140409 - Chambre de Commerce et d`Industrie France Turquie
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09.04.2014 Service de presse de l’ambassade de France en Turquie A LA UNE DES GRANDS QUOTIDIENS De nombreux quotidiens consacrent leur Une à l’agression hier, en plein Parlement, du président du parti de l’opposition kémaliste CHP Kemal Kılıçdaroğlu. Milliyet s’interroge en Une « que faisait-il donc là ? » sur la présence dans l’enceinte du Parlement de l’auteur des coups, au casier judiciaire très chargé. Plusieurs quotidiens titrent « coup de poing mystérieux » pour évoquer les motivations obscures de l’agresseur. Les quotidiens reprennent les déclarations du Premier ministre Erdoğan à l’occasion de la reprise, après la période électorale, des réunions hebdomadaires des groupes parlementaires. Le quotidien pro-gouvernemental Sabah titre en Une « nous n’oublierons jamais cette trahison » des partis de l’opposition, accusés par le Premier ministre d’avoir « coopéré » avec la confrérie Gülen pour les élections locales. Akşam : « le peuple nous a donné instruction de nettoyer [NDR : les membres de la confrérie infiltrés dans l’appareil d’Etat] ». Star : « le peuple a donné l’instruction de purger». Le quotidien güleniste Zaman reprend en Une les éloges du président kenyan, Uhuru Kenyatta aux établissements scolaires turcs au Kenya [NDR : sous contrôle de la confrérie Gülen]. === A l’agenda === Visite officielle en Turquie du président kenyan Uhuru Kenyatta. Visite du président du Parlement croate Josip Leko en Turquie. Entretiens avec le président Gül, le Premier ministre Erdoğan et le président du Parlement Cemil Çiçek. Déplacement à Bruxelles du ministre des Affaires européennes Mevlüt Çavuşoğlu. I. POLITIQUE INTÉRIEURE Agression du leader du CHP au Parlement : plusieurs quotidiens consacrent leur Une à l’agression dont a été victime le président du CHP Kemal Kılıçdaroğlu hier au Parlement juste avant la réunion de son groupe parlementaire. A l’instar de Milliyet qui titre en Une « que faisait-il donc là ? », de nombreux quotidiens remettent en cause la sécurité du Parlement car l’auteur des coups, personnalité trouble aux affiliations politiques peu claires, aurait un casier judiciaire très chargé et serait sous le coup d’une mesure de contrôle judiciaire. Les quotidiens indiquent que l’attaquant aurait déclaré appartenir au BBP [NDR : « Parti de la grande unité », scission islamiste du parti ultranationaliste MHP] et publient le démenti de l’organisation de jeunesse de ce parti, les Alperen Ocakları « Foyers Alperen », selon lequel l’individu n’entretiendrait aucun lien avec le mouvement. Le quotidien guléniste Zaman comme le quotidien progouvernemental Yeni Şafak, dénoncent « une infâme agression ». Les quotidiens kémalistes Cumhuriyet et Sözcü titrent en Une « coup de poing contre la démocratie » et évoquent des soupçons d’« acte organisé ». Les quotidiens rapportent que le président Gül, le Premier ministre Erdoğan ainsi que les présidents des partis d’opposition ont appelé M. Kılıçdaroğlu pour lui souhaiter un bon rétablissement [NDR : les relations entre le Premier ministre Erdoğan et M. Kılıçdaroğlu sont exécrables depuis que ce dernier avait déclaré, en allusion au scandale de corruption qui a éclaté en décembre, qu’il ne voulait plus serrer la main du « başçalan », « voleur en chef », jeu de mot sur « başbakan » qui signifie « Premier ministre »]. Affrontement entre le gouvernement et la confrérie Gülen : la presse rapporte les déclarations du Premier ministre Erdoğan lors de la réunion hebdomadaire des groupes parlementaires : « les urnes nous ont donné instruction de lutter contre la structure parallèle » [NDR : désignation retenue par le gouvernement turc pour évoquer l’implantation de la confrérie Gülen au sein de l’Etat, en particulier au sein des forces de police et de la magistrature]. « Les responsables vont rendre des comptes. Mais j’insiste, ce ne sera pas devant leur système judiciaire parallèle mais devant le système judiciaire du peuple (…) Ils ont utilisé le terrorisme, le vandalisme, le fascisme, le racisme, la haine et la discrimination. Ils ont cruellement exploité les sujets les plus sensibles de la Turquie, les modes de vie, les croyances, les confessions. Ils ont, sur les plateformes internationales, noirci l’image de la Turquie, ils sont entrés dans les chambres à coucher [NDR : allusion aux écoutes illégales auxquelles auraient procédé les membres de la confrérie pour déstabiliser le gouvernement AKP], ils ont voulu obtenir des choses par tous les moyens les plus injustes en enregistrant les images les plus privées des gens. Nous n’oublierons jamais cela. Certains ont envoyé des messages au maquis pour appeler à prendre les armes et à attaquer l’armée turque. Ils sont tombés si bas qu’ils ont été jusqu’à faire alliance avec tous les cercles, tous les foyers qui sont contre la Turquie sur les plateformes internationales. Ils ont écouté illégalement les conversations téléphoniques de milliers de personnes et les ont mises en ligne (…) L’espionnage, la trahison ne resteront pas sans réponse ». Sabah souligne les critiques visant l’opposition et sa presse : « Ils se sont assis à la table des loups » en s’alliant avec la confrérie Gülen : « ils ont fait de sales alliances, ils ont mené des alliances immorales (…) l’histoire politique, l’histoire de la démocratie n’oubliera jamais cette trahison, cette bassesse, ces attaques inhumaines. Nous n’avons pas oublié et nous n’oublierons pas les Une publiées. Nous n’oublierons jamais comment [les journalistes] ont utilisé leur Une, leurs articles, leurs éditos comme des javelots dans les mains de sauvages ». Répondant aux critiques sur ses propos très durs au soir des élections du 30 mars (cf. revue de presse du 31/03), M. Erdoğan a invité les présidents des partis d’opposition à présenter des excuses « pour leur politique immorale (…) mais ils ne rendront pas de compte, ils ne feront pas d’autocritique, ils n’abandonneront à aucun prix leur siège malgré leur défaite (…) Nous n’oublierons pas comment les partis de l’opposition ont fait alliance et ont travaillé pour les traitres ». La lutte contre la confrérie Gülen annoncée par le Premier ministre a connu ses premiers développements judiciaires [NDR : depuis les mutations, avant les élections du 30 mars, de centaines de membres de la confrérie travaillant dans la magistrature et la police]. La presse fait état d’une opération menée contre la « structure parallèle » à Adana au cours de laquelle huit policiers, dont deux directeurs, ont été placés en garde à vue pour « espionnage » [NDR : suite à l'interception en janvier dernier, sur ordre d’un procureur soupçonné d’avoir agi sur ordre de la confrérie, de poids lourds escortés par les services de renseignements turcs (MIT) et soupçonnés de transporter des armes destinées aux groupes radicaux de l’opposition syrienne] et pour avoir avoir procédé à des écoutes illégales de hauts fonctionnaires. Radikal indique également que « quatre chefs de police ont été appelés à donner une déposition à Ankara ». En échos à ces événements, Yeni Şafak évoque en Une « un premier coup infligé à l’organisation » [NDR: le mot organisation, « örgüt » en turc, évoque l’idée d’organisation criminelle ou terroriste. Longtemps ce mot a été réservé au PKK, alors ennemi public numéro un]. Le quotidien écrit : « la première opération contre la structure parallèle, qui a tenté de renverser le gouvernement le 17 décembre [NDR : date du début de l’opération anticorruption, que le gouvernement considère comme une tentative de déstabilisation de la confrérie Gülen à l’approche des élections], a été réalisée à Adana et Ankara ». Le rédacteur en chef du quotidien progouvernemental pose la question de savoir s’il « s’agit de la première vague d’opérations » : « d’après les échos que nous avons, dès lors que les préparatifs juridiques seront achevés, ce sera peut-être la plus grande opération d’espionnage de l’histoire de la République qui sera lancée. Ainsi sera mis au jour le rôle qu’auront pu jouer de nombreuses personnes issues de la police, de l’appareil judiciaire, des médias et du monde des affaires dans les différentes opérations ». Le quotidien pro-gouvernemental Star évoque « un premier coup de bistouri contre la bande parallèle ». Le quotidien güleniste Zaman rapporte que « l’Union turco-américaine (TAA) [NDR : réputée proche de la confrérie] a appelé le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu à prouver ses allégations visant les écoles [gulénistes] à l’étranger selon lesquelles elles feraient de la propagande contre le gouvernement turc ». Selon le journal, le chef de la diplomatie aurait reconnu avoir donné instruction de fermeture de ces écoles en invoquant notamment le fait que ces établissements auraient écrit aux autorités de leur pays d’accueil des lettres discréditant la Turquie. « La TAA a appelé le ministre soit à montrer des preuves de ses allégations soit à présenter des excuses au peuple turc », note le journal. Frictions entre le gouvernement et la Cour constitutionnelle : les quotidiens d’opposition Taraf et Cumhuriyet déduisent de propos qu’aurait tenus récemment le Premier ministre les signaux d’une possible opération contre l’influence de la confrérie Gülen au sein de la Cour Constitutionnelle. Les deux quotidiens croient savoir que, lors d’une conversation récente avec les correspondants des quotidiens progouvernementaux, le Premier ministre aurait déclaré : « on se demande si des membres de la structure parallèle ne se trouveraient pas également dans la Cour Constitutionnelle ? ». Evoquant la décision de la Cour d’ordonner la levée du blocage de Twitter (cf. revue de presse du 04/04), le Premier ministre Erdoğan a déclaré que « cette décision n’est pas la manifestation du droit et du juste. Le jour où justice sera faite est proche. Cette décision doit être révisée ». Le ministre de la Justice Bekir Bozdağ a répondu aux déclarations du président de la Cour constitutionnelle Haşim Kılıç, qui avait jugé que les propos du Premier ministre sur la décision de la Cour sur Twitter témoignaient d’un «réflexe émotif » (cf. revue de presse d’hier) : « ce n’est pas un réflexe émotif. Si M. le président [de la cour constitutionnelle] lit l’article 45 de la loi sur la création de la Cour constitutionnelle [NDT : qui prévoit l’épuisement de toutes les voies de recours internes avant l’acceptation de toute requête individuelle], il verra s’il s’agit d’un réflexe émotif et légal ». M. Bozdağ a par ailleurs indiqué qu’il n’y avait pas de travaux engagés pour réviser la structure de la Cour constitutionnelle. Selon M. Bozdağ, « la cour constitutionnelle ne possédait ni la compétence ni le droit de discuter du fondement du recours de Twitter. Elle n’a pas une telle mission, elle n’a pas une telle compétence. En effet, le droit aux recours individuels est un droit reconnu aux personnes ayant épuisé toutes les voies de recours du système judiciaire. La Cour constitutionnelle s’est littéralement octroyé elle-même une mission à l’occasion de cette décision ». Elections présidentielles : les quotidiens rapportent les déclarations du président Gül sur la définition du candidat soutenu par l’AKP lors des élections présidentielles d’août prochain (cf. revues de presse précédentes) : « je vais en discuter avec mes amis, l’un de mes plus importants amis est M. le Premier ministre. Comme il s’agit de ma personne, ce que je pense et ce que je dis sera évidemment important ». Milliyet considère ces déclarations comme une « réaction à mots couverts à Bülent Arınç » [NDR : qui, semble-til aurait agacé A. Gül par ses déclarations de vendredi dernier : « si le Premier ministre veut être candidat, le président Gül respectera cela et le soutiendra. Dans un tel cas de figure, je souhaite sincèrement qu’A. Gül occupe la fonction de Premier ministre »]. Milliyet rapporte en page intérieure les déclarations de Yalçın Akdoğan, conseiller du Premier ministre Erdoğan, qui indique, comme pour désamorcer une polémique entre le Premier ministre et le président : « ils sont les noms importants du mouvement. Je ne trouve pas juste que l’on attire ces personnes dans des discussions hypothétiques. Ce sont d’abord leurs décisions personnelles qui sont importantes ». Rappelant que « l’AKP est un grand mouvement », M. Akdoğan considère que plusieurs noms au sein de l’AKP sont « beaucoup plus importants, plus performants, plus expérimentés que les leaders des partis de l’opposition ». M. Akdoğan déclare par ailleurs que « les élections locales et les sondages montrent que lors des élections générales [NDR : législatives, prévues en 2015], l’AKP remportera plus de 50% des voix. C’est pour cela que je suis persuadé que le président sera élu dès le premier tour. La force de l’AKP suffira pour cela. Je suis persuadé que le candidat présenté par l’AKP gagnera ». Le quotidien d’opposition Taraf évoque les rumeurs qui occuperaient les coulisses de l’AKP sur les différents scénarios possibles pour les présidentielles d’août 2014. Selon le quotidien, en plus des scénarios prévoyant une inversion des rôles du président Gül et du Premier ministre Erdoğan ou le maintien de la situation actuelle, seraient également évoquées des options « excluant totalement » Abdullah Gül. Une option débattue prévoirait l’élection de R.T. Erdoğan à la présidence, avec maintien des compétences actuelles [NDR : l’AKP n’est pas parvenu en 2013 à convaincre de la nécessité de présidentialiser le système politique à l’occasion des débats sur un projet de nouvelle constitution]. R.T. Erdoğan exercerait ses fonctions en lien avec un parti politique jusqu’aux élections législatives de 2015. A l’appui de ses spéculations, le quotidien indique que l’AKP avancera les exemples d’Atatürk et d’İnönü, qui, tout en commandant aux destinées du pays, conservaient un lien avec le parti unique CHP. Question kurde : Milliyet rapporte les déclarations de Sebahat Tuncel, coprésidente du HDP [NDR : « Parti Démocratique des Peuples », créé à la demande du leader emprisonné du PKK Abdullah Öcalan, dans le cadre des préparatifs des élections locales du 30 mars. Le parti pro-kurde BDP s’est présenté dans les régions de l’Ouest sous la bannière de ce nouveau parti afin de pouvoir recueillir les votes de l’électorat de gauche ne soutenant pas les revendications nationalistes kurdes]. En échos au refus du Premier ministre Erdogan de répondre favorablement à la revendication de la mouvance kurde de mise en place d’un « cadre légal pour le processus de négociations », la coprésidente du HDP a indiqué que cette situation « ouvrait la voie à des affrontements [NDR : entre le PKK et les forces de sécurité turques] ». « Nous ne le disons pas en guise de menace. Plus de 80% de la Turquie ne veut plus de guerre. L’idée selon laquelle faire un pas, c’est faire des concessions envers les Kurdes est fausse. Il faut qu’une loi soit adoptée pour les négociations [NDR : en particulier prévoyant un cadre légal de retour à la vie civile des combattants du PKK et protégeant les négociateurs d’accusations de collaboration avec une organisation terroriste]. Dans le cas contraire, la paix ne pourra être obtenue en Turquie. Voyez, les problèmes ont repris [NDR : les quotidiens rapportaient hier l’enlèvement par le PKK de trois gardiens de village (supplétifs civils armés des forces de sécurité turques) dans le département de Şırnak] D’un côté vous parlez de paix mais de l’autre vous continuez les mouvements militaires. Les voisins de la Turquie maintenant sont le Kurdistan [NDR : allusion au Kurdistan autonome irakien et à « Rojava », trois districts du Nord de la Syrie sous contrôle du PYD, branche syrienne du PKK]. La Turquie se doit d’être en paix avec ses voisins ». Evoquant les élections locales, Mme Tuncel a demandé qu’un nouveau scrutin soit organisé à Ceylanpınar (département de Sanliurfa), comme c’est le cas à Ağrı (cf. revue de presse de lundi). Comme en échos aux propos du Premier ministre Erdogan, elle a également déclaré que « le plus grand perdant des élections était la coalition CHP-MHP-confrérie Gülen ». Le quotidien pro-kurde Özgür Gündem titre en Une « la pratique du gouvernement, c’est la guerre » et reprend les propos de Cemal Bayık, coprésident du Conseil exécutif du KCK [NDR : organisation urbaine du PKK], qui juge que les propos du Premier ministre Erdoğan repoussant la revendication kurde de « cadre légal » pour le processus de résolution de la question kurde sont le reflet d’une « politique de négation et d’anéantissement » des Kurdes. « L’AKP mène une guerre en interne et à Rojava. Ce gouvernement est un gouvernement de guerre », a-t-il déclaré. Cemil Bayık a par ailleurs résumé comme suit « les trois leçons à tirer des résultats des élections locales : le peuple kurde a défendu la liberté de Serok Apo [NDR : « le leader Abdullah » Öcalan en langue kurde] et approuvé l’autonomie et la coprésidence [NDR : désignation systématique d’un homme et d’une femme simultanément à tous les postes de responsabilité. Les partis BDP et HDP ainsi que toutes les mairies remportées par la mouvance kurde fonctionnent sur ce système de coprésidence] ». II. POLITIQUE ÉTRANGÈRE Ecoutes au ministère des Affaires étrangères : Cumhuriyet évoque l’inquiétude au ministère des Affaires étrangères de voir apparaître un deuxième enregistrement sonore [NDR : le contenu d’une conversation confidentielle sur la situation en Syrie avait été divulgué sur Internet (Youtube) le 27 mars dernier (cf. revue de presse du 28/03)]. Selon le quotidien, il serait possible que la réunion avec le « représentant des Turcs de Crimée [NDR : les Tatars] », Mustafa Kırımoğlu, tenue quelques jours après la réunion objet de la première écoute, ait également été écoutée. Le quotidien critique le fait qu’aucune investigation n’ait été menée ni par le MIT [NDR : services de renseignements turcs], ni par le ministère, ni par la Direction de Sûreté [NDR : la police] contre les auteurs de cette écoute. Crise syrienne : Vatan rapporte que « les Etats-Unis ont envoyé [à l’opposition syrienne] des missiles antichars BGM-71 TOW ». Selon le quotidien, les armes seraient arrivées à Diyarbakır avant d’être acheminées par « le corridor de Kilis » à destination des opposants syriens. Il s’agirait des « premières armes lourdes » envoyées à l’opposition syrienne. « Ces missiles contraignent les forces du régime à se retirer de la région d’Idlib », note le quotidien. Milliyet rapporte le démenti apporté par le porte-parole du Secrétaire d’Etat américain aux allégations du journaliste américain Seymour Hersh qui avait accusé la Turquie d’avoir organisé l’attaque au gaz sarin en Syrie le 21 août dernier dans le but de faire intervenir militairement les Etats-Unis dans ce pays (cf. revue de presse d’hier). Tout comme l’avait indiqué la Maison Blanche, le porte-parole du Secrétaire d’Etat a déclaré : « il n’y aucun doute que l’attaque chimique a été organisée par le régime syrien ». Relations Turquie/ Kenya : Radikal rapporte les déclarations du président kényan : « l’objectif de ma visite ici est d’accroître la coopération. Les liens entre nos deux pays s’appuient sur un long passé. Notre coopération est devenue naturelle. Même si nous sommes sur des continents différents, il est important pour nos deux pays d’accroître leur coopération dans différents domaines au moyen d’accords et d’investissements réciproques ». « Le Temps » Islamo-libéral, confrérie Gülen, (1 000 000 ex.) « La liberté », Quotidien de référence, libéral Groupe Doğan (420 000 ex.) « La Nation », libéral, groupe Demirören (187 000 ex.) « Radical », Libéral de gauche groupe Doğan (25 000 ex.) « Le soir », progouvernemental, groupe CengizLimak-Kolin (100 000 ex.) « Le Porteparole », nationalokémaliste (280 000 ex.) « Info turque », libéral Groupe Bilgin (215 000 ex.) Conservateur, progouvernemental (140 000 ex.) « L’agenda libre », prokurde Version anglaise de Zaman (11 000 ex.) « La Patrie », libéral-nationaliste, Groupe Demirören (130 000 ex.) « Parti pris », Opposition, libérale, antikémaliste, (80 000 ex.) « nouvelle aurore », islamoconservateur, progouvernemental, Groupe Albayrak (100 000 ex.) « La République », opposition, très kémaliste (50 000 ex.) « Le matin », progouvernemental, groupe Çalık (320 000 ex.) Quotidien Anglophone Groupe Dogan (5 000 ex.) CE DOCUMENT A ETE REALISE A PARTIR D’UNE TRADUCTION LIBRE DES ARTICLES DE LA PRESSE TURQUE ET NE REFLETE PAS LA POSITION OFFICIELLE DES AUTORITES FRANÇAISES. SON CONTENU N’ENGAGE PAS LA RESPONSABILITE DE L’AMBASSADE DE FRANCE.