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Liseuse Milibris
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1. Entreprises
Corinne Caillaud
Étendre l’univers des couettes et oreillers aux pyjamas et nuisettes, voilà longtemps que Didier Hannaux,
président de Dodo, en rêvait. C’est désormais chose faite. L’entreprise, dont le siège se situe en Moselle,
vient d’acquérir la société lyonnaise CTM Style, spécialisée dans la lingerie de nuit et qui emploie
45 personnes. « Comme Dodo, CTM Style est une société familiale française, avec la même culture du
service aux clients. Elle dispose d’un vrai savoir-faire en termes de style et de sourcing, et dans ces
deux domaines il va y avoir d’énormes synergies. CTM Style est par ailleurs très présente dans la
grande distribution », commente le dirigeant. Dodo, dont l’effectif est passé à 600 salariés, poursuit donc
sa diversification entamée dès 2005 avec le rachat des textiles Lasson, fabricant de draps et de protections
literie.
Stratégie haut de gamme
Un an plus tôt, le groupe avait réalisé ses premières opérations de croissance externe en reprenant tout
d’abord la société Topiol, lui permettant d’intégrer la fabrication des produits en duvet alors que jusque-là
Dodo œuvrait uniquement dans le synthétique. Dans la foulée, Drouault, la marque haute couture de
couettes et oreillers, tombe dans son escarcelle, permettant au groupe d’intégrer un réseau de distribution
plus haut de gamme. De plus, via les licences, Dodo est aussi présent aujourd’hui dans l’univers du linge
de lit, de bain et des matelas.
C’est en 2000, après le départ à la retraite de son beau-père et homonyme, Jacques Hanau, et un LBO que
Didier Hannaux, 53 ans, a repris les rênes de l’entreprise, avec son directeur général, Marc Cerf.
L’autodidacte y était entré en 1982 comme commercial, après une première expérience professionnelle
dans l’agroalimentaire. « Je suis passé par tous les services de Dodo : achats, production, logistique »,
note-t-il. Un schéma qu’il reproduit avec son fils aîné, Jonathan, qui évolue depuis trois ans dans les
différentes structures du groupe après deux années passées en Inde à sa sortie d’école de commerce. C’est
lors d’un trek au Népal que ce dernier a manifesté son souhait de rejoindre l’entreprise familiale. Et son
jeune frère devrait lui emboîter le pas à l’issue de ses études en école de commerce. Pour l’heure, le
groupe, qui a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 91 millions d’euros, dont 12 % à l’export, ambitionne
d’atteindre les 115 millions pour 2014. C. C.
10/09/2014 15:10