Ho.Re.Ca Vlaanderen Ho.Re.Ca

Transcription

Ho.Re.Ca Vlaanderen Ho.Re.Ca
Semaine belge
à Lisbonne
Un menbre Ho.Re.Ca
sous la loupe
Les professionnels de
l’horeca se réunissent
à Horecatel
Au mois de novembre, Lisbonne
brandissait les couleurs belges
pendant toute une semaine.
Notre culture y était mise en
avant à travers de nombreuses
expositions, des représentations
et des événements. Notre
gastronomie était évidemment
au rendez-vous.
Peter Geurden est un
entrepreneur horeca qui ne
recule pas devant les défis. Il
a fondé plusieurs hôtels, dont
l’hôtel design réussi « Carbon
» à Genk. Un entrepreneur doit
avoir du cran et faire quelques
sacrifices sur le plan privé,
mais la satisfaction du résultat
compense cela largement.
Du 8 au 12 mars, Marcheen-Famenne se transforme à
nouveau en lieu incontournable
pour les entrepreneurs horeca.
A l’occasion d’Horecatel, les
exposants et les visiteurs se
réunissent afin de nouer des contacts professionnels, de
découvrir les nouveautés, d’assister à des conférences
intéressantes et de profiter des animations.
➜ P. 3
➜ P. 12
➜ P. 16
➜ I P.
Les provinces les plus
savoureuses
Il suffit de comparer les
résultats des bibles culinaires
Michelin et GaultMillau pour
découvrir les provinces les
plus savoureuses de Belgique.
Remarquez également
la grande manœuvre de
dépassement du Limbourg.
➜ P. 18
Ho.Re.Ca Vlaanderen
Ho.Re.Ca
JOURNAL
KRANT
Nr 03 - februari 2009
Nr
3 - FEVRIER10
2009
Verschijnt
keer per jaar
10 numéros par an
Oplage: 28.100
TIRAGE: 28.100
V.U. Jan De haes
E.R. Jan De haes
Horeca
Horeca Marketing Marketing
Anspachlaan
bus 4, 1000 brussel
BLVD. Anspach
111, 1000111
bruXELLES
www.fedhorecavlaanderen.be
www.horecabruxelles.be
www.horecawallonie.be
Afgiftekantoor: Mechelen
bureau d’émission: Malines
De officiële
krant
vanfédérations
de federaties Ho.Re.Ca
Vlaanderen,
Brussel
en Wallonië
le journal
officiel
des
ho.re.ca
Bruxelles,
wallonie
et flandre
Le prix de la bière augmente encore
bénéficiaires plus importantes
serait l’unique raison. Le brasseur
semble vouloir récupérer, à toute
vitesse et aux frais des clients et
de l’horeca, l’investissement de la
reprise onéreuse d’Anheuser-Busch.
AB InBev parvient aussi facilement
à augmenter les prix grâce à sa
position de force. Le géant de la
bière détient une part du marché
de 55 pour cent en Belgique et pour
la pils, même 70 pour cent. Il peut
fixer le prix. Les autres brasseries
n’ont plus qu’à suivre, souvent par
pure nécessité car le consommateur
ne changera de toute façon pas de
marque, peu importe le prix.
La brasserie AB InBev à Louvain. © AB InBev
Aberrant
A partir du 15 mars, la brasserie
AB InBev augmentera les
prix de ses bières de 3,5 pour
cent en moyenne. Le géant
brassicole se justifie par des
frais d’exploitation croissants. Le
prix plus élevé de la bière doit,
entre autres, financer les actions
de marketing. Il s’agit de la
troisième augmentation de prix
en un an.
AB InBev augmente le prix de la pils
de 3,3 pour cent, le prix des autres
bières augmente d’environ 3,5 pour
cent. Duvel-Moortgat facturera
également 3,5 pour cent en plus à
partir du 1er mars. Au moment de
la mise sous presse de cette édition,
Alken-Maes n’avait pas encore
tranché. Co.Br.Ha a indiqué ne pas
suivre cette tendance.
AB InBev prétend que l’augmentation
des prix résulte de l’augmentation
des frais de fonctionnement. Le
géant de la bière utilisera également
l’augmentation des prix pour gonfler
son budget marketing. Selon les
critiques, le besoin de marges
2009
Le rendez-vous des professionnels de l’Horeca,
des collectivités et des métiers de bouche
8>12 mars 2009
Organisation: Wallonie Expo SA - +32 (0) 84/340.800
www.horecatel.be - www.wex.be
“Il est aberrant qu’AB InBev
nous fasse payer leur campagne
publicitaire qui, selon leurs dires,
profitera aux exploitants de cafés,”
déclare Yvette Mooten, Présidente
de la section cafetiers de Fed. Ho.Re.
Ca Wallonie. “Une chose est certaine,
ce ne sera pas au profit des petits
exploitants d’un café qui, eux, ne
verront que l’augmentation des
coûts. En ces temps de crise, les
consommateurs ont de moins en
moins d’argent à dépenser et une
campagne publicitaire ne parviendra
pas à faire consommer plus de
bière.”
Jan De Haes, Président de Fed.
Ho.Re.Ca Vlaanderen, considère la
sensibilité du client vis-à-vis des prix
comme un grand défi: “L’exploitant
devra faire toute la différence et
doubler d’efforts en matière de
service et d’hospitalité.”
AB InBev déclare que le budget
supplémentaire sera également
consacré au développement de
nouveaux produits. “Une brasserie
ne vit pas dans l’attente de la énième
nouvelle bière,” déclare Y. Mooten.
“Nous avons déjà du mal à stocker
toutes ces bières et à les consommer
avant leur date de péremption. Nous
l’avons bien vu avec les bières de
Noël, brassées spécialement pour la
période de fin d’année. Une grande
partie de ces bières a été déversée
dans l’évier. Nous ne pouvons quand
même pas les servir en juillet ou en
août?”
Le vin en vogue
Yvette Mooten: ‘Une
brasserie ne vit pas dans
l’attente de la énième
nouvelle bière’
Y. Mooten constate principalement
une augmentation de la vente de
vins dans son établissement « Le
Bouquin » à Liège. “A l’époque,
le vin était considéré comme un
produit de luxe mais maintenant, ce
sont plutôt les bières spéciales qui
deviennent un luxe suite à toutes ces
augmentations de prix.”
L’exploitant d’un café n’a pas
beaucoup de choix. Il est bien obligé
de répercuter le prix de la bière
en raison des faibles marges du
secteur horeca. “Il nous appartient
de communiquer cela clairement,”
conclut Y. Mooten, “sinon nous
risquerions d’être traités de voleurs.”
“Néanmoins, je crains que le client
risque de décrocher cette fois,”
conclut J. De Haes. “Il me semble
que les augmentations de prix
successives ont déjà atteint un seuil
critique”.
Katia Belloy
Augmen­tation
des prix
depuis 2003
Selon différentes sources, la
fluctuation des prix d’un fût de
bière de 50 litres depuis 2003
(hors T.V.A. et sans réduction):
Mars 2009 . . . . . . . . 93,93 euros
Septembre 2008 . . . . 90,76 euros
Février 2008 . . . . . . . 87,33 euros
Mai 2006 . . . . . . . . . 84,45 euros
Septembre 2005 . . . . 82,39 euros
Septembre 2004 . . . . 80,07 euros
Janvier 2003 . . . . . . . 77,52 euros
Le plan
de redres­
sement est
attentif aux
indépendants
Le plan de redressement
économique introduit quelques
mesures positives au regard des
indépendants. La Ministre des
PME et des Indépendants Sabine
Laruelle (MR) se dit satisfaite.
« Les indépendants ont contribué
à notre économie tout au long
de leur carrière, » explique la
Ministre.
Le 1er août 2009, la pension
minimum des indépendants
augmentera de 3%, soit une
augmentation de 35 euros pour une
pension de ménage et de 27 euros
pour une pension de personne isolée.
De plus, la pension minimum des
indépendants sera augmentée de 20
euros, à partir du 1er mai 2009.
‘Les indépendants ont
contribué à notre
économie tout au
long de leur carrière‘
Grâce à ces deux augmentations, la
pension minimum des indépendants
s’élèvera à 920,62 euros pour
une personne isolée et à 1.213,44
euros pour une famille. La pension
minimum sera alors, à partir du
1er août 2009, pour la première fois
supérieure à la garantie de revenus
aux personnes âgées (GRAPA).
Cette prestation offre une aide
financière aux personnes âgées qui
ne disposent pas de suffisamment de
moyens.
En outre, le gouvernement a décidé
d’augmenter également la pension
non minimum des indépendants
de 1,5%. Les deux augmentations
s’appliquent également à l’allocation
d’incapacité de travail, à l’allocation
d’invalidité et à l’assurance faillite. A
partir du 1er mai 2009, les montants
seront majorés de 20 euros et à partir
du 1er août 2009, de 3% en plus.
➜ I P.
➜ I editorial I
➜ I La question du mois I
L’étiquetage est-il utile pour votre client?
L’horeca
ne sera plus
muette
Oui/non donnez votre avis sur ➜ www.horecabruxelles.be ou www.horecawallonie.be
« Cause toujours » … est une réponse que notre secteur n’acceptera plus
dans l’avenir
En quinze ans, l’horeca a perdu 78.675 entreprises (faillites) ! Combien de
familles ont survécu à de tels drames ?
Une telle responsabilité est difficile à assumer.
Le monde politique se moquerait-il de notre secteur ?
Depuis des années, de belles promesses lors de nos tables rondes, des
promesses, toujours des promesses.
La seule réponse obtenue est : « cause toujours »
Quinze années de combat pour notre secteur et … aucun résultat.
Nous ne pouvons pas délocaliser, voilà notre faiblesse et « Ils » le savent.
Mais nous pouvons voter et ça, il faut qu’ « Ils » le sachent !
• Le monde de l’Horeca compte plus de 70.000 entreprises
dans notre pays.
• 500.000 personnes sont directement ou indirectement concernées
par notre secteur.
• Nous pouvons encore offrir un emploi à 75.000 personnes en cinq ans.
Aujourd’hui, aucun autre secteur ne dispose de telles capacités.
Nous sommes a-politiques. Notre Fédération travaille pour le bien-être et
la survie de toutes les entreprises Horeca, petites et grandes.
FED. Ho.Re.Ca soutient toutes les initiatives qui contribuent au succès et
à la pérennité du premier secteur économique de la Région.
Mais Fed Ho.Re.Ca n’est pas aveugle et ne restera plus muette.
Si nous ne prenons « parti » pour personne, nous ne pouvons toutefois
pas tolérer l’attitude de certains hommes politiques – dont le parti prône
l’égalité - qui, malheureusement, utilisent 2 poids 2 mesures dans notre
secteur.
En effet, aujourd’hui, force est de constater que non seulement nos
revendications n’ont pas été entendues mais qu’en plus, certains
hommes politiques se plaisent à déstabiliser notre secteur en favorisant
certains grands groupes et provoquent ainsi une concurrence déloyale.
Si ces hommes politiques ne rectifient pas le tir immédiatement, ils en
assumeront la responsabilité.
L’horeca est un monde composé de petites et de grandes entreprises. La
Fédération les soutient toutes et l’attitude de tels personnages politiques
est à l’opposé de son éthique.
Nous sommes a-politiques mais, par nos votes, nous devrions soutenir
les partis qui oeuvrent à la survie de l’ensemble de notre secteur et non
ceux qui oeuvrent à le mettre en difficulté.
Par nos moyens de communication : internet, Horeca TV et Horeca
Journal, etc., nous informerons notre large public des actions, positives
ou négatives à notre égard, des membres des différents partis politiques.
© Belpress
Fed. Ho.Re.Ca s’oppose fermement
au projet d’Ordonnance du Parlement
européen et du Conseil, concernant
l’information du consommateur en
matière de denrées alimentaires.
Si ce projet acquiert force de loi, les
hôtels, les restaurants, les cafés et
les entreprises assimilées servant de
la nourriture devront répondre à de
nombreuses prescriptions en matière
d’information.
Il faudrait alors indiquer pour
chaque plat de quels ingrédients
il est composé et si ceux-ci sont
allergènes. Qui plus est, il faudrait
savoir combien de grammes de ces
ingrédients sont incorporés dans le
plat, combien de calories, de sucres,
de graisses, de sel, … Il faudra même
mentionner le pays d’origine et la
date de péremption sur le menu.
Restrictions et frais
Fed. Ho.Re.Ca craint que
l’introduction des prescriptions en
matière d’information n’impose des
restrictions et des frais importants
à l’ensemble des établissements
horeca et aux plus petits, en
particulier. Un grand nombre
d’entreprises horeca ne seront
tout simplement plus en mesure
d’appliquer les règles complexes et
risquent alors de quitter le secteur.
Comment le secteur réagira-t-il
concrètement? Fed. Ho.Re.Ca pense
que le nombre de plats au menu
sera considérablement réduit. En
outre, le restaurateur remplacera
davantage les produits frais par des
ingrédients préemballés et donc
pré-étiquetés. Notre pays risque de
devenir une gargote à hamburgers
géante. De plus, le secteur sera
forcé de répercuter ces frais sur le
consommateur.
Il est parfaitement normal que
l’industrie alimentaire soit
tenue à des règles en matière
d’étiquetage. Or, l’horeca n’est
pas une industrie. Ce secteur se
compose principalement de petites
et moyennes entreprises, qui
manipulent la nourriture de manière
professionnelle, saine et créative.
Patrimoine culturel
Un chef ne peut tout simplement
pas peser chaque ingrédient, puis
adapter le menu chaque fois qu’un
plat est modifié. La Commission
européenne ne peut pas négliger
le caractère spécifique du secteur
horeca. Celui-ci est non seulement
un employeur important mais il joue
également un rôle considérable
dans le maintien de nos traditions
culinaires, ce qui fait partie
intégrante de notre patrimoine
culturel national.
Vos clients sont-ils vraiment
demandeurs de ce type
d’étiquetage ? Et si ce projet devient
une obligation légale, pourrezvous le mettre en œuvre dans votre
établissement ? N’hésitez pas à
répondre au sondage et envoyez votre
réaction par mail à
[email protected].
Katia Belloy
Chaque mois, Ho.Re.Ca Journal
vous confronte à une thèse
‘discutable’. Nous voulons savoir
ce que vous en pensez et comment
vous vivez cela dans la pratique.
Retrouvez le sondage oui/non sur
les sites ➜ www.horecabruxelles.be
et www.horecawallonie.be . Pour
une réaction plus détaillée, envoyez
un courriel à journal@horeca.
be. Nous donnerons un aperçu
des réactions dans un prochain
numéro.
Non, Fed Ho.Re.Ca ne sera plus muette.
Yvan Roque
Président Fed. Ho.Re.Ca Bruxelles
Notre question précédente était:
Ouvrez-vous le
soir de Noël et/
ou de la SaintSylvestre?
OUI 67 %
NON 37 %
(0) -
Le sondage précédent de l’Ho.Re.Ca Journal a
dévoilé différentes tendances durant les fêtes de fin
d’année. Une première tendance frappante est que de
nombreux établissements horeca ferment leurs portes
lors du réveillon de Noël ou de la Saint-Sylvestre.
Les entreprises évoquent la difficulté à trouver du
personnel disposé à travailler ces soirs-là. En outre,
les entreprises veulent offrir la possibilité à leurs
employés de passer ces fêtes en famille. Le coût de
l’organisation d’une grande fête semble trop élevé
pour les établissements horeca.
Une deuxième tendance est celle de la croissance
du nombre de repas à emporter. C’est donc une
période chargée pour les traiteurs. Pour le réveillon
de Noël, il y a une croissance de 10 pour cent. Pour la
Saint-Sylvestre, une croissance de 15 pour cent. Les
contrôles stricts d’alcoolémie et l’interdiction de fumer
y contribuent également.
➜ I P.
➜ I actualite I
Le secteur passe à la vitesse supérieure grâce aux plans de politique horeca
Le centre-ville de Genk subit
actuellement une réelle
métamorphose. De nouveaux projets
commerciaux et résidentiels visent à
rendre le centre-ville plus agréable.
« Pour réussir une rénovation
urbaine, il faut impliquer l’horeca, »
selon W. Dries. « Un secteur horeca
attrayant est la cerise sur le gâteau de
nos projets de rénovation. »
Bob Van Daele: ‘Ce plan
de politique horeca est un
point d’articulation pour le
secteur à Anvers’
forcément une perte de qualité. Il faut
définir quels établissements horeca
sont plus ou moins désirables à des
endroits déterminés. »
Le secteur horeca à Genk peut encore
être amélioré. « Nos établissements
horeca sont nombreux et bons mais ils
ne sont pas suffisamment diversifiés.
Genk considère le plan de politique
horeca comme un projet à long terme.
Nous avons encore du chemin à
parcourir mais nous sommes sur la
bonne voie. »
Genk
Gand
La ville de Genk se penche également
sur sa politique en matière d’horeca.
Fin 2007, un plan a été soumis. Celuici donne un aperçu de l’avenir projeté
pour l’horeca. L’initiative est partie de
la Fédération Ho.Re.Ca locale. « Elle
voulait des mesures concrètes, »
déclare l’échevin de l’Economie
Wim Dries. « Nous estimions qu’il
valait mieux réunir toutes les parties
concernées autour de la table et faire
une étude afin d’analyser les points
névralgiques. »
Anvers et Genk se sont inspirées de
la politique de Gand. La capitale de la
Flandre orientale travaille déjà depuis
de nombreuses années à une solide
politique horeca. L’administration
gantoise estime que l’horeca est
un des principaux piliers de la ville.
Le plan de politique horeca vise à
renforcer ces piliers.
Les villes ont besoin d’un équilibre entre la fonction résidentielle et la fonction horeca.
© Michael De Lausnay
Au cours de ces dernières années,
plusieurs villes ont développé
un plan de politique horeca. Le
but principal est de renforcer
la qualité du secteur grâce à
une collaboration plus étroite
avec les autorités et les services
touristiques. Dans cette édition,
nous analysons les motivations
qui ont mené au développement
des plans de politique horeca.
La ville d’Anvers a récemment soumis
un plan horeca ambitieux. Ce plan est
issu de discussions entre Ho.Re.Ca
Antwerpen et des exploitants
horeca mais également avec des
clients et des habitants. « Ce plan
était nécessaire, » explique Bob
Van Daele, Administrateur d’Ho.
Re.Ca Antwerpen. « Il existait déjà
une concertation ad hoc à Anvers.
Il était grand temps d’évoluer vers
un dialogue structurel entre les
différentes parties. C’est ce que
nous faisons à travers ce plan de
politique horeca. La nomination du
coach horeca, Ann Kermans, en
tant que personne de contact pour
toutes les parties concernées est
également un grand pas en avant.
Ce plan de politique horeca est un
point d’articulation pour le secteur à
Anvers. »
La ville a besoin d’un équilibre entre
la fonction résidentielle et la fonction
horeca. « Les autorités doivent limiter
le marché de l’offre, » explique
B. Van Daele. « La saturation entraîne
Le coach horeca Bart Inghelbrecht
explique pourquoi Gand avait besoin
d’un plan horeca structuré. « Gand
se compose de plusieurs zones fort
différentes. Le centre-ville comptait
une abondance d’établissements
horeca dans un espace très confiné.
Par conséquent, le centre-ville était
sous pression alors qu’il existait une
multitude d’opportunités en dehors
du centre. Le plan de politique horeca
a divisé la ville en zones. Des points
d’action ont été définis pour chacune
de ces zones. Ainsi, nous avons
réussi à développer une approche
intégrale. »
Wim Dries: ‘Pour réussir la
rénovation urbaine, il faut
impliquer l’horeca’
Gand est reconnue comme étant
une ville de connaissances et de
culture. Un secteur horeca florissant
et attractif est un moteur idéal pour
ces deux spécificités. La ville regorge
de potentiel horeca mais ce secteur
ferait du sur-place s’il n’y avait pas de
politique structurée. Le plan horeca
cherche à donner suffisamment de
moyens au secteur pour qu’il puisse
sortir du lot.
Vous avez des remarques ou des
questions concernant les plans de
politique horeca ? Envoyez-nous un mail
à [email protected].
Dans un prochain numéro, nous
parlerons des différentes parties
impliquées dans un plan de politique
horeca. Ensuite, nous dévoilerons la
mise en œuvre pratique.
Katia Belloy
‘Notre gastronomie est un des principaux pôles d’attraction’
Semaine belge à Lisbonne
Y. Roque estime qu’à l’heure actuelle,
Bruxelles sert trop souvent de zone
de transit. “Le tourisme récréatif
n’y démarre que péniblement.
Les touristes d’affaires viennent
régler leurs transactions avant de
repartir rapidement vers une autre
destination. C’est dommage pour le
secteur horeca mais également pour
les touristes. Car Bruxelles propose
bien des choses.”
Soirée gala au « Pestana Palace ».
Au mois de novembre, Lisbonne
brandissait les couleurs belges
pendant toute une semaine.
Notre culture y était mise en
avant à travers de nombreuses
expositions, des représentations
et des événements. Notre
gastronomie était évidemment
au rendez-vous. Fed. Ho.Re.Ca
Bruxelles a réuni quelques grands
chefs et est allée à Lisbonne avec
les élèves de la septième année de
l’école hôtelière Ceria pour initier
les Portugais à notre cuisine et à
nos produits du terroir.
Les chefs et les élèves.
© Michael De Lausnay
Le décor de la semaine
gastronomique belge était planté
dans le prestigieux « Pestana
Palace ». Sous la direction du
président d’Eurotoques Stéphane
Pierre, les chefs belges et les élèves
y ont concocté les meilleurs plats
belges.
“Notre gastronomie est une de nos
principales attractions touristiques,”
explique Yvan Roque, Président
de Fed. Ho.Re.Ca Bruxelles. “Nous
devons évidemment jouer cette carte.”
Y. Roque veut également montrer,
à travers ce projet, que Fed. Ho.Re.
Ca Bruxelles veut désormais suivre
une voie plus touristique. “L’horeca
et le tourisme sont indissociables, la
Fédération devrait aller davantage
dans ce sens,” selon Y. Roque.
“Des initiatives similaires à cette
semaine belge à Lisbonne seront
répétées dans d’autres pays, comme
l’Espagne et même la Chine. Cela
permet non seulement d’exporter
notre gastronomie mais également
de promouvoir le tourisme et de
convaincre des investisseurs à investir
dans le secteur touristique belge.”
Yvan Roque:
‘Le tourisme récréatif ne
démarre que péniblement
à Bruxelles. C’est
dommage pour l’horeca,
mais également pour les
touristes.
Car Bruxelles propose bien
des choses’
La semaine belge a été clôturée
par une soirée gala avec plus de
200 convives, dont l’Ambassadeur
belge, la Ministre bruxelloise du
Tourisme Evelyne Huytebroeck
(Ecolo), les Parlementaires bruxellois
Walter Vandenbossche (CD&V) et
Christos Doulkeridis (Ecolo) et des
représentants de Fed. Ho.Re.Ca
Bruxelles. Au menu, des plats belges
à base de produits du terroir belge.
Le dernier jour, les élèves fatigués
mais satisfaits ont eu l’occasion de
visiter la capitale portugaise. “C’était
vraiment très fatigant”, concluent-ils.
“Mais très enrichissant. Nous avons
eu l’occasion de respirer l’ambiance
de travail dans la cuisine d’un grand
restaurant. Une telle expérience est
inoubliable.” Les Portugais étaient
impressionnés par leurs prestations.
Lors du gala de clôture, nous n’avons
eu que des échos positifs.
Katia Belloy
La semaine belge à Lisbonne a
également pu être organisée grâce
aux différents partenaires de Fed.
Ho.Re.Ca Bruxelles (« Axa » et «
Delta Cafè »). Un remerciement
tout particulier au « Delta Cafè »,
qui a également assuré l’accueil
chaleureux de la délégation belge
dans leur usine de torréfaction
à Campo Maior. La compagnie
aérienne TAP a participé aux frais
de transport.
Stand
2AB2
Wex Marche-en-Famenne - du 8 au 12 mars 2009
Venez découvrir nos produits et
nos dernières promotions a` Horecatel
et soyez parmi les 2000 heureux
élus qui auront la chance de gagner
25.000
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F laguette
Toscane
(B488 – 28038)
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N et
!
x
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i
c
i
l
é
d
La Flaguette Toscane, petit pain
blanc rond, plat et mou, est un pain
authentique à base de farine de
froment et de seigle. Elle est enrichie d’une garniture de tomates
déshydratées, d’olives noires et
d’un peu d’huile d’olive extra vierge.
Ce petit pain de 100g, non-sucré et
cuit sur sole est légèrement fariné.
Idéal à utiliser comme pain garni,
froid au chaud.
Focaccia Ronde
Mediterranea
(B486 – 28034)
Focaccia Ronde au Romarin
(B487 – 28036)
Un délicieux petit pain (100g) rond et léger à base de pâte levée
préparé selon une tradition ancienne: arrosé d’eau, d’huile d’olive
extra vierge, de sel marin et aromatisé au romarin. Cette spécialité
méditerranéenne est idéale pour toute garniture, chaude ou froide.
Un délicieux petit pain (100g) rond et léger à
base de pâte levée préparé selon une tradition
ancienne: arrosé d’eau, d’huile d’olive extra
vierge, de sel marin et aromatisé à l’origan.
Le petit pain Focaccia est déjà garni de fines
tranches de tomates cerise, de poivrons
rouges et verts, d’olives vertes et de câpres.
Ce petit pain méditerranéen est un
accompagnement idéal pour les plats de pâtes,
les salades, les barbecues et les buffets.
Vandemoortele Foodservice
Vamix NV., Ottergemsesteenweg-Zuid 806, 9000 Gent
Tél.: 09 240 17 11 - Fax: 09 240 17 68
e-mail: [email protected]
www.vandemoortelefoodservice.be
➜ I P.
➜ I actualite I
A la Côte
belge
avec les
enfants
Notre Côte réserve un accueil particulier aux enfants, ce qui ne veut pas dire
que nous pouvons nous reposer sur nos lauriers. © RV
La Côte est la destination de
vacances avec enfants par
excellence. Afin de vérifier
l’accueil que le secteur
horeca y réserve aux enfants,
« Guidea », le Centre de
connaissances flamand de
l’horeca et du tourisme, a
réalisé une étude. Quels
en sont les résultats ? Les
entrepreneurs de l’horeca
obtiennent d’assez beaux
résultats mais il y a toujours
une marge d’amélioration.
tout ce marketing visant les enfants,”
pense le Prof. émérite Dr. Willy
Faché. “En Autriche, en Allemagne,
en Suisse et en France, nous avons
trouvé des endroits plus agréables
pour les enfants qu’à la Côte belge.”
Les enfants sont un groupe
cible important du marketing.
Ils déterminent en partie ce que
vous glissez dans votre caddie au
supermarché, les films que vous
allez voir ensemble, l’endroit où
la famille passera les vacances ou
le restaurant dans lequel elle ira
manger. “L’horeca et le secteur
touristique restent en arrière dans
Le premier des désidératas est un
jardin d’enfants. D’autres aspects
importants sont : un programme
d’animations, une piscine couverte,
suffisamment de possibilités de
parking et une bonne accessibilité
par les transports en commun.
Les (grands-)parents accordent
également de l’importance à la
sécurité.
Toutefois, ce n’est pas si mal que
ça, comme le révèle l’enquête parmi
les touristes côtiers, menée par
« Guidea », dans le cadre du plan
d’action Côte III. Neuf (grands-)
parents sur dix estiment que la
station balnéaire où ils passent la
nuit convient aux enfants.
Qu’attendent-ils de la part de
l’horeca ? Au niveau d’un hôtel,
les (grands‑)parents veulent une
ambiance accueillante pour les
enfants, qui montre que les enfants
sont les bienvenus. D’autres attentes
sont la propreté, la sécurité et
un entourage calme. L’intimité
est également appréciée. Plus
particulièrement, ils demandent des
chambres communicantes pour eux et
les enfants.
Au restaurant ou dans un tea-room,
ils apprécient les menus pour enfants,
l’hygiène, un coin de jeux, un service
rapide et aimable et une ambiance
accueillante vis-à-vis des enfants.
En général, les touristes côtiers
estiment que tous ces aspects sont
suffisamment pris en compte. Par
contre, les possibilités de rangement
de la poussette et l’espace libre
entre les tables laissent à désirer. La
qualité du coin de jeux et du menu
pour enfants pourrait également
être améliorée. 70 à 86% demandent
la possibilité d’obtenir une assiette
supplémentaire pour les enfants.
Neuf (grands-)parents sur
dix estiment que la station
balnéaire où ils passent la
nuit convient aux enfants
Se reposer sur ses lauriers
“Nous sommes ravis que la Côte
réponde aux désirs de nos enfants,”
déclare Jan De Haes, Président de
Fed. Ho.Re.Ca Vlaanderen. “Or, ce
n’est pas pour autant que nous allons
nous reposer sur nos lauriers. Une
étude telle que celle-ci doit être
utilisée. Elle nous apprend également
que de simples gestes de la part de
l’entrepreneur de l’horeca suffisent
souvent. Il faut faire preuve d’un peu
de créativité pour résoudre certains
‘problèmes’ à un prix raisonnable.
Prenons l’exemple d’un lavabo placé
trop haut. Il n’est pas nécessaire
d’en installer un adapté aux enfants.
Un marchepied bon marché fera
déjà l’affaire. En effet, les enfants en
utilisent un à la maison également.”
Le bon accueil réservé aux enfants
n’est pas quelque chose qu’un
entrepreneur horeca peut développer
seul. La ville ou la commune doit
inscrire cet accueil dans sa politique.
Fed. Ho.Re.Ca Vlaanderen n’hésitera
pas à vous guider, en coopération avec
« Guidea » et « Horeca Formation »,
vers un établissement accueillant
pour les enfants. Consultez
régulièrement notre calendrier!
➜ www.guidea.be
➜ www.horecaformation.be
Katia Belloy
Vos expériences, des conseils :
[email protected]
Non au contrat de voyage de Magnette
Le cabinet de Paul Magnette,
Ministre de la Protection du
consommateur, prévoit une
adaptation à court terme de la
législation sur les contrats de
voyage. Le projet d’amendement
tel qu’il est présenté à l’heure
actuelle est très désavantageux
pour le secteur hôtelier. C’est
pourquoi les Fed. Ho.Re.Ca
disent « non » sans réserve
à ce projet. Ci-dessous, vous
trouverez un bref aperçu
des dispositions les plus
désavantageuses.
Au cas où le projet d’amendement
serait approuvé tel quel, tous les
hôtels seront obligés de souscrire
à une assurance complémentaire
contre l’insolvabilité. En outre,
chaque hôtel devra, dès l’offre d’un
‘voyage’, transmettre toute une
série d’informations au voyageur.
En pratique, cela n’est pas toujours
possible. Il y a, en effet, une
différence, par exemple, entre la
classification des hôtels en Belgique
et celle applicable dans le pays
d’origine du voyageur.
Par ailleurs, un hôtel est susceptible
d’être tenu responsable si un
voyageur a une attaque d’apoplexie
pendant une promenade à bicyclette,
avec un vélo loué à l’hôtel et s’il
s’avère que la condition physique
de ce voyageur ne lui permettait
pas de faire une telle activité. Tout
‘contrat de voyage’, par exemple la
réservation d’un vélo ou d’un sauna
dans un hôtel, devrait être conclu
par écrit. Quid des réservations de
dernière minute par téléphone ?
L’hôtel ne pourrait augmenter ses
tarifs que sous des conditions très
strictes, principalement au niveau
des délais à respecter, comme
en cas d’augmentation des taxes
communales.
puisse résilier le contrat, sans
indemnités, en cas de non-paiement
ou de paiement tardif par le voyageur.
Enfin, il est remarquable que les
dommages et intérêts prévus dans
le projet au profit du voyageur soient
nettement plus élevés que ceux
prévus pour l’hôtelier.
La proposition actuelle est
très désavantageuse pour
le secteur hôtelier
Voici une énumération limitée des
raisons pour lesquelles les Fed.
Ho.Re.Ca insistent formellement
pour que le secteur hôtelier
belge soit intégralement exclu
du champ d’application du projet
d’amendement tel qu’il est
actuellement présenté.
Paul Magnette © RV
Responsabilité solidaire
Une autre règle importante du
projet stipule que tous les ‘vendeurs
de voyages’ sont solidairement
responsables. Cela implique
que l’hôtelier pourrait être tenu
responsable lorsqu’une compagnie
aérienne ne remplit pas ses
obligations vis-à-vis du voyageur.
En outre, la responsabilité d’un
hôtel pourrait éventuellement être
engagée en cas de surréservation
par la compagnie aérienne et vice
versa. Il est frappant que le projet
ne prévoie nullement que l’hôtelier
Eve Diels
juriste Fed. Ho.Re.Ca Vlaanderen
➜ I P.
➜ I actualite I
Aide bruxelloise lors de
travaux publics
Chaque jour, des rues de la Région
bruxelloise sont dépavées pour
cause de travaux. Bien que ceuxci soient indispensables, ce n’est
généralement pas un cadeau pour les
établissements horeca. Les clients
choisissent d’aller au restaurant
ou au café ailleurs, ce qui se fait
ressentir dans le chiffre d’affaires.
Certains établissements risquent
alors d’être soudainement confrontés
à des problèmes de cash-flow.
Ne pas fermer les portes
Au niveau fédéral, il existe une
indemnité compensatoire de 70 euros
par jour pour les établissements
étant forcés de fermer leurs
portes pendant les travaux. Sur
les insistances du parlementaire
CD&V Walter Vandenbossche, le
gouvernement bruxellois a introduit
une aide permettant aux commerces
et aux établissements horeca de
pouvoir rester ouverts pendant les
travaux publics.
Si votre entreprise rencontre des
problèmes de cash-flow temporaires
suite à des travaux publics et si
vous contractez un prêt auprès d’un
établissement de crédit financier
agréé, la Région bruxelloise attribue
un subside sur les intérêts de ce prêt.
L’aide minimale s’élève à 400 euros
et ne peut pas dépasser le montant
de 4.000 euros.
Pour plus d’informations concernant
les conditions et la procédure,
consultez le site Internet www.
primespme.be
Katia Belloy
Télé-Conseils pour
entrepreneurs
indépendants
AB InBev
aménage ses
bureaux à
New York
La crise financière est un
phénomène inquiétant pour les
entrepreneurs indépendants.
Ce sont surtout les PME
qui traversent une période
particulièrement difficile.
La Chambre de Commerce
bruxelloise a créé une ligne de
Télé-Conseils afin de soutenir les
chefs d’entreprise indépendants
en difficulté.
Mauvaise nouvelle pour les
exploitants de cafés: AB InBev
augmente le prix de la bière.
Mauvaise nouvelle pour les
travailleurs du géant de la bière: AB
InBev ouvre un siège opérationnel
à New York. Jusqu’à 116 emplois
seront délocalisés.
Vous habitez à Bruxelles ou
dans la périphérie
bruxelloise et vous
êtes confronté
à des problèmes
professionnels ?
N’hésitez pas à les
exprimer. Vous
pouvez contacter le
numéro vert 0800/99
978. Un psychologue
vous écoutera et
pourra vous orienter
vers un expert
financier.
Beaucoup d’entrepreneurs semblent
rongés par le stress. De nombreux
appels proviennent de personnes
ayant mal évalué la situation
financière ou étant dans l’incapacité
d’obtenir un crédit auprès de
leur banque. Toutefois, les petits
indépendants tardent à appeler. Ils
tentent d’abord de résoudre leurs
problèmes eux-mêmes et n’appellent
que lorsque la situation devient
inextricable.
Les chefs d’entreprise
désespérés peuvent
contacter un numéro vert
(0800)
Ce numéro vert est à
votre disposition pour
les cas urgents.
Mieux vaut éviter
les problèmes
et développer votre
entreprise de manière
professionnelle, dès le départ.
Fed. Ho.Re.Ca se tient également à
disposition de ses membres pour tout
conseil.
➜ www.beci.be
0800/99 978
AB InBev explique le déménagement
par l’énorme potentiel aux EtatsUnis depuis la reprise d’AnheuserBusch. De nombreux postes
importants (direction, marketing, …)
seront délocalisés à l’autre bout de
l’océan. Le gros bonnet Carlos Brito
basera ses opérations à New York
mais garde un bureau à Louvain.
La réunion des actionnaires et la
plupart des réunions du conseil
d’administration seront toutefois
organisées en Belgique.
C’est un coup dur pour la Belgique.
L’essentiel des activités d’AB InBev
quitte notre pays, qui ne garde
plus qu’une poignée de grandes
entreprises.
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Katia Belloy
www.astranova.com
Chaises - tables - tabourets - banquettes - fauteuils
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LE NOUVEL ACCORD DE COOPÉRATION EST
APPLICABLE À PARTIR DU 1/1/2009
Les nouveautés les plus importantes,
du nouvel accord de coopération du 4
novembre 2008, concernent les points
suivants :
Un nouveau type de « responsable
d’emballages » : Le fabriquant/
l’importateur d’emballages de service
devient responsable d’emballages à la
place de ses clients.
De nouveaux pourcentages de
recyclage et de valorisation: Les
pourcentages de recyclage et de
valorisation se voient adaptés à la
réalité du terrain. Le pourcentage de
recyclage à atteindre est de 80%.
Le plan général de prévention : Tout
responsable d’emballages qui utilise
chaque année en Belgique au moins
100 tonnes d’emballages perdus pour
emballer des produits qu’il met sur
le marché belge, de même que tout
responsable d’emballages qui met
sur le marché une quantité annuelle
d’au moins 300 tonnes d’emballages
perdus se voient obligé de rentrer un
plan de prévention tous les 3 ans.
Un seuil minimum pour l’obligation
de
reprise:
Les
responsables
d’emballages qui mettent chaque
année moins de 300 kg d’emballages
sur le marché belge sont exemptés de
l’obligation de reprise.
Une nouvelle obligation à charge des
organismes agréés pour les déchets
d’emballages ménagers: Un nouveau
prélèvement annuel de 50 eurocents
par habitant est prévu pour les
organismes agréés pour les déchets
d’emballages ménagers.
Une nouvelle procédure de contrôle :
La procédure de contrôle et de
sanctions a été modifiée afin d’en
améliorer l’efficacité.
Afin d’obtenir plus d’information au
sujet du nouvel accord de coopération,
consulter www.ivcie.be.
➜ I P.
➜ I vos regions I
© opt
Saturation touristique à Bruxelles ? Art de Vivre en Wallonie
Se détendre est un art. Un art
de vivre. Il n’est pas un lieu en
Wallonie où l’on ne s’y adonne.
Et elle fournit tous les
ingrédients nécessaires à la
réussite...
L’activité touristique serait-elle devenue encombrante pour certains bruxellois du centre-ville ?
© BITC/M. Van Hulst
Les Bruxellois qui habitent
dans les environs de la GrandPlace se plaindraient d’une trop
forte activité touristique dans
leur quartier. Une étude de
l’Erasmushogeschool Brussel
montre qu’une partie de ceux-ci
considèrent le tourisme comme
un facteur contribuant à une
diminution de la qualité de vie
dans la capitale et qu’ils sousestiment ainsi les avantages que
peut apporter ce secteur. De quoi
faire réagir le président de Fed.
Ho.Re.Ca Bruxelles…
touristique et préconisent une
diminution ou un statu-quo du
nombre de touristes dans leur
quartier. Pourtant, nombre d’entre
eux avouent ne jamais entrer en
contact avec ces touristes.
L’activité touristique serait-elle
devenue encombrante pour certains
bruxellois du centre-ville ? C’est ce
que suggère l’étude menée auprès de
700 habitants de ce quartier, par Ann
Van Leeuw, professeur de Tourisme à
l’Erasmushogeschool Brussel. Trois
groupes d’habitants, qui représentent
trois profils d’attitude différents,
ressortent de cette enquête : les
« opposants » (27%), les « réalistes
critiques » (39%) et les « fervents
adeptes » du tourisme (34%).
Générer les revenus
Les résultats montrent que
les « opposants » se situent
majoritairement dans la zone autour
de la Grand-Place. Ils dénoncent,
selon l’étude, une saturation
Yvan Roque:
‘C’est une étude qui
ne reflète pas la réalité
économique et sociale
d’une ville moderne
comme la nôtre’
Pour Yvan Roque, Président de
Fed. Ho.Re.Ca Bruxelles, “c’est une
étude qui ne reflète pas la réalité
économique et sociale d’une ville
moderne comme la nôtre. Si on
veut contribuer à la satisfaction des
habitants bruxellois en leur apportant
un certain confort de vie, il faut bien
générer des revenus, ce qui passe
inévitablement par le tourisme, l’offre
variée de cafés, de restaurants et
d’hôtels pour accueillir les visiteurs
chez nous.”
Moins radicaux, les « réalistes
critiques » se trouvent
principalement dans les Marolles,
peut-on encore lire dans l’étude. Ces
derniers apprécient les touristes
mais ils constatent des inconvénients
apportés par le tourisme, comme
l’inflation des prix. Des inconvénients
que ne nie pas Y. Roque, qui veut
rester constructif. “On peut réunir
les différents acteurs autour d’une
table pour discuter des améliorations
qu’on peut apporter à la qualité de
vie des habitants du centre-ville”,
déclare-t-il, “mais cette étude ne
relaye que la critique. Elle aurait
été beaucoup plus intéressante si
elle s’était attachée aux moyens
d’apporter plus de confort aux
bruxellois. Là, on aurait un peu
avancé…”
« Fervents adeptes »
Enfin, l’étude montre encore un
dernier groupe, celui des « fervents
adeptes » du tourisme, parmi
lesquels on trouve surtout des
personnes ayant bénéficié d’une
éducation supérieure, des seniors,
des (pré-) retraités et des membres
de comités de quartier. Ceux-ci se
situeraient davantage dans la zone
du Jardin aux Fleurs, du Béguinage
et du côté nord-est du centre-ville.
Bruno Raveschot
La Wallonie en Flandre
En collaboration avec l’OPT, Idee
Productions organise « La Wallonie
en Flandre 2009 » à Bruges. Il s’agit
d’un happening ouvert au grand
public où environ 80 exposants
wallons présenteront leurs atouts
touristiques, et ce pour la 6ème fois
consécutive après le succès de deux
éditions à Bruges, deux à Gand et
une à Anvers.
Les visiteurs du happening
apprennent à connaître tous les
aspects de la partie francophone
de notre pays, avec entre autres de
l’animation, des dégustations de
nombreuses spécialités régionales
wallonnes, un restaurant de produits
wallons et la possibilité de gagner
des prix attractifs lors d’une tombola
organisée tout au long du week-end.
« La Wallonie en Flandre 2009 » aura
lieu les 14 et 15 mars 2009 au « De
Beurshalle » à Bruges.
Si vous désirez de plus amples
informations, vous pouvez contacter
Filip Van Driessche au 0475/85 34 40,
[email protected]
Courrier des lecteurs
« Ce mois-ci, j’ai reçu votre Ho.Re.
Ca Journal. Je l’ai lu avec beaucoup
de plaisir: il est synoptique, clair, les
articles ne sont pas trop élaborés
(et donc pas lassants), pertinents…
Bref, tout ce qu’un professionnel de
l’horeca doit savoir sans perdre trop
de temps.
Tout en lisant, je me suis demandé si
j’étais membre de la Fédération ou
non.
Si ce n’est pas le cas, je voudrais
m’affilier au plus vite. Comment
puis-je devenir membre? »
Réponse de la rédaction: Les entrepreneurs
horeca qui souhaitent s’affilier, peuvent contacter
Fed. Ho.Re.Ca Bruxelles au numéro 02/513 78 14,
[email protected],
www.horecabruxelles.be ou Fed. Ho.Re.Ca Wallonie
au 081/72 18 88, [email protected],
www.horecawallonie.be. Pour plus d’informations
X. D.M., restaurateur
concernant l’affiliation, voir à la page 19.
Ingrédient numéro un, la nature.
Du Brabant Wallon à la Gaume, des
Cantons de l’Est au Tournaisis, de
Chimay à Chiny, sa diversité est sa
richesse. La dense forêt d’Ardenne
apporte au promeneur son intimité et
son mystère. Les vastes horizons des
Hautes Fagnes invitent à la rêverie.
Semois, Lesse, Molignée ou Ourthe
fredonnent leur petite musique,
le rythme s’emballant parfois, au
détour d’un méandre. Le bocage
du plateau de Herve, entre autres
campagnes de bonne compagnie, a
un effet irrésistiblement apaisant.
Sans parler de la métamorphose
d’un même paysage entre printemps,
été, automne et hiver.
Ingrédient numéro deux, la
gastronomie. En Ardenne, aucun
n’en doute, la bonne vie va de pair
avec la bonne chair. Certains coins de
Wallonie, dans la capitale comme en
province, ont d’ailleurs des allures de
voie lactée, tant les tables étoilées y
sont nombreuses.
Ingrédient numéro trois, la chaleur
humaine. La démesure des carnavals
donne la juste mesure de la
convivialité qui règne en Ardenne.
Cette convivialité, nos hôteliers,
des villes comme des campagnes,
ont à coeur de la traduire en une
hospitalité sans faille. L’accueil froid
et austère, dépersonnalisé, voilà qui
n’est certes pas dans les habitudes
de la Wallonie.
Nouvelle signalétique sur
les autoroutes wallonnes
Le Tourisme en Wallonie
représente un poids économique
incontestable : source
d’emplois endogènes, offres
d’hébergement et d’attraction
variées, capacité d’accueil
importante, etc.
De fait, le Tourisme s’impose
aujourd’hui comme l’un des
vecteurs les plus importants du
développement économique de
l’Europe et de la Région wallonne en
particulier.
En Région wallonne, le secteur
touristique représente quelque 5%
de son Produit Intérieur Brut. Le
chiffre d’affaires global du secteur
est de 3,18 milliards d’euros: 1,06
milliard directement lié au tourisme
(hébergement, loisirs), 1,8 milliard
en termes de retombées indirectes
(commerces,…) et 320 millions pour
le secteur des agences de voyage.
Ce sont environ 60.000 personnes
dont l’emploi est assuré grâce au
secteur. Plus de la moitié des postes
de travail sont directement liés au
tourisme (hébergements, loisirs).
La plupart des spécialistes
s’accordent à dire que la croissance
touristique devrait se poursuivre
dans les vingt prochaines années tant
du point de vue de la réception des
flux touristiques, créatrice de valeur
économique que du point de vue
du nombre de touristes, indicateur
intéressant pour évaluer l’importance
du tourisme dans un territoire donné.
C’est dans ce cadre que le
Gouvernement wallon a décidé
d’adopter une nouvelle signalétique
d’animation touristique et culturelle
sur les autoroutes wallonnes.
Cette décision porte sur 2 actions.
D’abord, l’installation de la nouvelle
signalétique d’animation touristique
et culturelle sur les autoroutes
wallonnes : des panneaux du type
« visuels » composés de deux images
juxtaposées avec dénomination
précise du bien visé et numéro
de sortie autoroutière y afférent.
Le choix des lieux a été fait selon
le critère d’une haute valeur soit
culturelle, soit patrimoniale, soit
touristique. Le tout a été avalisé par
les différents Collèges communaux
des entités traversées par cet axe
autoroutier. Ajout et remplacement
du type « panneaux bruns
existants » en indiquant la mention
du lieu visé sur fond brun, sur les
grands panneaux préavis de sortie
autoroutière. Pour choisir les lieux,
le Groupe de travail a pris comme
critère des sites importants au niveau
culturel, patrimonial et touristique
mais dont l’aspect visuel est peu
emblématique.
En tout, ce sont 48 panneaux
touristiques qui seront posés le long
de l’autoroute E40 (pour un montant
de 314.543 €) et 45 panneaux sur
la E42 (375.000 €). L’installation
débutera au printemps 2009.
➜ I P.
➜ I formation I
Point de contact pour les
Développez les compétences
techniques de vos collaborateurs arriérés des autorités
Le Ministre Van Quickenborne a mis sur pied un point de contact afin de
recueillir des exemples d’arriérés des autorités. En ces temps de crise
économique, il est important que les entreprises puissent compter sur le
fait que leurs factures soient payées à temps. Le délai de paiement pour les
autorités est fixé légalement à 50 jours. Ce délai n’est pas souvent respecté.
Vous êtes confronté à des factures impayées par les autorités ? Rendezvous sur le site Internet www.quickonomie.be, cliquez en bas de page sur
« Paiement public tardif ? » et remplissez le formulaire. Les données seront
traitées de manière confidentielle et seront uniquement utilisées comme
instrument destiné à soutenir la politique.
© RV
Un ouvrage présente
les métiers de l’horeca
Pour les débutants autant que
pour les confirmés, Horeca
Formation Bruxelles et Wallonie
offrent, aux travailleurs du
secteur, la possibilité de se
perfectionner, d’apprendre mais
aussi de se rencontrer afin de
pouvoir partager leur expérience
et leur créativité grâce aux
formations liées au savoir-faire.
Horeca Formation Bruxelles et
Wallonie présentent une gamme
de formations basées sur les
compétences professionnelles.
Dans son offre semestrielle, Horeca
Formation fait la part belle aux
formations visant à développer et à
stimuler les compétences techniques
de vos collaborateurs.
« Le travail du foie gras », « Les
desserts en restauration », «
Les sauces et liaisons», « Les
cocktails » mais aussi « L’initiation
à l’œnologie », « Travaillez de façon
plus agréable dans le housekeeping »
sont quelques unes des formations
qui permettent à chacun de venir
glaner de nouvelles techniques, des
idées originales et des méthodes de
travail innovantes.
Participer de manière active
Dans ces formations, chacun est
amené à participer de manière
active : pas de grandes théories donc
mais un maximum de pratique. Des
méthodes d’apprentissage motivantes
mais surtout redoutablement
efficaces puisqu’elles permettent aux
participants de mettre directement
en pratique leurs acquis et dès le
lendemain, d’en faire bénéficier leurs
établissements respectifs.
Votre cuisinier pourra, par exemple,
proposer des plats composés de
mets aussi spécifiques que la truffe,
le homard ou travailler différemment
lors de l’organisation d’un banquet,
en utilisant de nouvelles techniques
de cuisson.
Votre chef de rang pourra mieux
conseiller un vin mettant les mets
en valeur par des associations
judicieuses et votre barman pourra
proposer des cocktails originaux
réalisés de manière professionnelle.
Pas de grandes théories
mais un maximum de
pratique. Des méthodes
d’apprentissage motivantes
mais surtout efficaces
Enfin, votre femme de chambre
utilisera les produits d’entretien de
manière adéquate et sera d’autant
plus efficace qu’elle aura acquis
des trucs et astuces, pour mieux
organiser son travail.
Des éléments synonymes de gain de
temps ou d’originalité permettant d’offrir
un service de qualité à la clientèle.
Nos formateurs : des
professionnels de l’Horeca
Pour ce type de formations en
particulier, Horeca Formation
travaille uniquement avec des
professionnels actifs dans le secteur.
A titre d’exemple, Erik Lindelauf,
chef de cuisine à « la Truffe Noire »
dispense une formation sur le
travail de la truffe, Filippo Baldan
du « Bar Dessiné » prend en charge,
à Bruxelles, les formations sur les
cocktails, les cavistes Brunin-Guillier
assurent les formations d’œnologie
en Wallonie et Christophe Thomas,
du « Château du Milord », les
formations sur les entremets et les
desserts en restauration, etc…
Ces professionnels passionnés font
part de leur expérience et de leur
savoir-faire mais n’hésitent pas non
plus à partager leurs idées et leurs
astuces avec des participants avides
de conseils et prêts à les appliquer
dans leur établissement, dès leur
retour de formation.
Bien entendu, vos collaborateurs
sont accueillis dans des locaux
adaptés et proches de chez vous.
C’est dans le guide intitulé “Horeca”,
publié par le Service d’information
sur les études et les professions
(Siep), qu’il est possible d’être
renseigné (fiche de la profession, les
écoles…) à propos des métiers de
réceptionniste, gouvernante, femme
de chambre, portier, serveur-commis
de salle, sommelier, gestionnaire de
snack, traiteur, cafetier, garçon de
café, cuisinier…
Renseignements:
Service d’information sur les études et
les professions (Siep):
tél. 04/222 05 10
[email protected]
➜ www.siep.be
Une offre pour un secteur
dynamique
Horeca Formation Bruxelles et
Wallonie s’efforcent de proposer,
chaque semestre, de nouvelles
formations basées sur les demandes
des professionnels du secteur. Le
monde de l’Horeca est un secteur qui
bouge très vite. Le plus important
est de s’adapter et surtout d’innover
pour attirer le client.
En pratiquant les bons gestes, en
restant informés des nouvelles
tendances et en travaillant leur
créativité, vos travailleurs sont, dès
lors, une réelle valeur ajoutée pour
votre entreprise.
A noter aussi que la bonne humeur
et la convivialité sont au rendez-vous
durant ces formations techniques.
Les participants repartent enchantés
par la qualité de la formation mais
aussi ravis d’avoir pu profiter de
conseils de professionnels du métier
et de rencontres entre collègues.
Découvrez notre brochure et plus
particulièrement nos formations
techniques de ce premier
semestre 2009 sur nos sites
internet :
Horeca Formation Bruxelles
www.horecaformation.be
T : 02/550.00.10
F : 02/512 66 34 [email protected]
Horeca Formation Wallonie:
www.horecaformationwallonie.be
T : 081/ 72 18 84
F : 081/72 18 85
[email protected]
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Toujours de moins en moins de nouvelles entreprises. Un manque de
personnel poignant. Les journaux abondent de témoignages sur des
difficultés dans notre secteur.
Gino Vermeulen de CGV : « En dépit
des nouvelles négatives sur le
secteur , un grand nombre d’affaires
tournent encore à merveille. A force
de travailler dur. Mais également en
prenant les décisions appropriées
et en saisissant les opportunités.
Faire plus avec moins. Une gestion
intelligente du personnel . Un
marketing sans égal. Un agencement
efficace. Acheter avec prudence et
intelligence. Voilà les clés qui mènent
au succès. Grâce à son vaste réseau,
son expérience et son approche
personnalisée , CGV a insufflé un
nouvel élan à maintes entreprises.
En accord commun avec le chargé
d’affaires nous mettons le doigt sur
la plaie et ensemble nous partons
à la recherche des modifications
qui ELLES sont susceptibles de
faire la différence. Le secteur de
la restauration, voilà ma passion
et j’en raffole et je suis des plus
enthousiastes quand j’arrive à
apporter mon tribut à rendre votre
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➜ I cuisiner avec un membre I
La bière en tête d’affiche
Chaque mois, un membre
de Fed. Ho.Re.Ca partage sa
compétence culinaire à l’aide
d’une recette originale. Ce moisci, « Chez Léon » vous propose
de délicieuses recettes à base de
bière.
« Chez Léon » est, depuis des
années, une entreprise familiale.
La famille Vanlancker est toujours
restée fidèle à son idée de départ,
la friterie bruxelloise, comme elle
tend à appeler son établissement.
Depuis 1961, Monsieur Paul est aux
commandes en cuisine et prépare des
spécialités belges. « Chez Léon » est
surtout connu pour les moules frites
mais aussi pour le steak, le lapin à la
bière et le ‘stoemp’. Etant situé dans
la rue des Bouchers, le restaurant
attire de nombreux touristes. Même
les Belges adorent s’y sustenter. Il y a
quelques années, le restaurant a été
entièrement ‘rénové’ dans l’ancien
style. La cuisine a également été
rénovée à fond.
« Chez Léon » brasse sa propre bière
et l’incorpore volontiers dans ses
préparations. Ces recettes hivernales
simples seront, sans aucun doute,
très appréciées durant ces froids
mois d’hiver.
Moules à la Léon
Pavé de bœuf à la bière
Ingrédients (4 personnes)
Ingrédients (4 personnes)
■ 4 pavés d’aloyau de bœuf
de 250 gr chacun
■ 600 gr de choux de Bruxelles
■ 8 chicons braisés
■ 4 échalotes finement émincées
■ 1 canette de bière Léon
(ou autre)
■ 4 dl de demi-glace
■ sel et poivre
4 kg de moules lavées
2 canettes de bière Léon
(ou autre)
■ 1/2 l de crème fraîche
■ 400 gr de petits lardons fumés
■ 2 oignons grossièrement hachés
■ 1 botte de persil haché
■
■
Recette
Rissolez légèrement les lardons.
Choisissez une casserole disposant
d’un couvercle et d’un volume
suffisant pour faciliter le mélange et
l’ouverture des moules.
Incorporez tous les ingrédients,
sauf le persil. Mettez à cuire sur feu
vif et avec le couvercle.
Dès que la vapeur s’échappe,
enlevez le couvercle et faites
Recette
retourner les moules pour que celles
qui étaient au-dessus se retrouvent
en-dessous. Cuire encore 2 minutes.
Quand les moules sont ouvertes,
elles sont cuites ; il ne faut pas
prolonger la cuisson. Rectifiez
l’assaisonnement de la sauce et
parsemer abondamment de persil
haché.
Souhaitez-vous collaborer à cette rubrique ? Envoyez une recette, vos coordonnées
et votre numéro de membre à Ho.Re.Ca Journal, Boulevard Anspach 111/4,
1000 Bruxelles ou [email protected].
Nous ferons ensuite une sélection parmi les recettes envoyées.
Blanchissez les choux de Bruxelles
et réservez-les. Braisez les chicons
et réservez-les.
Saisissez les pavés à la poêle dans
un beurre bien chaud. Cuire selon
votre préférence. Tenez les pavés
cuits au chaud.
Mettez les échalotes émincées dans
le beurre de cuisson et rissolez-les.
Déglacer avec la bière. Réduisez de
moitié.
Ajoutez la demi-glace, cuire et
rectifiez l’assaisonnement. Si la
sauce vous semble trop amère, vous
pouvez la sucrer légèrement.
Servir avec les chicons braisés,
les choux de Bruxelles rissolés au
beurre et des pommes persillées.
Chez Léon
Rue des Bouchers 18, 1000 Bruxelles
tél. 02/511 14 15
➜ www.chezleon.be
« Mon partenaire RH ?
Flexibilité, solutions sur mesure
et conseils personnalisés. »
Boris Cossement, Administrateur Délégué de la société Magec
La société Magec est spécialisée dans l’installation de systèmes de
traitement des déchets et de cuisines de collectivité telles que celle
de la renommée école hôtelière Spermalie à Bruges.
Boris Cossement gère lui-même l’administration de son personnel.
Il a choisi HDP comme partenaire RH pour l’aider dans cette mission. La solution qui lui convient ?
Le logiciel HDP Link ASP qui lui permet de payer ses salaires quand
cela lui convient qu’il soit en Belgique ou à l’étranger.
Découvrez comment nous pouvons vous aider sur :
www.hdp.be
HDP fait partie du Groupe de Services HDP-AristA
Pas de prise de tête !
entreprendre
➜ I P.12
➜ I Un Membre HO.RE.CA sous la loupe I
« Le design attire un public particulier »
Carbon Hotel : hôtel design dans le centre du Limbourg
quelques années, des propositions
de promoteurs de Genk, Tongres et
Lanaken, il s’est adressé à la société de
reconversion limbourgeoise (Limburgse
Reconversie Maatschappij, LRM). Or, la
LRM finance toutes sortes d’activités,
sauf le bâtiment et l’horeca. P. Geurden:
« Le secteur hôtelier renforce le centre,
favorise l’emploi local et entraîne
une grande présence industrielle et
touristique. Ce sont ces arguments qui
m’ont aidé à les convaincre. Grâce au
soutien de la LRM, nous avons réussi
à fonder un groupe d’hôtels et à nous
lancer simultanément dans les trois
projets hôteliers. »
Peter Geurden: « J’admets que nous avons traversé des périodes difficiles. Il
n’est pas évident d’ouvrir de nouveaux établissements alors que les banques se
montrent plutôt frileuses et que l’économie globale est en recul »
© Mine Dalemans
Il y a vingt-cinq ans, Peter
Geurden a emprunté un peu
d’argent à ses parents afin
de réunir les 20.000 euros
nécessaires pour reprendre
le café « ‘t Ploegske » à Genk.
Aujourd’hui, il dirige « Different
Hotels », une organisation
regroupant six hôtels
limbourgeois, dont le célèbre
« Carbon », qui est le premier
hôtel belge à faire partie des
« Design Hotels of the World ».
Vision, structure et style, voici
les mots-clés des entrepreneurs
limbourgeois.
Le « Carbon Hotel » (60 chambres) a
ouvert ses portes au printemps 2008,
plus ou moins en même temps que
l’ « Eburon » à Tongres (52 chambres)
et l’ « Eurotel » à Lanaken (81
chambres). Les trois hôtels font partie
du segment des hôtels quatre étoiles
supérieurs. L’investissement total
s’élève à 28 millions d’euros. Nous
allons situer l’ensemble du contexte
pour vous aider à mieux comprendre
le récit.
P. Geurden a grandi dans une famille
ouvrière et a fait ses études à l’école
hôtelière à Hasselt. Quelques années
après la reprise de l’estaminet
« ‘t Ploegske », il a ouvert le restaurant
« Oud Genck », où il assumait lui-même
le rôle de chef aux fourneaux. En 1990,
il était un des tout derniers à dénicher
des subsides européens lors de la
reconversion des mines à charbon, lui
permettant d’acheter l’hôtel « Ecu »
à Genk (3 étoiles, 51 chambres) et
ensuite l’hôtel « Atlantis » (4 étoiles, 28
chambres). Ludo, son frère, avait entretemps ouvert l’ hôtel « Mardaga » (4
étoiles, 18 chambres), qui fait à présent
également partie du groupe « Different
Hotels ».
Jouer la carte de la présence
Lorsque P. Geurden reçut, il y a
« Je ne voulais surtout pas
ouvrir le énième hôtel parmi
tant d’autres »
European Design Award
« Carbon » était le premier hôtel belge à
se voir décerner un « European Design
Award », un des prix les plus prestigieux
du secteur hôtelier. « Carbon » a été
récompensé dans la catégorie « best
interior design restaurant » et était
également nominé dans la catégorie
« la plus belle chambre design ». L’hôtel
aux 60 chambres a été conçu par le
bureau d’architectes PCP de Genk
(Peter Cornoedus). Les architectes
se sont inspirés de l’histoire des
mines à charbon. En effet, la couleur
dominante est le noir anthracite. Même
les cuvettes et les lavabos sont noir
charbon. Cela va particulièrement bien
avec le design.
De nombreux créateurs industriels
limbourgeois ont été invités à contribuer
au projet. Stijn Helsen a conçu les lits,
Le Couchon a installé de nombreux
poufs de luxe, le service porte la
signature de Piet Stockmans, le maître
du blanc, Indera a créé le mobilier et
Kreon a fourni les luminaires hors du
commun.
Rendement
Tout cela est très beau, même
extraordinaire. Or, le design est
onéreux. L’investissement, est-il
rentable ? « J’en suis absolument
convaincu, » déclare P. Geurden.
« Je ne voulais surtout pas ouvrir le
énième hôtel parmi tant d’autres.
Nous avons délibérément opté pour un
design étonnant et un style singulier.
L’enregistrement se fait assis. Toutes
les chambres sont équipées d’un i-Pod.
Le bar et le restaurant baignent dans
une ambiance design. Un centre de
bien-être unique est installé sur le toit
de l’hôtel. Le design attire un public
particulier situé dans un segment
légèrement supérieur. »
« Notre clientèle se compose de quatre
groupes : le monde des affaires, le
marché des séminaires, le secteur de
la santé et les touristes. Ce dernier
groupe représente 40 pour cent de notre
clientèle. Je suis convaincu qu’il s’agit
d’un marché en pleine croissance. Les
clients de l’hôtel sont principalement
des Néerlandais. Certes, la crise se
fait sentir. Pas tellement au niveau du
nombre de clients mais plutôt parmi les
banques, qui sont moins avides d’aider
un nouvel hôtel à relever des défis. »
Le Limbourg en tant que produit
On s’attend plutôt à voir un hôtel design
à Berlin, à Londres, à Amsterdam,
voire à Anvers ou à Bruxelles. N’estce pas un risque énorme d’implanter
un tel hôtel au Limbourg ? « C’est la
question que tout le monde me pose. La
réponse est ‘non’, sinon je ne me serais
jamais lancé. Les gens ont tendance à
oublier que Genk est le troisième pilier
industriel de la Flandre et que cette ville
profite d’une situation géographique
très intéressante sur le plan touristique,
à proximité de Maastricht, Liège,
Hasselt et Aix-la-Chapelle. Le Limbourg
est un produit qui possède le Parc
national de la Flandre. Je pense que le
reste de la Flandre nous sous-estime
réellement. »
Ce n’est pas une sinécure d’ouvrir un
seul hôtel. Alors ouvrir trois nouveaux
hôtels simultanément, cela semble
de la folie. Votre famille et vous,
n’avez-vous pas subi une pression
énorme pendant cette période ?
« C’est une tranche de notre vie qui est
incontestablement marquée par une
grande pression. Je suis l’entrepreneur
de notre famille mais heureusement, je
délègue facilement des responsabilités
à l’équipe qui m’entoure. Je n’ai pas
besoin de tous ces hôtels, a dit ma
femme, il y a quelques années. Ensuite,
elle a repris les études pour se plonger
dans tout ce qui touche au corps et à
l’esprit. C’est là qu’elle s’est trouvée en
tant qu’individu. Le centre de bien-être
« Carbon Sense » est son œuvre, elle
y a mis tout son cœur. Nous avons
finalement tous les deux trouvé notre
bonheur dans le projet global. J’admets
néanmoins que nous avons traversé des
périodes difficiles. Il n’est pas évident
d’ouvrir de nouveaux établissements
alors que les banques se montrent
frileuses et que l’économie globale est
en recul ».
➜ www.differenthotels.be
Hendrik Lens
➜ I sous la loupe I
L’horeca évolue. Ou doit évoluer:
un nouvel établissement, un
réaménagement, un thème
original… de nombreuses
raisons justifient de mettre
votre établissement en vue.
C’est pourquoi nous réservons
volontiers quelques pages de
notre revue à nos membres,
qui savent ce qu’est la gestion
horeca professionnelle. Envoyeznous vos nouveaux projets par
e-mail ou par courrier et nous
sélectionnerons les projets les
plus innovants.
Restaurants- Hôtels
brasseries
Rentrer chez soi avec un livre
La passion du grill
Peter De Clercq, l’exploitant du
restaurant « Elckerlijc », est
principalement connu comme le
champion du monde du barbecue.
Constatez par vous-même sa parfaite
maîtrise du grill, dans son restaurant
fraîchement rénové à Maldegem.
La cuisine, le bar et les toilettes ont
fait l’objet de travaux approfondis.
L’espace apéritif est flambant neuf.
L’art du grill semble facile de prime
abord mais les flammes transforment
très souvent de délicieux ingrédients
en morceaux de viande coriaces ou
en poissons brûlés. Peter De Clercq
parvient à traiter ses meilleurs
produits avec douceur. Les mots-clés:
un feu de bois parfait et surtout, une
concentration suprême.
Restaurant « Elckerlijc »,
Kraailokerkweg 17, 9990 Maldegem tél
050/71 52 63, [email protected]
➜ www.elckerlijc.be
Jusque fin février, chaque client
qui loge à l’hôtel « Ambrosiahotel »
se verra offrir un livre. L’action a
commencé début janvier. L’exploitant
Vincent Vandelannoote est un ancien
représentant en livres et considère
cette action comme un moyen
sensé de se défaire de son stock. La
bibliothèque de l’« Ambrosiahotel »
comprend des exemplaires de
différents genres littéraires. Chaque
client y trouvera sans aucun doute
son bonheur.
« Ambrosiahotel »
D’Hondtstraat 54,
8900 Ypres
tél. 057/36 63 66
➜ www.ambrosiahotel.be
Un hôtel de famille fête son
quarantième anniversaire
Un établissement horeca qui fête ses
40 ans, c’est exceptionnel et d’autant
plus avec la même famille aux
commandes. C’est le cas de l’hôtelrestaurant « Soll Cress » à Coxyde.
Jenny et André Vandamme-Depeser
exploitent cet hôtel depuis quarante
ans déjà.
Pour marquer l’événement, une
publication spéciale ‘anniversaire’ a
été proposée fin janvier. Les clients
ont reçu un livret d’informations
relatant l’histoire « de 1969 à
aujourd’hui » et ont pu participer
à un certain nombre de concours.
Cet anniversaire est également un
moment opportun pour se tourner
vers l’avenir.
« Soll Cress »
Koninklijke Baan 225, 8670 Coxyde
(Sint-Idesbald), tél. 058/51 23 32,
[email protected]
➜ www.sollcress.be
Vous souhaitez signaler une
nouveauté et vous êtes membre de
la Fédération? Contactez-nous par
courriel: [email protected]
ou par la poste: Boulevard
Anspach 111/4, 1000 Bruxelles.
N’oubliez pas de mentionner votre
numéro de membre et d’ajouter
éventuellement quelques photos.
A
➜ I P.13
➜ I Un metier particulier I
l’étranger
De garde
jour et nuit
Viande
d’écureuil au
menu
Une nouvelle variété de viande
récolte un succès grandissant
en Grande-Bretagne. L’écureuil
détrône les gibiers traditionnels
sur de nombreux menus. Cela est,
en grande partie, dû au fait que
les clients aiment essayer des
nouveautés. La plupart d’entre
nous n’ont jamais goûté à la
viande d’écureuil. En outre, la
chasse à l’écureuil est bénéfique
pour l’environnement. La GrandeBretagne souffre d’une véritable
invasion de ces animaux, qui
dépouillent tous les arbres et sont
de réels transporteurs de virus.
Selon l’écrivaine gastronomique
Nichola Fletcher, « la viande
d’écureuil a un bon goût parfumé
d’un arôme de noix. La texture est
cependant assez grasse, ce qui
la rend désagréable en bouche. »
Et dire que les Britanniques
dédaignent un bon steak de cheval
bien tendre.
La Chine détient
maintenant
également trois
étoiles
Tout le monde sait que les
Chinois adorent le Livre Rouge.
D’antan, chaque Chinois portait
un exemplaire sous le bras.
Or, un autre livre rouge fait son
apparition: le Michelin rouge.
« Lung King Heen », à Hong Kong,
est le premier restaurant chinois
à avoir décroché trois étoiles.
Le grand chef Chan Yan Tak est
loué en termes clairs. Le guide
décrit ses « dim sums »: « C’est
comme si l’on mangeait de petits
nuages. » Seuls 72 restaurants au
monde ont 3 étoiles, dont 26 en
France.
Les restaurants
new-yorkais ont
également subi
une baisse des
affaires en fin
d‘année
Si à l’époque, les repas de fin
d’année étaient abondants pour
de nombreuses entreprises
américaines, un grand nombre
de restaurants new-yorkais ont
vu d’un mauvais œil une baisse
importante des budgets, fin 2008.
Le repas traditionnel aux multiples
services y a souvent cédé sa place
à un simple lunch ou cocktail.
KB
n’arrive à l’hôtel après 1 heure du
matin. La nuit, ce n’est pas toujours
facile car on se retrouve tout seul, à
l’exception de quelques femmes de
chambre et quelques techniciens. Si
des problèmes surgissent, il faut se
débrouiller seul pour les résoudre.
De plus, les heures de travail sont
irrégulières. Tantôt je travaille de
7 heures du matin à 15 heures tout
le mois, tantôt de 15 heures à 23
heures. Le dernier scénario est
parfois pénible parce que, ce mois-là,
je ne vois pas beaucoup ma famille.
Mon épouse part à 6 heures du matin,
alors que je suis encore au lit. C’est
propre au travail dans un hôtel.”
Avez-vous souvent des clients
difficiles?
Tarik Chili: “Je suis d’origine marocaine, c’est pourquoi je parle également l’arabe.
C’est un avantage important car l’hôtel accueille souvent des clients du MoyenOrient.” © Wouter Van Vooren
Cela fait déjà trois ans que Tarik
Chlihi travaille à la réception
de l’hôtel « Van Belle » à
Anderlecht. C’est plutôt par
hasard qu’il a commencé
ce travail après de brèves
études en biologie. « Mais je
m’y sens très à l’aise. Je ne
pourrais pas imaginer de devoir
aller au travail chaque jour à
contrecœur, » explique-t-il.
« On y rencontre constamment
d’autres cultures. C’est
fascinant. »
Cinq petites minutes avant l’heure du
rendez-vous, nous serrons la main
à Tarik, à la réception de l’hôtel. Il
nous désigne poliment l’horloge et
nous prie de patienter un petit instant
dans le hall. Cela nous permet tout
de suite de respirer l’ambiance dans
laquelle il travaille tous les jours. Un
groupe de clients asiatiques passe
devant nous sans but. Un peu plus
tard, Tarik nous rejoint, pile à l’heure
convenue. Puis, nous commençons
notre entretien, en français.
Un réceptionniste à Bruxelles,
ne doit-il pas maîtriser le
néerlandais?
“Vous savez, je parle le français,
l’anglais, l’espagnol et l’arabe.
Je me débrouille généralement
grâce à ces langues-là. Nous
accueillons rarement des clients
néerlandophones. Si les clients ne
nous comprennent vraiment pas,
nous tentons de communiquer par
gestes. Enfin, ce n’est pas souvent le
cas.”
Vous êtes vous-même d’origine
étrangère. Est-ce un avantage
dans ce métier de connaître
différentes cultures?
“Je suis d’origine marocaine, c’est
pourquoi je parle également l’arabe.
C’est un avantage important car
l’hôtel accueille souvent des clients
du Moyen-Orient. Alors, si l’on peut
leur parler dans leur propre langue…
évidemment, ils sont ravis. En outre,
je comprends mieux certaines
de leurs requêtes. Par exemple,
la culture interdit à certains de
manger telle ou telle chose. Alors,
je transmets ces instructions à
la cuisine. C’est la rencontre de
toutes ces cultures différentes qui
me plaît le plus dans ce métier.
Toutefois, il faut avoir de l’intuition
pour savoir comment les aborder.
Des clients de certaines cultures
parlent ouvertement et posent plein
de questions, d’autres de cultures
différentes sont, par contre, plus
taciturnes et ne demandent rien.”
D’aucuns pensent qu’un
réceptionniste attend tout
simplement à la réception qu’un
client vienne lui poser une
question. Est-ce exact?
“Certainement pas, il y a toujours
quelque chose à faire. En effet,
outre l’accueil des clients, il y a de
nombreuses tâches administratives
à effectuer, comme les réservations
entre autres. Lorsque de nombreux
clients arrivent plus ou moins en
même temps, c’est un réel coup
de feu. Evidemment, il y a parfois
des moments très calmes, en hiver
par exemple, quand plus personne
“Lorsqu’on paie beaucoup d’argent
pour une chambre, il est normal
qu’on veuille que tout soit en ordre.
Néanmoins, ils ont parfois des
exigences impossibles. Je ne peux
pas faire apparaître une chambre
supplémentaire comme par magie
si l’hôtel est complet et s’ils ne sont
pas satisfaits de leur chambre. Alors,
il faut être diplomate. On offre un
verre au bar en attendant de trouver
un moyen d’aider ces clients. Mais il
n’y a pas de recette magique, il faut
souvent faire preuve d’imagination et
improviser.”
‘Il y a toujours quelque
chose à faire. En effet,
outre l’accueil des clients,
il y a de nombreuses
tâches administratives à
effectuer’
Avez-vous suivi une formation
pour ce travail?
“Non. J’ai suivi quelques cours
auprès d’Horeca Formation mais
j’ai surtout appris beaucoup par la
pratique, ici, à l’hôtel. Au début, ce
n’était pas toujours facile de travailler
comme réceptionniste mais petit à
petit, on finit par connaître les ficelles
du métier. J’ai suivi, auprès d’Horeca
Formation, une formation en accueil
et un cours pour apprendre à mener
à bien les relations entre la réception
et le management. C’est très
important car en cas de problème,
il faut travailler ensemble afin de
trouver une solution.”
Pensez-vous rester dans cet
emploi encore longtemps?
“En général, les gens abandonnent
le poste de réceptionniste après
quelques années. Il n’y a pas
de possibilités de promotion.
Personnellement, j’ai certaines
ambitions mais ce n’est pas dans
l’immédiat. Pour l’instant, j’aime
mon travail. Je ne peux pas imaginer
d’aller travailler à contrecœur tous
les jours. Je suis un homme heureux
et finalement, n’est-ce pas cela le
plus important?”
Horeca Formation Flandres, Bruxelles
et Wallonie donnent des formations
pour les travailleurs qui occupent la
fonction de réceptionniste. Pour plus
d’informations ou pour consulter l’offre
exacte, visitez leur site :
➜ www.horecaformation.be.
Katrien Stragier­­
Profil de
métier:
récep­tion­niste
Le ou la réceptionniste est
l’enseigne d’un hôtel, en quelque
sorte. En effet, il ou elle est
généralement le premier visage
que les clients voient. Sa tâche
principale consiste à assurer
l’accueil des clients dès leur
arrivée et ce, jusqu’à leur départ.
En outre, le réceptionniste traite
de nombreuses formalités,
comme l’enregistrement ou le
check-out. Ensuite, il ou elle doit
fournir des informations, répondre
au téléphone de la réception et
planifier les réservations. Enfin, le
réceptionniste surveille également
l’occupation et le paiement des
chambres. Etant donné qu’un
réceptionniste a beaucoup de
contacts avec les clients, les
aptitudes sociales ne sont pas du
luxe dans ce travail. La maîtrise
de plusieurs langues, surtout
de l’anglais, est indispensable
et surtout dans de grands
hôtels de luxe, où l’on exige
souvent un diplôme en tourisme
et hôtellerie. De plus petits
hôtels ne demandent souvent
pas de diplôme et assurent
ensuite eux-mêmes une brève
formation pratique. En tout cas,
un réceptionniste a des heures
très irrégulières qui, en plus,
dépendent des périodes chargées
et creuses à l’hôtel.
➜ I P.14
➜ I DOSSIER I
La caisse enregistreuse : un collaborateur polyvalent
Une caisse enregistreuse
présente de nombreux avantages
pour un établissement horeca :
gagner du temps, réduire
et simplifier les tâches,
éviter les erreurs, effectuer
un contrôle et travailler de
manière claire. Si à l’époque,
les caisses enregistreuses
étaient principalement utilisées
à des fins administratives
dans le cadre des ventes, elles
interviennent dorénavant
également dans l’administration
des clients, le marketing,
la communication interne
et externe, les rapports de
direction, l’intégration des
processus d’entreprise et la
gestion du stock.
Les caisses enregistreuses ont
de multiples avantages pour les
différents segments de l’horeca. En
effet, elles permettent de prendre les
commandes et de servir les clients
plus facilement et plus vite, l’addition
est claire, les erreurs
et les vols sont évités
grâce au contrôle du
serveur. De plus, il est
quasiment impossible
d’oublier une
table. Vous gagnez
également du temps
car il ne faut plus
noter ni déchiffrer
la commande. Celleci est transmise
automatiquement,
inutile de courir
partout. Tous ces avantages
ainsi que l’addition détaillée facilitent
considérablement le service à la
clientèle.
Le travail est simplifié par la mise
à jour automatique du chiffre
d’affaires, rapporté par article et
par groupe d’articles. Autrement
dit, les résultats de vente peuvent
être consultés à tout moment. La
caisse enregistreuse est également
utile à l’administration si on l’intègre
dans le système de comptabilité,
d’inventaire ou dans le système
administratif. Les paramètres de
la caisse enregistreuse peuvent
être entièrement personnalisés.
Les écrans tactiles sont en vogue
dans l’horeca car le fonctionnement
coule de source, ce qui est
particulièrement intéressant en cas
de rotation du personnel.
Chaque segment de
l’horeca a ses propres
préférences
Possibilités
Afin de choisir une caisse
enregistreuse qui répond
parfaitement à vos
besoins, il convient
d’analyser d’abord
les fonctionnalités qui
sont importantes pour
vous. L’écran peut
accueillir, au choix,
une représentation
graphique des
tables ou une
liste des noms.
L’affichage d’un
plan avec des photos et
des logos est également
possible. De plus, les tables
peuvent facilement être séparées,
regroupées ou déplacées. Tout cela
Nouveautés chez
Touch Systems
L’entreprise « Touch Systems » est spécialisée dans les logiciels et le
matériel pour les entreprises (caisses enregistreuses, gestion du stock
et contrôle d’accès). Elle nous explique les tendances actuelles dans
le domaine des caisses enregistreuses. La carte prépayée fait fureur
pour l’instant : le client charge un montant sur la carte et peut l’utiliser
pour payer ses consommations, ce qui lui permet de consommer sans
avoir d’argent en poche. C’est un avantage aussi bien pour le client que
pour l’exploitant de l’établissement horeca. L’approche personnelle du
client devient également plus importante : selon son profil, le client
bénéficie d’avantages et de possibilités spécifiques, comme la cinquième
consommation gratuite ou une bouteille de mousseux en cadeau lors de
son anniversaire.
est également possible à l’aide des
terminaux sans fil des serveurs.
Les commandes mentionnent les
articles standard mais également les
options complémentaires (comme la
cuisson) ainsi que les commentaires
internes. Toute commande peut être
imprimée à l’aide d’une imprimante
au bar ou en cuisine. Le logiciel se
charge de la gestion des clients,
de la gestion du stock par site ou
de manière centralisée, via
l’Internet et le système
back office. Les cartes
prépayées, les
cartes de fidélité
ou d’autres
systèmes
internes
peuvent
également
être liés
à la caisse
enregistreuse. Dans
certains cas, le client peut même
payer via son GSM.
Rapports
Il existe de nombreuses possibilités
de rapports : par site, par serveur,
par client, par période, etc. Il est
également possible de créer des
rapports graphiques et d’exporter
des données. L’addition du client
peut être configurée de manière
personnalisée (par exemple,
en ajoutant le logo et le nom de
l’établissement). Le mode de
paiement et le calcul de la monnaie
à rendre peuvent également être
affichés. Quant au matériel, vous
avez le choix entre des appareils
tout-en-un ou un ordinateur et
un écran tactile séparés. Pour
compléter le tout, il existe des
balances, des lecteurs de codesbarres, des imprimantes et
moniteurs spécifiques, destinés à des
applications extrêmes et des bras
TFT design qui permettent de gagner
de la place.
Les fabricants de caisses
enregistreuses organisent des
formations pour
la direction et le
personnel afin
de présenter les
différentes
fonctionnalités
d’une caisse
enregistreuse
et de vous
familiariser
rapidement avec le
système. Le personnel
y apprend principalement
l’encodage des commandes
et des paiements. La
direction suivra le module destiné
au personnel mais apprendra
également à manipuler les rapports,
la programmation, les procédures
en matière de clôture des comptes
journaliers et la modification des
articles.
Lore Dhont
Pour une caisse
enregistreuse, vous
pouvez vous adresser à
Touch systems . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 09/372 90 63
Casio . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02/466 72 00
Van Hessen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 016/60 70 20
Hendrickx NV . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 013/55 51 30
Toshiba Tec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02/410 21 00
Eureka Solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0475/25 84 25
Alfa Zet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 011/85 87 87
Cucomp . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 057/48 66 06
Fujitron . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03/366 05 05
Gaspra . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02/267 25 25
Hermans Kassacenter . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03/711 09 06
Les hôtels et les discothèques
dans une impasse
Le mois de janvier n’a engendré qu’une maigre recette pour les hôteliers
belges. Le mois de janvier est toujours calme mais cette année, le nombre
de réservations était exceptionnellement bas. Le secteur craint de devoir
encore essuyer de sérieux revers dans le courant des mois prochains suite
à la crise économique.
Un hôtel n’est rentable qu’à partir d’un taux d’occupation de 60 pour cent
au minimum. Le mois passé, les hôtels ont dû se contenter d’un taux de 30
pour cent. Les hôtels à Bruges constatent principalement une diminution
du nombre de touristes britanniques en raison de la position forte de
l’euro.
Les discothèques sont également sur la paille. En 1998, la Belgique comptait
encore 875 discothèques. Selon les derniers chiffres du SPF Economie,
il n’y en avait que 609 en 2006, soit une diminution de trente pour cent.
Evidemment, on ne parlait pas encore d’une crise en 2006. La baisse de
la popularité des discothèques est principalement due à la tendance du
cocooning. Les jeunes préfèrent s’approvisionner en boissons pour organiser
une petite fête à la maison. S’ils veulent réellement s’éclater, ils optent pour
de grands événements comme « I love Techno » ou pour des festivals comme
« Rock Werchter ».
KB
Besoins
spécifiques par
établisse­ment
Chaque établissement horeca met
l’accent sur ses propres besoins.
En effet, les cafés et les bars
souhaitent regrouper les additions
par client. Les notes partielles sont
également monnaie courante : les
comptes séparés entre amis ou le
paiement d’un solde en plusieurs
fois. Tout comme la ventilation entre
les consommations standard et
les consommations onéreuses : la
personne qui vous offre une Duvel,
par exemple, ne paiera que le prix
d’une consommation standard
et vous paierez vous-même le
supplément. La monnaie (pour le
tabac, par exemple) est également
une option très demandée.
Les restaurants veulent
principalement enregistrer les
additions par table. Il est aussi
important de pouvoir séparer,
regrouper et déplacer les tables
et de pouvoir faire des additions
partielles. Tout cela devient plus
facile avec un plan graphique des
tables. Le choix des plats, les
questions récurrentes (telles que la
cuisson) et les mentions spéciales
jouent également un rôle, ainsi que
la communication avec la cuisine
et le bar. La touche « rupture de
stock » pour les plats dont le stock
devient critique et le fichier de la
clientèle régulière sont également
très utiles.
Les restaurants, les tavernes, les
tea-rooms et les bistros sont ravis
de pouvoir simplifier les tâches des
serveurs : ceux-ci ne doivent plus
prendre de notes et la commande
est envoyée directement à la cuisine
et vers l’imprimante des boissons.
Ils utilisent principalement le
chiffre d’affaires par serveur
(à l’aide d’une clé). Dans ces
établissements, les applications
sans fil, les imprimantes de
comptoir et de cuisine, les systèmes
d’enregistrement des serveurs et
l’automatisation du comptoir sont
accueillis les bras ouverts.
Les hôtels ont souvent les mêmes
besoins que les restaurants.
Pour eux, la possibilité de lier
plusieurs caisses entre elles et
de lier la caisse enregistreuse au
système informatique de l’hôtel
pourrait également être très
intéressante. Cela permettrait au
restaurant ou au bar de mettre les
consommations directement sur la
note de la chambre du client ainsi
que de contrôler instantanément si
la chambre est bel et bien occupée
et si le client est réellement celui
qu’il prétend être.
Les établissements de restauration
rapide ont besoin de tiroirs et
d’écrans pour les clients. La
conversion de la TVA se révèle
utile pour les friteries et les
snacks car le taux de TVA varie
selon la consommation: sur place
ou à emporter. Il est également
intéressant de pouvoir passer d’un
vendeur à un autre, sans devoir
clôturer le compte. La rapidité et la
simplicité sont essentielles. Pour
les restaurants d’entreprise et les
cantines d’école, la rapidité est
vitale, tout comme les statistiques
de ventes et d’autres exigences
particulières telles que le
subventionnement, la participation
de l’employeur et la facturation aux
centres de frais.
➜ I P.15
➜ I VARIA I
Plus de santé dans l’assiette
Un repas au restaurant n’est pas
forcément synonyme d’un repas
lourd. Un repas peut être bon et
sain à la fois. Afin de vous aider
à ajouter de tels repas au menu,
l’Ho.Re.Ca Journal vous fournit
quelques recettes saines.
Tajine de thon,
pois chiches et tomates
Ingrédients (4 personnes) :
■ 4 tranches épaisses de thon
■ 4 oignons
■ 6 tomates
■ 4 gousses d’ail
■ 2 c à s d’huile d’argan
■ 1 boîte de pois chiches
■ 1c à c de paprika en poudre
■ 1 c à c de cumin
■ ½ c à c de gingembre en poudre
■ Coriandre fraîche
■ Sel et poivre
Préparation
Sain, parce que…
Lavez les tomates et coupez-les
grossièrement. Epluchez les oignons et
coupez-les en fines lamelles.
Dans un tajine ou une cocotte à fond
épais, faites suer les oignons dans
l’huile d’argan.
Ajoutez l’ail pressé, les tomates et les
pois chiches. Epicez avec le paprika, le
cumin et le gingembre. Assaisonnez.
Posez ensuite les tranches de thon
avec le bouquet de coriandre et un peu
d’eau.
Laissez mijoter à feu doux environ 30
minutes.
Servez bien chaud avec un filet d’huile
d’argan.
Un tajine ou une cocotte est l’outil
idéal pour préparer du poisson ou
de la viande de façon maigre. Toutes
les saveurs sont conservées dans
la préparation, inutile d’ajouter du
sel. L’huile d’argan est une matière
grasse non saturée, beaucoup plus
saine que le beurre. Si vous voulez
transformer ce plat en une variante
végétarienne, doublez la quantité de
pois chiches et supprimez le thon.
En effet, les pois chiches sont un
substitut complet à la viande.
Cette recette est réalisée par le restaurant « Fleurs D’Oranger »,
Grand Place 23, 7370 Dour, tél. 065/65 18 38.
Plus de goût
grâce aux épices
Les épices relèvent parfaitement le goût et constituent un substitut sain
au sel. Quelles épices pour quels plats?
■ Dans la soupe : persil, cerfeuil et aneth.
■ Dans les salades mixtes et les vinaigrettes :
ciboulette, persil, coriandre frais, basilic, aneth, estragon,
cerfeuil, cresson, citronnelle, pimprenelle.
■ Dans des préparations au concombre ou à la courgette :
bourrache, aneth et laurier.
■ Dans des préparations au chou-fleur, au brocoli, aux choux de
Bruxelles ou autres variétés de choux :
persil, coriandre frais et laurier.
■ Dans tous les plats et toutes les sauces aux tomates :
basilic, persil, ciboulette, marjolaine, origan et pimprenelle.
■ Avec les pommes de terre :
sarriette, persil, marjolaine, thym et sauge.
■ Avec les carottes : persil et gingembre.
■ Avec les chicons : livèche, laurier et thym.
■ Avec les aubergines et les poivrons :
thym, romarin, marjolaine et origan.
■ Dans les préparations de poisson :
aneth, estragon, coriandre frais, laurier et sauge.
■ Dans les préparations de poulet et de volaille :
estragon, romarin, sauge, thym et curcuma.
■ Dans les plats de viande cuite, rôtie ou grillée :
thym, romarin, livèche, sauge et laurier.
■ Avec l’agneau : menthe, romarin et sauge.
■ Dans les préparations aux œufs :
basilic, bourrache, aneth, cresson et ciboulette.
Herman’s Kassacenter
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Koningin Astridlaan 41
B-9100 Sint-Niklaas
+32 (0)3 711 09 06
+32 (0)3 711 22 77
W W W. H K C . BE
➜ I P.16
➜ I divers I
« Tourisme et secteur Ho.Re.Ca,
quelles synergies ? »
l’ensemble des ses membres
Hôteliers, Restaurateurs et Cafetiers,
s’inscrira dans cette dynamique
qui, à terme, renforcera les aspects
touristiques et économiques.
La séance d’informations abordera
donc les synergies possibles entre les
professionnels du secteur Horeca et
ceux d’autres secteurs touristiques
afin de créer de nouveaux produits
touristiques, dénommés également
packages, plus en adéquation avec
les exigences actuelles des touristes.
La séance d’informations
abordera les synergies possibles
entre les professionnels du
secteur Horeca et ceux d’autres
secteurs.
Dans le cadre du salon Horecatel
2009, Fed. Ho.Re.Ca Wallonie, seule
fédération professionnelle wallonne
légalement reconnue au sein de la
Commission paritaire de l’Industrie
hôtelière, organise une séance
d’informations, qui abordera le
thème suivant :
« Tourisme et secteur Ho.Re.Ca,
quelles synergies ? »
Pour développer l’attractivité
d’une région auprès des touristes,
une connaissance approfondie de
leurs besoins et de leurs attentes
est primordiale. La coopération à
différents niveaux est absolument
nécessaire pour satisfaire leurs
attentes, en offrant des services
touristiques d’une grande qualité.
Une stratégie d’excellence et
de qualité
La Région wallonne ne s’y trompe pas
et initie une stratégie d’excellence et
de qualité pour le Tourisme wallon.
Pour l’accompagner dans cette
démarche, elle souhaite l’implication
de tous les professionnels des
secteurs concernés.
Fed. Ho.Re.Ca Wallonie, avec
Dans un contexte économique
difficile, le secteur Horeca doit
plus que jamais entamer une
démarche proactive lui permettant
de concrétiser de nouvelles
opportunités, par exemple en
se rapprochant des opérateurs
touristiques.
➜ www.horecawallonie.be
Endroit: Salon Horecatel 2009
(Salle de conférence)
Date: mercredi 11 mars 2009,
de 10h00 à 12h30
Informations complémentaires et
inscriptions : Fed. Ho.Re.Ca Wallonie,
Av. G. Bovesse 35 bte 1, 5100 Jambes,
tél. 081/72 18 88, fax 081/72 18 89,
[email protected]
Des professionnels de
l’horeca se réunissent à
Horecatel
Du 8 au 12 mars, Marcheen-Famenne redevient un
lieu incontournable pour
l’entrepreneur horeca. Horecatel
réunit quelque 350 exposants
et plus de 40.000 visiteurs
pour nouer des contacts
professionnels, découvrir les
nouveautés, assister à des
conférences intéressantes et
profiter des animations.
Horecatel est non seulement un
endroit agréable, c’est le salon
professionnel horeca par excellence
de la Belgique francophone, où vous
découvrirez les nouvelles tendances,
la législation et tout ce qui concerne
le secteur. Comme chaque année,
Fed. Ho.Re.Ca Wallonie organisera
une séance d’informations
intéressante (voir ci-contre).
Par ces temps de crise, le
secteur horeca doit être
encore plus professionnel
et encore plus innovant
afin de survivre
Par ces temps de crise, le secteur
horeca doit être encore plus
professionnel et encore plus innovant
afin de survivre. Il est impossible de
développer un établissement horeca
professionnel en se cloîtrant entre
ses quatre murs. Votre Fédération
organise de nombreuses sessions
d’informations et des formations
mais un salon professionnel est
également une source d’inspiration.
« Prix de l’Innovation »
Pendant Horecatel, les « Prix de
l’Innovation » récompensent les
exposants qui présentent les produits
et les services les plus innovants
lors du salon. Un jury professionnel
sélectionnera les trois plus innovants
dans les catégories Food et Non
Food.
Horecatel, du dimanche 8 au jeudi 12
mars, de 11 à 19 heures.
Lieu: WEX, Rue des 2 Provinces 1,
6900 Marche-en-Famenne
Katia Belloy
➜ I P.17
➜ I divers I
Aux créneaux pour défendre le bio
Les établissements bio constatent une augmentation du nombre de clients
De plus en plus de gens
apprécient la nourriture bio et
les autres produits biologiques..
En effet, les gens s’intéressent
davantage à l’environnement
et sont plus soucieux de leur
propre santé. C’est une évolution
remarquable comparée à la
situation il y a quelques années.
« A ce moment-là, seuls lesdits
idéalistes s’intéressaient aux
produits propres biologiquement
parlant, » déclare Jozef
Devillé, le propriétaire de
l’établissement bio « Den
Teepot ».
La nourriture bio devient de plus
en plus populaire. C’est ce que
révèlent les chiffres du Bioforum,
l’organisation phare du secteur
de l’agriculture biologique et
de l’alimentation. En 2007, le
consommateur a dépensé plus de
283 millions d’euros à l’achat de
produits bio, soit une augmentation
de 10% environ par rapport à l’année
précédente. Tout porte à croire que
cette tendance se poursuivra dans
les années à venir, à condition que la
production nationale puisse suivre la
demande. En effet, les produits bio
importés perdent une grande partie
de leurs qualités nutritives durant le
transport.
La popularité des produits bio
s’explique par la préoccupation
croissante concernant
l’environnement et la santé mais
également par les multiples
augmentations des prix auxquelles
la nourriture classique a été exposée
au cours de l’année écoulée. Ces
augmentations réduisent notamment
la différence de prix. Par conséquent,
davantage de clients sont disposés à
payer un tout petit peu plus pour une
nourriture censée être plus saine.
Prise de conscience croissante
Selon J. Devillé, le propriétaire de
l’établissement bio « Den Teepot »,
créé dans la rue des Chartreux à
Bruxelles en 1995, la récente vague
bio n’est pas tout à fait inattendue.
« Au fil du temps, j’ai constaté que la
clientèle qui venait ici changeait petit
à petit et s’élargissait . Il y a dix ans,
la nourriture bio était réservée à un
public particulier. Les idéalistes, si
vous voulez. Aujourd’hui, elle attire
un public beaucoup plus vaste. C’est
indéniablement la conséquence de
l’attention portée aux problèmes
environnementaux actuels. Les gens
réfléchissent plus avant d’acheter
et ils pensent au-delà de leur
portefeuille. Le fait qu’ils choisissent
des produits bio, tant au magasin
qu’au restaurant, prouve que les
clients réalisent que l’environnement
et leur propre santé méritent plus
d’attention. Un consommateur qui a
pris goût à la nourriture biologique
trouve facilement le chemin vers les
nombreux restaurants bio qui ouvrent
leurs portes ici et là. »
Pourquoi bio?
Tine Vervaet
« Eethoek » Bio-Planet, Gand
Les clients sont souvent poussés
par des raisons très diverses
lorsqu’ils optent pour un magasin
ou un restaurant bio. Selon Tine
Vervaet, qui vient de quitter
l’« Eethoek » du Bio-Planet à
Gand, c’est un choix délibéré
depuis quinze ans déjà. « Mon
mari est également entièrement
convaincu de l’avantage de la
nourriture bio. Même notre chien
mange bio (rires). Pour moi, le fait
que les agriculteurs bio sont plus
respectueux de l’environnement
et que les produits qu’ils cultivent
ont manifestement meilleur goût
est primordial. C’est pourquoi je
choisis de manger au restaurant
de Bio-Planet de temps à autre.
C’est très facile lorsque l’on n’a
pas assez de temps pour faire la
cuisine avant ou après les courses.
D’ailleurs, l’offre est très vaste.
Tout le monde y trouvera quelque
chose à son goût. »
Jozef Devillé:
‘Contrairement à il y a
cinq ans environ, ouvrir un
restaurant bio n’est plus
une entreprise risquée’
J. Devillé constate également une
augmentation du nombre de clients
dans son restaurant convivial,
ouvert tous les jours de midi à 14
heures. « Le choix d’un magasin
bio associé à un restaurant était
évident,» explique J. Devillé. « Les
ingrédients biologiques n’étaient pas
toujours connus du public et leur
goût est parfois tout à fait différent
de celui de produits comparables. En
incorporant ces ingrédients dans nos
plats proposés au restaurant, nous
permettons aux clients de découvrir
les différents ingrédients et saveurs.
Cela stimule également la vente au
magasin. »
Suite à la popularité croissante de
la nourriture bio, la combinaison
magasin-restaurant fonctionne
actuellement plus souvent dans le
sens inverse. « De nos jours, les
clients connaissent la plupart des
ingrédients. Ils viennent souvent faire
leurs courses dans notre magasin
vers l’heure de midi. Après avoir
fait leurs emplettes, ils profitent du
restaurant pour un lunch rapide,
sans perdre trop de temps. Depuis
deux ans, de plus en plus de clients
La nourriture bio devient de plus en plus populaire. © RV
viennent seulement pour manger.
Contrairement à il y a cinq ans
environ, ouvrir un restaurant bio n’est
plus une entreprise risquée. »
Bio-Planet
La création de la chaîne de grandes
surfaces Bio-Planet reflète
incontestablement la popularité
croissante des produits bio. Cette
chaîne a des succursales à Turnhout,
Courtrai, Gand, Dilbeek et Malines
et fait partie du groupe Colruyt. Ces
magasins proposent uniquement des
denrées, des vêtements et d’autres
articles biologiques. Bio-Planet Gand,
comme la plupart des magasins
de quartier, combine sa grande
surface avec son propre restaurant,
« Eethoek ».
« Etant donné que les grandes
surfaces proposent également des
produits bio ainsi qu’un restaurant,
les magasins de quartier et leurs
restaurants sont confrontés à une
concurrence accrue, » déclare
J. Devillé. « Mais pour l’instant,
cette concurrence est loin d’être
féroce. « Den Teepot » et d’autres
restaurants biologiques à Bruxelles
ou ailleurs font d’excellentes affaires.
Nous n’avons pas à nous plaindre
d’un manque d’intérêt. Au contraire,
nous attirons de plus en plus de
clients. »
D’ailleurs, le fait que les grandes
surfaces promeuvent les produits bio
n’est pas forcément un inconvénient.
« A travers les grandes surfaces,
les consommateurs entrent plus
facilement en contact avec l’état
d’esprit y afférent. En tant que
propriétaire d’un magasin et
exploitant d’un restaurant, je ne peux
qu’acclamer cette évolution. »
Tine Panis
« Wereldcafé.coop », Louvain
L’étudiante Tine Panis se
rend occasionnellement au
« Wereldcafé.coop » à Louvain.
« Lorsqu’il fait chaud, je
viens spécialement pour les
innombrables jus biologiques, »
explique-t-elle. « Ces jus sont
très rafraîchissants et, qui plus
est, incroyablement bons. Puis
l’intérieur multicolore vous donne
une impression de vacances. »
Toutefois, T. Panis n’est pas une
adepte pur sang du bio. « Je
mange aussi bien des denrées
biologiques que des denrées
classiques en fonction du prix.
Il y a bel et bien une différence
de goût, mais l’un n’est pas
forcément meilleur que l’autre.
La nourriture bio est en tout cas
réputée pour être plus saine et
sa culture serait moins polluante.
C’est pourquoi la nourriture bio et
les autres produits biologiques me
tiennent à cœur. »
Jonas Maris
JM
L’allaitement au restaurant
L’allaitement est bon
pour la santé de l’enfant.
Malheureusement, il n’est pas
toujours possible de donner le
sein en toute tranquillité, si bien
que de nombreuses mamans
passent trop vite au biberon.
Le secteur horeca devrait
également être plus attentif à
l’égard des mamans qui allaitent
leur bébé.
« Les mamans hésitent souvent à
allaiter en public, » explique Sigrid
Quintelier de « Kind en Gezin ».
« Un petit coin tranquille dans un
établissement horeca serait une
bonne chose. En outre, tout le monde
y gagne. La maman n’hésitera plus à
se rendre dans un restaurant ou un
café, si elle sait qu’elle peut allaiter
son bébé en toute tranquillité.»
Une enquête approfondie a
révélé que l’allaitement offre de
nombreux avantages par rapport
à l’alimentation artificielle. Plus
longtemps une maman allaite son
enfant, plus la maman et l’enfant en
tireront des avantages au niveau de
leur santé. Le lait maternel est riche
en anticorps qui protègent le bébé
contre toutes sortes d’infections.
Il semble également offrir une
protection contre les allergies et est
plus digeste que le lait artificiel. De
plus, les enfants et adolescents ayant
été nourris au sein semblent moins
souvent souffrir d’obésité.
Les mamans qui allaitent récupèrent
plus vite de la grossesse et
développent un lien plus intense
avec leur bébé. Elles sont moins
exposées au cancer du sein avant
la ménopause et au cancer des
ovaires. Elles seraient même mieux
protégées contre l’ostéoporose.
Les mamans hésitent
souvent à allaiter leur
enfant en public
C’est pourquoi le gouvernement
souhaite encourager l’allaitement.
Fed. Ho.Re.Ca lance également un
appel au secteur afin qu’il se montre
plus enclin à favoriser l’allaitement
maternel dans les établissements.
Il ne faut pas grand-chose. Il suffit
d’aménager un petit coin discret dans
votre établissement où la maman
peut se retirer pour allaiter son bébé
en toute tranquillité.
Katia Belloy
➜ I P.18
➜ I divers I
Les
provinces
les
plus
savoureuses
Association des verdicts du Michelin et du GaultMillau
Au cours de ces cinq dernières
années, 61 nouveaux restaurants
de luxe se sont ajoutés au
palmarès de la Belgique.
27 établissements ont été
supprimés du classement.
Bilan: un solde net de 34 sites de
luxe supplémentaires, dont 26
situés en Flandre, 5 à Bruxelles
et 3 en Wallonie. Il s’avère que
la province du Limbourg a fait
la plus grande manœuvre de
dépassement au cours de ces cinq
dernières années. En Wallonie, la
situation reste difficile.
L’analyse que l’Ho.Re.Ca Journal a
faite des guides culinaires Michelin et
GaultMillau est assez révélatrice. On
vous présente les résultats. Chaque
année, le secteur des restaurants
frémit dans l’attente du verdict des
guides culinaires. L’appréciation des
guides Michelin et GaultMillau peut
favoriser ou anéantir la réputation
d’un restaurant. Les restaurants qui
ne sont pas cités estiment en général
que ces guides sont absurdes. Par
contre, ceux qui sont gratifiés de bons
points en font étalage.
peut pas sous-estimer leur impact.
Association
L’Ho.Re.Ca Journal a associé les
résultats des deux guides à l’aide
de la méthode suivante. Nous avons
inventorié tous les restaurants à 1,
2 ou 3 étoiles Michelin et nous leur
avons octroyé respectivement 95, 90
et 85 points. Pour le guide GaultMillau,
nous avons repris les points attribués
par le guide, allant de 19,5 à 16,
multipliés par 5 afin d’arriver à un
score sur 100 points. Ensuite, nous
avons additionné les points et ventilé
le classement par province.
(+ 5) et Anvers (+ 5) obtiennent
également un bon score. La situation
reste plus difficile en Wallonie. Les
provinces de Namur et de Liège ont
chacune un établissement de luxe
en plus mais le Luxembourg en perd
deux. Grâce au Hainaut (+ 2) et au
Brabant wallon (+ 1), le bilan final
reste positif. Au total, 76 restaurants
Limbourg, le tourisme se porte
également bien. Il a peut-être fallu
du temps aux gastronomes avant de
nous découvrir. Le Limbourg est une
province de bons vivants. »
D. Daniëls estime que les étoiles
et les bons points ne sont pas
indispensables. Un restaurant ou
ANVERS: 17
FLANDRE OCCIDENTALE: 15
FLANDRE ORIENTALE: 23
LIMBOURG: 11
BRABANT FLAMAND: 10
BRUXELLES: 17
La province du Limbourg a
opéré le plus net progrès
En comparant ces chiffres à un
exercice similaire fait en 2004, nous
constatons que la Flandre occidentale
occupe la première place dans les
deux classements. La province
d’Anvers partage la deuxième place
avec la métropole de Bruxelles. Le
progrès le plus remarquable est noté
pour la province du Limbourg. En
2004, celle-ci n’affichait que le maigre
Une chose est sûre, le client consulte
résultat de 4 restaurants de luxe alors
ces guides et se laisse volontiers
qu’elle compte à présent pas moins de
IDEK FRANS adv 281 x 202_Off_Hor:Layout 1 06-10-2008 10:56 Pagina
guider par l’appréciation des
11 établissements de luxe. La Flandre
‘connaisseurs’. Par conséquent, on ne
orientale (+ 6), la Flandre occidentale
BRABANT WALLON: 3
LIEGE: 7
HAINAUT: 6
NAMUR: 8
NOMBRE DE RESTAURANTS DE LUXE
LUXEMBOURG: 5
de luxe se situent en Flandre, 17 à
Bruxelles et 29 en Wallonie.
Dirk Daniëls, Président d’Ho.Re.Ca
1
Limbourg, n’est pas surpris par
les résultats de sa province: « Au
une brasserie n’en a pas besoin pour
offrir une bonne cuisine à sa clientèle.
« Par contre, c’est un bon défi pour les
restaurants qui veulent y participer.
Un peu de compétitivité n’a jamais fait
de mal à personne . »
La ville de Bruxelles reste le numéro
un lorsqu’on compare les différentes
villes.
La capitale est de loin la première
ville culinaire du pays. En outre, de
nombreux restaurants de luxe du
Brabant flamand sont situés près
de la périphérie bruxelloise, entre
autres à Grand-Bigard, Wemmel et
Huizingen.
La Flandre occidentale a toutefois
commencé sa manœuvre de
dépassement . La ville de Bruges
réalise un bon score avec ses sept
restaurants de luxe, alors que la
ville balnéaire mondaine de Knokke
enregistre, avec 4 restaurants de luxe,
un résultat nettement meilleur que
celui de nombreuses autres grandes
villes. Tout cela prouve que dans
l’horeca également, l’offre se plie à
la demande. La métropole d’Anvers
doit combler un grand retard. Il en
va de même pour les grandes villes
wallonnes.
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➜Le bail comme
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augmentation
➜Conseils utiles
F7=;,
➜Exemption
« J’ai une équipe de vingt-neuf
personnes en cuisine au « Sea
Grill ». De nos jours, il faut faire
preuve de beaucoup de patience et
d’une bonne dose de psychologie
pour assurer une organisation
huilée avec une telle équipe. »
Yves Mattagne (« Sea Grill »),
DMMagazine.
« Je n’ai aucune idée de ce qu’est la
cuisine moléculaire. Je cuisine. Un
point, c’est tout. »
sur les
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des plafonds salaria
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➜Indexation
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pour cafetiers
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de l’indemnité
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« De nos jours, un chef doit bouger.
Si l’on reste en cuisine, on se
fossilise. »
de prestations
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« Il n’y a pas de mal à utiliser un
peu de technologie en cuisine.
Nos voitures doivent être équipées
d’ABS, d’ESP et de contrôle de
traction. Or, si l’on glisse une
carotte dans une centrifugeuse
de laboratoire, tout le monde
s’indigne. »
Heston Blumenthal
(« The Fat Duck »),
Het Nieuwsblad.
Horeca Echo est une publication réservée
aux membres des Fed. Ho.Re.Ca
Bruxelles, Wallonie et Vlaanderen.
« Ce n’est pas parce qu’on se
débrouille en cuisine qu’on sait faire
des calculs. »
« Il est désormais exclu de survivre
exclusivement grâce aux clients
d’affaires, comme pendant les
années glorieuses que j’ai encore
connues au début et dans les
années quatre-vingt. »
Wouter Keersmaekers
(« Schone Van Boskoop »),
De Tijd.
Vous désirez
le meilleur
pour votre
commerce?
Nous aussi
X^eZ#
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L’Horeca Echo de février aborde les
sujets suivants:
-Attention aux guides d’entreprise!
- Avantage fiscal lors du recrutement de
personnel dans les petites entreprises
- Règles strictes lors du renouvellement
d’un bail commercial
- Participation aux frais de transport à
partir du 1er février 2009
- Indemnité en cas de manque à gagner
suite à des travaux publics
- Nouveau: jours de congé pendant le
congé de maternité
- Salaires mensuels minimums à partir
du 1er janvier 2009
- Allocation de flexibilité
Albert Adrià, copropriétaire avec
son frère Ferran de « elBulli », Het
Nieuwsblad
Chaque entrepreneur horeca,
fier de sa profession et qui souhaite
améliorer le secteur horeca, s’affilie
à une organisation profesionnelle.
Fed. Ho.Re.Ca a besoin de vous pour
défendre les intérêts de votre secteur.
Au plus votre association sera forte,
au plus elle aura les moyens et le
pouvoir pour se faire entendre auprès
des autorités. Fed. Ho.Re.Ca est là
pour défendre vos intérêts. Plus nous
aurons d’affiliés, plus les politiciens
et les autorités auront de raisons de
nous écouter et de répondre à nos
attentes.
Les politiciens se rendent compte
peu à peu du rôle important que joue
le secteur de l’horeca dans la vie
sociale. Nous avons déjà remporté
pas mal de victoires dans différents
domaines. Mais il y a encore
beaucoup plus à faire pour améliorer
notre secteur. Votre affiliation
vous apporte un tas d’avantages.
Devenez membre et soutenez une
organisation qui défend vos intérêts.
Fed. Ho.Re.Ca défend les intérêts
de l’employeur par rapport au statut
social et vous apporte un soutien actif
pour faire de votre établissement une
entreprise florissante. Prenez contact
avec la Fédération de votre région et
contribuez à l’essor du secteur.
Vos
avantages
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Editeur responsable
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Collaborateurs de rédaction:
Lore D’hont
Hendrik Lens
Jeroen Maris
Jonas Maris
Katrien Stragier
Wilfried Vanden Bossche
Luc Vander Elst
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D’abord, on disait: « On est ce que
l’on mange ». Ensuite, ce dicton
est devenu: « On est ce que mange
notre mère ». De nos jours, les
scientifiques disent « on mange
comme on est ».
➜ NON-MEMBRES
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Selon un article du « The
Independant », ce seraient
principalement les gènes qui
déterminent ce que l’on aime
manger.
Yvette Roef (« La Roseraie »)
après un troisième braquage,
Het Nieuwsblad.
Ho.Re.Ca Journal est la publication
officielle des Fed. Ho.Re.Ca
Bruxelles, Wallonie et Vlaanderen.
➜ Vous avez une question par
rapport à votre établissement,
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« Ces dernières années, nous avons
vécu pas mal de choses. Parfois, j’ai
envie d’arrêter. Nous ne pouvons
quand même pas travailler pour des
bandits. »
➜ I P.19
➜ I colophon I
EDITION
■
■
■
■
■
vos coordonnées en majuscules s.v.p.
Nom/Nom de la société:________________________________________________________________________
Prénom:_____________________________________________________________________________________
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
■
■
■
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Juillet
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
Rue:___________________________ N°:____________________________ Bte:____________________________
CONTACT
Code postal:____________________ Commune:_ ___________________________________________________
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T: 015/55.88.88 - F: 015/55.88.40
N° d’affiliation à la FED:__________
✁
E: [email protected]
➜ I P.20
➜ I ACTUALITES I
L’horeca à la rue de la Loi
Flandre, les bistrots populaires sont
promus par, entre autres, Vlaanderen
Lekker Land en incluant la culture
culinaire et de boissons dans la
promotion des destinations.
Les tables rondes:
une cellule de réflexion
créative pour le secteur
•
L’horeca est un élément
essentiel dans notre société.
Par conséquent, de nombreux
politiciens s’intéressent de
près à ce secteur et interrogent
les ministres compétents sur
différents sujets d’actualité.
Ho.Re.Ca Journal vous donne ici
un aperçu de ce qui préoccupe
les politiciens.
Combien la Belgique compte-t-elle
d’établissements horeca ? 48.699
selon l’Agence fédérale pour la
sécurité de la chaîne alimentaire
(AFSCA). C’est en effet le nombre
d’établissements enregistrés
auprès de l’Agence. 60% de ces
établissements sont situés en
Flandre, 26% en Wallonie et 14%
dans la Région Bruxelles-Capitale.
Normalement, chacun de ces
établissements doit recevoir la visite
des inspecteurs de l’AFSCA tous les
trois ans. Lors du premier semestre
de l’année passée, 2.745 inspections
en matière d’aménagement et
d’hygiène ont été effectuées. 49% ont
reçu un avis défavorable, 41% un avis
favorable avec des remarques et 10%
un avis favorable.
•
Le secteur horeca continue à être
tourmenté par un taux de faillite
élevé. En 2007, il y a eu 1.431 cas de
faillite. Pour les huit premiers mois
de 2008, le compteur est déjà à 957,
soit une augmentation de 7,8 pour
cent par rapport à la même période,
en 2007. 563 de ces entreprises ayant
fait faillite étaient des restaurants.
•
Les bistrots populaires sont en
plein essor. En Wallonie, une étude
concernant les « Bistrots de Terroir »
a été réalisée, en référence aux
« Bistrots de Pays », connus dans
différentes régions françaises. En
La Wallonie et Bruxelles font de la
promotion touristique à l’aéroport de
Zaventem. Le hall d’arrivée abrite un
comptoir d’informations touristiques
« Wallonie-Bruxelles », bien visible
par les voyageurs. La Flandre,
quant à elle, ne dispose pas d’un
comptoir similaire, ce qui dérange
de nombreux politiciens flamands.
Apparemment, l’installation d’un tel
comptoir n’est pas une sinécure. Le
hall dans lequel se trouve le comptoir
wallon a besoin d’être rénové et il est
impossible d’y installer un comptoir
d’informations supplémentaire.
Brussels Airport a remis le reste
de ses espaces en concession à JC
Decaux. Cette entreprise demande
trop d’argent pour la mise en œuvre
d’un tel projet. Toerisme Vlaanderen
est à la recherche d’alternatives.
•
La Flandre veut radioscoper 30%
des hébergements touristiques d’ici
2009 afin d’analyser leur accessibilité
aux personnes à mobilité réduite.
93 établissements ont été examinés
l’année passée, au mois d’avril.
31 d’entre eux se sont vu attribuer
un label d’accessibilité de base.
Le ministre compétent souligne
également qu’une meilleure
accessibilité est importante pour les
personnes à mobilité réduite, mais
également pour les visiteurs plus
âgés, de plus en plus nombreux.
Les entrepreneurs qui souhaitent
améliorer l’accessibilité de leur
établissement peuvent bénéficier de
primes importantes.
© Michael De Lausnay
Un groupe d’exploitants horeca
s’enferme avec quelques litres
de café dans une salle de réunion
le temps d’un après-midi et se
penche sur les menaces, les
défis et les opportunités. Fin
2008, les exploitants ont organisé
une réunion préparatoire afin de
souligner les points d’attention
de manière créative et sans
préjugés. Ces points seront
ensuite approfondis lors des
tables rondes suivantes. En 2009,
ils présenteront quelques idées
aux lecteurs de ce journal.
Les restaurateurs Yves, Mark,
Wim, Luc et Jan se rendent compte
que l’échange d’expériences et de
visions peut être bénéfique aux
autres exploitants et à l’ensemble du
secteur.
Les tables rondes ne
servent pas à rabâcher
les ‘problèmes’ mais à
chercher des solutions
KB
Qui sera le « Meilleur Chef Junior »?
Le vendredi 20 mars, nous
connaîtrons le « Meilleur Chef Junior
des Ecoles Hôtelières de Belgique ».
Les jeunes talents en herbe se
disputeront ce titre à l’école hôtelière
« HoTech », à Ostende.
Ce concours national est une des
plus prestigieuses manifestations
confrontant de jeunes chefs pleins
d’avenir, de 25 ans au maximum.
Le thème de cette année est le filet
de porc au label Certus.
Vous souhaitez participer au concours
pour tenter de remporter un des
nombreux prix ?
Ils ne veulent pas se limiter au
rabâchement des ‘problèmes’ connus
lors de ces tables rondes. En 2009, ils
chercheront ensemble une solution
pratique pour relever un des plus
grands défis pour une entreprise
horeca. Comment un entrepreneur
peut-il correctement appliquer
l’HACCP dans son entreprise et
comment peut-il évoluer vers un
système d’autocontrôle? Ils croient
tous fermement que le secteur devra
être prêt tôt ou tard, malgré les
difficultés que cela entraîne pour une
entreprise horeca. Même l’horeca
ne pourra bientôt plus échapper
à cette nouvelle tendance sociale:
‘rendez-vous au tribunal’. Il importe
dès lors de réussir à disséquer ce
travail de longue haleine qu’est la
mise en œuvre de l’autocontrôle pour
le transformer en un plan d’action
réalisable et fait sur mesure.
L’HACCP en pratique
Ne tardez pas à vous inscrire (avant le
15 février).
Vous pouvez vous adresser à Eddy
Robaey pour obtenir le règlement ou
pour vous inscrire : tél. 059/32 39 72,
[email protected],
➜ www.olbhotelschooloostende.be.
Lors des tables rondes suivantes,
chacun d’entre eux présentera,
du point de vue de son propre
établissement, les bonnes et
mauvaises expériences de son
trajet HACCP par étape. Comment
organiser la traçabilité et le contrôle
de réception sans se noyer dans
la paperasserie? Comment passer
d’un nettoyage de routine à un plan
d’entretien? Peut-on découper les
procédures HACCP et les insérer
dans d’autres procédures de travail
quotidiennes?
Reste à savoir si toute la question
HACCP pourra réellement devenir
un gage de qualité pour le client
et apporter une plus-value à
l’entrepreneur. Nous ne pouvons pas
nous laisser marcher sur les pieds au
niveau commercial par les chaînes de
restaurants qui, elles, ont l’habitude
des procédures de travail et des
contrôles internes poussés.
L’image du secteur des cafés
Les exploitants de café Tim, Hans,
Jan, Raf, Gaston et Stefaan se
tracassent principalement de l’image
du secteur des cafés . Comment
transformer ce secteur en un
incontournable malgré toutes les
‘attaques’ sociales?
Ils concluent que l’unique solution
est de travailler de manière
proactive à la notoriété de son
propre établissement, à l’horeca du
quartier et à la présence au niveau
communal. Le secteur doit établir
une relation avec les autorités, la
presse, la police, les commerçants
et le quartier. Le client peut faire
office de propagandiste. « L’image
de l’ensemble est en fait le résultat
de l’addition des images de chacune
des parties constituantes. » Les cafés
peuvent mettre à profit leur créativité
et leur diversité pour contribuer à la
bonne réputation du quartier ou de la
ville. Ces autorités et tout ce qui les
accompagne constateront alors qu’un
secteur des cafés respecté apporte
une plus-value.
En 2009, la table ronde du
secteur des cafés se penchera
sur cette gestion intégrale de la
réputation. Que pouvons-nous faire
afin d’améliorer la situation de
l’exploitant d’un café de manière
durable?
Vous avez des idées?
Communiquez-les aux groupes des
tables rondes via [email protected].