Dossier de presse - Assemblée plénière du

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Dossier de presse - Assemblée plénière du
CESER
NORD PAS DE CALAIS - PICARDIE
DOSSIER DE PRESSE
INSTALLATION DU CONSEIL ECONOMIQUE SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL REGIONAL
DU NORD PAS DE CALAIS – PICARDIE
LAURENT DEGROOTE, PRESIDENT DU CESER NORD PAS DE CALAIS - PICARDIE
SERGE CAMINE PRESIDENT DELEGUE
8 COMMISSIONS THEMATIQUES - 21 GROUPES DE TRAVAIL
L’ASSEMBLEE DES REPRESENTANTS DE LA SOCIETE CIVILE DE LA REGION NORD PAS DE CALAIS – PICARDIE PRETE A
ENGAGER SES TRAVAUX AU SERVICE DE LA NOUVELLE REGION ET DE SES HABITANTS
EN PRESENCE DE :
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M. CORDET, Préfet
M. CLAVREUIL, SGAR
M. BERTRAND, Président du Conseil régional NPDC-P
Mme MERCHEZ, Doyen d’âge (présidente de la première partie de la séance)
Mr CATOIRE (plus jeune conseiller), secrétaire de la séance
Réunis le 12 janvier 2016 pour leur session d’installation, les 197 conseillers composant le
CESER de la nouvelle région Nord Pas de Calais – Picardie ont élu Laurent DEGROOTE Président
de l’Assemblée, Serge CAMINE Président délégué, Dominique CARPENTIER et Jean-Baptiste
KONIECZNY, Premiers vice-présidents.
Au cours de la même session, l’assemblée a élu l’ensemble des membres du bureau du CESER
dont les Vice-présidents qui animeront les commissions thématiques du CESER et leurs groupes
de travail.
Pour la période transitoire de deux ans qui s’ouvre, avant le renouvellement de l’assemblée du
CESER Nord Pas de Calais – Picardie en janvier 2018, les 197 conseillers du CESER ont adopté
une organisation opérationnelle reposant sur 8 commissions thématiques au sein desquelles
s’organisent 21 groupes de travail répondant aux enjeux de la nouvelle région.
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Dès son élection, le Président du CESER Nord Pas de Calais – Picardie, Laurent DEGROOTE, a
réaffirmé la vocation de l’assemblée à travailler dans la collégialité et son ambition de
contribuer, par ses avis, rapports et études, à la construction et au développement d’une
nouvelle région de projets, de progrès et de solidarité.
Affichant sa volonté d’être réactif, pragmatique et au plus près des besoins et attentes des
acteurs régionaux, le CESER, assemblée consultative de la Région Nord Pas de Calais – Picardie,
engage dès à présent ses travaux au service de la région, de ses territoires et de ses habitants.
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ALLOCUTIONS :
Monsieur Xavier BERTRAND, Président du Conseil Régional Nord Pas de Calais - Picardie
Monsieur le Préfet,
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs les Membres du CESER,
Je suis très heureux de vous accueillir au Conseil régional de Nord-Pas-de- Calais-Picardie pour
l’installation de ce Conseil économique, social et environnemental de notre nouvelle grande
Région. Pouvoir compter sur une deuxième assemblée régionale est une chance : la chance de
nous appuyer sur les talents de la Région, la chance de bénéficier d’avis éclairés, la chance de
créer une dynamique qui touche toute la société. C’est pourquoi j’ai indiqué, dès mon discours
d’investiture à la présidence de notre Région, ma volonté de travailler étroitement avec vous.
Tout reste à construire pour notre grande Région. La fusion n’est faite que sur le papier, nous
devons désormais lui donner une réalité dans la vie de nos concitoyens, dans le fonctionnement
de la Région, et bien plus encore dans l’efficacité des politiques qui seront conduites. Dès
l’annonce de la fusion, les CESER de Nord-Pas-de-Calais et de Picardie se sont mobilisés pour
imaginer comment la nouvelle grande Région pourrait apporter davantage à ses habitants.
Soyez en remerciés, ainsi que vos présidents Laurent Degroote et Serge Camine : pour moi qui
ai toujours été favorable à cette fusion, vos travaux ont conforté mon analyse et nourri mes
propositions. Je suis donc très heureux que vous soyez aujourd’hui regroupés dans ce CESER
unique.
C’est avec une énergie nouvelle, renforcée que nous devons maintenant répondre à l’attente
forte des 6 millions d’habitants de Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Et vous devez prendre toute
votre part à l’élaboration des réponses concrètes que nous allons leur apporter. Vous serez
notamment associés à la création de nouvelles entités pour rendre son économie plus forte,
comme la Banque régionale d’investissement. Comme vous le serez à la réflexion que nous
mènerons pour préparer la réussite de notre Région à plus long terme, dans 3 à 5 ans bien sûr,
mais aussi au-delà pour les 10, pour les 30 prochaines années. Un travail remarquable a été
mené par Philippe Vasseur et Daniel Percheron sur le tournant de la troisième révolution
industrielle. Il faut maintenant lui donner un caractère le plus concret possible et l’étendre à
l’ancienne Picardie tant pour la vie quotidienne de nos concitoyens que pour l’activité de nos
entrepreneurs. Au Conseil Régional, c’est Philippe Rapeneau qui portera la TRI. Cette
dynamique doit se poursuivre avec les « Assises du futur » que Guillaume Delbar va animer
dans les mois qui viennent ; je souhaite que vous y soyez pleinement associés.
Nous voulons que notre grande Région étonne de nouveau la France et l’Europe par son
dynamisme et sa réussite. N’oublions jamais le rôle qui fut celui de notre Région dans l’essor du
commerce européen, dans la première puis la deuxième révolution industrielle. Certes, nous
connaissons tous les difficultés sans pareilles auxquelles nous devons faire face – le chômage,
la pauvreté - ; mais nous savons aussi quels sont les atouts de notre Région : je pense à sa
jeunesse, à sa place au cœur de l’Europe, aux savoir-faire des femmes et des hommes de la
Région. C’est une fierté, par exemple, de voir nos entreprises de pointe, je pense par exemple
à Giroptic ou xBrain Soft, participer ces jours derniers au plus grand salon high-tech de la
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planète à Las Vegas. A leur image, n’ayons pas peur d’être audacieux. N’ayons pas peur de
proposer des innovations, des expérimentations. Je sais que vous travaillez déjà sur des filières
d’avenir comme la voiture électrique ou les matériaux bio-sourcés, ou encore sur les
perspectives de la silver économie, qui doit être vue autant comme une source d’activité bénévolat compris - que comme une manière de montrer de quelle manière nous souhaitons
appréhender la prise en charge de nos aînés.
Je souhaiterais que vous puissiez aussi réfléchir à l’avenir de la sidérurgie sur notre territoire,
et que vous soyez associés de manière très étroite à la construction du Canal Seine NordEurope, cette infrastructure dont vous avez tout de suite perçu le potentiel exceptionnel. Je l’ai
dit, c’est le plus grand projet que notre Région ait connu à travers les siècles. C’est Gérald
Darmanin qui aura la lourde tâche de le mener dans notre région. Quand je lis dans votre
agenda de travail que votre ambition est de porter notre Région à la première place au niveau
français ou même européen dans certains secteurs, je ne peux qu’y souscrire !
Pour servir cette ambition, je souhaite que vous orientiez votre réflexion sur deux axes principaux
: le développement économique et aménagement du territoire.
Le développement économique d’abord. Tout reste à construire aussi pour remettre le travail au
cœur de l’action régionale. C’est sur cette seule priorité, sur cette seule valeur que les électeurs
nous ont accordé leur confiance, et nous ne pouvons pas les décevoir. Et c’est bien sur ce thème
essentiel que je souhaite que le nouveau CESER nous apporte sa contribution. Les premières
délibérations prises par le Conseil régional dès la fin de ce mois seront d’ailleurs consacrées au
soutien à ceux qui travaillent ou qui cherchent du travail autant qu’à ceux qui en donnent.
L’attente est forte comme en témoigne le succès du numéro de téléphone du dispositif «
Proch’emploi ». Partout dans notre grande Région, des demandeurs d’emplois se manifestent
; partout dans notre grande Région, des chefs d’entreprise répondent présents. A nous de les
faire se rencontrer et de mettre rapidement les formations en face. 2300 appels sur les 4
premiers jours d’ouverture de la plateforme, c’est la preuve de la mobilisation générale pour le
travail qui est en train de se produire, c’est aussi une responsabilité immense. J’ai conscience
que nous n’avons pas le droit de décevoir.
Pour que cette mobilisation soit durable, nous avons besoin de vos compétences. Certains
d’entre vous représentent des entreprises, des organisations syndicales. Je crois d’ailleurs qu’il
y a de la place pour un dialogue social renouvelé au niveau de notre territoire. D’autres parmi
vous représentent le monde associatif, la société civile. C’est tous ensemble, main dans la main,
que nous devrons travailler pour mieux détecter les emplois disponibles qui restent aujourd’hui
cachés, pour recréer davantage de simplicité dans les liens entre l’administration régionale et
les entreprises, pour améliorer la formation professionnelle. Nous devons également innover
pour ramener vers l’activité les bénéficiaires du RSA. Je sais que vous avez déjà travaillé sur
cette question, sur laquelle les cinq départements de la Région sont prêts à s’engager. Nous
nous réunirons d’ailleurs demain avec les cinq Présidents des Conseils Départementaux pour
prendre de premières décisions en la matière. Nous avons l’opportunité de démontrer qu’en
utilisant tous les outils, notamment de formation, à notre disposition, pour que le A de RSA ne
signifie pas Automatique mais bel et bien activité, retour vers l’Activité.
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Nous devrons également mettre en place un service public régional de l’orientation : je compte
sur vous pour en définir avec nous les contours, en n’oubliant pas non plus des sujets qui me
tiennent à coeur, la lutte contre le décrochage scolaire et l’illettrisme. Nous ne devons pas
traiter les sujets en surface, nous atteler uniquement aux conséquences en oubliant les causes.
Il est temps de nous attaquer résolument au drame de la pauvreté des enfants et des familles
dans notre Région, particulièrement en milieu rural où les difficultés rencontrées partout dans
notre Région sont encore accentuées par l’isolement et les distances. Sur tous ces sujets, je
compte sur vous pour nous apporter des propositions concrètes, issues du terrain, rapidement
applicables.
Oui, notre rythme de travail va être soutenu, mais j’ai confiance en notre capacité à travailler
ensemble. C’est pourquoi je compte vous associer bien davantage encore à l’action du Conseil
régional. D’ores et déjà, 1/3 des rapports que vous avez produits ces dernières années traitent
de l’emploi : utilisons rapidement cette expertise ! Je déteste les rapports qui finissent dans les
tiroirs. Je sais d’expérience combien de bonnes solutions y figurent auxquelles ne manque que
le courage de les appliquer. Il va d’ailleurs falloir trouver le bon rythme entre nous. Dans un
premier temps, je vous demanderai parfois de travailler davantage dans l’urgence, car nous
aurons besoin de votre éclairage rapidement. A propos du Conseil économique, social et
environnemental national, j’ai souvent regretté que ses bonnes analyses, le consensus qui s’y
élaborait souvent, soient en décalage avec le temps de la loi ou celui de la décision politique ;
je veux qu’ici nous parvenions à être mieux coordonnés. Et pour que cela soit possible, je vous
ouvrirai les Commissions du Conseil régional.
Je crois à la dynamique des 100 jours : dans ces cent premiers jours, c’est toute l’énergie et la
détermination à redresser la région qui doit porter ses premiers fruits. Nous allons lancer
beaucoup de projets, tester de nouvelles mesures, mettre en place des dispositifs innovants,
expérimenter : mais d’un autre côté, je ne veux pas que vous perdiez de vue l’importance de
réfléchir à long terme, de percevoir les transformations du temps long qui affecteront notre
région, et ainsi mieux anticiper notre avenir. C’est la complexité de la mission du CESER, c’est
aussi ce qui la rend passionnante : vous devez être en capacité de nous aider à réussir dans
l’immédiat comme dans le futur.
A cette dimension du temps, j’aimerais ajouter celle de l’espace. Et j’en viens au second thème
sur lequel je souhaite que vous réfléchissiez, l’aménagement du territoire. Le Nord-Pas-deCalais-Picardie, cela ne peut pas être Lille et puis le désert autour. Cela ne peut pas être le
succès des métropoles contre l’abandon de la ruralité. Il n’y a aucune fatalité à cet abandon.
Nous avons un formidable potentiel économique. Notre mission ne doit pas être seulement de
lancer la locomotive : il faut lui raccorder tous les wagons qui ont aujourd’hui l’impression
d’être sur une voie de garage ou de rester à quai. Et c’est bien là le second sujet, après le travail,
sur lequel je souhaite que vous travailliez, celui des difficultés du monde rural. Pas pour
retomber dans les idées reçues, mais pour identifier tous ces problèmes que l’on méconnaît
souvent, comme le manque de garde d’enfants, comme l’éloignement de la culture. Plus
largement, votre rôle en matière d’aménagement du territoire doit devenir central, bien audelà des seuls schémas. Valérie Létard, notre 1ère Vice- Présidente, portera cette politique au
niveau régional. Je veux créer une DATAR régionale, sur laquelle et je veux que vous soyez
associés aussi bien aux réflexions sur l’articulation entre la MEL et la Région qu’à la définition
des projets d’infrastructures prioritaires.
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Cette attention portée à l’aménagement du territoire, c’est aussi dans notre pratique qu’elle doit
se manifester. Vous savez que j’ai demandé aux conseillers régionaux de la majorité de tenir
des permanences dans les territoires. N’hésitez pas à les accompagner, à organiser des débats
dans les antennes régionales, dont les premières seront ouvertes dès le mois de février. Comme
vous n’hésiterez pas, j’en suis sûr, à partager vos réunions entre Lille et Amiens. Cette nouvelle
pratique politique, elle doit aussi se retrouver dans les moyens mobilisés. Les Conseillers
Régionaux s’astreignent à fonctionner avec davantage d’économies, les CESER doivent en faire
de même.
Notre responsabilité partagée est immense. Vous serez demain au cœur de l’élaboration des
politiques qui seront conduites, comme d’ailleurs de leur évaluation que je compte renforcer.
Je suis libre de faire uniquement ce qui me semble bon pour la Région et ses habitants,
aujourd’hui ce sont eux les seuls à qui je dois rendre des comptes. Libre, comme vous l’êtes
dans cet engagement au CESER. Guidés par le seul intérêt général, à nous de démontrer que
nous ne sommes pas des notables, des institutions qui tournent à vide, mais que nous voulons
réellement améliorer la vie quotidienne des habitants de notre grande Région. C’est à cette
condition que nous ferons renaître chez eux la confiance et l’espoir. Ayons confiance en nous,
ayons confiance en nos atouts, en notre ambition, en notre vision pour la Région. Ayons
confiance.
Monsieur Jean-François CORDET, le Préfet de Région
Monsieur le Président du Conseil régional,
Mesdames et Messieurs les membres du Conseil économique, social et environnemental régional,
Je suis heureux de procéder avec vous aujourd'hui à l’installation du Conseil économique, social et
environnemental de la région Nord - Pas-de-Calais – Picardie.
Il était d'usage en Nord – Pas-de-Calais que l'installation du CESER, fondée sur un arrêté du préfet de
région, se fasse à la préfecture.
Vous avez souhaité, M. le président Degroote, qu'aujourd'hui cette séance se tienne à l'Hôtel de région.
Je m'en réjouis, dans la mesure où elle facilite la présence de M. le Président du Conseil régional.
Je souhaite néanmoins vous dire, Mesdames et Messieurs les conseillers, que la Préfecture vous
demeure ouverte bien évidemment, et constamment.
Nous vivons aujourd'hui un moment important. Le CESER est à la fois la principale institution
consultative à l‘échelon régional et la seconde assemblée de la collectivité régionale, placée auprès du
Conseil régional et de son président.
Les missions du CESER sont larges, son rôle est éminent, son action doit être élevée.
Je tiens à saluer à cet égard le travail accompli par les membres des 2 CESER sortants et de leurs
Présidents, puisque j’ai eu la chance et le privilège de travailler avec chacun d’eux.
Je l'avais déjà dit – certains d'entre vous s'en souviennent peut-être -, le 1er juillet dernier, lorsque les
présidents Degroote et Camine m'avaient invité à intervenir lors du colloque que vous aviez tenu, au
Nouveau Siècle.
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Je le redis avec force et conviction aujourd'hui : la nouvelle région est une très grande région :
- la 3e de France, après Ile-de-France et Rhône-Alpes – Auvergne, avec 6 millions d'habitants, la plus
jeune de France aussi ;
- forte de sa culture d'innovation et de son dynamisme économique, elle présente cependant des
fragilités sociales, sanitaires, éducatives.
Elle a besoin pour réussir des forces vives que représente le CESER.
Cela fait 12 jours maintenant que la région est devenue une réalité : administrative, juridique, politique.
Même si l'on compte l'intense préparation que nous avons tous conduite en 2015, nous savons que ce
n'est pas en 12 jours qu'une région se fait. Cette région est ainsi encore, en grande partie, en création
et chacun, dans ses fonctions, ses responsabilités, ses compétences, se doit de contribuer le plus
activement à sa réussite.
Dans ce contexte, le rôle du CESER est sans doute plus important qu'il n'a jamais été : issus des deux
anciennes régions Nord – Pas-de-Calais et Picardie, que vous connaissez parfaitement, vous êtes aux
avant-postes pour souligner les évolutions qui vous paraissent nécessaires pour l'économie, la société,
l'environnement à l'échelle de notre nouvelle région.
1. L’État soutient les forces vives de la Région
Dans le travail que vous allez mener, et pour les institutions que vous représentez, vous devez savoir
que vous pouvez compter sur l’État. Ce ne sont pas simplement des mots, et je les illustre.
Tout d'abord – là aussi ce n'est pas une nouveauté dans ma bouche - : chaque fois que vous le
souhaiterez, les services de l’État apporteront leur participation, leur expertise, aux travaux que vous
mènerez, aux initiatives que vous prendrez. J'ai donné des instructions claires en ce sens et les services
de l’État attendent vos sollicitations. L'expérience a montré, dans nos deux anciennes régions, que
l'appui des Cesers sur les services de l’État peut conforter les avis rendus et concourir à leur écho
médiatique, sans bien sûr limiter en quoi que ce soit l'indépendance des Cesers.
Le CESER, c’est d’abord et avant tout une boîte à idées, une institution de liberté, de propositions
nouvelles, dont les travaux sont ensuite soumis aux élus, à l’assentiment du suffrage universel.
Ensuite, au-delà des travaux internes au Ceser, le soutien de l’État en direction des forces vives du
territoire, se mesure par quelques chiffres rapides, quelques outils majeurs.
J'en retiendrai trois devant vous ce matin.
a) Le premier exemple, c'est celui de la présence financière de l’État sur le territoire. Vous entendez
beaucoup parler de « désengagement de l'Etat », une formule qui a fait flores mais que les chiffres ne
confirment pas. Les chiffres de la présence réelle de l’État sont beaucoup moins connus.
Dès que j'en disposerai pour la nouvelle région, je vous communiquerai les chiffres consolidés. Dès
aujourd'hui, je peux vous donner ceux pour le Nord – Pas-de-Calais, issus d'un travail pionnier et
ambitieux mis au point par les directions régionales de l'Insee et des finances publiques. Ce que l'on
appelle le « poids financier de l'Etat », c'est l'ensemble de ses apports sur le territoire. Le poids net
(déduction faite des impôts levés et des dotations transférées aux collectivités) était, en 2014, de plus
de 10 milliards en Nord Pas de Calais, en situation relativement stable sur les dernières années.
Il s'agit bien là d'une valeur annuelle, qui comprend les investissements, l'intervention courante, le
salaire des 140 000 fonctionnaires qu'il y emploie au service de tous.
b) La deuxième illustration, c'est celle des Contrats de plan Etat -Région. Vous avez, dans vos conseils
respectifs, rendu chacun un avis sur les projets de contrat de plan signés dans les deux régions au mois
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de juillet 2015. Au plan national, les CPERs, ce sont 30 milliards d'euros investis dans les territoires d'ici
2020.
En Nord Pas de Calais – Picardie, les deux contrats mobilisent 4,3 milliards d'euros : 3,5 en Nord Pas de
Calais et près de 800 millions en Picardie. 4,3 milliards pour 6 priorités majeures : pour les transports,
pour le numérique, la recherche et l'enseignement supérieur, pour l'environnement, pour l'innovation,
pour le développement des territoires enfin.
Les crédits de l’État représentent la moitié de cette somme, plus de 2,1 milliards. C'est considérable,
nous sommes aux tous premiers rangs nationaux, derrière l’Ile-de-France ; et c’est le résultat d’un long
et intense travail de concertation et d’un long combat collectif.
Ces montants, comme ces priorités, doivent répondre aux attentes et aux besoins des territoires et de
la population et, dans les deux régions où ils ont été préparés, ces contrats se sont appuyés sur des
stratégies régionales partagées, entre l’État et les collectivités.
Conformément aux orientations nationales, leur mise en œuvre est d’ores et déjà engagée. Pour ce qui
est de l’Etat, durant les 5 mois de l’année 2015 ayant suivi les signatures, plus de 100 M€ ont été engagés
par l’Etat à l’échelle de la nouvelle région. Ils ont permis :
- de répondre aux demandes concernant l’environnement (110 % de la programmation),
- de lancer d’importantes opérations sur les transports, tels l’échangeur entre les autoroutes A2 et
A23 (12 M€) ou la déviation de Gondreville dans l’Oise, ou encore les aménagements du Grand
Port maritime de Dunkerque (4 M€) ;
- de poursuivre l’aménagement du campus universitaire de la citadelle à Amiens (4 M€),
- de financer prioritairement l’innovation par le dispositif des « territoires catalyseurs d’innovation » (4
M€) ;
- et de financer plusieurs projets de développement territorial, comme le Centre d’expositions et de
congrès de Valenciennes (2 M€), le soutien à la Mission Bassin minier, la poursuite du programme des
cités pilotes du patrimoine mondial de l’Unesco.
Sur le fond, ces contrats ont été conçus pour préparer notre nouvelle région, et bien des projets qu'ils
soutiennent y concourent directement. Je pense par exemple à l'électrification de la ligne ferroviaire
Amiens-Boulogne, à la sécurisation de la Route Nationale 2, ou encore au développement de l'ensemble
de nos universités, du nord au sud de la Région.
Et, vous le savez, s'ils n'englobent pas le projet de Canal Seine Nord Europe, porté par le gouvernement
avec le soutien des collectivités territoriales, les contrats de plan comprennent des mesures préparant
les territoires à son ouverture.
c) Le troisième exemple que je prendrai de ce soutien concret de l’État aux force vives par de grands
outils, c'est celui de la politique de la ville.
Nous sommes, après l'Ile-de-France, la première région bénéficiaire des crédits du renouvellement
urbain. 54 projets sont inscrits au Nouveau programme national de renouvellement urbain 2014-2024.
Nous disposons de près de 600 millions d’euros sur les 10 prochaines années pour améliorer de façon
visible une situation contrastée dans les territoires prioritaires de la politique de la ville.
10 % de la population régionale (600 000 habitants) vit dans des quartiers prioritaires de la politique de
la ville. Nous avons dans la grande région 199 quartiers prioritaires identifiés, regroupés en 43 contrats
de ville.
La réussite, sur ces territoires prioritaires, ne viendra pas, nous le savons, d'approches sectorielles,
isolées les unes des autres, mais bien d'une conjonction des actions, mêlant développement
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économique, réhabilitation des logements, accompagnement social des populations. Les institutions
que vous représentez ont toutes leur rôle à jouer dans ce combat, dans lequel l’État injecte des crédits
considérables et mobilise ses services.
Voici trois exemples, volontairement limités mais que j'ai voulu clairement illustratifs, de l'action de
l’État, qui concile prise en compte de l'urgence et traitement dans la durée.
2. Les pouvoirs publics ont besoin de l'éclairage du CESER
J'ajoute que si l’État soutient, à travers vous notamment, les forces vives de la Région, les pouvoirs
publics attendent aussi que le CESER éclaire leur action.
Je le dis avec conviction s'agissant de l’État, et je ne pense pas que M. le Président BERTRAND en ait une
vision très différente.
Au moment où nos concitoyens s'interrogent avec une acuité croissante sur le rôle des assemblées qui
les représentent, la densité, la fréquence, la pertinence, j'allais dire le « mordant » des avis et des
motions du CESER doivent être plus visibles que jamais.
Le champ qui s'offre à vous est immense : l'économie, le social, l'environnement, c'est-à-dire le cœur
de vos compétences, ce sont trois priorités d'action centrales pour les collectivités publiques – Etat
compris.
Alors, n'hésitez pas, saisissez-vous des demandes que vous fera M. le Président du Conseil régional, et
auto-saisissez-vous, comme les textes vous en donnent la latitude.
Travaillez, mettez à contribution les organisations dont vous êtes issus, sollicitez des experts extérieurs,
stimulez la réflexion collective, institutionnelle, médiatique. Il y a tant à faire ! Vous êtes,
institutionnellement, le « think tank » de cette nouvelle région.
Je pense aux questions de logement, ou à celles d'environnement, qui sont à mon sens des priorités
encore assez peu investiguées à l'échelle régionale nouvelle. Bien d'autres sont à votre main, il
n'appartient qu'à vous de vous en saisir !
3. L'approche institutionnelle : l'installation
En application des dispositions du décret n° 2015-1917 du 30 décembre 2015, le CESER Nord Pas de
Calais Picardie que nous installons ce jour est composé des membres des CESERs arrêtés au début de
l'automne 2013.
Soit 197 conseillers : 119 issus de Nord Pas de Calais, 78 de Picardie.
Conformément au décret que je viens de citer, votre mandat prendra fin au 31 décembre 2017.
Vous avez ainsi deux belles années pleines d'activité, je dirais même d'action.
Nous avons la chance, depuis 2013, de disposer de Cesers rajeunis et féminisés, davantage ouverts à
l'économie sociale et solidaire et à la reconnaissance du handicap, ce sont des atouts supplémentaires
face aux enjeux de la nouvelle région.
Je suis convaincu qu'ensemble vous serez force d'analyse, de proposition, de contre-proposition, je vous
en remercie par avance et m'en réjouis vivement.
Je cède maintenant la parole à M. le Président du Conseil régional.
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La profession de foi de Monsieur Laurent DEGROOTE, candidat à la présidence du
CESER Nord Pas de Calais – Picardie
REMERCIEMENTS.
-A Mr le Préfet d’installer le CESER pour la mandature 2016-2017.
-Au Président du Conseil Régional, Xavier Bertrand, pour son accueil,
-A Serge CAMINE, d’avoir eu la gentillesse de présenter ma candidature.
MOTS D’ACCUEIL EN 3 LANGUES.
Maintenant que nous sommes réunis tous ensemble dans la grande région Nord-Pas de CalaisPicardie, c’est le moment de regarder l’avenir d’un œil neuf, tout en gardant en mémoire nos
racines communes !
Ce que vous me permettrez de répéter, en un clin d’œil à ces racines, dans nos deux langues
régionales désormais partagées, le flamand et le picard :
« 't is tyd van de toekomste mee een nieuwe ooge te kyken, al peinzen an nuuze gemeëne
wortels ! »
« Ch’est l’ momint d’ raviser ch’ futur aveuc des nouvieus zyus tout in wardant din nos
mémoères nos rachènes comeunes ! »
CHOIX CONCERTE.
Ma candidature n’est pas vraiment une surprise pour vous. Je pense.
Je tiens à dire qu’avec Serge Camine, avec Jean-Baptiste Konieczny et Dominique Carpentier,
nous avons passé beaucoup de temps à préparer l’organisation de ce nouveau CESER. Ainsi
qu’avec nos secrétaires généraux.
Vous avez été témoins de la bonne entente qui régnait pour préparer cette journée, puisqu’à
des degrés divers vous y avez aussi contribué.
Nous avons voulu associer le plus grand nombre de conseillers à l’élaboration de ce nouveau
CESER.
Soit en réunissant vos représentants, ou les présidents de commission et Vice -Présidents, ou
lors de plénières préparatoires, qui ont d’ailleurs donné lieu à l’adoption du Règlement
Intérieur par chaque CESER.
Je tiens à vous remercier chacun de votre implication et de vos apports.
POURQUOI JE ME PRESENTE ?
Certes parce que nous sommes dans une démarche de continuité, et notre mandature 20162017 aura pour mission autant de produire pour le nouveau Conseil Régional que de préparer
le nouveau CESER 2018. Cela je vous propose que nous le préparions ensemble.
Parce que la Voix du CESER NPdC-P doit être entendue et reconnue.
Dans son discours de candidature, X.Bertrand a cité le CESER et seulement le CESER en dehors
du Conseil Régional, comme apporteur de propositions pour la Nouvelle Région. C’est un signe !
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Nous sommes les représentants de la Société Civile Organisée. Notre voix c’est celle de TOUS
les représentants de la Société Civile. VOUS ETES 197, représentant les organisations,
associations,…, qui font la société.
Additionnez le nombre de membres que vous représentez et vous aurez une idée de la
représentativité du CESER.
Mais notre principale légitimité c’est que si nos mandants peuvent avoir des prises de position
quelquefois opposées, au CESER nous arrivons sur de très nombreux sujets, si ce n’est tous, à
dégager de fortes majorités pour ne pas parler parfois d’unanimité.
Nous ne sommes pas une société de conseil spécialisée. Nos avis sont clairement différents :
ceux de l’ensemble de la société civile, avec ses sensibilités diverses, représentée dans nos 4
collèges.
JE vous propose d’être LE Porte-parole du CESER et impulser une image collaborative et
innovante du CESER, pour construire notre région de Projets. Je n’y arriverai qu’avec votre
appui et votre relais pour faire de même de façon organisée.
Je vous propose qu’ENSEMBLE nous relevions les défis pour faire de notre Grande Région, une
région qui crée des emplois, une région de ressources pour tous ses habitants, une région de
territoires en développement, une région attractive, une région ou les habitants ne parlent
qu’avenir, une région où il fait bon vivre pour tous quels que soient leur âge et lieu de vie.
La loi NOTRe d’Aout 2015 a confirmé le rôle des CESER en élargissant ses missions notamment
sur l’évaluation des politiques publiques du Conseil Régional.
Le décret Ministériel du 31 Décembre 2015 et l’arrêté du Préfet de région ont prolongé le
mandat des membres des CESER de 2 ans, CAD jusque fin 2017.
Nous entrons donc dans une période de transition de 2 ans.
Avant d’aborder ce que je vous propose de faire au cours de cette mandature, si vous ne le
savez pas déjà, je voudrais revenir rapidement sur la dernière mandature des 2 CESER.
Elle a été très productive puisque plus de 5O rapports et avis ont été publiés. C’est une
véritable performance. Bravo à chacun et aux équipes des CESER.
L’ensemble des travaux ont répondu aux enjeux des mutations que nous vivons, sociales
d’abord, celles des activités et métiers, mutations environnementales, territoriales et
sociétales.
Le Thème le plus développé, c’était une volonté dans nos CESER, est celui de L’EMPLOI.
IL Y A URGENCE !
Comment favoriser la création d’emplois, former des personnes pour accéder rapidement à
l’emploi, favoriser des secteurs créateurs d’emplois.
(TRI, Révolution Verte, Entreprises innovantes, …, Formation Professionnelle-Apprentissage,
Esprit d’Entreprendre, Sensibilisation à la Culture Scientifique et Technique, combattre
l’illettrisme, mobilité et nouvelles formes de travail, précarisation des femmes,…)
Bien sur d’autres thèmes ont été abordés et notamment ce qui relève du social. Je ne veux pas
tous les citer.
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Je veux simplement dire qu’il va nous falloir les présenter aux nouveaux élus du Conseil
Régional pour qu’ils s’en inspirent immédiatement dans le cadre de leur nouvelle politique.
Face à ce grand débat public, sur la taille des régions, Serge Camine et moi nous sommes dits
qu’on ne pouvait se regarder en chiens de faïence. 2 régions voisines, quelles possibilités de
développement ensemble ? Grand bien nous a pris car la loi de Janvier 2015 arrêté le nouveau
découpage des régions.
Alors que les débats publics s’échauffaient sur ces découpages et leurs conséquences, nous
sommes très vite arrivés au constat qu’une nouvelle région se ferait par des projets communs.
Les CESER avaient un rôle essentiel, définir 5 thématiques, projets communs déclinables en
plusieurs propositions. Avec 4 principes : solidarité, équilibre, recherche et efficacité, identité
forte.
Le 1er Juillet, la Société Civile invite les CESER à la présentation de nos travaux. Et le diffuse par
l’intermédiaire d’un BOOK, Book N°1, qui fait référence.
Tout ce qui a inspiré cette démarche est à reprendre dans notre projet de mandature 20162017.
.Je vous propose que nous en parlions plus précisément :
Nouveau Conseil Régional, Nouveau CESER. Au 1er Janvier 2016.
Comme le gouvernement a décidé que le nombre des Conseillers des CESER fusionnés seraient
la fusion des membres des CESER sortants,
Nous proposons de rester dans la même philosophie pour ces 2 années et uniquement ces 2
années : Fusion des bureaux et reconduction des Vice- Présidents qui auront des missions très
précises.
2 instances vont aider à préparer les décisions du bureau :
-Le GRC, Groupe de Réflexion et coordination, regroupant les Vice-Présidents,
-le CACC, Conseil des Animateurs des Groupes de Concertation.
Pour être efficaces, nous avons anticipé les choix des travaux et l’organisation à mettre en
place.
Vous avez proposé les thèmes qui vont être travailles dans les GT. Ils sont dans le règlement
intérieur.
Le BUT : être PRET dès le 19 Janvier AU PLUS TARD, une fois tous les votes effectués pour
commencer à produire.
Des formations sont prévues pour les Conseillers et les chargés de mission, afin de démarrer
les travaux rapidement.
Notre objectif : Produire VITE et BIEN. Car le temps est compté.
Nous devrons produire certains travaux sous 3-4 mois, par ex. sur le transport.
Dans son discours de candidature Xavier Bertrand a donné
UNE PRIORITE : l’EMPLOI.
Parmi ses priorités :
-Accompagner, Aider les Entreprises créatrices d’Emplois,
-Développer la Formation Professionnelle et l’apprentissage
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-A ce titre le Conseil Régional demandera la compétence EMPLOI à l’état.
-Etre la région la plus innovante de France.
Nos 21 Groupes de Travail ont 3 priorités dans leurs travaux :
-Apporter des propositions pour créer de l’emploi,
-Etre dans une démarche innovante (Quelle Valeur Ajoutée apportée par le CESER ?)
-Nos propositions doivent être concrètes, clairement utilisables et que les résultats soient
mesurables. (Hors section prospective et quelques rares autres sujets).
Vous le savez tous. Nous vivons des mutations considérables :
-SOCIALEMENT.
Les dernières élections prouvent le désintérêt des citoyens pour les élections. Mais les mêmes
citoyens sont prêts à s’engager pour des causes qui les concernent.
La société Civile, le CESER notamment, car regroupant organisations, associations,
représentations diverses est donc le relais privilégié pour faire entendre la voix des citoyens.
Nous aurons, d’ailleurs, sur certains sujets probablement à coopérer avec les Conseils de
développement.
-ECONOMIQUEMENT.
Si les modèles économiques anciens n’ont pas disparu, La numérisation, les nouvelles énergies,
l’innovation moléculaire, …, engendrent des bouleversements considérables qui vont aller en
s’amplifiant rapidement. (Ex : les objets connectés, l’impression 3D, les
nanotechnologies,…)Bref l’Usine du Futur va modifier en profondeur l’organisation et donc
métiers et compétences. (Par ex. l’opérateur sera plus autonome, aura des fonctions enrichies,
de nouvelles compétences) mais anticipe-t-on ces évolutions ? Prépare-t-on jeunes et moins
jeunes à ces nouvelles fonctions ?
-SOCIETAL.
Les nouvelles formes d’économie dont les valeurs sont différentes : économies relationnelle,
circulaire, de la fonctionnalité, du partage, …, associées à une recherche de Bien Etre des
habitants, pas de mieux être, car ils savent qu’il n’y aura pas de croissance de revenus. Faut-il
encore qu’ils aient les revenus suffisants pour ne pas tomber dans l’exclusion, grossir les
effectifs du chômage, connaitre de douloureuses fractures de vie.
-ENVIRONNEMENTAL.
La COP 21 a permis de sensibiliser nombre de personnes que le Climat, la terre, l’eau, …, sont
des Biens Communs. Ils appartiennent à tous et à chacun. Les dégradations (CO2) ont été
causées par l’homme, c’est-à-dire par nous.
Comment développer une véritable politique de développement durable dans notre région?
Nous avons 2 attitudes possibles :
-Le fatalisme : repli sur soi, attendre.
-L’optimisme avec une démarche constructive.
C’est cette dernière que je vous propose :
-Ayons une démarche Volontaire, Collective, entrainante,
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-Portons l’ambition d’une région forte porteuse d’Avenir pour tous les habitants, tous les
territoires .Qu’aucun territoire ne soit oublié.
-Sachons être des impulseurs d’idées et propositions nouvelles même si elles sont
dérangeantes. Car notre légitimité, c’est notre représentation de la société civile, porteuse de
sens.
-Sachons créer les effets entrainants pour transformer notre région, l’inscrire délibérément
comme une des régions d’Europe les plus dynamiques.
-Sachons être bienveillants, malgré la dureté de certaines situations, et trouver des raisons
d’espérance pour chacun,
-Ayons l’exigence de mesurer les résultats de nos propositions
Cette approche volontariste et constructive est d’autant plus importante qu’elle prépare le
futur CESER de 2018.
OSONS, PROPOSONS, BOUSCULONS…
ENSEMBLE, CONSTRUISONS UNE REGION DE REUSSITES POUR TOUS !
La profession de foi de Monsieur Serge CAMINE, candidat au poste de Président délégué
du CESER Nord Pas de Calais – Picardie
Merci Monsieur le Président
Monsieur le Président,
Mes chers Collègues,
Jean-Baptiste Koniezcny, Dominique Carpentier et moi-même avons souhaité porter devant
vous notre candidature en tant que Président délégué et premiers Vice-présidents afin
d’accompagner la nouvelle assemblée du CESER du Nord-Pas-de-Calais-Picardie dans les défis
qui s’offrent à elle.
C’est avec fierté, et avec votre confiance, que nous avons exercé nos mandats de Président du
CESER de Picardie, de 1er Vice-président du CESER du Nord-Pas-de-Calais, et de 1er VicePrésident du CESER de Picardie jusqu’à ce jour.
Armés de cette confiance, nous avons travaillé depuis plus d’un an, avec le Président Degroote,
à la réussite de la fusion des deux CESER du Nord-Pas-de-Calais et de Picardie.
Deux exigences ont motivé notre volonté d’avancer ensemble le plus rapidement possible :
vous proposer une organisation digne du CESER de la grande région et positionner le CESER
comme force de proposition auprès des futurs responsables politiques régionaux.
Notre candidature porte une ambition nouvelle et veut répondre aux défis qui nous attendent
et qui ne cessent d’évoluer.
La loi Notre confère de nouvelles missions au Conseil Régional.
Il nous appartiendra d’adapter notre organisation, notre structure, nos liens avec le Conseil
Régional, pour marquer notre présence et témoigner de notre efficacité.
Avec la nouvelle Région, l’opportunité nous est donnée de repenser et d’inventer de nouvelles
modalités de travail, d’élargir notre vision, d’étoffer nos missions.
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Le présent renouvellement revêt un intérêt tout particulier.
Notre nouvelle assemblée livrera ses propositions aux institutions qui lui font confiance, au
premier rang desquelles figure le Conseil régional.
Si le CESER incarne l’expression de la société civile organisée sur les sujets les plus aigus qui
conditionnent notre vie sociale et sociétale, il est aussi une assemblée porteuse de valeurs.
Le respect de chacun, l’expression républicaine, la diversité des opinions et des personnes qui
parviennent ensemble à exprimer les meilleurs choix. Ce sont ces valeurs qui guident notre
action au quotidien.
En me confiant la responsabilité de la présidence déléguée et celle des premières viceprésidences à Dominique Carpentier et Jean-Baptiste Koniezcny, vous nous confierez la
responsabilité d’être garants de ces valeurs, au service du CESER.
Avec le Président, les membres du Bureau et l’Assemblée que vous composez, nous nous
mobiliserons pour aider l’action publique régionale à s’orienter vers ce qu’il y a de mieux pour
notre région, pour ses habitantes et ses habitants et l’ensemble des territoires qui la
composent.
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Les votes
ELECTION DU PRESIDENT DU CESER NPCDP
Monsieur Laurent DEGROOTE a été élu président du CESER NPDCP avec 157 voix POUR sur
176.
LE REGLEMENT INTERIEUR
Le règlement intérieur a été adopté à l’unanimité (et 6 abstentions)
ELECTION DU PRESIDENT DELEGUE ET DES DEUX PREMIERS VICE-PRESIDENTS
Le président délégué et les 2 vice-présidents ont été élus avec 164 voix POUR sur 176.
Serge CAMINE a été élu président délégué.
Jean-Baptiste KONIECZNY a été élu 1er Vice-président.
Dominique CARPENTIER a été élu 1er Vice-président.
ELECTION DES 26 VICE-PRESIDENTS
La liste des 26 Vice-présidents a été adoptée à l’unanimité (2 abstentions) :
Raymond ANNALORO
Laurent BARBELET
Alain BETHFORT
Marie DELEFORTRIE
Stéphanie DEPRAETERE
Sylvie DEKEISTER
Bernard DESERABLE
Guy DRAGON
Laurent GAVORY
Jean-Pierre HILLEWAERE
Gabriel HOLLANDER
Yann JOSEAU
Paul LHOTE
Alain MELCUS
Murielle MULOT
Philippe ROLLET
René SCHMIDT
Jean-Pierre STERNHEIM
Yvonne TASSOU
Jean-Marie TOULISSE
Pierre THOMAS
Didier THIBAUT
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Bernard THUILLIER
Michel TOURMENT
Éric Van STEENKISTE-DELESPIERRE
Jacques VINCENT
ELECTION DES MEMBRES DU BUREAU
La liste des membres du bureau a été adoptée à l’unanimité (2 abstentions) :
Les membres du Conseil de Présidence ainsi que les es 26 Vice-Présidents siègent au bureau.
Collège 1
Jean-Bernard BAYARD
Jean-Michel BONDU
Jean-Yves CANNESSON
Christine DECLERCK
Sébastien HOREMANS
Pascal MONBAILLY
Loris MONTACLAIR
Christine NACRY
Laurent RIGAUD
Christian ROCQUET
Geneviève SABBE
Collège 2
Jean-Pierre BIELEN
Yves BONNARD
Patrice CARRE
Roger DEAUBONNE
Guy FONTAINE
Valérie GRUNDT
Henri HASSAN MOHAMED HASSAN
Lucien KLEIN
Gérard LEROY
Jean-Marie MASSE
Evelyne MERCHEZ
Jean-Michel MIERLOT
Francine ROYER
Collège 3
Stéphane BALY
Catherine BOIDIN
Francis CALCOEN
Nathalie CHAPITRE
Stéphane DORCHIES
Jacques FERMAUT
Jean-Pierre GUILLON
Audrey LEBRUN
Lydie LIBRIZZI
Thierry MARBACH
Eric ROUCHAUD
Pascal SAILLIOT
Collège 4
Sibille WALLOIS
Pièces jointes :
-
CV du Président DEGROOTE et du Président Délégué CAMINE
Organisation du CESER Nord Pas de Calais – Picardie : Présidence, exécutif, commissions
et groupes de travail ;
Présentation des 21 groupes de travail : thématique et problématique ;
Liste des travaux réalisés par les 2 CESER Nord- Pas de Calais et Picardie sur la période
2013 -2015
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