Rapport des oraux d`anglais - Session 2015

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Rapport des oraux d`anglais - Session 2015
Oraux ENSEA/ENSIIE 2015 - Rapport sur l'épreuve d’anglais
L’anglais est la langue obligatoire à l’oral
Les candidats ont été interrogés sur des articles de la presse anglophone, quotidienne ou
hebdomadaire, d’environ 550 mots, parus entre octobre 2014 et juin 2015 (ou publiés sur les sites
Internet de ces organes de presse).
Les notes s’échelonnent entre 01 et 20.
Les sources sont diverses: The Washington Post, The Los Angeles Times, The Irish Times, The
Economist, New Statesman, The New York Times, The Guardian, Time magazine, The Independent,
New Scientist, etc.
Parmi les sujets traités cette année : les attentats de janvier 2015 en France, les pouvoirs des
services de renseignements au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, les relations entre le Royaume-Uni et
l’Union Européenne, les nouveaux services offerts par les téléphones portables, l’impact du
réchauffement climatique sur l’environnement, l’influence des réseaux sociaux sur les élections, le
rapprochement entre Cuba et les Etats-Unis, l’enseignement en Grande-Bretagne.
Voici quelques exemples d’articles proposés aux candidats :

The truth about smart cities: ‘In the end, they will destroy democracy'
Adapted from The Guardian, December 17th, 2014

Police Killings Reveal Chasms Between Races
Adapted from The New York Times, December 5th, 2014

Why young people don’t vote
Adapted from The Economist, October 29th, 2014
Les modalités de l’épreuve sont rappelées au bas des textes.
Temps de préparation : 20 minutes / Temps de passage : 20 minutes.
L’épreuve comporte quatre parties distinctes :
1. Introduction du document en contexte
2. Compte-rendu du texte
3. Commentaire du texte
4. L’épreuve se termine par des questions posées au candidat.
CONSEILS
L’INTRODUCTION sert à rendre compte de l’idée principale, de la problématique au centre
du document. Il ne s’agit donc pas seulement de donner la date et la source du document (à ce propos,
on recommande à tous les candidats de revoir la manière de dire les dates). Il est important de
replacer le document par rapport à un contexte précis. On conseille donc aux candidats de
commencer par une ‘phrase d’accroche’ introduisant le thème général de l’article, puis de présenter
les questions qui sont précisément exposées dans le document.
Le COMPTE-RENDU doit faire apparaître les idées principales et les articulations logiques
du texte. Il ne faut pas procéder paragraphe par paragraphe mais privilégier une approche
synthétique du texte. La paraphrase (voire la reprise mot pour mot de passages de l’article) est
fortement sanctionnée : le candidat doit montrer qu’il est en mesure de faire un compte-rendu du texte
en utilisant son propre vocabulaire et ses propres structures.
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Il est essentiel de bien indiquer, par une phrase de transition, le passage du compte-rendu au
commentaire, en présentant la problématique qui sera développée (liée, bien entendu, au thème abordé
dans l’article), éventuellement un plan.
Le COMMENTAIRE ne doit pas être une paraphrase du texte ni la simple occasion de donner
son avis sur les textes. Il s’agit d’en fournir une analyse critique (causes, conséquences du
phénomène, cas similaires ou opposés, contexte géographique, historique, social, économique,
politique, culturel, etc.).
Le commentaire doit durer au moins 5 minutes : il est donc impératif de développer plus d’un
point. On attend des candidats qu’ils utilisent leurs connaissances scientifiques ou leurs expériences
personnelles à bon escient afin d’illustrer leurs propos. Les généralités sont à proscrire : il est
important de donner des exemples bien choisis qui permettent de renforcer l’argumentation.
Les examinateurs valorisent l’autonomie de parole des candidats. Les trois premières parties
de l’épreuve doivent durer environ 15 minutes. Parfois, au bout de 5 à 6 minutes, le candidat attend
que l’examinateur prenne le relais en lui posant des questions. Cette attitude est fortement sanctionnée.
N’oublions pas qu’il s’agit d’une épreuve orale : il ne s’agit pas de lire un texte rédigé. Les qualités de
communication (ton, attitude) jouent un rôle important.
La fin de l’épreuve est consacrée à un ENTRETIEN avec le candidat. L’examinateur peut
poser des questions sur un point à éclaircir dans le texte, sur le commentaire du candidat afin de
prolonger la réflexion engagée sur le thème abordé, ou éventuellement sur le parcours du candidat et
ses projets futurs.
Les candidats ne doivent pas se contenter de réponses laconiques car cette partie de l’épreuve
doit leur permettre de démontrer qu’ils sont en mesure d’avoir une conversation spontanée avec un
interlocuteur.
La QUALITE de la langue est primordiale. Un minimum de rigueur grammaticale est requis.
Si le candidat n’a pas les ressources linguistiques suffisantes, il est préférable de faire des phrases
courtes plutôt que d’accumuler des structures complexes mal maîtrisées. Bien entendu, on valorise les
candidats qui ont un vocabulaire riche et précis, sans être pompeux ou trop artificiel.
De manière générale, les candidats doivent faire preuve de plus de rigueur concernant la
correction de la langue: les fautes de base sur les formes verbales sont inadmissibles à ce niveau (‘s’
absents à la 3e personne du singulier au présent simple, erreurs sur les verbes irréguliers ou les formes
passives, modaux non suivis de l’infinitif sans ‘to’, confusion entre ‘be’ et ‘do’, etc.). De même, on
peut s’étonner du nombre de candidats qui ignorent encore que les adjectifs ne prennent pas de ‘s’en
anglais, ou que ‘people’ (pour ‘les gens’) est en fait un nom pluriel. Les examinateurs ont pu aussi
constater des erreurs récurrentes sur les noms pluriels (les candidats doivent s’astreindre à prononcer
le ‘s’ final) et les indénombrables ‘faux-amis’ du français (‘information’ ne prend pas de ‘s’ en anglais
par exemple).
Pour ce qui est du lexique, on rappelle que tout usage de mots français est à proscrire (le
candidat ne doit pas non plus demander à l’examinateur de lui traduire un mot) : trop de candidats
abusent des gallicismes et autres barbarismes inspirés du français. Il vaut mieux également éviter le
suremploi des expressions toutes faites (« burning issue, gist of the text, in a nutshell, etc… »).
On recommande enfin aux candidats de s’entraîner tout au long de l’année, afin de parvenir, le
jour de l’épreuve, à s’exprimer en anglais à une vitesse ‘normale’ (il faut absolument éviter les
longues pauses répétées entre deux phrases). Un entraînement régulier leur permettra également de
corriger une phonologie défaillante. On a pu remarquer que de nombreux candidats ne marquent pas
les accents toniques, déforment les phonèmes, ne prononcent pas correctement les diphtongues, ce qui
rend parfois la communication difficile.
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