 4^b©dokUre'd* >ia ai
ïbJvi<Mr^'iQet(ife^eiterdans la mime
kaputtee-ftitriaieXàùtoalttM?. -TH? <m
A 4 w. de cette.'Baia^ bdTéhconti
petite Rivière Tchiltchikan, dont l'em
i» Tkviiéïij^à^'^Jiis^jette ,4^6- Jâ
D tT K 1 K T C H A !• t, A. $$£,
petk. détrdic au ; Lac Tooqr,, o o n c d ^ u ^
gueur eik'de 12 *eçfts.r.:'ir1 71 ../r.Wrî sir;
A fcw«?du.niêjneJi^C^bvi€»fej^i!J^^
dans »'. Mer la pexiwJi^iefe^Mtril^i,^
2 W. de kquella OdoeBïiErOuve «nei^«ft§
petite * •1naanmér>i*arfjb ( ^ jseutes jes;. dpuj|
fe jettent dansla;fiaied|d«|pu>k. <J»i «liSte
viron 8 w. de longucrweiëp irJfô;iegeag§
feukmenp de iàrgèurvÂi\6lft<^bil-y #P pA?ur
un 'jom'dQ.tdieiBMb juJ^^teiRMiejjejiQ^fad
qui -fo'Ajeae dan^iinîejd^paiïie^reîde/
k fot^ufiiitde .15;%&&& de;Ja jaxgfu^
â'eniardnatti démise. 0A J'em^cMcb^efd|
cetxe RitfieXe,. aa^Wtl^mamitmi
, ^ \
qme Ion ¥aitTeaux$ qoc(yie!H^a^dii3^»$
tchaika^'&BÛent re$0naôl<jie.plikksiifn)eB$
îe irdirdsijkto^^
Jôs pe«ft
fedurdiiiréi^
»'!'..r> «sbnErj
0n:ATOU2Êienfm^^
XbanfrAOTUi:.! QtiÉgti, ifâisbquimr), ^mr^chî;
Afana, Meitgâai KwhntkM>$t; htmfàbLf.-de*puis la dliiràere Qui» jsA|fa arceUe de. Kfcu-i
iiirkan^itry a pour Ajjo6rà dejchenjiftJvfeBl
aucres ne font diftaoï^desriutésaesuau
que dune/feule journdt.rjnsr. •! v t A
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( i j Qj* notas n'ont çointl»fluretWe.eeuxàcsjfjua*.
«hadals i'.'ce qu^fèmblc prouver que UM Naturels 4c cc\
l'ay^netiVer^pointlcur bri^eUle)èâBeuplsi/ "•'- '*-
3 t52
D * S C * I J ? T I O K
. Il y a une égaierijffcançeritel a JRT
•J'ipritch à celle. c^pàmvW; de çerice-rdte:
*e «a gagne cejjgfeTcbengeide;de céJI<
.là- L®tekanar aprèjS laquelle on ^jeac
petites Rivières sKekr.i,. Talf>i9 •• K*ng
jjfankr, de cettfcderrtiere ri y a ur?; joui
.chprhin jufqu'au
irpçha? TQkteki(j?p%i$ù
Xungofes1 s'alTempknt. au Printeiaape.;
De Toktekiçpa.ifj. a atuTi p o u r r a , j
d« chemin ju%',attJT. rqçher^'.&&&#&•
lefquels on.trouve» à une égalerdjfriaiK
te T^e, (M'WteifoWWJmV^ -.nu ./.
„.,; A,2 w- foçmV?p& »
faroçh
2.Q»ltet,t >op les^ZuiTgo^^^
jnepf çpm|er; pflldaftj i le ;Printe^D5,i0}Deri
j) ry;.f iipour au^jQWf^e rte, c ^ i a ^ o u
i
,
A
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dVffr&.pepri^^
^rj pg ç o m p t e q f t ^
w^j&M fa
étante? aont élçurije^o^nem$<%$e:çhe:
aunsfune, dp i«ujr(e. tDe,1[H»uta^Jufqp'a'h
4|tppkdi% c% çÀlmc-ti jufqu'âi J'^elva,
âl r/y aque 2 ^ri^p^frince»3,^.tavanc h
pet^e, Rjyjere if^'n.^, U y a ,up )c$è Rappelle Molokam , ou Ton prend «."dft-on,
beaucoup de ^t^rqaruis.,, •-•vfa#:;,ii
la
DU
KAMTCHATKA.
g&
Nelva* coule la Rivière;1DaRan, d'où il y
a pour un jour de chemin julqu'à la grande
Rivière Aldama: il faut autant de temps
pour gagner, de cette Rivière,'celle de Afàlimai de laquelle il y à ajournées déénemin julqu'à la Rivière Ézioga; <& de Celleci pour une journée deeherfiin jufqu'â^b».
le d'OaftV, dont la petite' Baie Alowéu*
kamikaia efl: prefquë': à1 ûflë; égale diftâace;
la petite Rivière Moufébktiiïlk 'jette dans
cetteBàié.
"' ~
' ''•>'"-'"• •'>- 'J-'^i-A
A uqe journée de ^ernSn!a6:-nl',MiiSMkahr oh trouve liRiïïèië-NdfigtâïrcA
les
TuttgoufeVroné lëùï-FScpst:i' Ar5 jfàMès
*ptos'lcirï^erVh-''Rm
-AT a pWTmé joûïa&WimmWfiîyïb1 &
"iYëffM f&
de celle-ci pour 3? journées oV:dèTpië;jÙ1r$/à bWoa&à«xa»r| de cette RivîéVe juTWpelle"$Mqffl%& aux â f âtïtes qu;c4 appelle'D^M^'iFh'y a que pour
,uû jchr^de chemm^'rJéfer'derhîërè de Ces
dèix^^ieres.'de mëro^'Mm? jufqù'â Celle
dé l^^^vpdur un' journée demi: de' la
Krànga^fqVà là TcWMcba, & dé'tMo
'dernière -jùfqu'
â Ta Rivière Oud, ÎI h^'%
1
que pour
une
demi-jourhéef de chetaih ehJ f
a!Iarit: à.pied. . - :j;11
'- < ^ -"•'£•' ^ î
La Rivière Oad •a $lrfe K *. i :pe#^
didance de cëlle'dc iZS&ï "ÏSai èrnrAïuJîiiure
jfi\
ÎJESCRÏPTIOtf
a ^té placée dafis^ ÛarW géHéfale dèllaC.
fie, à 57*4$' delafltude, au-delà de 102
dénude. ^
«r.u •:•/-. 3n:K;r,c v
dépendant1fl-pjareîtqiril y a1 de Terre*?
efi^la j jftHPjW^âtis
cette ntèrfie v Carte
O«^oi-€#o^befe-ilacé à 58 degrés de
latitude, & à;iw "de longitude; rnafc par
Jef shùavètiès OÔfèrvâtïons àftroriànâmies,
c#>i«feft âfluré ià^udskoi
- Qftrdg -eft à
Sf^W de la§i^ae^0éV^ue
fa lëngMdè eft
d
inYpàSpTûspe^t¥qae't53
>^çkdtMtoûiqudi
1
c^fcêHe'piàeei?^1 OH* èrdhîdVë
*^ ^erreur
£
cSrferatfkl f»Jf%nW»cift^ deî »°RTVÎe«
Oud avec Oudskoi- Odwg^foife^fcême
^^^{teidHféhêë-encre 1 Gàsdkôi- Oi
r
<m ïutf W»^ck^CR%te
>r orP^ëfl? rhc-ir
ï
t r c a î ^ ™ i a Î K ^ * ^ u f e ' ' ! W d dèmné
â^KHcJesft ttySfà^tQBfogifK
rarefqi
àa»rJ*X3e
JôngÎPdde^^àu-^ed^TuiVa:
lé**sOiferyàtk^^tooBôthiqaé^',de <M.
'tmiefâkt KftèfiMhPi il dôit»ëïre à ^irj<
3^&àrYW&«BBYlifiJé^'il n'yl^paà'bea
Ileftaifédevoir, par ce-qil'ë^'Vièrit
ttl^'Hr* Get^Bepuîs GkfJè^jufeju'
^OracofF, ifâls parler de&âifferer
D U: K A M T C H A T K A. 3<S£>
où '? luic/uùo* &;l moi uVw^îssda- fur ta
C ^ r u , suuf \ao 5 tusoa.or l,$ Odcrvuuop
duos -, n ^ oro J.-p u ,t\ iAh \i-k oit Jhiàf
so oacoup- pia* à l'£:L vj-u, rou$bouçiwvs 4o
K Ro.ooia, l uni •; par conUxuAUtH ta Cooa
cou i . u n ù v non m ruos uu Midi, msi§.
i. ^ a à? v à-O: : o «g cil àuté far ;a s ivr tcptcï>
Sri uùu ck ta iRvk.ro kMù, à 7 kni?n».v&
du n u u t v cl: î-IîJ. covheudlsotku ys cocnp»
ta tu ao us i < xv. pour chux^o i>tus&u;>"*jç*
lu cou ï'UUVU ira it • uxucs lus <U uucca cfac
vous avons ex asuoos pou? uuo ic* ackuiaça
do.u *v\s *v»>:« ccuic,
Losù..ùr.TUcu\un?ouv.' d ^ s o t f>R
t t o r , fcxr cru luiufo ouhse à Si- .\oo*>
ta* v ou jv.ts ÔÀ ss u ; \ potn" !.? .rouu^ Oc,
ïO oxancou pour sva I UùUtuOù < \u Q h o ^
<.k eu meurt J RuouCuU > «e-u J ou v eu>
y ou U.N Coaxnnv pour la Jev-V de? u û & "
f \ u ; iVUseï^do T u gooux qui r\ùor&
cruau d u e c - c ^ I r e ; . Rvoe . \U0 Te-c»
%
u1
C*
co.'-Vj t ' ^ u v o , SJiîhwu:}, l>Oo\uy-V \ ù u <, k c f ù c s u , «îô>|i?*j*xi ^ UUCe^
fj.io c - Kvpioa fout obbgv»" du pavév po.uç
Io»*r m e r , le ntouî..jî£ a t**. aftbv.urau§ ck
i~ rleuru* par UO.KO.
S
Ce; Oùloe?, tfouet htUac cutrcaoî? p.»cj
p u Ju$ d o f u b ; rou?5 w\ C $ J s a s , ^ r à ù
%66s • I>
E
s <m i f t i o i r
tforta i o FaœHJèi' aV'LaixxjteQEsî^)
âétntjber le* téPrés> cependaM j « i ei
dbega'î] n'y'avoir) rfiolle apr*a*eitëë
WecV pût y cfèîttite*, parce pué lé-1
iÉeft q*aa propre-* cette critère. -?
«, Après renJrfuctHire de> la Rivière
OR vient', le^kJdgjéefa Cétei à pt *
fyg^êeà&tinc&^k-te petite Rivière
à m A 2 wi 35« (àg. de cette Rivât
rencontre celéTlàVéwfttai • A 5 # £ c
rite**/ éft- cette ^C J\Wtof»«cef». --'A
ft^tgta^. ^ra^*HliieWï onf trbtfvVde
^ittJi^Vîa^ài^V. duquel efl k¥&
Tilla. A io w. de celfë-c*'éftvk=î
mw.<->àto&^ifadéà eV céàe^^&fenik
6V«i» ,-fer'kc»rîVes;-de Jeqaelle ej?{
pcidaaweftuV b^0cP«p de be4fe Zibe
•!'4'i ! is W. de l»a%rémreèQlëâ«iii
Rivière1 Mgk SWWljtbrtièeè dJf?Wire]
at-vk» fôn .eribcîÉ^
JaPCêté, ôn'Vè^-Bnedflè'Bltoèlfee
•ï»>Ôuri^ '• q a i ^ *& w.'eh léeguenr-ï'
de-'fc«rgear; 'Aprèk -Térhfeouehdre de;i
Rivkre, Vaewdl'eft4tfër léCà^Mam,
M o u de Afodt^ kia-dekV .ctaqûel cou
petite Rivière' /iuùè • ou Ûiow^^ t
D
v
K A H T G H A. T K à.
3«^
Une journée de chemin, deîiJaVMamga; • •.- Aç
r E f t de ce raême Cap eftunîftje appe$f}gr
Thekîhtovmo'A de .Tbqçki0d; y,avait mtqfë
fois une Habitation d'ifijfer'dê- Chaûeurs>7
Cette Hle a environ %e> w^P0- iongueu|jjS|
autant en largeur: onrieaj^
dans des Capots en un f^ûyaur, / y $ u e | £
de cette flfle eft unaj grande& profonp%
Baie, dansr laquelle!'il v $ cJa^Bakiaes, def
Veaux, rnarjns; & dax^oJP^appej)^b^?x
/onga. 'Au pêfte ce#e Ifte ejkpleine decrrjrr
eher^^^.vbois; o p ^ r ^ v e ; des Repard?
e%^^ des;2^npes,.,rq3js ipfé/ÎÊurs.jàee.uxda
1*Jfle \de £l$$w.e.;, ; J j 0D. .w; ; . i A . rAViT
é Çett«,|fta3eft bea,pcoapbpl»s grande aga
ç«lle,'àsi,iPeole*. elfe ffej^fiée^pjus-avani
én-Mpf© ^'^xréaàtéj n^er^onaie de-iâ
derfijej^s m&4em$mM%tflttripgajâ1
de 1^ ujre^}e^e;;1dej(%oji que de •loin^çes'
a Jflfs-pafCpTent p^p
II raut,^joru-%> ^
deFini;^^
3 journées^ de r i ^ r c ^
pied. jfaa milieuider-çettjgjtfla il v^-tADjer
tant dtt\côt^de fQrjenfcrj^e; vers levCplvï
chant,; j Le£ .plus capûdériabjes font çejle*
de 2tori«,
J6J
D E S C R I P T 10 N
L'csdKsxïcàinp P rÀsKskKksc CxCI
exs c% .....* xs-xj M P P K K S ^.xxxysxCxi'x;. esc?
pPKxXS jX-lxCi bxCSj: xSx xKK pS, p>|>Pkk!
4& X-KKK xk pxxPsKïc Cs.xxsifx ïxîr decsc T U
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SVHKi 0, KOVC* POC iKXSS- Cs.x xJKKXSCte
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Bock x esl à isîc xkres puniee ds? l ' d
dxKxc lêa icxersexcss. de è jsDeMKss- x
foveeKs <. s C<kp 4s 1 lue 4e Oy^ice
jxkssks Je^eà k C k c s-spfl4xx.uulx.-,
pexsve Je &*&. ikxeekkkx. «gu$ s p s à ,
4e lxKx|s.s..c<r> 4 k J.xiKKK 4e|Xik P
fpssp |UJ.K,\& d i p p 4k$v vk 4e .âo P
wyw,
. L e pKise Rkdesx- IkskKSxWxx p \ | | |
p . xvp.eCxA.0 4.SK. * xx\. CKVKOs) I* >e\x-.Pi
isp.pxK.ve à l y p l PC; Iksk <je k lep|
tt|e e j s*4\> pKx déco Lsxss.me le §PM
|KS.Kes. j\ivscfx,Cx. pse ses. kec* c^pes
dvc ^>x. J p & ^ n c c P 4e k^c^dc,
. V k . è • v k cesse 4erkxSve JLsd 4c
•4x" i KKx; C |K%K CC xK4SxxSSC.C U.K D&K
cae dls.xS'jCxx^see. i o a e evee Ce eeppj
xxkk.s-kxjx> > oc xSi pi.sjs. tcsjv se des.? esv
<Ck.s5xK.xx ca ce Joer. £ c ùec 4c e a eo
PS CCCS x.& POICC %*K IKK Jtk gKKC
ydx% sgi|3x.»k'c PxWJj. |KxS.ve s.kkj k y
pCxjnc xk b o k
De U Bec 4crx5. soos C P I O P de c i
DU
K A M T C H A T K A . %6$
on pxi^V en UïK J^nkjWt*& k ^ à la R>
veoe. {kdèu, Joe d y ekaikuaf de. ehemks
je^n i h >ML eè de edle-M fen eednpen
y ^ Ldnnk h rksrm , d\a> aprènav»
uo M L m>mra de fine de C t e f e
goyv en en Jean' le pcMe Riviez Aneborne.
^
o
il y a demeure Me rkntMeeMmee/ é ï
Mns, m in Oilièrent arànena en MM i*râ$*
de àgvnie;e , ce ùir ttm ès\ l l « t o , ' clés
Z o e ' î n ^ , des Hdrnùsee, ées L*.mpk%
eks Oeer* Les nrbeùiîjtf nefesua fnnt lès
< ; \ . w , les Centras R les ekea Flans les
i k \ k 5 .a troue ek& eu; ha.*, des l'encan
a n e w e Meeë •; t \ Jetèrent forcée de
8r: new eerrvr* Mue l é s o n s de Jh.ko*
Mkh,ee. ce k VAJ, L y OKM ut\> on..:vle
nfnvnmè Je bïseîk -L Jnfoonee:* j \ \ eks.
 we- danLùxueeee de eMmnk en sM
km aine njiCifteïj <\nawo?e en Midi ansk o dVnvînee i e\ de \ no fek senenr Je
!.ngs-, s-p|x\>e« d h n M M h o e a . eu la
se mvaîfe Onnure, nom <m> hï a e>e Jean
ue, perce v^eM n'v \ lent nohi Je <on* de
b> n i e^pendîn* .Je ne pae Kahaen oce
cvetlî IterJc, '«nfp .anoira*- il y a voit esRedu bois, ék ynfen y |\"enee; ineeuadJ Je
• ( ') henm*. mhxf mgra •var'ut SteJJ "
Tom. I.
Aa
-1
D S 1 C S I PT.I 0 N
17°
, ,
3 Iaiflèrentb r _ .^^..^
voie que des rnontagnes;arides, '.'&: cous
animaux y ont été' détruits.
..,JDe la mauvaise lue Çhantare,. on.'pa
en une demi- journée de cXèrnin, avjec <
ÇjjnçtSj, dan?. XÎ^BélàtcheiT pn.-de§,E<
i eiJe, elt a-aeu^r.es. og xneroe, £
uffi prie.jijarrxk4)uapctte d arumaux,
no«L fùe. ef!$uée nu; ïktidfcfo ^ m
,.3n,§ y , deTIfle.jJea.Wn^àUc
du,,Sudf «Jft,. etf une petite Wfà <% du
•
petite coûte herfueer.d« xoc^ejrs •
Cjéreyee^î nu 99 peut;,1-appen
éloignée de 1 lue des Ecuceuus.a-uiie^dj:
^Q, cpminençerv depuis riile de,Ç
^ .txouve. ei^rq joutes ces Ifles^. «fans
étroits,; otiy lf& Surent, quantité Jr^e
a^s^ojptes décocher s aflei éleyes/.ex:
Pjàlfage dé.ces Gé^roits fort .dangereux.
,.'Jfcn' allant le. ]c#g.c£,la Çôfc2,,d%u.
B V K t K T C Ï A T ? A. 37*
Rivière !Oiou juiqu'àu Pleuve "Amour, la
première petite Rivière qui vient fejètœt;
dans ' la i\fer, 'eft telle de ManmatcÏÏbt^
qui eft éloignée de l'Oiou de 2 journées <fe
chemin.
. ; ' • • » •] , - ' '' ' V
' X'^'v
Aune demi-journée de chemin delàRfas»
matcjiin, on trquvejaîftjVîere Atmakatiï
De celle-ci on arrive eu 2/'jours à k Tint*
gour, ou TtyMouroù*bfrfe: qui a fop cours/
dans l'Empire de la Cfthrè';urbn èmbô^çh^-.,
rè eft placée fur les Cartes Chiacofes à''$&£
25' de latitude; & le Devine -.dé î'EnW
pire dé RpfftV s'étend julqu'au 3 5 % cètïè?1
Rivière fe jette dans une; grande Raie. jEn?
face de ' fon' embouchure, à peu de diftW
ce dé ~lâ ' Gôte :, Il y'a/une petite lilè,' §rrp
plié de1 rochers, appélléé Rebqût-kb'ada£
c'eft-à-dire Montagne. Lés Côtés/ erhété
la Rivière^>Tougckfj„& Relie fArpouè;
font habitées par des fcRuaKi 'cftyetsRé FÉfijr
:
pereur dek'Chine;
''; < ,
>é
La petite Rivieje .OulfiUrd viencfeièté
ter daiiS k J rnèmëBaié, b c? n'eft'éMgnée
de la Tougour que4d'ehvir6ri: acr «f. / ,cF
après i'Chilerbiraij on tréàve( lapéfrtëfRÇ
vietéJGoiièlei bim t dpnV'fèmbô^
les Cajtes:Chmoifes eftJ,pïaçée %\$i&.'£r
de latitude. ' ; Lé' Cap' ImiMkanïkoi?- .§tr?
j'avahcé-ea Mef rèfrjace'dé pfotdé 6QH*.>
Aa 2
37^
DESC. Klf-TXQW.
commenceii FeBarAwrchure de cette, p<
Rivière.
Sa largeur depuis Fernbpuchure d
Geuele-bâra jufijaa l'embouchure du I
vé Amour, occupé prefque un degré
entier au Sud * Queft. Au relie, ne g
Cap a prdque partoutune largeur•'A
à l'exception de^queiqajes petits vÇapj
^avancent enl\fesicT<S« poution efl d u l
au Sud. ' Les Chinois n'ont point> doni
Bbtn' à fcojexaœikueé {eptentrionajej
terhéridâcnate, nui éft cc*npdfée dp/g
taoneoiresjj a aînbmsi Le pluS)av!anc
ib^\érI^ttgadd^Ofora'i & cejgi,qu
^è^-Mtavg^doABjm)-, ••••',. v.ïY bllor
- A 13 w. de ce Cap, il y a^tmMei
Rjfei qaijfs'rrsxna^cn; 4m®kuwiJ?Ç^
4fffbr. 'SaJargsu^danstefUilku^e^
Cetterlfle' alaifoin^d'dnêideipJbluôe,
fe^n^Heuier^îH^iHWw vis&jr&Je.
ijesfgrœ.quîun> neipeut -pas douter., q
-tf.y. a& été 3*okttexawrefais. A peu 1
Âancél eki^éKtïHbTiifé^éjjdiQnatede
Me, il y en a une autle.peuteirerap]
-rûdherèji élleaeflriappèHée Gquitézù. h
jbca^J'extténûcé, n^rid^onaledutÇap 1
inebaiiskoi ,Vc'eft -là» dire, depuk Lan
O&ro, la Gôte^jufqu'à. l'emboflcbur*
àae du Heuve AiiiQur,, : eft au dud - C
..
f-
• L XV
. A 40 vr. de Langada^Oforô, on. teonve
l a petite Rivière Ningai-bira : elle, coulai
d'une chaîne de <Montagqes appejlée Wfikéika-alan, qui s'avance veps;fa.hfcr;iy;aa>
milieu du Cap Tcheàpekaaskoi. Au-delà;
d é l'embouchure-de cettejKiviere,*'avJa»Jh:
c e en Mer un grand Prr«|cuirjt)ire arnpeJJé)
DouM-gédar-ûfaro ; & âpres Ce dernier Câp^;
tout pris de fon eiradmitéy's'avancedansî;
la Mer -lé Promontoit&^TiakbmÀ-of^t^ us
A 50->wde la NmgafcfciBai couredarpsf.
tite Rivière Kamdagatirbmç, .e^;nifafcarrqe<
près dè'fe^Gouele-ëira;.'!cElle fejetie encre,
2 Caps, dont cduio<^
eft appelle Tianga, 'd%\crdid>^rn>èll; aœ$«p?
Eft, ffàagm
u^'J 50 f~> -•'•' - t A
L^d$lv3ereAmc^j'iouviC^meop l'api15 w. odicelleCea&SϤartt>irai:^fkintaatilej
Caries>Ch!irioires •, ehenreijsare j m i$>Hbn59?
de laakno^ iepreût^
Golfe oui; eft entre Ijar^adatOforo ôcHjtr
jtga - ejfe;•aiv;^plàcé^daHSIf«ae«î-Carteb fous Je
52d.-'ac/^de1fetttudéijs.; om £ c-, -r <ï e>J\\
. I/endrètole plus'-pppchi'deiRitfignlcftïro, éiï! ldrt>;pdjflb panée ^left'Une igftafade
lfie. habitée^ idui. s'étend-ôû -NordCbalAari
Sud-Ouëft environ •^|^ôafe4ï d c.-aSeft
extbérrûîé-fapérie^
Aa 3
374"
ADîErsAcauia?
T I ûINI
grétide latoude-què faiRisd]rreM3«le?bri
ëc l'rrnerieure, dànstces inârnesCâxtes C
rîdifeSvenV 'à ^e^'^c/i : la largeur ou I
tmit entre /Rh^ga-bforo &. cette grai
Mfe, 'n'èft marquée que de 30 werfts.
^îjes Côteudepuis'la Rivière Qufcl jofoi
teHé^krnorr-if'k'tféxceptiea- cfes Pêorni
terres1 i& de*-Cap^ui sUvancenc cn;M
crmrédt' prtéfque^ direcreraent 4u> $ï<
auSSudi1:'- ••';'• ^''^'<•" • ; iAK
•..ii;^Ii-:-cji ifcibw
Jfles-Kimtks» 1 ••
«']> viiinO,!):". ..lli UjflIOU
J.i
..I:
:::.•
, X,>[jl.
(^rrToraprerKJ^bîwite rKnuitfîIfièsiïC
Arnefc'preTq^
s'dumd
resJ Urie^après'léSHdûIre^vers l&S4K*>@ut
dëriuirt KourS^k» l^patkaV ©u-'la^oi
'C? ùèni' leur à éi&aeuné par -Ix&Màhki
dc^îRaie^plus ^eiflnès dd!Ratotchat
'âdë'fes1 Nâto^éWdu #ays appelleutnjeba*
* °4l effi iRÉdle>de fixerau jnfteUlemorii
%Jices\Iftès.; "'«l ërPjugér forte»8ppt*t
' ARfeurHfcS des ffles-lè^plus néridlonàles,
des Japonois même, que deskempêtès
'tetèhèHfar d e s ^ t é * ' ^
i
en a 22 : peut-être excepte-t-on de ce ne
bre les plus petites j car lumru» la relai
D V
K. ià H T £ H A TOÇ A.
|j£
de M-iSpanberg, qui Aipéoéa^Ai>ifgu?au
Japon >, il paBOît^tt'iH %en,a btea Q^V^taj
ge^ce.ajjitlonn© bfîâoiciG^p.derp^Çj-^
d'embarras s'.: JorrqXoa E^eutjfacçwpktf..^
noms; lUiiïesi donueso jg .ees. Iiîesr»par | d j
Spanbei^,1 iavec Jes 'ijpais^ui^^xc^QS
par stestrapportsv dÊs^atJtreip .du .Pays g Jk
l'exeeptjoni. eepeijdaap{dig«qd'§ux premiep^j
& de. l'Ifle JTeiisàtte'r^ î% f ij^. voiijp^ri-li
PIfle $/Latmai> auxquelles M.•';Span^gjji
laiffé> les noms., qu'elles avoient,
•
.• La ie^^Ja'pluSvipEQCJieîie Ifpurilskaià
I^opatka, ou de la Pointe méridionale dit
.Katotidftîliafiîeft typq^\£i^ntffa>%&L) :
de
w^^fcàM^rfS^^mfiiï^
pltetdetSVtotagiîe^jdâ cteriqjnmtite de. JUacs
tittâdtli^iefvîs qui v^B$hf%isxo£rTa^sd%^5,
païBïi': leiqùelles àinJSi^a ^teM'o^rij-cju^e
clifieriéniei^ effaces, dp i&Wm? V' ?9P«$|»
par exemple, ceux e ^ k ^ s u ^ J e f r o ^ r ^
j&/awarr3loj*;^w;vsw4ft*b^$f$$!» $ c - *
matsdarjqeaatité ^'«.afej^,rrointEa|^Cg$ancje
pourstouj^
des, |d$i?uaffs
.penda$«;7i'ftïiver.-.(,., .,mèrn sis;::^; f sqb e
. A?daipAiin*e du 5 'Sudb n ^9$,,£fÛx&w
"• '"'• "' "' '••!-> >
' <" — •'_ ', ;' S'y SUS ;-y;C : "O s ns
'(*LSarii%fà»*^ ; S^«^*^5^i .J> •>.! :.z*i
$7$. .* D » * Ci *> 1 X.'T. 1 0 1*
aiixinyitOJ^dttiJ^twk q«ob eft fentr'eile
la 2e. Ille Kourile, il y a,des Hatàtadi
Koùrileil dans, a^en^ritaidiSiérencs^ ifavc
^î;i?rc leb bord ide, Ja i petite SSmetaJi
iiiounupkkfmjiï^.^zkskkmds'de
h j
tiw Aiwiere^J5*MpioVpea i àuffedeantteJi:prerniere: v3ftfcil«x te bord de bupei
ffàekf&^Moérpwfi, iiqpi n'eft .quJàu tin
denkiprecédentej par* aé^xcftVàeanextt ti
te*iqnc4^HalMtaitaoJ f^lqnes^uns! paii
amrajtdbuts ?enppea^xhctei^elioe$>&
Jkaardsjt prnaitijkuplua. granik't|iartie
CaitOTtoinsainki smlro Liint *ulq A
è l^abHflbitflBfe^
ceugb'jde^^J jîtraituql^jà^oipntka^ouqjde
Rç^t^^nwrjdiooàlQ^ pe ibnt' pas de'vi
Kewfcd©, • ruais,des Kimtciiadaîs , îqdi,
ïbûcafre» de quelques divifions^vle^fuVti
at^ij'arrivée. deicARuflès au Karntcbad
feitqiarereat jdea. Baurejj &. vinrant^tal
dard eptteifle&iurTiiiprAt^icii lajfo
teiteéricttonafe.,ida aCagt[\ Us jconriaciieri
de'flsqlliaoces avec les .Habitants deuia
litebcfie qui leuriiiildcflnTerilcinorords^Ki
rjco\3£iEn' •effetU àrà prirent jiopfe:fearem<
T*JuTfeu«;^
rnais#jRdev
rentii&rtl différents 4e deurs aDcétareej i
lesHdsfarjte o^ocçéeiïdffdbBion dé ces dif
remes;Niidons^ ojjciu^ figure prus av«
f
.". *- - -
B B* K; A M T C H A T X A. Jjrjt
tagëufev des c&evem>.ip^bnséwi^ci&-Je
coups garni de pfott. n ...ihiuv/l y'"., «.i *;
Le Détroit entre Ldpaka ,««o> k^Ptànté
méridionak &xette Ifle ^ 1 5 w; de largeur'|
on peut) le^twrverferan 3: heores^^ec«dei
Canocs lonque le tere^sselc beau^ msHs ou*
tre que cette crrcOHftarice '-efl; < •nérefluire
pour faire ce trajeOsPil d^vbntbre-qae/ici|
foit à::1a fin de la raaréeq câfrdans le.iternpa
de la, haute.marée» les)llowi^ènr<entdaHi
ce Détrak refpace de^uejqoôs <sru<àkjètfïJBnd
ddrnpétapfitëocb daî'i'fiiïauf i^ïïque^bïaeaft
dans le plus grand calme i)s^ftuccM9&Bl
d'écume & s'élewent àjiJa BtoateUr* idea^a» â
go fag.
-.<--lj^XU^hemf^ïlm^^Sff^
Sowwoem &a Smbemii &'û6*&G&eite$ÇîtQ&.
vant ;;M..
'&ie\lêti'Kt^^tote^r^Uê^
GiuârmA&MQnbagnnb iilsplôA\n(3mnflten^aaâl
qu'ils en ont, fait>quïlsda5'pega^êm5<|We)B
refpecb : sjorfqu'ils; pâûdiât )âeflUs j dis tesè
iettenr de ^petites figurés tailliés^atnez^Arti*
ltement; afin d'obteai* iinneureuixrpaâab
ge, &: de • n?être point iironiergës ; pendanti
ce tempsdày Je Pilote tait des^eonjaratioiiff
ou fortnegesa; On Velb éoandu dawâmag«1finri
cela en parlant de JaaNaUon dès rvourilesi)
Là A«. Hk des: Kcwilès:; appelles1 P-srasi
moufir,-.e& deux foisrdusigriBde;o^ 1* 1?;$
Aa 5
578
< I> B S CTtf I: P " T i L O N.
:
fit fituatioo eft.tla iNord-cOueft -au î
Oueft; & le Détroit qui h fépsgre de h
nleft que de: a w ; Ujr VahTeau y peut m<
1er.dans un. teaips.de tempête^ mais
fons-danger ; car Je fond de ce Décroît i
que de rocs, & il n'y a point d'endroii
tien I puhTe jatter d'ancre avec fâr été.
par malheur le Vaifliau vient achafier
fes'-ancres,il court le plus grandidaÉgej
tnàrùvle*Côtesiétaut fort "efaupées, j
n e s d e m e s , & le Décroicii reucfiëciqt
Bel peut les éviter. ; Un de. nos ATuiiîè
yr^éïic malheuréuiètDencriciT 1741. ,'
jnCetcé Ifle eft iàuffifort .îhdntagneu
remplie de Lacsoenctccoupés de petites
vieresv cooimaacelle Be Choumtchoit.
•«éEiéiE, danrees-a Ifles f que de petits
dr>è»< 1 ) & desjtbrouÛailies dent.les-H;
autosifoiît afage âu-liéu de boié à.hrû
•Itoîtarflaffent ledongjdes Côtes'lesdifiei
eesrclpeces d!arbiàs: que la: Mec iSc-Aes
guqs - y uppbrteiat. dp fAmérique ; & -du
panv»'cii qu?ils gettéHt/fur la.Côte*>pa
tefquels cm trouv^qualquefcris: dus arbres
trafÉiprae, donéîpiiijrnat:apporté dej^ra
morceaux;!: ••••::-->l -• ,v:: :•..'< •.-. h;
.•ic'fi '::.;
:
; u ( r "i; . ;
!
• .,,.-: :
(»y 6 " l«' appdle sÙwtz. Si Eritik. Gmel. FI.
jy U
K.A M Tt C H A T BÏ A. 3 9 9
. Les'Naturels de cette Iflc.font iàervraii
Kouriles, qui y panèrentjdfei l'M\t< Qntitôu*
tan, qui eft* aiTez peuplée finals on ine; tait
pas préciférnent, la raifoaf;qui donna?.lieu••&
leur émigration.1 M. Steiler dit;. ,que des
Habitants des Ifles pfas'éloignées viennent;
dans FIfle d'Onekontan ienlever à ces; Infii.laires lenrs femmes: d* Jéurs enfants , *fy
les emmènent avec- euk ; i e'ell; peat-réare ce
qai les a -obligés 'd'abandonner le».lienï1 de
leur. naiffaoce pour afléil s!écablii?; dans? ieeeie
Ifledéferte: ils n'oublient point pourtantde
lieu de leur origine; car ils y Viennent fouvent, éj£ ils ; y deméurenrj quelquefois nne
année: 0H4 deux -fans,-: en fortir. •,-•; .:;: _,
Toas'ileâ gens du iPays aûurentquîë^yi a
eu autrqfois un commerce entre les .Habi*
tantsidôices e Ifles dont^e*vieos de parieh,
& ceux des Ifles Kouriles qui jfont pjbs
éloignées! _ Ceux-ci lepr-apportoàentiidiHlô»
rents vàfes de bois vernisq; des eimeternes!!,
dès anneaux d'argent que:ices Peuples ipoî.tent aux oreilles,:.e&cks étoffesde cotona;
& ils prenoient ordinairement ckez >-éuxffen
éehangây des -pluines-dlaiglesy doatiqhs.Efe
fervoient pourempenner leurs fléchesc-iofii
Cela paroît d'autant plus vraifemblable y
que j'ai eu, de la 2e. Ifle des Kouriles, -un
cabaret vernis, une taffe, un eimeterredu
S8o
D E S C R I P T I O N
Jlpoh ci un anneau chargent, que f ai i
voy'é au Cabinet éi curiofités de S. T
Impériale. Il é#i>ién sûr que les Kouri
n'avéSent pu lesJ recevoir que du Japon.
-t.es Katrriles de1a 2*. Ifle ont leurs E
Wtatîons HW-te'Sfôirrtédu Sud-Oueft,
bordtfdri- Lac-quî S environ 5 W-i dé c
ctrrt [ & d'oùfariune/ petite Rivière app
le¥P»pW; qiii ^aNe Jétter dans ht lVfefV C
2-llttâlbnt fujetrés-'à defréquents'&tèr
btë^fremMemenW^
à desrobnc
tiens nffreufes. ZJH yf'a eu Mornrde
arriva en i j s r ^ ' f c û ^ ' d 3 ^ ^ 1 ^
qu^§e ttfe ^rifflsWKaM
én'^c^enSrM^-i^.^jè parlera?!^ 1
ccfcftarlëes^
Pbnr
cnufa^eaucoupk éfPidëmfnagr^^dx^'rta
t^r^^irrJqu'if'rrm
<
-"& cotera
lentes, icd^
c^paVl^ ^eft une3 Ijlm^ferte,-oefigriééd;
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K A M T C H A T K A .
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mais elle eft appeHée par les Kouriles*
Ouiakoujatcb, c'efl à - dn/ej Jfyçber efcarpip
les Cofaques l'appellent; r>tf/«fo Cetcoi^fs
eft éloignée ' d'env&ajb SQtt ^sÇfWiQ§Q&ïj
Sa figuré eft ronde; ell&n'eft cr^pçfée-quë
d'une feule & ha^te-J^opt^
appercevoir, par un temps jerein, dejJ'ei%y
bouchure,de la Bolçfiaia^. IÇçia. Les H*^
bitants de Lopatka r i on ^fe-la Pointé mér^*:
dionale des Kouriles ,4*: çeu^des^Jf^-p^-j.
cédentes, y vont a v ^ e o ^ V o a ^
la pêche ou. la chatte des y o n & ^ g ^ s v
Veaux reaxïos, qui^'j^rc^én^e^
quantité., ' l ' . a r . p . ^ H ^ B p ^ ^
fumée far|ir de Ion- lenanet.
OnTrouvey dansjâ^p^w *"
1er,fci'Fable fuivaate Mt,
,.w ,. / u ^ i(
lui fut7r^ç'9rjtée^
djabi*
tentaux environs, du, , j j ^ ^
Cette -INadhtagne
f^tueeç
lui (firent- ils, au ^ijieuL de!&,&&£}$&
comme par fa hauteur,xJJe,ôtp}t,l^
à toutes les a u t t j B ^ ^ n ^ ^
celles-ci, indignées contre elle, lui[3che*K
cherent ouereUe^ d e t f G ^ q u ' e f i ^ rf"
gée de ^éloigner- & j d e ^ tenir ,*a 1 eçativ,eji,
Mer ; cependantpoiiç W^freitât un'n^ûment de Ton féjoiir dans Te Lac, elle y liifia
fon cœur, qui en langue. Kourils, eft appelle
38a
D E S C R I P T I O N
Qtitchitcbi, & en Rû (Te Serdtfe-kamen,
Cœur ile rocher. En effet; ce rocher i
placé au milieu dii Lac Kourile, ci au
forme conique. Elle prit fa, route par Te
droit, où coule la/Riviere Ogçrrjaia, qui
fotna à Toccafieti de Ton voyage, pmiq
quand la Montagne fe Jeva de fa place j Te
du Lac Te précipita après elle, &. ferra
un' chemin vers là-Mer i Se quoique .1
jeunes gens de ee Pays fe moquent de ;c
contés abfurdes-., uit--notre Auteur, cept
darit lès vieillards.'*& lès vieilles femaiés
regardent* eonn»é,très vrais; ce dur pe
faire juger de lajàfarrérie de leurs1 iciëes:
de tauf crédufitéi--n .'- ;
>v. , t.' -•
<éqVSééll'er ajoute', qu'outre les/ Ldo
cVlës K^eaux marins, il y a,dans éèf Wéln
des Renards1 rc^ges. Si, noirs ^djès.'-'JBjéÎK
dé'iBofitagne; triais hqulon y voit- ù è s jtai
ment dès-Gaftprs: &.ues Chats. rrigfirrs1; pu
qu'ils ne vont' pakif dkhs la C e r c l e Pen
nà''j,Jlf moins qVils^oefoient 'égarés/v"l
-'•'$#'«p» Ifle Koùrilè, eft celle de? Sir'rn
céUer'd'Alaid n'étant point rriifp. ati' «orn
des inés'KourneS'^ni.fituaticjn efr.tnr S
0Uèft dd lextfétBité de celle d è P o r o m
firi;Le! Détroit pùiTénfépare, à 5 w .
largeur. On a'inis cette Ifle dàtrs l'A
Rude* fous le oorn. de QM<m. -;jLés. KQ
D V
K A M X C H A T Ç A.
5^2
Jes des anémiera
,
dans celle-ci pour ; chercher deJa, SÂranav
& pour, atax^per ./Jes Pi%M«r*i dont, : |^
font leur nciurmwe,,;, ^
;1; [KiVj Uirv^
La 4^.4Ge>ourjle s'appelle.) pe^aa/js^
& n'eft pas
^JSFm^^^/^^s^i
mouGr.. . Sa Gtunripp efl^jdo; Word -,Eft, asjp
Sud-Queft/ Qn ne ; P|iii 3 J, ajlef de^fttjj
derniere:1 en un jopr^ifur.[àçs, /caratat,*^ Lfj :
nombre' de" fes'Haripa^tf veft^ au^giaja^f
Ifl
e* /F0,""*2 j e l>'déft$L$j$%,Ha.ïgMfatl
& mêrrjjî^des famille^ entaf^-çs ^.-rPefe,
romouur, ocJeur paient volQptaj^eiaiepgj^eB.
tributs epjpeaujtj dç r Çafl^ 0 &"de^epaç^;
ce, W penti S"*6" juger P^eM.apifSVÏilfe
r^-ilfeéB*^ 1 ** 6 9 e ^feroienfpai de,
Paye4r
fe^&nw,
ftr^ifPdjoypifj^èïn^
l?on '^ r O « ^ ^
meri^,%LSV M- M?&jakne>c9kÂ9 ^iBH%tf
jante prc4ecîipp cm^Sjmçjiy^
dre ccantre leurs ennem^ ;qui[ vieririjnt
de. Y^WS&enyr^m^
chez,eux.,.>u refte, ,r^rvJç pppuvsj, &,
aucu^e.,rfiiatàpni nattei%[Qju^ .les Japqnqjaj)
qui ont .ité^eœraepqs,^ Saint-réters'f>
bourg, aient d}t qu^ls,lfan% été! pris .darjst
l'Ifle, d'Qnekoutan najtj j ^ Çojaaue^^jï:
384
'DES
e «
I ï
T
i o »
Kamtchatka, & Qu'ils aient affuré
étoit déferte.
N i M. Stelfar, ai moi, n'avons e
cafion de nous hifortner en détail des
Ifles Kouriles: c'est pourquoi je de
Et les. <>bâf$i|èp; que M. Mull<
^s^^^b|ssÉsj;:i «tl* lui ont .été fc
W ; : # s |il*s*i^ss; fui firent" naufraj
fp> # é » «ai liipschatka, où ils
M> MMâm # t l pas d'accord ave
for leur nombae, car il place l'Ilk <
aoucan kt 6 e ., & non la 4 e .; ce qui
dont ne vient que de ee qu'il compte
rites Ifles ; ce que les Kouriles ne font
Suivant la description de M. M
après rifledePor**<M//ir,ou la a*, de
Kouriles, on trouve celle de Sirinki,
fuàuttt k i , eft la 3 e .; Ouiakhkoupa
4Ç.4 Koukoumicb* ou Koukoumiwa la *
i«. 4k 1» deretere^ c'eft - à - dire Siri
Koukouniivva , font petites ; celle d
lie», ou Ouiâkhkoupa, efl: plut gi
elle efl; reruasquable par une Montage
haute, que l'on acmerçoit, dans un
ferein, de J'ejsnbouchure de laBokhaia
Ces Iflca fornsent un triangle ; Oi
koupa efl: plus au Nord & à l'Ouef
toutes les autres; Sirinju, eu égare
D
r/ K:.
A. K T
e H
A
* K A. .355
précédente, eft au SikPRtr. é¥'èia^mêrhe
latitude que Poromoufir; mais Koukaaniiwa eft un peu pris' au Midi que CHriakhkoapa. Il paroft qae' ce font ces Ifles qui
font indiquée» dérié la Carte générale de
l'Atlas Rufle , fous les noms de Biakan,
Sainte'Helie ou îlia,*$t Galante, 3e donola
fituation femble former un>trkmgle, quoaqpe
leur pofition ne n'accordé pas exactement
avec la defcription dont je viens de parler.
La 6*: lfle Kourflej- «tivant M. **Muller, eft appellée Moucha & Onmkotttûn.
La 7 e . JraoumakouPàn.- Four y aller* é*r>éanot, il- faut une demi^jonTOeeï-elte^TfJeft
point habitée : la ftute* ohpfe qaf'la*- tend
remarquable, c'ôftqn'oô y trouvé uw-Volcan comme au Kamtchatka. ••• ; -vrLa -S8* ' s'appelle Siaskttùtûn t elle oflpféparée k à * ^ ^ ^ à r -uû Bétïoit dé MMnéifie
grandeirr^que<lô-*préeédénTi^4l^* quelques Habitants auiqaels'1'on- frVpaint Ait
encore payer de tributs.5
»%.- -le-,^
A f Gaeft de cetrafs4ftry;«ft te pf., opiéllée ikattna ;' &"de^<en«* aHant' âfi *l»»dOucft, bn trouve la* *6fv, qui porte lé^Sèm
de 'Machàoiitchou: elles**»» teuie#4Îkix
défertes & petites.' : OiPWôuVé ad «ùtî-Eft
de Siaskoutan, une petianJfte-eppel^e-'/^atbou, qui eft la a i?v
*••"">
Tom. L
Bb
$gl
• P M
C I 1 Ï T U I
La i*e. s'#ppefle t^ofcdij plie eft £
au Midj de SiaskesKaa, dont ejle c
éloigpâe, que dans les pfes long? joqi
poux a neipe yiajjer «a use depii-jcu
a?ec des canots, :m|be les plus îégers
djequç les Jflpoqpi» eu orept de lu p
qu'ils chargea* fur de- aros Vaquât, j
c«t ignare <k queUesaftireetle. efl?.
j|f, , font appelées- Afmga , thud
Ouçhitir, Kffoifcufedftajtffcfr
; cejle-d
çhiciq eft un-ipau 4iJ?£ft, & les au
ainfi oue ks paeçédetttas», foat (kiïée
uns anéme ligne >yejs. jb Midi, tV W ]
(eajndnS de aonheufps, twv*r4We*&
qajiptft;etusçitn d^^PiJ^its uuî i£p*
c ^ Mesjmai^kiTyôjetideîaocii Fàuti
fm$tè&Wptniïà que dans tous les t<
du fins de du reflux ^ la Mei ' y > £nV t
lapidkp- .ex^swîwiiuajw£iéfyjnVlogent
levé ^«V vipler«ede*'vUgUÉs & dcadoti
emposteiles caootat en pleine Met,'o
jK*il£rrt. e o » ^
raifonçrtje les Habitants de ceslftâs ne
Joofirgeé Détreics ^uedaas le Primemp!
jKjfcUfluie^tt
.
•Mceoget^ Gbacbo»'o& Qqcbitèr i
rien-ide remarquaBfc: dans rjfte de Kit
il croît des rofeaas âwar, on lait de?
DU K i J t - X ! C H I T g A .
|£7
çfics. Celle de Chimoufchir eu plus grande
que toutes les Illes premlentes; elle^sft fort
peuplée. Ses Habitants foqc en tout ferablabksaux Kouriiesdes *> premières Jiresi
triais ils fane indépendants. Les Navigateurs qui [furentlenwayés» il- f a 17 ans,
par Pierre le Grand ,iappSn^ttïnr cette files,
aucun Ruflè nnvDitir^é^rei plut loinawant
la féconde expédition dtl Karacchatka. " •
Villeappeljée^hitpààh&ê&tà*.: elle
eftficuée à l'Ouefl earfec* (k Détrok 9 ^
eft entre h 179. cedâ) ine^cllem'éft ricane,
habitiefii, rnajs Jes ItdtriateesBde Hflerprécé^
dente; « de;ceBe tj«yûfe^\y ^vàxPnmÊrpour
prendre des oifeauat, 3C4»i cndUirKcW racinefi.-'.djp aune AaV^igafiLfoTt'eyéréeciVea
Habùanns de Juconi îdrftnrlawrir -entandu
ttiffrfaA$aw<fa$&Mç IfiCjTnaisxniiignB»
re pmf)que^mi&n:-^^atedi>
qqSl ry
eut dans ce téms^là. ^àrMvSkm Jàpdikfi
qui fit nau&age fe^fir«Cotes,îf& que des
sdabirantside tflflerraoklnârTeadirsaBDtdes
gens de cet equipageerax, Japonoisj tnéyenv
nant une rançon. >. ^niicM." -:• ^-rmA*
Le Détroit o^i ufitareiinfle de< Cbirnoachir de la fui vante, appeilée Évarftttyiqai
eft la. iofVi eft fî large *uîott ne fwt'ip*
percevoir une^tlfle tde /àrflare; ttaisfite4i
jufqu'à Cfifitr^, que l'on: cotnpte ponr la
Bb 2
388
D ï i c i i P T ' i
oir
20 e ., & de cette dernière jnfqu'à la 2
sommée Kounâchirj les Détroits font b
coup moins hrges.La"22*; & ladernien
prèsdu Japon,'& les Japonois fappe
Matmai. rd^Mùllet ne dit point dé-qi
largeur eft le Dëtièjt qui k tepàre de I
Kounaehir; fmïasW^ s tout lieu dé ci
qu'il nepeut pas être fort-étendu, fur-toi
côté duGouchant; j'en dirai plus bas la ra
L'Ifle Matmai âbla plus grande dfe
tes; & après elle Kounachir treht le
rang ; ItoiHpèo &' 'OUrcup^font1 aùff
lfles corrildérabléiJii;& même plus1 'gn
que1 toutes7-les 'jprecédentes;. (Jës^ij.
font toutes' fort^peupTées. jLés ?infu
dlcourpcti'&d'Oàroup'S'appellent
Kotèriks .- ik oât1 'Un kngagV Jpartict
&f"rëflènibleht làJefeux de flilé K<
chif;- mais7 on ignOre^ik parlent' là
mè' • langue ?•< & s'il y a ; ;rM£l lcène
Kikh.-Kouriles^J>quelqeë çbriforntkë
celle dés - Kouriles dd Kam tchàtlc à u <5
aucVes-iflës quiémfonr1 voifihèsi/1;;
Uftè chofe qùî1 mérite d'être -ébre
ceft.,que les Japonois appellent toi
Habitants ckféés^-Iiles du nom gt
âtlèfiï- d'où fp&jpéut Conclure que- les
bicanits de -nflë-Màtnjat font de la 1
D«r
K A M T C H A T K A .
380
ù'eft la même langue que Ton parledans ces
,4 Ifles ; ce qui peut aufli fery|r à corriger
l'erreur, des ÇéogwghçSi oui ont donné ,1e
nom d'ie/o à unq.graqde^ iTerreriituée. au.
Nord-.Efl près du? Japon,>,(tandis .qu'elle
n'eit çompqfée que des ^ilesdqat nous .venons de parlera cejà, dJaUfour,?.-l(saccorde
avec Tes TelatiQnsYde^.^ojliûfiois^ qui t >
rent envoyés; .eT Y^jijp'qur..^^
lamêmeTerre<;-..,r-v,u, M i;:b e;ijj,' /i
,.Ce Turent des. Jdùbkant&deejjJÎJe^ Ttcurr
pou. ^^OurQuprf^ çumu^^t?Ut>UU«:aH
ifois pendant, 25,00, gp^é«s;aveç Je* Infulaire^; des Jfles Yqij^§qclu1.KaBitçfeatka.
Quelques uns "d'eux ay^nt)•éjté^itSr^crjfopniérs dapaddÛë deTornmqufirde ÇQqdujts
au ï^rntclràtica.,. cela'iut^peut-têYteiiçaun)
quatoutqpmmerc^ci,tq^ .nayigatiçn fuT.
rent interr.ornjfus entre .ces; Jges. .^.ffftç,
ces^Tnf^nqiérs furen^d'^pe grande, a t i l i ^
en, çeflu'i^dervMeqt q;je^§j>çjr.r|e •&, r a l lier les relatipnyqpe lJQpt^ypituu^fdeSjJaponoly & ils 'nous, en, doçnfirerjt rnêiqe, jde
nouvelles. „ ., ,,
'?,M^n\
,,,t '.'a;, ffo
r C'efr d'eux qu on a apprasque, çe&jajhICourilés., qpiJîapitent lé&Jilesdtourpau,&
Ouroup, vivent dansv,wisf entière indépen-^
dance. Quant à l'Ifle Jvlatmai^ on fait &
par la relation des' Voyageurs Européens,
Bb 3
j8o
D E S C R I P T I O N
Jspon éjfc un anneau, d'argent, que j'ai envoyé au Cabinet de curiofités de S. M.
Impériale. Il éftHaiën sûr que les -Kouriles
n'â^oîéhtpûles recevoir que du Japon.
••"' Lés KoariresJoeda'é*. Ifle ont leurT HaWtacîons fur : kf Sféirieèr
du Sud -'Ouéft, au
bord d'en -Lao-bui1» environ
5 v>: 'dé'cir-'
odè S & d'oùfor*Une1 fériée Ri vient appellé^PSpWiqiii4<PÏè
Jètterdans ifMèrV Ces
*ïHW'Ibnt: fujetréiPà de fréquents «t^tèrriblé^irén^tement^dë^erre
& à des Inondarions ^ r e u M z^ tEla -eu •''to^onr^d'èuk'
trdrrâmrèéntà'ttPIhïéât deUX Moridatiôns
£
^fmktqxmm\ëë^s%\itftè.
là?
ï«*; ,"
i
4
arriva en i737/«H p^'dahs1e terfTps
cn^Nc^e^br^-im.;^ parlerai W i".,
érrefon neu^&^rapportQrai^Bfl'réW lés'tirfentPric s'il
pàrE?Wkl«âc#;^^^^
dîf^eû» 1 •• 0î,J
&imo
° ^-'•r:-,îi
dPpaVTer' ^ e f t A i r i è 3 , ! ? ^
<*>^'.
DU
K A M T C H A T K A ,
affi
nais elle eft appellée par les Kouriles"
Ouiakoujatcb, c'efl à-dire, Rocher efcaipip
les Cofaques l'appellent^/*!}/. \ Cette J ^
eft éloignée d'environ.5)0-^» .du,Cpntjnept;r
Sa figure eft ronde; die n'eft cor^p^ée^que
d'une feule & hauw]\$c$t^
appercevoir, par un tegips, jerein, dejJ'erôjli'
bouchure.de la Bolçhaiu, ijidr.3. Les I&A.^
bitants de ^opatka^-ondefla Pointe rarérf»-dionale des Kouriles, $ çeu^a^s/a^ftés^a^x
cédentes, y vont aveqjj<^&-ea^ T r^Ê,
la pèche ou la chaffe des L4ojKp&?/fcsv
Veaux marins, qui sjy^rc^caitveflj^n^dft
quantité., par un
fe^ptf^fj<#rJWrç>r
furnéefortu-defcaifpr^
nj Lv[
On trouve y o^ns, l^jfdatiqn dp M- $$Jp
fer, la Fable fuivaatedur£ettei,lAeA,rfà$
lui fut7ra^p^-r/û I ^^i^leV : q,ua :habM
tent aiw enwrons iu.gTj^Lnç, dfcçefltp...
Cette., Montagne, ^t^c;-iau/a;êh?!is1 ûruee,.
lui dirent- ils, au
ty^i^'cte,
^çç^x^fâ
comme par fa hauteur jdjfe:ôèoit la Juirpjer,è
à toutes les autres ;4^ntegnes ; vç^tne^celles-ci, indignées contre elle, lul^cher?,
cherent q^erelle^ deirfwte^qu'élu % M'1'
gée de s'éloigner & dej^tenir-a fécart,eji,
Mer ; çependanrpouçWil/reftât un'nipndmerit de fon féjour dans Je Lac, elle y lai/Tâ»
fon cœur, qui en langue Kourile eft appelle
|8a
D E S C R I P T I O N
Qù\tbhchi > & en Reffe Serdtfe-hamen, OR
Gosur do rocher. En effet, ce rocher effc
phcé au milieu dd Lac Kourile, & a une
forme conique. Elle prk fa. route, par l'endrok. où coule hi'Riviere Gxernaia, .qui Te
forma à ; f occafiep de Tonvoyagea pùifque
quand la Montagne lé Jeva de fa place, l'eau
du Lac Te précipita après, elle, &'.fe fraya
unA chemin vers la-Mer ; .& quoique les
jeunes gens de ce PaysTe moqueqt de ces
contés abfuFdes;, dit' notre Auteur,, cependant' lè> vieillards'& le? vieilles femmes les.
regardent- eommé .cirés vrais; ce Oui peut
faire jkget de li$Faircrie de leurs1 iéiëes; &
defeur eréduntéi0"' }'.-,[ '
/"' r"i-'"' ','.'.'
éfli Sceller ajoute', qu'outrç ''ler Lions
ÔViëS IVéaux marfeig;il y a dans cët^èddrbit;
(des Renards rdùgei &. noirs , dès. Reliera
dé'rhotitagnef ïffafc ^'.on ^ voit-trèsparement dès-Çaffors & -des Chat? tàaïiTisVpùifqùîh m vont' point d'ans la J^tef" de Peîigfc"
nà'-j'-'àT moins qu'ilsîoefoient égarés, 'i
;:i
La'>v Ifle Kcùfïlè, eft celle de? Wmki\
cellé: d'A laid n'étant point milç.: au nombre
des. lîîcs Kouriles** Jïa, Otuaudn elV mr Sud©tièft dolextrérBité de. celle dOPoromoufir.: Le Détroit rjùiTenTépare, à 5 w. de
largeur. On a ripis cette Ifle dans l'Atlas
Rude-fous le ooA de ©&*<?«. Lès. Souri-
DU
K A M T C H A T K A .
jujg
les des 2 premières Iflfis.pafl^njr,
dans celle-ci pour ;cnerch.er de
& pour aurapper-jdes (^reauK.j
font leur, nourriture.,,- !;•_[•{ [: ,., v •;..,• n^l
La 4 e . ifle Kôurfle Rappelle, j QpaiaH^sfoh
& n'eft pas fi grande ique,«reliede,i&gfei
mouGr.. Sa Gtuation efi^du JVarri-.Eftifljp
Sud-Quefty. On" ne peut,j. aller da^ttjt,
dernière,,, en un jourj ^urjcjés,,cirrc^%j I i ;
nombre de fes'Ilabitaqtf ^ afl^.^Wdf
ils tirent leur, o r i g i n e ^ : £q^^
Ifle, comme je l'aidcja^jt^fefi If aljkRgfly,
& m'êrrKe'des Faradles; enfàé^,- iP&fjgic.
rjuelque$i*^^
romouur, & leur paient volgr$ai$erncn£jjjea,
tributs enjeaujf, dePauSc^^cV d e ^ e n a ^ ;
ce que peut faire juger que le* autres/If §{)#;,
tanj?jsKcette Ifle rjeV^uferojenî; pas da,
paye* 9yTTt#ttt». w ^ o y q i f À m j & y ,
pour.les, -foumettre %\p$fltig&ife..b £ & ,
mencesde: S,..fVj..Impqri^ecût,de latprup?:
jante proreçlipp qujlsjfpeuventrgnrnarten*
dre contre ieurs ennemis^ qui; viermant
de
'*&tàk&\Wf*ù*^^vVW§ity,
chezeux-i- Au refte» ,rkm ,pe prouvai &.
aucqpe..relation aVteît^ijpe; ,ks Japonqja,^
qui ont été, emraerié^,^ Saint- Pétenfft
bourg, aient dit o ^ j l s ^ q etéipris.q^M
fille d'pnékoutan par, jjgs Çofagues;tdj(r;
384
D E S CR I F T ION
Kamtchatka, & qu'ils aient affuré qu'aie
étojt déferte.
. N i M. Stelier, ni moi, n'avons eu occafion de nous informer en détail des autres
dfles Kouriles : c'eft pourquoi je donnerai
k i les obfervatioos que M. Mu lier m'a
comBHffliquéos* elles lui ont été fournies
par les Japonois qui firent naufrage fur
fcs Côtes du Kamtchatka, où ils furent
faits prifonniers.
M. Mulkr n'eft pas d'accord avec moi
fer leur nombte, car il place l'Ille d'Onekoutan la 6e.» Si nos la 4 e . ; ce qui cependant ne vient que de ee qu'il compte les petites Mes ; ce que les Kouriles ne font point.
Suivant la description de M. Mu lier,
après l'Ille de Ponmoufir*ou<Ja 2 e . des Mes
Kaariles, on troqve celle de Sri»*;,, qui,
fàmm feu, eft la 3 e .; Ouiakbkoupa eft la
4P..; geakoumicb*. ou Koukoumiwa la $?. La
Xe.••& 1* dernière, c'eft - à - dire Sirinki &
Koukouiniwa , font petites ; celle du milie», ou Ouiakhkoupa, eft plus grande:
elle eft remarquable par une Montagne très
rauite, que l'on apperçoit, dans on temps
feleia, de l'embouchure de la BolchaiaReka.
Cas Met forment un triangle; Ouiakhkoupa eft plus au Nord & à J'Oueft que
toutes lés autres; Skiqkj, eu égard à la
pre'-
Dïï
K. AL K T C H A * K A. 3 8 $
précédente/ eft au $ud>Eft & à fa' même
latitude que Poromoufir; mais Keukciimi*
Wa'eft'un' peu plis» au Midi quâCMfiakhkoapa. Il paroft qaé ce font ce* Ifies qui
font indiquée*; don* là Carte générale de
l'Atlas Rufle , fous JêsNnom» de Qiakan,
Sainte Helie oùîlia,*$t G»l**te, éVdoiiola
fituation femble fbrraer UT* triangle, epuo*$ne
leur poiition ne s^ccGrée pas exaéteraent
avec la defcription dont je? viens 'de parler.
La 6CJ lfle Kouffleb ftùvaht M. **Mullér, eft appellée Moucha ;& Onftikoufkn.
La 7 e .'rfraoumakwtttim'Four y aller. è»>éanot, iL faut une demr^j<îsrfîiëeïjelte»i|ffeil
point habitée : la• 'fëulf-<*pfe qui • 'la - tend
remarquable, c'ertqa'on y trouve un-VolL i <A Aspp *K -^ *:<\ \ A " ; 0>LS A\"Pata
Vs\> 4,* ks ~A t^î un IX ;rou A- & Wm -
p- saÀar qn* k> prec^knk &H*? t quds p ^ I kon UA a^qn,
K- S*
' *n n's p d*u tkî.
«aa*>n piv>.r A1 îr'Aïf^
~\ I i $>v ;*•»•$ v ?Ss\ h'-!> *A ï* >•*•
>vci«^ï
K4 i k ^ ^ î i \X ^3-ki *,?$ -XSA 3$ A X
tX'Oîl v <,-a Sr< . U " là * A> ApSS JVUÎO k* ^CîïX
X SV.X<-\A" î ; CîIA IV^à tAn>A slkux
<l<Xr:es A ptïA^ kXn-tronvs&i AM-Eù
'- ., qnî v. L y. a k
Z%6 ' D JSf
C I I M U »
La i*e. s'eppefle CM*tVi elle eft fjtqée
au Midi de SiasJtG«aa, dont elle eft a
éloignée, que dsas les pfcis longs jon» oa
peut à peipe yiaiier «» use demi-jœHwe.
ayeç des ognepj, .fflpme Je* plu* legefs. On
djt que les Japonais en tirept de la mine,
qu'ils cbwgjewibpdfigros Vajfi^aaj ^ mm
op iga^e oVqwlkBJBRireeyô e(L
La js*. lin» <3ote»foivôfttQ*,>t%'d k
jg?,, font appeitëe? Mwgp , fi**Fôew,
Oefitrir, KitDLfciÇmM&r', ceJle-4'Ouchitip e(i unipau iU'Lft, & les-patres,
aio4 tpe léà fteéedd#PO$s>, fêi*-(kiiées- fin
ujna même ligne ^ejs-teMidi,>&%ak$M&
(EBjipDipS de is?ib§ufes » tmt&f&fnwn dé»
panPt^jdsfjçajB'des^L^^
tëpurenS
c« Wes; niaiœleiiT^Kide T
FàWeeQr
$&spàà&Bfamytf& qae dans tous les temps
du fluç «Scdu ireii&v'lp Me^y'i^tfuo*;
iapidkp- extaraopdioJIW: jéîéV'IL lê>Teal-s'éleye^à^ violasse désignes # dWdoûitent*
eropostellesvcanots- en pleine Met,'<iù ils
périment eaH»iPMsJ»sofc- ®*$- pôU*'! cette
jaifon que les Habitants de ceslflds île paffeqtrfles I^e^ei'cifiuedaasle Printemps, et
Meeoga ^ ebacaowo k& Ônchitir n'ont
liende remaB}Uflble:4ansnftede Kitoui,
il croît des- rôfeaax • dent oa fait des fié-
T> V K l M T T C l U T f l .
*J&>
çhes. Celle de Chjmoufchir eu plus grande
que toutes les Itles précédentes ; elle «U fort
peuplée, Ses Harutants font en DOUX fiar>
blahksaux Kouriles des 3 premières lires j
mais ils font indépendants. Les Navigateurs qui [furent envoyés» il y a i ? ans,
par Pierre le'Grand ^pprnuùrmtœtte itles,
aucun Ruffe n'avckiprâétté plu* loin avor*
k féconde expe^Huon étl l&mcéhaxka, •
Llfleappellée m/rtattfjcftJai^.: elle
eft ficuée à rGueRearfeci du DétroM cjn
eft entre la 17*. & ki9e;^ellein'éft peent
habitée,}; mais les IrtfuJaire*)de lifle précédente, & de.celle tfUiilim^ y vàmnmtpour
prendre des mfeau», :o«r cudllir ca» ixd^
nés;- il y a une Montagne! foTceUiyéec-'iLea
Habitancs de Kicow^ilm^
tke^dn canon dans'eecte Rre, niaisuft.igrm*
re,p<femquellq!s*ifcn:^
qoSl y
eut dans ce tems^Jà. luk^aàrseau Jarnfera»
qui fit, nau&age forfts? Côtes,!<&. que des
Habitants (de l'ille nvoiBnei rendirent rites
gens de cet equipagei8ttix,|aponokjrriô
nant ime rançon. .- • :>• •' ;.1 rc* >1 ' • • " •• :-• • -nw* >
Le Détroit qui fêparejil'ifle de' Cfûmôflchir de fa fuivante, appeÛée 2fearysi/y>qtti
eft la. iof^i eft fi large shiîor* ne pem'ippercevcâf une ;Ifla ,4e rautare; mais irtevlà
jufqu'à Qàti/up, que l'on; compte pour la
Bb 2
388
D I I C K I
F T i o ir
., & de cette dernière jafqu'à la 21 e .,
nommée Keunâcbir ,\les Détroitsfont beaucoup «oins hrges.1Ik*22*. & farderniere eft
pressa pipony & les japonois Pappellent
Marnât. Mv Molletne dit point dê/,qqelle
largeur eft le 13étrdft''qui k fëpàre Jdé rifle
Kounaohir; Wfe #[$ atout-lieu-3é : croire
qu'il nepeut pas ëttedOrt-ètendu ,TuV-tcnit du
côté dftGouehantifèn dirai plusbas la ràifon.
L'Ifle Matmai eft*feplus grande de1 - toutes; & après elle Kounaehir trent J Jb'2 d .
rang; 'Itotrrpè^ &- :Ohro\rptifonc1 uriffi des
lHes corm^érabléspi& même plul;grandes
que1 touées/i:les >Jtfécëdentes; ; fJgy^iiles
font toutes; fort^euplées, JOes ?lnfakrires
dicoùrpott''& 'd'Omoup* s'appellent KikhKotk'&s : ils- ont 'un. langage3 jpaftJcrilfer,
&lnTêflèrflblehE !à3 OfeUx-de Ffflé 'Kbunachi^ p'maût on1 ignore-Yils- parlent' la' même ter^ûe^cti s'il y a ; ^ " s ^ è ï ^ d e s
Kikh!-Ke4rifeSsy-^uaqoé boriïpd*#të ^ e e
celle- dès Kouriles tltf KaintelkckiiLlcV des
autres^mes qurOnvfOfk voifine^1;1 ; --•
Une chofe qûî-rnérite cFêtrè Pbfervée,
ceft qae les Japoaois appellent tons les
Habitahes dfci^ceW^Mles du ndm général
d'Iefti.eVoîr iWpém conclure que^ les Habitants feJYlQe-Màtmïfcnt <x la même
race ode ^ux^de^-y^eaniejesifles, & que
2o
e
D *T K à M T C f l À T K A .
38J)
û'eft la même langqeqûe l'or»parledar» ces
4 Ifles ; ce qui peut suffi •feryjr à corriger
l'erreur, des Qée^aphes^ gui «ut donné ,les
jîom d'Ve/o à une.grapdeiiiTerref jîtuée. au
Nord-.EÏr. près ,cWf Japon»; -tandis .qu'elle
tfeffc çomppfée que. des ^les.dqnt nous venons de parler •„, ce}*, ^afileurs v^'uccorde
avec.^es relations, .de^.^qllanrlois^ qui fù*
renc envoyés.
.^:x^xi^mismii^pîixe
h même.J" e r r e ^ . ^ u .•/,0l b ;; ;m. /j - ,
..ÇeXujentvJes. JJafoifant&dea $e$~ItpB*t
pou. #,, Qurouprrqui çumu^^ereat^utteM
ibis pendant; 25,01*, {p^np^av^c les Insulaires., dps .Ifyes yqi^Sqd^.Kaaiqçfeatka.
Quelques uns d'eux ayant)&é ^us^fifouniérs dans,,4^6 tefatfomqttfir gc conduits
au Karntclnjtka.,. ceja; iut^peqtTè^eHçauiç
q u e a o u a q o ^ m ^ c j f ^ p ^ nayigation fu^
rent interroippus entre ces'|ges. ^.rf'ftc.
ces jMfunnlejs, furent.id'ame gr^de, Jtilfoéj
en. çeju'îljp jferyùjent à;£C^jrcir. j|c & reôia-fier les rêlatipns<que rjqgtaypiç.eu^fide^jjaporjois j, ,& ils ôious,pn, dorèrent ^ m ê r ^
Active}^.,, \ ., ,-,J(K,T;i :,.,; .-35, fh
r C'eft/d'eu,* qu'ep aapprj&qua çefji^ihJCourilés, quiJaapitent I^J^flesJpDurpc^c*
Ouroup, vivent dans,;nmr'entière jndépen^
dance. Quant à l'IAe JVlatmaij on fait &
par la relation des' Voyageurs Européens,
Bb 3
$90
D t s c R l H i o s
& par le rapport des Japonois, qu'elle éft
depuis fong-temps fous ta dôroinatioD du
Japon. : Ib nom ont ejwo*e appris qu'il y
a dans ces Mes une grande quantité' de Kouriles & de Karaœhadals en efclavage.
Les preinieres Mes & les derrjiefe» n'ont
prefque point de bois, excepté celtes qui
font fisuees fur tes Côtes t POueft : au>lîeii
que çeljes-cà en prédûitent en abondance;
de-,là vient qu'on y trouvé toàee forte dé
Gibïer, & des Rtviérei,, dont les embouchures Vfl^éfit, "'Mx. &o$ Vàiûeaux v dé
bons ancrages , & ûfl abri SflUré; c'eft es
quoi VMe tfltôurpoia eft fur-toQt préférable aux autres.' . , T
.7 ' '
'. Les Imitants dé M e Kounàdiir ;vont
acJœer,dans celte dé Matrnai, 'dè>%dtTès du
îapon, tant en folequ'en^ortort^St/toutes
fortes d'uftenfiles-clé fer pour, terrrëriage,
qu'as portent dà$fles Mes d'IcpÈrrpou &
d'Ôùroep*» : O&î fait * dans Ces rifles, des
toUeS d'orties ( i ) ; que; lès Japorioïs leur
achètent; ils teaf Vendent encore'.des pelleteries qu'ils tirent des Mes vorïineS du
Karatchatka%'ôtf 'qu'ils ont cheveux; comme VuffideS p ô ^
&dela: graille
( i V Oa, ea fabrijpe amfS •en Rreaçe depuis ^uekpies
S XT K' £ » t G H A T 1 A. §ff
de IfoUne- „ isas 1H H^ïunt^ foi- flîfc
Mandai s*S5pb\~ïir «tet Los-ra afe*miH el
lb les ir«îjîî|v:*neacs$^:'55e ss fo^is, fi foa
pat
55500*5,0 fol 30 53. îelUSKSSi» è ï S EiîOto
|K» ;^ eô île'* Voyons?:!?,
Llile Afourkk sfoïèifo 055 foip^esr t%
V*i>'--]
isj 5V>NpJdV
? <v Î-\4»Aï» \s* ««v»
VS4s0.,4-s 'S>5 i,S OS'iO,',. 4,45, 4,4vssO AS»,', 4j4s4 4s4 ,}>s
d,5«-055o>!\ une, feote gOstfokK $iv^fo*n,d,s*
bkîjl'J'ïv |M$T g\«" li^lï Oà'Sbî Uî, SSA 1,5 JÏ5*ï>
tee, à 1-Prî »-*• Chk-Ms eo «les soeodlu-^
tît-s HabîA':?,ï sv fo tfoorAv, A fv*i «k
mil boare rklx; ?d ii?ii,ji Je !35>03\ $.ù ex;
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spJL- ois »»;.\H'e doe ,,o?ï,s, Jea ea.r,s>iss, ^
u>xc« foru-s I ysVfJiseai d, gooxe. *\^
y- a nkfs..e hil thp-îk x u de uàeoJlos fortfocoCAîSS; ko j»t]S»S&0&S\ OukliÀ 5ks5^ CeNÇ
l ' k ., MO", fo ofo3V,5 5 <k,5 i%5Ksb5*",
Les v,toi'siKv|v3oï; J a ^ i o b , *ffo fb?oi^
dis.es for ko fo.xs As A S î S S U à ^ M , o5;t
3Jas"n>3:u'i ,fobetn sseeerJèe,r aeec codée
d,e Vovi^ciira r-JiiOiAOHs, «kd i^os ïtcskiit
ii',S\5 \s*,5vs5ï\'0 J 5,4» e»s< ,. ^'!4 V,
S f^,,-,• !,S„ 5ss
ibff KlL-rro od s'oolose-r"* CstoArûe, <â foit
d„ ^CfOiiX' J 5\55Cfo vf 55530 iauciifoo Je C*ps
; ! k ; , ; M s C l'OCh'lîjs 5Ï53 5 53V5s3"5Cot35 e5"s5 I L t 0*00
lfo> 4,
39»
D E S C R I P T I O N
deux côtés, & que dahs le temps du flux
& du reflux, le courant y eu fi rapide, que
pour peu que l'on perde de temps, ou que
l'on,manque d'attention, les Vaiffeaux vont
fe brifer fur les écueils de ces Caps , ou
font emportés fort loin en pleine Mer.
Au refte, on fait que les Hollandois,
après avoir quitté les Mes dont nous venons
de parler, trouvèrent du côté de l'Eft une
-petite Ifle, à laquelle ils donnèrent le nom
dTJÏe des Etats, & que de-là, continuant
plus loin leur route à l'Eft, ils apperçurent
une grande Terre, qu'ils appellerent Terre
de la Compagnie, qu'ils croyoient unie au
Continent dé l'Amérique Septentrionale.
Les;rapportsTairs par les Japonois, &. les
éclairciffementS) donnés par les Habitants
de l'Ifle d'Iefo * iné nous ont procuré aucune lumière làdeffus; mais<il:paroît que la
Terre de lauÇpmpagoie .eft la même que
celle qui ipt. i£ o^uverte par le,Capitaine
Efpagrtà deyQaiM ï- qu'on doit plutôt la
regarder, comme une Ifle, que comme un
Continent ;, parce que l'Amérique, fuivant
toutes les obfervatipns faites entre le Japon
&la Nouvelle-Efpagne, ne peut s'étendre
aufli loin versTOueft à lamême latitude (i).
( i ) Vçy. pag. 400, quelle eft l'opinion de M. Steller
fur'cette Terre.
DU
K A M T C H A T K A .
35g
Il n'y a rien à corriger dans ces relations
recueillies par M. Mrtller, que la fituatioa
générale des Ifles Kouriles, qui ne s'éten»
dent pas vers le Sud, comme on'le lui a
dit, mais au Sud-Oueft les unes après les
autres fur une même ligne, comme je l'ai
avancé, & comme elles font placées dans
la Carte générale de la'Ruffie; car on fait,
par les nouvelles Cartes & les rapports qui
ont été faits par les Japonois, que le Détroit Teffbi, qui fépare les Côtes de /'Empire de la Chine, Se s'avance versl,le'SudSud-Oueft, eft féparé du Cap de ce nom,
•ou de l'extrérru^é iioecidentaJe d'une des
Ifles d'Iefo, &-qa'ii ri'a que I J W . de largeur; au-lieu que (i ces Ifles étoient fituées
vers le Midi, comme on le dit, ce Décroit
.feroit incomparablement plus large. Au refte il feroit à fouhaiter que la defeription
4}ue M. Spanberg. nous a donnée des Ifles
Kouriles qui s'étendent jufqu'au Japon, s'accordât avec celle de M. Muller/on connoîtroit par-là au jufte leur grandeur, leur
fituation & leur diftance; au-Jieu qu'on n'en
peut juger que par conjecture.
Des 4 Ifles qui compofent la Terre
.d'Iefo, il n'y en a que 2 auxquelles M.
Spanberg aît donné leurs noms -propres,
/avoir : Maimai & Kounâcbir. - IJ paroîc
Bb 5
594
D E S C R I P T I O N
que les Ifles Itoorpou & Onroep forte indiquées fousfesmom*de Zeknoï Si de Tjtttmnri , c'eft-à-dire Jflé •oerti & Ifie des Chrm;
Se comme tontes ces lues, à ï exceptk*
de Matroei, font fi bien connues qu'os
n'ignore ni k»r grandeur, ni leur fituacion,
en ne peut pas douter ose k Cap Teffcà
ne foit Fextrétrèté Kord-Oueft de ride
JVtatmai, qui n'a pu être apperçu par les
Kitues que du- esté oriental da Japonf de
quoique k fitaatien du Sud-Queft ap NordHffc, que, M* Malteridooue à cette Jlle dans
fa relation, ©ooaueunç
dottte; cependant on peut le diffiper en plaçant h
pointe de flfle Maunai^ qui eiLta plus
•oifine du Japondu côté de la Chùjey du
SUd-SfrauJ»krd:)^ueft, & du uoré des
lfkarJ5kUffles,te
Efti ; Comme on le voit.dan* ksjCartes
Chinoifes» où Fou ia ©mis^ néanmoins'de réparer. Isa Ifles^à'lefo, ; ce qui effc une erreur.
Le Détroit qui efi entreTIfle Matmai de
lejapoflva^ lùivarit les nouvelles CarceS,
âOrw. de tergeur datte, quelquestuaârnits,
& -dans d'autres .beaucoup moùrs $ mais fe
commencement m ïlûe du japon ou de
iiiphen eft nais on peu au-delà du 4o me . desure de latkude.
Ce que l'oa rapporté de fct quantité de
DU
K A M T C H A T K A .
$*e
bois qui fe trouve dans les Iftes voKînes du
Japon, eft confirmé par M. Stellef, qui
dit, en général, que plus les Ifles font à
l'Occident de f Amérique , plus elles font
grandes, fertiles, abondantes e» excellents
fruits & en différente* éfbeces tf arbres,
comme des citroniers, des limons, des
bambou ( i ) , des rofeaûX tfEfpagne, cts
des herbes venimeufes dont les racines font
jaunes comme Je fafran & groffes Comme, li
rhubarbe. Ces herbes venfftieufès font ccav
nues dés Habitants de la première Ifte Kôurile,qui les acnetoienc de cesfBTulaireS,des'en
forvoiettc pont éHipoifonner leurs flèches :
ces Mes produifeRtf a&fif des Vignes. M.
Wakôn, • à fon retour; du> Japon, m'en a
fait goûter du vin, ! qu'il1 aVoic pris che2
quelqu^un dés Habïtantsa ïl apporta- aufii
quelques1 Kàtakatîtfi ( o/y qvjî font fore
communs dans cet endroit. M. Steilér af*
fure quril y a éntore:besHcoop d'autres efpeces dé poiffons,: mtfft que de* ^ Hrrondel*
les, des Aigles, des'©otfcdustSûIte» Ma-,
querelles. III ajouter'que l'ffle defeioUnachir
eft couverte de bois deppin, de- krfa'&?dt
fapin, mais qu'on y'manque de >boilHejeauj
i
:i
•
• ' <-
(i) Efpece de canne.
••
( a ) Polypui nurfiuu. Tpm, VII. des Commentaire*
nouveaux de l'Académie,
396
D E S C R I P T I O N
qu'elle efl: fangeufe & ièrnigineufe ; qu'on
y voit une allez grande quantité de bétes
fauves, & fur-tout.d'Durs, dont les peaux
fervent aux Habitants à fa,ire des.habits
avec lefquels ils lé parent les jours de fêtes.
Les Habitants 'tfel;bette Ifle, à t e qu'il
dit, portent'dedongs habillements cr* étoffes
de foie & de optton; Bs.laffTent croître leurs
barbes, & ils' fout ltisés mal - prôpriés,r ils
font leuruipurritaTè 'déjxiffçhs'$ de gfaiffé
de Baleine;" Jeursîii^fqjitde pèïaixîlerchèvres fauvagés •;appcffllés>M<)a/î^o» m^dorft
il y a bne"affi^ g4^b lt qû^rjté;dans cette
ponbis-paiTent ;chèz". eti1*;, tous les' iaps'ihf de
petits 'bitimenes, <x îed'r aipporphit* toutes
forcés d ' û t t e n ï i î e s . d d ^ j l ^
&
des: chaudrons dé tfinvre''bîi de JfôBfe:,J des
cabarets," Vernis,lx des taffes'de1 'bdjs1 VernifféeV, du taha^'éiïféïïillçs; cjes étoffés de foie
& de.cdtton, qu^l.^'échapgérit; pour de la
graillé de Bakiriè'^^es'^aujf-dé 1 -Regards; mais'Ie^'l&rJaïA ^ . f e ^ I l f t fobt
très petits" oVbten^fafeWenfs à'cédxr|vKam£chat!ka. Les• j^aàirels jde Kouna£% aver:
i
l'|) 5idiiidi;~' 'i':L* '''i
i
' . . " . ' rê
«' ,
( i ) Clievre ouBélicfilàwage; ou rmrtapra cernHut
<*rietinis.TcM. IV. des mêmes Commentaires. Pline pale
auflî de cet animal, liv. XIV.
Dtx
K A M T C H A T K A .
557
tirent les Rufles de fe méfier des Habitants
de l'Ifle Matmai, parce qu'ils ont des canons de gros calibre, qu'us appellent Pig.
Ils leur demandèrent aulli: s'ils ne venaient
pas du Nord, & s'ils.'rfetoient pas ce Peuple fi fameux par fa puiflarjce & fes conque*
tes, & qui étoit enétat de vaincre.le, refte
de la Terre?
',.?' .
;,' .;,
La langue des Jnfdaîresde Kounachir
ne diffère ;prefque en rien qe, celle que l'oa
parle dans lTfle PorajpqqfiV,-; . c'eft eu. qjajj a
été confirmé à M.'S}te^er ipar.un nommé
Lipag, Kourile de natJQii.,, qui avoit été
Interprété' du Capitainepjparihçrg, dans le
temps dpTon voyage aurjapqn;. d'où fon
peut conclure, avec pne efpepa.4e certitude , que,la langue des Isfles d'Itourppu &
d'Ouroup diffère peu descelle des Kouriles.
Il ëfi: certain que, les Habitants de ces
Ifles fe donnenUé nom de Kikh-Kaurjks; &
Kourik, ëftun mot, corrompu par les Cofaques. Ils ont dittfouttfe.au lieu de Koucbit qui eff. le vrai nom de tous les Habitants de. ces Ifles; c'pfl: pourquoi fi ceux
d'Itourppu & d'Ouroup.fé diftinguent, des
" autres en ajoutant \ h leur nom le mot de
Kikh, il efl vraifemblable qu'on devroit les
appelle?. Kikb-Kouçbi %.jtplutdc ; que •JQkb»
Kouriles. '' ••'• wi-.-'f/"• :•• ;' :'-,'
598
D E S C R I P T I O N
§. X. De fAmèrific.
Comme- nous n'avons-ppint encore de relations certaines & détaillées de l'Amérique
qui elt fituée à l'Eft du Kamtchatka, on
auroit pu iè djfpenfer- de donner içj la defcription de cette Contrée, & .attendre
qu'au eût rois au jour; la relation des Voyages qui pnt été faits du côté de l'Amérique i cependant popr Cuivre fordre que nous
non* fomrneSj prejcrk de donner, à nos Lecteurs quelques iclgef; de tous les, jiertx: cirçoavcatkis dû Ka,rmcjia§4, nous eo^m^niqueroos ap. public ce que nofis avpn^0pa&fenar^ddjdirï'^rehta endrpits des écrits. 4e
¥•%$«•* :*.iq
favCcditmençj do.lAmqriquey, qsg. Tôt)
fait ;aujqur£huâ qi^e fitué depuJB Je 5a; jufqu'au 6od. de latitude feptentrionale, s'étend , du, >Sud-- Ipueft,au ^ord-Eibpreique
parjtonc 4 'une, égale diflanc^rie^j^kes^du
Kamtchatka, partjculiqemenc jufq#e .vers
tefiîcS 3 e i^S'P^s.rPpifque l^.^p^çs-du
Karatçhatltj1,,.4epuiscKc^4lslc4ao'I»^pailra.,
ouKla^oiriè des., jÇourifes.,,. jufqu ag Çap
Tehftifatâ ,'Vétendent, ; en. droite Jagiae dans
Ja.mêipe 4ireetipn, à f exeeptiari, des Golfes & des Caps; de forte que ce n'eft pas
DU K 4 H T P 8 H M -
300..
fans raifon que l'on peut founçonner que ce*
deux Continents fe joignoienc autrefois,,
fur-tout au Cap Tchoukotsk, puifqu'entre
ce Cap & les langues de terre fituée»
vis-à-vis à l'Eft, il n'y a pas plus de2|
degrés.
M. Sreiler appuie fon fentiment fur quatre
raifons. i». Par lafiguredes Côtes du Kamtchatka & de l'Amérique, il paroît qu'elles ont été réparées avec violence. 2°.
Quantité de Caps s'avancent en Mer l'espace de 30 à 6b w. 3°. Les Mes fréquentes quef ontrouve dans la Mer, qui fépare
le Kamtchatka de l'Amérique. 4P. La fituation des Mes, t&de peu, d'indue dé
eette Mer. Au refté, je laHïeces preuve»
au jugement de perfonnes plus habiles ; il
me faffit de : rapporter les ôbfervatiôr»
que Fdn^i taites- aéît environs de ces Con*
trées. " ' . ' ' • •
La Mer qui (epare le'Kamtchatka do'
FAmériqde, eft remplie d'Mes qui s'étendent à la fuite les unes dés autres vis-à-vis»
^extrémité de l'Aniérique qui efi au Sud*
Oueft, jtifqu'au O é t r ^ ^ i ù i , & fori
ment une!cha?ne auffi 1 unvië que celle de*
Me? Kouriles ^ufqauu Japon. Cette chaîne d'Hier *ft ueuée entre le 511 cmle- 54.*.
de latitude, ouetkrneiit à l'Eu, & cora-
<oo
D E S C R I P T I O N
menée un peu au-delà du 55 d . des Côtes
du Kamtchatka.
M. Steller penfe que la Terre de la Compagnie doit être entre les Ifles Kouriles &
celles de l'Amérique; mais plufieurs perfonnes en doutent; car, fuivant fon opinion,
la Terre de la Compagnie doit être la bafe
du triangle des Ifles Kouriles & de celles
de l'Amérique , ce qui paroîtroit probable, fi la Terre de la Compagnie étoit exactement placée fur les Cartes.
Le Continent de l'Amérique, quant au
climat, eft beaucoup meilleur que ne l'eft
la partie la plus extrême de l'Afie qui cft
au Nord-Eft, quoique l'Amérique foit voifine de la Mer & remplie de hautes montagnes toujours couvertes de neige. Ces
montagnes font très différentes de celles de
l'Afie. Celles-ci étant par-tout écroulées
& entr'ouvertes , ont perdu depuis longtemps leur folidité & leur chaleur interne ;
auifi n'y trouve-t-on aucune efpece de métaux précieux; il n'y croît ni arbres, ni
plante», «accepté dans les vallées, où l'on
en voit qui approchent de la nature des
plantes ligneufes-; au-lieu que les montagnes ée l'Amérique font compactes , &
que leur furfkce n'eft point couverte de
"moufle , mais d'une terre;fertile; de-là
vient
D U
K A Jff G S ' A T i i .
4;&i
vient que depuis leur pied jufqu'à leur fommet elles font garnies de bois touffus éc
très beaux. '
- —s
Toutes les Hantes qui croifllnt au bas dé
ces montagnes, font de la nature de celles
qui naiffent dans des endroits fecs, & non
dans des marais; on trouve, fur leurs fommets, les mêmes efpeces qui viennent au
pied de ces montagnes, & elles ont ordinairement la même forme & la même grosfeur , parce que la chaleur intérieure &
l'humidité font égales par - tout ; mais en
Afie les Plantes -différent1 fi fort entr'elles,
que d'une feule efpece on pourroit en faire
plufieurs, fi l'on ne faifoit attention à cette règle générale, pour : ces Contrées, je
veux dire, que les Plantes, qui croiflent
dans les terreins bas, font deux fois" plus
hautes que «celles qui naiffent fur les montagnes , quoique de la même efpeoe.
Les Côtes de l'Amérique, même les plus
vôifines de la Merfous le 6ô*. de latituaV;.
font- couvertes de bois; au-lieu qu'au KkM>
tchatka,.<fôus> le^id, de la*itud», «rtraie,
trouve" rjufe de petits bois- de 'faille & d'aune; encore ne-*Croiflent-il5c^'àr^\V: date
Côte, enfles t«Duleaux-ofdifta»emenl> àrrej,
Les boisde Taphr, dont cd^iBs*comaiunément le goudron, &quf•croiflent le long
Tom. I.
Ce
402
DïSCRIETIDH
de la Rivière de Kamtchatka, font éloignés de 50 w . , ou même davantage,
de Ton embouchure; & dans cette Contrée, fous le 62à., on rie trouve plus aucun arbre.
M. Steller croit que l'Amérique s'étend
depuis le degré de latitude que nous venons
d'indiquer, julqu'au 70e., & même au-delà, que cette Terre efl détendue, & peur
ainfi dire couverte, du côté de l'Oued,
par le Kamtchatka ; ce qui eft la principale caufe qu'il y croit une grande quantité des efpeces de bois dont Je viens de.
Earkr, au-lieu que les Côtes du Kamtchata, & particulièrement celles de la Mer de
Perunna, n'en' ont point, fans doute à çauiê des vents violents du Nord auxquels eh
les font expofées; & fi les endroits feues
depuis la Pointe méridionale, en approchant davantage du Nord, font plus abondants en bois & plus fertiles, ceft parce
que le Cap Tchoukotsk & la Terre que l'on
a remarquée vis-à-vis, les mettent à couvert de la violence de ces vent».
C'eft par la même faifon eue l'on voit
le pouTon remonter dans les Rivières de
l'Amérique plutôt que dans celle de Kamtchatka. On y en a vu le 20 Juillet une
quantifié pro4ig^ufo,.au-ji(^ o^Êilafls t e *
D 9
K A M T C H A T K A.
4«*
ce terops-là il ne fait que ccnunencerà par
roître dans cette dernière Contrée.
On trouve auffi, fur les Côtes de l'Amérique, une .efpece inconnue de rrarnboifes,
dont les fruits font d'une groûeur ÔV d'un
goût particulier. D'ailleurs on y voit des
Gimolojl ( i ) , des Gouloubitfi ( 2 ) , des
Tcbernitfi(3)y des Broufnitfi (4), des Onkcbi (s) en auffi grande quantité qu'an
Kamtchatka.
Les Naturels du Pays trouvent une allez
grande quantité de Bêtes propres à leur
fubfurance; c'eft-à-dire des veaux, des
Caftors marins, des Baleines, .des Akouli,
des Marrantes , des Renards rouges &
-noirs, qui ne font pas û fauyages qu'ailleurs, par la raifon que l'on en prend peutêtre fort peu.
Parmi les Oifeaux connus, il y a des
Fies, des Corbeaux, des Hirondelles de
Mer ou Cormorans, des Canards de l'efpece appellée Oufil* des Cygnes, des Canards
ordinaires, des Plongeons, des Bécanes,
des Pigeons de Groenland, des Mitchagatki
Ltnicera ptdmuuUt Mfliris. Gmei. f.
grandit.
I( a1j ))) Mktillw
Vatcinium n'tgrum.
( 4 ) Vaccimum. hmi. Suec. Species $.
< 0 E<vtt*tHW-
Cc a
j6
404
DEséRIPTION
ou Canards du Nord, & plus de 10 autres
efpeçes qui nous font inconnues. On ks
diftingue aifément de ceux de l'Europe par
leur couleur qui eft beaucoup plus vive.
• lies Habitants de cette Contrée font aufli
fauvages que lés^Koriaques & les TchouktcH : -ils* font épais i trapus & robuftes ;
ils' Ont7 le* sépaolës ferges ; Jeur taille eft
raô^eflrië$!feurs^&vè^
& pendajrcSî'ils ïes: potsentépars: leur vifage eft
plàfe&'fcaurnî^
fans
êt^e1 forte lârgésit? iWion't les yeuxV noirs, corarwi W- éàtbon^ lèsdevres épaiffes, peu
o^'ftiBrbéi & ittujqu 'Court; ili' i p
' siiIsipOftent'*lé$,ftfpecesid&cheébâfes avec
dés^uMnetesv' elles lèur?arifeèndeBt atu-desiôu&rJès- igenoaxo , &Àu^ieu>xl&teeintures,
i^ïfesfériv^teiidej(S^rroiesi qréUs'attacitent
au-deflbus durnventre.'* d^eùrs/tcotottes &
rét&fe qiOtîesi ounchaafiùres font-;faites de
pèauùdét:V<e»i> rnsrih tékiteiàvec db Fécorcè'oë'âarjeq->'feHesb reffetâblenb jbeauooup à
c%He>! des *Kamochadalsj ils pendant à leur
ceinture ^dès^ooirteau«ickrfer aveedes manctîesqsareils-u'^
nosPayfine*. '«• Eear^ohapeaux .font fa^
entrelacées corrinae eeux desKaxntcbadalsi
non ?erï pointé ^Ixnais en, forme de parafol :
ils les peignenc de yerd & de rouge, & les
DU
K A M T C H A T K A .
403^
ornent par devant avec des plumes de Faucon , ou avec de l'herbe frifée en forme de<
• panache, tels qu'en portent les Américains
aux environs du Brefil. Us fe nourriffent.
- de poifions, de bêtes marines & d'herbe
douce, qu'ils apprêtent comme les Kamtchadals, ils font encore fécher l'écorce de
j peuplier & de pin. Dans les cas de nécesfité on mange de ces écorces non-feulemenc
,• au Kamtchatka, mais dans toute la Sibérie
& dans quelques Contrées même de la Rus; " fie jufqu'à Viatka , Ville proche de Tobolsk. On a remarqué suffi chez eux de
l'Algue, qu'ils avoient .amaffee en moni ceaux ; elle reffembie à une courroie de
cuir, & en a la dureté. Us ne connoiflent
ni l'ufage de l'eau-de-vie, ni celui du tabac;
ce qui prouve qu'ils n'ont eu jufqu'ici aucun
commerce avec les Européens.
Us regardent comme un ornement particulier de fe faire des trous dans les joues,
& d'y mettre des pierres de différentes couleurs ou des -morceaux d'ivoire. Quelquesuns fe mettent dans les narines des crayons
d'ardoife de la longueur d'environ, deux verchoks ; quelques autres portent .des os d'u• ne égale grandeur fous la lèvre inférieure :
il y en a qui en portent de femblables fur
kur front.
Ce 3
4o6
D u e s i ? î ION
Les Naturels des Hier, qui font aux environs du Cap Tchoukotsk, & qui ont comrnmucation avec les Tchouktchi, font vraifemblablenient de la même origine que ces
Peuples de l'Amérique, puifqu'iJs regardent
auffi comme un ornement de fc mettre des
os au vifage.
Après -ori ccmtefcque feu M. PawktsH
cîenoà'aux TcheOktchi, on trouva, parmi
les morts, plâfieùrs de ces Infulaires qui avcnèrfcdèux pètjkes dents de chevaux marnn> lpfcté>k-fcsft leur, nez, dans dés trous
iuitséxprèsV -DeVla;vient qtté les Habitants
de ce Pays les appêHefit Zoubati, "é'eft-à&re[BothWéît&-gVcmdés> dent*', & fuivanc
r^rpjpW^iprifdrM^ ils o'étdient pas venu^^otis^fefe^
Tcbodktchi1', mais
feulement' pour-vorr ébninïént - ils fé' battoiefit avec fes^urTes^ '- •-'•!• q :t->
•^tpeUt^ànchte ^ ^ ' q n é l e s Tchouktchr''pàrlèrifJ'la^rmêraè langue qu'efixy ou
du'moins^uëiâ'leuru'iant^affinité, qu'ils
peuvent ^ém^ra^reMes uns"» les autres
iaiiS aTOÏPbe»iriiM'Iriterprété;ùnjnfi elle a
beaucoup1 'déPreffëmblancé avetf' celle des
Konémry-gtèRfië la? îirnrirë dès:^Tchouktchi en'dérivé''cVn'en difïêTéVTqufc'Jpar le
dialecte; dé forte que lés ïntèrj^rétes Kôriaques peuvent parler avec eux fans aucune
BU
KAMTCHATKA.
404?
difficulté. A l'égard de ce que dit M. SteK
ter, qu'il n'y eût pas un de nos Interprètes qui pût comprendre la langue des Ame*
ricains: cela peut venir de la grande différence des diatecnts, ou de k prononciation
particulière /, variété, que, l'on remarqué
non - feulement parmi les Peuples fauvages
du Kamtchatka, mais en Europe pâmé
entre les Habitants dfedj^érentes Provinces. Il n'y a pas unOnVogaa Kaptçhacka, dont le langage ne^dnpr^dp cdp de
l'Oftrqg le plus voifin^ dcpeux qu4,foÇt à
quelques çenteines^de, sj^Jts, ont beaucoup
de. peine àA'eûten^rie^qr; ^,1 / ; i , ' .
Voici, quel je ejj£ l^vieHèngi^? QPÇfc*
Américains ..peuvent, [gupipjayeef JqSp^mtchadals, , ip. Les traits qu.^fagefont,les
mêrnesjnsui^a^ a^ers.,,, *.?,^gardent & préparent lÈ^idopcé^eJa,rp^pe
manière ^ ^ 9 ^ 4 9
£&$^vœpm*é
ailleurs.• •, p°, ,1kJefàtÇtglt,des^ un^c^ le
autres d u . j n ^ a q £ p m e u j ^
lumer dp fern, ^.^ejars^Jja^esjffqnÇj^
caiHou^,pu.teV,^gp;feicrf^e a^ei
jufteirajfon^à M.; Jteiisr^que le*A,raer*caps qn^eu aty^efqjr. gmpmi^imiag^:
les Kamtchajdab.- 5& J^r^ftabats# leurs
chapeau^.foW;faits cqprn&^eux, desr r*amrxhadals. - ôft Us teignent de^roeme que
Ce 4
,408
•
D E.S C R I P T f 0 N
jceux - ci leur peau avec de l'éeorce d'aune;
Toutes ces reflemblances . donnent lieu de
préfumer qu'ils ont la même origine ; ce qui,
comme le dit très bien M. Steller, peut
fervir à réfoudre la fàmeufe queftion, d'où
les Habitants de l'Amérique font venus ;
car fuppofé même que le Continent de l'Amérique n'aît jamais été. joint à celui de
l'Afie, ces deux parties du Monde font fi
voifines , que • perforine ne difconviendra
qu'il ne foit très poflible que les Habitants
de l'Afie foient pafles en Amérique pour s'y
établir; ce qui eft d'autant plus vraifemblable, que dans l'efpace peu étendu qui fépare ces 2 Continents, il fe trouve une
allez grande quantité d'ifles qui ont pu favori fer cette tranfinigration.
Leurs armes font l'arc & les flèches.
Comme on n'a point eu occcafion de voir
leurs arcs, on ne fauroit dire de quelle manière ils font faits ;. mais leurs flèches font
bien plus longues que celles des Kamtchadals, & reflemblent beaucoup à celles dont
fe fervent les Tungoufes & les Tartares:
celles qui tombèrent entre les mains de nos
gens étoient peintes en npjr, & fi polies,
qu'on ne peut douter qu'ils n'aient des infini ments de fer.. '
. Les Américains vont fur Mer, .comme
BU
K A- M- T C . H 1 T E A. 40JA;
les Koriaques & les Tchouktchi, dans des
Canots faits de peaux , qui ont environ
12 pieds en longueur, & 2 en hauteur j l'avant & l'arriére font pointus, le fond en eft
plat: l'intérieur eft fait de perches , . jointes par leurs extrémités, & foutenues par.
des morceaux de bois. Les peaux dont ils
font couverts, parohTent être de Veaux
marins, teintes de couleur de cerife. L'endroit où fe place celui qui conduit le Canot,
eft rond & éloigné d'environ 2 archines de la
poupe: on y coud une peau qui s'ouvre &
fe ferme comme une bourfe par le moyen.
des courroies attachées autour. L'Américain s'affied dans cet endroit les jambes étendues, & attache cette peau autour de
fon corps, afin que l'eau ne puiflè pas entrer dans le Canot: ils1 n'ont qu'une rame,
longue de quelques toifes : ils fe-fervent
tantôt d'un bout de cette rame, tantôt de
l'autre, avec tant d'agilité & de fuccès,,
que les vents -contraires ne les .empêchent
pas d'aller , & qu'ils ne craignent même,
point de fe trouver - en Met dans les plus,
fortes tempêtes, tandis qu'ils'he-regardent
qu'avec une efpece de frayeur nos gross
VaifTeaux agités par les vagues, ..confeil- •>
lant alors , à ceux qui font dedans, de
prendre garde qu'ils ne fuient renverfés^;
Ce 5
4-IO
DlSCKIPTIOlf
efeû ce qui arriva an Bot Gabriel, oui pénétra, il y a quelques années, vers le Cap
Tchoukotsk : ces Canots font fi légers,
qu'ils les portent d'une feule main.
Lorfque les Américains apperçoivent des
gens qu'ils ne ccnnoiflènt pas, ils rament
vers eux, les abordent & leur adrefiènt on
long dilccôrs. On ne peut dire pofitivenent fi c'eft dans la vue de faire quelque
sortilège, ou pour donner, aux Etrangers
qu'Us.reçoivent, des marques d'honnêteté:
on trouve le même ufage chea les Kouriles; mais avant de s'approcher d'eux ils fe
peignent les joues avec du crayon noir, &
fe bouchent lesnarines avec de l'herbe. Ils
paroiflent fort civils ce fort affables en recevant jçs Etrangers; ils s'entretiennent avec
autant de fiirr^r^e qued^amjpé avec eux,
les regardant, tcojoujts fixement; ils les
trritent avec.beaucoup de politeffb, ôtleur
font .préfent degraine de J^eine & de ces
crayons dont isiepeignent les.joues, dans
l'idéej, fans doute ^ q ^ ces chofeadern; fout
auÉ g g t é ^ l e a l t o ^ ^ ê s ^ ) • ; .
.h^na^imi^i^^k.v^^^.ae
cette
Contrée «ft ^aq^âu^un daijger dapsde Printemps dkdaWsjfEte:; njais'.fj!'dangetçûfe
dans XAutoaaae, qu$lny a gueres.de,jours
où l'on, puiffe s'emSafqucr, fanp çourur
DU
K A M T C H I T S V
4tt
le rîfque de périr; les tempêtes y font fi
afrreufes & les vents fi violents, que des
Matelots, qui avoient paiTé 40 années de
leur vie fur Mer, m'ont allure n'en avoir
jamais vu de fi fûrieufës.
Voici les lignes les plus certains auxquels
on reconnoît, dans ces -Contrées, que l'on
n'eft pas éloigné delà Terre: i°. Quand on
voit flotter fur la Mer une quantité de différentes efpeces de choux marins* 2 0 .
Ldrfqu'on apperçoit uneéfpecè cTKerbe dont
on fait, au Kamtchatka, des manteaux, des
tapis & dé petits?Tacs, parcé'que cette herbe ne croiç que près des Cotes. 30:' Quand
on commence à voir fuf. Mer très troupes
d'Hirondelles" de Mer. oii Cormorans, ' &
d'animaux, comme Veaux tnarins & autres fernblables; car qudquèrefrVeaux marins aient prêsducaîdr'ànèduvértute, appdtée foraken (toute^d^ménié-que le 'ca. nal dufté arteticfus BotM i ce qui fait qu'ils
peuvent relier long'fémps^ibus J'eau, ^Sc
parcôriféqtient s'éloigner fans cxâmte des
Côtes, pouf chercher leà^Taoûrrrhirê à une
grande prc&ndeur; bep^ndâhf on1 afénaarqué qu'ils s'en écartent ràfèmeht.plus de 10
milles. 40: Le ligne lé plus certain qu'on
effc proche' de la Terré , c'èft rbrfquon
voit les Caftors dtf Kamtchatka,'qui ne fe
4.12
^D. B S C R ï P T I O N
:
nourriflent que d'Ecreviflès de Mer , &
qui, par la conformation de leur cœur, ne
peuvent gueres être dans l'eau plus de 2
minutes; il feroit par conféquent impoflible à ces animaux de vivre dans un endroit
dont la diftance feroit de 100 fag., ou
même beaucoup moins: de-là vient qu'ils
fe tiennent toujours près .des Côtes.
Il me refte encore à parler de quelques
Ifles voifines/du Kamtchatka, qui ne font
pas fous'la même ligne qne celles dont je
viens de parler , mais qui font fituées plus
au Nord', & fur-tout de Mie Bering, présentement fi .connue desKamtchadals, que
plufieurs y vont pour attraper des Caitors
marins & .d'autres animaux.
. Cette Ifje s'éfend entre le 55 & le f5od.
de latitude du Sud-Eft au Nord-Oueft. Son
extrémité au Nord-Eft, qui eft prefque fituée vis-à-vis l'embouchure de la Rivière
de Kamtchatka, eft éloignée d'environ 2d.
des Côtes Orientales du Kamtchatka , &
celle qui eft au Sud-Eft à-peu- près de 3 du
Cap Kronotskoi. L'Iile a 165 w. de longueur ; mais fa largeur eft inégale. On
la trouve de 3 à 4 w. depuis l'extrémité ou
la pointe qui eft au Sud-Eft, jufqu'à un
roc très efcarpé & inaccelîible, éloigné de
H w. De ce roc à la Baie Sipoutcha, elle
DU
K A M T C H A T K A .
415
eft de 5 w. De cette Baie, à un autre rocher appelle Roc des Cajlors, de 6w.; prél
de la petite Rivière Kitovaia ( Rivière des
Baleines ) , de 5 w. ; & de-là elle augmente
à mefure que l'on avance. Sa plus grande
largeur eft vis-à-vis le Cap Severnoi, ou Cap
du Nord, & elle eft dans cet'endroit de 23 w. •
Ce Cap eft éloigné de la pointe dont nous
avons parlé, de 115 w. On peut dire,
en général, que la longueur de cette Ifle
eft Ti peu proportionnée avec fa largeur,
que notre Auteur doute qu'il paine y ep'avoir de pareille dans l'Univers; il avoue du
moins qu'il n'a jamais vu ni entendu parler
de rien de femblable: il ajoute que les Mes,
.qu'ils apperçurent aux environs de l'Amérique , & toutes celles qui font fituées à
l'Eft, ont à-peu-près Ja mêm<*,proportion.
L'Iile Bering eft compofée d'une chaîne
de montagnes féparée par quantité de vallées profondes qui s'étendent vers le Nord
& le Sud. Les montagnes qu'on y trouve
font fi élevées, que (l'on peut les àppercevoir par un temps ferein, lorfqu'on eft
prefque à moitié chemin de ladiftance qui
fépare cette Ifle. du: Kamtchatka.
Les Kamtchadals étoient dans l'opinion
depuis .bien des années, que vis-à-vis l'embouchureade la Rivière de Kamtchatka, il
414
. D E S C R I P T I O N
devoit y avoir une Terre, parce qu'ils appercevoient toujours des brouillards de ce
côté-là, quelque clair, & quelque pur que
fût l'horifon.
Les montagnes les plus élevées de cette
Iile, n'ont que 2 w. de hauteur, mefurées
ea ligne perpendiculaire; leur fommet eft
couvert d'un demi-pied de terre glaife,
commune & jaunâtre; d'ailleurs les rochers
qui les compofent, font de même couleur.
La principale chaîne eft ferrée & continue,
& les montagnes, qui font à côté, font
entrecoupées par des vallées, dans lefquelles coulent de petits ruiffeaux qui vont fe
jetter dans la Mer des deux côtés de rifle.
On a remarqué que les, embouchures de
tous ces ruiffeaux font au Midi ou au Nord,
& qu'à œmmencer de leurs fources, ils
prennent leur cours du côté du Sud-Eft ou
du Nord-Eft, c'eft-à-dire le long de l'Ifle.
On ne trouve point de plaines aux environs de la chaîne principale, excepté vers
les Côtes dont les montagnes font un peu
éloignées; encore ces plaines ne font-elles
que d'un demi w. ou d'un w. Une choie remarquable, c'eft qu'il y a de ces plaines près de chaque petite Rivière, avec
cette différence, que plus les Promontoires
ou Caps font bas du côté de la Mer., plus
o s
K A M T C H A T K A .
4**
les plaines qu'on trouve derrière font étendues; & que plus ces Promontoires font
efcarpés, plus les plaines font refferrées.
On remarque la même chofe dans les vallées, lorfqu'elles font entre de hantes montagnes ; elles font plus refferrées, & les
ruiffeaux qui y coulent plus petits : c'eft
tout le contraire dans celles qui,font entre
des montagnes qui ont, peu, de hauteur ; car
©ù, les montagnes qui fo*aaertt> . b chaîne
principale font efcajrpees,,: <&.. j^ifl^es de
rocs, on remarque qu'il s'y,trouvé toujours
à i v . ou demi-w. d e ^ M e r , des Lacs,
d'où fortent des ruiflèaux qui vont. Je jetter
dans la Mer.
Ces montagnes font compofées de rocs
d'une même efpece, mais dans les endroits
où ils font parallèles à la Mer, les Caps
ou Promontoires qui s'avancent en,Mer,
font d'une pierre dure, claire & de couleur
grisâtre, propre pour aiguifer. M. Steb
ler, qui regarde cette ckconftance comme
digne de remarque, croit que ce n'eft que
l'eau de la Mer qui caufe ce changement»
La Côte eft fi étroite dans plufieurs eisdroits de l'Ifle, qu'on ne peut y palier qu'avec beaucoup de peine lorfque la Mer eit
haute, ou il faut attendre qu'elle fe foit retirée; il y araeraea eûdroitsoùlepaiTagç
4i6
D E S C R I P T I O N
efl impraticable. Le i r . efl près de la
pointe de l'Ifle qui efl au Sud-Eft; & Je
*A, près de celle qui efl au NordOuefl;
cela n'cfl arrivé fans doute que par quelque
tremblement de terre, ou par l'inondation
de la Mer & par les flots qui ont lavé &
emporté cette partie de la Côte, ou par
l'éboulement des montagnes , occaflonné
par l'excès du froid & la fonte des neiges:
les monceaux de. rocs & de rochers pointus
& hériffés que l'on remarque aux environs
de ces endroits, en font une preuve inconteflable. Les Côtes de la partie méridionale de
cette 4fle font plus entrecoupées que celles
de la partie du Nord, où l'on peut palier
par-tout fans,aucun obflacle, à l'exception
d'un rocher inacceffible & de la pointe du
Cap du Nord, qui efl fort efcarpée, &
environnée* du côté de la Mer, par des
rochers qui s'élèvent comme des colonnes.
Il y a, dans quelques endroits, des perfpcclives û furprenantes , qu'au premier
coup d'œuil on croiroit de loin que ce font
les ruines d'une Ville ou de quelque vafle
édifice; ce qui fe remarque fur-tout dans
ùrt lieu nommé l'Antre, où ces rocs repréféntent des murailles, des efcaliers , des
"pallions & des boulevards. Derrière cet
antre
DU
K A M T C H A T K A .
417'
antre on voit, dans différents endroits, dejr
rochers élevés & pointus, reffernblant les uns
à des colonnes, & les autres à des murailles antiques. Plufieurs forment des voûtes
& des portes fous lefquelles on peut pafferj
elles paroifferit être plutôt l'ouvrage de l'art,
qu'un jeu de la nature.
Une remarque que l'on a faite aufli dans
cet endroit, c'eft que s'il y a d'un côté de
l'Ifie une Baie, il fe trouve fur le rivage
oppofé un Cap, & que par - tout où le rivage va en pente douce & eft fabloneux,'
vis - à - vis il eft plein de rochers & entrecoupé. Dans les endroits où la Côte fe
brife & tourne d'un côté ou de l'autre, onf
obferve qu'un peu auparavant le rivage eft'
toujours fort efcarpé l'efpace d'un ou de1
2 w. A mefure que les montagnes approchent de la chaîne principale, elles fbnr
plus efcarpées, & l'on apperçoit, fur leur
fornmet, des rochers pointus & en former
de colonnes. Elles font remplies de fentes:
& decrevafles, faites, à diverfes reprifes,
par les tremblements de terre. On a obferve, fur les plus hautes montagnes, quef
de leur intérieur il fort des efpeces de
poyaux qui fe terminent en cônes ; & quoique leur matière ne diffère en rien de celle'
Tom. I.
Pd
418
D
E^C.R
x.r
T
i o
H
des montagnes mêmes, ils font pourtant,
plis tendres, plus purs & plus clairs. On!
en trouve aufli fur les montagnes de BaiUU dans rifle XOlkbon ( i ).
' 3!^. Steller reçut iïAnadïrsk de pareilles
pierres, de couleur verdâtre, & tranfparentes. On raflura qu'on les, trdùvoit fur
lefommet des montagnes, & que loffqu'on
les. caitoit il en croilTqit d'autres à leur placé. Il y a tonte apparence qu'elles font
formées par quelque mouvement intérieur*
de'la Terre, & mr-tout par Ta preffion
vers le centre. Ainfi l'on peut les regarder
comme,une efpece de crutal, ou comme
b" matière la plus pure des montagnes,
qui, fortans du centre, efl d'abord liquide:, ,&fe"durcitenfuite a l'air. ' '• "
.,'iïucôté de cette Ifle ; qùî efl au NordÉft,' il n'j a aucun endroit oùunêmè les
pjus petits Vaîffeaux puiffent" être à l'abri»
à l'exception d'un feul qui "a 80 fag. de largeur :. un jVaiffeau y peut jetter l'ancre,
mais feulement dans un temps calme; car
il,y a, daps quelques endroits, à 2 w. dé
la Côte, & dans d'autres, à 5 , dès bancs
( 1 ) Ifle afléz grande, fîtaée dans le Lac Ba'fksl, Si
kâbitee par de* Peuple» appelle» ffrotrk*. .
DU
K À » T C H A T K À.
4*0
couverts de rochers, comme fi orr les avoit
mis à deffein, fur lefquels on peut marcher
à pied fec dans le temps de la baffe marée,,
jufqu'aux endroits les plus profonds. torique la marée commence à baiffer, les vagues s'élèvent, dans cet endroit, avec tant,.
de bruit 6: de fureur, que l'on ne faurortles voir ni les entendre fans effroi ; elles
font couvertes d'écutrie & fe brifent contre
les écueiis avec un bruiffement épouvantable.
Il y a , dans cet ancrage, une grande
Baie du côté du Nord: les rochers, gui fe
trouvent aux environs du rivage, dont ils
paroiffent avoir été arrachés, les rocs en
formé de colonnes, & d'autres particulari-,
tés, font juger que cette Ifle a eu plus de
largeur & plus d'étendue autrefois, & que
ces rochers n'en font que Jes-débifis. 1»..
Les rocs, qui font dans la' Mer, ; ont lesmêmes couches, que les. montagnes.: z°. On
apperçoit entr'eux des çraçes du cours d'une
rivière. 3 0 . Les veines en-font noirâtres
ou verdâtres, & reffembfeht- à celles qu'on,
trouve dans les rochers qurcbmpofent:rifle.:
4°. On eft afJùré que dans, tous les endroits
où les montagnes s'étendent en pente douce vers là Mer.* & où. .-le. rivage, eft fabjoDd a
420
D i s c J i r T l o N
neux, le fond de la Mer va auffi en pente
douce ; & par conféquent la Mer n'a pas
une profondeur confidérable près des Côtes : au contraire, là où les Côtes font efcarpées, la profondeur de la Mer eft fouvent de 20 jufqu'à 80 fag. ; mais aux environs de cette Ifle, & fous les rochers
même.les plus efcarpés , l'eau eft baffe;
ainfi ce n*eft pas fans raifon que l'on conjecture de-là que ces ruchers ne s'y trouvoient
pas autrefois, mais que le rivage étoit enpente douce, & qu'enfuite il-a été emporté
par les eaux de la Mer -, ou qu'il s'eft écroulépar quelques tremblements de terre. 5 0 .
En moins de 6mois, un endroit de cette
Ifle a changé entièrement de forme, la
-montagne s'étant.,: écroulée dans la Mer.
La partie de l'Ifle qui eft au Sud-Oueft,
eft tout-à-fait différente de celle dont nous
venons de parler; car quoique la Côte en
foit plus remplie de rochers, & plus rompue ou entrecoupée, on y trouve cependant 2 endroits par lefquels des bateaux
•plats, que nous appelions Scberbottes, peuvent s'approcher du rivage, & pénétrer
jufque dans les Lacs, par des bras qui ea
fortent.
•
Le ir. eft à 50 w., & te' 2d. à 11.5 de-
PU
K4MTCHATXA.
421
]a pointe de i'Ilîe , qui eft au Sud - Eft.
On apperçoit fort aifément ce dernier, de la?
Mer, puifque la Côte dans cet endroitfe
courbe du Nord à l'Ouefr. Sur le Cap même, il coule une Rivière, plus grande que
toutes celles de cette Me, & qui, dans la
haute marée, a 7 pieds de profondeur. Elle fort d'un grand Lac, qui eft à 1 w. &
demi de fon embouchure; & comme elle
.devient plus profonde en s'éloignant de la
Mer, les Vaiffeaux peuvent aifément la
remonter jufqu'au Lac, où ils trouvent un
ancrage sûr , environné-, comme par une
muraille, de hautes montagnes qui le mettent à l'abri de tous les vents. La marque
principale pour reconnaître cette Rivière,
de la Mer, eft une lfle de 7 w. de circuit,
fituée au Sud à 7 w. de ibn embouchure.
La Côte -, depuis cet endroit , en tirant
vers l'Ouefr., eft baffe &. fabloneufe l'efpace de 5 w. Les environs de ces Côtes font
fans écueils, ce qu'il eft aifé de connoître ,
parce qu'on n'apperçoit point d'endroits où
l'on voie l'eau bouillonner quand le vent
-fouffle.
On découvre, du haut des montagnes
de cette lfle , 2 autres Mes du côté du
JVIidi: l'une a 7 w, de circuit, comme je
Dd3,
4»»
D E S C * 1 F T I -O W
Tai'déjà dit: l'autre au Sud Oueft, vis-àvii
la pointe même de flfle Bering, dont eue
eft-éloignée de 14 w., n'eft formée que de
2 rochers fort élevés,' qui font féparés l'un
de l'autre: fon circuit eft d'environ 3 w;
De la pointe de l'Ifle Bering, qui eft au
Nord-Ouéft, lorfque le temps eft beau &
ferein, on apperçoit au Nord-Eft, de très
hautes montagnes couvertes de neige ; elles
paroiflènt être éloignées de 100 ou 140 w,
C'eft avec raifon que M. Steller les prend
plutôt pour un Cap du Continent de l'Amérique, que pour une Ifle. io. Parce que
ces montagnes, eu égard à leur éloignement, font plus élevées que celles qui fe
trbdytrit dans l'Ifle. 2°. Parce qu'à la même uiiftànce on adperçut diftinctement, du
côté oriental de l'Ifle, des montagnes pareilles couvertes de neige, dont la hauteur
& l'étendue firent juger à tout le monde
qu'elles1 faifoient partie du Continent de l'Amérïduev
:
Dé '.là 'pointe de l'Ifle Bering , qui eft
au 'Sua*-Eft, on découvrit encore au SudEft une Ifle ; mais on ne put la diftinguer
clairement. Sa fituation parut être entre
l'Ifle Bering & le Continent, dont les Cotes paroiflbjent fort balles. Qn a obfervé, du
» V
K A MIT C H A T^K A. # 6 3
côté de l'Oueft & du Sud-Ouefl:, qu'amdefc
fus de l'embouchure de la tRSyiere de Kamtchatka , on àppercevdit, dans un temps iêt.
rein, unbrouillard continuel; ce çjui firconnoître en quelque façon que J'ifle vfierjnfe
n'était, pas fort éloignée du Kamtchatka.
- Au Nord de l'Ifte Bering,:il y a 'encore une autre JuV dont la longueur eft de
80 à i o o w . , . & dont la fitoition éXt parallèle à celle de Bering, c'eit-à-dire du 'SucbEft au Nord-Queft,
it .'. • - - -ff
Le Détroit qui.fépare ces deux Lies du
côté du Nord-Oueft, a environ 2©-w. de
largeur, & 40 à»peû-près au Sud-Eflx Les
montagnes.de cettetMe Pont moins,hautes
que celles de l'IAe i.Beririg. Les deux ex*
trémités de cette.Ifleont.quahtké de ro*
chers pointus & en forme de colonnes, qui
s'avancent dans la jSier.
.. > .
> -J
Quant au climat de cette îfîe, il ne diffère de celui du Kamtchatka, qu'en ce qu'il
eft plus rude &-plus piquantj car elle1 eft
entièrement découverte j *& d'ailleurs fort
étroite & fans bois.. La violence des vents
eft ft grande dans les vallées profondes &
reflerrées , qu'il n'eft prefque pas poffible
de s'y tenir fur fes pieds. C'eft dans les
mois de Lévrier & d'Avril, fuiyant les obDd 4
OU
D E
SC X I P T I 0 K
Nervations qu'on y a -faites, que régnoient
Jes vents les plus violents; ils foufHoientdu
Sud-Eft & du Nord Oueft. Dans le i r . de
ces mois le temps étoit fort clair & le froid
Supportable; dans le 2*,, le temps fut auffi fort clair, mais extrêmement froid.
La plus forte.marée arriva au commencement de Février, Jorfque les vents du
Nord-Oueft foufQoient; & la féconde marée à la mi-Mai; cependant ces hautes marées furent très petites, en comparaifon de
celles dont on a des marques indubitables,
& qui ont dû monter dans cette Ifte jufqu'à la hauteur de 30 fag., & même davantage, puifqu'on trouve, 30 braflés au-deflus
du niveau de la Mer, une grande quantité
de troncs d'arbres & des fquélettes entiers
de ^ Bêtes marines que la Mer y a portés,
ce qui a fait juger à M. Steller, qu'il y a
eu, dans cette Ifle, en 1737, une inondation femblable à celle du Kamtchatka. •
Les tremblements de terre y font aflèz
fréquents, puifqu'en une année on y en a
fend plufieurs fecoufles. La plus violente
fut au commencement de Février , elle
dura l'efpace de 6 minutes; le .vent étoit
alors à l'Oued : il fut précédé d'un grand
•bruit & d'un vent violent fouterrain.
DU
K A M T C H A T K A .
44c,
Ce tourbillon prit fon cours du Midi
au Nord.
Parmi les mine'raux qu'on trouve dans
cette Ifle, ce qui mérite fur-tout attention,
font les eaux minérales, qui par leur pureté & leur légèreté font fort faines. On a
obfervé qu'elles produifoient fur les malades
les effets les plus heureux ; il n'y a point
de vallon où il ne fe trouve un petit ruiffeau ; on en compte plus de60, -dont quelques-uns ont 8 à 12 fag. de largeur & a
de profondeur : il y en a, mais bien peu,
qui, pendant la marée, ont 5 fag. de'profondeur; la plupart font remplis de bancs
de fable à leur embouchure. La pente rojde
des vallées leur donne uri cours fort rapide;
ce qui fait qu'en approchant de la-Mer ils
fe partagent en plulieurs bras.
J X I . Des Routes du Kamtchatka.
Quoique l'on ait déjà parlé des endrdits
par où l'on palTe pour aller d'un Oflrog à
un autre, en indiquant la ditlance qui fe
trouve entr'eux, on croit cependant qu'il
ne fera pas inutile de donner ici un réfumé
de tout ce qui a été dit à ce fujet, afin que
le Lecteur puiûe voir d'un coup d'œuil le
Dd 5
426
D E S C U I F T I O N
temps qu'il faut à ces ajfFérends voyages»,
fans être obligé de recourir au détail qu'on
en a déjà donné.
R O U T E S
De Bolcberetskoi-Ojirog à KamtchatskolOJtrog fupériéur.
Il y a 3 Routes «dmamernent fréquentées par les Habitants de ce Pays, nouj
aller de Bokberetskoi - Ofbrog à Rafntckatskoi-Ofirog faperteur. La I e . eft Je long
de la Mer de Pengina. La 2e. en fiuvanr.
les Côtes de la Mer Orientale. La p. le long
de la Rivière Bijlraia.
..
Pa.r la I e . on gagne la Rivière Oglouhmina, que l'on remonté jufqu'à la chaîné
principale des montagnes de ce nom. On
la traverfe & on arrive à la Rivière ÏÇirganik , par laquelle on va prelque jufqu'à
celle de Kamtchatka, & de-là en remontant
cette dernière jufqu'à Kamtchatskoi-Oitrog
fupéricur ( i ) .
Par la 2e., de Bolcheretskoi, il faut remonter lelong de la Bolcbaia Reka, ou grande Ri{ 1 ) On VcTihenei-Kamtchalsfai,
DU
K A M T C H A T K A .
.$sf
vk're, jufqu'à Nafebikrri'Oftrog, d'où l'on traverfe une petice chaîne dé montagnes, & on
gagne la Rivicre /îwatcba & le Port S. Pierre
C5' S. Paul, d'où en fuivant les Côtes de la Met
Orientale au Nord, on va à la Rivière de
Joupanwœa, que l'on remonte jufqu'à fa
fource ; de-là on pafïè à travers une chaîne
de montagnes pour gagner la Rivière Povoitcha, que l'on defeend jufqu'à fon embouchure, qui fe trouve vis-à-vis l'Oftrog
fupérieur.
Par la 3 e . Route, de Bolcheretskoi,
on remonté la Bolcbaia Reka jufqu'au petit Oftrog appelle Opatchin, d'où à travers les Prairies on arrive à la Rivière Biftraia, que l'on remonte jufqu'à fa fource ;
•& de-là on defeend la Rivière de Kamtchatka jufqu'à Kamtchatskoi - Oftrog fupérieur.
On prend fur-tout ces deux premières
Routes pendant l'Hiver, & l'on va par la
troifieme à pied pendant l'Eté. La première & la dernière ont été mefurées; mais
la féconde ne l'a été qu'à moitié. On donne ici les états des v/erfts, qu'on a tirés des
Chancelleries de ces Pays ; ils feront connoître la diftance qu'il y a d'un endroit à
an autre,
,
428
D E S C R I P T I O N
- Première Route, en fuivant le chemin
qui efi le long de la Mer de Pengina.
werfl». fag.
De Qolcheretskoi Oftrog au Fort Trepezvikoiuoi ( i ) ,
2 IOO
Dc-là à la Rivière Ontta ( 2 ) , . . . 21 200
De-là à celle de Kïktchik, jufqu'à l'Habitation Akagitbtv» ,
42 250
De-là à la Rivière Nemtik
25 o
Tte-hïVliJicb ou Kola,
22
o
De-là à la Guig ou tforovakaia , . . . 5 1
o
De-là à la Rivière Bripumki, . . . .
24 o
D e l à à celle de Kmpakowa, . . . .
13 o
De-là à la Rivière Kroutogoro-wa, . . 35 o
De-Hk jufqu'à l'Habitation Tarema ou TaJeouf, lur YQgltu-kmàn*, . . . .
24 o
De-là jufqu'à la chaîne des montagnes
' Oghukominskéi, ;
110 O
De-là jufqu'à Kamtchatskoi-Oftrog fupéricur,
6"? o
Total,
. . . . . . . . . 436 50
Total fuivant l'original Ruffe, 4§6 50
( 1 ) Sur la Carte, Tmpeznikou.
( a ) La diftance de Bolcheretskoi à la Rivière Outht
feroit alors de 23 v/. 300 fag., & fuivant le détail rap.rjorté pag. 271 & 326, de 54 w. On donne la préférence à ce dernier refultat. La fomme de toutes ces diftances
rapportées dans l'original Ruffe, de 486 v/. 50 fag., femi>le même l'indiquer. Elle ne diffère plus que de 19».
du rélultat fonde fur le détail] au-lieu que cette différence feroit de 31 w. en fuppofant la difiance de Bolcheîetskoi à la Rivière Cuitka de 23 w. La différence dont
on vient de parler, eu la feule qu'on trouve entre le détail & l'état de cette route.
On ' doit fuppofèr la vraie diftance de BolcheretskoiOftrog jufqu'à Kamtchatskoi-Oftrog fiipérieur^ de 467 w.
fo iag. fuivant le détail, pages 271, 316 8t fuivantes.
DU
K A M T C H A T K A .
4*9
Seconde Route en faivant les Côtes de la
Mer Orientale.
werftji
De Bolcberetskoi à l'Oftrog Opatchi*
De-là au petit Oftrog Natcbikm, . .
De-là à Paratounki Oftrog, . . .
De-là au Port S. Pierre & S- Paul,
De-là à la petite Riv. Kalakicbtirka (i)
De-là à l'Oftrog Nalatcbtvia, . . .
Total, . .
44
74
6B
16
6
3+
242.
De la Nalatchewa, on paflè la i e . nuit
fur les bords de, la Rivière OJîrownaia ; la
2 e . fur ceux de la Joupanowa dans le petit
Oftrog Orêtingan; la 3 e ., après avoir remonté la Joupanowa, chez, le Toron Kanatche; la 4e. à Oloka ( 2 ) ; la j e . dans un
Défert ; le 6e. jour on arrive au Kamtchatskoi-Oftrog fupérieur. .
Troifieme Route par la Rivière Bijlraia.
werrhC
De Bolcheretskoi, en remontant la Bolebaia , jufqu'à l'Oftrog Opatchin, .
De-là julqu'au Gué fupérieur, . . . .
De-là jufqu'à l'Habitation AkhanHchevio,
De-là jufqu'à l'Habitation GaniUna, . .
De-là à la fource de la Kamtchatka, . .
De-là à Kamtclaatskoi-Oftrog fupérieur,
44
33
22
33
41
6"ç>
1
Total, . . .
241
( 1 ) Dans le détail géographique c'éft laRîviere KilitL
( z > Sur la Carte, Olckina.
43°
D X*- S.C S. I V T I 9 N
Les Voyageurs pafienc ordinairement la
nuit dans tous les endroits marqués ci-deffus, excepté lorfque la diftance eft petite,
comme pat exemple de 5 à 6 w., car alors
ils ne s'y arrêtent point. Quoique Ogloukominskoi- Oftrogfoit fort éloigné de Kamtchatskoi-Ofttog- fupérieur', on fait ce
chemin en 3 jours lorfque le temps eft: favorable , & l'on pafle "2 nuits dans un Défera
II y a auffi d'autres chemins pour aller
de Bolcheretskoi à Kamtchatskoi-Oftrog
fupérieur, tant du côttë de la Mer de Pengina .que de la Mer Orientale, puifqu il n'y
a prefque point de Rivières qui fe jettent
dans les deux Mers, par lefquelles on ne
puiffe paffer au Kamtchatka; mais comme
il n'y a que les Kamtchadals qui prennent
ces Routes, ou les Cofaques, dans des cas
de néceffité indifpenfablç, on n'a pas cru
devoir en donner le détail ici, ne pouvant
les regarder comme des Routes fréquentées.*
On va de Bolcheretskoi à Kamtchatskoî~
Oftrog inférieur, en paffant par Kamtchats*
koi-Oftrog fupérieur, ou bien en fuivant
les Côtes de la Mer Orientale. De Kam*
tchatskoi Oftrog fupérieur, on defcend le
long de .lalÇamtchatka, excepté dans les
endroits où elle fait de longs détours; &
pour les éviter, on traverfe les terres. .
DU
K A M T C H A T K A . 431:
L'état que nous donnons ici, fera connoître la diftance qu'il y a de Kamtchat».
koi-Oftrog lupérieur jufqu'à l'inférieur.
Route de Kamtchatskoi-Ojlrog fupérieur, à
Kamtchatskoi - Oftrog inférieur , par. la
Rivière de Kamtchatka.
werftsj'
De Karntchatskoi - Oftrog fupérieur à la
Rivière Kirganik, . . . . . . . .
De-là au petic Oftrog Macbourm, , .
De-là à celui de, Ktakcbi» ( i ) , . . . . .
De-là à la Rivière Goda (.2), . . ..,
De-là au petit Oftrog Talacbetu ( 3 ) , .
De-là à Ouchksv) ( 4 ) ,
. . . .
.
De-là à Ktwukov) ou Habitation de Knukig (5 ) ,
, . .
De-là à rHabiration Kre[foiu ( 6 ) , ou de
la Rivière Kreftowaïa,
De-là à TOftrog Gàrbounotooi, . . .
De-là à Kartebifta, . , ' . . . . .
De-là à Kayennoi Oflrag, #. . . . .
De-là à ICowanàkow ( 7 ) , ou Kotnan,
De-là à la Rivière Kamska (8), . . .
De-là à celle de Kàpiuba,
De-là aux rochers Scboki, . . . . .
De-là à l'Habitation Oboucbow, . . .
De-là à Kamtchatskoi-Oftrog inférieur,
24
3»
8J
33
26"
l
%6 o
,
2Ç Qt
t.
2Ç o
26250»
n
o
27 O
16 6
6
8250
9 o
17250*
7 250
De Kanitchatskoi Oftrog fupérieur ,
397
Et de Bdlchéretskoi ( 9 ) , . . . . . 8 3 3 5»
( 1 ) Je n'ai trouvé aucun pafiàge dans l'original qqi
indique cette pofition j je ne 1 ai placée fur la Carte que
d'après cette route.
432
D ESC R I T T I O N
(2) Il n'cft point qaeftjon dans l'original de cette Rivière, excepté, que, Go/jL* ne foit le nom corrompu du
Lac E •goufc'tac». Se peut-être a-t-on donné ce nom à la
Rivière* KotirtfttE*''* , qui eft éloignée de hiachoicrin,
luirant cette route-, de 12 f w. & le Lac Engoulgoutch
de H 3 , puiique (ttivant le détail, pag if8 fit fuiv., Kozfrenskara eft-à 131 a», de Machourîn, 8t â 8 w. de ce
Lac, fuivaot }e coure de la-Rivjerede.Kjrmchatka; l'accord de ces réfulrats avec la pofitiou de la Rivière Golka,
m'ont déteiminéà'ne pas la placer lûr fa Carte, dans la
crainte o"y marquer la même Rivière fais. différents
noms.- , .
( j ) Taldchew n'eft point fur ma Carte, n'ayant frôuvé
cétttporkion nulle paJt. Peut-être eft-ce ta Rivière SV<?«.
kit. Elle eft éloiggéc4« b Kozrreuskaia de 19 v/erfts.
< (4,) Guchkm n'eft pas fut la Carte, parce qu'il eft
fait mention, dans le détail, de là Rivière Odstig, qui eft
celle î'Oteebkiï mais éUe eft placée dansla'Carte, fut
la rjve orientale, de laRiviere de Kamtchatka.
( y ) Autrement Krioukti. •
( 6 ) Autrement Krejloi.
(y ) Du mot corrompu Ktnçgnaki.
( 8 ) RcmaEa, dans le détail, 'Kinmen-lig.
Il paraît, par la fuite de la route, qu'on traverle la Rivière de Kamtchatka après celle de lf«jwfc, &r qu'on fuit
la riye orientale, aiiifique je l'ai, marqué fur la Carte;
il m'a paru feulement que Mr. Steller ciroir quelquefois, dans fa route, des-endroirs placés fiir la rïve oppofée, faute • 4'eodroits-qui pûflent lui ieryir. d'indications.
Au refte, j'ai moins prétendu donner une route tracée
exactement, que' procurer la tacilité de--frouver iur la
Car.te les endroits dont il eft queftion.
'
:_
(•D) QU fuppo/è, dans cette diftaBce.celIede Bolcheretskoi a Kamtchatskoi,''de 436 w. (page 180); mais la
véritable étant de 467 w. 50 fag., la. vraie dîftance de
Bolçherersltpi à Jvaatchatskoi-Oftrog do^être de 8 «4 w.
ft> fagenes.
L'au-
s TT K A M T C H A T K A .
««3
L'autre Route de Bolcheretskoi à Kamtchatskoi-Oftrog inférieur, n'a été mefurée
que jufqu'à Nalatchewa, comme on l'a
déjà dit; ainfi il n'eft pas polïïole d'indiquer fi elle eft plus courte ou plus longue que la première : il y a tout lieu de
penfer que la différence entr'elles n'eft pas
confidérable.
Les principaux endroits où l'on pafle ordinairement la nuit en faifant cette Route,
font Opatcbin, Natebikm & Tartina, qui
tous font de petks Oftrogs ; le Port S.
Pierrefc?«S. Paul, que l'on appettoit auparavant le petit Cfifogd'^oucbtn; les Rivières Ofiro-amaia , JoupanoiM , Bérézowa ,
Cbemiatcbinskaia , Kamatbki, Kronoii ou
Krodakig, & Tcbagema : fur tous les bords
de ces Rivières, on trouve de petites Habitations Kamtchadaies.
Depuis la Rivière Tchagema jufqu'à celle de Kamtchatka, on pane à travers des
montagnes inhabitées: l'on arrive à cette
Rivière tout près de l'Habitation Qboucbou,
qui eft à 71 w. au-deffus de KamtchatskôiOftrog inférieur : on ne pafle qu'une nuit
dans un Défert.
Il y a 2 Routes poar aller de Kamtchatskoi-Oftrog inférieur, dans la partie fepten;
trionale du Kamtchatka, jufqu'aux limites
Tom. L
Éc
434" . D » s c » i r
T
I 0 »
mêmes dix département du Kamtchatka; la
je., en traverfant Y Ehwla pour gagner 1»
Mer- de Pengina.} ,-rSt & *«.; au long des
Côtes de la Mer Orientale: dans l'une on
remonte le long de la Rivière de Karqtohat-,
ka jofqu'à l'embouchure de celle de l'Elawka,
que l'on remonte auffi ijtlqu'k & feurce,
De-là l'on travetfe une chaîne df montagnes
posr gagner là fowree de la Rivière î&gil,
ue l'on defcend jufqu'à la ;M«jr< ra|me,
*ôù il n'y ai pas j9U)JBfqj^8U^ Civières
Ltfttéia & EoikagjrM, PU 4e IfiBBJnp le département do Kamtchatka* 5,^ A -< r
SI le; temra n'eR pas nœuvajs &(«# retarde.point les Vpyageurf^jtaa.peuÊ aher
m iti jours, 4à«s jforce^fet, rjwflhes, de
KamrmteskoTriCétfAg 'mffaçrtizkj&igUsloh
Ofirogfm&tiewfJ*pptifo3Wm®£ -Çôêpï».
On'pafle la Ie*
tauà)&rJsail^^
RiviBts,Kamaia ^ideMJU&pjetit Qftrpgtj la 2 e .
à JGsmsmwi-G#»^
4«Vj kiNe&eda (ï)iîd;oùjlekr^
va
jufquHaor ckaîaes bdes roontagnea des 3"igiL
Le g^îjoiir on arrivera l'Oflrogr iS%>tai#ew ;
le 4F.4 è Af/wksB/j, -M$sï à l'andenne Habitation Cbipin; Je 6^. à l'Habitation Einguen,
Ï
( j.) Cette poiition fa'eft pas fqr k Carte, non plus
nue toutes celles dont on n'a point eu 4es éléments dans
fp détail géographique.
DU
K A M T C H A T K A ,
^JVJ*
oui n'eft qu'à 13 w. de l'embouchure de U
Rivière Tige".
De cette Rivière, en tirant vers le Nord,
oh paflè la I e . nuit a Omanina, la 2e. k
l¥a*m$ab\as fat 3*. k Katoan, la a*, à l'endroit appelle les cinq Ptcres ou Piatibfatinoi,
la 5*. dans l'Oftrog Onmimran fur la Rivière Pdlana, la 6e; à Kenkttia, la 7e. 4
Lejhaia, d'où Ton arrive le leadecnain à
P»dkagirnei<-Oflrog. . '• '
On peut aller auffl en K? jours, fans forcer Tes marches, par feu». Route juiqu'à la
Rivière Karaga, dont la fource n'eft pas
éloignée de celte de il»' L<anaia: De Kamtehatskoi-Oltrog iruerieWr, il tout defeen•dre l'erpaCé de 9 w* le torig de la Rivière
de Kamtchatka, & de-là 'k cravew des plaines oh f^nn^t ^ petit QîïrogÀJipngaii, où
l'on p&&<tàm&ak4!mLiïieiiûu^i
le<2<
gîte eft dans le petk QfATOg dgaùkùuvtcbe,
ou ctà^a^hètasnt Stùïbow^i'^m^faa% la
3 e . nuit dans un Défert; la 4 e . fer la petite Rivière JÇakêitcb i^idans cm Qftrog de
même nom-: la 5** dans; l'Oftrog Chevan: la
6e. dans l'Oftrog Bakhatanoam ,' ou fur le
bord de la Rivière Naîatxbtwa , qui n'eft
qu'à 6 w. de cet Oftrog: la 7e. fur le bord
de la petite Rivière OMàlameUan, chez le
Toion Kbelmii: la 8 e . fer-ie boed de la
* Ee a
436
D E S C R I P T I O N
Rivière Roufakowa : la 9 e . fur celui de
la Koutowaia: la ïo e . dans l'Oftrog Ku
talgih, dont k Karaga n'en: éloignée que
de 3.warîts. r . ; .
. < , ;.
Poiir aUer de^Earatchatskôi-Oftrog fupérieur arfa "Rgiài on fuit.aufli TEfovoIWi quoiqu'il1 y aît d'autres Routes pour aller à la
première. ~i-°» ©n! traverfe la chaîne de
rnoritaane» d'Og&a'-sb»«rn-a jufqu'à l'Oilrog
de ce nomy &. «ft-là on «tire versilenNord
en fuiuant teaiClôoes deia Mer de jBenJriila.
La féconde" iroucè «ft-an long!deik <Krefto*
•mata* 'en «gagnant \&,(&aj:wvfoà>à. , Par la
première Route xan peut aller à là^Tigilen
10 jours. On pafle la J à nuis ait pied de
la chaipe.;de ahoncagnesc la 2^tatfidelà de
cette méane lehaîneîj maw tbuœsr! deux-dans
un Défère : idùi£*.rà'JYOÇktog&gloukûmm&Jtei, cw :Tai«ara: .fa^e^furj^tiord de
T luha :. s hi 5?.-; k Sopocimêi :i la; rH ià - Met
tochetebtwiz 'laif/e*, ai Bèlagoiewai::.]a:8e. à
X.bariouJ69ioi\i:\t, peui à «e^Torîtà OUJOHMO. Mrt:..k ic*v jaun onaarrivéofun.les bords
de la ïigtl. i cud'on met cphHf>de> temps à
faire ce».'chi2itùn, icJefl:^huiaS k caufq de l'éloignement,- (carodeMl'Outkàlok» à là Tigil, on ne compte pas ( plus-de 1050 w.)»
qu'à caufè de la difficulté des^dwmins,puifl
qufèn traverfanc le Cap Outkokxskoi, il
BU
K A M T C H A T K A .
457
faut pafler continuellement par des endroits
efcarpés ce montagneux.
Il faut 11 à 12 jours pour farte l'autre
Route: on defcend la Rivière de Kamtchatka > le 1^. gîte eft.. k>fârgamkpAo.»d. à
I'Oftroe; Macbourinyle g?,flnvlèbord de la
Cbaphia; le 4e. à ToBûtdàk^ le 5?. à; A*r)orkatchem dans l'Olrror; lev>\ à Krefiam n d'oa
en rembatant le long de hvKteJbwaia, & en
defetndaat Je long de ïà€bafiou/am* juJqu'à
l'Ofirog de ce nom,; ewuurrve également
en 3Ajours„ckîrKamterJaC3koi..Ol^ Tupe>
rieuri, à Cfaaric<jfo^o^Oflxog;;on vade-là
<à la Tigili, Je lerideinadriiott k g^ljourjioom'me'-ont fia déjà dit. M -JFt: •_ n; > ,^w{ c;
La 1 Rmitepat laRâviera-EJo*karpomraller, JHfqu'à la Tigili ellfa^usrrlortguE'de
txxttewrriji&ia?plus1det2.fpmàinespouB faire ceotfajfic.'in'DeKaihtc^^
fu»
pefieor juiqrJ'à Kréfioopi, M y a pour 7 jours
de rnaiche: onpafîe la 8e. nuit à Naiutche4»a+ dans ïGtrxdgt; le°oe. jour on arrive a
Khartcifaaj 'd'cdnienni^rnontant le long de
l'ElQivka iv& en defcendànf le'long de la
TigiL jtnajuJà/ l'Habitation ,Koriaqueapperlée Tinguerii il .y à pouib jours de chemin!
Le -trajet) depuis rRolcOffretskoi-OJltog,
du côté du Sud jufquafferPointe des.Kouriles ou Kourijskaia Lopatka, eft ordinaiV
Ee3
«438
D t S C R I r T l O »
•
rement de 9 jours. On paflè la i e . nuit fût
ks bords de la Mer » près de l'embouchure
de k Bokbaia : la ae. dans un Défert : h
3 e . fur le bord dé ÏOpala : la 4e. fur celui
de la Kocbegotçbik t dans une Iourte : la 5 e .
ihr celui de ri Ja-àinn : la ©Va peu de diilance de Kojobcba, % *A avant que d'arriver à la P%irkrè Ôzejrnaia ; la 7 e . fur k
bord du Lac Êourtîe ( 1 '}1: la 8e. à Camielitu : le 9e. }ç^^^my^tÙK^
Lopatka
même ou la Poime;.iné>iâ^^
ks. P e BolcherebJkp^-.Oitro^ j'ufiju a ce
dernief erdrok/k'diftançe elt dç 2row.
300 fagenes: trajet quon peut faire aifément en 4 jours.. Les Cofaques dé ce Pays
se panent jamais devant un Oftrog fans s'y
arrête?iy;'(^MBont» e^éénteY ;le> çrd?e» dont
ils font #?ârj^
les
chiens. J'aiétâ de K^luciaduiqiiau Bolcheretskoi-Oftrog, où j'arrivai k 3e. jour
de bon matin, fans preûèr ma marche: il y
â pourtant près df£ i{, oi W. d'un endroit à
l'autre, comme on le verra ci-après.
( 1 ) Suivant ce détait , le chemin fuivroit le bord
boréal de l'Orernaia , à la diftance de y w. jufqu'au
Lac Koarile; mais on a cru, d'après le détail de la Geo—iphie, qu'il étoit naturel de tracer la route fur 1c bord
la Mer.
T
DU
K A M T C H A T K A .
439
Route de Bolcheretskoi- OJirog à Kourilskaia
Lopatka, ou Pointe méridionale dés Kouriles,
•h
wernS: fagen.
De Bolcheretskoi. Oftrog à l'embouchure de la Bolcbaia, . : . . . 3 3 "
De-là à h Rivière Opala, . . . ." , 85;
De-là à Celle de Kacbegotchik ou Kilgta ( i ) j . . . -t • . . . . . . 18
De-là à la Ja-wina on Tohkhtchan {a.), 15.
Dé là à la Rivière Orer»»»*»-,'1.. . . 15
De-là à celle de Camiatifia, - '. ';" 1 . jo" 300
De-là au C$tp Lopatka,
,Ui. : . -".2-7 "
Total, -.••..> : 1 . ; ; » 1291300
( i ) Suivant le détail (page »*«.), ladKranced'f
à la Rivière tCochegotchik, nyft «.pe de. 16 werfts.
(2) Suivant le détail ,'_là diftânce de KocbcgoU
(page ^tyi!J*àbm,yepJiet'j
wcrftsU :
-"
aV la féconde Partie & du Tome premier.