Lettre à nos actionnaires n°7 - avril 2002

Transcription

Lettre à nos actionnaires n°7 - avril 2002
Lettre
à nos
actionnaires
7
N°
[
avril 2002
Editorial
Madame, Monsieur, Cher actionnaire,
L’année 2001 a été marquée par la terrible explosion
survenue le 21 septembre à l’usine AZF de Toulouse, dont les
causes restent encore inexpliquées à ce jour. Le Groupe a
immédiatement indiqué qu’il ferait face à ses responsabilités
et s’est mobilisé dans le soutien et l’aide aux victimes. Dans ces circonstances, TotalFinaElf et
ses collaborateurs ont montré une solidarité sans faille.
Cette année a également été très importante dans l’évolution de TotalFinaElf. La réussite
de la fusion s’est concrétisée et des projets majeurs de développement ont démarré dans de très
bonnes conditions.
Le Groupe a relativement bien résisté au repli de l’environnement pétrolier intervenu dans
l’année 2001.
Le résultat net part du Groupe hors éléments non-récurrents est en baisse de 2 % par
rapport à celui de 2000 et s’élève à 7,52 milliards d’euros. Cette bonne performance a été
rendue possible par la croissance des productions d’hydrocarbures et la réalisation de nos
Résultats de l’année 2001
2
programmes de synergies et productivité, en avance par rapport aux objectifs initiaux. Compte
Actualité du Groupe
7
Dossier Énergie solaire
11
Carnet de l’actionnaire
12
tenu des rachats d’actions importants réalisés en 2001, le bénéfice net par action hors éléments
non-récurrents de l’année s’est établi au niveau record de 10,85 euros, contre 10,80 euros
en 2000.
Je vous remercie pour votre confiance et votre fidélité,
Thierry Desmarest
Président-directeur général
[
Résultats
▼
Résultats de l’année 2001
7,52 milliards d’euros :
résultat net, hors éléments
non-récurrents
▼
(– 2 %)
10,85 euros :
bénéfice net par action,
hors éléments non-récurrents
(stable)
L’environnement pétrolier de l’année a été glo-
12 %, à 13 121 millions d’euros contre 14 884 mil-
balement en repli par rapport à celui de 2000.
lions d’euros en 2000. Les éléments non-récur-
Le prix moyen du baril de Brent est en diminution
rents du résultat opérationnel de l’année 2001,
de 14 %, à 24,4 $/b contre 28,5 $/b pour 2000,
qui s’élèvent à – 92 millions d’euros, sont princi-
la marge de raffinage européenne baissant à
palement des amortissements exceptionnels
15,4 $/t contre 23,8 $/t. Le dollar s’est apprécié
(dans le cadre de la norme FAS 121 relative à
de 2 % par rapport à l’euro, la parité moyenne
la dépréciation des actifs long terme) et
euro/dollar s’établissant à 0,90 contre 0,92.
des charges de restructuration dans la Chimie.
Le résultat opérationnel des secteurs d’activité
La croissance et les programmes de synergies/
hors éléments non-récurrents est en baisse de
productivité, qui ont eu un impact positif
Comptes consolidés
▼
en milliards d’euros
3,80 euros par action :
dividende net (2)
(+ 15 %)
2001
2000
Variation
Chiffre d’affaires
105,3
114,60
–8%
Résultat opérationnel des secteurs
hors éléments non-récurrents
13,12
14,88
– 12 %
Résultat opérationnel net des secteurs
hors éléments non-récurrents
7,56
8,03
–6%
Résultat net part du Groupe
hors éléments non-récurrents
7,52
7,64
–2%
Résultat net part du Groupe (1)
7,66
6,90
+ 11 %
Bénéfice net par action (euros)
hors éléments non-récurrents
10,85
10,80
–
+ 15 %
Dividende (2) (euros/action)
Investissements (3)
Désinvestissements
au prix de cession (4)
Flux de trésorerie d’exploitation
3,80
3,30
10,57
8,34
+ 27 %
7,00
3,24
+ 116 %
12,30
13,40
–8%
(1) Eléments non-récurrents :
2001 : plus-values de cession (1,41 G€), impact Usine AZF – Toulouse * (– 0,60 G€), charges de restructuration (– 0,23 G€),
FAS 121, norme comptable de dépréciation des actifs long terme (– 0,23 G€) et autres (– 0,21 G€) ;
2000 : plus-values de cession (0,36 G€), charges de restructuration (– 0,47 G€), FAS 121 (– 0,46 G€) et autres (– 0,17 G€).
(2) Sous réserve de l’approbation par l’Assemblée Générale du 7 mai 2002.
(3) Y compris augmentation de prêts long terme.
(4) Y compris remboursement de prêts long terme.
2 • LETTRE A NOS ACTIONNAIRES
* Dommages aux tiers au-delà des plafonds des assurances, dans la mesure où la responsabilité de Grande Paroisse serait
engagée et porterait sur la totalité des dommages.
d’environ 1,2 milliard d’euros sur le résultat
En dépit du repli des paramètres de marché,
opérationnel des secteurs, ont permis d’atté-
la rentabilité des capitaux employés des secteurs
nuer l’impact global négatif des paramètres
a été maintenue à un niveau élevé, soit 20 %
d’environnement, qui s’est élevé à 3,0 milliards
contre 21 % en 2000.
d’euros.
La rentabilité des fonds propres s’établit à 24 %,
Le résultat opérationnel net des secteurs
contre 27 % l’année précédente.
d’activité hors éléments non-récurrents ressort
Les investissements se sont établis à 10 566 mil-
à 7 564 millions d’euros, contre 8 035 millions
lions d’euros, contre 8 339 millions d’euros en
d’euros en 2000, soit une baisse de 6 %.
2000. Cette hausse s’explique notamment par les
Le résultat net part du Groupe hors éléments
éléments suivants :
non-récurrents s’établit à 7 518 millions d’euros
• les investissements liés au démarrage de
contre 7 637 millions d’euros en 2000, soit une
grands projets dans l’exploration-production et,
baisse de 2 %.
dans une moindre mesure, dans la Chimie,
Le bénéfice net par action hors éléments
• les acquisitions réalisées dans le gaz-électricité
non-récurrents, calculé sur la base d’un nombre
en Amérique du Sud,
moyen pondéré dilué d’actions en 2001 de
• des achats d’intérêts minoritaires dans des
693,2 millions, s’élève à 10,85 euros, contre
filiales Aval,
10,80 euros en 2000. Ce niveau record a été
• une augmentation des prêts long terme.
atteint notamment grâce à la politique active
Les désinvestissements évalués au prix de
Prix du pétrole (Brent)
du Groupe en matière de rachat d’actions.
cession, représentent 7 004 millions d’euros.
$/b
35
Le résultat net part du Groupe ressort à
Outre des remboursements de prêts long terme,
▼
Environnement
pétrolier
Dollar
Euro/$
0,8
1,07
1,1
1,2
2000
▼
1999
suivantes :
15
Ces résultats contiennent des éléments non-
• des titres Sanofi-Synthélabo,
10
récurrents pour un montant positif de
• l’essentiel de la participation dans Cogema,
140 millions d’euros en 2001 et négatif
• les titres Ultramar Diamond Shamrock,
de 733 millions d’euros en 2000.
• les actifs Aval en France à la suite des engage-
Au cours de l’année, le Groupe a racheté
ments pris auprès de la Commission euro-
39,0 millions (1) de ses propres actions pour
péenne,
un montant global de 6,1 milliards d’euros.
• des actifs non stratégiques dans les secteurs
Au 31 décembre 2001, le nombre dilué d’actions
Amont et Chimie.
2002
Baisse de 14 %
des prix du pétrole
24,4
25
20
2001
28,5
30
par rapport à 6 904 millions d’euros en 2000.
18
5
2000
▼
1999
2001
Baisse de 35 %
des marges de raffinage
Marge de raffinage Europe (TRCV)
$/t
50
est de 673,0 millions contre 708,9 millions
40
au 31 décembre 2000.
30
fin 2000.
0,90
1,0
ils comprennent principalement les cessions
en baisse à 30,9 % à fin 2001, contre 32,9 % à
0,92
0,9
7 658 millions d’euros, en hausse de 11 %
Le ratio de dettes nettes sur fonds propres est
Maintien du dollar
à un niveau élevé
(+ 2 %)
23,8
20
10
15,4
9,7
0
1999
2000
2001
2002
(1) Y compris 2,76 millions d’actions affectées au plan d’options
d’achat.
AVRIL
2002 •
3
[
Résultats
▼
Réserves prouvées
2001 : 10,98 Gbep
▼
du secteur Amont est en progression
▼
de 5,3 %. La hausse de la production
Une croissance 2000-2001 de
▼
+2 %
d’hydrocarbures résulte principalement
Résultat opérationnel
hors éléments non-récurrents :
9 milliards d’euros (– 11 %)
du démarrage d’Elgin/Franklin en mer du
Nord britannique, de Sincor (phase huile
lourde) au Venezuela et de l’augmenta-
Production d’hydrocarbures :
2,20 Mbep/j (+ 3,4 %)
tion des productions en Norvège,
au Myanmar et au Nigeria.
Taux de renouvellement*
184 %
▼
Hors impact des cessions, la production
Amont
Le résultat opérationnel du secteur
Le coût de renouvellement des réser-
hors éléments non-récurrents s’établit à
ves consolidées s’établit à 3,4 $/bep
Coût de renouvellement*
9 022 millions d’euros en 2001, en baisse
sur la période 1999-2001.
3,4 $/bep
de 11 % par rapport à 2000. La crois-
Le coût de découverte des réserves
sance des productions et les programmes
consolidées (moyenne 1999-2001)
de synergies/productivité ont permis
a continué à baisser pour s’établir
d’atténuer l’impact global négatif de
à 0,6 $/bep, ce qui se compare favora-
l’environnement.
blement avec celui des autres majors
Le résultat opérationnel net hors élé-
pétroliers.
ments non-récurrents est en baisse de
Les principaux faits marquants de
4 %, à 4 652 millions d’euros contre
l’année 2001 ont été le démarrage
4 841 millions d’euros en 2000. Cette
d’Elgin/Franklin, la mise en production
TotalFinaElf
moindre baisse du résultat opérationnel
du champ de Girassol en Angola au mois
Chevron Texaco
net s’explique principalement par une
de décembre et la fin de la construction
augmentation de la quote-part des résul-
de l’"upgrader" du projet Sincor au
BP
tats des sociétés mises en équivalence.
Venezuela qui est entré en service au
ExxonMobil
Shell
La production s’élève à 2 197 milliers de
début de l’année 2002 (voir rubrique
90
barils équivalent pétrole par jour (kbep/j),
Actualité).
80
contre 2 124 kbep/j en 2000, soit une
* filiales consolidées, moyenne 1999-2001.
Croissance des réserves (1990-2001) (1)
150
140
130
120
110
100
1990
1995
2000 2001(e)
croissance apparente de 3,4 %.
(e) Estimation.
(1) Source : rapports de sociétés, chiffres annoncés
par les sociétés pour 2001, reconstitution a posteriori
de données historiques. Arco traité comme une
acquisition pour BP en 2000.
Croissance de la production (1990-2001) (1)
150
TotalFinaElf
140
130
Shell
120
BP
110
Chevron Texaco
ExxonMobil
100
90
80
1990
4 • LETTRE A NOS ACTIONNAIRES
1995
2000 2001
La bonne performance de l’Aval, dans
Aval
un environnement en repli, est due à la
réalisation des programmes de synergies/
productivité qui ont eu un impact positif
▼
opérationnel de 2001. Ces gains ont per-
▼
Résultat opérationnel hors éléments nonrécurrents : 3 milliards d’euros (– 4 %)
négatif des effets de l’environnement.
▼
d’environ 0,7 milliard d’euros sur le résultat
Bonnes performances dans un
environnement en repli
Volumes raffinés : 2,5 Mb/j (+ 2 %)
mis de compenser pour l’essentiel l’impact
Le résultat opérationnel net hors éléments non-récurrents est en hausse de
3 %, à 2 309 millions d’euros contre
2 232 millions d’euros en 2000.
Les volumes raffinés, sont en hausse
Le résultat opérationnel hors éléments
cette année, à 2 465 milliers de barils par
non-récurrents du secteur Aval est en baisse
jour (kb/j) contre 2 411 kb/j. Le taux d’utili-
de 4 %, à 3 004 millions d’euros contre
sation des raffineries s’établit à 96 %,
3 144 millions d’euros en 2000.
contre 94 % en 2000.
▼ ▼
Chimie
Un environnement peu favorable
Résultat opérationnel hors éléments nonrécurrents : 1,1 milliard d’euros (– 33 %)
essentiellement par la réduction des
marges. Hors effet des cessions, les
Evolution des résultats Chimie (en $) (1)
Intermédiaires et polymères de perfor-
120
mance ont maintenu leur résultat opéra-
100
tionnel à un niveau constant. Le chiffre
d’affaires des Spécialités est en hausse en
2001 compte tenu des acquisitions réalisées en 2000. Ce secteur a cependant
Le chiffre d’affaires hors Groupe du
souffert d’une conjoncture économique
secteur est en baisse de 6 % par rapport
particulièrement défavorable aux États-
à celui de l’année 2000 et s’établit à
Unis et dans l’activité de l’électronique.
19 560 millions d’euros.
L’environnement Chimie a eu un impact
Le résultat opérationnel hors éléments
négatif sur le résultat opérationnel de
non-récurrents de 2001 est en baisse de
l’année de l’ordre de 0,6 milliard d’euros.
33 %, à 1 095 millions d’euros contre
Le résultat opérationnel net hors
1 627 millions d’euros en 2000. La baisse
éléments non-récurrents ressort à 603 mil-
du résultat opérationnel du secteur
lions d’euros, contre 962 millions d’euros
Pétrochimie et grands polymères s’explique
en 2000, soit une baisse de 37 %.
80
TotalFinaElf
60
ExxonMobil
40
BP
Shell
20
0
Chevron Texaco
-20
1999
2000
2001
(1) Source : chiffres publiés par les sociétés hors éléments
non-récurrents, avant impôts pour TotalFinaElf et BP,
après impôts pour ExxonMobil, Shell et ChevronTexaco.
AVRIL
2002 •
5
[
Proposition
de dividende
Résultats
Perspectives
Le Conseil d’Administration de
Pour 2002, TotalFinaElf maintient un programme d’in-
liards d’euros par an à 4,8 milliards d’euros par an,
TotalFinaElf, après avoir arrêté les
vestissement élevé au niveau de 9,7 milliards d’euros,
à partir de 2003, dans un environnement constant.
avec une forte priorité donnée à la croissance du secteur
Les raisons de cette révision viennent principalement du plus
Amont. Il se répartit à raison de 73 % dans l’Amont, 14 %
fort impact de la croissance des productions d’hydrocarbures.
décidé de proposer à l’Assemblée
dans l’Aval et 13 % dans la Chimie.
L’objectif de rentabilité des capitaux employés de l’en-
Générale des actionnaires du 7 mai
La poursuite du programme de désinvestissement en 2002,
semble des secteurs d’activité pour 2003 est confirmé à 16 %
2002 la distribution d’un dividende
pour un montant d’environ 2 milliards d’euros, devrait per-
dans l’environnement de référence (1). Il se répartit de la
mettre au Groupe de continuer son programme de
façon suivante : 17,5 % pour l’Amont, 15 % pour l’Aval et
rachat d’actions. Au cours des deux premiers mois de l’an-
12 % pour la Chimie. Des objectifs de rentabilité ont été
par action, en progression de 15 %
née 2002, le Groupe a racheté 2,6 millions de ses propres
fixés pour l’année 2005 dans ce même environnement de
par rapport au dividende de l’an-
actions, pour 0,4 milliard d’euros.
référence (1) : 16,5 % pour l’ensemble des secteurs, 17,5 %
Les secteurs d’activité ont de forts atouts pour conti-
pour l’Amont, 16 % pour l’Aval et 14 % pour la Chimie.
nuer à améliorer leurs performances. La production
Au cours des premiers mois de l’année 2002, l’environ-
d’hydrocarbures du secteur Amont devrait croître au rythme
nement est assez contrasté. La marge de raffinage est en
en vigueur.
élevé de 6 % par an en moyenne d’ici 2007, soit 10 %
très fort recul, les marges pétrochimiques sont très basses
Le dividende sera mis en paiement,
entre 2001 et 2002 et 5 % par an après. Dans l’Aval, des
mais les prix du brut et le dollar demeurent à des niveaux
plans d’actions ambitieux seront poursuivis et devraient per-
soutenus, comparables à ceux du 4e trimestre 2001.
mettre en particulier d’abaisser le point mort des raffineries à
Le bon positionnement stratégique des secteurs d’acti-
5 $/t à l’horizon 2005. Enfin, la Chimie devrait bénéficier de
vité et le maintien de stricts critères d’allocation des
l’impact d’une hausse des capacités et d’une discipline de
ressources devraient permettre au Groupe de continuer
gestion renforcée.
à délivrer une croissance à forte rentabilité.
comptes de la Société-mère, a
de 3,80 euros
née précédente, auquel s’ajoutera
l’avoir fiscal selon les conditions
en numéraire, le 17 mai 2002.
Forte progression du dividende
€/action
L’objectif d’amélioration du résultat opérationnel sur
3,80
3,30
la période 1999-2003 a été revu en hausse de 4,4 mil-
(1) €/$ = 1 ; Brent = 17$/b ; TRCV = 12$/t ; milieu de cycle pour la Chimie
hors amortissement des goodwills de la Chimie pour le calcul du ROCE.
2,35
Question à Thierry Desmarest *
▼
▼
1999
2000
2001
+15 % sur 1 an
+62 % sur 2 ans
Dividende 2001 soumis à l’approbation
de l’Assemblée Générale du 7 mai 2002.
Le programme de rachat
d’actions sera-t-il aussi important
en 2002 ?
la vente d’actifs, notre marge brute
T. D. : “Nous allons poursuivre cette
et le paiement du dividende.
année notre programme de rachat
Dans l’hypothèse d’un prix du baril
d’actions, qui permet de contribuer à
à 20 dollars, nous prévoyons environ
l’amélioration du résultat net par action.
2 milliards d’euros de rachat d’actions
Ce programme sera, comme en 2001,
(contre un peu plus de 6 en 2001).”
d’autofinancement devant permettre à
elle seule de couvrir nos investissements
financé principalement par le produit de
* Interview accordée au magazine “Mieux vivre votre argent”, mars 2002.
6 • LETTRE A NOS ACTIONNAIRES
[
Actualité
Faits marquants des 3 derniers mois
a Venezuela : démarrage des
installations du projet Sincor
La construction du projet Sincor s’est
achevée à la fin de l’année 2001, conformément au calendrier initialement
prévu, et les opérations de démarrage
sont en cours.
TotalFinaElf est l’actionnaire principal
de l’association en charge du projet,
avec un intérêt de 47 %, aux côtés de
la compagnie nationale vénézuélienne
PDVSA (38 %) et de Statoil (15 %).
Depuis le début de la production en
décembre 2000, plus de 15 millions de
L’usine de traitement (upgrader) de Jose au Venezuela.
a Syrie : démarrage du projet
Deir Ez Zor-gaz
L’huile extra-lourde produite par Sincor
(200 000 barils/jour, 8 à 8,5° API*), sera diluée
puis transportée par pipeline jusqu’au site de
Jose, où elle sera transformée en brut synthétique de haute qualité, appelé “Zuata Sweet”
(180 000 barils/jour, 32° API* et très basse
teneur en soufre).
ment le traitement, avant réinjection, de
8 Mm3/j de gaz du gisement de Tabiyeh.
barils de brut extra-lourd ont déjà été
Le projet Dezgas pour la mise en valeur
Le gaz traité qui n’est pas réinjecté est
produits et, mélangés à un brut léger,
des productions de gaz de la région
expédié, via un pipeline de 250 km de
ont été exportés sous forme d’un brut
de Deir Ez Zor, dans l’est de la Syrie,
long, jusqu’au réseau national syrien
dilué de 16° API*. Avec la fin de la
a atteint sa pleine capacité.
afin d’alimenter les centrales électriques
construction de l’usine de traitement
Ce projet gazier a été confié, début
de Jose, c’est à présent l’ensemble de
1999, à parité à TotalFinaElf et à
la chaîne intégrée qui va être progres-
Conoco (opérateur principal) par le
sivement mise en service avec une
ministère du Pétrole et des Ressources
première production de brut synthétique
minières et la Syrian Petroleum Company
en février 2002. A partir de cette date,
(SPC). Représentant un investissement
la durée du contrat est de 35 ans.
de l’ordre de 400 millions de dollars,
Ce projet représente un investissement
Dezgas comprend deux volets : la col-
de 4,2 milliards de dollars, réalisé dans
lecte, le traitement et l’expédition vers
un délai de 40 mois conforme à l’éché-
le réseau national du gaz associé aux
ancier annoncé lors de son lancement.
productions d’huile de la région de
Il s’agit du plus important investisse-
Deir Ez Zor, d’une part, et la production
ment industriel réalisé au Venezuela.
des condensats du gisement de Tabiyeh
Au Venezuela, TotalFinaElf est également
(TotalFinaElf, opérateur) combinée à une
l’opérateur, avec un intérêt de 55 %,
réinjection de gaz, d’autre part.
du permis de Jusepin (36 000 barils/jour
Le réseau de collecte de gaz, d’une
de pétrole léger) et l’actionnaire majori-
longueur de 170 km, permet d’achemi-
taire (69,5 %) de l’association qui s’est
ner jusqu’à 5 millions de m3/jour de gaz à
vue attribuer récemment le développe-
l’usine de traitement. D’une capacité de
ment des champs de gaz de Yucal Placer.
13 Mm3/j, cette dernière assure égale-
et les installations industrielles de
l’ouest du pays. Un terminal ferroviaire
permet d’exporter les gaz de pétrole
liquéfiés associés à la production. Les
condensats sont évacués via l’oléoduc
Syrian Company for Oil Transport (Scot)
Line jusqu’au terminal de Banyas.
Le projet Dezgas met un terme au torchage actuel de gaz associé et va ainsi
permettre de réduire fortement les
émissions de gaz à effet de serre dans
cette région. Il permet à TotalFinaElf
de devenir un acteur important du
secteur gazier en Syrie, où le Groupe
opère déjà une production d’environ
50 000 barils/jour de pétrole en partenariat avec la SPC.
* Le degré API mesure la densité des pétroles bruts, selon
la classification définie par l’American Petroleum
Institute : léger (supérieur à 31,1° API), moyen (de 22,3 à
31,1° API), lourd (de 10 à 22,3° API), extra lourd (inférieur à 10° API).
AVRIL
2002 •
7
[
a Iran : démarrage de la production du gisement gazier
offshore de South Pars
TotalFinaElf (opérateur, 40 %) et ses
partenaires Gazprom (30 %) et Petronas
(30 %) viennent de mettre en production le gisement de gaz de South Pars
(phases 2 et 3), situé par 70 m de profondeur dans les eaux iraniennes du
golfe Persique.
Les deux phases développées par
TotalFinaElf sur ce gisement sont les
premières à entrer en production.
L’investissement s’est élevé à environ
2 milliards de dollars. Le contrat avec la
société nationale iranienne N.I.O.C. a
été signé fin septembre 1997. Ce projet, le plus grand jamais mené à ce
jour en Iran avec des compagnies
pétrolières internationales, a été
réalisé en étroite collaboration avec les
autorités iraniennes, la N.I.O.C, les partenaires et les contracteurs.
Actualité
système de transport polyphasique.
a Mer du Nord norvégienne :
mise en production du gisement de Huldra
L’usine d’Assaluyeh, qui s’étend sur
TotalFinaElf annonce la mise en produc-
150 ha, comprend 4 trains de traitement
tion du gisement de gaz et de conden-
de gaz, les compresseurs d’export,
sats de Huldra, en mer du Nord norvé-
les unités de stabilisation et de stockage
gienne.
Il s’agit du plus grand projet au
monde, à ce jour, incluant un tel
de condensats et les unités de récupération de soufre. Aujourd’hui, un premier
train a été mis en service et les trois
autres seront successivement opérationnels avant la fin du 3e trimestre 2002.
Le gaz est destiné au réseau domestique iranien et les condensats sont
envoyés vers une bouée de chargement
en mer avant d’être exportés.
Ce nouveau succès contribue à renforcer la position de TotalFinaElf au
Moyen-Orient, et particulièrement
en Iran. Présent dans tous les pays
de cette région, TotalFinaElf y est
le 2e producteur international d’hydrocarbures.
Situé à environ 150 km au nord-ouest
de Bergen, par une profondeur d’eau
de 125 m, Huldra produira quotidiennement en plateau près de 10 millions
de m3 de gaz et 30 000 barils de condensats (soit 93 000 barils équivalent
pétrole/jour pour l’ensemble de
la production).
Quatre puits ont été forés et deux autres
le seront l’an prochain. La plate-forme
de Huldra, entièrement automatisée,
assure le traitement et la séparation
des fluides. Le gaz est expédié vers le
continent par le système de gazoducs
norvégien. Les condensats sont acheminés jusqu’au terminal de Sture, près
En rythme plateau, les phases 2 et 3 de
de Bergen.
South Pars doivent produire quotidien-
TotalFinaElf (24,33 %), est associé à
nement 56,6 millions de m de gaz et
Statoil, opérateur (19,66 %), Petoro
80 000 barils de condensats à partir de
(31,96 %), Conoco (23,34 %), Paladin
20 puits reliés à deux plates-formes
Resources (0,5 %) et Svenska Petroleum
inhabitées. Le gaz extrait n’est pas
(0,21 %).
traité en mer mais transporté, avec les
Ce projet confirme l’intérêt de
3
condensats et l’eau de condensation,
par deux pipelines sous-marins de 32"
de diamètre et de 105 km de long jus-
Iran : usine
d’Assaluyeh –
plate-forme
sur le gisement
de South Pars.
TotalFinaElf pour la mer du Nord,
région où il est déjà un acteur majeur.
Il contribuera à y accroître la production
qu’à l’usine de traitement d’Assaluyeh,
du Groupe, qui s’est établie à 685 000
dans le sud-ouest de l’Iran.
barils équivalent pétrole/jour en 2000.
8 • LETTRE A NOS ACTIONNAIRES
[
a Libye : nouvelle découverte
de pétrole sur le bloc NC 186
TotalFinaElf et ses partenaires Repsol
YPF (opérateur), OeMV et Saga viennent de réaliser une 4 découverte
e
d’huile sur le bloc NC 186, en Libye.
Actualité
à l’extrémité ouest du bassin de Sirte
seront réalisés dans le secteur des uni-
(18 000 barils/jour d’un brut léger) et
tés de raffinage du site.
présent en exploration dans les bassins
La 2e tranche de réalisation des investis-
de Murzuk et de Sirte. TotalFinaElf a
sements se déroulera en 2003 et concer-
également lancé en début d’année le
nera le secteur des unités pétrochimiques
développement offshore du bloc 137.
du site.
Au cours des 3 prochaines années,
Foré à 800 km au sud de Tripoli, dans le
bassin de Murzuk, le puits D1 a rencontré une importante colonne d’huile
dans la formation des grès d’Hawaz.
En test de production, le puits a fourni
un débit de 2 286 barils/jour d’une
huile à 41° API au travers d’une duse*
de 16/64 de pouce.
Deux des trois autres découvertes du
bloc NC 186 ont déjà fait l’objet de
plans de développement qui ont été
présentés à la compagnie nationale
pétrolière libyenne NOC.
Toutes ces découvertes sont proches des
champs d’El Sharara (bloc NC 115), qui
produisent environ 165 000 barils/jour
d’un brut à basse teneur en soufre
(44° API) et dans lequel TotalFinaElf
détient une participation de 30 % dans
le consortium étranger. Les installations
de ces champs disposent de capacités
suffisantes pour traiter et exporter
des productions d’huile additionnelles.
Ce nouveau succès en exploration
renforce la position de TotalFinaElf
en Libye. Le Groupe est par ailleurs
opérateur du gisement de Mabruk,
* Une duse est un orifice calibré permettant de mesurer le
débit de l’effluent.
la raffinerie consacrera 5 millions
a Région Rhône Alpes :
TotalFinaElf lance un programme d’investissements
à la raffinerie de Feyzin
d’euros afin de mieux intégrer
le site dans son paysage urbain.
TotalFinaElf vient d’annoncer le lancement à la raffinerie de Feyzin d’un programme d’investissement d’un montant
de 70 millions d’euros sur 5 ans.
Ce programme d’investissement répond
aux objectifs suivants :
• accroître encore la sécurité d’exploitation,
• moderniser les unités de raffinage afin
de les adapter aux nouvelles spécifications des carburants exigées par la réglementation,
• apporter les modifications sur les unités
afin de réduire leur impact sur l’environnement,
• et mieux intégrer la raffinerie dans son
paysage urbain avec le concours de Cité
de la Création, groupement d’artistes
lyonnais spécialisés dans la requalification
esthétique de sites urbain et industriel.
En 2001, la raffinerie a fait appel à
Cité de la Création. A ce jour, le projet
intitulé “Nice Looking” dresse un état
des lieux et un cahier des charges esthétique et paysager en tenant compte des
contraintes du site. Une démarche com-
La raffinerie de
Feyzin, avec 600 collaborateurs, est l’une
des 12 raffineries
européennes du
Groupe. Chaque
année, elle traite
5,7 millions de tonnes
de pétrole brut.
mune et une consultation de tous les
acteurs concernés (élus, politiques et
industriels) a été lancée. Les décisions
seront connues au printemps 2002.
Avec ce programme, la raffinerie de
Ces investissements seront réalisés à
Feyzin conforte sa position d’acteur
l’occasion de deux Grands Arrêts en
majeur local dans l’approvisionne-
2002 et 2003. Au cours du premier
ment de produits pétroliers et
Grand Arrêt, du 25 mars au 26 avril pro-
témoigne de son dynamisme indus-
chain, les travaux de modernisation
triel et de sa contribution à l’écono-
d’un montant de 22 millions d’euros
mie à la région Rhône Alpes.
AVRIL
2002 •
9
[
Actualité
A l’affiche !
a Opération
“Tous supporters”
Juste avant le coup d’envoi de la Coupe
du Monde de football le 31 mai prochain à Séoul, le réseau des stations
TOTAL et ELF organisera, du 15 avril au
31 mai, l’opération "Tous supporters".
Elle se déroulera en 3 mi-temps :
•
pour un plein et la somme de 7 €,
les stations offriront le kit exclusif du
supporter de l’équipe de France (cas-
a Waouh !
quette, trompette, écharpe et
Spontex, société du groupe TotalFinaElf,
maquillage),
vient de lancer WAOUH !, une nouvelle
•
des cartes postales à l’effigie des
lavette dégraissante en microfibre.
joueurs de l’équipe seront à disposition
Non seulement le produit est innovant,
dans toutes les stations pour envoyer
mais l’humour de la publicité
des messages d’encouragement,
de lancement est plus
•
un grand jeu en partenariat avec RTL
que détonnant…
se déroulera du 1er au 31 mai avec de
une remarquable
nombreux cadeaux à gagner (écrans
parodie de l’univers
plasma, ensembles DVD, billets pour le
des cosmétiques !
match France-Belgique du 18 mai au
Stade de France, etc.) !
Le Comité Consultatif des Actionnaires de
TotalFinaElf s’est réuni le 28 février dernier. Les sujets abordés
au cours de la journée ont permis à ses membres d’être à la fois informés
sur l’actualité du Groupe mais aussi d’apporter leurs suggestions au
Service des Relations avec les Actionnaires Individuels afin de répondre
toujours mieux aux attentes de ces derniers. Les thèmes traités ont été les suivants : les résultats préliminaires de TotalFinaElf en 2001 (présentés par Robert Castaigne, Directeur Financier du Groupe), la
future carte du Club des Actionnaires et ses nouveaux avantages, les nouveaux serveurs vocaux des
numéros verts qui ont été mis à la disposition des actionnaires le 18 mars 2002. Le Comité a également réfléchi sur le contenu et la présentation de la rubrique Résultats de la “Lettre à nos
actionnaires”, afin d’en faciliter la lecture et la compréhension... Le fruit de sa réflexion sera
10 • LETTRE A NOS ACTIONNAIRES
pris en compte dès le prochain numéro (mi-2002).
[
Dossier
L’énergie solaire et les systèmes photovoltaïques*
TotalFinaElf contribue au développement durable de la planète dans les domaines où ses compétences et son expérience
le lui permettent. Le Groupe intègre ainsi dans sa croissance économique les questions environnementales et sociales à
travers une stratégie de long terme. Il joue notamment un rôle actif dans le développement des énergies renouvelables,
qui peuvent compléter les ressources en hydrocarbures et ainsi prolonger leur vie.
Dans ce cadre, le Groupe s’est associé à Electrabel, IMEC (plus grand centre européen indépendant de recherche en
microélectronique, situé à Leuven en Belgique) et Soltech pour fonder fin 2001 Photovoltech, entreprise spécialisée dans
la production de cellules et de modules photovoltaïques pour la réalisation de générateurs solaires.
a Les systèmes photovoltaïques actuels
spécialisées telles que Soltech dans des systèmes
Les panneaux photovoltaïques actuels, ou généra-
photovoltaïques destinés à fournir de l’électricité pour
teurs solaires, peuvent transformer en électricité
le fonctionnement autonome de relais de télécommu-
10 à 15 % du rayonnement solaire capté. Malgré
nication, de stations-météo, de balises en mer, de
leur coût encore élevé (5 à 10 fois plus que le réseau
signalisation routière, d’électrification de maisons et
électrique traditionnel), ils peuvent aujourd’hui
villages dans des pays en voie de développement…
constituer un élément clé dans la production décen-
mais aussi pour des systèmes intégrés dans la cons-
tralisée d’électricité dans les zones raccordées à un
truction de bâtiments résidentiels et tertiaires raccor-
réseau électrique. Ainsi, en Afrique, Total Énergie,
dés au réseau électrique.
un des leaders mondiaux pour concevoir, installer et
Ce projet s’inscrit dans la volonté de TotalFinaElf
entretenir des systèmes solaires, équipe de pompes
et Electrabel de soutenir l’application de nouvelles
solaires plus de 1 000 points d’eau et puits qui alimen-
technologies et de mener une politique active de
tent plusieurs centaines de milliers de personnes en
mise en œuvre de sources d’énergie renouvelables
eau potable.
dans la production d’électricité. Les deux entreprises
énergétiques renforcent ainsi leur présence dans
a Photovoltech :
un procédé révolutionnaire
l’énergie solaire, déjà bien établie par leurs filiales
respectives Total Energie et Soltech.
Photovoltech, née le 12 décembre 2001 d’un accord
entre TotalFinaElf (42,5 %), Electrabel (42,5 %, y
La future usine
Photovoltech
de Tienen (Belgique)
i Durée prévue de
construction : 18 mois
i Début de la production :
mi-2003
i Capacité annuelle :
2,5 à 3,8 millions d’unités
(6 à 9 MégaWatts crête),
soit plus de 10 % de
la production annuelle
européenne de cellules
solaires
i Nombre de collaborateurs
prévus : rapidement plus
de 50
compris participation de Soltech) et IMEC (15 %),
produira des cellules et modules photovoltaïques sur
base de silicium multicristallin, grâce à un nouveau
procédé de fabrication développé par IMEC et transféré sous forme de licence. Les cellules produites avec
cette technologie se caractérisent par un rendement
supérieur et un prix de revient inférieur à celui des
procédés actuels.
Les modules produits dans la future usine de Tienen
(Belgique) seront ensuite intégrés par des entreprises
Systèmes photovoltaïques développés
par Total Energie en Afrique.
* qui a trait à la conversion de l’énergie lumineuse en énergie électrique.
AVRIL
2002 •
11
Carnet de l’actionnaire
RENDEZ-VOUS
a
Performances de l’action
7 mai 2002
Assemblée Générale à 10h au
Palais des Congrès de Paris
(Porte Maillot)
Cours de l’action TotalFinaElf (Janvier 1999 – mars 2002)
200 €
160 €
120 €
CONTACTS
Pour trouver des réponses à toutes
vos questions concernant l’action
TotalFinaElf et pour nous faire part
de vos réactions sur l’information
diffusée et les documents mis à votre
disposition, vous pouvez contacter
le Service des Relations avec
80 €
40 €
J
F M A M J
J A S O N D
1999
TotalFinaElf
J
F M A M J
J A S O N D
2000
J
F M A M J
J A S O N D
2001
les Actionnaires Individuels :
J F M
2002
CAC 40 (indicé sur le cours de l’action TotalFinaElf à Paris)
a
, Direction de la Communication Financière TotalFinaElf – Création : Studio Le Gallic
[
par téléphone
N° vert 0800 039 039
Jean-Louis Piquée : 01 47 44 59 86
a
(période du 1er janvier au 22 mars 2002)
Cours le plus haut en séance
175,5 €
Cours le plus bas en séance
151,6 €
Cours de clôture du 22 mars
171,4 €
Variation depuis le début de l’année
+ 6,86 %
par e-mail
[email protected]
a
par courrier
2, place de la Coupole
La Défense 6
92078 Paris – La Défense cedex
Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF)
Si vous êtes soumis à l’ISF, nous vous rappelons que vous avez le choix au regard de votre
déclaration à remplir en 2002, de prendre en compte pour valoriser l‘action TotalFinaElf :
– soit le dernier cours connu au 28 décembre 2001, 160,40 € (1 052,16 F),
– soit la moyenne des derniers cours des 30 dernières séances de bourse de l’année 2001 :
148,37 € (973,24 F).
Capital social : 7 059 349 590 euros
542 051 180 RCS Nanterre
www.totalfinaelf.com
Crédits photos : photothèque TotalFinaElf, L. Zylberman, P. Bessard, G. Houlbrèque, P. Demail, Y. Arthus-Bertrand, Marco Rufini, M. Roussel,
M. Dufour, G. Hallary, DR.
12 • LETTRE A NOS ACTIONNAIRES
Conception, réalisation :
Tableau de bord