le dossier de presse - Education Santé Savoie

Journée mondiale de lutte contre le sida
Samedi 1er Décembre 2012
Dossie
ier de Presse
2
Pr sse 2012
1
SOMMAIRE
Introduction
p. 3
1. Le SIDA, trente ans déjà.
p.5
2. Se faire dépister, c'est toujours d'actualité
p.7
3. Actualité sur les traitements
p.12
4. Les acteurs de la journée mondiale
p.14
6. Les manifestations en Savoie
p.16
7. Slogans sélectionnés dans le cadre du concours organisé
p.34
Introduction
A l’occasion de la journée du 1 er décembre, nous avons pour cette année reconduit cette action
majeure qui se déroulera une nouvelle fois dans le Hall de Chamnord le samedi 1er Décembre 2012.
Nous accueillerons le public sur une plage horaire de 10 heures à 18 heures autour d’un stand situé à
l’entrée principale de la galerie marchande (entre Nocibé et Yves Rocher).
Pour cette année, nous souhaitons, outre la sensibilisation du public face au VIH SIDA qui reste
prioritaire aux vues du nombre exponentiel des contaminations et de la mauvaise communication qui
est faite autour de ce virus, mettre l’accent sur les baisses de subventions qui, contrairement à la
montée de nouvelles contaminations sont, en baisse.
Nous devons donc trouver d’autres moyens de financement même si certains de nos partenaires font
du mieux qu’ils peuvent pour nous soutenir. Nous sommes à la recherche de dons, mais aussi de
bénévoles et volontaires pour renforcer nos effectifs et proposer aux personnes vivant avec le VIH, des
meilleures conditions de vie. Mettre en place des nouvelles actions tournant autour de divers sujets,
séances de nutrition, activités sportives et culturelles. Mais le plus important et de pouvoir proposer
des actions de prévention et de sensibilisation sur cette pandémie qui concerne tout le monde.
Mais pourquoi encore parler du SIDA ?
L’épidémie touche plus de 33 millions de personnes dans le monde. Si elle semble reculer en France
elle est toujours bien là et de nouveaux cas sont dépistés chaque année.
5 nouvelles personnes séropositives ont été dépistées en Savoie en 2010, 13 en 2011, et environ une
vingtaine pour cette année 2012. Ce sont environ 280 personnes suivies en Savoie. Plus de 6000
personnes en France sont touchées par le virus et on estime qu’il y a en France 40 à 50 000
personnes porteuses du virus sans le savoir.
Les maitres mots restent la prévention, le dépistage et la lutte contre la
discrimination.
La prévention : c’est encore et toujours le préservatif masculin ou féminin qui assure une
protection optimale, et même si les avancées thérapeutiques promettent un avenir plus serein, le VIH
SIDA frappe toujours sans compromis et sans état d’âme. Cette pathologie reste incurable si rien
n’est fait à temps.
Le dépistage : permet à présent de prévenir une infection qui peut se propager très rapidement et un
test se fait dans les 48 heures. Surtout qu’un traitement post-exposition peut arrêter, s’il est pris à
temps, une contamination qui sera irréversible. D’où l’intérêt de se faire dépister très vite. Le
dépistage c’est proposer à toute personne, ayant eu au moins un rapport sexuel non protégé une
fois dans sa vie une prise de sang en laboratoire. Pour 1 personne sur 5 le dépistage est encore fait
au stade SIDA.
Le Test Rapide d’Orientation Diagnostic : c’est un nouvel outil qui est mis à la disposition des
professionnels de santé et des associations qui travaillent à la réduction des risques.
Le TROD : test rapide d’orientation diagnostic ne s’adresse à ce jour, qu’aux publics les plus touchés
pas l’épidémie : hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, migrants subsahariens….
Ce test est aussi fiable qu’une prise de sang en laboratoire suite à une prise de risque de plus de trois
mois.
Administrable par des associations, il permet de poser un résultat. Une personne positive au TROD
devra néanmoins faire une prise de sang dans un laboratoire pour qu’un médecin pose un diagnostic.
3
Un changement de mentalité : est nécessaire pour mieux accepter les personnes touchées par le
VIH, pour dire qu’il ne faut pas avoir honte de cette maladie, pour avoir plus d’humanité et de
chaleur et pour les sortir de l’isolement. Il est important de pouvoir dire un jour que l’on peut être
séropositif et être comme tout le monde, normal, bien que parfois l’on se demande ce que peut être
la normalité.
Un renfort inter-associatif : pour cette année, nous accueillons l’association AIDES dans nos locaux, et
nous travaillons en partenariat sur le terrain et avec des publics différents et ce, tout en gardant nos
savoirs et nos identités propres à chacune de nos associations. Depuis juin 2012, nous faisons partie
du bureau du COREVIH Arc Alpin, qui regroupe l’ensemble des associations, professionnels de santé,
services hospitaliers et institutions des départements de l’Isère, de la Savoie et de la Haute Savoie.
Venez nombreux : nous retrouver pour cette « Journée Mondiale de lutte contre le SIDA ». Nous
serons à votre disposition pour tous renseignements, nous souhaitons aussi vous remercier par
avance du soutien que vous nous portez, ou que vous nous apporterez à cette occasion ainsi que
pour la suite de nos actions.
Au nom de notre association, je vous remercie pour tous ceux qui nous soutiennent et pour ceux qui
nous ferons la joie de nous accorder leurs concours. Merci pour les personnes vivant avec le VIH,
merci pour tous les bénévoles et les volontaires, qui tout au long de l’année sont présents à nos
côtés. Merci à tous les établissements scolaires, professeurs et Infirmières avec qui nous pouvons
intervenir auprès des jeunes.
Luttons ensemble contre ce fléau, car nous sommes tous concernés.
Vous trouverez ci-après le programme des manifestations, les éléments d’informations
complémentaires sur cette journée et ses développements en Savoie. Nos deux associations, les
médecins de l’Espace de Santé Publique du Centre hospitalier de Chambéry, les associations et les
organismes partenaires sont à votre disposition pour tout complément d’information.
Xavier DUCHE
Président SAVIHEP
3
1. Le Sida : 30 ans déjà.
Le sida dans le monde, en France, en Savoie.
C’est en 1980 qu’a débuté l’épidémie du sida avec les premiers cas détectés aux Etats-Unis chez des
patients parmi la communauté homosexuelle masculine. Trois ans plus tard, le virus de
l’immunodéficience humaine, désormais bien connu sous l’acronyme « VIH », était isolé par l’Institut
Pasteur à Paris. L’épidémie est aujourd’hui trentenaire.
Depuis toutes ces années, le minuscule virus a eu un impact planétaire gigantesque. Ses
conséquences ont d’abord été alarmantes : l’augmentation rapide du nombre de personnes
contaminées, la mort au bout de l’infection, les pays pauvres davantage touchés, certaines pratiques
sexuelles mises en cause, la stigmatisation de groupes de populations comme les homosexuels ou les
usagers de drogues, la discrimination importante des séropositifs et des malades … Puis la riposte
s’est organisée, avec certains succès : l’information, la prévention, le dépistage, la découverte et la
diffusion des premiers médicaments, l’avènement des trithérapies, l’augmentation de l’espérance
de vie des malades … Et, comme parfois dans l’adversité, cette lutte a engendré des évolutions
sociétales positives : plus de reconnaissance des droits des malades, l’émergence d’associations
militantes, le changement de la relation médecin – patient, l’acceptation plus large du droit à vivre sa
vie intime librement …
Ces succès sont fragiles. L’épidémie reste active, même si elle augmente moins ou n’augmente plus
dans beaucoup de pays. Mais à ce jour, plusieurs dizaines de millions de personnes vivent encore
avec le VIH dans le monde. Certaines ignorent qu’elles sont contaminées. Elles sont à l’origine de la
plupart des nouvelles contaminations et ne sont pas soignées. L’homme est le seul réservoir du virus.
Les experts s’accordent ainsi pour dire que le dépistage et le traitement précoce des personnes
contaminées pourraient enrayer l’épidémie. Comme pour la variole, certains caressent même
l’espoir de voir disparaître le sida de la planète!
1
Dans le monde : selon l’Organisation des Nations Unies : 33 millions de personnes vivent avec le
VIH ; 2,6 millions de personnes ont été nouvellement contaminées (soit 7 000 par jour) ; et 1,8
millions de personnes sont mortes du sida. L’Afrique et l’Asie sont principalement touchées.
1
www.unaids.org (Estimation 2009)
5
2
En France : selon l’Institut de Veille Sanitaire : 150 000 personnes vivent avec le VIH, le nombre de
nouvelles contaminations se situe entre 7 000 et 8 000 par an, et 1 700 personnes meurent chaque
année du sida. L’épidémie est particulièrement active chez les homosexuels masculins pour lesquels
la prévalence (nombre total de personnes contaminées) est estimée à 17,7 %, et l’incidence (nombre
de nouvelles contaminations) à 7 %. Parmi les 150 000 personnes contaminées par le VIH, 50 000
ignorent leur statut sérologique et ne sont pas suivies. Elles sont à l’origine de plus des deux tiers des
nouvelles contaminations.
En Savoie : Selon les données des services hospitaliers prenant en charge les personnes vivant avec le
3
VIH , 324 patients contaminés sont suivis dans un hôpital du département, 114 femmes (35%) et 210
hommes (65%). En 2012, une vingtaine de personnes ont découvert leur séropositivité.
Tranche s d'âge le s plus touchées
effectifs
140
120
118
100
80
86
20
0
52
48
60
40
2
0-20
18
21-30
31-40
41-50
51-60
>60
tranche s d'âge
2
3
www.invs.fr
6 contre le VIH (Corevih arc alpin)
Source : dispositif de coordination régionale de lutte
7
2. Se faire dépister, c'est toujours d'actualité
Se faire dépister : c’est toujours d’actualité !
Aujourd’hui, le dépistage du VIH est plus que jamais d’actualité. C’est l’un des axes prioritaires du
plan national de lutte contre le sida qui est en vigueur dans notre pays jusqu’en 2014.
Pourquoi se faire dépister ?
Il peut s’écouler plusieurs d’années entre la contamination par le VIH et les premiers signes cliniques
du sida (une dizaine en moyenne). Malgré une activité de dépistage globalement élevée en France
(80 tests VIH réalisés pour 1 000 habitants), la moitié des personnes contaminées découvre leur
séropositivité seulement au moment du diagnostic de la maladie.
Le dépistage précoce et le traitement des personnes contaminées permettent pourtant de réduire
considérablement la transmission du VIH. Les personnes séropositives adoptent, en effet, des
comportements préventifs de manière très scrupuleuse lorsqu’elles connaissent leur statut
sérologique (préservatif systématique), et leur traitement antirétroviral réduit considérablement le
risque de transmission. Instauré très tôt, ce traitement leur permet aussi d’augmenter
considérablement leurs chances de survie.
Le dépistage permet un bénéfice collectif en réduisant la transmission du VIH, et un bénéfice
individuel pour les personnes contaminées qui, traitées précocement et à bon escient, voient leur
espérance de vie augmenter.
Quand se faire dépister ?
Le VIH se transmet essentiellement par les sécrétions sexuelles (sperme, sécrétions génitales
féminines) et par le sang.
La transmission sexuelle est de loin la plus fréquente, à l’origine de 90 % des contaminations. Elle
s’effectue lors de rapports non protégés, hétérosexuels ou homosexuels, avec une personne
contaminée. Tous les types de rapports peuvent être contaminants : rapport anal, rapport vaginal et
rapport oro-génital.
La transmission sanguine est beaucoup moins fréquente. En France, les dons de sang, d’organes, ou
de tout autre produit vivant humain sont obligatoirement testés depuis 1985. Le risque de
contamination est théoriquement nul.
Les politiques de réduction des risques pour les toxicomanes ont permis de diminuer
considérablement l’incidence du VIH dans cette population. En particulier, la mise à disposition de
seringues stériles pour les usagers de drogues intra-veineuses, ou de pailles à usage unique pour les
utilisateurs de drogues par voie nasale, sont des mesures qui ont permis d’éviter de nombreuses
contaminations.
Les tatoueurs et les perceurs ont été sensibilisés et formés. La professionnalisation de la plupart
d’entre-eux leur permet désormais d’adopter des règles d’hygiène rigoureuses, notamment par
l’utilisation de matériel jetable à usage unique.
Les risques de transmission sanguine du VIH existent, mais ils sont extrêmement faibles actuellement
en France.
Il faut donc se faire dépister s’il y a eu un risque sexuel ou s’il y a eu un risque sanguin. Ces
risques peuvent englober de nombreuses situations, pour les plus fréquentes :
- rapports non protégés ou mal protégés (rupture du préservatif) ;
- rapports avec plusieurs partenaires différents sur une période relativement courte (en
général, plus d’un partenaire sur les 12 derniers mois) ;
- relations hétérosexuelles/homosexuelles/bisexuelles anonymes, occasionnelles, dans des
lieux de rencontre (clubs libertins, saunas, ….) ;
- découverte d’une infection sexuellement transmissible autre que le sida, chez soi-même, ou
chez sa ou son partenaire ;
- situations de prostitution habituelles ou occasionnelles ;
- usage de drogues en intraveineux (« shoot ») ou par voie nasale (« sniff ») ;
- tatouages et/ou piercings effectués dans des conditions douteuses, mais aussi acupuncture
ou mésothérapie effectuées dans les mêmes conditions ;
- transfusion avant 1985, ou soins médicaux lourds avant 1992 (grosse intervention
chirurgicale, soins en réanimation, accouchement difficile avec saignements...) ;
Cette liste n’est pas exhaustive bien entendu. En cas de doute, il ne faut pas hésiter à consulter et à
se faire dépister.
Qui doit se faire dépister ?
Compte-tenu des enjeux que représentent le dépistage tardif et le nombre de personnes
contaminées qui ignorent leur infection, suivant l’avis des experts (Conseil National du Sida et Haute
Autorité de Santé), le plan national de lutte contre le VIH/Sida et les infections sexuellement
transmissibles recommande :
Un dépistage systématique pour la population générale
Cette proposition s’adresse à l’ensemble de la population de 15 à 70 ans indépendamment de la
notion d’une prise de risque d’exposition ou de contamination par le VIH. Les professionnels de
santé de première ligne, essentiellement les médecins généralistes, ont été sensibilisés afin de
proposer des tests à leurs patients en dehors de tout contexte à risque. Cette approche doit ainsi
permettre d’améliorer la détection précoce de l’infection par le VIH et de réduire le retard à la prise
en charge. Elle permet, en outre, de dissocier la proposition de dépistage et la recherche de
comportements à risque. En effet, la perception du public est encore trop souvent que la maladie est
liée à des comportements marginaux, voire « déviants », qui ne les concernent pas. Or, tout le
monde peut être concerné, directement, par son propre comportement, ou indirectement par le
comportement de sa ou de son partenaire ! Chacun a sa propre vie sexuelle, elle relève du plus
intime de nous-mêmes, et on ne peut jamais être totalement sûr du comportement de l’autre ! Cela
permet aussi à ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas parler de leur sexualité, de mieux accepter
la proposition d’un dépistage.
Un dépistage ciblé et régulier
Parallèlement au dépistage pour la population générale, l’offre systématique de dépistage ciblé et
régulier en fonction des groupes les plus à risque et de circonstances particulières, doit être
développée et inscrite dans la durée.
Selon les groupes les plus à risque
Certaines catégories de personnes devraient se voir proposer régulièrement un test de dépistage du
VIH :
- Les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (homosexuels ou bisexuels) ;
- Les personnes hétérosexuelles multipartenaires (plus d’un partenaire sexuel au cours des 12
derniers mois) ;
- Les populations des départements français d’Amérique ;
- Les usagers de drogues injectables ou par voie nasale ;
- Les personnes originaires de zones géographiques très touchées par l’épidémie de sida,
notamment l’Afrique subsaharienne et les Caraïbes ;
- Les personnes en situation de prostitution ;
- Les personnes dont les partenaires sexuels sont infectées par le VIH.
Selon des circonstances particulières
Un test de dépistage de l’infection par le VIH devrait être aussi systématiquement proposé, quelle
que soit la population, dans un certain nombre de circonstances :
- Une suspicion ou diagnostic d’infections sexuellement transmissibles, ou d’hépatite B ou C ;
- Une suspicion ou un diagnostic de tuberculose (tuberculose et contamination par le VIH
peuvent parfois être associées) ;
- Un projet de grossesse ;
- Pendant la grossesse aux femmes séronégatives mais exposées au risque VIH (lors de
ème
-
l’examen du 6 mois), ainsi qu’à tous les pères (lors de l’examen du 4
Une interruption volontaire de grossesse (IVG) ;
Une première prescription d’une contraception ;
Une agression sexuelle ;
A l’entrée en détention ou en cours d’incarcération.
ème
mois de la mère);
Bien entendu, en dehors de toutes ces recommandations, il ne faut pas hésiter à proposer un test à
toute personne qui a un doute, qui est inquiète ou qui en fait la demande.
Comment se faire dépister ?
Le dépistage du VIH est très simple. Schématiquement, deux techniques biologiques peuvent être
utilisées.
La sérologie
Cette technique consiste à prélever une faible quantité de sang (« prise de sang ») qui sera ensuite
analysée au laboratoire. Les biologistes utilisent des réactifs qui recherchent à la fois une protéine
spécifique du VIH appelée antigène P24, et les anticorps produits contre le virus par l’organisme à la
suite de l’infection. Ces anticorps ne sont malheureusement pas neutralisants, c’est à dire qu’ils ne
permettent pas de tuer le virus et de s’en débarrasser.
ème
Ces réactifs sont communément appelés « tests Elisa combinés de 4 génération ». Une sérologie
est positive pour le VIH si le réactif détecte l’antigène P24 et/ou les anticorps produits contre le
virus. En cas d’infection par le VIH à la suite d’un risque sexuel ou sanguin, les tests Elisa combinés
ème
de 4
génération pourront détecter l’antigène P24 ou les anticorps contre le virus entre 2 et 6
semaines après la contamination. Ces tests sont donc fiables à 6 semaines, c’est à dire que si le
risque d’exposition au VIH date de moins de 6 semaines et que le test est négatif, il faut le contrôler à
nouveau à partir de la 6
ème
semaine suivant ce risque.
L es tests rapides d’orientation diagnostic
(TROD )
Les TROD sont des tests de détection rapide des anticorps produits par l’organisme contre le VIH. Ces
tests sont de réalisation très simple. On prélève une petite goutte de sang au bout du doigt, ou une
petite quantité de salive dans la bouche. On dépose ce prélèvement sur un réactif. Au bout de
quelques minutes (de 1 minute à 10 minutes environ selon le TROD), si le réactif change de couleur,
cela signifie la présence d’anticorps contre le VIH. Le test est donc positif. En cas d’infection par le
VIH, les TROD peuvent devenir positifs jusqu’à 3 mois après la contamination. Ces TROD sont donc
fiables à 3 mois après un risque.
Les TROD peuvent être utilisés par des biologistes, d’autres professionnels de santé, mais aussi, par
des non-professionnels de santé comme les bénévoles des associations de lutte contre le sida, à
condition qu’ils soient formés. Leur simplicité d’utilisation permet de dépister en dehors des
structures traditionnelles de soins (centres de dépistage, cabinets de médecine libérale, laboratoires,
hôpitaux, …), et d’élargir ainsi le dépistage à des populations fuyant les institutions et ayant
habituellement peu recours au système de soins (personnes précaires, personnes sans droits sociaux,
migrants en situation régulière ou irrégulière, personnes qui se prostituent …).
Où se faire dépister ?
En France, il est possible de demander un test de dépistage à un médecin : son médecin traitant, son
gynécologue, son médecin spécialiste, un médecin hospitalier à l’occasion d’une consultation ou
d’une hospitalisation, un médecin d’un centre de santé… Sur prescription médicale, le test du VIH est
pris en charge par la sécurité sociale.
On peut aussi se rendre directement dans un laboratoire pour effectuer un test, mais dans ce cas,
sans prescription médicale, il ne sera pas remboursé par l’Assurance Maladie.
Les jeunes filles, même mineures, peuvent se faire dépister gratuitement dans les centres de
planification et d’éducation familiale, ou dans les centres d’orthogénie.
Enfin, il existe des centres de dépistage anonymes et gratuits du VIH, des hépatites, et des infections
sexuellement transmissibles. Dans ces centres, des équipes composées de professionnels de santé
(médecins, sages-femmes, infirmières, psychologues, …) accueillent, sur rendez-vous ou sans rendezvous, toute personne majeure ou mineure souhaitant réaliser gratuitement des tests de dépistage,
mais aussi, recevoir des informations et des conseils personnalisés sur les infections sexuellement
transmissibles.
La liste des centres de dépistage anonyme et gratuit en France est disponible sur le lien internet
suivant : http://www.sida-info-service.org/?-DEPISTAGE-VIH-sida-, ou en appelant Sida Info Service
au 0 800 840 800.
En Savoie, il est possible de se faire dépister anonymement et gratuitement dans les centres
suivants :
Hôpital de Chambéry
Espace de Santé Publique - CIDDIST
Place du Dr François Chiron
73000 CHAMBERY
Tél. : 04 79 96 51 52
Sans rendez-vous :
- lundi de 10H00 à 12H00
- mercredi de 10H00 à 13H00 et de 14H00
à 17H00
- jeudi de 17H00 à 19H30
Hôpital d’Aix-Les-Bains
CIDDIST
49 avenue du Grand Port
73100 AIX LES BAINS
Tél. : 04 79 34 01 26
Sans rendez-vous :
- jeudi de 17H30 à 19H30
Cabinet du Dr Patrice FERRAND
31 bis rue Gambetta
73200 ALBERTVILLE
Tél. : 04 79 32 82 16
Sur rendez-vous :
- du lundi au vendredi de 8H00 à 12H00
de 14H00 à 18H00
- samedi de 8H00 à 12H00
Hôpital de Saint Jean de Maurienne
CIDDIST
81 rue du Dr Grange
73300 SAINT JEAN DE MAURIENNE
Tél. : 04 79 20 60 55
Sans rendez-vous :
- jeudi de 17H00 à 19H00.
3. Actualité sur les traitements
1) Des traitements de plus en plus efficaces
Les traitements antirétroviraux utilisés contre le VIH permettent actuellement une très
bonne efficacité sur le virus dans plus de 80% des cas. Cela a permis une nette baisse de la
mortalité liée au Sida et une meilleure espérance de vie.
Ces traitements se sont diversifiés ces dernières années. Ils restent classiquement basés sur
l’association de 3 médicaments différents (trithérapie)
2) Des traitements prolongés
Les traitements actuels contrôlent la maladie en empêchant la multiplication du virus mais ils
doivent être pris de façon quotidienne à vie.
Ceci nécessite une observance stricte pour garder une bonne efficacité.
Des effets secondaires du traitement persistent, parfois handicapants.
3) Un autre bénéfice du traitement : la prévention
L’objectif du traitement est de faire baisser la charge virale VIH dans l’organisme en le
rendant à un taux indétectable dans le sang.
Une personne infectée traitée efficacement ne transmet pas le virus.
Ce point important permet une nouvelle approche de la prévention : « traiter pour
prévenir ». A l’échelle collective, le bénéfice devient indiscutable et permet de faire diminuer
le nombre de nouvelles contaminations.
Le traitement est également utilisé en préventif pendant 1 mois après une exposition
sanguine ou sexuelle.
Des essais sont en cours pour valider dans certaines circonstances le traitement préexposition.
4) Un traitement nécessaire à l’échelle planétaire
L’infection est une pandémie mondiale.
La majorité des patients sont dans des pays pauvres (Afrique). Il est donc fondamental que le
traitement soit disponible pour l’ensemble des malades devant être traités.
Ceci passe par un accès au dépistage et au traitement.
Dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires, plus de 4 millions de personnes avaient
accès au traitement à la fin de 2008, contre environ 3 millions à la fin de 2007.
Cela représente une augmentation de 36% en un an et une multiplication par 10 en cinq ans.
Dans les pays à revenus élevés, on estime à 700 000 le nombre de personnes ayant bénéficié
d’un traitement en 2008, ce qui porte le total mondial à au moins 4,7 millions.
Malgré des progrès considérables, la couverture mondiale reste faible : en 2008, seules 42%
des personnes qui avaient besoin d’un traitement y avaient accès (contre 33% en 2007).
En 2008, seuls 38% des enfants nécessitant un traitement dans les pays à revenus faibles ou
intermédiaires en ont bénéficié.
Le pourcentage des femmes enceintes séropositives au VIH bénéficiant d’un traitement pour
prévenir la transmission mère-enfant s’est accru de 35% en 2007 à 45% en 2008.
Les dernières données indiquent que moins de 40% des jeunes ont des informations de base
sur le VIH et moins de 40% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut.
Le nombre des nouvelles infections à VIH continue à devancer le nombre des personnes sous
traitement.
Pour deux personnes entamant un traitement, cinq autres sont infectées par le virus.
5) L’avenir ?
La mise au point d’un vaccin n’avance que lentement et ne parait pas d’actualité à brève
échéance.
Des pistes de recherche sont en cours pour essayer d’éradiquer le virus avec de nouvelles
stratégies thérapeutiques.
La crise économique ne doit pas remettre en cause l’accès au traitement or actuellement les
crédits manquent déjà à l’échelon mondial.
En 2008, on estimait à 15,6 milliards US$ la somme disponible pour le VIH, en provenance de
toutes les sources.
L’ONUSIDA estime que 25 milliards US$ seront nécessaires pour les services VIH en
2010 ce qui n’a pas pu être le cas.
6) Les médicaments antiviraux
Il existe environ 98 médicaments. Ils permettent d’appliquer un traitement particulier en
fonction des caractéristiques de chaque personne, et il est communément appelé
trithérapie. En fait cela peut aller à la quadrithérapie. Chaque médicament est dosé pour
apporter une efficacité optimum face au virus du VIH. Certains sont testés en laboratoire
afin de vérifier leur efficacité ou parfois de prévenir un effet secondaire. C’est en fait un
traitement personnalisé qui est utilisé : ainsi d’une personne à une autre le traitement est
différé.
5. Les acteurs de « La Journée Mondiale » sur le
département
L’Association SAVIHEP (Savoie VIH Hépatites IST)
L’association est née en 2003, à la suite de la fermeture de l’antenne savoyarde de AIDES ; elle a
été créée par Henri MAGNIN ainsi qu’un groupe de personnes, à destination des personnes
touchées par le VIH/SIDA, HEPATITES et leurs proches. L’Association s’est fixée pour objectif
principal, l’accompagnement, le soutien et l’information des personnes atteintes par le VIH, les
Hépatites, les IST, ainsi que leurs familles sur l’ensemble du département de Savoie. L’Association
intervient au quotidien auprès d’une soixantaine de personnes atteintes par une ou plusieurs
infections.
L’ACCOMPAGNEMENT est au cœur de l’action associative. Il se fait dans un souci de
confidentialité. Il se décline : en séances de relaxation énergétique et remise en forme, d’activités
socioculturelles, de moments conviviaux dans le but de rompre l’isolement des personnes atteintes.
Il s’agit aussi :
- de faire évoluer les mentalités autour de la maladie (ou des maladies) et de ses modes
de contaminations.
- de favoriser une dynamique départementale en collaboration avec d’autres associations
et le centre hospitalier.
- de faciliter les rapports entre l’association et les personnes touchés par ces virus, ou ceux qui
se sentent concernés par le VIH/SIDA, HEPATITES, avec plus d’humanité et de chaleur.
LA PREVENTION est le 2e volet de l’action associative. Celle-ci est réalisée par des bénévoles
formés et s’adresse à tous les publics. Ces actions de prévention ont lieu :
- sur les différents lieux de rencontre (festifs, étudiants, saisonniers, scolaires, foyers de
jeunes travailleurs, maisons de la jeunesse…)
- lors de différents forums, manifestations (JMLS, JMLH, SIDACTION) et tout au long de
l’année.
Le but est de sensibiliser et
informer
- le grand public
- les personnes en situation de vulnérabilité et de précarité
- les personnes atteintes et leur entourage
Le pré-dépistage du VIH se fera dans un proche avenir avec les nouvelle mesures de dépistages
appelés (TROD, Tests de Rapidité et d’Orientation de Dépistage), qui peuvent s’effectuer par des
non professionnels de santé, et qui seront dispensés après une formation organisés par des
professionnels de santé.
Un accueil se fait tous les jours et permet de recevoir les personnes qui le souhaitent échanger
et discuter, du lundi au vendredi à l’adresse disponible ci-dessous.
ouvert du Lundi au Vendredi de 9h00 à 12h00 et de 13H30 à 17h30
266 Chemin des Moulins
Mérande
73000 Chambéry
Fixe : 04.79.36.42.12 - Fax : 09 59 21 73 06 - Portable :
06.30.56.27.86
Bus - ligne 25 arrêt Clos Savoiroux
Les autres acteurs :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
L’Université de Savoie : Service de Médecine Préventive Universitaire
Le Service de Promotion de la Santé en faveur des élèves, Education Nationale
Le Conseil Général de la Savoie et en particulier le Centre de Planification départemental
La ville de Chambéry au travers du Service communal d’hygiène et santé
La ville d’Aix les Bains : centre communal d’action sociale, atelier santé ville
Le Centre Hospitalier de Chambéry, en particulier le service des maladies infectieuses,
L’Espace de santé publique (ESP), par le biais de son centre de dépistage (CIDDIST) et de ses
antennes dans le département, et la Permanence d’Accès aux Soins de Santé
Le Centre Hospitalier de St Jean de Maurienne : centre de dépistage (CIDDIST), Point Infos
Santé
Le Centre hospitalier d’Aix les Bains : centre de dépistage (CIDDIST), service des urgences
L’Espace Solidarité à Chambéry : point santé
L’Institut de Formation en Soins Infirmiers de Savoie
La Caisse d’Allocation Familiale de Savoie
La Caisse Primaire d’Assurance Maladie de Savoie
L’association Le Pélican : la boutique
L’association Education Santé Savoie
La Mutualité française Savoie
La Mission Locale Jeunes du bassin chambérien
Le Foyer des Jeunes Travailleurs La Clairière à Chambéry
Le Centre socioculturel d’Albertville
L’équipe de prévention spécialisée de la Sauvegarde de l'Enfance et de l'Adolescence à Saint
Jean de Maurienne
Le Petit Bar d’Albertville
La trentaine d’établissements scolaires, publics et privés, engagés dans cette journée
Les professionnels et bénévoles de ces structures, les élèves infirmiers
Les collégiens, lycéens, étudiants, jeunes fréquentant les Missions locales et les foyers
Nous remercions le Centre Commercial de CHAMNORD et son personnel pour la mise à disposition
d’un emplacement pour notre stand dans la galerie marchande.
6 - Les manifestations en Savoie
date
lieu
Type d’action
Du 12
EREA Amélie Gex
Exposition de la galerie
novembre au 7
décembre
2012
19 chemin de la
Euréka
horaires
Personne référente
Mme MOMMESSIN
Claire
Infirmière
Chevalière BP 9117
coordonnées
04.79.62.22.45
[email protected]
73091 Chambéry
cedex
Semaine 48
CCAS d’Aix les
Bains
Information par
affichage
Le Zénith
Mme ETELLIN
Martine
Responsable Pôle
Santé Prévention
Solidarité
6 ru des Prés riants
04.79.35.18.47
[email protected]
73100 Aix les Bains
Interventions dans les
Du 25/11 au
Collège E Rostand
7/12
747 rue Richelieu
73400 La Ravoire
classes de 3eme
Stand dans le hall de
l’établissement le 3/12
Exposition de dessins +
slogans
Distribution de
documents + chorale
chansons ayant pour
Mme GLADYSZ
Nathalie
Infirmière
04.79.72.94.12
[email protected]
thème le Sida
Exposition au CDI+ Quizz
Semaine du
26 au 30 nov
Ou
Collège Jules Ferry
2 rue Jules Ferry
73000 Chambéry
Du 3 au 7
Sida fait par les élèves
de 3ème avec Profs de
SVT + intervention de
l’infirmière et de la
1 heure par
classe
Mme POURRAZ
Nathalie
Infirmière
documentaliste
04.79.33.46.27
[email protected]
(discussion sur idées
décembre
reçues + mise à jour des
connaissances)+photo
expression
04 79 75 86 08
26 novembre
Université de Savoie –
site du Bourget du Lac
27 novembre
Centre Socio Culturel
2 rue Aubry
et 28
73200 Albertville
novembre
Sensibilisation dans
Mme ZICKLER
les différents lieux
Geneviève
de restauration
Petit déjeuner
Forum Prévention Santé
à la
ROSES
Mission locale jeunes
Mme OZSARI Filiz
santé/débat
Salle du VAL DES
27 novembre
Infirmière
Accueil et information
[email protected]
04 79 89 26 30
[email protected]
Mme GUIRAO
Brigitte
Conseillère emploi
formation
04 79 31 19 19
[email protected]
72 rue Paulette Besson
des jeunes usagers
BP 9428
Quizz, dialogue/IST,
73 094 Chambéry
Mme VOUTIER
Laurence
sexualité …
Référente Santé
cedex 9
[email protected]
rg
[email protected]
27, 29 et 30
Collège Louise de
27 et 29 information
Mme BERLIOZ
novembre
Savoie
en classe avec les
Michèle
Rue Marcoz
04.79.33.50.84
3emes et le 30 devant
04.79.62.19.26
michè[email protected]
Infirmière
le foyer
Chambéry
28 novembre
Université de Savoie
Service de médecine
préventive
Site de Jacob
Atelier de photoexpression et affichage
Melle GUERRE Elena
04.79.75.84.67
Infirmière
[email protected]
Stand d’information
Mme LECLAIRE
04.79.25.52.96
dans le collège
MARTEL Myriam
Exposition du photo
Infirmière
grenoble.fr
Mme DECAILLON
04.79.24.21.77
des messages des
étudiants sur corde à
linge + Stand
Bellecombette
d’informations autour
73011 Chambéry Cx
+ distribution de
11h30 à 13h30
des IST et du dépistage
préservatifs et nœuds
rouges
29 novembre
Collège du Val Gelon
Boulevard A. Rosset
73110 La Rochette
29 novembre
Lycée Ambroise
myriam.leclaire-martel@ac-
langage
Animations dans hall et
Croizat
Avenue de la
Libération
73600 Moutiers
cafétéria du Lycée avec
diaporama,
questionnaires sous
forme de jeux,
fresques…et stand
d’information avec
Audrey
isabelle.co[email protected]
Mme COLLIN
Isabelle
Infirmières
documentation diverse.
Action menée par
infirmières du Lycée en
collaboration avec la
Prof de PSE et sa classe
de terminale
29 et 30
Foyer des Jeunes
Stand d’information à
novembre
travailleurs
l’occasion de la Journée
mondiale du Sida
Mme DE GRISSAC
Ou
La Clairière
3 et 4
170 rue Oradour sur
Animatrice Socio-
décembre
Glane
éducatif
(A définir)
73000 Chambéry
29 novembre
Collège Combe de
Stand d’information
Emilie
Mme DEGOTTEX
Savoie
Odile
7 avenue de
Infirmière
Winnenden
73200 Albertville
04.79.69.22.91
[email protected]
04 79 32 20 80
[email protected]
29 novembre
à Albertville
IFAS du CHAM
43 rue de l’école des
mines
et le 06
73600 Moutiers
décembre à
Sensibilisation des
Mme ABONDANCE
jeunes ados sur les
POURCEL Jocelyne
stands de l’IFAS avec la
participation des
04.79.09.61.50
[email protected]
Directrice IFAS
formatrices IDE au
cours des carrefours
des métiers
Moutiers
29 novembre
Collège St Etienne de
Exposition dans les
Mme ARROYO-
et 4 décembre
Cuines
deux collèges
VASSE Lina
259 rue des écoles
04.79.56.22.48
[email protected]
Infirmière
73130 St Etienne de
Cuines et
Collège d’Aiguebelle
Collège Les Frontailles
29 novembre
Interventions auprès des
élèves de 3eme
Les Frontailles
Mme MATHIEU
Myriam
Infirmière
73250 St Pierre
04 79 36 98 65
[email protected]
d’Albigny
30 novembre
CHS de la Savoie
Stand thématique
intégré à la semaine
sécurité des patients
Mme FEDKOW Carole
04.79.60.30.68
Cadre de santé
[email protected]
Direction des soins
30 novembre
CPAM de Savoie
Stand d’information
9h à 16h
Avenue Jean Jaurès
PASS :
Stands d’information et
Accueil de jour de
dépistage au Point info
l’Espace Solidarité
au Point santé, rue
St François de
Salle
à Chambéry,
-Accueil de jour de
…………
30 novembre
8 rue Jean Pierre
Veyrat
73000 Chambéry
Mme ZENOU Sylvie
04.79.96.42.12
Christiane
9h30
Infirmière PASS
04 79 96 51 06
[email protected]
11h30
-Cantine Savoyarde
12h- 13h
- au point Santé à
l’Espace Solidarité
(Dépistage) ……
Lycée Vaugelas
CPAM :
Mme BEGET
Santé
(information) …………
à la Cantine Savoyarde
Jacqueline
SAVIHEP
73000 Chambéry
30 novembre
Mme GUICHET
14h à 16h
Stand d’information (hall
du Lycée)
Exposition CDI semaine
du 26 au 1er déc +
présence de la SMERRA
(prévention, jeux…)
Mme GODIN
Vibeke
10h à 14h
Infirmière
04 79 62 19 62
[email protected]
30 novembre
matin et 3
déc
ap midi
30 novembre
Lycée Professionnel
Stand d’information
Laurence
La Cardinière
185 Avenue Joseph
04.79.75.28.68
[email protected]
Infirmière
73000 Chambéry
Lycée du Granier
Mme RICHARD
Distribution de nœuds,
préservatifs
Mme SOLER
04 79 71 00 10
Fabienne
fabienne.adde@ac-
Infirmière
Fontanet
grenoble.fr
73490 La Ravoire
ESPACE SANTE
30 novembre
Information
Mme BERNATI
PUBLIQUE
Corinne
Centre hospitalier
Cadre de Santé
04.79.96.51.52
[email protected]
Chambéry
Lycée Pierre du Terrail
30 novembre
30 novembre
38530 Pontcharra
Information autour
du sida
Lycée Professionnel du
Création d’un Quizz
Nivolet
distribués aux 5 classes
de seconde Bac Pro et 7
Mmes WALTER Dominique
[email protected]
et PERRELLI Stéphanie
04 76 97 64 21
Infirmière et professeur
Mme BATHELEMY Isabelle
04 79 72 60 60
Route de Barby
classes de 1ère CAP
73490 La Ravoire
Récompense (un nœud +
Professeur de Prévention
[email protected]
Santé Environnement PSE
un bracelet + 2
préservatifs) aux 10
meilleurs élèves de
secondes et aux 10 de
CAP
Le mardi 4 affichage des
résultats et des réponses
au quizz dans le lycée
30 novembre
EPL « Reinach »
1031 Avenue Charles
Albert
73290 La Motte
30 novembre
Animation d’un stand
d’information, de
prévention contre le VIH
Infirmière
[email protected]
Mme ZENOU Sylvie
04.79.96.42.12
Chargée de Prévention
Sylvie.zenou@cpam-
l’utilisation du
préservatif masculin
CPAM de SAVOIE
Stands dans les halls
73000 Chambéry
04.79.25.87.87
et les IST, promotion de
-Servolex
5 Avenue Jean Jaurès
Mme LANGELY Laurence
d’accueil
Documents et supports
pour le personnel
chambery.cnamts.fr
30 novembre
Lycée Louis Armand
321 Rue du Grand
Stand d’information
pour la journée
Mme BORREANI Annick
Infirmière
Champ
04 79 72 30 30
[email protected]
73020 Chambéry
30 novembre
MEDIPOLE DE SAVOIE
er
et 1
décembre
Etablissement de santé
Avenue des Massettes
Sensibilisation des
patients et du personnel
par distribution de
MEDIPOLE DE SAVOIE
04.79.26.81.97
Etablissement de santé
[email protected]
Mme RIOU Christine
04 79 37 17 02
Infirmière
[email protected]
documentation
(affichage…..)
73190 Challes les Eaux
30 novembre
Lycée Professionnel
Le Grand Arc
265 Chemin de la
Tenue de stand à la
cafétéria pour
sensibiliser les élèves.
Débat autour de
Charrette
questions préparées par
73200 Albertville
infirmiers. Discussion sur
les élèves avec les élèves
le thème « vivre avec sa
séropositivité » avec
Xavier Duché. Stand
d’information en salle des
professeurs pour le
personnel de
l’établissement.
30 novembre
Cité scolaire
Stand X2
St Exupéry
l’un à 7h40
l’autre à 10h
Rue du Pré de Foire
30 novembre
73700 Bourg St
Ainsi qu’un temps
Maurice
d’échange à l’infirmerie
Collège Joseph
Stand photo langage
04 79 07 01 96
Mme BACHOUR PASTOR
estelle.Bachour- Pastor@ac-
Estelle
grenoble.fr
Infirmière
Mme LAURENT COSSEC
Fontanet
Brigitte
21 Rue de la Gare
Infirmière
04 79 31 41 40
[email protected]
73460 Frontenex
30 novembre
Collège LG - LP Jeanne
Journée sida
12h à 13h30
Mme VIGUET CARRIN
d’Arc
Pierrette
3 Place de l'église
Infirmière
73200 Albertville
Mme LAMBERTI MarieChristine
Professeur de PSE
04.79.31.12.46
[email protected]
30 novembre
EREA
Stand
8 Avenue de Winnenden
Mme BOIS Marie-Claude
04.79.89.27.75
Infirmière
Marie-clau.boisàac-grenoble.fr
Mme BULTEZ Dominique
04.79.36.42.12
Secrétaire SAVIHEP
[email protected]
73200 Albertville
1er décembre
ASSOCIATION
Stand d’information
SAVIHEP ET
GALERIE MARCHANDE
ASSOCIATION
DE CHAMNORD
AIDES ARC ALPIN
73000 Chambéry
266 chemin des
(Entre Nocibé et Yves
Moulins
Rocher)
Mérande
Lycée Costa de
et en cours
Beauregard
d’année
340 rue Casta de
slogans.
73 rue de l’Epine
Melle GUILLOIS Elodie
06.14.50.47.97
Animatrice de prévention
[email protected]
Mme KROMM Nathalie
04 79 33 44 22
Mr DUPUIS Jean Yves
[email protected]
[email protected]
Enseignants
73000 Chambéry
INJS
Président SAVIHEP
Cours et prévention,
Beauregard
1er décembre
Monsieur DUCHE Xavier
Aides Arc Alpin
73000 Chambéry
1er décembre
10h à 18h
Information et
sensibilisation auprès des
jeunes collégiens, lycéens
Mme RAPOSO Peggy
04.79.68.79.12
Infirmière
[email protected]
BP 20130 Cognin
73290 La Motte-SX
LPP Ste Geneviève
Autour du 1er
décembre
Mois de
décembre
2 rue du Théâtre
et professionnels +
distribution de nœuds
rouges
Information + cours de
PSE. Venue du Planning
Familial sur la pause du
[email protected]
Mme DERON
Anne- Sophie
73000 Chambéry
déjeuner
Enseignante en
CFA de l’Erier
Intervention réalisée par
Isabelle Dherin sur
IST /sexualité
Mme DHERIN Isabelle
04 79 65 04 73
Enseignante documentaliste
isabelle.dherin@cfa-
43 rue de l’Erier
PSE
erier.com
73290 La Motte-Sx
Autour du 1er
Lycée René Perrin
décembre
(LPO)
41 rue René Perrin
73400 Ugine
3 décembre
Collège des Bauges
73630 Le Châtelard
Infos dans classes avec
Prof de VSP
Stands
Mme SALEMI Liliane
04.79.37.30.55
Infirmière
[email protected]
Affiches
Quizz
Tenue de stands avec
les élèves volontaires de
3eme
Mme BEAUDOIRE
Sylvie
Infirmière
04 79 54 81 22
[email protected]
3 décembre
Collège GARIBALDI
Boulevard Garibaldi
73100 Aix les Bains
Concours de slogans
pour une classe de 3ème
en septembre
Mme COHARD Christine
04.79.63.40.50
Infirmière
[email protected]
Mme THYRION Claudette
04.76.37.10.10
Infirmière
[email protected]
Mme CAPELLO Sandra
04.79.85.11.57
Assistante Sociale
[email protected]
Stand le 3 décembre
dans le hall du Collège
avec expression libre
sur des petits cœurs
post it affichés au mur.
Animation 1h dans
chaque classe de 3emes
avec photo langage en
décembre.
Lycée PRAVAZ
3 décembre
257 rue du Pré St
Martin
38480 Pont de
Journée d’information
dans le hall du Lycée
Beauvoisin
Ministère économique
3 décembre
et financier
D.D.F.I.P
5 rue Girard Madoux
Chambéry
Information Sida
Campagne nationale
3 décembre
Collège du
et semaine du
Beaufortain
14 décembre
Journée 1er décembre,
semaine de prévention
Mme RICHARD Patricia
Infirmière
5 chemin de Glirettaz
04.79.32.45.22
[email protected]
73270 Beaufort
3 décembre
Lycée Elie Cartan
2 rue Justin Vernet
38110 La Tour du Pin
Prévention Sida pour
intervention début
décembre .
Mme BAUD Christine
04.74.97.31.55
Infirmière
[email protected]
Slam et affiches faites
par les élèves
Stand d’information
3 décembre
Lycée Marlioz
Aix les Bains
04 79 35 25 09
Mlle SOLEILLAND
Photo langage
Ludivine
Projection de mini films
+débats
Infirmière
[email protected]
Quizz sida
3 décembre
Collège Charles Dullin
Yenne
Du 3 décembre
Centre de
au 6 décembre
planification à
Chambéry
Mme YVON Laurence
Infirmière
Stand d’information
Dépistage gratuit
04.79.36.72.34
[email protected]
Lundi 9h - 18h
Mardi 9h – 12h
Dr SAUVAGNAT
Mercredi 13h –
18h
Médecin du centre de
Jeudi 9h – 12h
et 13h30 – 18h
départemental
planification
04.79.96.88.32
anne.sauvagnat@cg73. fr
4 décembre
Lycée Monge
Chambéry
Exposé sur le Sida, dans
le hall d’entrée du Lycée,
du 4 déc au 7 décembre.
Mme DAL MOLIN
04 79 33 39 09
Gabrielle
Gabrielle.Dal-Molin@ac-
Infirmière
grenoble.fr
Stand de documentation
4 décembre
Collège Pierre et Marie
1 heure d’échanges par
Mme GONNET
Curie
classe de 3eme à partir
Monique
BP2
4 décembre
du DVD contenant des
témoignages et de
73801 Montmélian
l’actualité du dossier de
Collège La Forêt
Diaporama et Quizz sur
Route du Stade
73240 Saint Genix sur
Guiers
04.79.84.77.43
[email protected]
Infirmière
presse
le Sida et la Prévention
Mme GUERRAZ Laurence
04.76.31.83.13
Infirmière
[email protected]
4 décembre
Collège Jean Rostand
Stand 1er décembre
Mme PATISSIER Sylvaine
271 Avenue de la
12h – 13h30
et
04.79.22.12.27
sylvaine.patissier@ac-
Libération
Mme SEILLER Dominique
grenoble.fr
BP215
Infirmières
[email protected]
Différentes actions en
Mme TASTARD Yvette
04.79.20.60.33
milieu scolaire
Responsable Point Infos
(notamment Lycée Paul
Santé et actions 1er
Héroult et collèges de la
décembre en Maurienne
73604 Moutiers cedex
4 décembre et
Centre Hospitalier
er
autour du 1
décembre dans
les
établissements
St Jean de Maurienne
Point Infos santé
4
décembre
Le P’tit Bar
6 décembre
vallée) et soirée cinédébat à St Jean,
scolaires
[email protected]
12 rue Joseph Mugnier
73200 Albertville
Mise à disposition de la
documentation et
sensibilisation.
Soirée partenaire avec
Mlle LATRECHE Sabrina
04 79 32 49 02
Assistante d’exploitation
[email protected]
PSF
04.50.98.33.06
Collège Jean Bosco
6 et 7
décembre
11 rue Marcellin
Berthelot
74300 Cluses
Forum santé élèves de
3ème
Mme FELLAY Valérie
Directrice Adjointe
[email protected]
CPAM
Jeudi 6
décembre
Stand d’information
Avenue d’Annecy
9h – 16h
Mme LEFEBURE Odile
Infirmière
CPAM :
Mme ZENOU Sylvie
04.79.96.42.12
Chambéry le Haut
Collège Henry
Semaine 13 et
peut être le 29
nov
Bordeaux
En cours d’élaboration
4 rue du Collège
Mme LEGRAND Adelie
Infirmière
04.79.69.52.77
[email protected]
Cognin
+ Collège de Bissy
Courant année
scolaire
Collège Georges Sand
2351 Avenue René
Cassin
73290 La MotteServolex
Courant année
scolaire
Collège de Boigne
330 Avenue Jean
Rostand
73290 La MotteServolex
Intervention 3e
SAVIHEP
(Sida/Hépatites)
Mme BOUCHAYER Xavière
04 79 26 05 66
Infirmière
[email protected]
Education Vie, sexualité
4e
Intervention 3e
SAVIHEP
(Sida/Hépatites)
Education Vie, sexualité
4e
Mme BOUCHAYER Xavière
04 79 26 05 66
Infirmière
[email protected]
•
Concours de
slogans VIH 2012
SLOGANS SELECTIONNES par le jury
Mets ta capote avant que je baisse ma culotte
(Paulien Marange – 3e C - Collège Georges Sand – La
Motte-Servolex)
Sexe contre sexe, c’est latex !
(Jonathan Autones 4e1 - Collège du Val Gelon – La
Rochette)
Sans capote, dis stop
(3ème B - Cité Scolaire St Exupéry – Bourg St Maurice)
Ce bout de caoutchouc, ça en valait le coup !
(3e - Collège Edmond Rostand - La Ravoire)
Amour protégé, santé préservée
(Alexandre Sanchez – Collège des Bauges – Le
Châtelard)
Le préservatif, c’est impératif
(Antoine Maussion 3e C – Collège Garibaldi – Aix les
Bains)
Boudin enveloppé, tu peux te lâcher
(3ème F - Cité scolaire St Exupéry – Bourg St Maurice)
Faites-vous plaisir mais protégez-vous
(Maëva Drevon -3e PPP Collège Jeanne d’Arc –
Albertville)
Protège-toi ou casse-toi
(Fabien Tutel 1ère AE, Pompier volontaire – EPL ReinachLa Motte-Servolex)
Le dépistage c’est très sage
(3ème G – Cité scolaire St Exupéry – Bourg St Maurice)
Je me protège, je te protège
(Collège Joseph Fontanet – Frontenex)
Sans capote, on dort
(Houdhoiyfata M’Madi – MLJ Chambéry)
Pas de préservatif, j’enlève pas mon soutif
(Kelly Baggio – 1ère S3 Lycée du Granier – La Ravoire)
Ne m’exclue pas parce que j’ai le sida
(Maïssa Chaouadi – 3e 4 - Collège Louise de Savoie –
Chambéry)
Crick crack, le sida est là
(Classe 2e Pro- Lycée Horticole Costa de Beauregard –
Chambéry)
Plaisir ne signifie pas, gâcher son avenir
(Aurélie Roux Mollard – 2 Bac Accompagnement Soins
et Services à la Personne – Lycée Prof Le Grand Arc –
Albertville)
Rester séronégatif, voilà qui est positif
(Rebecca Olitho – 3e E – Collège Jules Ferry –
Chambéry)
Sors ta capote mon pote, ce soir c’est Jackpot
(Delphine Roederer UNIS CITE - Chambéry)
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§