La vengeance : Shakespeare et Hugo (Revenge: Shakespeare and

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La vengeance : Shakespeare et Hugo (Revenge: Shakespeare and
La vengeance : Shakespeare et Hugo
(Revenge: Shakespeare and Hugo)
Amal El-Ghazaly
82-415 (Révolutions Romantiques)
Plus de deux cent ans avant la vie de l’écrivain français Victor Hugo, un
écrivain anglais a écrit dans un style admiré des centaines d’années après, par
Hugo et le monde entier. Hugo a conceptualisé la pièce de théâtre, Hernani, en
utilisant presque les mêmes style et thèmes que Shakespeare. Les motifs les plus
abondants d’Hernani lient à ceux d’une pièce tragique célèbre de Shakespeare :
Hamlet.
Quelquefois les jeunes écrivains copient les styles d’autres écrivains plus
anciens ou plus célèbres qu’eux pour commencer leurs carrières comme auteurs.
Peut-être Victor Hugo a commencé sa carrière en copiant Shakespeare, car vers le
début de sa carrière, à vingt-huit ans, il avait fini d’écrire Hernani dans une
manière pareille aux œuvres de Shakespeare ; il a eu sa première représentation de
la pièce en 1830. Les historiens attribuent « les années perdues » de Shakespeare à
l’étude d’histoire à cause de l’évidence des petits détails historiques inclues dans
ses œuvres (Mabillard). Pareillement, Hugo inclut des détails historiques partout
d’Hernani. Par exemple, dans le monologue du roi Carlos, Hugo écrit « Pour titre
César et pour nom Charlemagne ! Avoir été plus grand qu’Annibal, qu’Attila aussi
grand que le monde ! » (Hugo 136). Alors, dans seulement deux petites phrases,
Hugo fait allusion à quatre chefs célèbres : César, Charlemagne, Annibal et Attila,
et leur manière de régir. Donc, Hugo suit le style de Shakespeare en faisant des
allusions historiques dans ses œuvres.
En suivant leurs styles, les deux auteurs peignent dans leurs pièces des
cadres, presque inaperçus, de leurs sociétés et les politiques de leurs temps. Après
avoir passé une enfance jusqu'à l’université en Espagne, Hugo écrit avec des
allusions simples à l’Espagne, comme les titres sociaux des personnages et le nom
Hernani, une petite ville au Pays Basque, mais le contexte historique de son œuvre
reste pour la plupart de la France. Pendant la jeunesse d’Hugo, Napoléon était
empereur mais la Restauration a rapporté des rois royalistes de l’Ancien Régime
qui voulaient « entraver les libertés publiques » (Hugo 12). Dans la préface de la
pièce, Hugo argumente en faveur de « la liberté dans l’art, la liberté dans la
société » (Hugo 21), en exigeant sauvegarder la liberté. De plus, la pièce
d’Hernani illustre le personnage d’un roi comme faible et implique qu’il ne mérite
pas le droit d’entraver les libertés publiques. Carlos est un roi qui considère et
s’intéresse toujours des possessions, des biens, de son peuple. Bien que deux
hommes aiment déjà Doña Sol, il l’aime aussi et proclame le droit de la prendre
avec la seule justification qu’il est roi. Souvent, Carlos parle de devenir empereur ;
Hugo enraie cette ambition par la foule de conjurés qui veulent l’assassiner. On
voit les principes semblables dans Hamlet de Shakespeare. Le roi Claudius tue
l’ancien roi et épouse Gertrude, la reine, pour s’élever dans son statut de pouvoir,
le même but de Carlos en devenant empereur.
Shakespeare façonne ses personnages pour montrer des changements dans la
société. Dans Hamlet il démontre une évolution d’un code d’honneur (Terry 1071).
De ce thème, on voit des circonstances pareilles entre Hernani et Hamlet. Les deux
pièces incluent les mêmes motifs de venger un père et de l’importance d’une
promesse. Hamlet voit le fantôme de son père et comprend qu’il doit le venger et
qu’il ne peut pas reposer jusqu'à ce qu’il ait assassiné le roi Claudius. Hernani
cherche chaque occasion de tuer le roi Carlos et de venger son père et il voue au
Don Ruy d’accomplir cette tâche. Mais, le dénouement misérable de l’amour dans
Hernani résulte de son échec à satisfaire ce qu’il a juré. Donc, Shakespeare et
Hugo partage une fin d’Hamlet et d’Hernani, respectivement, où tous les
personnages principaux sont morts tragiquement pour une raison ou une autre liée
à l’idée de la vengeance ou de tenir à une promesse.
Hugo, Victor. Hernani. Spain: Larouse, 2006.
Mabillard, Amanda. "Shakespeare of Stratford." Shakespeare Online. 16 May 2007. 12 October
2009. < http://www.shakespeare-online.com/biography/#lostyears >.
Terry, Reta A.. "Vows to the Blackest Devil: Hamlet and the Evolving Code of Honor in Early
Modern England." Renaissance Quarterly. Vol. 52, No. 4. University of Chicago Press,
1999. 1070-86.