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de la part de UNION DES SYNDICATS DE L’IMMOBILIER En bref Mars 2010 - N°5 LETTRE D’INFORMATION UNIVERSITÉ DE LA COPROPRIÉTÉ, c’est parti ! Pour la première fois en France, l’UNIS organise l’Université de la Copropriété. Les copropriétaires et conseils syndicaux pourront s’informer et se former en suivant des modules successifs, expliquant l’environnement juridique et technique de la copropriété, les droits et les devoirs de chacun. Premier module programmé à • Nice (31 mars) • Paris (13 avril) • Strasbourg (22 avril) • Marseille (6 mai) • Lyon (19 mai) → C’est gratuit ! Renseignements et invitations sur notre site : unis-immo.fr LOYERS, Pour l’année 2009, les loyers sont restés quasiment stables (+0,1%) et le recul de l’activité est confirmé (faible taux de mobilité résidentielle entraînant une montée rapide de la vacance locative). Les tendances dans les villes : • Toutes les grandes villes connaissent une baisse des loyers. • Dans les régions où le marché n’est pas attractif, la hausse de la vacance locative est catastrophique. LES LOYERS DU MARCHÉ LOCATIF PRIVÉ EN 2009, LES PERSPECTIVES POUR 2010 L’ACTIVITÉ DU MARCHÉ : HÉSITATIONS En 2009, l’activité du marché locatif privé est descendue à son plus bas niveau depuis la fin des années 90. Le ralentissement du marché a été brutal, face à une demande déprimée par la crise : pour un taux de mobilité résidentielle de 25.8 % en 2009, le recul de l’activité a été de l’ordre de 5.8 % sur un an. Depuis 2006 en effet, et en dépit du ralentissement de la hausse des loyers, le taux de mobilité résidentielle recule : en 2009, ce sont ainsi plus de 180 000 candidats à la location qui n’auront pu réaliser leur projet de mobilité résidentielle. Dans ce contexte, les délais moyens de remise en location se sont allongés, alors que les exigences des candidats à la location sont plus grandes que par le passé : ainsi, la durée de la vacance locative s’est accrue de 7.4 % en 2009 pour s’établir à son niveau le plus élevé depuis 1998. Mais la dégradation du marché n’a pas été régulière sur l’ensemble de l’année 2009. Le premier semestre avait été particulièrement mauvais, encaissant par exemple l’essentiel du recul de la mobilité résidentielle, alors que durant l’été, le marché s’est stabilisé sans vraiment se ressaisir cependant. C’est dans ce contexte que l’année 2010 a débuté : par exemple, la mobilité résidentielle se maintient à peu près au niveau qui était le sien en 2009 à la même époque. Mais la vacance locative s’allonge à nouveau, en progression de 3.9 % sur un an (et donc, de 11.7 % depuis 2008). Le marché reste inquiet, hésitant. LES LOYERS DE MARCHÉ : STABILITÉ Les tendances des loyers sont alors à la mesure des hésitations du marché. Après s’être affichés en recul de 0.8 % sur un an au milieu de l’été, les loyers de marché enregistrent finalement une très lente progression en 2009 : + 0.1 %, confirmant le ralentissement amorcé dès 2006 (+ 1.5 % en 2008 et + 2.0 % en 2007). Ils ont pourtant bénéficié du regain d’activité constaté sur la seconde moitié de l’année et afin de mettre en location leurs biens sur un marché moins « tendu » qu’auparavant, les bailleurs doivent intensifier l’effort d’amélioration et d’entretien avant la remise en relocation. Pour 2010, l’année commence avec des loyers en progression de 0.6 % sur un an. Dans l'ensemble, cette faible progression des loyers concerne à peu près tous les types de logements. Dans ce contexte, les loyers baissent en ce début d’année 2010 dans 46.2 % des villes (43.8 % des villes en 2009, à la même époque). Mais pour 53.2 % des villes, les loyers continuent d’augmenter (56.2 % des villes en 2009, à la même époque) En 2010, la hiérarchie des régions est comparable à celle que CLAMEUR observe depuis plusieurs années : • entre l’Ile de France, région la plus chère à 17.4 €/m² en moyenne et le Limousin, région la moins chère à 8.1 €/m², la différence est toujours de l’ordre de 1 à 2 ; • hors le Limousin, les régions les moins chères sont alors la Champagne-Ardennes, la Franche-Comté et la Lorraine autour de l’ordre de 8.5 €/m² ; • puis viennent l’Auvergne, la Bourgogne, la Bretagne, les Pays de Loire ou la Picardie entre 9 et 9.5 €/m² ; • de 9.5 à 10 €/m², on trouve l’Alsace, le Centre et Midi-Pyrénées ; • de 10 à 10.5 €/m², on trouve alors l’Aquitaine et PoitouCharentes ; puis entre 10.5 et 11 €/m², la Basse Normandie, la Haute Normandie, le Languedoc-Roussillon, le Nord-Pas-deCalais et Rhône-Alpes ; • et au delà de 12.0 €/m², PACA. LA RELOCATION : DIFFICULTÉS Lorsque dans le cas des relocations, les propriétaires bailleurs remettent leurs biens sur le marché, on constate en général un relèvement du niveau du loyer pratiqué entre l’ancien et le nouveau locataire : en moyenne, de 1998 à 2010, le relèvement des loyers pratiqués a ainsi été de 5.6 %. Cependant, le différentiel de loyer entre deux locataires va dépendre de la nature des travaux réalisés à cette occasion (outre, notamment, l’état du marché locatif, l’ancienneté du bien et le temps d’occupation du logement par le précédent locataire) • si des travaux d’amélioration et d’entretien du bien sont effectués (dans 27.8 % des relocations), permettant dans la plupart des cas une remise aux normes « techniques » du logement, le différentiel de loyer sera en moyenne de 7.8 % (de 10.6 % sur Paris, par exemple) ; • si en revanche il ne s’agit que de travaux courants et pour des coûts d’intervention moins importants (dans 53.4 % des relocations), le différentiel de loyer sera plus faible en moyenne de 4.3 % (de 5.0 % sur Paris, par exemple) ; • si enfin le logement est présenté à la location en l’état (dans 18.8 % des relocations), le différentiel de loyer sera en moyenne de seulement 0.5 % (de - 0.5 % sur Paris, par exemple). Source : Clameur, 10 mars 2010 Nos commissions internes travaillent sur ces questions et portent notre vision. Le concours UNIS 21 vous permettra de nous faire évoluer. Néanmoins, nous pouvons déjà vous indiquer les grandes lignes qui ressortent du projet de loi, dit «Grenelle 2», voté par le Sénat : • la performance énergétique est un objectif prioritaire • les moyens d’y parvenir touchent la structure du bâti, ses équipements privés ou collectifs, les comportements des usagers • nos modes de décision doivent évoluer pour que l’intérêt général rencontre l’intérêt particulier. Quels sont les outils en cours d’évolution ? Les plus classiques et les moins onéreux à mettre en place concernent la répartition des charges au compteur plutôt qu’au millième, source de réduction des consommations. Les plus utiles consistent à établir un diagnostic thermique, largement subventionné à ce jour. Nous défendons le diagnostic pour l’immeuble opposable aux tiers lors des ventes ou locations afin que les travaux collectifs soient votés par tous les propriétaires et non pas seulement ceux des appartements les bien moins «classés». Certains travaux relèvent de la sphère privée mais concernent la performance collective, comme les fenêtres. Une réflexion se fait jour pour permettre le vote à la majorité de l’article 25 (majorité des voix de la copropriété) de ces travaux. Marc Sagnimorte AGENDA Salons & manifestations de l’UNIS • Clermont-Ferrand, du 12 au 15 mars : Salon de l’habitat • Chalon-sur-Saône, du 12 au 15 mars : Salon de l’habitat & de l’immobilier • Lyon, du 12 au 14 mars : Salon de l’immobilier Rhône-Alpes • Utrecht (Pays-Bas) du 26 au 28 mars : Salon immobilier • Nice, 31 mars : Université de la Copropriété • Paris, 13 avril : Université de la Copropriété • Strasbourg, 22 avril : Université de la Copropriété • Marseille, le 6 mai : Université de la Copropriété • Lyon, 19 mai : Université de la Copropriété et Journée des conseils syndicaux • Bruz, le 17 juin (Rennes Métropole) :Université de la Copropriété • Toulouse, le 22 juin : Salon de la Propriété LOI GRENELLE II Après la loi «Grenelle» votée par 543 députés sur 547, nos élus préparent la loi «Grenelle 2». L’UNIS participe à la réflexion de la mise en œuvre du chantier Grenelle, à travers sa présence active dans le Plan Bâtiment Grenelle, conduit par Philippe PELLETIER. Que devons-nous retenir de l’évolution de ces travaux ? Le développement durable devient une question centrale de nos modes de vie. Les derniers événements climatiques montrent notre fragilité. Un des aspects majeurs de l’action engagée porte sur la maîtrise de la consommation énergétique. Etes-vous concernés ? Comment l’immeuble peut-il répondre à vos besoins ? Quelles sont les limites entre intérêt collectif et intérêt privé ? Directeur de la publication : Serge IVARS Président de l’UNIS Rédacteur en chef : Géraud DELVOLVÉ 60, rue Saint Lazare 75009 PARIS unis-immo.fr