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Jean-Yves Lacote
Trop peu d’acheteurs aux Mureaux
LES MUREAUX
(entre 4 500 et 5 000 euros/m2) car très
demandés. « Ces biens intéressent les jeunes
ménages, les primo-accédants et les investisseurs privés dans un budget moyen compris
entre 200 000 et 250 000 euros », indique
Lionel Therond, de l’agence Century 21. Dans
le secteur stratégique de la gare, les appartements dépassent eux aussi la moyenne des
notaires avec un prix situé entre 4 000 et 4 500
euros/m2. Quant aux maisons, elles se vendent
entre 850 000 et 1 200 000 euros, voire davantage… Elles sont en général réservées à une
clientèle aisée qui a déjà revendu un bien.
+ 3,4% en trois mois
Beaucoup de biens à vendre
➧ 1 928 €/m2
A l’opposé des autres communes des
Yvelines, ce ne sont pas les biens à vendre
qui manquent aux Mureaux, mais les acheteurs. L’une des raisons : une population
jeune au budget limité. « Notre profil d’acquéreurs est constitué d’une majorité de
primo-accédants, qui quittent le foyer parental ou leur location pour davantage
d’autonomie et un meilleur confort »,
témoigne Mme Kalas, de Laforêt Immobilier.
Budget moyen de cette jeune clientèle :
200 000 euros. Conséquence : on constate
une accumulation de biens invendus, notamment des maisons, compris entre 240 000
et 250 000 euros. Dans ce secteur, ce sont les
appartements de petites surfaces et les maisons situées en zone pavillonnaire qui sont le
plus demandés. « Les acquéreurs sont devenus très raisonnables et veillent à respecter
la règle des 33% d’endettement maximum »,
précise Mme Kalas. Avec un gros stock d’appartements à écouler, le marché des
Mureaux a besoin de regagner la confiance
des acquéreurs pour retrouver de la vigueur.
+ 1,6% en trois mois
MANTES-LA-JOLIE
Des prix accessibles
➧ 2 573 €/m2
Entre programmes neufs et habitations anciennes, les acquéreurs disposent d’un large
choix de logements. Sur la commune, le prix
moyen d’une maison est de 180 000 euros
selon les notaires, un investissement relativement accessible. Dans le centre historique, les
POISSY
Trop rares maisons
➧ 3 211 €/m2
Bien desservie par les transports (RER A et
gare SNCF), à proximité d’une zone boisée,
Poissy séduit une population en provenance
des villes environnantes : des retraités aux
ouvriers, des familles aux primo-accédants.
La présence d’acquéreurs aux profils aussi
diversifiés s’explique par le fait que la commune rassemble un large panel immobilier. Il
s’agit principalement de logements collectifs
de petites surfaces dont les prix varient entre
2 000 et 5 000 euros/m2 suivant le quartier, ☛
ME NICOLAS FINKELSTEIN
Notaire à Saint-Germain-en-Laye
DR
MAISONS-LAFFITTE
Un marché dynamique
➧ 4 224 €/m2
Ce secteur résidentiel haut de gamme attire
une clientèle variée, des familles aux jeunes
couples en quête de plus de confort. « La commune se divise en deux zones : d’une part, le
centre-ville incluant la gare et, d’autre part, le
parc privé dans lequel se trouvent de grosses
propriétés des années 1930 et des résidences
anciennes », précise Jérôme Saint-Olive, de
l’agence Galop Immobilier. En moyenne, le
prix du mètre carré tourne autour de 4 224
euros dans l’ancien. Ce sont proportionnellement sur les petites surfaces (du studio au F3)
que les appartements restent le plus cher
maisons attirent une clientèle bourgeoise,
déjà propriétaire d’un bien, en quête de plus
d’espace. Mais c’est surtout dans les villages
avoisinants (à Limay et Mantes-la-Ville) que
la demande reste très importante. En termes
de prix, il faut compter entre 180 000 et
250 000 euros pour une maison. « La clientèle
est composée de primo-accédants et d’anciens
locataires de la région désireux de quitter leur
appartement », ajoute M. Templier, de
l’Agence principale. Du côté des logements
collectifs anciens, le prix moyen se situe autour de 2 573 euros/m2, avec des pointes à
5 000 euros/m2. Enfin, dans le neuf, la commune offre une grande diversité de programmes aux acquéreurs : du haut de
gamme en centre-ville (environ 5 000
euros/m2) au moyen de gamme en bord de
Seine (entre 3 000 et 3 500 euros/m2). Le dernier en date : un programme de 61 logements
au Val-Fourré proposé par Propria, en cours
de commercialisation. Prix au mètre carré : à
partir de 2 280 euros… une aubaine pour les
jeunes actifs.
+ 2,4% en trois mois
Le Nouvel Observateur. – Comment se porte l’immobilier yvelinois
ces derniers mois ?
Nicolas Finkelstein. – Depuis le dernier trimestre 2009, on constate
un redémarrage des transactions dans le département. Pour preuve, les délais de vente
se sont nettement réduits (quinze jours pour un produit au prix du marché) et certaines
communes ont même enregistré des hausses de prix entre 5 et 10% dans l’ancien…
N. O. - Comment expliquez-vous la hausse de plus de 30% du volume des ventes dans le neuf ?
N. Finkelstein. – Il faut tout d’abord préciser que ce chiffre fait référence aux ventes
d’appartements neufs. En effet, les terrains à bâtir sont plus que limités dans le secteur.
Ce sont les immeubles neufs vendus dans le cadre du dispositif Scellier qui font tourner
le marché du neuf. Après l’arrêt brutal des ventes, survenu entre octobre 2008 et avril
2009, les transactions dans le neuf sont reparties de plus belle en mai dernier. Le type
de clientèle ? Des investisseurs et des primo-accédants principalement.
Propos recueillis par E. R.
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