MONZA FIA WT CC 2 Avril 2006 « J`ai attrapé un virus...»

MASERATI WEST EUROPE TROFEO
MONZA FIA WT CC 2 Avril 2006
cess Black C
e 289 C
2006
Argento a caldo / Silver hot-stamping
La Chronique du «Volant Maserati - Sport Auto - FFSA»
« J’ai attrapé un virus...»
Le vainqueur du volant Maserati-Sport Auto-FFSA a participé à la toute première
course de sa vie. Il revient de Monza l’esprit encore dans les nuages.
« Je n’étais pas stressé avant de prendre la route pour Monza avec mon épouse. J’ai
juste eu du mal à m’endormir ! Sur le circuit, j’ai très vite été plongé dans l’ambiance
avec la remise de mon équipement Maserati et l’achat de mon casque. Antony Beltoise, mon équipier, m’a aidé à le choisir. J’ai été rassuré d’apprendre que j’allais
rouler avec lui. Le courant était bien passé lors de la sélection au Castellet. C’est lui
qui s’est chargé de débuter les essais libres. Ensuite, il m’a donné des conseils sur les
freinages, les points de corde, et j’ai pu effectuer mes premiers kilomètres sur cette
piste mythique. Au début, je me suis littéralement promené, c’est tellement beau
Monza, le parc, les arbres… ! Ils me passaient le panneau « GO », et moi, je ne
comprenais pas ! J’ai finalement terminé en milieu de grille après avoir amélioré mes
chronos. Au terme des essais qualifs, Antony a placé la voiture en troisième position
pendant que moi, je parvenais enfin à passer certaines des courbes à fond ! Encore
une fois, je ne suis pas rentré au stand quand on me le demandait ! J’ai décidément
du mal à m’arrêter quand je suis dans la voiture. Nous avons convenu qu’Antony
prendrait le départ, qui est un peu chaud. C’est durant son relais que j’ai vécu mon
moment le plus stressant du week-end. Quand il m’a donné le volant, j’étais hyper
concentré. Je ne pense à rien quand je roule, cependant, c’est tellement agréable
que je suis sûr que j’ai un sourire béat ! Nous terminons à la neuvième place après
un week-end fantastique. Je retiens la très bonne ambiance avec Antony. Il m’avait
fixé des objectifs que j’ai presque tous atteints. Il m’a prévenu que j’allais avoir du
mal à progresser, maintenant. Je sais à présent que lors du relais, il faut tout de suite
partir à fond. Il y a eu une belle bagarre, dans laquelle j’ai même réussi à doubler !
Ma première pensée en descendant de la voiture a été de me dire : « Comment vaisje faire l’an prochain ? » Je crois que j’ai attrapé un virus et je ne sais pas du tout si
je vais arriver à le soigner... »
Jean Coulomb