MUGELLO TROFEO TEST 12-13 JUILLET 2006 «Never trust an
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MUGELLO TROFEO TEST 12-13 JUILLET 2006 «Never trust an
MASERATI WEST EUROPE TROFEO MUGELLO TROFEO TEST 12-13 JUILLET 2006 cess Black C e 289 C 2006 Argento a caldo / Silver hot-stamping La Chronique du «Volant Maserati - Sport Auto - FFSA» «Never trust an italian driver*» Disputée sous la pluie, la manche du Trophéo Maserati qui s’est déroulée au Mugello a été l’occasion pour Jean Coulomb d’apprendre une autre des facettes de la course automobile : l’intox. «Pour la première fois depuis le début de l’année, je n’ai pas eu à découvrir la piste. Pour y être venu faire des essais, je connaissais le Mugello. Cela n’a l’air de rien mais en fait, ça change tout. Possédant déjà les points de repère nécessaires, j’ai pu tout de suite être dans le rythme. C’était une bonne chose car avec la présence de très nombreux amis et membres de ma famille, j’avais la pression. Résultat : d’excellentes vitesses de pointe et une très bonne place sur la grille de départ. Pour la première fois, je voyais même le safety car ! Devant moi, il n’y avait que des pilotes qui roulent souvent. Par rapport aux meilleurs, je m’aperçois que je plafonne. Je n’arrive plus à progresser. Sur quelques tours, je peux suivre les plus expérimentés comme aux essais par exemple où, pendant plusieurs boucles, je me suis frotté au leader du championnat. Pourtant, à un moment donné, je décroche. Il me manque de la pratique. Pour passer un cap supplémentaire, il faudrait que j’aligne beaucoup plus de kilomètres. Qualifié devant le pilote Italien avec qui j’ai déjà eu maille à partir cette année, je me doutais que le départ serait chaud. Ce concurrent est pourtant venu me voir avant pour me dire, en me tapant sur l’épaule, «Piano Jean, piano». Cela m’arrangeait car il tombait des cordes. Dès le tour de formation pourtant, mon adversaire a commencé des manœuvres d’intimidation et au lieu de partir calmement, comme il me l’avait suggéré, il est littéralement passé en force, m’envoyant valdinguer. J’ai mis trois tours à me remettre dans le rythme puis j’ai réussi à reprendre deux places. Ce n’est vraiment pas évident de rouler à 240 Km/h avec devant soit un véritable mur d’eau et une visibilité quasi nulle. A la fin de la course, terminée à la 11e place sur 22 voitures, je suis allé voir mon «agresseur» qui, avec un immense sourire, m’a déclaré «never trust an italian driver !»* Je n’avais encore jamais été confronté à l’intox en compétition. Cela me servira de leçon pour l’année prochaine car je ne conçois de ne pas poursuivre cette expérience. Je l’ai déjà dit, lorsqu’on contracte le virus, il est quasiment impossible de s’en défaire !» * Ne jamais croire un pilote Italien. Jean Coulomb