Tout est normal mon cœur scintille

Transcription

Tout est normal mon cœur scintille
Tout est normal mon cœur scintille
Jacques Gamblin
Théâtre
www.forum-meyrin.ch
Contact presse: 022 989 34 00
Ushanga Elébé / [email protected]
Camille Dubois / [email protected]
28 février et 1 mars à 20h30
Le spectacle
Jacques Gamblin s’échappe à nouveau sur les chemins de traverse de l’écriture surréaliste pour
son nouveau spectacle. Il nous parle d’un monde rêvé proche de l’enfance, chargé d’émotions
burlesques, décomplexé de la syntaxe et regroupant toute une population incongrue comme une
vache normande qui tente de communiquer avec un taureau du Gers, ou bien une girafe qui a
involontairement fait un nœud avec son cou tandis qu’un mouton de poussière communique avec
un cheveu dans sa laine...
D’éclaircissements en scintillements, Jacques Gamblin, entouré de deux danseurs, dévale à toute
vitesse les joies fulgurantes du ravissement poétique.
La note d’intention
J’avais un doute, un doute cardiaque. J’ai pris rendez-vous chez un scintigraphe.
Mardi 14h30 ! D’accord.
On m’a donné à boire un liquide radioactif. Je l’ai bu et quelques heures après, j’ai vu mon cœur
sur un écran. Mon cœur faisait des étoiles. Au début ça m’a inquiété, toutes ces étoiles autour de
mon cœur mais le médecin m’a rassuré : « tout est normal » il a dit, « votre cœur scintille, c’est
bien ! »
Je suis ressorti dehors, je marchais, je marchais dans les rues, au milieu des foules, avec mon
secret. Je parlais tout seul, j’étais radioactif et je racontais des histoires. Je répétais mon cœur
scintille, tout est normal, mon cœur scintille... C’est normal, il scintille...
Bienvenue donc dans les mystères du cœur.
Le cœur n’est pas à gauche comme on le raconte à tort et à travers, le cœur est au centre, le cœur
est au centre de tout comme m’a dit le professeur Marwin qui m’a aussi appris que le principe de la
scintigraphie (médecine nucléaire) est la rencontre entre un électron positif et un électron négatif.
Cette rencontre produit de la lumière et c’est en calculant la vitesse respective de ces électrons
que l’on peut situer le point d’impact, c’est-à-dire là où ça fait mal ! Là où se trouve le problème,
quand il y en a bien sûr ! Et vous le savez comme moi, ça peut arriver les problèmes entre deux
électrons libres !
Mais quand ils se séparent, ces électrons, ce qui est loin d’être rare, chacun emporte avec lui un
peu de lumière. Ils ne perdent pas tout, ils brillent !... Tout seuls c’est vrai, mais ils brillent.
Jacques Gamblin
Jacques Gamblin
Jacques Gamblin est un acteur français né 1957. D’abord technicien dans une compagnie de théâtre, il décide de devenir à son tour comédien à l’âge de 22 ans. Il suit une formation de comédien
au Centre Dramatique National de Caen. Il fait ses premiers pas de comédien en Bretagne et joue
dans son premier film en 1988, Périgord noir de Ribowski. Claude Lelouch lui donne sa chance
en lui confiant des rôles dans ses films, Il y a des jours et des lunes et La Belle histoire. Mais c’est
en 1995 que le grand public le découvre dans Pédale douce de Gabriel Aghion. Ensuite, on le voit
dans Au cœur du mensonge de Chabrol. On le retrouve simple et attachant dans Les Enfants du
marais de Jean Becker.
Amoureux du théâtre, on l’a vu dans Les Diablogues de Roland Dubillard et dans ses propres textes : Quincaillerie, Le Toucher de la hanche et Entre courir et voler il n’y a qu’un pas papa.
Entretien avec Jacques Gamblin
Les animaux ont une place de choix dans votre ménagerie textuelle, pourquoi ?
J’ai beaucoup improvisé pour inventer ce spectacle. J’ai parlé, crié, meuglé, grogné, caqueté...
J’ai produit des sons articulés et désarticulés, mais je suis incapable de dire pourquoi tous ces
animaux sont arrivés autour de moi. Mystère de l’imaginaire. Et encore vous avez échappé à la
vache cinq fois vainqueur au salon de l’agriculture, aux échinodermes bio luminescents, aux moustiques tueurs de bananes... et j’en passe. J’aime les animaux sans aucun doute. Je préfère de loin
regarder un documentaire animalier qu’une émission de télé réalité, c’est toujours beaucoup plus
naturellement inventif, surprenant et drolatique ! Ça m’éclate. On est jamais déçu.
L’amour semble être la cible de vos envies théâtrales. Est-il objet d’illusion ou de désillusion ?
Oui c’est exact, je ne sais pas ce qui se passe en ce moment, je n’ai envie de parler que de ça !
L’amour, c’est la grande roue non ?!... On monte, on monte monte monte monte... Attention attention... On est en équilibre !... Et waoooouuuuhhh on redescend !!...
Et toujours on y croit et toujours on pense que peut-être ça doit être possible de ne faire que monter, de rester suspendu et ne jamais redescendre. Toujours on veut le croire, toujours on espère,
c’est inépuisable, c’est l’oxygène dans le sang.
Même KO dans les cordes, même dévasté, peu à peu les rêves reviennent nous visiter et s’amusent à faire des croche-pieds à la douleur. Puis la réalité suit, pas très loin dans le meilleur des cas,
dans l’ombre des rêves.
L’amour, le désir, c’est la maladie des êtres humains vivants non ?!! C’est le voyage sans fin. C’est
du jazz, de l’improvisation permanente.
Avant de sombrer définitivement, de clore les yeux, c’est bien l’ultime question que je me poserai:
De quoi ma vie a t-elle été riche ?
Si ce n’est pas d’amour, c’est rien.
On n’en a jamais fini avec cette question : Donner Recevoir.
Non pour moi non, l’amour n’est pas une illusion, c’est réel. Parfois c’est là, parfois pas, c’est tout.
Donc ce n’est pas une désillusion non plus. Je n’ai aucune illusion en amour et ça ne m’empêche
pas d’être idéaliste. Je suis idéaliste dans ma vie et essaie d’être illusionniste sur scène.
Comment mélangez-vous la fiction et les éléments autobiographiques ?
Avec du style, j’espère, en tout cas c’est ce que je cherche. Avec de l’humour, en laissant l’esprit de
sérieux enfermé à double tour. Le fond de ce que je raconte est banal, alors j’essaie de faire que le
papier cadeau soit joli. Si les gens ont envie de conserver le papier, ça me va aussi !
Je ne me sens pas très différent de l’ensemble des êtres humains et donc peu importe que ce que
je raconte vienne de ma vie ou d’observation chez d’autres.
En jetant un regard par-dessus votre épaule, voyez vous un fil rouge qui se développe dans
vos spectacles ?
Je ne sais pas si je suis assez souple pour le faire, je demanderai aux danseurs de le faire pour
moi.
La seule chose de rouge que j’apercevrai sûrement, c’est le nez du clown que je trimballe comme
un frère, qui est parfois derrière et parfois devant, qui saigne et rigole tout en même temps.
Propos recueillis par Nalini Menamkat, janvier 2011
La presse
Son nouveau spectacle surprend. L’acteur qualifié de lunaire au cinéma, y révèle sa vraie nature:
un corps d’athlète, d’artiste burlesque. (…) Il invite un couple de danseurs dans sa ronde, leur
tourne autour, gourmand et curieux de leurs figures à l’unisson. Il esquisse un geste, se fige dans
une arabesque, rentre dans le jeu, puis les quitte. En marge du duo, Gamblin danse et ne danse
pas. Avec son corps, il dit alors le désir et la peur de l’autre mieux qu’avec les mots.
Emmanuelle Bouchez, Télérama, 03.02.2010
Gamblin ! Il a la tête dans les étoiles. Il nous offre un spectacle extrêmement travaillé, sous le
regard aigu et tendre, rieur surtout, c’est ce qu’il aime, d’Anne Bourgeois (…) Vidéo, musique costumes, du très grand art. Très drôle et tout à fait bouleversant.
Amélie Héliot, Le Figaro, 15.01.2010
Distribution
Interprétation Jacques Gamblin
Danseurs Claire Tran, Bastien Lefèvre
Collaboration artistique Anne Bourgeois
Assistante mise en scène Domitille Bioret
Collaboration chorégraphique Catherine Gamblin-Lefèvre
Scénographie Alain Burkarth
Lumières Laurent Béal
Conception sonore Grégory Beller
Vidéo Sébastien Sidaner
Costumes Marie Jagou
Direction technique Jérôme Tournayre
Régisseur lumières Pierre Marteau
Régisseur son Hervé Rico
Administratrice de tournée Valérie Saliou
Production Productions du dehors
Coproduction Maison de la Culture (Amiens), Le Grand T (Nantes), La Coursive (La Rochelle), Le
Théâtre des Salins (Martigues), MCB (Bourges), L’Agora – Scène nationale d’Evry et de l’Essonne,
Le Théâtre de Coutances, L’Archipel (Granville), Le Théâtre Anne de Bretagne (Vannes), Château
Rouge (Annemasse), Centre Culturel de Cesson Sevigné, La Comète (Chalons-en-Champagne)
Crédit photo Elisabeth Carrecchio
Locations et renseignements
Théâtre Forum Meyrin
Place des Cinq-Continents 1
1217 Meyrin (GE)
Billetterie
Du lundi au vendredi de 14h à 18h
ou par téléphone au 022 989 34 34
Achat des billets en ligne sur
www.forum-meyrin.ch
Prix des billets
Plein tarif : CHF 54.Prix réduit : CHF 42.Prix étudiant, chômeur, enfant : CHF 28.Autres points de vente
Service culturel Migros,
Rue du Prince 7, Genève / 022 319 61 11
www.culturel-migros-geneve.ch
Stand Info Balexert
Migros Nyon-La Combe
Partenaire Chéquier culture
Les chèques culture sont acceptés à nos guichets
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