CHRONIQUEs AIXOIsEs - Orchestre Français des Jeunes
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CHRONIQUEs AIXOIsEs - Orchestre Français des Jeunes
CHRONIQUEs AIXOISEs Le journal de la résidence de l’OFJ au Grand Théâtre de Provence Chronique n°5 - 28 août 2015 Edito LA VIDEO DU JOUR Médiation PLAY Le Grand Théâtre de P rovence, un outil pour les jeunes musiciens Dominique Bluzet est le directeur du Grand Théâtre de Provence où l’OFJ tient ses résidences depuis 2007. Rencontre. Ca y est, ils sont partis… Plus de conseils personnalisés, plus de doigtés, plus de soutien d’un ainé avant un tutti, les musiciens sont désormais laissés à eux-mêmes (ou presque). Les professeurs de pupitre ont quitté Aix ce jour et rejoint leurs orchestres respectifs à Lyon, Bordeaux, Paris ou Toulouse. Leur accompagnement, à la fois directif et bienveillant, axé sur le collectif tout en tenant compte des capacités de chacun, est essentiel pour la cohésion de ce groupe qu’on appelle orchestre. Ils vont nous manquer ! L’AGENDA LA RESIDENCE Vendredi 28 août 19 h Scène ouverte sur les terrasses du Grand Théâtre de Provence - Gratuit Mercredi 2 septembre 18 h 30 Parade et concerts en centre-ville (Roméo et Juliette de poche) - Gratuit Vendredi 4 septembre 20 h 30 Concert au Grand Théâtre de Provence Infos et réservations sur lestheatres.net LA TOURNEE Comment avez-vous été amené à cette collaboration avec l’Orchestre Français des Jeunes ? Tout a commencé en 2006 par un déjeuner au Train Bleu à Paris avec Dominique Meyer qui présidait l’OFJ. J’étais candidat à la direction du Grand Théâtre de Provence et il était essentiel, pour moi, de proposer une présence musicale régulière et, en plus, une présence de jeunes. L’OFJ est un orchestre national important et qu’Aix soit en capacité de l’accueillir dès la première saison du Grand Théâtre était primordial. Aujourd’hui c’est fait et après Dominique Meyer, c’est avec Hugues Gall que nous renouvelons régulièrement le bail. En parlant de renouvellement où en êtes-vous avec l’OFJ ? Nous venons de signer une nouvelle convention. C’est un vrai renouvellement par choix. Nous nous sommes posés la question de savoir si nous avions encore quelque chose à raconter ensemble et y avons répondu positivement. Aujourd’hui le Grand Théâtre de Provence accompagne quatre orchestres différents : l’Orchestre Français des Jeunes, l’orchestre philharmonique du Pays d’Aix, la Chambre Philharmonique et Café Zimmermann. C’est un outil au service de la fabrication de la musique et dans vingt ans, je veux qu’il y ait des jeunes qui disent : « mes débuts en orchestre, je les ai faits à Aix. » Dimanche 6 septembre 16 h 30 Concert, Cathédrale de Laon Infos et réservations www.festival-laon.fr Mardi 8 septembre 19 h 30 Concert, Auditorium Stravinski, Festival Septembre musical de Montreux (Suisse) Infos et réservations www.septmus.ch Jeudi 10 septembre 20 h 30 Concert, Théâtre Edwige Feuillère, Vesoul (dans le cadre du Festival de Besançon) Infos et réservations www.festival-besancon. com Samedi 12 septembre 19 h 30 Concert, MC2 de Grenoble La biennale des orchestres de jeunes est née en 2013. Elle se poursuit cette année. Sera-t-elle renouvelée en 2017 ? Tout à fait. Il est important qu’Aix soit le lieu rendez-vous entre l’Europe et la Méditerranée. Important que, tous les deux ans, on fasse se côtoyer de jeunes européens pour qui la musique est naturelle avec ceux pour qui constituer un orchestre est un combat. Il faut prendre conscience de la chance qu’on a, nous les Européens. Nous tenons à installer cette biennale sur la durée avec trois ou quatre orchestres. Je pense que c’est le bon format. Des musiciens européens conquis par l’OFJ Depuis quelques années, la Fédération Européenne des Orchestres Nationaux de Jeunes (EFNYO) organise des échanges à travers un programme intitulé MusXchange. Ainsi, au cours de la résidence 2015, six musiciens européens ont intégré les rangs de l’OFJ : deux espagnoles, Maria Munoz-Lopez et Ana Simon Hinojo, deux allemandes, Helena Knapp et Ouchan He et deux italiens, Veronica Schifano et Tommaso Santini. Pour Helena et Ouchan, du Bundesjugendorchester, l’expérience OFJ est d’ores et déjà positive : « C’est comme une famille. Puis on travaille beaucoup plus que dans les orchestres de jeunes allemands. Ici les musiciens sont plus disciplinés et le niveau est meilleur. Nous pensons que c’est lié au fait que les musiciens sont plus âgés. La façon de travailler est aussi différente et intéressante. Elle nous permet de débuter par pupitre puis d’enchaîner sur les tutti et de se retrouver après pour retravailler ce qui n’allait pas dans les tutti. » Très appréciés aussi par les jeunes allemandes, les ateliers de musique de chambre et de médiation. Ana, elle, avait le choix entre la Hollande et la France. « J’ai choisi la France car j’avais vraiment envie de travailler à l’OFJ car j’en avais entendu parler par d’autres musiciens espagnols, et je ne regrette pas. Il y a vraiment une ambiance sympa et on travaille dans d’excellentes conditions. Mon seul regret est de ne pas avoir participé à un atelier de musique de chambre. J’ai assisté à la générale et ça m’a vraiment donné envie de faire de la médiation. » Quant à Maria, si elle apprécie l’ambiance générale et la qualité du travail, elle s’avoue très intéressée par le côté social de l’orchestre. « Donner aux jeunes l’occasion de se produire dans une prison, une maison de retraite, un hôpital et un centre de soins palliatifs c’est rare. Nous ne faisons pas ça avec l’orchestre des jeunes en Espagne. J’ai beaucoup apprécié, aussi, tout ce qui tourne autour de la médiation. C’est une belle découverte pour moi. » Véronica et Tommaso, eux, sont aussi époustouflés par les conditions de travail. « En Italie, les orchestres de jeunes sont encadrés par trois personnes. Il n’y a pas la logistique qu’il y a à Votre don est déductible à 66% l’OFJ. Et puis nous ne travaillons pas sur la durée avec les professeurs. Ici de l’impôt sur le revenu. c’est exceptionnel… » Gageons que l’OFJ tient en ces jeunes d’Europe de futurs ambassadeurs. Soutenez l’OFJ ! Pour faire un don Ce journal est une publication de l’Orchestre Français des Jeunes. Directeur : Pierre Barrois. Ont collaboré : Formation supérieure aux métiers du son du CNSMDP (Aude Pétiard et Alice Ragon, vidéo), Michel Egéa (journaliste) et l’équipe de l’OFJ. Aucun montant minimum • par chèque à l’ordre de l’Orchestre Français des Jeunes • directement sur la plateforme de don HelloAsso, cliquez ici OFJ - 223 avenue Jean Jaurès - 75019 PARIS