EXTRAITS DE PRESSE

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EXTRAITS DE PRESSE
EXTRAITS DE PRESSE
(…) Il est gonflé, Gamblin. Il interprète, il incarne. Il fait
ce qu'il veut de son corps qu'il plie, ploie, se désosse ou
évoque les blessés de la vie de Lourdes par la voix du petit
garçon qu'il a été. Il croit aux cauchemars et aux nuages
d'étoupe. Le rouge, en giclée violente, éclabousse le bleu du
ciel du théâtre. Rouge sang et amour. C'est le nez du clown
qui saigne. Scénographie (Alain Burkarth), images vidéo
(Sébastien Sidaner), lumières (Laurent Béal), costumes (Marie
Jagou), musique (Grégory Beller), du très grand art. Jacques
Gamblin, seul en scène, et ici en trio, est toujours
accompagné d'une équipe forte. C'est ce qui lui plaît. Et il
sait que c'est ainsi qu'il peut se lancer dans ces aventures
qui donnent des spectacles inoubliables, uniques. Très drôles
et tout à fait bouleversants. Jacques Gamblin même, unique et
pluriel.
Armelle Hétiot – LE FIGARO BLOG - janvier 2010
L'homme (Jacques Gamblin) est seul en scène. Seul dans sa vie
depuis que celle qu'il aime est partie... Il use d'humour pour
s'aider à oublier cette femme qui le hante. Il se délecte de
certaines situations comiques, invente une girafe qui a fait
un nœud avec son cou : « J'imagine moi aussi avoir un nœud
dans mon cou, quelqu'un coincé dans ce nœud, quelqu'un que
j'aime, un amour perdu et qui ne pourra plus jamais partir...
Jamais. »
Et puis il y a ce mouton de poussière, avec un cheveu blond
pris au piège dans sa laine, qui se promène depuis longtemps
dans sa chambre et qui n'arrive pas à rejoindre le troupeau.
Peut-on tricoter un petit cache-cœur avec de la laine de
mouton de poussière ?
Il y a aussi, sur scène, ce merveilleux couple de danseurs
(Audrey Aubert et Bastien Lefèvre) qui l'a rejoint et dont les
chorégraphies décryptent ce que la pudeur du texte ne peut
exprimer. Sous la dérision, il y a une incommensurable poésie,
tant de passion, tant d'émotion.
Gilles Guillemain – LA NOUVELLE REPUBLIQUE – Décembre 2010