Bulletin N°02 - Juillet 2010 - Centre Hospitalier Vétérinaire Equin à
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Bulletin N°02 - Juillet 2010 - Centre Hospitalier Vétérinaire Equin à
Clinique Vétérinaire Equine de Livet (n° ordre 502812) Cour Samson 14140 SAINT-MICHEL DE LIVET Tél : 02 31 63 01 05 - Fax : 02 31 63 68 75 www.clinique-equine-livet.com BULLETIN D’INFORMATION EDITORIAL : SITE INTERNET Le site internet de la Clinique Equine de Livet a été récemment mis à jour. De nombreuses informations sur les services proposés ont été ajoutées. Une rubrique « actualités » a également été mise en place afin d’y faire figurer les informations les plus récentes sur la clinique. Il est toujours possible d’obtenir les dossiers des chevaux. Il reste toujours possible d’effectuer des paiements en ligne de manière sécurisée, une solution choisie de plus en fréquemment par les clients. PROTOCOLE RGTA La Clinique participe à une étude menée par le CIRALE sur l’efficacité du RGTA pour traiter les tendinites du tendon fléchisseur superficiel du doigt (perforé). Cette étude concernent les chevaux de course (trotteurs ou pur-sang de plat ou d’obstacle) ou de Concours Complet d’Equitation présentant une tendinopathie unilatérale du fléchisseur superficiel du doigt antérieur, datant de moins d’un mois ou une récidive récente de cette lésion. Les chevaux ne doivent pas avoir reçu plus de 5 jours d’antiinflammatoires par voie locale ou générale. Dans tous les cas, un retour en compétition dans la discipline antérieure doit être envisagé. Les chevaux ne rentrant pas dans le cadre de l’étude sont : - les chevaux présentant une lésion du tendon fléchisseur superficiel du doigt sur les deux antérieurs, - les chevaux présentant une boiterie du membre opposé ou une affection concomitante pouvant être considérée comme un facteur prédisposant à la récidive de la lésion tendineuse, - les chevaux ayant reçu un traitement à base d’antiinflammatoire (AIS ou AINS) de plus de 5 jours en phase aiguë, - les chevaux qui vont être réformés après le traitement sans essayer un retour à l’activité initiale. Le protocole comprend une visite initiale à la suite de laquelle est réalisée le traitement intratendineux et trois visites de contrôle à un mois, deux mois et quatre mois après l’injection. Le prix de l’injection et des suivis échographiques est entièrement pris en charge par le CIRALE. Toutefois, comme dans de nombreuse études scientifiques, l’effet placebo est étudié. Un cheval a 2 chances sur 3 d’être traité au RGTA et donc 1 chance sur 3 de recevoir un placebo (sérum physiologique). Pour plus d’informations, ne pas hésiter à contacter les Dr Tourtoulou, Cousty ou Tricaud. D’autre part, la clinique réalise toujours les injections de sérum enrichi en plaquettes (PRP) et de facteurs de croissance (moëlle osseuse) pour le traitement des tendinites et des desmites. 1 n° 2 - juillet 2010 CASTRATION : QUELLE TECHNIQUE CHOISIR ? Généralités sur la castration Un cheval peut être castré à n’importe quel âge. Toutefois, les complications sont plus fréquentes chez le cheval âgé. De plus, certains chevaux castrés plus tard peuvent conserver partiellement un comportement dominant. Plusieurs méthodes de castration peuvent être choisies et des complications sont possibles pour chaque technique. Le choix de la méthode repose sur l’âge du cheval, la taille de ses testicules et de ses cordons, son comportement et le coût de la technique. Les techniques de castration La castration debout sans suture des plaies : C’est la technique de choix pour les chevaux de moins de deux ans ayant des cordons de petite taille. Les avantages de cette technique debout sont l’absence d’anesthésie générale et un coût réduit. - à la pince à castrer : les risques majeurs sont l’oedème (env. 25%), les infections (env. 7%), l’hémorragie (env. 5%) et l’éviscération (env. 1%) . - aux casseaux : les risques majeurs sont dans ce cas, la douleur, les infections (env. 10%) dont certaines peuvent être très graves (péritonite), les adhérences de castration (env. 5%) et un repos plus long. Une deuxième visite pour retrait des casseaux sera nécessaire. Prévoir une convalescence d’environ 4 à 6 semaines. La castration couchée sans suture des plaies : Cette technique est utilisée pour les chevaux ne se laissant pas aborder et permet une meilleure sécurité pour le personnel et le vétérinaire. Les risques sont les mêmes que pour la castration debout sans suture des plaies. Il faut ajouter les risques d’une anesthésie générale de courte durée (env. 0,3 % d’accidents liés au couchage, à l’anesthésie générale et au relevé). Prévoir une convalescence d’environ 4 semaines. La castration couchée avec suture des plaies (castration inguinale en clinique) : C’est la technique de choix pour les chevaux de plus de 2 ans et les chevaux ayant des gros cordons ou des gros testicules. Cette technique permet de réduire considérablement les risques de la castration sans fermeture des plaies (moins de 2% pour l’éventration et l’infection). Une complication bénigne d’hématome ou de séroma est possible (env. 10%). Comme pour toute anesthésie générale de moyenne durée, il faut prévoir moins de 1 % d’accidents liés au couchage, à l’anesthésie générale et au relevé. Prévoir une convalescence d’environ 3 à 4 semaines. La castration debout sous coelioscopie : Les risques classiques associées aux méthodes précédentes sont considérablement réduits. Cette technique consiste à ligaturer la partie abdominale du cordon testiculaire sous contrôle laparoscopique. Avec cette technique, les testicules sont laissés en place. Après une augmentation initiale de taille, ils diminuent de taille et ne sont généralement plus visibles après 5 mois. Ils peuvent toutefois rester palpables. Par contre, cette technique présente un taux d’échec de 4 % dû à une revascularisation des testicules. Pour cela, la validation de la castration nécessite un examen sanguin après quelques semaines. Les complications possibles en post-opératoire sont des coliques discrètes (env. 10%) et les péritonites (env. 0,5 %). Prévoir une convalescence d’environ 4 semaines. Consignes pré-opératoires Comme pour toute intervention chirurgicale, il convient de prendre certains précautions : réduire l’activité physique et l’apport énergétique, prévoir une vermifugation à l’ivermectine 10 jours avant la procédure, vérifier l’absence de tout signe de maladie et de température durant les deux dernières semaines. Prévoir aussi de présenter le livret signalétique du cheval au vétérinaire pour qu’il soit validé. Consignes post-opératoires Après l’intervention, il convient de surveiller attentivement le cheval pour détecter tout saignement excessif, de hernie («éventration»), de coliques, de température, de perte d’appétit, d’oedème, de ramollissement ou absence de crottins. Contactez un vétérinaire le cas échéant. Si le cheval est agité, il faut prévoir de lui donner du VETRANQUIL ou du CALMIVET. Références : Kummer M et al.,: Results and complications of a novel technique for primary castration with an inguinal approach in horses. Equine Vet J. 2009 Jul;41(6):547-51. AVEF : conférence de consensus sur la castration, 2003. 2 PUBLICATION Plusieurs vétérinaires de la clinique ont récemment publiés dans une revue anglaise une étude de l’intérêt du butorphanol (dérivé de la morphine) pour réduire la douleur lors de la chirurgie arthroscopique. Le protocole anesthésique utilisé à la clinique permet de réduire la douleur due à cette intervention de manière significative. Référence : Caure S, Cousty M, Tricaud C. : Effects of adding butorphanol to a balanced anaesthesia protocol during arthroscopic surgery in horses. Vet Rec. 2010 Mar 13;166(11):324-8. SOIREE CAS CLINIQUES AVEC LES VETERINAIRES REFERANTS ET DE LA REGION Environ une vingtaine de vétérinaires étaient présents lors de cette soirée « cas cliniques ». Le Dr Sébastien Caure a présenté un cas de maladie naviculaire, le Dr Valérie Picandet a présenté un cas de Lawsonia intracellularis et le Dr Matthieu Cousty a présenté un cas d’arthrodèse du boulet. Cette soirée a été sponsorisée par le laboratoire Pfizer. VENTE DES CHEVAUX DE COURSE Des vétérinaires de la clinique sont présents à la majorité des ventes de pur-sangs et de trotteurs afin de réaliser des bilans radiographiques et des endoscopies sur les chevaux à vendre. Pour toute information, veuillez contacter le secrétariat. Vétérinaire de la Clinique équine de Livet : Géraud TOURTOULOU Dr vétérinaire Cyril TRICAUD Dr vétérinaire Loïc VALLOIS Dr vétérinaire Sébastien CAURE Dr vétérinaire Emmanuel BOUTIN Dr vétérinaire Matthieu COUSTY Dr vétérinaire, IPSAV Guillaume NIGER Dr vétérinaire Nicolas LEVILLAIN Dr vétérinaire Julien MARETTE Dr vétérinaire Valérie PICANDET Dr vétérinaire, IPSAV, dip. ACVIM Si vous souhaitez recevoir ce bulletin d’information par messagerie électronique, envoyez votre nom ainsi que votre adresse email à [email protected]. Si vous ne souhaitez plus recevoir ce bulletin, veuillez le signaler à [email protected]. 3