article de Cathy Lemaire sur son approche de la maladie de Charcot

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article de Cathy Lemaire sur son approche de la maladie de Charcot
Les commentaires de Cathy sont en italique, mes propres commentaires sont sur le site, sur le
blog de mon livre Mon Assiette en équilibre. Pour en discuter: [email protected]
http://www.naturosante.com/rubriques/conseils/conseil_imp.php?88
La maladie de Charcot
Deux maladies neuromusculaires sont souvent confondues car leurs symptômes sont
similaires au début de la maladie.
1. La maladie de Charcot, maladie sclérosante du système nerveux, de cause inconnue.
2. La maladie de Charcot Marie Tooth, maladie dégénérative, héréditaire du système nerveux
périphérique (quatre membres) qui ne diminue pas l’espérance de vie mais qui est invalidante.
Sommaire :
1.
Descriptions cliniques et symptômes :
2.
Origine : stress et hyper activité :
3.
Prendre soin du mental pour guérir le corps :
4.
La nutrition : un impératif :
a.
Tempérament de la personne :
b.
Influence de la digestion :
c.
Estomac, foie et intestins : 3 éléments essentiels ;
5.
Conseils alimentaires :
6.
Exemples pour les trois repas de la journée :
a.
Notions essentielles à mémoriser :
b.
Matin :
c.
Midi :
d.
Soir :
e.
Les compléments alimentaires :
7.
Conseils pour le mental :
8.
Exercices physiques :
9.
Est-il possible de remédier à la fragilité ?
10.
Conclusion :
11.
Annexe : information sur l’Aspartame :
1. Descriptifs cliniques et symptômes :
Elle est due à un défaut de myéline (cf mon commentaire en note 1) et des nerfs périphériques qui ne
jouent plus correctement leurs rôles d’isolant de l’axone. Il en résulte une baisse de vitesse dans la
propagation de l’influx nerveux. Certains muscles moins innervés, s’affaiblissent alors.
note 1
La maladie de Charcot-Marie-Tooth est l’une des plus fréquentes maladies neurologiques
héréditaires. Elle doit son nom aux trois médecins qui l’ont décrite en 1886 : deux français CHARCOT
et MARIE et un anglais TOOTH. Elle est aussi appelée neuropathie périphérique héréditaire sensitive
et motrice,pour la distinguer de la maladie de Charcot ou sclérose latérale amyotrophique (SLA).
La CMT est une maladie génétique héréditaire, neuromusculaire, évolutive, qui n’entame pas
l’espérance de vie. Elle atteint les nerfs périphériques provoquant souvent une amyotrophie des
mollets, des avant-bras et des mains.
Je précise que je suis atteinte de la maladie de Charcot Marie Tooth type 2 qui n’est pas due à un
défaut de myéline, mais touche l’axone du nerf (gainé par la myéline) et contrairement aux types 1,3
et 4, la vitesse de propagation de l’influx nerveux est normale. (mais c’est un détail)
L’important est que cette maladie est classée dans les neuropathies. L’atteinte musculaire est
secondaire à celle du nerf.
2. Origine : stress et hyper activité :
Toutes ces personnes ont subi dans leur vie récente un violent stress, la disparition d’un être cher, un
événement violent ou l’accumulation d’un énorme stress oppressif.
Il semble que cela concerne aussi les personnes ayant franchi un surpassement de leur capacité à
l’effort, étant allées de ce fait très au-dessus de leurs limites et ce, de façon répétitive.
A chaque fois, le malade subit intensément la situation ou l’acte, le conduisant à une sévère
dépression ou à une fatigue intellectuelle profonde, au cours de laquelle, il va perdre sa joie de vivre
et s’enfoncer dans une sorte de léthargie. Quand il en sortira, ce ne sera que très profondément
affecté. Quelques mois plus tard, la maladie se déclenchera.
Si l’on considère la rapidité de l’évolution de cette maladie, on ne peut s’empêcher de faire le
rapprochement avec la violence du choc à l’origine et la perte de l’envie de vivre du malade, pour qui
la vie devient un dégoût. Aussi l’entourage va devoir tout tenter pour apporter joie et réconfort afin de
contrebalancer l’effet violent et traumatisant, responsable du déclenchement de la maladie. Il est
important que le malade retrouve goût à la vie et surtout l’envie de se battre, car tout espoir n’est pas
perdu.
Pour certains, ce sera l'abattement. Pour d'autres, à l'inverse, s'installera progressivement une phase
de découragement, puis de révolte et enfin une volonté à vouloir vaincre la maladie.
3.Prendre soin du mental pour guérir le corps : je zappe
4.La nutrition : un impératif :
La nutrition est un élément clé pour lutter contre la fatigue, ainsi que pour les problèmes de phonation,
de crampes et de douleurs.
L’alimentation et la nutrition jouent un rôle capital pour les biens portants, à plus forte raison chez les
personnes atteintes de maladies neurodégénératrices comme la sclérose latérale amyotrophique.
a.Tempérament de la personne :
Il faut comprendre que nous devons entretenir notre corps du mieux que nous pouvons pendant que
nous allons bien. Lorsque nous ne sommes pas bien, la capacité d’utiliser ce que nous apportons
chaque jour est très faible. Si nous n’en tenons pas compte, nous nous mettons en indigestion et nous
aggravons notre problème. Nous chargeons notre corps de toxines, qui s’accumuleront dans les
muscles et dans les centres nerveux
Ces toxines empoisonneront ces centres, et les détruiront petit à petit.
Lorsque nous n’allons pas bien, nous ne savons plus ce que nous devons faire pour aller mieux, nous
ne sommes plus objectifs et nous n’avons plus la force de réagir immédiatement, le système nerveux
déprime.
A ce moment là apparaît la maladie.
b.Influence de la digestion :
La santé, en général, dépend de la digestion des aliments, c’est le carburant de notre moteur : plus la
capacité d’assimilation de la muqueuse intestinale est importante, mieux l’on digère et meilleur sera
l’état général.
Lorsque la muqueuse est de bonne qualité, les déchets alimentaires ne deviennent pas toxiques et ne
l’attaquent pas. Par contre si cette muqueuse est agressée, elle devient poreuse et laisse passer dans
le sang les toxines, qui entraînent un empoisonnement général.
Ces toxiques s’accumuleront à des endroits donnés, suivant les tempéraments, et, à la longue,
détruiront des cellules.
Si ce sont des cellules nerveuses, celles ci désorganiseront les commandes et les fonctions qui
dépendaient d’elles. Nous comprenons mieux pourquoi des maladies neuromusculaires peuvent alors
s’installer.
J’ai constaté maintes et maintes fois que tous les malades atteints de maladies dégénératives, de
Charcot, Charcot Marie, de Parkinson, de polyarthrite, de Sclérose en plaque, étaient gênés, pendant
les années précédentes le déclenchement de leur maladie, par des problèmes digestifs qui se
traduisaient par des fatigues chroniques, des réactions allergiques (nez qui coule ou nez bouché,
douleurs articulaires itinérantes, eczéma, fragilité du système nerveux, angines à répétition, crampes
musculaires, douleurs, déprime).
Ces personnes n’éprouvent pas forcément de difficultés digestives telles que nous les connaissons.
Apparemment tout passe bien, mais les manifestations se traduisent autrement, par exemple des
douleurs ou raideurs articulaires, des crampes ou des problèmes de peau, ou simplement des
difficultés à garder le moral.
Toutes les personnes, en général, croient que leurs problèmes de santé leur arrivent sans qu’ils y
puissent quelque chose. Rares sont les gens qui comprennent que nous construisons notre santé
pendant toute notre vie. Certes, le facteur héréditaire n’est pas modifiable, mais nous pouvons
l’aggraver en persévérant dans les habitudes qui ont amené ce problème au fil des générations ou
stopper, au maximum, le processus en vivant un mode vie adéquat.
c.Estomac, foie et intestins : 3 éléments essentiels :
Chaque fois que vous ne digérez pas bien, que vous avez mangé plus que vous ne pouvez digérer,
que vous êtes fatigué, votre estomac, foie, intestins fonctionnent au ralenti et perturbent d’autres
organes. Par exemple, lorsque l’estomac a des difficultés à digérer(la fatigue, le stress bloquent ses
sucs digestifs), le foie et les intestins ne peuvent pas non plus faire leur travail et c’est souvent les
poumons qui sont en difficultés (souffle court, mal à inspirer) pour les maladies neuromusculaires. Ce
qui se traduit par un manque d’oxygène sanguin, suivi immédiatement par un manque de
concentration et une perte de force musculaire.
•
•
•
Les intestins fonctionnant mal provoque généralement de la fatigue, des douleurs
dans le bas du dos, et coupent les forces dans les jambes.
Le foie en difficulté donne des douleurs musculaires, de la nuque ou des
articulations.
L’estomac qui ne fonctionne pas bien bloque souvent le plexus solaire, les
intestins et le foie. Les blocages de l’estomac sont souvent en relation avec le stress,
ou le fait de manger trop vite ou en pensant à autre chose. Vous le soulagerez en
mettant une bouillotte sur le ventre ou sur l’estomac.
Si vous laissez cette situation s’installer, ce que vous êtes en train de perdre sera définitivement
perdu, alors que, si vous réagissez immédiatement en rétablissant vos fonctions digestives le plus
rapidement possible, vous retrouverez votre vitalité d’avant les problèmes digestifs.
La preuve en est que souvent les personnes me disent : « Lorsque je ne mange pas ? Je me sens
bien. Pourquoi faut-il manger ? »
Note 2 : je confirme !
Après beaucoup de recherches et d’analyses, la médecine découvrira de quelle maladie vous
souffrez. Ce n’est pas si simple : les symptômes sont diffus, beaucoup de maladies sont possibles
avec les mêmes symptômes.
On se focalise sur les conséquences de la maladie, mais pas suffisamment en amont, sur certains
organes comme le foie, l’estomac, les intestins qui peuvent être, en grande partie, responsables de la
fatigue chronique. En médecine chinoise, nous apprenons qu’il n’y a pas de plus grosse fatigue que
la fatigue venant d’un foie surchargé.
A ce sujet, le Dr C. Kousmine (cf.Sauvez votre Corps) faisait remarquer que, lorsqu'un trop plein de
substances toxiques agit en débordement de la capacité de neutralisation du foie, il est rejeté dans les
intestins. La muqueuse intestinale devient alors altérable, poreuse, ouvrant ainsi une baie géante à
l'intoxication de l'organisme, qui doit alors lutter énergiquement.
Généralement les personnes atteintes de maladies neuro-musculaires ont eu, dans le passé, des
manifestations allergiques, comme l’eczéma, le rhume des foins, l’asthme.
Note 3 : je confirme !
Après maintes recherches et essais , voici ce qu’il en résulte :
1. Les poussées ou crises, que ce soit douleur, paralysie, fatigue ou aphonie, sont généralement
liées à des problèmes digestifs qui provoquent des effets secondaires, un peu comme des
allergies, mais dont les effets, pour une erreur commise, peuvent durer d’un à trois mois.
2. Les aliments mal tolérés sont : les acidifiants, dont l’alcool, le vinaigre, la moutarde, le sucre,
le chocolat, tous les produits laitiers, le gluten, les viandes.
3.
Tous ces aliments créent une réaction acide qui attaque la gaine de myéline protégeant le
système nerveux, et qui est déjà très fragilisé dans les maladies neuro musculaires.
4.
Les malades Charcot, ou les malades neuromusculaires en général, ont toujours des
difficultés digestives. Les sucs digestifs sont toujours insuffisants ; la réaction chimique n’est
donc pas suffisante pour transformer et rendre utilisables, pour l’organisme, les aliments
ingérés.
5. De plus ces malades éprouvent un besoin irrésistible de manger : plus la digestion est
défectueuse, plus grand est le besoin de manger, comme un appel de vide, ce qui fatigue
encore plus le système nerveux.
Note 4 : je confirme ! (et merci pour la déculpabilisation)
Ceci est dû à la muqueuse enflammée, qui a besoin d’un contact, comme une pommade pour être
soulagée. C’est le cerveau qui déclenche la libération des sucs digestifs. Donc, si les organes
digestifs sont surchargés et irrités, les nutriments ne pourront jamais être rendus utilisables
pour nourrir le système nerveux, et celui-ci, par retour, ne sera pas efficace pour commander
le déversement de sucs digestifs suffisants pour digérer les aliments de la sphère viscérale.
Ces aliments deviendront obligatoirement toxiques et se conduiront comme des poisons dans
l’organisme. Ces poisons attaqueront la partie la plus vulnérable de l’organisme, notamment
le système nerveux pour les maladies neuromusculaires.
6.
Ces mêmes poisons produiront des toxines dans les intestins qui les enverront dans tout
l’organisme, ils s’accumuleront dans les tissus, d’où les douleurs, qui occasionnent de la
fatigue et une diminution des forces musculaires.
5. Conseils alimentaires :
Il est conseillé de résister, coûte que coûte, au besoin de manger sans faim, de grignoter, même si ce
sont de bonnes choses comme des fruits. Mangez les à des repas de fruits, mais pas sans arrêt,
sinon vous sollicitez sans cesse votre système nerveux inutilement.
Il faut que vous vous habituiez à avoir constamment une petite sensation de faim car, lorsque vous
n’avez plus faim, vous êtes déjà en trop plein.
Vous ne le sentez pas tout de suite, il faut bien une demi-heure après le repas, pour que vous
puissiez commencer à voir que vous avez, encore une fois, trop mangé.
Boire un peu de tisane chaude après le repas augmente la production d’enzymes nécessaire à la
digestion.
Chez le neuro-arthritique, la sensation de satiété met du temps à être perçue, il faut bien une demiheure, voire plus. Passé ce délai, la sensation de faim disparaît et la digestion se met en route
seulement à ce moment là.
Une heure à une heure trente après le repas, vous pouvez avoir très soif, si vous buvez à ce moment
là, vous diluez les sucs digestifs, vous ralentissez la digestion. La soif, à ce moment, vous dit que le
foie entre en action et qu’il peine à exécuter le travail digestif demandé. C’est pour cela qu’il faut
toujours surveiller le foie et ne pas le mettre en surcharge, car vous ne comprendrez pas pourquoi,
tout à coup, vous commencez de nouveau à avoir des douleurs ou des crampes musculaires ou de la
fatigue.
Attention ! Lorsque vous mangez vite ou que vous ne réfléchissez pas à ce que vous mangez, la
sensation de satiété sera encore plus longue à se manifester. Alors, prenez garde à bien mastiquer.
Pour les personnes luttant pour perdre du poids, un conseil : ne mangez plus rien après le repas de
midi,
Note 5 : je confirme pour en avoir fait l’expérience lors de stages de méditation vipassana. Au final
j’étais dans une forme mentale et physique éblouissantes.
buvez lorsque vous avez soif, mais ne mangez plus, ce sont les repas de l’après-midi et du soir qui
chargent l’organisme et seront stockés, particulièrement pour les maladies neuro musculaires.
Pendant le repas de famille du soir, éloignez-vous, occupez-vous ailleurs, n’essayez pas de vous
mettre à table avec tout le monde.
Si votre mobilité se réduit, vous ne pouvez pas utiliser trop de calories, ce dont vous avez le plus
besoin se sont des vitamines, des minéraux, des acides gras poly-insaturés, donc des légumes, des
fruits, des oléagineux. L’apport et la qualité de l’huile sont primordiaux, en tant qu’anti-oxydant qui
protège et nourrit les conductions nerveuses et la gaine de myéline.
Supprimez toute huile chauffée, toute margarine ; ce sont des destructeurs de la qualité de la
muqueuse intestinale et de la gaine de myéline du système nerveux. La muqueuse intestinale
deviendra poreuse et la gaine de myéline disparaîtra petit à petit. Or c’est elle qui permet d’isoler les
nerfs orthosympathiques, c’est elle qui assure la conduction et la qualité des informations nerveuses.
En prenant des anti-oxydants, des vitamines naturelles, des minéraux assimilables, du pollen frais,
vous augmenterez la capacité de défense du système immunitaire.
Mastiquez longuement, n’avalez jamais sans vérifier si tous les aliments sont bien réduits en purée
dans votre bouche. En effet, le but de la mastication est de réduire les aliments en purée le plus
finement possible, de manière à augmenter leur imprégnation par la salive et ensuite par tous les sucs
digestifs, sinon la digestion aura du mal à être efficace, et produira fermentations et toxines.
Les minéraux, les vitamines, les acides gras poly-insaturés sont emprisonnés dans les fibres des
aliments. Ils seront libérés par la mastication qui meule les fibres.
Les morceaux d’aliments qui arrivent dans l’estomac et qui sont insuffisamment broyés créent des
fermentations, des inflammations de toutes les muqueuses digestives.
Supprimer tabac et alcool, principaux pourvoyeurs de cancers, de la sphère orale en particulier.
Supprimez le glutamate (E 620 à E 625) et l’aspartame car ce sont des poisons du système nerveux,
des acidifiants de tous les liquides du corps, des toxiques très puissants, présents un peu partout
dans notre alimentation moderne. Faites particulièrement attention aux plats et produits finis (pâtes,
sachets
pour
soupes,
pâtes
à
tarte,
conserves,
produits
lyophilisés,
etc.).
- Révisez votre alimentation en diminuant ou, mieux, en bannissant les sucres et la viande, les
produits laitiers responsables de fermentations intestinales, sources d’auto empoisonnement.
- Neutralisez l’acidité (équilibre acido-basique), facteur principal de perturbation électrique dans la
bouche, cause d’intoxication aux métaux lourds d’origine dentaire (plus il y a d’acidité, plus les métaux
lourds forment des précipités et se fixent dans les tissus). Le stress est un des plus grands
pourvoyeurs d’acidité. Manger vite, sans réfléchir à ce que vous mangez, empêchera la transformation
chimique des aliments : le cerveau ne peut pas commander aux organes de déverser, en quantité
suffisante, les enzymes digestives. Des acides de fermentation se forment et acidifient tous les
intestins et le sang.
Pour favoriser et économiser la production de la myéline autour de la gaine des nerfs, les aliments
utiles sont les acides gras poly-insaturés. Utilisez une huile de bonne qualité, mais surtout non
chauffés, et des oléagineux, en quantité raisonnable, sinon ils surchargent le foie.
Evitez les aliments acidifiants, notamment les plus acides :produits animales et sucre.
6.Exemples pour les trois repas de la journée :
a.Notions essentielles à mémoriser :
Il est difficile de garder toujours une règle de vie sans écart, mais il faut savoir que les personnes
atteintes de maladies dégénératives se remettent très difficilement de ces écarts, il leur faut beaucoup
de temps. Un écart se paie souvent très cher.
Ainsi, pour un repas contenant du sucre rajouté, la remise à niveau peut prendre de sept à vingt et un
jours, pour un seul repas.
b.Petit déjeuner :
Ce repas important conditionne la digestion de la journée. Se mettre en indigestion le matin coupe les
forces, et provoque des douleurs pour toute la journée.
Les tempéraments neuro-arthritiques supportent très mal les farineux, surtout le matin à jeun. Ils ont
de la difficulté à basifier leur bol alimentaire, car leur système nerveux produit beaucoup d’acides. Le
matin, leur commandes neuronales sont ralenties par rapport à toute la masse viscérale, elle est
encore en sommeil et prend du temps pour se mettre en route.
Donc, s’ils absorbent immédiatement des farineux, ceux-ci auront tendance à fermenter et produiront
une indigestion.
Le meilleur choix est de commencer à boire un verre d’eau tiède en se levant, puis de passer à la
salle de bain, et de manger seulement ensuite.
Le plus facile à assimiler le matin pour un neuro-arthritique, sont les légumes, non les fruits.
Vous mangez ces légumes sous la forme souhaitée.
Cela peut être un jus de légumes tiédi : il ne faut pas refroidir l’estomac. Pas un jus de tomates, la
tomate est acide et un peu lourde pour le foie, le matin, à jeun.
Cela peut être une salade de carottes (que vous pouvez tiédir)ou d’autres légumes râpés très fins ou
mixés, de manière à arriver dans l’estomac en purée fine et non pas en morceaux qui risquent d’être
agressifs pour la muqueuse
Les légumes crus le matin sont beaucoup mieux tolérés et apportent plus d’énergie pour les neuroarthritique.
Cela peut être une soupe de légumes, préférables aux farineux ou aux excitants.
Le neuro-arthritique a besoin de plus de protéines, donc vous pouvez compléter les légumes avec des
légumineuses comme lentilles, haricots, soja, pois chiche, haricots azukis (haricot japonais), galette
de sarrasin. Vous pouvez aussi manger un œuf ou du poisson, si cela vous convient.
c.Repas de midi :
Le neuro-arthritique a besoin de beaucoup de légumes crus, mais il faut qu’ils soient réduits en purée
ou mixés.
Les légumes crus apportent plus de vitalité, ce sont des aliments vivants. Choisissez-les de bonne
qualité, pour avoir un plus grand apport de vitamines, de minéraux, ainsi que d’enzymes.
Ne mangez pas glacé, faites tiédir tout ce qui sort du réfrigérateur.
Commencez votre repas de midi par des légumes crus.
Puis faites un légume cuit, une légumineuse (lentilles, haricots, azukis, pois chiche) qui constitue
l’apport protéique dont vous aurez besoin. Le neuro-arthritique a besoin de beaucoup de protéines, et
les protéines végétales sont plus faciles à digérer. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas de
protéines animales du tout. Le poisson est généralement bien supporté.
Mais évitez de manger des protéines animales au petit déjeuné et à midi. La meilleur chose à faire est
d'intervertir les protéines animales et végétales sur les repas du matin et du midi.
Ceci n’est pas une règle, simplement une suggestion pour les personnes qui auraient faim en
mangeant uniquement des légumes le matin.
Tout cela peut se traduire ainsi :
Légumes crus en entrée
Légumes cuits + pommes de terre + poisson
Ou
Légumes crus en entrée
Légumes cuits + céréales sans gluten (riz complet, millet, quinoa, sarrasin, amarante) +
légumineuse
Les céréales ne doivent pas dépasser ¼ de la ration totale.
Oubliez tout dessert, toujours trop sucré.
d.Repas du soir :
Mangez léger.
Une soupe ou un légume cuit ou les deux plus un peu de céréales sans gluten. C’est le soir que les
céréales, en petites quantités, se digèrent le mieux pour les neuro-arthritiques.
Le repas du soir, lors d’une activité réduite, charge facilement l’organisme qui stocke le trop plein
inutile tout de suite. Le neuro-arthritique a des difficultés à réutiliser les réserves stockées ; il aura des
problèmes énormes à perdre du poids, surtout en vieillissant, le cerveau ne commandant pas la
libération des stocks.
Donc, soyez très vigilants pour le repas du soir : il est souvent plus facile de ne pas se mettre à table
que de dire : « Juste un peu », les neuro-arthritiques ne peuvent pas gérer un peu le soir.
C’est alors qu’ils ont besoin du soutien de leur famille, il ne faut surtout pas qu’elle mette la pression
pour qu’ils fassent comme tout le monde.
Le combat avec soi-même est déjà assez difficile.
Il vaut mieux ne pas avoir à la maison tout ce qui ne correspond pas à la personne malade, il serait
souhaitable que tout le monde participe et mange le plus rapprochant possible de la personne
atteinte, la famille ne se portera que mieux. Il ne sert à rien de dire, « vous expliquez, il comprendra ».
Cela ne suffit pas en tant qu’accompagnement, il faut que tout le monde joue le jeu.
Au niveau émotionnel, il est impossible de se battre sur tous les fronts.
Le digestif, l’émotionnel et le nerveux se donnent des messages aller-retour sans arrêt. Si l’un ne va
pas, l’autre ne pourra pas aller. La médecine chinoise dit : «Qui est mal dans son ventre est mal dans
sa tête » et vice-versa. La constipation ou la diarrhée illustrent à merveille cette théorie.
De même pour les apports en minéraux, vitamines et autres compléments alimentaires : ils doivent
être apportés régulièrement et quotidiennement pour être efficaces et utilisables à long terme. Méfiezvous des vitamines synthétiques et des minéraux à leurs états bruts, c’est à dire qui n’ont pas étés
rendus assimilables par les plantes. Les apports synthétiques auront des effets rapides mais avec des
effets secondaires à long terme.
Surtout restez optimiste, regardez la réalité en face, restez le plus autonome possible, ne baisser
jamais les bras. Ce que l’on ne peut faire un jour, pourra être fait un autre jour.
Chaque matin il faut être content de ce que l’on peut faire. En bref, il faut vivre pleinement le moment
présent.
Les neuro-arthritiques ont besoin de plus de protéines, mais il faut que ces protéines soient
assimilables par son organisme fatigable.
Les protéines les plus facilement dégradables sont les protéines végétales. Le poisson est
généralement bien toléré contrairement aux fruits de mer.
Il faut faire le maximum pour ne pas fatiguer l’état général par une digestion laborieuse, sinon l’énergie
nécessaire sera prise sur la force générale disponible et, à ce moment là, les forces musculaires
seront diminuées ; la fatigue s’installera et les douleurs augmenteront.
e.Les compléments alimentaires :
Les compléments alimentaires sont nécessaires car des carences dues à une assimilation déficiente
se sont installées pendant des années, voire toute une vie, et il faut augmenter les apports journaliers
en vitamines, minéraux, acides gras poly-insaturés.
Il n’y a pas de remède miracle ; chaque être, avec son tempérament, son code génétique, assimile les
nutriments à sa façon ; c’est pour cela qu’il vaut mieux être conseillé par un thérapeute expérimenté.
Voici quelques produits de base qui aident à augmenter l’assimilation et sont riches en nutriments bio
disponibles.
Le « Pianto » apporte les minéraux, les acides aminés indispensables, difficilement utilisables dans
l’alimentation. C’est en plus un rééquilibrant et un draineur hépatique, il active les échanges
cellulaires, donc il augmente l’immunité . Le Bio St Joseph qui l’accompagne corrige l’assimilation là
où elle fait défaut. Ce sont des apports nécessaires pour compléter notre alimentation carencée.
« Lactospectrum », du laboratoire « le Stum », a une action spécifique sur les intestins en agissant sur
la flore et sur la qualité de la muqueuse.
« Vectoméga », du laboratoire « Le Stum », agit sur la qualité de la gaine de myéline.
« Pollen frais Perci du Sert », (le pollen sec n’est pas suffisamment efficace) il agit en tant qu’enzymes
sur la bio disponibilité des aliments.
« Ultraclear PH », du laboratoire « Bio Nutrics », agit en tant qu’ anti-inflammatoire cellulaire.
« Immubalance », du laboratoire « Bio Nutrics », est un anti-inflammatoire cellulaire, il relance le
système immunitaire, il complète « ultraclear PH ».
Toutes les vitamines, notamment la vitamine C, peuvent provoquer des effets secondaires si elles ne
sont pas naturelles, mais la vitamine C naturelle combat les inflammations, augmente la résistance du
système immunitaire, réduit les douleurs et aide à lutter contre le stress.
« Green Magma » est du jus d’herbe d’orge, un aliment particulièrement nourrissant par son apport en
vitamines, minéraux, enzymes, acides aminés, antioxydants. C’est un aliment de choix pour nourrir et
fortifier le système immunitaire et la résistance nerveuse.
Les gaines germées qui sont des revitalisants énormes sous forme alimentaire, des apports énormes
en vitamines, minéraux assimilables et enzymes. Ce sont des aliments de premier ordre, à la portée
de tous les budgets pour revivifier les organismes déficients. Ce sont les graines germées qui ont été
utilisés pendant les périodes de restriction pour garder les animaux en bonne santé malgré le peu de
nourriture.
7. Conseils pour le mental : (je zappe)
8. Exercices physiques : je zappe presque entièrement sauf pour la fatigue qui est une vieille
connaissance)
La fatigue est une conséquence logique de la sclérose latérale, n’oubliez pas que la digestion,
notamment le foie, aggrave cette fatigue. Le pire est que, même après un bon sommeil, cet état coupe
la joie de vivre. Vous ralentissez dans les tâches quotidiennes, réduisez la capacité de réflexion et
surtout empêchez de mener une vie normale. C’est pour cela qu’il faut faire attention à la façon de
gérer votre santé au quotidien, profitez des moments où vous allez bien pour instaurer des habitudes
qui vous permettent d’aller plus loin et de préserver au maximum tout ce qui va bien.
9. Est-il possible de remédier à la fatigabilité ? je zappe
10. Conclusion :
Que peut faire la personne atteinte de ces troubles ?
Actuellement le corps médical cherche désespérément à soigner une maladie, à faire disparaître un
symptôme ne serait-il pas plus judicieux d’essayer de comprendre ce que l’organisme veut dire ?
Quelque chose ne fonctionne pas, le système nerveux n’est pas assez nourri, il ne peut pas protéger
sa gaine de myéline.
Que faire ? Apporter plus de myéline ? Il faut qu’il puisse utiliser et mettre en place déjà ce qu’il a.
La médecine chinoise, tout comme les docteurs Kousmine et Seignalet, nous l’apprenne, ce sont les
intestins qui permettent d’apporter et de rendre utilisable tout ce dont le système nerveux a besoin
pour fonctionner mais aussi pour mettre un peu de surplus en réserve.
Ainsi les émotions tordent les entrailles donc les intestins s’acidifient et le processus d’acidité
commence.
A ce moment, vous pouvez donner toutes les vitamines que vous voulez, l’organisme les brûlera, mais
ils n’apporteront aucun bénéfice, car ils seront inutilisables.
Plus longtemps cette carence s’installera, plus la maladie s’accentuera.
Il faut donc à tout prix rééquilibrer la flore intestinale, et essayer de comprendre ce que nous sommes
en devoir de faire pour aider les intestins à mieux assimiler, c’est à dire pouvoir transformer
chimiquement les aliments au moyen des enzymes intestinales et les rendre utilisables par les
cellules.
Le fait est que toutes les personnes atteintes de maladies neuromusculaires, et, en fait, de toutes les
maladies de dégénérescence, ont des problèmes intestinaux qui se traduisent par différents
symptômes au départ (rhumes à répétition, douleurs, baisses de moral, fatigue, problèmes de peau,
etc.). Ces problèmes d’assimilation fatiguent le système nerveux central en le carençant, en
affaiblissant la gaine de myéline, ce qui se traduit par une diminution du passage des influx nerveux
dans les neurones.
Pendant longtemps on ne voit rien, tout continue à tourner, le système nerveux est régi par la loi du
tout ou rien. C’est-à-dire que, aussi longtemps que d’influx nerveux arrive à passer suffisamment d’un
neurone à l’autre, on ne voit rien, tout semble correct ; mais il y a un seuil en dessous duquel l’info ne
passe plus ; alors tout s’arrête de fonctionner quoi que l’on fasse, et il est très difficile, voir impossible
de relancer le processus.
Assimiler ne veut pas dire : être dispensé de constipation ou de diarrhée.
Les intestins sont régis par le système nerveux parasympathique c’est-à-dire le système nerveux non
myélinisé. C’est un système qui agit sans que nous le commandions de façon volontaire. Il fonctionne
tout seul. Il régit tous les organes digestifs. C’est ce système nerveux et le système hormonal qui
règlent l’assimilation des aliments et la mise en réserve du trop plein de nutriments ainsi que
l’élimination des toxines.
Il a des réactions à distance et dans le temps. Par exemple, si vous chargez le foie, tout va bien sur le
moment, mais, quelque temps, après vous aurez mal à la tête, à la nuque, aux articulations, sans
comprendre pourquoi ces symptômes apparaissent.
Faites très attention à votre alimentation quotidienne, n’oubliez pas que ce que vous négligez
aujourd’hui ne se verra que dans trois jours voir une semaine ou dix jours, lorsque vous aurez déjà
oublié vos écarts. A ce moment vous ne comprendrez plus pour quelle raison des douleurs ou autres
symptômes seront plus aigus.
Prenez régulièrement des compléments alimentaires, des vitamines, des minéraux, des oligoséléments, qui revitalisent la membrane cellulaire, et qui augmentent la résistance immunitaire.
Mangez des aliments qui cicatrisent, restaurent la flore et la muqueuse intestinale.
Faites tout ce que vous pouvez pour que chaque jour soit un jour meilleur et non pire, ne vous laissez
jamais décourager, même si les apparences sont contre vous.
Gardez le moral envers et contre tout, on ne sait jamais tout ce que l’on peut encore récupérer ou
améliorer. Soyez toujours content.
Chaque matin lorsque vous vous levez, ne cherchez pas à savoir tout ce que vous ne pouvez pas
faire, mais au contraire, voyez tout ce que vous pouvez faire avec ce que vous avez encore.
Forcez-vous à sortir, à prendre l’air, faire de l’exercice, vous intéresser aux autres, voir comment
vous, vous pouvez aider les autres, comprendre leurs problèmes, leur faire part de votre expérience,
si cela les intéresse, bref participer à la vie pleinement.
11. Annexe : information sur l’Aspartame : je zappe
Article écrit par Mme Litzler Bosc Marie Antoinette
Naturopathe conseillère en alimentation (vingt-cinq ans d’expérience)
Spécialiste des intolérances alimentaires
Bio énergéticienne
Diplômée en phyto-aromathérapie
Membre du registre des praticiens de santé naturopathe de France
Membre de FENAHAMN et OMNES