Moorings 514 - Leopard Catamarans

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Moorings 514 - Leopard Catamarans
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ESSAI
Après une percée
remarquée à la fin des
années 90, le concept
"power catamaran" semblait s'essouffler et
chercher son identité.
Certains chantiers ont
maintenu, voire développé, une gamme
active, mais avec des
volumes de vente
relativement faibles.
On assiste aujourd'hui
à une renaissance
logique : les opérateurs
majeurs reviennent
avec des modèles
entièrement revisités,
de nouveaux acteurs
apparaissent,
les loueurs et les
propriétaires s'intéressent de près à ce
segment en évolution.
Par Philippe Echelle – Photos : Philippe Echelle
et Yacht Shots/Michael Shronk
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L'équilibre de navigation du 51PC a fait l'objet d'études en bassin de carène numérique.
Le résultat est convainquant, même par mer agitée
Moorings 514
Power Cat
Un LEOPARD à moteur
de 51' élégant et performant
PARADOXE DE LA CRISE
En dehors de leurs qualités propres, les
multicoques à moteur représentent une
niche de progression opportune dans
laquelle il y a encore des parts de marché à conquérir. Ce filon potentiel suscite un intérêt particulier dans le
contexte général du secteur. Le Power
Cat propose une réponse pertinente à
plusieurs catégories d'acheteurs potentiels : plaisanciers seniors, nouveaux
pratiquants ou transfuges du monocoque à moteur, amateurs issus de pays
avec une tradition de plaisance faible,
comme l'Asie ou l'Amérique du Sud.
Effet d'aubaine, ces contrées sont quasiment dépourvues d'offre alors que la
demande des classes aisées (certes
très minoritaires !) ne cesse de croître
et que le prix local du pétrole est souvent attractif.
LEOPARD CATAMARANS ET
LES MULTICOQUES À MOTEUR
Le leader sud-africain, membre depuis
plusieurs années du club des trois plus
gros constructeurs de multicoques, s'est
lancé dans la production de catamarans
à moteur avec une gamme issue du
crayon de Morelli/Melvin : les 39 et
47 PC (essais Multicoques Mag n° 146
et 151). Un constructeur sensibilisé à
l'évolution des attentes des locataires
via ses contacts étroits avec le géant
Mooring, Sunsail, Footloose et ses 27
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destinations mondiales desservies par des centaines de bases.
Pour renouveler complètement son offre moteur, Leopard a
demandé à Alexandre Simonis d'étudier un 51' !
UNE EXIGENCE ARCHITECTURALE POUSSÉE
Avant d'appareiller à bord du tout nouveau Leopard 51 PC (en
version Moorings 514 PC) pour une mini croisière test de 2 jours
dans le cadre enchanteur des BVI (îles Vierges britanniques),
tentons de mieux comprendre l’approche technique.
L'architecture générale du Power 51' reprend l'essentiel de la
plateforme du Leopard 48' voilier, à l'exception de la carène, qui
est substantiellement modifiée pour répondre aux contraintes
particulières de la marche au moteur.
Le plan d'aménagement, la silhouette, la hauteur de tunnel et
de franc-bord comme l'entraxe de coque du Leopard 48’ correspondaient bien au cahier des charges du futur 51’ Power,
mais il fallait revisiter la partie hydrodynamique pour parvenir au
résultat escompté. Le but : créer un catamaran à moteur
moderne, habitable par 8 personnes + 1 marin, assez compact
pour fréquenter les marinas, capable d'entreprendre des traversées en haute mer économiques à 10 nœuds, mais pouvant
maintenir une vitesse de croisière de 15 nœuds avec une pointe
supérieure à 20 ! Challenge en vue...
L'ÉQUATION D'ALEXANDER SIMONIS
Pour le 51 PC, l'équation qu'a dû résoudre l'architecte s'articule globalement autour de 6 facteurs : l'assiette, la surface
mouillée, la poussée moteur, l'interaction des vagues dans le
tunnel, l'optimisation des écoulements et l'aérodynamisme.
L'équilibre général du navire est fondamental pour le confort
et le rendement, et il est impensable de compenser artificiellement avec un réglage de trim comme sur de nombreux
monocoques. L'architecture du 48’ voilier possédait les carac-
téristiques nécessaires (finesse, élévation, longueur), mais
avait été conçue pour un centre de poussée vélique situé en
hauteur et non sous l'eau et à l'arrière ! Il fallait donc réduire
le rocking (courbure longitudinale), tendre la carène en abaissant le brion et prolonger la voûte. La réduction de surface
mouillée se traduit par la suppression des ailerons (une paire
de petits skegs de protection d’hélices est tout de même ajoutée). C'est en matière de transmission de la poussée et
d'équilibre dynamique que Simonis-Voogd ont le plus travaillé
en greffant une longue voûte à tunnel sur l'hydro d'origine.
L'architecture de cette partie de la carène est complexe, car
l'enjeu de performance, de rendement et de comportement
est décisif. Le tunnel abrite l'hélice et permet de réduire
l'angle de sortie d’arbre (autour de 8°), mais joue aussi le rôle
d'un accélérateur dynamique en canalisant le flux d'eau.
L'optimisation concerne aussi la lutte contre les turbulences
dans le tunnel. On aura donc compris qu'il s'agit d'une carène
totalement différente de celle de son cousin 48' voilier... La
diminution de la résistance de vague, la lutte contre la traînée,
l’optimisation des écoulements et de l'assiette sont aussi
1 - Finesse de flotteur et hauteur de tunnel contribuent aux qualités dynamiques
2 - Les longues voûtes dissimulent les tunnels d'hélices et procurent un véritable
appui dynamique en rallongeant la flottaison
3 - Les espaces lounge des 2 cockpits et du flybridge constituent
les atouts de convivialité du Moorings/Leopard 51
4 - Le poste de pilotage est réellement confortable et sécurisant,
on regrette seulement l'absence d'un pare brise saute vent
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ESSAI
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(comme en aviation) une question de micro réglages (safrans,
angle de sortie du tunnel). Cette étude a été menée en partenariat avec l'antenne allemande du bassin de carène numérique Numeca, utilisé par les équipes Oracle et Emirates
pour les AC72' ! L’aérodynamisme n'a pas été négligé, utilisant
également ce type de modélisation.
UNE MOTORISATION MODERNE
Le Moorings 514 PC de notre essai est équipé des nouveaux
moteurs Yanmar 8LV de 370 CV. Ces blocs V8 dernière génération sont pilotés par une électronique performante dotée
d'un système de diagnostic par connexion plug and play. Ce
sont des V8 à 90° bi-turbos de 4,46 l coiffés par des culasses
à 4 soupapes par cylindre. L'injection de fuel est directe par
rampes communes. L'alternateur de forte capacité produit
180 A en 12 V. Ces moteurs récents ont bonne presse parmi
nos confrères spécialistes moteurs et les retours des usagers
semblent également très positifs. Yanmar innove avec une
architecture compacte et légère (530 kg) générant peu de bruit
et d'émissions polluantes.
UNE ORGANISATION DE L'ESPACE REMARQUABLE
Tout est grand à bord du Leopard/Moorings 51'. Les accès au
cockpit par l'arrière sont facilités par les extensions de jupe et
ouvrent sur un espace extérieur double lounge particulièrement
accueillant. Cockpit classique avec table, flybridge totalement
réinventé (par rapport au 47 PC) qui dévoile un véritable salon
de pont avec méridienne, canapé relax, grande table attenante
au poste de pilotage. Le bloc kitchenette avec barbecue, réfrigérateur et évier est habilement intégré et l'ensemble parfaitement sécurisé par des garde-corps tubulaires inox rassurants et
de nombreuses mains courantes. Cette terrasse nautique
constitue un atout de convivialité remarquable. La solide structure peut être entièrement close au moyen de parois textiles ;
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solution de mouillage parfaite, son fardage m’a paru peu compatible avec l’utilisation à la mer. Un saute-vent frontal rigide
paraît souhaitable. A l’intérieur, Leopard Catamarans a radicalement fait évoluer le style, abandonnant l’ébénisterie merisier
pour un design contemporain plus tendance. Les plaquages
façon chêne cérusé très clair ont remplacé la menuiserie traditionnelle, générant une atmosphère urban chic claire de bon
goût, bien adaptée au programme du bateau. La cuisine en L
est fonctionnelle, pratique et facile à nettoyer. Four traditionnel,
cuisinière trois feux et micro-ondes permettent d’envisager
avec sérénité la satisfaction d’un équipage de gastronomes.
Les rangements efficaces sont nombreux, mais ne disposaient
pas, sur notre prototype, de systèmes de fermeture adaptés
aux conditions agitées. Le cockpit avant accessible par l’intérieur reprend l’architecture du 48’ avec les avantages que nous
avions évoqués pour ce modèle. L’agrément des cabines (4 sur
notre bateau d’essai, dédié à la location) est absolument indiscutable, l’ergonomie des flotteurs de cette version dotée de
quatre salles d’eau constitue une prouesse.
ESSAI EN MER : 80 MILLES AUTOUR
DU SIR FRANCIS DRAKE CHANEL (BVI)
L’atterrissage à Tortola en provenance de Miami-Porto Rico met
immédiatement dans l’ambiance. Après le survol des
Bahamas (magique !) la piste du mini aéroport de Beef Island
semble flotter sur le lagon. Je vais découvrir le Leopard dans
sa version Moorings 514 PC dans un écrin parfaitement
adapté ! Le bateau, rafraîchi par la climatisation, favorise une
transition douce, et nous appareillons aussitôt pour Cooper
Island, notre premier mouillage de pirates Caraïbes (abandonnées par les Espagnols qui les avaient découvertes, les BVI
furent un repère de choix pour les flibustiers anglais, hollandais
et français). Vingt-cinq nœuds d’alizé soufflent sur une mer agitée arrosée de grains épars, le gros clapot frontal constitue un
terrain d’essai révélateur. Avant de me passer les commandes,
notre skipper appuie généreusement sur les manettes et
fonce à seize nœuds "tout dessus" à l’assaut du Sir Francis
Drake Chanel. Ce premier galop renseigne très positivement
sur l’agilité du bateau. Malgré sa taille raisonnable (pour un
multicoque à moteur !), le 514 PC chevauche les trains de
vagues sans jamais taper. L’absence de tangage et de roulis
sur ce plan d’eau agité est une révélation capitale. La facilité
avec laquelle nous rejoignons le spot peu fréquenté (en avril)
de Salt Island autorise une escale baignade avant l’arrêt sur la
délicieuse Cooper Island pour déguster les conch friters (splendides beignets de lambis !) avant d’entreprendre le tour de
Virgin Gorda. Les 20 milles à parcourir face à la mer d’alizé
brossée dans l’axe par un bon force 5 à 6 auraient sans doute
généré quelques interrogations à bord d’un voilier de même
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taille ! Nous attaquons la partie robuste du programme sous la
houlette d’une poignée de gaz généreuse. À dix-huit nœuds,
protégé par la partie nord de Cooper, le 51’ se comporte
comme un tapis volant. En face de Spanish Town, nous mettons le cap au nord-est, face au vent, dans la partie resserrée
du détroit qui lève une mer courte d’un mètre cinquante.
Cherchant le meilleur compromis confort-consommationvitesse, je trouve un point d’équilibre parfait à onze nœuds.
Notre cata "accélérateur de programme" nous conduit (déjà !)
à l’entrée du grand lagon de Gorda Sound (nord de Virgin
Gorda), où nous prenons un coffre devant le splendide Bitter
End YC (il y a peu de mouillages forains autorisés aux BVI).
Cette chevauchée contre l’alizé a mis en évidence les qualités
dynamiques du 51’, son équilibre d’assiette et son aptitude au
franchissement. Les transfuges du voilier auront le sentiment
d’une réserve de puissance et de vitesse importante et utiliseront le régime qui leur conviendra, mais le ressenti de
plateforme très stable du catamaran réconciliera ceux qui gardent un mauvais souvenir des monocoques à moteur de
même taille. Après le traditionnel painkiller (le planteur local
5- Le cockpit arrière, surplombé par le Flybridge est
largement ouvert sur le carré et la cuisine, une salle
à manger d'extérieur parfaite!
6 - Le cockpit avant, accessible depuis le carré:
un patio marin enviable!
7 - Le nouveau style urban chic des Leopard
8 - Une lumière étudiée, une vue panoramique
totale, le salon de pont offre un accès direct vers
2 cockpits!
9 - Le carré avec retour méridien accueille réellement 8 convives autour d'une table pour gastronomes
10 - Lumière, espace, ventilation naturelle
(ou rafraîchissement climatisé), communication
directe avec la salle d'eau, le luxe en 50' à moteur
11 - Une prouesse ce plan d'aménagement,
avec 4 cabines et 4 salles de bains généreuses
"tueur de soucis"), nous profitons d’une nuit réparatrice parfaitement confortable (le bateau a été mis en température grâce
à une heure de climatisation, groupe à peine audible !). Le
shooting photo du lendemain nous conduit devant la barrière
de Mosquito Island, où le petit mètre de tirant d’eau du cata
et son excellente manœuvrabilité font merveille. Au large,
l’alizé soutenu lève une mer formée sur notre piste de vitesse.
La descente sur le légendaire mouillage des Baths au sud de
Virgin Gorda nous permet de tester le bateau au maximum
des possibilités de vitesse laissées par la bride de régime (500
tr/min au-dessous du maximum pour ce bateau destiné à la
location). Le 514 PC va dévoiler une autre facette de son talent
et montrer des qualités de glisse étonnantes, surfant à 19-20
nœuds avec une aisance bluffante. L’exercice met en valeur le
travail de conception, la pertinence du choix de motorisation et
le soin apporté à son installation : pas de vibrations parasites,
un bruit moteur parfaitement acceptable à l’intérieur, peu
perceptible depuis le flybridge, ainsi qu’une belle finesse de
passage dans la vague et la fluidité des sillages. Après une
dernière traversée du Drake Chanel, nous amarrons le 51’ au
Leopard 51 PC / Moorings 514 PC
Le catamaran de notre essai est une version spécialement préparée pour Moorings
par Leopard Catamarans. Le Moorings 514 PC est disponible dans de nombreuses
bases à travers le monde en location, mais peut aussi être acheté via le programme
de gestion location du loueur.
LES CONCURRENTS
Modèle :
Cumberland 47’
Flashcat 47’
Constructeur :
FOUNTAINE PAJOT FLASH CATAMARANS
Motorisation :
2x225 ou 500 CV
2x220 ou 480 CV
Flashcats
Architecte :
Joubert/Nivelt
Prix de base (en € HT) :
616 000
448 000
Jaguar 48’
JAGUAR CATAMARANS
2x260 CV
Dixon Yacht
853 000
Aquila 48’
AQUILA
2x225 CV
J&J
540 500
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ponton de la charmante Marina Cay pour déjeuner avant
de profiter d’une dernière et excitante séance de surf
où, portés par une amplitude de vague plus longue, nous
accrocherons plusieurs fois les 21 nœuds (la version
débridée atteint 25 nœuds).
CONCLUSION
Simonis-Voogd Yacht Design et Leopard Catamarans marquent un point avec ce 51 PC dont la conception et la réalisation constituent une réussite. Parfaitement adapté au
vagabondage côtier ou à la découverte d’un archipel
quelle que soit sa latitude, il est aussi capable à vitesse
modérée d’entreprendre des traversées hauturières. Ce
power cat n’est pas un multicoque d’expédition orienté
vers l’hyper sobriété, mais ses qualités marines sont
réelles et il sait recevoir.
LE MOT DE L'ARCHITECTE
Afin de créer un catamaran à moteur
réellement efficace, nous avons lancé
un programme numérique de modélisation dynamique des fluides (CFD)
d'une durée de 6 mois en collaboration avec la société allemande
Numeca. Simonis Voogd Yacht
Design développe activement des
catamarans à moteur depuis 10 ans, les données
recueillies lors de ces études ont été utilisées pour
perfectionner les nouveaux Leopard. L'objectif
était de trouver une solution au délicat problème
d'assiette généralement associé aux multicoques
à moteur. Optimiser l'angle de positionnement de
la coque sur toute la gamme de vitesse du bateau
améliore l'efficacité de conduite de manière considérable. En procédant à de nombreuses analyses
par ordinateur avec de légères variations, nous
avons trouvé une solution performante qui a
permis la création de coques dotées d’une bonne
tenue à la mer, d’une excellente stabilité et d’un
mouvement de tangage réduit. Le nouveau Leopard
51 PC représente une importante avancée en
termes de développement des catamarans à
moteur, un véritable symbole de la recherche et
des techniques de pointe actuellement disponibles.
Alexander Simonis
Déplacement bateau : environ 19,5 tonnes
(contrôle des mesures de vitesse :
●
●
NIQUE
DESCRIPTIF TECH
d Yacht Design
Architecte : Simonis-Voog tamarans
Ca
d
par
Constructeur : Leo
Longueur : 15,54 m
:14,96 m
Longueur de flottaison Largeur : 7,64 m
Tirant d’eau : 0,98 m 6 t
Déplacement : 19,4 t/23,
Gasoil : 1 500 l
mar V8LV
Eau : 1 000 l
essayée : 2X370 CV Yan
Motorisation de la versionrbres
Transmissions : lignes d’a $/552 700 euros HT
Prix de base : 698 000 US
HT)
Principales options (prix
rine complet 7 582 euros
ma
Ray
ue
niq
• Pack électro
04 euros
5 6
:
ue triq
élec
t
• Pack confor
t le bateau : 2 857 euros
tou
s
dan
ion
Fus
• Système son
W : 21 846 euros
9 k
t
ligh
ern
rth
No
ce
• Génératri
558 euros
13
U :
BT
000
40 tion
• Climatisa
55 euros
2 6
:
W 70 2X
ires
sola
euros
• Panneaux
ateur au flybridge : 3 682
• Grill électrique + réfrigérte de barre : 7 582 euros
pos
du
e
toil
s
• Protection
euros
• Sellerie extérieure : 3 309 synthétique : 17 308 euros
• Planchers extérieurs tecke/support annexe : 28 956 euros
• Plage arrière hydrauliqu+ défenses : 3 436 euros
rité :
• 2 mouillages complets rt cargo Europe ou Floride + équipement de sécu
• Préparation et transpo
55 589 euros
435 euros HT
Prix du bateau essayé : 700
●
●
1500 tr/min à 8,5 nœuds, 6 l/h par moteur, soit 12 l/h
2000 tr/min à 10 nœuds, 11,5 l/h par moteur, soit 23 l/h
●
2400 tr/min à 15 nœuds, 22 l/h par moteur, soit 44 l/h
●
3300 tr/min à 18 nœuds, 40 l/h par moteur, soit 80 l/h
●
3500 tr/min à 20 nœuds, 45 l/h par moteur, soit 90 l/h
Vitesse max 21 nœuds sur la vague au portant, 18,5 stabilisé.
Consommation durant nos deux jours d’essai : 80 gallons, soit 302 l
12 - Les superbes blocs V8 Yanmar sont bien accessibles (coffres sur vérins hydrauliques),
leur positionnement avancé contribue à la bonne assiette du bateau en navigation
13 - La plate forme hydraulique facilite la mise à l'eau d'une grosse annexe et se transforme
en plage de bain mais son poids, son prix et sa cinématique complexe méritent réflexion
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Qualités dynamiques
Design réussi
◆ Vie à bord
◆
◆
Cloisons textile de fly inadaptées
Plage arrière hydraulique optionnelle lourde
et complexe
◆ Blocages de portes et tiroirs insuffisants
◆
Les cloisons textiles
permettent de fermer
complètement l’espace
fly, parfait au
mouillage !
Le flybridge aménagé
constitue une terrasse
marine extrêmement
agréable, un pare-brise
saute-vent rigide semble
nécessaire pour le poste
de pilotage
La sécurité offerte par
le garde-corps tubulaire
intégral est appréciable
La plateforme hydraulique
(barre et support
d’annexe) semble lourde
et complexe
Le bloc de
cuisine
outdoor
équipé d’un
barbecue
électrique est
remarquable
◆
La silhouette générale est
agréable, le volume sous
roof est surprenant
Le cockpit avant
hérité du 48’
s’intègre parfaitement
dans le concept
La finesse d’étrave
et l’équilibre de carène
procurent un effet
perce-vague très amorti
Les élégants flotteurs du
48’ ont vu leurs œuvres
vives profondément
modifiées, la carène est
totalement différente
Les longues voûtes
intègrent le tunnel
d’hélice et procurent au
51’ une grande partie de
ses qualités dynamiques
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