Ho.Re.Ca Vlaanderen Ho.Re.Ca
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Ho.Re.Ca Vlaanderen Ho.Re.Ca
Semaine belge à Lisbonne Un menbre Ho.Re.Ca sous la loupe Les professionnels de l’horeca se réunissent à Horecatel Au mois de novembre, Lisbonne brandissait les couleurs belges pendant toute une semaine. Notre culture y était mise en avant à travers de nombreuses expositions, des représentations et des événements. Notre gastronomie était évidemment au rendez-vous. Peter Geurden est un entrepreneur horeca qui ne recule pas devant les défis. Il a fondé plusieurs hôtels, dont l’hôtel design réussi « Carbon » à Genk. Un entrepreneur doit avoir du cran et faire quelques sacrifices sur le plan privé, mais la satisfaction du résultat compense cela largement. Du 8 au 12 mars, Marcheen-Famenne se transforme à nouveau en lieu incontournable pour les entrepreneurs horeca. A l’occasion d’Horecatel, les exposants et les visiteurs se réunissent afin de nouer des contacts professionnels, de découvrir les nouveautés, d’assister à des conférences intéressantes et de profiter des animations. ➜ P. 3 ➜ P. 12 ➜ P. 16 ➜ I P. Les provinces les plus savoureuses Il suffit de comparer les résultats des bibles culinaires Michelin et GaultMillau pour découvrir les provinces les plus savoureuses de Belgique. Remarquez également la grande manœuvre de dépassement du Limbourg. ➜ P. 18 Ho.Re.Ca Vlaanderen Ho.Re.Ca JOURNAL KRANT Nr 03 - februari 2009 Nr 3 - FEVRIER10 2009 Verschijnt keer per jaar 10 numéros par an Oplage: 28.100 TIRAGE: 28.100 V.U. Jan De haes E.R. Jan De haes Horeca Horeca Marketing Marketing Anspachlaan bus 4, 1000 brussel BLVD. Anspach 111, 1000111 bruXELLES www.fedhorecavlaanderen.be www.horecabruxelles.be www.horecawallonie.be Afgiftekantoor: Mechelen bureau d’émission: Malines De officiële krant vanfédérations de federaties Ho.Re.Ca Vlaanderen, Brussel en Wallonië le journal officiel des ho.re.ca Bruxelles, wallonie et flandre Le prix de la bière augmente encore bénéficiaires plus importantes serait l’unique raison. Le brasseur semble vouloir récupérer, à toute vitesse et aux frais des clients et de l’horeca, l’investissement de la reprise onéreuse d’Anheuser-Busch. AB InBev parvient aussi facilement à augmenter les prix grâce à sa position de force. Le géant de la bière détient une part du marché de 55 pour cent en Belgique et pour la pils, même 70 pour cent. Il peut fixer le prix. Les autres brasseries n’ont plus qu’à suivre, souvent par pure nécessité car le consommateur ne changera de toute façon pas de marque, peu importe le prix. La brasserie AB InBev à Louvain. © AB InBev Aberrant A partir du 15 mars, la brasserie AB InBev augmentera les prix de ses bières de 3,5 pour cent en moyenne. Le géant brassicole se justifie par des frais d’exploitation croissants. Le prix plus élevé de la bière doit, entre autres, financer les actions de marketing. Il s’agit de la troisième augmentation de prix en un an. AB InBev augmente le prix de la pils de 3,3 pour cent, le prix des autres bières augmente d’environ 3,5 pour cent. Duvel-Moortgat facturera également 3,5 pour cent en plus à partir du 1er mars. Au moment de la mise sous presse de cette édition, Alken-Maes n’avait pas encore tranché. Co.Br.Ha a indiqué ne pas suivre cette tendance. AB InBev prétend que l’augmentation des prix résulte de l’augmentation des frais de fonctionnement. Le géant de la bière utilisera également l’augmentation des prix pour gonfler son budget marketing. Selon les critiques, le besoin de marges 2009 Le rendez-vous des professionnels de l’Horeca, des collectivités et des métiers de bouche 8>12 mars 2009 Organisation: Wallonie Expo SA - +32 (0) 84/340.800 www.horecatel.be - www.wex.be “Il est aberrant qu’AB InBev nous fasse payer leur campagne publicitaire qui, selon leurs dires, profitera aux exploitants de cafés,” déclare Yvette Mooten, Présidente de la section cafetiers de Fed. Ho.Re. Ca Wallonie. “Une chose est certaine, ce ne sera pas au profit des petits exploitants d’un café qui, eux, ne verront que l’augmentation des coûts. En ces temps de crise, les consommateurs ont de moins en moins d’argent à dépenser et une campagne publicitaire ne parviendra pas à faire consommer plus de bière.” Jan De Haes, Président de Fed. Ho.Re.Ca Vlaanderen, considère la sensibilité du client vis-à-vis des prix comme un grand défi: “L’exploitant devra faire toute la différence et doubler d’efforts en matière de service et d’hospitalité.” AB InBev déclare que le budget supplémentaire sera également consacré au développement de nouveaux produits. “Une brasserie ne vit pas dans l’attente de la énième nouvelle bière,” déclare Y. Mooten. “Nous avons déjà du mal à stocker toutes ces bières et à les consommer avant leur date de péremption. Nous l’avons bien vu avec les bières de Noël, brassées spécialement pour la période de fin d’année. Une grande partie de ces bières a été déversée dans l’évier. Nous ne pouvons quand même pas les servir en juillet ou en août?” Le vin en vogue Yvette Mooten: ‘Une brasserie ne vit pas dans l’attente de la énième nouvelle bière’ Y. Mooten constate principalement une augmentation de la vente de vins dans son établissement « Le Bouquin » à Liège. “A l’époque, le vin était considéré comme un produit de luxe mais maintenant, ce sont plutôt les bières spéciales qui deviennent un luxe suite à toutes ces augmentations de prix.” L’exploitant d’un café n’a pas beaucoup de choix. Il est bien obligé de répercuter le prix de la bière en raison des faibles marges du secteur horeca. “Il nous appartient de communiquer cela clairement,” conclut Y. Mooten, “sinon nous risquerions d’être traités de voleurs.” “Néanmoins, je crains que le client risque de décrocher cette fois,” conclut J. De Haes. “Il me semble que les augmentations de prix successives ont déjà atteint un seuil critique”. Katia Belloy Augmentation des prix depuis 2003 Selon différentes sources, la fluctuation des prix d’un fût de bière de 50 litres depuis 2003 (hors T.V.A. et sans réduction): Mars 2009 . . . . . . . . 93,93 euros Septembre 2008 . . . . 90,76 euros Février 2008 . . . . . . . 87,33 euros Mai 2006 . . . . . . . . . 84,45 euros Septembre 2005 . . . . 82,39 euros Septembre 2004 . . . . 80,07 euros Janvier 2003 . . . . . . . 77,52 euros Le plan de redres sement est attentif aux indépendants Le plan de redressement économique introduit quelques mesures positives au regard des indépendants. La Ministre des PME et des Indépendants Sabine Laruelle (MR) se dit satisfaite. « Les indépendants ont contribué à notre économie tout au long de leur carrière, » explique la Ministre. Le 1er août 2009, la pension minimum des indépendants augmentera de 3%, soit une augmentation de 35 euros pour une pension de ménage et de 27 euros pour une pension de personne isolée. De plus, la pension minimum des indépendants sera augmentée de 20 euros, à partir du 1er mai 2009. ‘Les indépendants ont contribué à notre économie tout au long de leur carrière‘ Grâce à ces deux augmentations, la pension minimum des indépendants s’élèvera à 920,62 euros pour une personne isolée et à 1.213,44 euros pour une famille. La pension minimum sera alors, à partir du 1er août 2009, pour la première fois supérieure à la garantie de revenus aux personnes âgées (GRAPA). Cette prestation offre une aide financière aux personnes âgées qui ne disposent pas de suffisamment de moyens. En outre, le gouvernement a décidé d’augmenter également la pension non minimum des indépendants de 1,5%. Les deux augmentations s’appliquent également à l’allocation d’incapacité de travail, à l’allocation d’invalidité et à l’assurance faillite. A partir du 1er mai 2009, les montants seront majorés de 20 euros et à partir du 1er août 2009, de 3% en plus. ➜ I P. ➜ I editorial I ➜ I La question du mois I L’étiquetage est-il utile pour votre client? L’horeca ne sera plus muette Oui/non donnez votre avis sur ➜ www.horecabruxelles.be ou www.horecawallonie.be « Cause toujours » … est une réponse que notre secteur n’acceptera plus dans l’avenir En quinze ans, l’horeca a perdu 78.675 entreprises (faillites) ! Combien de familles ont survécu à de tels drames ? Une telle responsabilité est difficile à assumer. Le monde politique se moquerait-il de notre secteur ? Depuis des années, de belles promesses lors de nos tables rondes, des promesses, toujours des promesses. La seule réponse obtenue est : « cause toujours » Quinze années de combat pour notre secteur et … aucun résultat. Nous ne pouvons pas délocaliser, voilà notre faiblesse et « Ils » le savent. Mais nous pouvons voter et ça, il faut qu’ « Ils » le sachent ! • Le monde de l’Horeca compte plus de 70.000 entreprises dans notre pays. • 500.000 personnes sont directement ou indirectement concernées par notre secteur. • Nous pouvons encore offrir un emploi à 75.000 personnes en cinq ans. Aujourd’hui, aucun autre secteur ne dispose de telles capacités. Nous sommes a-politiques. Notre Fédération travaille pour le bien-être et la survie de toutes les entreprises Horeca, petites et grandes. FED. Ho.Re.Ca soutient toutes les initiatives qui contribuent au succès et à la pérennité du premier secteur économique de la Région. Mais Fed Ho.Re.Ca n’est pas aveugle et ne restera plus muette. Si nous ne prenons « parti » pour personne, nous ne pouvons toutefois pas tolérer l’attitude de certains hommes politiques – dont le parti prône l’égalité - qui, malheureusement, utilisent 2 poids 2 mesures dans notre secteur. En effet, aujourd’hui, force est de constater que non seulement nos revendications n’ont pas été entendues mais qu’en plus, certains hommes politiques se plaisent à déstabiliser notre secteur en favorisant certains grands groupes et provoquent ainsi une concurrence déloyale. Si ces hommes politiques ne rectifient pas le tir immédiatement, ils en assumeront la responsabilité. L’horeca est un monde composé de petites et de grandes entreprises. La Fédération les soutient toutes et l’attitude de tels personnages politiques est à l’opposé de son éthique. Nous sommes a-politiques mais, par nos votes, nous devrions soutenir les partis qui oeuvrent à la survie de l’ensemble de notre secteur et non ceux qui oeuvrent à le mettre en difficulté. Par nos moyens de communication : internet, Horeca TV et Horeca Journal, etc., nous informerons notre large public des actions, positives ou négatives à notre égard, des membres des différents partis politiques. © Belpress Fed. Ho.Re.Ca s’oppose fermement au projet d’Ordonnance du Parlement européen et du Conseil, concernant l’information du consommateur en matière de denrées alimentaires. Si ce projet acquiert force de loi, les hôtels, les restaurants, les cafés et les entreprises assimilées servant de la nourriture devront répondre à de nombreuses prescriptions en matière d’information. Il faudrait alors indiquer pour chaque plat de quels ingrédients il est composé et si ceux-ci sont allergènes. Qui plus est, il faudrait savoir combien de grammes de ces ingrédients sont incorporés dans le plat, combien de calories, de sucres, de graisses, de sel, … Il faudra même mentionner le pays d’origine et la date de péremption sur le menu. Restrictions et frais Fed. Ho.Re.Ca craint que l’introduction des prescriptions en matière d’information n’impose des restrictions et des frais importants à l’ensemble des établissements horeca et aux plus petits, en particulier. Un grand nombre d’entreprises horeca ne seront tout simplement plus en mesure d’appliquer les règles complexes et risquent alors de quitter le secteur. Comment le secteur réagira-t-il concrètement? Fed. Ho.Re.Ca pense que le nombre de plats au menu sera considérablement réduit. En outre, le restaurateur remplacera davantage les produits frais par des ingrédients préemballés et donc pré-étiquetés. Notre pays risque de devenir une gargote à hamburgers géante. De plus, le secteur sera forcé de répercuter ces frais sur le consommateur. Il est parfaitement normal que l’industrie alimentaire soit tenue à des règles en matière d’étiquetage. Or, l’horeca n’est pas une industrie. Ce secteur se compose principalement de petites et moyennes entreprises, qui manipulent la nourriture de manière professionnelle, saine et créative. Patrimoine culturel Un chef ne peut tout simplement pas peser chaque ingrédient, puis adapter le menu chaque fois qu’un plat est modifié. La Commission européenne ne peut pas négliger le caractère spécifique du secteur horeca. Celui-ci est non seulement un employeur important mais il joue également un rôle considérable dans le maintien de nos traditions culinaires, ce qui fait partie intégrante de notre patrimoine culturel national. Vos clients sont-ils vraiment demandeurs de ce type d’étiquetage ? Et si ce projet devient une obligation légale, pourrezvous le mettre en œuvre dans votre établissement ? N’hésitez pas à répondre au sondage et envoyez votre réaction par mail à [email protected]. Katia Belloy Chaque mois, Ho.Re.Ca Journal vous confronte à une thèse ‘discutable’. Nous voulons savoir ce que vous en pensez et comment vous vivez cela dans la pratique. Retrouvez le sondage oui/non sur les sites ➜ www.horecabruxelles.be et www.horecawallonie.be . Pour une réaction plus détaillée, envoyez un courriel à journal@horeca. be. Nous donnerons un aperçu des réactions dans un prochain numéro. Non, Fed Ho.Re.Ca ne sera plus muette. Yvan Roque Président Fed. Ho.Re.Ca Bruxelles Notre question précédente était: Ouvrez-vous le soir de Noël et/ ou de la SaintSylvestre? OUI 67 % NON 37 % (0) - Le sondage précédent de l’Ho.Re.Ca Journal a dévoilé différentes tendances durant les fêtes de fin d’année. Une première tendance frappante est que de nombreux établissements horeca ferment leurs portes lors du réveillon de Noël ou de la Saint-Sylvestre. Les entreprises évoquent la difficulté à trouver du personnel disposé à travailler ces soirs-là. En outre, les entreprises veulent offrir la possibilité à leurs employés de passer ces fêtes en famille. Le coût de l’organisation d’une grande fête semble trop élevé pour les établissements horeca. Une deuxième tendance est celle de la croissance du nombre de repas à emporter. C’est donc une période chargée pour les traiteurs. Pour le réveillon de Noël, il y a une croissance de 10 pour cent. Pour la Saint-Sylvestre, une croissance de 15 pour cent. Les contrôles stricts d’alcoolémie et l’interdiction de fumer y contribuent également. ➜ I P. ➜ I actualite I Le secteur passe à la vitesse supérieure grâce aux plans de politique horeca Le centre-ville de Genk subit actuellement une réelle métamorphose. De nouveaux projets commerciaux et résidentiels visent à rendre le centre-ville plus agréable. « Pour réussir une rénovation urbaine, il faut impliquer l’horeca, » selon W. Dries. « Un secteur horeca attrayant est la cerise sur le gâteau de nos projets de rénovation. » Bob Van Daele: ‘Ce plan de politique horeca est un point d’articulation pour le secteur à Anvers’ forcément une perte de qualité. Il faut définir quels établissements horeca sont plus ou moins désirables à des endroits déterminés. » Le secteur horeca à Genk peut encore être amélioré. « Nos établissements horeca sont nombreux et bons mais ils ne sont pas suffisamment diversifiés. Genk considère le plan de politique horeca comme un projet à long terme. Nous avons encore du chemin à parcourir mais nous sommes sur la bonne voie. » Genk Gand La ville de Genk se penche également sur sa politique en matière d’horeca. Fin 2007, un plan a été soumis. Celuici donne un aperçu de l’avenir projeté pour l’horeca. L’initiative est partie de la Fédération Ho.Re.Ca locale. « Elle voulait des mesures concrètes, » déclare l’échevin de l’Economie Wim Dries. « Nous estimions qu’il valait mieux réunir toutes les parties concernées autour de la table et faire une étude afin d’analyser les points névralgiques. » Anvers et Genk se sont inspirées de la politique de Gand. La capitale de la Flandre orientale travaille déjà depuis de nombreuses années à une solide politique horeca. L’administration gantoise estime que l’horeca est un des principaux piliers de la ville. Le plan de politique horeca vise à renforcer ces piliers. Les villes ont besoin d’un équilibre entre la fonction résidentielle et la fonction horeca. © Michael De Lausnay Au cours de ces dernières années, plusieurs villes ont développé un plan de politique horeca. Le but principal est de renforcer la qualité du secteur grâce à une collaboration plus étroite avec les autorités et les services touristiques. Dans cette édition, nous analysons les motivations qui ont mené au développement des plans de politique horeca. La ville d’Anvers a récemment soumis un plan horeca ambitieux. Ce plan est issu de discussions entre Ho.Re.Ca Antwerpen et des exploitants horeca mais également avec des clients et des habitants. « Ce plan était nécessaire, » explique Bob Van Daele, Administrateur d’Ho. Re.Ca Antwerpen. « Il existait déjà une concertation ad hoc à Anvers. Il était grand temps d’évoluer vers un dialogue structurel entre les différentes parties. C’est ce que nous faisons à travers ce plan de politique horeca. La nomination du coach horeca, Ann Kermans, en tant que personne de contact pour toutes les parties concernées est également un grand pas en avant. Ce plan de politique horeca est un point d’articulation pour le secteur à Anvers. » La ville a besoin d’un équilibre entre la fonction résidentielle et la fonction horeca. « Les autorités doivent limiter le marché de l’offre, » explique B. Van Daele. « La saturation entraîne Le coach horeca Bart Inghelbrecht explique pourquoi Gand avait besoin d’un plan horeca structuré. « Gand se compose de plusieurs zones fort différentes. Le centre-ville comptait une abondance d’établissements horeca dans un espace très confiné. Par conséquent, le centre-ville était sous pression alors qu’il existait une multitude d’opportunités en dehors du centre. Le plan de politique horeca a divisé la ville en zones. Des points d’action ont été définis pour chacune de ces zones. Ainsi, nous avons réussi à développer une approche intégrale. » Wim Dries: ‘Pour réussir la rénovation urbaine, il faut impliquer l’horeca’ Gand est reconnue comme étant une ville de connaissances et de culture. Un secteur horeca florissant et attractif est un moteur idéal pour ces deux spécificités. La ville regorge de potentiel horeca mais ce secteur ferait du sur-place s’il n’y avait pas de politique structurée. Le plan horeca cherche à donner suffisamment de moyens au secteur pour qu’il puisse sortir du lot. Vous avez des remarques ou des questions concernant les plans de politique horeca ? Envoyez-nous un mail à [email protected]. Dans un prochain numéro, nous parlerons des différentes parties impliquées dans un plan de politique horeca. Ensuite, nous dévoilerons la mise en œuvre pratique. Katia Belloy ‘Notre gastronomie est un des principaux pôles d’attraction’ Semaine belge à Lisbonne Y. Roque estime qu’à l’heure actuelle, Bruxelles sert trop souvent de zone de transit. “Le tourisme récréatif n’y démarre que péniblement. Les touristes d’affaires viennent régler leurs transactions avant de repartir rapidement vers une autre destination. C’est dommage pour le secteur horeca mais également pour les touristes. Car Bruxelles propose bien des choses.” Soirée gala au « Pestana Palace ». Au mois de novembre, Lisbonne brandissait les couleurs belges pendant toute une semaine. Notre culture y était mise en avant à travers de nombreuses expositions, des représentations et des événements. Notre gastronomie était évidemment au rendez-vous. Fed. Ho.Re.Ca Bruxelles a réuni quelques grands chefs et est allée à Lisbonne avec les élèves de la septième année de l’école hôtelière Ceria pour initier les Portugais à notre cuisine et à nos produits du terroir. Les chefs et les élèves. © Michael De Lausnay Le décor de la semaine gastronomique belge était planté dans le prestigieux « Pestana Palace ». Sous la direction du président d’Eurotoques Stéphane Pierre, les chefs belges et les élèves y ont concocté les meilleurs plats belges. “Notre gastronomie est une de nos principales attractions touristiques,” explique Yvan Roque, Président de Fed. Ho.Re.Ca Bruxelles. “Nous devons évidemment jouer cette carte.” Y. Roque veut également montrer, à travers ce projet, que Fed. Ho.Re. Ca Bruxelles veut désormais suivre une voie plus touristique. “L’horeca et le tourisme sont indissociables, la Fédération devrait aller davantage dans ce sens,” selon Y. Roque. “Des initiatives similaires à cette semaine belge à Lisbonne seront répétées dans d’autres pays, comme l’Espagne et même la Chine. Cela permet non seulement d’exporter notre gastronomie mais également de promouvoir le tourisme et de convaincre des investisseurs à investir dans le secteur touristique belge.” Yvan Roque: ‘Le tourisme récréatif ne démarre que péniblement à Bruxelles. C’est dommage pour l’horeca, mais également pour les touristes. Car Bruxelles propose bien des choses’ La semaine belge a été clôturée par une soirée gala avec plus de 200 convives, dont l’Ambassadeur belge, la Ministre bruxelloise du Tourisme Evelyne Huytebroeck (Ecolo), les Parlementaires bruxellois Walter Vandenbossche (CD&V) et Christos Doulkeridis (Ecolo) et des représentants de Fed. Ho.Re.Ca Bruxelles. Au menu, des plats belges à base de produits du terroir belge. Le dernier jour, les élèves fatigués mais satisfaits ont eu l’occasion de visiter la capitale portugaise. “C’était vraiment très fatigant”, concluent-ils. “Mais très enrichissant. Nous avons eu l’occasion de respirer l’ambiance de travail dans la cuisine d’un grand restaurant. Une telle expérience est inoubliable.” Les Portugais étaient impressionnés par leurs prestations. Lors du gala de clôture, nous n’avons eu que des échos positifs. Katia Belloy La semaine belge à Lisbonne a également pu être organisée grâce aux différents partenaires de Fed. Ho.Re.Ca Bruxelles (« Axa » et « Delta Cafè »). Un remerciement tout particulier au « Delta Cafè », qui a également assuré l’accueil chaleureux de la délégation belge dans leur usine de torréfaction à Campo Maior. La compagnie aérienne TAP a participé aux frais de transport. Stand 2AB2 Wex Marche-en-Famenne - du 8 au 12 mars 2009 Venez découvrir nos produits et nos dernières promotions a` Horecatel et soyez parmi les 2000 heureux élus qui auront la chance de gagner 25.000 z e t t G raet g a g n ez! euros! F laguette Toscane (B488 – 28038) u a e v u o N et ! x u e i c i l é d La Flaguette Toscane, petit pain blanc rond, plat et mou, est un pain authentique à base de farine de froment et de seigle. Elle est enrichie d’une garniture de tomates déshydratées, d’olives noires et d’un peu d’huile d’olive extra vierge. Ce petit pain de 100g, non-sucré et cuit sur sole est légèrement fariné. Idéal à utiliser comme pain garni, froid au chaud. Focaccia Ronde Mediterranea (B486 – 28034) Focaccia Ronde au Romarin (B487 – 28036) Un délicieux petit pain (100g) rond et léger à base de pâte levée préparé selon une tradition ancienne: arrosé d’eau, d’huile d’olive extra vierge, de sel marin et aromatisé au romarin. Cette spécialité méditerranéenne est idéale pour toute garniture, chaude ou froide. Un délicieux petit pain (100g) rond et léger à base de pâte levée préparé selon une tradition ancienne: arrosé d’eau, d’huile d’olive extra vierge, de sel marin et aromatisé à l’origan. Le petit pain Focaccia est déjà garni de fines tranches de tomates cerise, de poivrons rouges et verts, d’olives vertes et de câpres. Ce petit pain méditerranéen est un accompagnement idéal pour les plats de pâtes, les salades, les barbecues et les buffets. Vandemoortele Foodservice Vamix NV., Ottergemsesteenweg-Zuid 806, 9000 Gent Tél.: 09 240 17 11 - Fax: 09 240 17 68 e-mail: [email protected] www.vandemoortelefoodservice.be ➜ I P. ➜ I actualite I A la Côte belge avec les enfants Notre Côte réserve un accueil particulier aux enfants, ce qui ne veut pas dire que nous pouvons nous reposer sur nos lauriers. © RV La Côte est la destination de vacances avec enfants par excellence. Afin de vérifier l’accueil que le secteur horeca y réserve aux enfants, « Guidea », le Centre de connaissances flamand de l’horeca et du tourisme, a réalisé une étude. Quels en sont les résultats ? Les entrepreneurs de l’horeca obtiennent d’assez beaux résultats mais il y a toujours une marge d’amélioration. tout ce marketing visant les enfants,” pense le Prof. émérite Dr. Willy Faché. “En Autriche, en Allemagne, en Suisse et en France, nous avons trouvé des endroits plus agréables pour les enfants qu’à la Côte belge.” Les enfants sont un groupe cible important du marketing. Ils déterminent en partie ce que vous glissez dans votre caddie au supermarché, les films que vous allez voir ensemble, l’endroit où la famille passera les vacances ou le restaurant dans lequel elle ira manger. “L’horeca et le secteur touristique restent en arrière dans Le premier des désidératas est un jardin d’enfants. D’autres aspects importants sont : un programme d’animations, une piscine couverte, suffisamment de possibilités de parking et une bonne accessibilité par les transports en commun. Les (grands-)parents accordent également de l’importance à la sécurité. Toutefois, ce n’est pas si mal que ça, comme le révèle l’enquête parmi les touristes côtiers, menée par « Guidea », dans le cadre du plan d’action Côte III. Neuf (grands-) parents sur dix estiment que la station balnéaire où ils passent la nuit convient aux enfants. Qu’attendent-ils de la part de l’horeca ? Au niveau d’un hôtel, les (grands‑)parents veulent une ambiance accueillante pour les enfants, qui montre que les enfants sont les bienvenus. D’autres attentes sont la propreté, la sécurité et un entourage calme. L’intimité est également appréciée. Plus particulièrement, ils demandent des chambres communicantes pour eux et les enfants. Au restaurant ou dans un tea-room, ils apprécient les menus pour enfants, l’hygiène, un coin de jeux, un service rapide et aimable et une ambiance accueillante vis-à-vis des enfants. En général, les touristes côtiers estiment que tous ces aspects sont suffisamment pris en compte. Par contre, les possibilités de rangement de la poussette et l’espace libre entre les tables laissent à désirer. La qualité du coin de jeux et du menu pour enfants pourrait également être améliorée. 70 à 86% demandent la possibilité d’obtenir une assiette supplémentaire pour les enfants. Neuf (grands-)parents sur dix estiment que la station balnéaire où ils passent la nuit convient aux enfants Se reposer sur ses lauriers “Nous sommes ravis que la Côte réponde aux désirs de nos enfants,” déclare Jan De Haes, Président de Fed. Ho.Re.Ca Vlaanderen. “Or, ce n’est pas pour autant que nous allons nous reposer sur nos lauriers. Une étude telle que celle-ci doit être utilisée. Elle nous apprend également que de simples gestes de la part de l’entrepreneur de l’horeca suffisent souvent. Il faut faire preuve d’un peu de créativité pour résoudre certains ‘problèmes’ à un prix raisonnable. Prenons l’exemple d’un lavabo placé trop haut. Il n’est pas nécessaire d’en installer un adapté aux enfants. Un marchepied bon marché fera déjà l’affaire. En effet, les enfants en utilisent un à la maison également.” Le bon accueil réservé aux enfants n’est pas quelque chose qu’un entrepreneur horeca peut développer seul. La ville ou la commune doit inscrire cet accueil dans sa politique. Fed. Ho.Re.Ca Vlaanderen n’hésitera pas à vous guider, en coopération avec « Guidea » et « Horeca Formation », vers un établissement accueillant pour les enfants. Consultez régulièrement notre calendrier! ➜ www.guidea.be ➜ www.horecaformation.be Katia Belloy Vos expériences, des conseils : [email protected] Non au contrat de voyage de Magnette Le cabinet de Paul Magnette, Ministre de la Protection du consommateur, prévoit une adaptation à court terme de la législation sur les contrats de voyage. Le projet d’amendement tel qu’il est présenté à l’heure actuelle est très désavantageux pour le secteur hôtelier. C’est pourquoi les Fed. Ho.Re.Ca disent « non » sans réserve à ce projet. Ci-dessous, vous trouverez un bref aperçu des dispositions les plus désavantageuses. Au cas où le projet d’amendement serait approuvé tel quel, tous les hôtels seront obligés de souscrire à une assurance complémentaire contre l’insolvabilité. En outre, chaque hôtel devra, dès l’offre d’un ‘voyage’, transmettre toute une série d’informations au voyageur. En pratique, cela n’est pas toujours possible. Il y a, en effet, une différence, par exemple, entre la classification des hôtels en Belgique et celle applicable dans le pays d’origine du voyageur. Par ailleurs, un hôtel est susceptible d’être tenu responsable si un voyageur a une attaque d’apoplexie pendant une promenade à bicyclette, avec un vélo loué à l’hôtel et s’il s’avère que la condition physique de ce voyageur ne lui permettait pas de faire une telle activité. Tout ‘contrat de voyage’, par exemple la réservation d’un vélo ou d’un sauna dans un hôtel, devrait être conclu par écrit. Quid des réservations de dernière minute par téléphone ? L’hôtel ne pourrait augmenter ses tarifs que sous des conditions très strictes, principalement au niveau des délais à respecter, comme en cas d’augmentation des taxes communales. puisse résilier le contrat, sans indemnités, en cas de non-paiement ou de paiement tardif par le voyageur. Enfin, il est remarquable que les dommages et intérêts prévus dans le projet au profit du voyageur soient nettement plus élevés que ceux prévus pour l’hôtelier. La proposition actuelle est très désavantageuse pour le secteur hôtelier Voici une énumération limitée des raisons pour lesquelles les Fed. Ho.Re.Ca insistent formellement pour que le secteur hôtelier belge soit intégralement exclu du champ d’application du projet d’amendement tel qu’il est actuellement présenté. Paul Magnette © RV Responsabilité solidaire Une autre règle importante du projet stipule que tous les ‘vendeurs de voyages’ sont solidairement responsables. Cela implique que l’hôtelier pourrait être tenu responsable lorsqu’une compagnie aérienne ne remplit pas ses obligations vis-à-vis du voyageur. En outre, la responsabilité d’un hôtel pourrait éventuellement être engagée en cas de surréservation par la compagnie aérienne et vice versa. Il est frappant que le projet ne prévoie nullement que l’hôtelier Eve Diels juriste Fed. Ho.Re.Ca Vlaanderen ➜ I P. ➜ I actualite I Aide bruxelloise lors de travaux publics Chaque jour, des rues de la Région bruxelloise sont dépavées pour cause de travaux. Bien que ceuxci soient indispensables, ce n’est généralement pas un cadeau pour les établissements horeca. Les clients choisissent d’aller au restaurant ou au café ailleurs, ce qui se fait ressentir dans le chiffre d’affaires. Certains établissements risquent alors d’être soudainement confrontés à des problèmes de cash-flow. Ne pas fermer les portes Au niveau fédéral, il existe une indemnité compensatoire de 70 euros par jour pour les établissements étant forcés de fermer leurs portes pendant les travaux. Sur les insistances du parlementaire CD&V Walter Vandenbossche, le gouvernement bruxellois a introduit une aide permettant aux commerces et aux établissements horeca de pouvoir rester ouverts pendant les travaux publics. Si votre entreprise rencontre des problèmes de cash-flow temporaires suite à des travaux publics et si vous contractez un prêt auprès d’un établissement de crédit financier agréé, la Région bruxelloise attribue un subside sur les intérêts de ce prêt. L’aide minimale s’élève à 400 euros et ne peut pas dépasser le montant de 4.000 euros. Pour plus d’informations concernant les conditions et la procédure, consultez le site Internet www. primespme.be Katia Belloy Télé-Conseils pour entrepreneurs indépendants AB InBev aménage ses bureaux à New York La crise financière est un phénomène inquiétant pour les entrepreneurs indépendants. Ce sont surtout les PME qui traversent une période particulièrement difficile. La Chambre de Commerce bruxelloise a créé une ligne de Télé-Conseils afin de soutenir les chefs d’entreprise indépendants en difficulté. Mauvaise nouvelle pour les exploitants de cafés: AB InBev augmente le prix de la bière. Mauvaise nouvelle pour les travailleurs du géant de la bière: AB InBev ouvre un siège opérationnel à New York. Jusqu’à 116 emplois seront délocalisés. Vous habitez à Bruxelles ou dans la périphérie bruxelloise et vous êtes confronté à des problèmes professionnels ? N’hésitez pas à les exprimer. Vous pouvez contacter le numéro vert 0800/99 978. Un psychologue vous écoutera et pourra vous orienter vers un expert financier. Beaucoup d’entrepreneurs semblent rongés par le stress. De nombreux appels proviennent de personnes ayant mal évalué la situation financière ou étant dans l’incapacité d’obtenir un crédit auprès de leur banque. Toutefois, les petits indépendants tardent à appeler. Ils tentent d’abord de résoudre leurs problèmes eux-mêmes et n’appellent que lorsque la situation devient inextricable. Les chefs d’entreprise désespérés peuvent contacter un numéro vert (0800) Ce numéro vert est à votre disposition pour les cas urgents. Mieux vaut éviter les problèmes et développer votre entreprise de manière professionnelle, dès le départ. Fed. Ho.Re.Ca se tient également à disposition de ses membres pour tout conseil. ➜ www.beci.be 0800/99 978 AB InBev explique le déménagement par l’énorme potentiel aux EtatsUnis depuis la reprise d’AnheuserBusch. De nombreux postes importants (direction, marketing, …) seront délocalisés à l’autre bout de l’océan. Le gros bonnet Carlos Brito basera ses opérations à New York mais garde un bureau à Louvain. La réunion des actionnaires et la plupart des réunions du conseil d’administration seront toutefois organisées en Belgique. C’est un coup dur pour la Belgique. L’essentiel des activités d’AB InBev quitte notre pays, qui ne garde plus qu’une poignée de grandes entreprises. KB Katia Belloy www.astranova.com Chaises - tables - tabourets - banquettes - fauteuils 900 modèles (bois -alu-rotin-métal) - Sur mesure - aussi recouvrement - anti-feu Showroom en Ardenne : uniquement le LUNDI de 10h �16h 24 Rue de Libin 6890 Smuid (E411 sorti n°24) Showroom à Gent 2000 m² : Destelbergenstr. 28-34 9040 Gent (St-Amandsberg) ouvert du lundi au vendredi 9h-12h et 13h-17h. info & catalogue gratuit : 09/228.80.20 ou 061/61.43.10 etc... LE NOUVEL ACCORD DE COOPÉRATION EST APPLICABLE À PARTIR DU 1/1/2009 Les nouveautés les plus importantes, du nouvel accord de coopération du 4 novembre 2008, concernent les points suivants : Un nouveau type de « responsable d’emballages » : Le fabriquant/ l’importateur d’emballages de service devient responsable d’emballages à la place de ses clients. De nouveaux pourcentages de recyclage et de valorisation: Les pourcentages de recyclage et de valorisation se voient adaptés à la réalité du terrain. Le pourcentage de recyclage à atteindre est de 80%. Le plan général de prévention : Tout responsable d’emballages qui utilise chaque année en Belgique au moins 100 tonnes d’emballages perdus pour emballer des produits qu’il met sur le marché belge, de même que tout responsable d’emballages qui met sur le marché une quantité annuelle d’au moins 300 tonnes d’emballages perdus se voient obligé de rentrer un plan de prévention tous les 3 ans. Un seuil minimum pour l’obligation de reprise: Les responsables d’emballages qui mettent chaque année moins de 300 kg d’emballages sur le marché belge sont exemptés de l’obligation de reprise. Une nouvelle obligation à charge des organismes agréés pour les déchets d’emballages ménagers: Un nouveau prélèvement annuel de 50 eurocents par habitant est prévu pour les organismes agréés pour les déchets d’emballages ménagers. Une nouvelle procédure de contrôle : La procédure de contrôle et de sanctions a été modifiée afin d’en améliorer l’efficacité. Afin d’obtenir plus d’information au sujet du nouvel accord de coopération, consulter www.ivcie.be. ➜ I P. ➜ I vos regions I © opt Saturation touristique à Bruxelles ? Art de Vivre en Wallonie Se détendre est un art. Un art de vivre. Il n’est pas un lieu en Wallonie où l’on ne s’y adonne. Et elle fournit tous les ingrédients nécessaires à la réussite... L’activité touristique serait-elle devenue encombrante pour certains bruxellois du centre-ville ? © BITC/M. Van Hulst Les Bruxellois qui habitent dans les environs de la GrandPlace se plaindraient d’une trop forte activité touristique dans leur quartier. Une étude de l’Erasmushogeschool Brussel montre qu’une partie de ceux-ci considèrent le tourisme comme un facteur contribuant à une diminution de la qualité de vie dans la capitale et qu’ils sousestiment ainsi les avantages que peut apporter ce secteur. De quoi faire réagir le président de Fed. Ho.Re.Ca Bruxelles… touristique et préconisent une diminution ou un statu-quo du nombre de touristes dans leur quartier. Pourtant, nombre d’entre eux avouent ne jamais entrer en contact avec ces touristes. L’activité touristique serait-elle devenue encombrante pour certains bruxellois du centre-ville ? C’est ce que suggère l’étude menée auprès de 700 habitants de ce quartier, par Ann Van Leeuw, professeur de Tourisme à l’Erasmushogeschool Brussel. Trois groupes d’habitants, qui représentent trois profils d’attitude différents, ressortent de cette enquête : les « opposants » (27%), les « réalistes critiques » (39%) et les « fervents adeptes » du tourisme (34%). Générer les revenus Les résultats montrent que les « opposants » se situent majoritairement dans la zone autour de la Grand-Place. Ils dénoncent, selon l’étude, une saturation Yvan Roque: ‘C’est une étude qui ne reflète pas la réalité économique et sociale d’une ville moderne comme la nôtre’ Pour Yvan Roque, Président de Fed. Ho.Re.Ca Bruxelles, “c’est une étude qui ne reflète pas la réalité économique et sociale d’une ville moderne comme la nôtre. Si on veut contribuer à la satisfaction des habitants bruxellois en leur apportant un certain confort de vie, il faut bien générer des revenus, ce qui passe inévitablement par le tourisme, l’offre variée de cafés, de restaurants et d’hôtels pour accueillir les visiteurs chez nous.” Moins radicaux, les « réalistes critiques » se trouvent principalement dans les Marolles, peut-on encore lire dans l’étude. Ces derniers apprécient les touristes mais ils constatent des inconvénients apportés par le tourisme, comme l’inflation des prix. Des inconvénients que ne nie pas Y. Roque, qui veut rester constructif. “On peut réunir les différents acteurs autour d’une table pour discuter des améliorations qu’on peut apporter à la qualité de vie des habitants du centre-ville”, déclare-t-il, “mais cette étude ne relaye que la critique. Elle aurait été beaucoup plus intéressante si elle s’était attachée aux moyens d’apporter plus de confort aux bruxellois. Là, on aurait un peu avancé…” « Fervents adeptes » Enfin, l’étude montre encore un dernier groupe, celui des « fervents adeptes » du tourisme, parmi lesquels on trouve surtout des personnes ayant bénéficié d’une éducation supérieure, des seniors, des (pré-) retraités et des membres de comités de quartier. Ceux-ci se situeraient davantage dans la zone du Jardin aux Fleurs, du Béguinage et du côté nord-est du centre-ville. Bruno Raveschot La Wallonie en Flandre En collaboration avec l’OPT, Idee Productions organise « La Wallonie en Flandre 2009 » à Bruges. Il s’agit d’un happening ouvert au grand public où environ 80 exposants wallons présenteront leurs atouts touristiques, et ce pour la 6ème fois consécutive après le succès de deux éditions à Bruges, deux à Gand et une à Anvers. Les visiteurs du happening apprennent à connaître tous les aspects de la partie francophone de notre pays, avec entre autres de l’animation, des dégustations de nombreuses spécialités régionales wallonnes, un restaurant de produits wallons et la possibilité de gagner des prix attractifs lors d’une tombola organisée tout au long du week-end. « La Wallonie en Flandre 2009 » aura lieu les 14 et 15 mars 2009 au « De Beurshalle » à Bruges. Si vous désirez de plus amples informations, vous pouvez contacter Filip Van Driessche au 0475/85 34 40, [email protected] Courrier des lecteurs « Ce mois-ci, j’ai reçu votre Ho.Re. Ca Journal. Je l’ai lu avec beaucoup de plaisir: il est synoptique, clair, les articles ne sont pas trop élaborés (et donc pas lassants), pertinents… Bref, tout ce qu’un professionnel de l’horeca doit savoir sans perdre trop de temps. Tout en lisant, je me suis demandé si j’étais membre de la Fédération ou non. Si ce n’est pas le cas, je voudrais m’affilier au plus vite. Comment puis-je devenir membre? » Réponse de la rédaction: Les entrepreneurs horeca qui souhaitent s’affilier, peuvent contacter Fed. Ho.Re.Ca Bruxelles au numéro 02/513 78 14, [email protected], www.horecabruxelles.be ou Fed. Ho.Re.Ca Wallonie au 081/72 18 88, [email protected], www.horecawallonie.be. Pour plus d’informations X. D.M., restaurateur concernant l’affiliation, voir à la page 19. Ingrédient numéro un, la nature. Du Brabant Wallon à la Gaume, des Cantons de l’Est au Tournaisis, de Chimay à Chiny, sa diversité est sa richesse. La dense forêt d’Ardenne apporte au promeneur son intimité et son mystère. Les vastes horizons des Hautes Fagnes invitent à la rêverie. Semois, Lesse, Molignée ou Ourthe fredonnent leur petite musique, le rythme s’emballant parfois, au détour d’un méandre. Le bocage du plateau de Herve, entre autres campagnes de bonne compagnie, a un effet irrésistiblement apaisant. Sans parler de la métamorphose d’un même paysage entre printemps, été, automne et hiver. Ingrédient numéro deux, la gastronomie. En Ardenne, aucun n’en doute, la bonne vie va de pair avec la bonne chair. Certains coins de Wallonie, dans la capitale comme en province, ont d’ailleurs des allures de voie lactée, tant les tables étoilées y sont nombreuses. Ingrédient numéro trois, la chaleur humaine. La démesure des carnavals donne la juste mesure de la convivialité qui règne en Ardenne. Cette convivialité, nos hôteliers, des villes comme des campagnes, ont à coeur de la traduire en une hospitalité sans faille. L’accueil froid et austère, dépersonnalisé, voilà qui n’est certes pas dans les habitudes de la Wallonie. Nouvelle signalétique sur les autoroutes wallonnes Le Tourisme en Wallonie représente un poids économique incontestable : source d’emplois endogènes, offres d’hébergement et d’attraction variées, capacité d’accueil importante, etc. De fait, le Tourisme s’impose aujourd’hui comme l’un des vecteurs les plus importants du développement économique de l’Europe et de la Région wallonne en particulier. En Région wallonne, le secteur touristique représente quelque 5% de son Produit Intérieur Brut. Le chiffre d’affaires global du secteur est de 3,18 milliards d’euros: 1,06 milliard directement lié au tourisme (hébergement, loisirs), 1,8 milliard en termes de retombées indirectes (commerces,…) et 320 millions pour le secteur des agences de voyage. Ce sont environ 60.000 personnes dont l’emploi est assuré grâce au secteur. Plus de la moitié des postes de travail sont directement liés au tourisme (hébergements, loisirs). La plupart des spécialistes s’accordent à dire que la croissance touristique devrait se poursuivre dans les vingt prochaines années tant du point de vue de la réception des flux touristiques, créatrice de valeur économique que du point de vue du nombre de touristes, indicateur intéressant pour évaluer l’importance du tourisme dans un territoire donné. C’est dans ce cadre que le Gouvernement wallon a décidé d’adopter une nouvelle signalétique d’animation touristique et culturelle sur les autoroutes wallonnes. Cette décision porte sur 2 actions. D’abord, l’installation de la nouvelle signalétique d’animation touristique et culturelle sur les autoroutes wallonnes : des panneaux du type « visuels » composés de deux images juxtaposées avec dénomination précise du bien visé et numéro de sortie autoroutière y afférent. Le choix des lieux a été fait selon le critère d’une haute valeur soit culturelle, soit patrimoniale, soit touristique. Le tout a été avalisé par les différents Collèges communaux des entités traversées par cet axe autoroutier. Ajout et remplacement du type « panneaux bruns existants » en indiquant la mention du lieu visé sur fond brun, sur les grands panneaux préavis de sortie autoroutière. Pour choisir les lieux, le Groupe de travail a pris comme critère des sites importants au niveau culturel, patrimonial et touristique mais dont l’aspect visuel est peu emblématique. En tout, ce sont 48 panneaux touristiques qui seront posés le long de l’autoroute E40 (pour un montant de 314.543 €) et 45 panneaux sur la E42 (375.000 €). L’installation débutera au printemps 2009. ➜ I P. ➜ I formation I Point de contact pour les Développez les compétences techniques de vos collaborateurs arriérés des autorités Le Ministre Van Quickenborne a mis sur pied un point de contact afin de recueillir des exemples d’arriérés des autorités. En ces temps de crise économique, il est important que les entreprises puissent compter sur le fait que leurs factures soient payées à temps. Le délai de paiement pour les autorités est fixé légalement à 50 jours. Ce délai n’est pas souvent respecté. Vous êtes confronté à des factures impayées par les autorités ? Rendezvous sur le site Internet www.quickonomie.be, cliquez en bas de page sur « Paiement public tardif ? » et remplissez le formulaire. Les données seront traitées de manière confidentielle et seront uniquement utilisées comme instrument destiné à soutenir la politique. © RV Un ouvrage présente les métiers de l’horeca Pour les débutants autant que pour les confirmés, Horeca Formation Bruxelles et Wallonie offrent, aux travailleurs du secteur, la possibilité de se perfectionner, d’apprendre mais aussi de se rencontrer afin de pouvoir partager leur expérience et leur créativité grâce aux formations liées au savoir-faire. Horeca Formation Bruxelles et Wallonie présentent une gamme de formations basées sur les compétences professionnelles. Dans son offre semestrielle, Horeca Formation fait la part belle aux formations visant à développer et à stimuler les compétences techniques de vos collaborateurs. « Le travail du foie gras », « Les desserts en restauration », « Les sauces et liaisons», « Les cocktails » mais aussi « L’initiation à l’œnologie », « Travaillez de façon plus agréable dans le housekeeping » sont quelques unes des formations qui permettent à chacun de venir glaner de nouvelles techniques, des idées originales et des méthodes de travail innovantes. Participer de manière active Dans ces formations, chacun est amené à participer de manière active : pas de grandes théories donc mais un maximum de pratique. Des méthodes d’apprentissage motivantes mais surtout redoutablement efficaces puisqu’elles permettent aux participants de mettre directement en pratique leurs acquis et dès le lendemain, d’en faire bénéficier leurs établissements respectifs. Votre cuisinier pourra, par exemple, proposer des plats composés de mets aussi spécifiques que la truffe, le homard ou travailler différemment lors de l’organisation d’un banquet, en utilisant de nouvelles techniques de cuisson. Votre chef de rang pourra mieux conseiller un vin mettant les mets en valeur par des associations judicieuses et votre barman pourra proposer des cocktails originaux réalisés de manière professionnelle. Pas de grandes théories mais un maximum de pratique. Des méthodes d’apprentissage motivantes mais surtout efficaces Enfin, votre femme de chambre utilisera les produits d’entretien de manière adéquate et sera d’autant plus efficace qu’elle aura acquis des trucs et astuces, pour mieux organiser son travail. Des éléments synonymes de gain de temps ou d’originalité permettant d’offrir un service de qualité à la clientèle. Nos formateurs : des professionnels de l’Horeca Pour ce type de formations en particulier, Horeca Formation travaille uniquement avec des professionnels actifs dans le secteur. A titre d’exemple, Erik Lindelauf, chef de cuisine à « la Truffe Noire » dispense une formation sur le travail de la truffe, Filippo Baldan du « Bar Dessiné » prend en charge, à Bruxelles, les formations sur les cocktails, les cavistes Brunin-Guillier assurent les formations d’œnologie en Wallonie et Christophe Thomas, du « Château du Milord », les formations sur les entremets et les desserts en restauration, etc… Ces professionnels passionnés font part de leur expérience et de leur savoir-faire mais n’hésitent pas non plus à partager leurs idées et leurs astuces avec des participants avides de conseils et prêts à les appliquer dans leur établissement, dès leur retour de formation. Bien entendu, vos collaborateurs sont accueillis dans des locaux adaptés et proches de chez vous. C’est dans le guide intitulé “Horeca”, publié par le Service d’information sur les études et les professions (Siep), qu’il est possible d’être renseigné (fiche de la profession, les écoles…) à propos des métiers de réceptionniste, gouvernante, femme de chambre, portier, serveur-commis de salle, sommelier, gestionnaire de snack, traiteur, cafetier, garçon de café, cuisinier… Renseignements: Service d’information sur les études et les professions (Siep): tél. 04/222 05 10 [email protected] ➜ www.siep.be Une offre pour un secteur dynamique Horeca Formation Bruxelles et Wallonie s’efforcent de proposer, chaque semestre, de nouvelles formations basées sur les demandes des professionnels du secteur. Le monde de l’Horeca est un secteur qui bouge très vite. Le plus important est de s’adapter et surtout d’innover pour attirer le client. En pratiquant les bons gestes, en restant informés des nouvelles tendances et en travaillant leur créativité, vos travailleurs sont, dès lors, une réelle valeur ajoutée pour votre entreprise. A noter aussi que la bonne humeur et la convivialité sont au rendez-vous durant ces formations techniques. Les participants repartent enchantés par la qualité de la formation mais aussi ravis d’avoir pu profiter de conseils de professionnels du métier et de rencontres entre collègues. Découvrez notre brochure et plus particulièrement nos formations techniques de ce premier semestre 2009 sur nos sites internet : Horeca Formation Bruxelles www.horecaformation.be T : 02/550.00.10 F : 02/512 66 34 [email protected] Horeca Formation Wallonie: www.horecaformationwallonie.be T : 081/ 72 18 84 F : 081/72 18 85 [email protected] CONNAISSEZ-VOUS LE GOÛT DU SUCCèS? Toujours de moins en moins de nouvelles entreprises. Un manque de personnel poignant. Les journaux abondent de témoignages sur des difficultés dans notre secteur. Gino Vermeulen de CGV : « En dépit des nouvelles négatives sur le secteur , un grand nombre d’affaires tournent encore à merveille. A force de travailler dur. Mais également en prenant les décisions appropriées et en saisissant les opportunités. Faire plus avec moins. Une gestion intelligente du personnel . Un marketing sans égal. Un agencement efficace. Acheter avec prudence et intelligence. Voilà les clés qui mènent au succès. Grâce à son vaste réseau, son expérience et son approche personnalisée , CGV a insufflé un nouvel élan à maintes entreprises. En accord commun avec le chargé d’affaires nous mettons le doigt sur la plaie et ensemble nous partons à la recherche des modifications qui ELLES sont susceptibles de faire la différence. Le secteur de la restauration, voilà ma passion et j’en raffole et je suis des plus enthousiastes quand j’arrive à apporter mon tribut à rendre votre affaire florissante. CGV Assistance et Consultancy du secteur horeca Sint-Annadreef 68 B, 1020 Bruxelles Tél. 02/790 12 65 www.cgv.be [email protected] NOUVEAU !!! Votre restaurant-marketing lié sur mesure à votre site. Votre plan d’approche. A partir de 699 EUR (TVA exclus) Pour plus d’informations Appelez MAINTENANT: 02/790.12.65 CGV Assistance et Consultancy du secteur horeca ‘Mon terminal Banksys, bien plus avantageux que je ne le pensais.’ Une affaire qui marche. Votre termina paieme l de nt à pa rtir de 24 €/m ois Votre commerce vous tient à cœur. C’est pourquoi vous attendez une offre correcte de votre partenaire, surtout quand il s’agit de votre système de paiement. Vous désirez un terminal de paiement durable et avantageux au meilleur rapport qualité-prix. Avec la meilleure assistance technique, disponible 7j/7 ? Bref, c’est un terminal Banksys d’Atos Worldline que vous voulez. Vous pouvez compter sur nous. Appelez le 02 727 70 00 ou surfez sur www.jechoisislabonneformule.be ➜ I P.11 ➜ I cuisiner avec un membre I La bière en tête d’affiche Chaque mois, un membre de Fed. Ho.Re.Ca partage sa compétence culinaire à l’aide d’une recette originale. Ce moisci, « Chez Léon » vous propose de délicieuses recettes à base de bière. « Chez Léon » est, depuis des années, une entreprise familiale. La famille Vanlancker est toujours restée fidèle à son idée de départ, la friterie bruxelloise, comme elle tend à appeler son établissement. Depuis 1961, Monsieur Paul est aux commandes en cuisine et prépare des spécialités belges. « Chez Léon » est surtout connu pour les moules frites mais aussi pour le steak, le lapin à la bière et le ‘stoemp’. Etant situé dans la rue des Bouchers, le restaurant attire de nombreux touristes. Même les Belges adorent s’y sustenter. Il y a quelques années, le restaurant a été entièrement ‘rénové’ dans l’ancien style. La cuisine a également été rénovée à fond. « Chez Léon » brasse sa propre bière et l’incorpore volontiers dans ses préparations. Ces recettes hivernales simples seront, sans aucun doute, très appréciées durant ces froids mois d’hiver. Moules à la Léon Pavé de bœuf à la bière Ingrédients (4 personnes) Ingrédients (4 personnes) ■ 4 pavés d’aloyau de bœuf de 250 gr chacun ■ 600 gr de choux de Bruxelles ■ 8 chicons braisés ■ 4 échalotes finement émincées ■ 1 canette de bière Léon (ou autre) ■ 4 dl de demi-glace ■ sel et poivre 4 kg de moules lavées 2 canettes de bière Léon (ou autre) ■ 1/2 l de crème fraîche ■ 400 gr de petits lardons fumés ■ 2 oignons grossièrement hachés ■ 1 botte de persil haché ■ ■ Recette Rissolez légèrement les lardons. Choisissez une casserole disposant d’un couvercle et d’un volume suffisant pour faciliter le mélange et l’ouverture des moules. Incorporez tous les ingrédients, sauf le persil. Mettez à cuire sur feu vif et avec le couvercle. Dès que la vapeur s’échappe, enlevez le couvercle et faites Recette retourner les moules pour que celles qui étaient au-dessus se retrouvent en-dessous. Cuire encore 2 minutes. Quand les moules sont ouvertes, elles sont cuites ; il ne faut pas prolonger la cuisson. Rectifiez l’assaisonnement de la sauce et parsemer abondamment de persil haché. Souhaitez-vous collaborer à cette rubrique ? Envoyez une recette, vos coordonnées et votre numéro de membre à Ho.Re.Ca Journal, Boulevard Anspach 111/4, 1000 Bruxelles ou [email protected]. Nous ferons ensuite une sélection parmi les recettes envoyées. Blanchissez les choux de Bruxelles et réservez-les. Braisez les chicons et réservez-les. Saisissez les pavés à la poêle dans un beurre bien chaud. Cuire selon votre préférence. Tenez les pavés cuits au chaud. Mettez les échalotes émincées dans le beurre de cuisson et rissolez-les. Déglacer avec la bière. Réduisez de moitié. Ajoutez la demi-glace, cuire et rectifiez l’assaisonnement. Si la sauce vous semble trop amère, vous pouvez la sucrer légèrement. Servir avec les chicons braisés, les choux de Bruxelles rissolés au beurre et des pommes persillées. Chez Léon Rue des Bouchers 18, 1000 Bruxelles tél. 02/511 14 15 ➜ www.chezleon.be « Mon partenaire RH ? Flexibilité, solutions sur mesure et conseils personnalisés. » Boris Cossement, Administrateur Délégué de la société Magec La société Magec est spécialisée dans l’installation de systèmes de traitement des déchets et de cuisines de collectivité telles que celle de la renommée école hôtelière Spermalie à Bruges. Boris Cossement gère lui-même l’administration de son personnel. Il a choisi HDP comme partenaire RH pour l’aider dans cette mission. La solution qui lui convient ? Le logiciel HDP Link ASP qui lui permet de payer ses salaires quand cela lui convient qu’il soit en Belgique ou à l’étranger. Découvrez comment nous pouvons vous aider sur : www.hdp.be HDP fait partie du Groupe de Services HDP-AristA Pas de prise de tête ! entreprendre ➜ I P.12 ➜ I Un Membre HO.RE.CA sous la loupe I « Le design attire un public particulier » Carbon Hotel : hôtel design dans le centre du Limbourg quelques années, des propositions de promoteurs de Genk, Tongres et Lanaken, il s’est adressé à la société de reconversion limbourgeoise (Limburgse Reconversie Maatschappij, LRM). Or, la LRM finance toutes sortes d’activités, sauf le bâtiment et l’horeca. P. Geurden: « Le secteur hôtelier renforce le centre, favorise l’emploi local et entraîne une grande présence industrielle et touristique. Ce sont ces arguments qui m’ont aidé à les convaincre. Grâce au soutien de la LRM, nous avons réussi à fonder un groupe d’hôtels et à nous lancer simultanément dans les trois projets hôteliers. » Peter Geurden: « J’admets que nous avons traversé des périodes difficiles. Il n’est pas évident d’ouvrir de nouveaux établissements alors que les banques se montrent plutôt frileuses et que l’économie globale est en recul » © Mine Dalemans Il y a vingt-cinq ans, Peter Geurden a emprunté un peu d’argent à ses parents afin de réunir les 20.000 euros nécessaires pour reprendre le café « ‘t Ploegske » à Genk. Aujourd’hui, il dirige « Different Hotels », une organisation regroupant six hôtels limbourgeois, dont le célèbre « Carbon », qui est le premier hôtel belge à faire partie des « Design Hotels of the World ». Vision, structure et style, voici les mots-clés des entrepreneurs limbourgeois. Le « Carbon Hotel » (60 chambres) a ouvert ses portes au printemps 2008, plus ou moins en même temps que l’ « Eburon » à Tongres (52 chambres) et l’ « Eurotel » à Lanaken (81 chambres). Les trois hôtels font partie du segment des hôtels quatre étoiles supérieurs. L’investissement total s’élève à 28 millions d’euros. Nous allons situer l’ensemble du contexte pour vous aider à mieux comprendre le récit. P. Geurden a grandi dans une famille ouvrière et a fait ses études à l’école hôtelière à Hasselt. Quelques années après la reprise de l’estaminet « ‘t Ploegske », il a ouvert le restaurant « Oud Genck », où il assumait lui-même le rôle de chef aux fourneaux. En 1990, il était un des tout derniers à dénicher des subsides européens lors de la reconversion des mines à charbon, lui permettant d’acheter l’hôtel « Ecu » à Genk (3 étoiles, 51 chambres) et ensuite l’hôtel « Atlantis » (4 étoiles, 28 chambres). Ludo, son frère, avait entretemps ouvert l’ hôtel « Mardaga » (4 étoiles, 18 chambres), qui fait à présent également partie du groupe « Different Hotels ». Jouer la carte de la présence Lorsque P. Geurden reçut, il y a « Je ne voulais surtout pas ouvrir le énième hôtel parmi tant d’autres » European Design Award « Carbon » était le premier hôtel belge à se voir décerner un « European Design Award », un des prix les plus prestigieux du secteur hôtelier. « Carbon » a été récompensé dans la catégorie « best interior design restaurant » et était également nominé dans la catégorie « la plus belle chambre design ». L’hôtel aux 60 chambres a été conçu par le bureau d’architectes PCP de Genk (Peter Cornoedus). Les architectes se sont inspirés de l’histoire des mines à charbon. En effet, la couleur dominante est le noir anthracite. Même les cuvettes et les lavabos sont noir charbon. Cela va particulièrement bien avec le design. De nombreux créateurs industriels limbourgeois ont été invités à contribuer au projet. Stijn Helsen a conçu les lits, Le Couchon a installé de nombreux poufs de luxe, le service porte la signature de Piet Stockmans, le maître du blanc, Indera a créé le mobilier et Kreon a fourni les luminaires hors du commun. Rendement Tout cela est très beau, même extraordinaire. Or, le design est onéreux. L’investissement, est-il rentable ? « J’en suis absolument convaincu, » déclare P. Geurden. « Je ne voulais surtout pas ouvrir le énième hôtel parmi tant d’autres. Nous avons délibérément opté pour un design étonnant et un style singulier. L’enregistrement se fait assis. Toutes les chambres sont équipées d’un i-Pod. Le bar et le restaurant baignent dans une ambiance design. Un centre de bien-être unique est installé sur le toit de l’hôtel. Le design attire un public particulier situé dans un segment légèrement supérieur. » « Notre clientèle se compose de quatre groupes : le monde des affaires, le marché des séminaires, le secteur de la santé et les touristes. Ce dernier groupe représente 40 pour cent de notre clientèle. Je suis convaincu qu’il s’agit d’un marché en pleine croissance. Les clients de l’hôtel sont principalement des Néerlandais. Certes, la crise se fait sentir. Pas tellement au niveau du nombre de clients mais plutôt parmi les banques, qui sont moins avides d’aider un nouvel hôtel à relever des défis. » Le Limbourg en tant que produit On s’attend plutôt à voir un hôtel design à Berlin, à Londres, à Amsterdam, voire à Anvers ou à Bruxelles. N’estce pas un risque énorme d’implanter un tel hôtel au Limbourg ? « C’est la question que tout le monde me pose. La réponse est ‘non’, sinon je ne me serais jamais lancé. Les gens ont tendance à oublier que Genk est le troisième pilier industriel de la Flandre et que cette ville profite d’une situation géographique très intéressante sur le plan touristique, à proximité de Maastricht, Liège, Hasselt et Aix-la-Chapelle. Le Limbourg est un produit qui possède le Parc national de la Flandre. Je pense que le reste de la Flandre nous sous-estime réellement. » Ce n’est pas une sinécure d’ouvrir un seul hôtel. Alors ouvrir trois nouveaux hôtels simultanément, cela semble de la folie. Votre famille et vous, n’avez-vous pas subi une pression énorme pendant cette période ? « C’est une tranche de notre vie qui est incontestablement marquée par une grande pression. Je suis l’entrepreneur de notre famille mais heureusement, je délègue facilement des responsabilités à l’équipe qui m’entoure. Je n’ai pas besoin de tous ces hôtels, a dit ma femme, il y a quelques années. Ensuite, elle a repris les études pour se plonger dans tout ce qui touche au corps et à l’esprit. C’est là qu’elle s’est trouvée en tant qu’individu. Le centre de bien-être « Carbon Sense » est son œuvre, elle y a mis tout son cœur. Nous avons finalement tous les deux trouvé notre bonheur dans le projet global. J’admets néanmoins que nous avons traversé des périodes difficiles. Il n’est pas évident d’ouvrir de nouveaux établissements alors que les banques se montrent frileuses et que l’économie globale est en recul ». ➜ www.differenthotels.be Hendrik Lens ➜ I sous la loupe I L’horeca évolue. Ou doit évoluer: un nouvel établissement, un réaménagement, un thème original… de nombreuses raisons justifient de mettre votre établissement en vue. C’est pourquoi nous réservons volontiers quelques pages de notre revue à nos membres, qui savent ce qu’est la gestion horeca professionnelle. Envoyeznous vos nouveaux projets par e-mail ou par courrier et nous sélectionnerons les projets les plus innovants. Restaurants- Hôtels brasseries Rentrer chez soi avec un livre La passion du grill Peter De Clercq, l’exploitant du restaurant « Elckerlijc », est principalement connu comme le champion du monde du barbecue. Constatez par vous-même sa parfaite maîtrise du grill, dans son restaurant fraîchement rénové à Maldegem. La cuisine, le bar et les toilettes ont fait l’objet de travaux approfondis. L’espace apéritif est flambant neuf. L’art du grill semble facile de prime abord mais les flammes transforment très souvent de délicieux ingrédients en morceaux de viande coriaces ou en poissons brûlés. Peter De Clercq parvient à traiter ses meilleurs produits avec douceur. Les mots-clés: un feu de bois parfait et surtout, une concentration suprême. Restaurant « Elckerlijc », Kraailokerkweg 17, 9990 Maldegem tél 050/71 52 63, [email protected] ➜ www.elckerlijc.be Jusque fin février, chaque client qui loge à l’hôtel « Ambrosiahotel » se verra offrir un livre. L’action a commencé début janvier. L’exploitant Vincent Vandelannoote est un ancien représentant en livres et considère cette action comme un moyen sensé de se défaire de son stock. La bibliothèque de l’« Ambrosiahotel » comprend des exemplaires de différents genres littéraires. Chaque client y trouvera sans aucun doute son bonheur. « Ambrosiahotel » D’Hondtstraat 54, 8900 Ypres tél. 057/36 63 66 ➜ www.ambrosiahotel.be Un hôtel de famille fête son quarantième anniversaire Un établissement horeca qui fête ses 40 ans, c’est exceptionnel et d’autant plus avec la même famille aux commandes. C’est le cas de l’hôtelrestaurant « Soll Cress » à Coxyde. Jenny et André Vandamme-Depeser exploitent cet hôtel depuis quarante ans déjà. Pour marquer l’événement, une publication spéciale ‘anniversaire’ a été proposée fin janvier. Les clients ont reçu un livret d’informations relatant l’histoire « de 1969 à aujourd’hui » et ont pu participer à un certain nombre de concours. Cet anniversaire est également un moment opportun pour se tourner vers l’avenir. « Soll Cress » Koninklijke Baan 225, 8670 Coxyde (Sint-Idesbald), tél. 058/51 23 32, [email protected] ➜ www.sollcress.be Vous souhaitez signaler une nouveauté et vous êtes membre de la Fédération? Contactez-nous par courriel: [email protected] ou par la poste: Boulevard Anspach 111/4, 1000 Bruxelles. N’oubliez pas de mentionner votre numéro de membre et d’ajouter éventuellement quelques photos. A ➜ I P.13 ➜ I Un metier particulier I l’étranger De garde jour et nuit Viande d’écureuil au menu Une nouvelle variété de viande récolte un succès grandissant en Grande-Bretagne. L’écureuil détrône les gibiers traditionnels sur de nombreux menus. Cela est, en grande partie, dû au fait que les clients aiment essayer des nouveautés. La plupart d’entre nous n’ont jamais goûté à la viande d’écureuil. En outre, la chasse à l’écureuil est bénéfique pour l’environnement. La GrandeBretagne souffre d’une véritable invasion de ces animaux, qui dépouillent tous les arbres et sont de réels transporteurs de virus. Selon l’écrivaine gastronomique Nichola Fletcher, « la viande d’écureuil a un bon goût parfumé d’un arôme de noix. La texture est cependant assez grasse, ce qui la rend désagréable en bouche. » Et dire que les Britanniques dédaignent un bon steak de cheval bien tendre. La Chine détient maintenant également trois étoiles Tout le monde sait que les Chinois adorent le Livre Rouge. D’antan, chaque Chinois portait un exemplaire sous le bras. Or, un autre livre rouge fait son apparition: le Michelin rouge. « Lung King Heen », à Hong Kong, est le premier restaurant chinois à avoir décroché trois étoiles. Le grand chef Chan Yan Tak est loué en termes clairs. Le guide décrit ses « dim sums »: « C’est comme si l’on mangeait de petits nuages. » Seuls 72 restaurants au monde ont 3 étoiles, dont 26 en France. Les restaurants new-yorkais ont également subi une baisse des affaires en fin d‘année Si à l’époque, les repas de fin d’année étaient abondants pour de nombreuses entreprises américaines, un grand nombre de restaurants new-yorkais ont vu d’un mauvais œil une baisse importante des budgets, fin 2008. Le repas traditionnel aux multiples services y a souvent cédé sa place à un simple lunch ou cocktail. KB n’arrive à l’hôtel après 1 heure du matin. La nuit, ce n’est pas toujours facile car on se retrouve tout seul, à l’exception de quelques femmes de chambre et quelques techniciens. Si des problèmes surgissent, il faut se débrouiller seul pour les résoudre. De plus, les heures de travail sont irrégulières. Tantôt je travaille de 7 heures du matin à 15 heures tout le mois, tantôt de 15 heures à 23 heures. Le dernier scénario est parfois pénible parce que, ce mois-là, je ne vois pas beaucoup ma famille. Mon épouse part à 6 heures du matin, alors que je suis encore au lit. C’est propre au travail dans un hôtel.” Avez-vous souvent des clients difficiles? Tarik Chili: “Je suis d’origine marocaine, c’est pourquoi je parle également l’arabe. C’est un avantage important car l’hôtel accueille souvent des clients du MoyenOrient.” © Wouter Van Vooren Cela fait déjà trois ans que Tarik Chlihi travaille à la réception de l’hôtel « Van Belle » à Anderlecht. C’est plutôt par hasard qu’il a commencé ce travail après de brèves études en biologie. « Mais je m’y sens très à l’aise. Je ne pourrais pas imaginer de devoir aller au travail chaque jour à contrecœur, » explique-t-il. « On y rencontre constamment d’autres cultures. C’est fascinant. » Cinq petites minutes avant l’heure du rendez-vous, nous serrons la main à Tarik, à la réception de l’hôtel. Il nous désigne poliment l’horloge et nous prie de patienter un petit instant dans le hall. Cela nous permet tout de suite de respirer l’ambiance dans laquelle il travaille tous les jours. Un groupe de clients asiatiques passe devant nous sans but. Un peu plus tard, Tarik nous rejoint, pile à l’heure convenue. Puis, nous commençons notre entretien, en français. Un réceptionniste à Bruxelles, ne doit-il pas maîtriser le néerlandais? “Vous savez, je parle le français, l’anglais, l’espagnol et l’arabe. Je me débrouille généralement grâce à ces langues-là. Nous accueillons rarement des clients néerlandophones. Si les clients ne nous comprennent vraiment pas, nous tentons de communiquer par gestes. Enfin, ce n’est pas souvent le cas.” Vous êtes vous-même d’origine étrangère. Est-ce un avantage dans ce métier de connaître différentes cultures? “Je suis d’origine marocaine, c’est pourquoi je parle également l’arabe. C’est un avantage important car l’hôtel accueille souvent des clients du Moyen-Orient. Alors, si l’on peut leur parler dans leur propre langue… évidemment, ils sont ravis. En outre, je comprends mieux certaines de leurs requêtes. Par exemple, la culture interdit à certains de manger telle ou telle chose. Alors, je transmets ces instructions à la cuisine. C’est la rencontre de toutes ces cultures différentes qui me plaît le plus dans ce métier. Toutefois, il faut avoir de l’intuition pour savoir comment les aborder. Des clients de certaines cultures parlent ouvertement et posent plein de questions, d’autres de cultures différentes sont, par contre, plus taciturnes et ne demandent rien.” D’aucuns pensent qu’un réceptionniste attend tout simplement à la réception qu’un client vienne lui poser une question. Est-ce exact? “Certainement pas, il y a toujours quelque chose à faire. En effet, outre l’accueil des clients, il y a de nombreuses tâches administratives à effectuer, comme les réservations entre autres. Lorsque de nombreux clients arrivent plus ou moins en même temps, c’est un réel coup de feu. Evidemment, il y a parfois des moments très calmes, en hiver par exemple, quand plus personne “Lorsqu’on paie beaucoup d’argent pour une chambre, il est normal qu’on veuille que tout soit en ordre. Néanmoins, ils ont parfois des exigences impossibles. Je ne peux pas faire apparaître une chambre supplémentaire comme par magie si l’hôtel est complet et s’ils ne sont pas satisfaits de leur chambre. Alors, il faut être diplomate. On offre un verre au bar en attendant de trouver un moyen d’aider ces clients. Mais il n’y a pas de recette magique, il faut souvent faire preuve d’imagination et improviser.” ‘Il y a toujours quelque chose à faire. En effet, outre l’accueil des clients, il y a de nombreuses tâches administratives à effectuer’ Avez-vous suivi une formation pour ce travail? “Non. J’ai suivi quelques cours auprès d’Horeca Formation mais j’ai surtout appris beaucoup par la pratique, ici, à l’hôtel. Au début, ce n’était pas toujours facile de travailler comme réceptionniste mais petit à petit, on finit par connaître les ficelles du métier. J’ai suivi, auprès d’Horeca Formation, une formation en accueil et un cours pour apprendre à mener à bien les relations entre la réception et le management. C’est très important car en cas de problème, il faut travailler ensemble afin de trouver une solution.” Pensez-vous rester dans cet emploi encore longtemps? “En général, les gens abandonnent le poste de réceptionniste après quelques années. Il n’y a pas de possibilités de promotion. Personnellement, j’ai certaines ambitions mais ce n’est pas dans l’immédiat. Pour l’instant, j’aime mon travail. Je ne peux pas imaginer d’aller travailler à contrecœur tous les jours. Je suis un homme heureux et finalement, n’est-ce pas cela le plus important?” Horeca Formation Flandres, Bruxelles et Wallonie donnent des formations pour les travailleurs qui occupent la fonction de réceptionniste. Pour plus d’informations ou pour consulter l’offre exacte, visitez leur site : ➜ www.horecaformation.be. Katrien Stragier Profil de métier: réceptionniste Le ou la réceptionniste est l’enseigne d’un hôtel, en quelque sorte. En effet, il ou elle est généralement le premier visage que les clients voient. Sa tâche principale consiste à assurer l’accueil des clients dès leur arrivée et ce, jusqu’à leur départ. En outre, le réceptionniste traite de nombreuses formalités, comme l’enregistrement ou le check-out. Ensuite, il ou elle doit fournir des informations, répondre au téléphone de la réception et planifier les réservations. Enfin, le réceptionniste surveille également l’occupation et le paiement des chambres. Etant donné qu’un réceptionniste a beaucoup de contacts avec les clients, les aptitudes sociales ne sont pas du luxe dans ce travail. La maîtrise de plusieurs langues, surtout de l’anglais, est indispensable et surtout dans de grands hôtels de luxe, où l’on exige souvent un diplôme en tourisme et hôtellerie. De plus petits hôtels ne demandent souvent pas de diplôme et assurent ensuite eux-mêmes une brève formation pratique. En tout cas, un réceptionniste a des heures très irrégulières qui, en plus, dépendent des périodes chargées et creuses à l’hôtel. ➜ I P.14 ➜ I DOSSIER I La caisse enregistreuse : un collaborateur polyvalent Une caisse enregistreuse présente de nombreux avantages pour un établissement horeca : gagner du temps, réduire et simplifier les tâches, éviter les erreurs, effectuer un contrôle et travailler de manière claire. Si à l’époque, les caisses enregistreuses étaient principalement utilisées à des fins administratives dans le cadre des ventes, elles interviennent dorénavant également dans l’administration des clients, le marketing, la communication interne et externe, les rapports de direction, l’intégration des processus d’entreprise et la gestion du stock. Les caisses enregistreuses ont de multiples avantages pour les différents segments de l’horeca. En effet, elles permettent de prendre les commandes et de servir les clients plus facilement et plus vite, l’addition est claire, les erreurs et les vols sont évités grâce au contrôle du serveur. De plus, il est quasiment impossible d’oublier une table. Vous gagnez également du temps car il ne faut plus noter ni déchiffrer la commande. Celleci est transmise automatiquement, inutile de courir partout. Tous ces avantages ainsi que l’addition détaillée facilitent considérablement le service à la clientèle. Le travail est simplifié par la mise à jour automatique du chiffre d’affaires, rapporté par article et par groupe d’articles. Autrement dit, les résultats de vente peuvent être consultés à tout moment. La caisse enregistreuse est également utile à l’administration si on l’intègre dans le système de comptabilité, d’inventaire ou dans le système administratif. Les paramètres de la caisse enregistreuse peuvent être entièrement personnalisés. Les écrans tactiles sont en vogue dans l’horeca car le fonctionnement coule de source, ce qui est particulièrement intéressant en cas de rotation du personnel. Chaque segment de l’horeca a ses propres préférences Possibilités Afin de choisir une caisse enregistreuse qui répond parfaitement à vos besoins, il convient d’analyser d’abord les fonctionnalités qui sont importantes pour vous. L’écran peut accueillir, au choix, une représentation graphique des tables ou une liste des noms. L’affichage d’un plan avec des photos et des logos est également possible. De plus, les tables peuvent facilement être séparées, regroupées ou déplacées. Tout cela Nouveautés chez Touch Systems L’entreprise « Touch Systems » est spécialisée dans les logiciels et le matériel pour les entreprises (caisses enregistreuses, gestion du stock et contrôle d’accès). Elle nous explique les tendances actuelles dans le domaine des caisses enregistreuses. La carte prépayée fait fureur pour l’instant : le client charge un montant sur la carte et peut l’utiliser pour payer ses consommations, ce qui lui permet de consommer sans avoir d’argent en poche. C’est un avantage aussi bien pour le client que pour l’exploitant de l’établissement horeca. L’approche personnelle du client devient également plus importante : selon son profil, le client bénéficie d’avantages et de possibilités spécifiques, comme la cinquième consommation gratuite ou une bouteille de mousseux en cadeau lors de son anniversaire. est également possible à l’aide des terminaux sans fil des serveurs. Les commandes mentionnent les articles standard mais également les options complémentaires (comme la cuisson) ainsi que les commentaires internes. Toute commande peut être imprimée à l’aide d’une imprimante au bar ou en cuisine. Le logiciel se charge de la gestion des clients, de la gestion du stock par site ou de manière centralisée, via l’Internet et le système back office. Les cartes prépayées, les cartes de fidélité ou d’autres systèmes internes peuvent également être liés à la caisse enregistreuse. Dans certains cas, le client peut même payer via son GSM. Rapports Il existe de nombreuses possibilités de rapports : par site, par serveur, par client, par période, etc. Il est également possible de créer des rapports graphiques et d’exporter des données. L’addition du client peut être configurée de manière personnalisée (par exemple, en ajoutant le logo et le nom de l’établissement). Le mode de paiement et le calcul de la monnaie à rendre peuvent également être affichés. Quant au matériel, vous avez le choix entre des appareils tout-en-un ou un ordinateur et un écran tactile séparés. Pour compléter le tout, il existe des balances, des lecteurs de codesbarres, des imprimantes et moniteurs spécifiques, destinés à des applications extrêmes et des bras TFT design qui permettent de gagner de la place. Les fabricants de caisses enregistreuses organisent des formations pour la direction et le personnel afin de présenter les différentes fonctionnalités d’une caisse enregistreuse et de vous familiariser rapidement avec le système. Le personnel y apprend principalement l’encodage des commandes et des paiements. La direction suivra le module destiné au personnel mais apprendra également à manipuler les rapports, la programmation, les procédures en matière de clôture des comptes journaliers et la modification des articles. Lore Dhont Pour une caisse enregistreuse, vous pouvez vous adresser à Touch systems . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 09/372 90 63 Casio . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02/466 72 00 Van Hessen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 016/60 70 20 Hendrickx NV . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 013/55 51 30 Toshiba Tec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02/410 21 00 Eureka Solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0475/25 84 25 Alfa Zet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 011/85 87 87 Cucomp . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 057/48 66 06 Fujitron . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03/366 05 05 Gaspra . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02/267 25 25 Hermans Kassacenter . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03/711 09 06 Les hôtels et les discothèques dans une impasse Le mois de janvier n’a engendré qu’une maigre recette pour les hôteliers belges. Le mois de janvier est toujours calme mais cette année, le nombre de réservations était exceptionnellement bas. Le secteur craint de devoir encore essuyer de sérieux revers dans le courant des mois prochains suite à la crise économique. Un hôtel n’est rentable qu’à partir d’un taux d’occupation de 60 pour cent au minimum. Le mois passé, les hôtels ont dû se contenter d’un taux de 30 pour cent. Les hôtels à Bruges constatent principalement une diminution du nombre de touristes britanniques en raison de la position forte de l’euro. Les discothèques sont également sur la paille. En 1998, la Belgique comptait encore 875 discothèques. Selon les derniers chiffres du SPF Economie, il n’y en avait que 609 en 2006, soit une diminution de trente pour cent. Evidemment, on ne parlait pas encore d’une crise en 2006. La baisse de la popularité des discothèques est principalement due à la tendance du cocooning. Les jeunes préfèrent s’approvisionner en boissons pour organiser une petite fête à la maison. S’ils veulent réellement s’éclater, ils optent pour de grands événements comme « I love Techno » ou pour des festivals comme « Rock Werchter ». KB Besoins spécifiques par établissement Chaque établissement horeca met l’accent sur ses propres besoins. En effet, les cafés et les bars souhaitent regrouper les additions par client. Les notes partielles sont également monnaie courante : les comptes séparés entre amis ou le paiement d’un solde en plusieurs fois. Tout comme la ventilation entre les consommations standard et les consommations onéreuses : la personne qui vous offre une Duvel, par exemple, ne paiera que le prix d’une consommation standard et vous paierez vous-même le supplément. La monnaie (pour le tabac, par exemple) est également une option très demandée. Les restaurants veulent principalement enregistrer les additions par table. Il est aussi important de pouvoir séparer, regrouper et déplacer les tables et de pouvoir faire des additions partielles. Tout cela devient plus facile avec un plan graphique des tables. Le choix des plats, les questions récurrentes (telles que la cuisson) et les mentions spéciales jouent également un rôle, ainsi que la communication avec la cuisine et le bar. La touche « rupture de stock » pour les plats dont le stock devient critique et le fichier de la clientèle régulière sont également très utiles. Les restaurants, les tavernes, les tea-rooms et les bistros sont ravis de pouvoir simplifier les tâches des serveurs : ceux-ci ne doivent plus prendre de notes et la commande est envoyée directement à la cuisine et vers l’imprimante des boissons. Ils utilisent principalement le chiffre d’affaires par serveur (à l’aide d’une clé). Dans ces établissements, les applications sans fil, les imprimantes de comptoir et de cuisine, les systèmes d’enregistrement des serveurs et l’automatisation du comptoir sont accueillis les bras ouverts. Les hôtels ont souvent les mêmes besoins que les restaurants. Pour eux, la possibilité de lier plusieurs caisses entre elles et de lier la caisse enregistreuse au système informatique de l’hôtel pourrait également être très intéressante. Cela permettrait au restaurant ou au bar de mettre les consommations directement sur la note de la chambre du client ainsi que de contrôler instantanément si la chambre est bel et bien occupée et si le client est réellement celui qu’il prétend être. Les établissements de restauration rapide ont besoin de tiroirs et d’écrans pour les clients. La conversion de la TVA se révèle utile pour les friteries et les snacks car le taux de TVA varie selon la consommation: sur place ou à emporter. Il est également intéressant de pouvoir passer d’un vendeur à un autre, sans devoir clôturer le compte. La rapidité et la simplicité sont essentielles. Pour les restaurants d’entreprise et les cantines d’école, la rapidité est vitale, tout comme les statistiques de ventes et d’autres exigences particulières telles que le subventionnement, la participation de l’employeur et la facturation aux centres de frais. ➜ I P.15 ➜ I VARIA I Plus de santé dans l’assiette Un repas au restaurant n’est pas forcément synonyme d’un repas lourd. Un repas peut être bon et sain à la fois. Afin de vous aider à ajouter de tels repas au menu, l’Ho.Re.Ca Journal vous fournit quelques recettes saines. Tajine de thon, pois chiches et tomates Ingrédients (4 personnes) : ■ 4 tranches épaisses de thon ■ 4 oignons ■ 6 tomates ■ 4 gousses d’ail ■ 2 c à s d’huile d’argan ■ 1 boîte de pois chiches ■ 1c à c de paprika en poudre ■ 1 c à c de cumin ■ ½ c à c de gingembre en poudre ■ Coriandre fraîche ■ Sel et poivre Préparation Sain, parce que… Lavez les tomates et coupez-les grossièrement. Epluchez les oignons et coupez-les en fines lamelles. Dans un tajine ou une cocotte à fond épais, faites suer les oignons dans l’huile d’argan. Ajoutez l’ail pressé, les tomates et les pois chiches. Epicez avec le paprika, le cumin et le gingembre. Assaisonnez. Posez ensuite les tranches de thon avec le bouquet de coriandre et un peu d’eau. Laissez mijoter à feu doux environ 30 minutes. Servez bien chaud avec un filet d’huile d’argan. Un tajine ou une cocotte est l’outil idéal pour préparer du poisson ou de la viande de façon maigre. Toutes les saveurs sont conservées dans la préparation, inutile d’ajouter du sel. L’huile d’argan est une matière grasse non saturée, beaucoup plus saine que le beurre. Si vous voulez transformer ce plat en une variante végétarienne, doublez la quantité de pois chiches et supprimez le thon. En effet, les pois chiches sont un substitut complet à la viande. Cette recette est réalisée par le restaurant « Fleurs D’Oranger », Grand Place 23, 7370 Dour, tél. 065/65 18 38. Plus de goût grâce aux épices Les épices relèvent parfaitement le goût et constituent un substitut sain au sel. Quelles épices pour quels plats? ■ Dans la soupe : persil, cerfeuil et aneth. ■ Dans les salades mixtes et les vinaigrettes : ciboulette, persil, coriandre frais, basilic, aneth, estragon, cerfeuil, cresson, citronnelle, pimprenelle. ■ Dans des préparations au concombre ou à la courgette : bourrache, aneth et laurier. ■ Dans des préparations au chou-fleur, au brocoli, aux choux de Bruxelles ou autres variétés de choux : persil, coriandre frais et laurier. ■ Dans tous les plats et toutes les sauces aux tomates : basilic, persil, ciboulette, marjolaine, origan et pimprenelle. ■ Avec les pommes de terre : sarriette, persil, marjolaine, thym et sauge. ■ Avec les carottes : persil et gingembre. ■ Avec les chicons : livèche, laurier et thym. ■ Avec les aubergines et les poivrons : thym, romarin, marjolaine et origan. ■ Dans les préparations de poisson : aneth, estragon, coriandre frais, laurier et sauge. ■ Dans les préparations de poulet et de volaille : estragon, romarin, sauge, thym et curcuma. ■ Dans les plats de viande cuite, rôtie ou grillée : thym, romarin, livèche, sauge et laurier. ■ Avec l’agneau : menthe, romarin et sauge. ■ Dans les préparations aux œufs : basilic, bourrache, aneth, cresson et ciboulette. Herman’s Kassacenter bvba Koningin Astridlaan 41 B-9100 Sint-Niklaas +32 (0)3 711 09 06 +32 (0)3 711 22 77 W W W. H K C . BE ➜ I P.16 ➜ I divers I « Tourisme et secteur Ho.Re.Ca, quelles synergies ? » l’ensemble des ses membres Hôteliers, Restaurateurs et Cafetiers, s’inscrira dans cette dynamique qui, à terme, renforcera les aspects touristiques et économiques. La séance d’informations abordera donc les synergies possibles entre les professionnels du secteur Horeca et ceux d’autres secteurs touristiques afin de créer de nouveaux produits touristiques, dénommés également packages, plus en adéquation avec les exigences actuelles des touristes. La séance d’informations abordera les synergies possibles entre les professionnels du secteur Horeca et ceux d’autres secteurs. Dans le cadre du salon Horecatel 2009, Fed. Ho.Re.Ca Wallonie, seule fédération professionnelle wallonne légalement reconnue au sein de la Commission paritaire de l’Industrie hôtelière, organise une séance d’informations, qui abordera le thème suivant : « Tourisme et secteur Ho.Re.Ca, quelles synergies ? » Pour développer l’attractivité d’une région auprès des touristes, une connaissance approfondie de leurs besoins et de leurs attentes est primordiale. La coopération à différents niveaux est absolument nécessaire pour satisfaire leurs attentes, en offrant des services touristiques d’une grande qualité. Une stratégie d’excellence et de qualité La Région wallonne ne s’y trompe pas et initie une stratégie d’excellence et de qualité pour le Tourisme wallon. Pour l’accompagner dans cette démarche, elle souhaite l’implication de tous les professionnels des secteurs concernés. Fed. Ho.Re.Ca Wallonie, avec Dans un contexte économique difficile, le secteur Horeca doit plus que jamais entamer une démarche proactive lui permettant de concrétiser de nouvelles opportunités, par exemple en se rapprochant des opérateurs touristiques. ➜ www.horecawallonie.be Endroit: Salon Horecatel 2009 (Salle de conférence) Date: mercredi 11 mars 2009, de 10h00 à 12h30 Informations complémentaires et inscriptions : Fed. Ho.Re.Ca Wallonie, Av. G. Bovesse 35 bte 1, 5100 Jambes, tél. 081/72 18 88, fax 081/72 18 89, [email protected] Des professionnels de l’horeca se réunissent à Horecatel Du 8 au 12 mars, Marcheen-Famenne redevient un lieu incontournable pour l’entrepreneur horeca. Horecatel réunit quelque 350 exposants et plus de 40.000 visiteurs pour nouer des contacts professionnels, découvrir les nouveautés, assister à des conférences intéressantes et profiter des animations. Horecatel est non seulement un endroit agréable, c’est le salon professionnel horeca par excellence de la Belgique francophone, où vous découvrirez les nouvelles tendances, la législation et tout ce qui concerne le secteur. Comme chaque année, Fed. Ho.Re.Ca Wallonie organisera une séance d’informations intéressante (voir ci-contre). Par ces temps de crise, le secteur horeca doit être encore plus professionnel et encore plus innovant afin de survivre Par ces temps de crise, le secteur horeca doit être encore plus professionnel et encore plus innovant afin de survivre. Il est impossible de développer un établissement horeca professionnel en se cloîtrant entre ses quatre murs. Votre Fédération organise de nombreuses sessions d’informations et des formations mais un salon professionnel est également une source d’inspiration. « Prix de l’Innovation » Pendant Horecatel, les « Prix de l’Innovation » récompensent les exposants qui présentent les produits et les services les plus innovants lors du salon. Un jury professionnel sélectionnera les trois plus innovants dans les catégories Food et Non Food. Horecatel, du dimanche 8 au jeudi 12 mars, de 11 à 19 heures. Lieu: WEX, Rue des 2 Provinces 1, 6900 Marche-en-Famenne Katia Belloy ➜ I P.17 ➜ I divers I Aux créneaux pour défendre le bio Les établissements bio constatent une augmentation du nombre de clients De plus en plus de gens apprécient la nourriture bio et les autres produits biologiques.. En effet, les gens s’intéressent davantage à l’environnement et sont plus soucieux de leur propre santé. C’est une évolution remarquable comparée à la situation il y a quelques années. « A ce moment-là, seuls lesdits idéalistes s’intéressaient aux produits propres biologiquement parlant, » déclare Jozef Devillé, le propriétaire de l’établissement bio « Den Teepot ». La nourriture bio devient de plus en plus populaire. C’est ce que révèlent les chiffres du Bioforum, l’organisation phare du secteur de l’agriculture biologique et de l’alimentation. En 2007, le consommateur a dépensé plus de 283 millions d’euros à l’achat de produits bio, soit une augmentation de 10% environ par rapport à l’année précédente. Tout porte à croire que cette tendance se poursuivra dans les années à venir, à condition que la production nationale puisse suivre la demande. En effet, les produits bio importés perdent une grande partie de leurs qualités nutritives durant le transport. La popularité des produits bio s’explique par la préoccupation croissante concernant l’environnement et la santé mais également par les multiples augmentations des prix auxquelles la nourriture classique a été exposée au cours de l’année écoulée. Ces augmentations réduisent notamment la différence de prix. Par conséquent, davantage de clients sont disposés à payer un tout petit peu plus pour une nourriture censée être plus saine. Prise de conscience croissante Selon J. Devillé, le propriétaire de l’établissement bio « Den Teepot », créé dans la rue des Chartreux à Bruxelles en 1995, la récente vague bio n’est pas tout à fait inattendue. « Au fil du temps, j’ai constaté que la clientèle qui venait ici changeait petit à petit et s’élargissait . Il y a dix ans, la nourriture bio était réservée à un public particulier. Les idéalistes, si vous voulez. Aujourd’hui, elle attire un public beaucoup plus vaste. C’est indéniablement la conséquence de l’attention portée aux problèmes environnementaux actuels. Les gens réfléchissent plus avant d’acheter et ils pensent au-delà de leur portefeuille. Le fait qu’ils choisissent des produits bio, tant au magasin qu’au restaurant, prouve que les clients réalisent que l’environnement et leur propre santé méritent plus d’attention. Un consommateur qui a pris goût à la nourriture biologique trouve facilement le chemin vers les nombreux restaurants bio qui ouvrent leurs portes ici et là. » Pourquoi bio? Tine Vervaet « Eethoek » Bio-Planet, Gand Les clients sont souvent poussés par des raisons très diverses lorsqu’ils optent pour un magasin ou un restaurant bio. Selon Tine Vervaet, qui vient de quitter l’« Eethoek » du Bio-Planet à Gand, c’est un choix délibéré depuis quinze ans déjà. « Mon mari est également entièrement convaincu de l’avantage de la nourriture bio. Même notre chien mange bio (rires). Pour moi, le fait que les agriculteurs bio sont plus respectueux de l’environnement et que les produits qu’ils cultivent ont manifestement meilleur goût est primordial. C’est pourquoi je choisis de manger au restaurant de Bio-Planet de temps à autre. C’est très facile lorsque l’on n’a pas assez de temps pour faire la cuisine avant ou après les courses. D’ailleurs, l’offre est très vaste. Tout le monde y trouvera quelque chose à son goût. » Jozef Devillé: ‘Contrairement à il y a cinq ans environ, ouvrir un restaurant bio n’est plus une entreprise risquée’ J. Devillé constate également une augmentation du nombre de clients dans son restaurant convivial, ouvert tous les jours de midi à 14 heures. « Le choix d’un magasin bio associé à un restaurant était évident,» explique J. Devillé. « Les ingrédients biologiques n’étaient pas toujours connus du public et leur goût est parfois tout à fait différent de celui de produits comparables. En incorporant ces ingrédients dans nos plats proposés au restaurant, nous permettons aux clients de découvrir les différents ingrédients et saveurs. Cela stimule également la vente au magasin. » Suite à la popularité croissante de la nourriture bio, la combinaison magasin-restaurant fonctionne actuellement plus souvent dans le sens inverse. « De nos jours, les clients connaissent la plupart des ingrédients. Ils viennent souvent faire leurs courses dans notre magasin vers l’heure de midi. Après avoir fait leurs emplettes, ils profitent du restaurant pour un lunch rapide, sans perdre trop de temps. Depuis deux ans, de plus en plus de clients La nourriture bio devient de plus en plus populaire. © RV viennent seulement pour manger. Contrairement à il y a cinq ans environ, ouvrir un restaurant bio n’est plus une entreprise risquée. » Bio-Planet La création de la chaîne de grandes surfaces Bio-Planet reflète incontestablement la popularité croissante des produits bio. Cette chaîne a des succursales à Turnhout, Courtrai, Gand, Dilbeek et Malines et fait partie du groupe Colruyt. Ces magasins proposent uniquement des denrées, des vêtements et d’autres articles biologiques. Bio-Planet Gand, comme la plupart des magasins de quartier, combine sa grande surface avec son propre restaurant, « Eethoek ». « Etant donné que les grandes surfaces proposent également des produits bio ainsi qu’un restaurant, les magasins de quartier et leurs restaurants sont confrontés à une concurrence accrue, » déclare J. Devillé. « Mais pour l’instant, cette concurrence est loin d’être féroce. « Den Teepot » et d’autres restaurants biologiques à Bruxelles ou ailleurs font d’excellentes affaires. Nous n’avons pas à nous plaindre d’un manque d’intérêt. Au contraire, nous attirons de plus en plus de clients. » D’ailleurs, le fait que les grandes surfaces promeuvent les produits bio n’est pas forcément un inconvénient. « A travers les grandes surfaces, les consommateurs entrent plus facilement en contact avec l’état d’esprit y afférent. En tant que propriétaire d’un magasin et exploitant d’un restaurant, je ne peux qu’acclamer cette évolution. » Tine Panis « Wereldcafé.coop », Louvain L’étudiante Tine Panis se rend occasionnellement au « Wereldcafé.coop » à Louvain. « Lorsqu’il fait chaud, je viens spécialement pour les innombrables jus biologiques, » explique-t-elle. « Ces jus sont très rafraîchissants et, qui plus est, incroyablement bons. Puis l’intérieur multicolore vous donne une impression de vacances. » Toutefois, T. Panis n’est pas une adepte pur sang du bio. « Je mange aussi bien des denrées biologiques que des denrées classiques en fonction du prix. Il y a bel et bien une différence de goût, mais l’un n’est pas forcément meilleur que l’autre. La nourriture bio est en tout cas réputée pour être plus saine et sa culture serait moins polluante. C’est pourquoi la nourriture bio et les autres produits biologiques me tiennent à cœur. » Jonas Maris JM L’allaitement au restaurant L’allaitement est bon pour la santé de l’enfant. Malheureusement, il n’est pas toujours possible de donner le sein en toute tranquillité, si bien que de nombreuses mamans passent trop vite au biberon. Le secteur horeca devrait également être plus attentif à l’égard des mamans qui allaitent leur bébé. « Les mamans hésitent souvent à allaiter en public, » explique Sigrid Quintelier de « Kind en Gezin ». « Un petit coin tranquille dans un établissement horeca serait une bonne chose. En outre, tout le monde y gagne. La maman n’hésitera plus à se rendre dans un restaurant ou un café, si elle sait qu’elle peut allaiter son bébé en toute tranquillité.» Une enquête approfondie a révélé que l’allaitement offre de nombreux avantages par rapport à l’alimentation artificielle. Plus longtemps une maman allaite son enfant, plus la maman et l’enfant en tireront des avantages au niveau de leur santé. Le lait maternel est riche en anticorps qui protègent le bébé contre toutes sortes d’infections. Il semble également offrir une protection contre les allergies et est plus digeste que le lait artificiel. De plus, les enfants et adolescents ayant été nourris au sein semblent moins souvent souffrir d’obésité. Les mamans qui allaitent récupèrent plus vite de la grossesse et développent un lien plus intense avec leur bébé. Elles sont moins exposées au cancer du sein avant la ménopause et au cancer des ovaires. Elles seraient même mieux protégées contre l’ostéoporose. Les mamans hésitent souvent à allaiter leur enfant en public C’est pourquoi le gouvernement souhaite encourager l’allaitement. Fed. Ho.Re.Ca lance également un appel au secteur afin qu’il se montre plus enclin à favoriser l’allaitement maternel dans les établissements. Il ne faut pas grand-chose. Il suffit d’aménager un petit coin discret dans votre établissement où la maman peut se retirer pour allaiter son bébé en toute tranquillité. Katia Belloy ➜ I P.18 ➜ I divers I Les provinces les plus savoureuses Association des verdicts du Michelin et du GaultMillau Au cours de ces cinq dernières années, 61 nouveaux restaurants de luxe se sont ajoutés au palmarès de la Belgique. 27 établissements ont été supprimés du classement. Bilan: un solde net de 34 sites de luxe supplémentaires, dont 26 situés en Flandre, 5 à Bruxelles et 3 en Wallonie. Il s’avère que la province du Limbourg a fait la plus grande manœuvre de dépassement au cours de ces cinq dernières années. En Wallonie, la situation reste difficile. L’analyse que l’Ho.Re.Ca Journal a faite des guides culinaires Michelin et GaultMillau est assez révélatrice. On vous présente les résultats. Chaque année, le secteur des restaurants frémit dans l’attente du verdict des guides culinaires. L’appréciation des guides Michelin et GaultMillau peut favoriser ou anéantir la réputation d’un restaurant. Les restaurants qui ne sont pas cités estiment en général que ces guides sont absurdes. Par contre, ceux qui sont gratifiés de bons points en font étalage. peut pas sous-estimer leur impact. Association L’Ho.Re.Ca Journal a associé les résultats des deux guides à l’aide de la méthode suivante. Nous avons inventorié tous les restaurants à 1, 2 ou 3 étoiles Michelin et nous leur avons octroyé respectivement 95, 90 et 85 points. Pour le guide GaultMillau, nous avons repris les points attribués par le guide, allant de 19,5 à 16, multipliés par 5 afin d’arriver à un score sur 100 points. Ensuite, nous avons additionné les points et ventilé le classement par province. (+ 5) et Anvers (+ 5) obtiennent également un bon score. La situation reste plus difficile en Wallonie. Les provinces de Namur et de Liège ont chacune un établissement de luxe en plus mais le Luxembourg en perd deux. Grâce au Hainaut (+ 2) et au Brabant wallon (+ 1), le bilan final reste positif. Au total, 76 restaurants Limbourg, le tourisme se porte également bien. Il a peut-être fallu du temps aux gastronomes avant de nous découvrir. Le Limbourg est une province de bons vivants. » D. Daniëls estime que les étoiles et les bons points ne sont pas indispensables. Un restaurant ou ANVERS: 17 FLANDRE OCCIDENTALE: 15 FLANDRE ORIENTALE: 23 LIMBOURG: 11 BRABANT FLAMAND: 10 BRUXELLES: 17 La province du Limbourg a opéré le plus net progrès En comparant ces chiffres à un exercice similaire fait en 2004, nous constatons que la Flandre occidentale occupe la première place dans les deux classements. La province d’Anvers partage la deuxième place avec la métropole de Bruxelles. Le progrès le plus remarquable est noté pour la province du Limbourg. En 2004, celle-ci n’affichait que le maigre Une chose est sûre, le client consulte résultat de 4 restaurants de luxe alors ces guides et se laisse volontiers qu’elle compte à présent pas moins de IDEK FRANS adv 281 x 202_Off_Hor:Layout 1 06-10-2008 10:56 Pagina guider par l’appréciation des 11 établissements de luxe. La Flandre ‘connaisseurs’. Par conséquent, on ne orientale (+ 6), la Flandre occidentale BRABANT WALLON: 3 LIEGE: 7 HAINAUT: 6 NAMUR: 8 NOMBRE DE RESTAURANTS DE LUXE LUXEMBOURG: 5 de luxe se situent en Flandre, 17 à Bruxelles et 29 en Wallonie. Dirk Daniëls, Président d’Ho.Re.Ca 1 Limbourg, n’est pas surpris par les résultats de sa province: « Au une brasserie n’en a pas besoin pour offrir une bonne cuisine à sa clientèle. « Par contre, c’est un bon défi pour les restaurants qui veulent y participer. Un peu de compétitivité n’a jamais fait de mal à personne . » La ville de Bruxelles reste le numéro un lorsqu’on compare les différentes villes. La capitale est de loin la première ville culinaire du pays. En outre, de nombreux restaurants de luxe du Brabant flamand sont situés près de la périphérie bruxelloise, entre autres à Grand-Bigard, Wemmel et Huizingen. La Flandre occidentale a toutefois commencé sa manœuvre de dépassement . La ville de Bruges réalise un bon score avec ses sept restaurants de luxe, alors que la ville balnéaire mondaine de Knokke enregistre, avec 4 restaurants de luxe, un résultat nettement meilleur que celui de nombreuses autres grandes villes. Tout cela prouve que dans l’horeca également, l’offre se plie à la demande. La métropole d’Anvers doit combler un grand retard. Il en va de même pour les grandes villes wallonnes. ➜ www.michelin.be ➜ www.gaultmillau.be Katia Belloy QUALITÉ ET STYLE DANS LA CONCEPTION ET DANS LA RÉALISATION www.idek.be MENUISERIE • ÉCLAIRAGE • TRAVEAUX DE PEINTURE … UNE PRISE EN MAIN COMPLÈTE ! XENO DESIGN 053 41 34 35 Europaweg 35 - 9620 Zottegem Tél. 09/360 24 34 - Fax: 09/360 27 38 - GSM: 0495/22 46 30 - [email protected] HORECA- ET AMÉNAGEMENT INTÉRIEUR DE A à Z B.v.b.a. IDEK, avec sa propre équipe de conception et de collaborateurs professionnels, se porte garant d'un résultat optimale en tenant compte du budget alloué. Même en partant de plans existants, nous pouvons vous trouver la meilleure solution. cita tions ➜ I Horeca Echo I ➜ I pourquoi devenir membre ? I re et Wallonie ECHO Ho.Re.Ca Bru JANVIER 2009 MENSUEL ET AOUT SAUF EN JUIN MALINNES BUREAU DE DEPOT: G ASBL. HORECA MARKETIN111 BTE 4 EXPEDITEUR: ANSPACH S BOULEVARD 1000 BRUXELLE xelles, Fland ie e et Wallon Bruxelles, Flandr lles Ho.Re.Ca s professionne ques Fiches techni aux organisation membres affiliés pour tous les F7=;+ F7=;' rcial: indexation ➜Le bail comme F7=;( augmentation ➜Conseils utiles F7=;, ➜Exemption « J’ai une équipe de vingt-neuf personnes en cuisine au « Sea Grill ». De nos jours, il faut faire preuve de beaucoup de patience et d’une bonne dose de psychologie pour assurer une organisation huilée avec une telle équipe. » Yves Mattagne (« Sea Grill »), DMMagazine. « Je n’ai aucune idée de ce qu’est la cuisine moléculaire. Je cuisine. Un point, c’est tout. » sur les ux dans la loi des plafonds salaria de contrats de travail ux dans le cadre des plafonds salaria ➜Indexation la saisie sur salaire F7=;) ➜Indexation F7=;* ➜Forfaits TVA pour cafetiers s à l’employeur: ent de frais propre kilométrique de l’indemnité ➜Remboursem du loyer nter grâce à Initio ➜Empru « De nos jours, un chef doit bouger. Si l’on reste en cuisine, on se fossilise. » de prestations de pendant le délai préavis F7=;I-;J. aux à compter du 1er janvier 2009 Salaires minim ➜ en 2009 EO;H ;N7J?ED:KB j^ZhiVe" C;H9?7B0?D: [dgbjaZa\VaZf [dgbjaZ!X¼ZhiaV B;87?B9EC _edh[e_j Lejh[\ZhWj di jZ[igk[ij_e h]kb_h[c[d beo[h$ dZ[nWj_edZk h[bWj_l[i}b½_ 7YYehZ adXVi^[c¼Zhi adnZgY¼jcWV^a A¼^cYZmVi^dcYj jZZcigZaZ ZaaZZhiXdckZc edhh^WaZfjZh^ YeZjigZh" ^aaZjg#8ZiVXXdg egZcZjgZiaZWV ¼nVeVhYZ Xg^i#Adghfj¼^ac hdgi^gYjWV^a egkd^ieVh hfjZaZWV^acZ ^idjadg WV^aXg edhh^WaZ jc^" XZaaZ"X^ c¼Zhi Y¼^cYZmVi^dc! gVVXXZei ghfjZaZegZcZj fjZbZcifjZad ZbZci |aV ^ZjhnhibVi^fj VZceg^cX^eZa k^\jZjgYj ^gZYZa¼ZcigZZc YViZVcc^kZghV XdcigVi# ;\\[jh[jheWYj_\5 jZg djWa^Z Y¼Veea^f Adghfj¼jc WV^aaZjg Vj bVm^" ^a eZji gZkZc^g a¼^cYZmVi^dc! 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Nos voitures doivent être équipées d’ABS, d’ESP et de contrôle de traction. Or, si l’on glisse une carotte dans une centrifugeuse de laboratoire, tout le monde s’indigne. » Heston Blumenthal (« The Fat Duck »), Het Nieuwsblad. Horeca Echo est une publication réservée aux membres des Fed. Ho.Re.Ca Bruxelles, Wallonie et Vlaanderen. « Ce n’est pas parce qu’on se débrouille en cuisine qu’on sait faire des calculs. » « Il est désormais exclu de survivre exclusivement grâce aux clients d’affaires, comme pendant les années glorieuses que j’ai encore connues au début et dans les années quatre-vingt. » Wouter Keersmaekers (« Schone Van Boskoop »), De Tijd. Vous désirez le meilleur pour votre commerce? Nous aussi X^eZ# ea^fjZZceg^c L’Horeca Echo de février aborde les sujets suivants: -Attention aux guides d’entreprise! - Avantage fiscal lors du recrutement de personnel dans les petites entreprises - Règles strictes lors du renouvellement d’un bail commercial - Participation aux frais de transport à partir du 1er février 2009 - Indemnité en cas de manque à gagner suite à des travaux publics - Nouveau: jours de congé pendant le congé de maternité - Salaires mensuels minimums à partir du 1er janvier 2009 - Allocation de flexibilité Albert Adrià, copropriétaire avec son frère Ferran de « elBulli », Het Nieuwsblad Chaque entrepreneur horeca, fier de sa profession et qui souhaite améliorer le secteur horeca, s’affilie à une organisation profesionnelle. Fed. Ho.Re.Ca a besoin de vous pour défendre les intérêts de votre secteur. Au plus votre association sera forte, au plus elle aura les moyens et le pouvoir pour se faire entendre auprès des autorités. Fed. Ho.Re.Ca est là pour défendre vos intérêts. Plus nous aurons d’affiliés, plus les politiciens et les autorités auront de raisons de nous écouter et de répondre à nos attentes. Les politiciens se rendent compte peu à peu du rôle important que joue le secteur de l’horeca dans la vie sociale. Nous avons déjà remporté pas mal de victoires dans différents domaines. Mais il y a encore beaucoup plus à faire pour améliorer notre secteur. Votre affiliation vous apporte un tas d’avantages. Devenez membre et soutenez une organisation qui défend vos intérêts. Fed. Ho.Re.Ca défend les intérêts de l’employeur par rapport au statut social et vous apporte un soutien actif pour faire de votre établissement une entreprise florissante. Prenez contact avec la Fédération de votre région et contribuez à l’essor du secteur. Vos avantages en tant que membre Editeur responsable Jan De Haes Rédaction Verduyn Publishing Katia Belloy Bld. Anspach 111/4 1000 Bruxelles tél. 0473/92 75 04 - fax: 02/513 89 54 [email protected] Fed. Ho.Re.Ca Bruxelles Bld. Anspach 111, 1000 Bruxelles Tél. 02/513 78 14, fax: 02/503 57 17 [email protected] ➜ www.horecabruxelles.be Annoncer? Elma Multimedia Lakenmakersstraat 30 2800 Mechelen tél.: 015/55 88 88 - fax: 015/55 88 40 [email protected] Fed. Ho.Re.Ca Wallonie Av. G. Bovesse 35 bte 1, 5100 Jambes Tél. 081/72 18 88, fax: 081/72 18 89 [email protected] ➜ www.horecawallonie.be Contact Steven Hellemans [email protected] Fed. Ho.Re.Ca Vlaanderen Anspachlaan 111/4, 1000 Brussel Tél. 02/513 64 84, fax: 02/513 89 54 [email protected] ➜ www.fedhorecavlaanderen.be Collaborateurs de rédaction: Lore D’hont Hendrik Lens Jeroen Maris Jonas Maris Katrien Stragier Wilfried Vanden Bossche Luc Vander Elst Deze publicatie is ook verkrijgbaar in het Nederlands op eenvoudig verzoek. ➜ I petites annoNces I A CEDER - Fd de cce discothèque 4 à 500 pers. Secteur Mouscron - Tournai +logeés +réserves +chaufferie +80m2 poss. cuisine - refaite à neuf. Permis oké. Px = faire offre. T: 0033 611606527. A REMETTRE - Café de village. Bonne clientèle. 80 ans d’existence. Chiffres à l’appui. Région Vervietoise. gsm 0496/389135 A VENDRE - Lots de tables 120/80 80/80 65/70 diam. 110. Très bon état. 0477/272116. www.leminaret.be LIEGE - Quai de la Goffe, Restaurant à remettre (Anciennement « COSTES ») entièrement équipé. FAIRE OFFRE, tel pour visites et renseignements: CABINET AVOCAT HENRY & MERSCH: 0475/76.36.92 Pour cause retraite - Vend Rest. Ham/s/Heure Nalinnes apart l chambres, s de bain, cuisine, salon, salle manger climatisé, salle 35p. Cuisine super équipéé. Fourneau Molteni, anexe troid Elidatise. Parking 8 ares. Surveillance caméra, alame video. 071/216841 gsm 0475/864696. propriété de caractère sur 84 ares dans un cadre de verdure à 30 minutes de Bruxelles, à proximité de Binche et de Thuin,actuellement maison de réception et banquets,possibilité restaurant avec parking privé et 2 garages,réceptions de 150 m² et 50 m²,cuisine + partie privative sur deux étages comprenant séjour,bureau, 6 chambres, 3 sdb + conciergerie louée prof libérale. 650.000 € à négocier. Tel. 071/54.01.86 petites annonces TARIFS (hors TVA) ➜ MEMBRES ■ Edition FR et NL . . . . . . Gratuit ■ Traduction . . . . . . . . . +25 EUR ■ Photo . . . . . . . . . . . . . +75 EUR D’abord, on disait: « On est ce que l’on mange ». Ensuite, ce dicton est devenu: « On est ce que mange notre mère ». De nos jours, les scientifiques disent « on mange comme on est ». ➜ NON-MEMBRES ■ Edition FR ou NL . . . . . . 50 EUR ■ Edition FR et NL . . . . . . 75 EUR ■ Traduction . . . . . . . . . +25 EUR ■ Photo . . . . . . . . . . . . . +75 EUR Selon un article du « The Independant », ce seraient principalement les gènes qui déterminent ce que l’on aime manger. Yvette Roef (« La Roseraie ») après un troisième braquage, Het Nieuwsblad. Ho.Re.Ca Journal est la publication officielle des Fed. Ho.Re.Ca Bruxelles, Wallonie et Vlaanderen. ➜ Vous avez une question par rapport à votre établissement, demandez-nous conseil. ➜ Recevez gratuitement chaque mois Horeca Echo et Ho.Re.Ca Journal. ➜ Bénéficiez d’un tas d’autres avantages destinés aux membres. votre annonce Annonce en lettres majuscules s.v.p. (max. 250 caractères, espaces et signes de ponctuation compris) « Ces dernières années, nous avons vécu pas mal de choses. Parfois, j’ai envie d’arrêter. Nous ne pouvons quand même pas travailler pour des bandits. » ➜ I P.19 ➜ I colophon I EDITION ■ ■ ■ ■ ■ vos coordonnées en majuscules s.v.p. Nom/Nom de la société:________________________________________________________________________ Prénom:_____________________________________________________________________________________ Février Mars Avril Mai Juin ■ ■ ■ ■ ■ Juillet Septembre Octobre Novembre Décembre Rue:___________________________ N°:____________________________ Bte:____________________________ CONTACT Code postal:____________________ Commune:_ ___________________________________________________ Elma Multimedia (à l’att de Pol Van Hoof) T:_____________________________ F:____________________________________________________________ Lakenmakerstraat 30, 2800 Mechelen N° de T.V.A.:____________________ Nom & Signature: T: 015/55.88.88 - F: 015/55.88.40 N° d’affiliation à la FED:__________ ✁ E: [email protected] ➜ I P.20 ➜ I ACTUALITES I L’horeca à la rue de la Loi Flandre, les bistrots populaires sont promus par, entre autres, Vlaanderen Lekker Land en incluant la culture culinaire et de boissons dans la promotion des destinations. Les tables rondes: une cellule de réflexion créative pour le secteur • L’horeca est un élément essentiel dans notre société. Par conséquent, de nombreux politiciens s’intéressent de près à ce secteur et interrogent les ministres compétents sur différents sujets d’actualité. Ho.Re.Ca Journal vous donne ici un aperçu de ce qui préoccupe les politiciens. Combien la Belgique compte-t-elle d’établissements horeca ? 48.699 selon l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA). C’est en effet le nombre d’établissements enregistrés auprès de l’Agence. 60% de ces établissements sont situés en Flandre, 26% en Wallonie et 14% dans la Région Bruxelles-Capitale. Normalement, chacun de ces établissements doit recevoir la visite des inspecteurs de l’AFSCA tous les trois ans. Lors du premier semestre de l’année passée, 2.745 inspections en matière d’aménagement et d’hygiène ont été effectuées. 49% ont reçu un avis défavorable, 41% un avis favorable avec des remarques et 10% un avis favorable. • Le secteur horeca continue à être tourmenté par un taux de faillite élevé. En 2007, il y a eu 1.431 cas de faillite. Pour les huit premiers mois de 2008, le compteur est déjà à 957, soit une augmentation de 7,8 pour cent par rapport à la même période, en 2007. 563 de ces entreprises ayant fait faillite étaient des restaurants. • Les bistrots populaires sont en plein essor. En Wallonie, une étude concernant les « Bistrots de Terroir » a été réalisée, en référence aux « Bistrots de Pays », connus dans différentes régions françaises. En La Wallonie et Bruxelles font de la promotion touristique à l’aéroport de Zaventem. Le hall d’arrivée abrite un comptoir d’informations touristiques « Wallonie-Bruxelles », bien visible par les voyageurs. La Flandre, quant à elle, ne dispose pas d’un comptoir similaire, ce qui dérange de nombreux politiciens flamands. Apparemment, l’installation d’un tel comptoir n’est pas une sinécure. Le hall dans lequel se trouve le comptoir wallon a besoin d’être rénové et il est impossible d’y installer un comptoir d’informations supplémentaire. Brussels Airport a remis le reste de ses espaces en concession à JC Decaux. Cette entreprise demande trop d’argent pour la mise en œuvre d’un tel projet. Toerisme Vlaanderen est à la recherche d’alternatives. • La Flandre veut radioscoper 30% des hébergements touristiques d’ici 2009 afin d’analyser leur accessibilité aux personnes à mobilité réduite. 93 établissements ont été examinés l’année passée, au mois d’avril. 31 d’entre eux se sont vu attribuer un label d’accessibilité de base. Le ministre compétent souligne également qu’une meilleure accessibilité est importante pour les personnes à mobilité réduite, mais également pour les visiteurs plus âgés, de plus en plus nombreux. Les entrepreneurs qui souhaitent améliorer l’accessibilité de leur établissement peuvent bénéficier de primes importantes. © Michael De Lausnay Un groupe d’exploitants horeca s’enferme avec quelques litres de café dans une salle de réunion le temps d’un après-midi et se penche sur les menaces, les défis et les opportunités. Fin 2008, les exploitants ont organisé une réunion préparatoire afin de souligner les points d’attention de manière créative et sans préjugés. Ces points seront ensuite approfondis lors des tables rondes suivantes. En 2009, ils présenteront quelques idées aux lecteurs de ce journal. Les restaurateurs Yves, Mark, Wim, Luc et Jan se rendent compte que l’échange d’expériences et de visions peut être bénéfique aux autres exploitants et à l’ensemble du secteur. Les tables rondes ne servent pas à rabâcher les ‘problèmes’ mais à chercher des solutions KB Qui sera le « Meilleur Chef Junior »? Le vendredi 20 mars, nous connaîtrons le « Meilleur Chef Junior des Ecoles Hôtelières de Belgique ». Les jeunes talents en herbe se disputeront ce titre à l’école hôtelière « HoTech », à Ostende. Ce concours national est une des plus prestigieuses manifestations confrontant de jeunes chefs pleins d’avenir, de 25 ans au maximum. Le thème de cette année est le filet de porc au label Certus. Vous souhaitez participer au concours pour tenter de remporter un des nombreux prix ? Ils ne veulent pas se limiter au rabâchement des ‘problèmes’ connus lors de ces tables rondes. En 2009, ils chercheront ensemble une solution pratique pour relever un des plus grands défis pour une entreprise horeca. Comment un entrepreneur peut-il correctement appliquer l’HACCP dans son entreprise et comment peut-il évoluer vers un système d’autocontrôle? Ils croient tous fermement que le secteur devra être prêt tôt ou tard, malgré les difficultés que cela entraîne pour une entreprise horeca. Même l’horeca ne pourra bientôt plus échapper à cette nouvelle tendance sociale: ‘rendez-vous au tribunal’. Il importe dès lors de réussir à disséquer ce travail de longue haleine qu’est la mise en œuvre de l’autocontrôle pour le transformer en un plan d’action réalisable et fait sur mesure. L’HACCP en pratique Ne tardez pas à vous inscrire (avant le 15 février). Vous pouvez vous adresser à Eddy Robaey pour obtenir le règlement ou pour vous inscrire : tél. 059/32 39 72, [email protected], ➜ www.olbhotelschooloostende.be. Lors des tables rondes suivantes, chacun d’entre eux présentera, du point de vue de son propre établissement, les bonnes et mauvaises expériences de son trajet HACCP par étape. Comment organiser la traçabilité et le contrôle de réception sans se noyer dans la paperasserie? Comment passer d’un nettoyage de routine à un plan d’entretien? Peut-on découper les procédures HACCP et les insérer dans d’autres procédures de travail quotidiennes? Reste à savoir si toute la question HACCP pourra réellement devenir un gage de qualité pour le client et apporter une plus-value à l’entrepreneur. Nous ne pouvons pas nous laisser marcher sur les pieds au niveau commercial par les chaînes de restaurants qui, elles, ont l’habitude des procédures de travail et des contrôles internes poussés. L’image du secteur des cafés Les exploitants de café Tim, Hans, Jan, Raf, Gaston et Stefaan se tracassent principalement de l’image du secteur des cafés . Comment transformer ce secteur en un incontournable malgré toutes les ‘attaques’ sociales? Ils concluent que l’unique solution est de travailler de manière proactive à la notoriété de son propre établissement, à l’horeca du quartier et à la présence au niveau communal. Le secteur doit établir une relation avec les autorités, la presse, la police, les commerçants et le quartier. Le client peut faire office de propagandiste. « L’image de l’ensemble est en fait le résultat de l’addition des images de chacune des parties constituantes. » Les cafés peuvent mettre à profit leur créativité et leur diversité pour contribuer à la bonne réputation du quartier ou de la ville. Ces autorités et tout ce qui les accompagne constateront alors qu’un secteur des cafés respecté apporte une plus-value. En 2009, la table ronde du secteur des cafés se penchera sur cette gestion intégrale de la réputation. Que pouvons-nous faire afin d’améliorer la situation de l’exploitant d’un café de manière durable? Vous avez des idées? Communiquez-les aux groupes des tables rondes via [email protected].