Les Hauts de Hurlevent
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Les Hauts de Hurlevent
Un chef d'œuvre littéraire LES HAUTS DE HURLEVENT (1847) d'Emily Brontë Deux interprétations/adaptations magistrales: l’une pour le cinéma, l'autre pour le théâtre Présentation unique en Gaume le samedi 23 juin à 17 heures sur la toile du Patria à Virton à 20 heures sur la scène du théâtre du Fenil à Bar (Ethe/Buzenol) Un roman qui a inspiré la cinéaste Andréa Arnold Wuthering Heights (Les Hauts de Hurlevent), film présenté à la Mostra de Venise sorti en salle le 2 mai 2012 l'écrivain Dominique Jacques seule en scène dans Emily B., un spectacle bouleversant! Deux auteurs pour raconter les vertiges de l'amour impossible entre Heathcliff à la condition modeste et Catherine qui doit tenir son rang! Deux tempéraments passionnés qui n’auront de cesse de s’affronter, de se déchirer, refusant l’évidence d’un amour inconditionnel et partagé, dans une lande battue par les vents! Emily B. écrit et interprété par Dominique Jacques 23 juin à 20H00 au Théâtre du Fenil de la Ferme de Bar (entre Ethe et Buzenol Dans Emily B., Emily Brontë et son double de papier, l’héroïne des Hauts de Hurlevent, s’emparent de la voix de la narratrice et lui demandent de porter leur cri étouffé. Emily Brontë appartient à la lignée des femmes, artistes, poètes, écrivains dont la singularité dérange ou fait peur, et qui ne peuvent, étranglées par la société, les conventions ou par leur propre angoisse, aller jusqu’au bout d’ellesmêmes. EmilyB. est un hymne violent à la sauvagerie native des femmes, dont le corps réclame « le cœur hirsute de Heathcliff, Haethcliff, sans qui nos vies ne sont rien ». Le lecteur est transporté dans des landes hantées par des fantômes, et par « le galop grinçant de l’insupportable, la terrible, l’adorable Catherine Earnshaw ». Dans ce recueil, les vivants captent le souffle de ceux qui ont disparu. Et le vent, entre les doigts de l’écrivain, se mue en chant de transgression et de liberté car « sous l’eau des miroirs gronde une sorcière, sous les villes trop petites, sous les villes trop grises ». Dominique Jacques, professeur de français à l’IND Arlon, pratique la mise en scène depuis des années. Elle puise la matière de son travail théâtral dans l’univers des tragiques grecs et des poètes (Rimbaud, Baudelaire, Bobin). Elle-même interprète ses propres textes. Ainsi Stat Amor, tiré de son précédent recueil. Le fantôme de Vancouver a engendré un seul en scène sur le mode de la psalmodie, du chant, et de la voix parlée. La pièce est issue de « Emily B. et autres contes d’automne », de Dominique Jacques, 2009, Editions Memory Press. Mise en scène : Dominique Jacques et Joseph Clark. Avec le concours du Centre Culturel de Bertrix. Prix d’entrée : pour le théâtre 10 € (8 € en prévente par virement au compte du Théâtre du Fenil 751-2042079-75) pour le cinéma : 6 €. Renseignements et inscriptions auprès de Jacques Mahieu 063/412761 ou 0476/420356. Un chef d'œuvre littéraire LES HAUTS DE HURLEVENT (1847) d'Emily Brontë Deux interprétations/adaptations magistrales: l’une pour le cinéma, l'autre pour le théâtre Présentation unique en Gaume le samedi 23 juin à 17 heures sur la toile du Patria à Virton à 20 heures sur la scène du théâtre du Fenil à Bar (Ethe/Buzenol) Un roman qui a inspiré la cinéaste Andréa Arnold Wuthering Heights (Les Hauts de Hurlevent), film présenté à la Mostra de Venise sorti en salle le 2 mai 2012 l'écrivain Dominique Jacques seule en scène dans Emily B., un spectacle bouleversant! Deux auteurs pour raconter les vertiges de l'amour impossible entre Heathcliff à la condition modeste et Catherine qui doit tenir son rang! Deux tempéraments passionnés qui n’auront de cesse de s’affronter, de se déchirer, refusant l’évidence d’un amour inconditionnel et partagé, dans une lande battue par les vents! Emily B. écrit et interprété par Dominique Jacques 23 juin à 20H00 au Théâtre du Fenil de la Ferme de Bar (entre Ethe et Buzenol Dans Emily B., Emily Brontë et son double de papier, l’héroïne des Hauts de Hurlevent, s’emparent de la voix de la narratrice et lui demandent de porter leur cri étouffé. Emily Brontë appartient à la lignée des femmes, artistes, poètes, écrivains dont la singularité dérange ou fait peur, et qui ne peuvent, étranglées par la société, les conventions ou par leur propre angoisse, aller jusqu’au bout d’ellesmêmes. EmilyB. est un hymne violent à la sauvagerie native des femmes, dont le corps réclame « le cœur hirsute de Heathcliff, Haethcliff, sans qui nos vies ne sont rien ». Le lecteur est transporté dans des landes hantées par des fantômes, et par « le galop grinçant de l’insupportable, la terrible, l’adorable Catherine Earnshaw ». Dans ce recueil, les vivants captent le souffle de ceux qui ont disparu. Et le vent, entre les doigts de l’écrivain, se mue en chant de transgression et de liberté car « sous l’eau des miroirs gronde une sorcière, sous les villes trop petites, sous les villes trop grises ». Dominique Jacques, professeur de français à l’IND Arlon, pratique la mise en scène depuis des années. Elle puise la matière de son travail théâtral dans l’univers des tragiques grecs et des poètes (Rimbaud, Baudelaire, Bobin). Elle-même interprète ses propres textes. Ainsi Stat Amor, tiré de son précédent recueil. Le fantôme de Vancouver a engendré un seul en scène sur le mode de la psalmodie, du chant, et de la voix parlée. La pièce est issue de « Emily B. et autres contes d’automne », de Dominique Jacques, 2009, Editions Memory Press. Mise en scène : Dominique Jacques et Joseph Clark. Avec le concours du Centre Culturel de Bertrix. Prix d’entrée : pour le théâtre 10 € (8 € en prévente par virement au compte du Théâtre du Fenil 751-2042079-75) pour le cinéma : 6 €. Renseignements et inscriptions auprès de Jacques Mahieu 063/412761 ou 0476/420356. Un chef d'œuvre littéraire LES HAUTS DE HURLEVENT (1847) d'Emily Brontë Deux interprétations/adaptations magistrales: l’une pour le cinéma, l'autre pour le théâtre Présentation unique en Gaume le samedi 23 juin à 17 heures sur la toile du Patria à Virton à 20 heures sur la scène du théâtre du Fenil à Bar (Ethe/Buzenol) Un roman qui a inspiré la cinéaste Andréa Arnold Wuthering Heights (Les Hauts de Hurlevent), film présenté à la Mostra de Venise sorti en salle le 2 mai 2012 l'écrivain Dominique Jacques seule en scène dans Emily B., un spectacle bouleversant! Deux auteurs pour raconter les vertiges de l'amour impossible entre Heathcliff à la condition modeste et Catherine qui doit tenir son rang! Deux tempéraments passionnés qui n’auront de cesse de s’affronter, de se déchirer, refusant l’évidence d’un amour inconditionnel et partagé, dans une lande battue par les vents! Emily B. écrit et interprété par Dominique Jacques 23 juin à 20H00 au Théâtre du Fenil de la Ferme de Bar (entre Ethe et Buzenol Dans Emily B., Emily Brontë et son double de papier, l’héroïne des Hauts de Hurlevent, s’emparent de la voix de la narratrice et lui demandent de porter leur cri étouffé. Emily Brontë appartient à la lignée des femmes, artistes, poètes, écrivains dont la singularité dérange ou fait peur, et qui ne peuvent, étranglées par la société, les conventions ou par leur propre angoisse, aller jusqu’au bout d’ellesmêmes. EmilyB. est un hymne violent à la sauvagerie native des femmes, dont le corps réclame « le cœur hirsute de Heathcliff, Haethcliff, sans qui nos vies ne sont rien ». Le lecteur est transporté dans des landes hantées par des fantômes, et par « le galop grinçant de l’insupportable, la terrible, l’adorable Catherine Earnshaw ». Dans ce recueil, les vivants captent le souffle de ceux qui ont disparu. Et le vent, entre les doigts de l’écrivain, se mue en chant de transgression et de liberté car « sous l’eau des miroirs gronde une sorcière, sous les villes trop petites, sous les villes trop grises ». Dominique Jacques, professeur de français à l’IND Arlon, pratique la mise en scène depuis des années. Elle puise la matière de son travail théâtral dans l’univers des tragiques grecs et des poètes (Rimbaud, Baudelaire, Bobin). Elle-même interprète ses propres textes. Ainsi Stat Amor, tiré de son précédent recueil. Le fantôme de Vancouver a engendré un seul en scène sur le mode de la psalmodie, du chant, et de la voix parlée. La pièce est issue de « Emily B. et autres contes d’automne », de Dominique Jacques, 2009, Editions Memory Press. Mise en scène : Dominique Jacques et Joseph Clark. Avec le concours du Centre Culturel de Bertrix. Prix d’entrée : pour le théâtre 10 € (8 € en prévente par virement au compte du Théâtre du Fenil 751-2042079-75) pour le cinéma : 6 €. Renseignements et inscriptions auprès de Jacques Mahieu 063/412761 ou 0476/420356. Les Hauts de Hurlevent Titre original : Wuthering Heights Réalisé par : Andrea Arnold Date de sortie : 02 Mai 2012 Durée : 128 minutes Genre : Drame, Romance Pays : Angleterre (2010) Langue originale : Anglais | Enfants admis 6.8 /10 18 votes Notez ce film Réagissez sur ce film Le jeune Heathcliff, recueilli dans la famille Earnshaw, doit faire face à un environnement hostile. Il se sent attiré par la fille de la maison, Catherine, qui lui montre les plus beaux côtés de cette vie à la campagne. La passion grandit entre eux mais leur amour est entravé par les origines modestes d'Heathcliff. Lorsqu'il revient, des années plus tard, devenu un jeune homme aisé, il tente de reconquérir Catherine. Leur amour impossible s'amplifie alors jusqu'à l'obsession. "WutheringHeights" est adapté du roman éponyme d'Emily Brontë, devenu un classique de la littérature Le Soir.be Vertiges de l’amour à Hurlevent NICOLAS CROUSSE mercredi 07 septembre 2011, 12:45 Le roman d’Emily Brontë inspire à Andrea Arnold une adaptation austère, à la fois froide et fiévreuse· C’est un acteur noir qui incarne Heathcliff, le bohémien de cette passion dramatique. Andréa Arnold Photo : AP Venise De notre envoyé spécial A la Mostra, il n’est presque pas un jour qu passe sans qu’elle ne soit évoquée : la passion amoureuse. Avec ses torches brûlantes. Ses inaccessibles cimes. Ses beautés incandescentes. Mais aussi ses désastres destructeurs. Ses fièvres malades. Voire ses rendez-vous avec la mort. Dans Wilde Salome, Al Pacino dépeint la folie meurtrière d’une femme (Salome) prête à tout, par dépit amoureux et sexualité méprisée, pour assouvir sa vengeance dirigée vers l’homme (Jean-Baptiste) qui ne veut pas de ses charmes. Dans A Dangerous Method, David Cronenberg observe le tragique transfert du docteur Carl Jung, qui s’écroule et sombre dans l’amour tragique au moment où son ex- patiente, Sabina Spielrein, relève la tête et prend ses distances avec lui, après lui avoir fait une cour incessante. Dans Un été brûlant, Philippe Garrel pointe la face douloureuse et suicidaire de l’amour blessé, le personnage incarné par Louis Garrel ne supportant plus de voir sa belle épouse (Monica Bellucci), actrice, prendre la lumière, les regards et les désirs des hommes. Dans Shame, Steve McQueen constate avec empathie la passion sexuelle d’un Don Juan pornographe, qui a laissé son cœur en hiver et semble vivre dans la honte. Dans Poulet aux prunes, Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud font le portrait d’un musicien célèbre, bien décidé à en finir avec la vie après la destruction de son violon, dans lequel il a caché l’âme fiévreuse d’une passion demeurée secrète. Et avec Wuthering heights, tout droit inspiré des Hauts de Hurlevent (1847), le chef-d’œuvre d’Emily Brontë, Andrea Arnold (Fish Tank, prix du jury en 2009 à Cannes) revient aux grands fondamentaux du romantisme anglais. L’œuvre a inspiré des tas d’adaptations, poèmes, opéras, ballets, mangas, chansons (le célèbre Wuthering heights, de Kate Bush). Et de nombreux films, depuis 1920 (A.V. Bramble) jusqu’au Hurlevent de Jacques Rivette, en passant par le célèbre film de William Wyler, en 1939, avec Laurence Olivier et Merle Oberon. Splendidement filmé, dans les landes brumeuses et frustes du nord du Yorkshire, le film d’Arnold, présenté mardi soir en compétition, revient – du moins dans l’esprit – à l’essence de l’œuvre d’Emily Brontë. Heathcliff, jeune bohémien, recueilli puis maltraité par une famille de fermiers, trouve refuge dans le cœur de Catherine, la fille du fermier. Les jeunes amants courent dès qu’ils le peuvent les chemins tortueux et sauvages de la nature, et d’un vent assourdissant, qui tout en fouettant leurs peaux, semble laisser leur âme passionnelle en paix. A l’intérieur des chaumières, on entend une fillette chantonner : « A inconstant lover will lead me to grave » (« Un amant inconstant me conduira vers la tombe »). Mais bientôt, Catherine épouse un bon parti. Effondré, Heathcliff fuit comme un pestiféré. Pour revenir bien des années plus tard, la passion plus conquérante et fragile que jamais, avec la détermination d’enlever Catherine à son mari. Brutalement, s’il le faut. On connaît l’issue : les vertiges de cet amour trop grand transformeront nos amants en êtres dévastés. « Quand tu seras en paix, souffle Heathcliff à Catherine sur son lit de mort, je vivrai en enfer. » Catherine lui répond : « Je ne serai jamais en paix. » Aucune musique. Peu de place pour le verbe. Les êtres parlent peu. La caméra d’Arnold scrute leurs regards, leurs peaux, leur sensualité animale. Se penche moins sur l’aspect historique d’un film en costumes que sur le noyau dur des âmes. De gros plans cherchent les visages et les corps. D’une profonde austérité, Wuthering heights, qui offre le rôle principal de Heathcliff à deux acteurs noirs jusque-là inconnus (Solomon Glave, pour l’enfance, James Howson, pour l’âge adulte), distille quelque chose de simultanément froid et fiévreux. Le moins que l’on puisse dire est que l’on n’en sort pas indifférent. Jeudi 03/05/12 - Par Ruben Nollet Les Hauts de Hurlevent La réalisatrice Andrea Arnold élimine une bonne fois pour toutes tous les clichés des drames en costumes britanniques. Un cinéma physique de peu de mots mais au coeur enflammé. Des âmes alanguies trop bien élevées ou trop effrayées pour se déclarer leur passion. Voilà ce à quoi l'on pense lorsqu'on est confronté au romantisme britannique du 19e siècle. Tout ça, c'est la faute de Jane Austen, évidemment, mais heureusement, elle n'était pas la seule à écrire des livres à cette époque. Emily Brontë, par exemple, la benjamine de trois soeurs écrivaines, publiait en 1847 une histoire portant, à première vue, sur le clash entre amour et situation sociale. La grande différence était que 'Les Hauts de Hurlevent' contenaient sombre passion, vengeances, maltraitance, et même une touche de nécrophilie. Autre chose que les dames et messieurs bien mis et coincés de 'Emma' ou 'Sense and Sensibility'. Par le passé, les adaptations de 'Hauts de Hurlevent' avaient fait leur possible pour contenir au mieux ce côté sombre. Mais à l'inverse, dans cette nouvelle version, Andrea Arnold y plonge la tête la première. Ces 'Hauts de Hurlevent' vous prennent par la peau du cou et vous poussent le nez dans le sol spongieux de la lande du nord de l'Angleterre, où un vent implacable creuse les collines et où une pluie drue est plus commune qu'un rayon de soleil. En se concentrant principalement sur les années d'enfance de ses personnages, et en réglant la deuxième partie plus expéditivement, Arnold rompt l'équilibre de son film. Mais il n'en reste pas moins un cinéma imposant. (RN)