Rapport sur Ecole CIMPA Mauritanie ”Mod`eles et outils
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Rapport sur Ecole CIMPA Mauritanie ”Mod`eles et outils
Rapport sur Ecole CIMPA Mauritanie ”Modèles et outils mathématiques pour l’analyse et la régulation des systèmes halieutiques” A. Iggidr∗ Ce rapport complète ceux de T. Sari et de Isselkou OULD Ahmed Izid Bih qui décrivent bien l’historique de l’organisation de cette école, les conditions de son déroulement, le nombre des participants, l’hébergement, les visites, etc. Ici je détaille plus les activités scientifiques et le financement de l’école et je décris quelques projets issus de cette école qui ne sont pas mentionnés dans les rapports de Sari et de Isselkou. 1 Activités scientifiques Le programme scientifique annoncé a été respecté à deux exceptions : Pierre Auger (IRD, UR ”GEODES”, Bondy, France) n’a pas pu assister à l’école mais une partie de son cours a été faite par Rachid Mchich (ENCG, Tanger, Maroc) et Omar Ettahiri (INRH, Maroc) a eu un empêchement de dernière minute et donc son cours a été annulé. Ceci dit cela nous a arrangés en quelque sorte car nous n’avons commencé les cours que le mardi 12 juillet au lieu de lundi, la journée de lundi ayant été consacrée à faire le trajet Nouakchott-Nouadhibou. Nous sommes restés à Nouakchott jusqu’à lundi 11 juillet car la cérémonie d’ouverture de l’école a eu lieu à Nouakchott le dimanche 10 juillet à 17h (voir rapport de Sari pour plus de détails). D’autre part il y a eu une forte demande de la part des chercheurs de l’IMROP pour exposer leurs travaux et leurs problèmes de recherche actuelle. Pour satisfaire cette demande j’ai été amené à réduire le volume horaire de certains cours. Les cours et les exposés ont eu lieu dans un amphithéâtre, les conférenciers disposaient d’un rétro-projecteur et d’un Data-Show. Il n’y avait pas par contre de tableau pour écrire mais il a été installé par la suite à la demande ∗ INRIA-Lorraine & Université de Metz, Responsable scientifique de l’école 1 de certains conférenciers. Au total, il y a eu 45 heures de cours et 15 heures d’éxposés répartis comme suit : Cours (dans l’ordre chronologique) : • W. Getz : Fish Stock Models and Classical Exploitation Theory (4 séances = 6 heures). • C. Mullon : Modèles écosystémiques (4 séances = 6 heures). • M. Khaladi : Quelques bases théoriques des modèles discrets en dynamique de populations (3 séances = 4 heures 30). • H. Hbid : Quelques bases théoriques des modèles continus en dynamique de populations (4 séances = 6 heures). • H. Drouineau : Modèles spatialisés en halieutique : utilisation de l’outil de simulation ”ISIS-Fish” (3 séances = 4 heures 30). • R. Mchich :Méthodes d’agrégation, Modèles continus en temps et Applications en halieutique (1 séance = 1 heure 30). • R. Duboz : Modélisation individu centré et multi-agent en halieutique (2 séances = 3 heures). • O. Pourtallier : Théorie des jeux et modèles bio-économiques en halieutique (3 séances = 4 heures 30). • J. L. Gouzé, A. Iggidr et S. Touzeau : Application d’outils de la théorie du contrôle en halieutique (6 séances = 9 heures). Exposés : 1. Modélisation de la dynamique d’une population de mérou avec effet de pêche et migration, Amira Kebir, ENIT-LAMSIN, Faculté des Sciences de Tunis, Tunisie. 2. Modélisation de la dynamique d’une population de mérou : effet de la pêche sur les mâles de grandes tailles, Slimane Ben Miled, ENITLAMSIN, Faculté des Sciences de Tunis. Tunisie. 3. The Potential of fisheries in maritime sahara desert reclamation : an aquacultural perspective, AKINYEMI Adeolu Akanji, Dept. of Aquaculture & Fisheries Management, University of Agriculture, Abeokuta, Nigeria. 4. Etude d’un domaine de viabilité pour un problème de pêche, Mounir Jerry, Faculté des Sciences de Beni mellal, Maroc. 5. A general presentation of the FAO programme to collect and disseminate global fishery statistics, Luca Garibaldi, Fishery Statistician (Cap- 2 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 2 ture Fisheries), Fishery Information, Data and Statistics Unit (FIDI), Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO). Présentation générale de l’IMROP et de ses activités de recherche, Pierre Labrosse, IMROP, Nouadhibou, Mauritanie. Présentation du Département Ressources vivantes et Environnement, Khallahi Ould MOHAMED FALL, IMROP, Nouadhibou, Mauritanie. Modélisation Ecosystémique de la ZEE mauritanienne : comparaison des deux périodes (1987 et 1988), Mohamed Mahfoudh OULD TALEB, IMROP, Nouadhibou, Mauritanie. La gestion des ressources halieutiques, Bowba Mint EL KHALESS, IMROP, Nouadhibou, Mauritanie. Modélisation bio-économique : Introduction, Cheikh Abdallahi Ould INEJIH, IMROP, Nouadhibou, Mauritanie. Evaluation des stocks halieutiques par méthodes structurales application aux chinchards, Mohamed Mahfoudh OULD TALEB SIDI, IMROP, Nouadhibou, Mauritanie. Présentation du Département Valorisation et Inspection Sanitaire(DVIS), Ahmedou Ould MAALOUM, IMROP, Nouadhibou, Mauritanie. Système de suivi des ressources halieutiques de la ZEE mauritanienne, Ebaye Ould SIDINA, IMROP, Nouadhibou, Mauritanie. Modélisation Bio-économique. Kraken : Composante biologique, Cheikh Abdallahi Ould INEJIH, IMROP, Nouadhibou, Mauritanie. Financement de l’école Le coût total de l’école a été de 46 283 e. A cette somme il faudrait ajouter la participation de l’université de Nouakchott que je ne peux pas chiffrer. Ce coût relativement élevé est dû essentiellement aux prix des billets d’avion. L’école a été financée par : CIMPA SCAC INRIA IRD Réseau EDP-Contrôle IMU Total Le détail des dépenses est décrit ci-dessous : 3 11 952 e 12 839 e 8 403 e 5 589 e 5 000 e 2 500 e 46 283 e Contribution du CIMPA : Billets Conferenciers : 4 736 e Participation aux frais de voyage des participants : 3 100 e Séjours des participants non mauritaniens (à Nouadhibou) et des conferenciers W. Getz, C. Mullon, H. Drouineau et M. Khaladi : 6 880 e Total = 14 716 e La contribution du CIMPA vaut donc 14 716 e moins 2 764 e (virés par l’IRD au CIMPA pour financer les étudiants). La participation du CIMPA est donc de : 11 952 EURO. Contribution de l’INRIA (DREI, Afrique) : L’INRIA a pris en charge les missions (voyage et séjours) des conférenciers J. L. Gouzé, S. Touzeau, O. Pourtallier et A. Iggidr. L’INRIA a aussi pris en charge les frais de voyage de deux participants marocains. Le total de la contribution de l’INRIA s’élève à 8 403,24 e Contribution de l’IRD : Dépenses prises sur l’enveloppe budgétaire IRD (C5SINFR3) : 4 085,50 e répartis comme suit : - Virement 2 764 e à CIMPA (pour financer certains étudiants africains). - Mission H. Hbid : 1 321,50 Dépenses prises sur l’enveloppe budgétaire de l’UR GEODES : - Mission de R. Duboz : 1 504 e TOTAL : 5 589,50 e Contribution du SCAC de l’ambassade de France en Mauritanie (via l’IMROP) : Le SCAC a versé une subvention de 15 000 e à l’IMROP pour l’organisation de l’école. Les dépenses réalisées par l’IMROP s’élèvent à 12 839e. Elles ont servi à : la prise en charge du séjour à Nouadhibou des participants mauritaniens, frais de transport entre Nouakchott et Nouadhibou, transport hôtel-IMROP, cérémonie de clôture, pauses café, papeteries, logistique et services divers. Contribution du réseau EDP-Contrôle : La contribution du réseau EDP-Contrôle (qui regroupe des équipes de recherche des universités de Nouakchott, de Ouagadougou, et de Saint Louis 4 du Sénégal) à l’organisation de l’école est de 5 000 e. Cette somme a servi à payer les frais de voyage des participants de ce réseau, leurs frais de séjours à Nouakchott et à Bamako (transit pour trois d’entre eux). La contribution du réseau a aussi été utilisée pour la prise en charge des frais de séjour de Isselkou à Nouadhibou ainsi qu’aux frais de transport entre Nouakchott et Nouadhibou (aller et retour) et pour les déplacements quotidiens (le bus de l’IMROP ne permettait pas de transporter tout le monde). Contribution de l’IMU : La contribution de l’IMU (International Mathematical Union) est de 3 000 $ (2 500 e). Elle a été gérée par Isselkou et les détails de son utilisation se trouvent dans son rapport. Contribution de l’université de Nouakchott : L’université de Nouakchott a financé la cérémonie d’ouverture et a accordé quatre billets Nouakchott-Nouadhibou pour quatre de ses étudiants en maı̂trise de mathématiques. 3 Conclusions et projets De l’avis de tous les participants (conférenciers, étudiants et chercheurs de l’IMROP), l’école a été un succès sur le plan scientifique, elle a permis de rapprocher la communauté des halieutes et celle des mathématiciens, informaticiens et automaticiens. Une réunion entre les chercheurs de l’IMROP et les conférenciers a abouti à l’élaboration de projets et d’actions pour le futur. Ces projets sont décrits dans les rapports respectifs de Sari et de Isselkou. Sur un plan scientifique, des discussions ont permis d’établir des sujets de recherche en collaboration entre l’IMROP, les universités de Marrakech et de Nouakchott, l’INRIA et l’IRD. Cette collaboration se fera sous la forme de codirection de thèses. Pour le moment les deux sujets retenus sont : – Evaluation prévisionnelle des niveau de stocks du Poulpe, avec intégration des effets des conditions environnementales. – Pêche artisanale : il s’agit de modéliser le comportement des pêcheurs d’un métier donné pour prévoir, selon les stratégies, les évolutions au sein de ce secteur en terme de captures, occupation de l’espace et marchés. Les deux étudiants mauritaniens retenus ont été sélectionnés par une commission composée de J. L. Gouzé, Isselkou et moi-même. 5 Un autre projet (en cours de montage) est d’organiser pour les chercheurs de l’IMROP un cours sur les outils mathématiques pour la modélisation. On espère pouvoir organiser ce cours au mois de mai prochain. Il sera assuré par M. Khaladi (Université de Marrakech) qui faisait partie des conférenciers de l’école. 6