Conseil communautaire du 29 janvier 2014
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Conseil communautaire du 29 janvier 2014
PROCES-VERBAL CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU 29 JANVIER 2014 Le vingt-neuf janvier deux mille quatorze, le conseil communautaire de la Communauté de Communes de l'Estuaire de la Dives, composé de 29 membres en exercice dûment convoqués le 23 janvier 2014, s'est réuni au siège administratif de la C.C.E.D. à Dives-surMer sous la présidence de Monsieur Olivier COLIN. Etaient présents : M. Olivier COLIN, Président ; MM. Antoine GRIEU, Bernard HOYE, Joseph LETOREY, Pierre MOURARET, Jean-Claude PUPIN, Vice-Présidents ; MM. René BAZEILLE, Jean-Claude BOSQUAIN, Claude HARANT, Denis LABIGNE, Marc LANGLOIS, Alain LE GALL, Jean LEBEGUE, Gérard MARTIN, Jean-François MOISSON, Jacques PORCQ ; Mmes Barbara CABARISTE, Annie DUBOS, Ghislaine HANSE, Christine LE CALLONEC, Anne-Marguerite LEGUILLOU, Paulette LEMARCHAND, Maryse VERNOCHET, conseillers titulaires ; M. Bertrand CHIROT, Mmes Nicole GUYON, Nadine LEGUESDOIS, conseillers suppléants Etait absent : MM. Lucien CHAUVIN, Patrice JEAN ; Mme Patricia DEFOUR, conseillers titulaires Est élu(e) secrétaire de séance : Annie DUBOS Olivier COLIN : « Mesdames et Messieurs les délégués communautaires, Un ordre du jour particulièrement court pour ce premier conseil communautaire de l’année ! Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il y avait deux dossiers importants à traiter, dossiers qui ne pouvaient pas attendre le conseil du mois de février. Un avis consultatif est demandé à la C.C.E.D. sur la convention de délégation de service public (la DSP) concernant Port Guillaume et les mouillages dans l’estuaire. Je rappelle que le bassin de plaisance de Port Guillaume est géré par le Conseil Général du Calvados mais que les mouillages dans l’estuaire ont, par une DSP, été confiés depuis 2007, par le Département, à la C.C.E.D. La C.C.E.D. et le Conseil Général se sont mis d’accord pour mettre fin à la DSP de la C.C.E.D. sur les mouillages. Il y a un an, le 16 janvier 2013, vous avez approuvé à l’unanimité, en Conseil Communautaire, le principe de résiliation anticipée. La gestion séparée de Port Guillaume et des mouillages n’est pas cohérente et ne permet pas de réaliser toutes les économies d’échelle possibles. Cela contraint la C.C.E.D. à verser chaque année une subvention d’équilibre pour les mouillages. Avec deux entités, il y a inévitablement une concurrence entre les deux. Ces deux infrastructures doivent devenir complémentaires ! Les objectifs fixés au futur délégataire seront de : - rationaliser la gestion, - dynamiser le port, - développer les services aux usagers, - soutenir les associations locales et les professionnels de la plaisance. Le nouveau délégataire va reprendre les mouillages, les navettes portuaires mais aussi les 3 pilotes qui conserveront leur statut de droit maritime. Au 1er avril 2014, la C.C.E.D. cèdera ses actifs et aussi le passif. Toutes les conséquences budgétaires, financières, comptables, ainsi que le transfert de personnel, sera matérialisé par un protocole qui vous sera soumis lors du prochain Conseil Communautaire en février. Page 1 sur 17 Le plan d’eau concerné borde les communes de Cabourg, Dives-sur-Mer et Houlgate, celles-ci ont donc, aussi, un avis consultatif à rendre. Cabourg et Houlgate ont donné un avis favorable, Dives-sur-Mer va en débattre tout à l’heure en Conseil Municipal. Je vous propose, Mesdames, Messieurs, de suivre l’analyse de notre dernière Commission de Finances qui a donné un avis favorable à cette convention. La deuxième délibération à voir ce soir ensemble concerne, comme chaque début d’année, le versement d’un acompte sur la subvention de la C.C.E.D. à la halte-garderie « Vent d’éveil ». Cette structure, unique sur le territoire de la C.C.E.D. et même au-delà, est ouverte à tous les enfants de 9 mois à 6 ans. En 2013, la C.C.E.D. avait fait le choix de soutenir la halte-garderie et nous avions porté la subvention à 40 000 € par an. Une convention d’objectifs sera de nouveau signée cette année. » 1- PV conseil du 19 décembre 2013 Olivier COLIN : « Etant donné que vous n’avez pas eu le temps de lire le PV qui vient de vous être envoyé, je vous remercie de faire part de vos observations sous quinzaine et je le soumettrai à votre approbation au prochain conseil programmé en février prochain. 2- Acompte sur subvention 2014 halte-garderie Vent d’Eveil ( Abricôtier) Joseph LETOREY : « Cette délibération a pour objet le versement d’un acompte de subvention à la halte-garderie Vent d’éveil. Je vous rappelle que la C.C.E.D. s’est engagée, dans le contrat enfance jeunesse, à verser 24 000 € de subvention annuelle ainsi que le loyer à la halte-garderie. En 2013, nous avons augmenté la subvention à 40 000 € annuels indexés sur l’inflation. Il s’agit de verser dès le début de l’année une partie de cette subvention afin que la structure d’accueil puisse payer les salaires et les dépenses de début d’année. » Bernard HOYE : « Je tiens à préciser deux choses concernant cette délibération : je tiens à m’excuser auprès de la commission des finances car, une fois n’est pas coutume, celleci n’est pas passée en commission de finances, eu égard à l’urgence, elle a été inscrite à l’ordre du jour de ce conseil. Néanmoins, comme l’a précisé Joseph LETOREY, elle a bien été étudiée par la commission des équipements culturels et sportifs pour 15 000 €, qui a donné un avis favorable pour un acompte de 20 000 €. L’attribution de la subvention à la halte-garderie sera conditionnée par une convention d’objectifs annuels afin de préciser les droits et devoirs de chacune des parties et de rappeler les objectifs de la structure. » Vu l’arrêté préfectoral du 15 novembre 2002 modifié, autorisant la création de la Communauté de Communes de l’Estuaire de la Dives ; Vu la délibération du conseil communautaire du 21 septembre 2011, relative à la convention « Contrat Enfance Jeunesse » conclue avec la Caisse d'Allocations Familiales du Calvados pour la période allant du 1er janvier 2011 au 31 décembre 2014, Considérant les résultats 2013 de la gestion de la Halte-garderie « Vent d’Eveil » gérée par l’Association L’ABRI-COTIER, Page 2 sur 17 Considérant les problèmes de trésorerie rencontrés par cette structure engendrés par le décalage entre le paiement de ses charges et le versement des subventions dont elle bénéficie, Vu l’avis favorable de la commission « équipement culturel et sportif » du 29 janvier 2014, LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE APRÈS EN AVOIR DELIBERÉ DÉCIDE : Article unique : d’attribuer un acompte de 20 000 € à l’Association L’ABRI-COTIER pour assurer la gestion du 1er semestre de l’année 2014, de la Halte-garderie « Vent d’Eveil ». Olivier COLIN : « C’est ce qu’on fait chaque année. Avez-vous des questions ? » Denis LABIGNE : « J’aimerai faire une remarque. C’était 15 000 €, ce qui est déjà beaucoup sur 40 000 € de subvention, là ça passe à 20 000 €. Dans la délibération c’est écrit « 1er trimestre », est-ce que on ne devrait pas plutôt écrire « 1er semestre » ? » Joseph LETOREY : « Oui, on peut écrire « 1er semestre » parce qu’on verse la moitié de la somme. » Olivier COLIN : « On écrit donc « 1er semestre », 20 000 €. Quoi qu’il en soit c’est lié à la convention que l’on signe avec eux chaque année. On ne leur verse pas sans avoir signé la convention. Avez-vous d’autres remarques ? Je vais vous demander de voter. Qui est contre ? Qui s’abstient ? Je vous remercie.» Délibération votée à l’unanimité. (26/26) 3 – Avis sur le projet de convention de DSP pour la gestion et l’exploitation du service portuaire de plaisance au port départemental de DivesCabourg-Houlgate Bernard HOYE : « La délibération suivante est liée à un avis que nous avons à donner sur le projet de délégation de service public pour la gestion et l’exploitation du service portuaire de plaisance au port départemental de Dives-Cabourg-Houlgate. » Vu le code des ports maritimes et notamment ses articles R. 611-2, R. 122-9 et R. 122-4 ; Vu l'arrêté préfectoral du 30 décembre 1983 confiant au département du Calvados la gestion du port de Dives-Cabourg-Houlgate ; Vu la délibération de la commission permanente du Conseil Général du Calvados du 10 décembre 2012 approuvant le principe d’une gestion unique et déléguée du service public portuaire de plaisance au port départemental de Dives-Cabourg-Houlgate ainsi que le lancement de la procédure de délégation afférente ; Vu la délibération de la commission permanente du Conseil Général du Calvados du 10 décembre 2012 approuvant le principe de la résiliation anticipée pour motif d’intérêt général de la convention de délégation de service public confiée à la Communauté de Communes de l’Estuaire de la Dives pour la construction, l’exploitation et l’entretien des mouillages de l’estuaire de la Dives ; Vu la délibération du conseil communautaire de la Communauté de Communes de l’Estuaire de la Dives du 16 janvier 2013 approuvant le principe de la résiliation anticipée pour motif d’intérêt général de la convention de délégation de service public confiée à Page 3 sur 17 la Communauté de Communes de l’Estuaire de la Dives pour la construction, l’exploitation et l’entretien des mouillages de l’estuaire de la Dives ; Vu la délibération de la commission permanente du Conseil Général du Calvados du 21 janvier 2013 approuvant le principe de la fin de la gestion en régie de « Port Guillaume » ; Vu le projet de convention de délégation de service public pour la gestion et l’exploitation du service portuaire de plaisance au port départemental de DivesCabourg-Houlgate transmis par un courrier du département du Calvados en date du 10 janvier 2014. Considérant la nécessité de rationaliser l’exploitation portuaire notamment en créant une synergie entre le bassin à flot de « Port Guillaume » et les mouillages de l’estuaire de la Dives. Considérant la technicité et les moyens requis pour la gestion portuaire de plaisance. Considérant les enjeux de dynamisation et valorisation du port départemental de DivesCabourg-Houlgate. Par arrêté préfectoral du 30 décembre 1983, le département du Calvados s’est, notamment, vu confier la gestion du port de Dives-Cabourg-Houlgate. Dans ce port départemental, on distingue la gestion portuaire de plaisance de « Port Guillaume » de celle des mouillages de l’estuaire de la Dives. En effet, depuis le 1er janvier 2008, le Département assure la gestion directe de « Port Guillaume ». Les mouillages de l’estuaire de la Dives sont, quant à eux, exploités par la Communauté de Communes de l’Estuaire de la Dives (C.C.E.D.) en application d’une convention de délégation de service public (DSP) conclue avec le Département à effet du 1er février 2007. En raison de la technicité et des moyens requis pour la gestion portuaire de plaisance ainsi que des difficultés budgétaires rencontrées par la C.C.E.D., d’une part, et pour mettre en cohérence la gestion des mouillages de l’estuaire et du port, d’autre part, le département du Calvados, en concertation avec les acteurs locaux, a consenti à regrouper, dans un contrat unique, la gestion du port de plaisance de « Port Guillaume » et celle des mouillages de l’estuaire de la Dives. Aussi, le département du Calvados a engagé une procédure de passation d’une convention de DSP pour la gestion et l’exploitation du service portuaire de plaisance au port départemental de Dives-Cabourg-Houlgate. Dans ce cadre et en application des dispositions du code des ports maritimes, il appartient à l’assemblée délibérante de notre établissement public d’émettre un avis consultatif sur le projet de convention de DSP. Pour ce faire, ce projet de convention a été transmis par le département du Calvados par un courrier en date du 10 janvier 2014. Par ailleurs, la note jointe en annexe en présente les principales caractéristiques. Vu l’avis favorable de la commission finances et administration générale du 20 janvier 2014, LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE APRÈS EN AVOIR DELIBERÉ DÉCIDE : Article 1er : de formuler les remarques et observations suivantes quant au projet de convention de délégation de service public pour la gestion et l’exploitation du service portuaire de plaisance au port départemental de Dives-CabourgHoulgate : le programme d’investissement (annexe 7) n’apparaît pas dans le projet de convention. Or, il s’agit d’un élément important d’une délégation de service public. Page 4 sur 17 Article 2nd : de formuler, eu égard à ce qui précède, un avis favorable au projet de convention de délégation de service public pour la gestion et l’exploitation du service portuaire de plaisance au port départemental de Dives-CabourgHoulgate. Bernard HOYE : « Vous avez une note de synthèse qu’il me semble important d’étudier avant de donner un avis, mais aussi formuler des remarques sur ce projet de convention » : Note explicative de synthèse – Projet de convention de délégation de service public (DSP) pour la gestion et l’exploitation du service portuaire de plaisance au port départemental de Dives-Cabourg-Houlgate En application des dispositions du code des ports maritimes (articles R. 611-2, R. 122-9 et R. 122-4) et par courrier en date du 10 janvier 2014 le département du Calvados a sollicité la Communauté de Communes de l’Estuaire de la Dives (C.C.E.D.) pour rendre un avis consultatif sur le projet de convention de délégation de service public (DSP) relative à la gestion et l’exploitation du service portuaire de plaisance au port départemental de Dives-Cabourg-Houlgate. Au regard du projet de convention de DSP communiqué par le département du Calvados, les principales caractéristiques de ce projet sont définies ci-après. L’objet de la délégation Le délégataire assure la gestion et l’exploitation du service public portuaire de plaisance au port départemental de Dives-Cabourg-Houlgate. Le périmètre de la délégation Il intègre, entre autre, le bassin à flot de « Port Guillaume », les mouillages de l’estuaire de la Dives, les locaux de la capitainerie, de l’école de voile et des associations, le bâtiment du Cabourg Yacht Club, des terre-pleins et parking, trois cales de mise à l’eau et une passerelle piétonne (plan du périmètre délégué – annexe 1 du projet de convention de DSP). La durée de la délégation Elle est de huit (8) ans à compter du 1er avril 2014 ou à compter de la date de l’arrêté préfectoral se prononçant sur la gestion déléguée du service public si cette date est plus tardive, et sous réserve de résiliation ou de prolongation dans les conditions et les modalités définies par le code général des collectivités territoriales et la convention. Les missions confiées au délégataire Le délégataire est notamment tenu de mettre en place et de faire fonctionner, à sa charge, les services destinés à assurer : - le contrôle, le gardiennage et la surveillance du port (vidéoprotection, contrôle d’accès…), - la gestion des ouvertures et fermetures de la porte écluse, - la gestion des ouvertures et fermetures de la passerelle piétonne, - l’accueil des usagers pendant et en dehors des heures d’ouverture du bureau du port, Page 5 sur 17 - la sécurité des usagers portuaires (mise à disposition du matériel de sauvetage nécessaire, vidéoprotection…), l’information des usagers sur les visites et les services disponibles sur le territoire communal, intercommunal et départemental, la transmission et l’affichage des renseignements météorologiques, le service de navettes maritimes pour les usagers des mouillages, la vente de carburant, la distribution d'eau potable, la distribution d'énergie électrique, les services aux usagers (location, manutention...), la mise à disposition d’un accès internet via le wifi, la mise à disposition et le nettoyage des installations sanitaires accessibles en permanence (toilettes, douches...), l’éclairage du port, la lutte contre l'incendie, la surveillance, la prévention et la lutte contre les pollutions (plans d’eau, équipements, ordures ménagères, déchets d’exploitation et des résidus de cargaisons), l’animation et le développement portuaires. Dans ce cadre, les activités autorisées sont les suivantes : - la location de postes d’amarrage en mouillage et à flot, - la location de terre-pleins et plans d’eau, - les prestations de services en faveur des usagers du port (mise à disposition de personnel, remorquage, contrôle électrolytique, location de vélos, lave-linge, sèchelinge, nettoyeur haute pression, pompage de navire), - le transport de passagers (navettes des mouillages et touristiques), - la manutention de bateaux, - la vente de carburant, - la vente de divers articles au bureau du port (jetons de douche, jetons de lavelinge et sèche-linge, livres de bord, annuaires des marées, kits anti-pollution pour les plaisanciers...) - la gestion de bâtiments. Le délégataire ne peut modifier les activités autorisées par la convention de DSP qu’avec l’agrément de l’autorité délégante et dans la forme exigée par cette dernière. Une gestion du service public portuaire de plaisance aux risques et périls du délégataire Le délégataire exploite le service public délégué à ses risques et périls. Il s’engage à s’acquitter de toutes les dépenses d’exploitation et des charges en résultant sans aucune exception ni réserve, et à garantir l’autorité délégante pour toute réclamation qui pourrait lui être adressée à l’occasion de l’exploitation du port. Il aura l’obligation d’adapter la gestion du service délégué aux besoins et aux pratiques de ses usagers et de garantir, sous le contrôle de l’autorité délégante, leur égalité de traitement. Il aura l’obligation de mettre en œuvre les moyens et les dispositifs nécessaires à la qualité et à la sécurité du service délégué. Les contrôles et la concertation dans le cadre de l’exploitation du service public portuaire de plaisance L’autorité délégante a la possibilité de procéder à des contrôles directs, sur pièces et/ou sur place, dès lors qu’elle le juge utile. Les contrôles sont menés par des agents mandatés par ses soins ou par un expert désigné par elle. Page 6 sur 17 Le délégataire s’engage à remettre, avant le 1er juin de chaque année, à l’autorité délégante un rapport établi en application des dispositions de l’article L.1411-3 du code général des collectivités territoriales et précisées dans une annexe à la convention de DSP (annexe 5 du projet de convention de DSP). Ce rapport comporte, notamment, les données comptables, l’analyse de la qualité du service et un compte-rendu technique et financier de la délégation. En cas de négligence du délégataire, l’autorité délégante peut demander une inspection de la délégation par le service chargé de ce contrôle. Une commission de concertation est créée à l’initiative de l’autorité délégante. Elle se réunit autant que de besoins pour débattre de tout sujet relatif à l’exécution des obligations contractuelles des parties. Elle comprend au minimum les membres suivants : - le Président de l’autorité délégante ou son représentant, - les élus et services de l’autorité délégante, - le Maire de la commune de Dives-sur-Mer ou son représentant, - les élus et services de la commune de Dives-sur-Mer, - le Maire de la commune de Cabourg ou son représentant, - les élus et services de la commune de Cabourg, - le Maire de la commune de Houlgate ou son représentant, - les élus et services de la commune de Houlgate, - des représentants du délégataire. Le délégataire est chargé d’assurer la gestion et l’organisation du comité local des usagers permanents des installations portuaires de plaisance (CLUP) du port départemental de DivesCabourg-Houlgate. Un registre des réclamations est tenu par le délégataire à la disposition des usagers dans le bureau du port. Le régime des biens affectés à la délégation Les biens exploités par le délégataire sont classés en trois catégories : - les biens de retour : Il s’agit des biens nécessaires au fonctionnement et à l’exploitation du service public délégué. Ils sont mis à disposition du délégataire par le délégant dans le cadre de la convention. Même dans le cas où leur acquisition serait financée par le délégataire, ces biens relèvent de la propriété de l’autorité délégante. - les biens de reprise : Il s’agit des biens utiles au fonctionnement et à l’exploitation du service public délégué. Pendant toute la durée d’exécution de la convention, ils sont réputés être la propriété du délégataire et sont mis à disposition par lui. - les biens propres : Il s’agit des biens participant au fonctionnement et à l’exploitation du service public délégué. Ils facilitent le bon accomplissement des missions du délégataire sans pour autant être considérés comme affectés et/ou indispensables à la poursuite du service public délégué. Ils ne peuvent pas être financés par le budget de la délégation. Leur utilisation doit être autorisée par l’autorité délégante. Ils appartiennent en pleine propriété au délégataire. Les biens affectés à l’exploitation du service délégué sont inventoriés et répertoriés selon la classification définie ci-dessus. Cet inventaire figure en annexe à la convention de DSP (annexe 3). Il est tenu à jour par le délégataire. Il est communiqué, chaque année, à l’autorité délégante dans le cadre du rapport annuel. Chaque nouvel inventaire, approuvé par l’autorité délégante, remplace et annule le précédant sans qu’il ne soit requis de procéder à la conclusion d’un avenant à la convention. Page 7 sur 17 Les modalités de mise en œuvre du programme d’investissements du délégataire Le délégataire établit et soumet, chaque année, à l’approbation de l’autorité délégante et à l’avis du conseil portuaire de Dives-Cabourg-Houlgate, le programme des investissements prévus figurant en annexe à la convention de DSP (annexe 7) ainsi que les opérations non prévues au plan précité mais qui présentent un intérêt pour le développement portuaire ou qui revêtent un caractère d’urgence. Bernard HOYE : « En ce qui concerne les investissements, c’est important, le délégataire établit chaque année un programme d’investissements prévus et figurants en annexe 7 de la convention de la DSP, attention, à ce jour dans le document en notre possession cette annexe est vide, c’est pour cela que lors de la commission des finances nous avons pris soin de rajouter dans la décision à prendre aujourd’hui, concernant les remarques et les observations, de faire apparaître que le programme d’investissement n’apparaît pas dans le projet de convention, or, il s’agit d’un élément important d’une délégation de service public. » Pour les opérations non prévues au programme des investissements et qui, soit présentent un intérêt pour le développement portuaire, soit revêtent un caractère d’urgence, le délégataire doit produire, préalablement à leur réalisation, un rapport quantitatif et qualitatif faisant apparaître leurs effets sur le budget et le fonctionnement du service délégué ainsi que sur l’activité et l’animation du port. Ces investissements peuvent être proposés par le délégataire ou l’autorité délégante. Le nettoyage, le contrôle, l’entretien, la réparation, le renouvellement et la mise aux normes des biens affectés à la délégation La prise en charge du nettoyage, du contrôle, de l’entretien, de la maintenance, de la réparation, du renouvellement et de la mise aux normes des biens affectés à la délégation est répartie entre l’autorité délégante et le délégataire selon les modalités définies ci-après. L’autorité délégante prend à sa charge uniquement les opérations suivantes : - la maintenance complète des ouvrages de protection des berges de l’estuaire de la Dives, hors nettoyage, - la maintenance complète des quais hors nettoyage et hors maintenance complète des surfaces de roulement, - la maintenance complète des palplanches du bassin à flot, - la rénovation de la porte écluse au cours de la délégation, les grosses réparations de la porte écluse avant sa rénovation, - la maintenance complète des pieux, hors nettoyage, - la mise en place des organes de protection cathodique de tous les biens du bassin à flot appartenant à l’autorité délégante, le renouvellement complet des pontons, bornes et réseaux associés du port à flot de plus de dix (10) ans lors de l’entrée en vigueur de la convention de délégation de service public, - les grosses réparations du clos et du couvert des bâtiments mis à disposition (capitainerie et sanitaires), - les grosses réparations et la mise aux normes de la zone technique, - la rénovation des sanitaires du quai nord du bassin à flot avant l’entrée en vigueur de la convention de délégation de service public, - la rénovation et la mise aux normes de la passerelle piétonne au cours de la délégation, - les grosses réparations de la passerelle piétonne avant sa rénovation. Page 8 sur 17 Toutes les opérations de nettoyage, de contrôle, d’entretien, de maintenance, de réparation, de mise aux normes et de renouvellement des biens qui ne sont pas expressément mises à la charge de l’autorité délégante par la convention, sont prises en charge par le délégataire. Le délégataire prend notamment en charge : - le contrôle et le nettoyage quotidien du plan d’eau, - le contrôle (ronde détaillée une (1) fois par mois avec brossage manuel, si nécessaire) et le nettoyage des cales de mise à l’eau au minimum une (1) fois par an avant les vacances scolaires de printemps aux mois de mars/avril, - le contrôle et le nettoyage au minimum une (1) fois par mois des rives de l’estuaire de la Dives et des terre-pleins, - le nettoyage et le contrôle deux (2) fois par an des pontons, catways et passerelles de la délégation, y compris de l’estacade située face au Cabourg Yacht Club, - la maintenance complète des pontons du bassin à flot avant leur renouvellement, - la maintenance complète des pontons, catways et passerelles situés dans l’estuaire de la Dives, - la maintenance complète de l’estacade située face au Cabourg Yacht Club avant son remplacement, - le nettoyage annuel des pieux, - la réparation des bornes de distribution en eau et électricité et des planchers dans un délai d’une (1) journée, - la réparation du poste d’avitaillement en carburant, de la passerelle piétonne et de la porte écluse dans un délai d’une (1) journée. Les opérations de dragage à réaliser sur les plans d’eau délégués sont assurées par, et sous la responsabilité, de l’autorité délégante. Elles intègrent : - le bassin à flot de « Port Guillaume », - le chenal d’accès de « Port Guillaume » sur cent soixante-dix mètres (170m) à partir de la porte écluse, - l’accès aux deux (2) cales situées sur la commune de Dives-sur-Mer. L’autorité délégante s’engage à optimiser, au regard du plan d’amarrage retenu par le délégataire, les opérations de dragage aux cotes d’exploitation (cote marine – CM) de façon à pouvoir atteindre pour le bassin à flot de « Port Guillaume » et son chenal d’accès + 2,50 CM dans le mois suivant l’achèvement de l’opération de dragage. Aucune opération de dragage n’est réalisée par l’autorité délégante dans l’estuaire de la Dives. Les objectifs fixés au délégataire Les objectifs fixés au délégataire par l’autorité délégante dans le cadre de la délégation sont les suivants : - dynamisation et animation du port, - optimisation et rationalisation de la gestion du port, - développement des services aux usagers. Le délégataire a donc, plus particulièrement et notamment, pour objectifs : - l’optimisation de la gestion du port, - le développement des services à la clientèle, - le développement de la pratique du nautisme des résidents et touristes, - le développement économique et touristique de l’estuaire de la Dives et des communes limitrophes, - le développement des recettes, - le développement du nombre et de la durée des escales. Page 9 sur 17 L’obligation d’animation et de promotion du port Le délégataire s’engage à organiser l’animation du port de manière à maintenir et développer son attrait touristique et de loisirs au niveau local, départemental, national et international. Pour ce faire, il bénéficie du soutien de la chambre de commerce et d’industrie du Pays d’Auge. Le délégataire établit, chaque année, un programme de manifestations en partenariat avec les acteurs publics locaux (institutionnels et associatifs), les usagers du port et l’autorité délégante. Ce programme de manifestations pour l’année n+1 est transmis pour avis à l’autorité délégante avant le 30 novembre de l’année n. Il indique la nature des manifestations envisagées, leurs conditions de déroulement, leur coût et leurs modalités de financement. Le soutien aux associations locales et aux professionnels de la plaisance Le délégataire s’engage au maintien des avantages (places de port et réduction ou exonération tarifaire) accordés aux associations locales et aux professionnels de la plaisance. Ces engagements donnent lieu, à compter de l’entrée en vigueur de la délégation, à la conclusion d’une convention entre le délégataire et l’association locale concernée. Ces conventions doivent être approuvées préalablement et expressément par l’autorité délégante. Par ailleurs, le délégataire assure un soutien financier de même qu’un accompagnement technique et logistique aux associations locales pour l’organisation d’animations et de manifestations au port. Les règlements et consignes d’exploitation du service public portuaire de plaisance La police du port relève de la compétence de l’autorité délégante. Elle ne peut être déléguée. Cependant, le placement des bateaux est assuré par le personnel du délégataire sous le contrôle de l'autorité délégante. Dans ce cadre, le délégataire est soumis au respect des règlements de police applicables. Par ailleurs, il doit établir des consignes d’exploitation du service (règlement intérieur) qui sont soumises à l’approbation de l’autorité délégante et à l’avis du conseil portuaire de Dives-CabourgHoulgate. Elles sont consultables par les usagers portuaires au bureau du port. Elles sont adoptées dans un délai maximum de neuf (9) mois à compter de l’entrée en vigueur de la convention de DSP. Elles mentionnent certaines dispositions de la convention relatives aux usagers et précisent les conditions d’exécution du service délégué. Le personnel affecté à la gestion du service public portuaire Le délégataire recrute et affecte au fonctionnement du service public délégué le personnel en nombre et en qualification qui lui est nécessaire pour remplir ses missions. Le délégataire s’engage notamment à recruter un cadre dont le temps de travail est partagé entre les ports de Caen-Ouistreham et Dives-Cabourg-Houlgate. Ce responsable « plaisance », placé sous l’autorité du directeur des équipements portuaires du délégataire, est affecté au minimum à 0,5 équivalent temps plein (ETP) à la délégation. Le délégataire s’engage à reprendre l’ensemble du personnel décrit en annexe à la convention de DSP (annexe 12). Les modalités et le règlement des créances sociales du personnel repris (notamment les congés payés) font l’objet d’une convention entre, d’une part, le département du Calvados et la C.C.E.D., gestionnaires actuels du port et le délégataire, d’autre part. La tarification du service public portuaire Le délégataire perçoit les redevances sur les usagers du service et des installations Page 10 sur 17 déléguées. A la date d’entrée en vigueur de la convention, les tarifs applicables sont ceux annexés à la convention (annexe 33 – grilles et formules tarifaires). La tarification des services de la délégation est indexée chaque 1er janvier et pour la première fois au 1er janvier 2015 en fonction de l’évolution de la formule d’indexation prévue à la convention. L’indexation annuelle de la tarification des services ne donne pas lieu à la conclusion d’un avenant. La redevance domaniale due par le délégataire Le délégataire paie la redevance domaniale due pour l’occupation du domaine public constituant l’assiette des ouvrages, appareils et dépendances, et tenant compte des avantages de toute nature susceptibles d’être retirés de la convention de délégation de service public. Cette redevance annuelle constitue un montant forfaitaire de 200 000 € correspondant à la participation aux frais de dragage du périmètre délégué. Ce montant est révisé, au minimum à compter de la cinquième année d’exécution de la convention de DSP, sur la base du coût réel de la dernière campagne de dragage. Cette redevance payable le 1er juillet de l’année en cours, est indexée chaque année et pour la première fois au 1er janvier 2015 par application de la formule d’indexation prévue à la convention. La comptabilité du délégataire La comptabilité du délégataire est tenue selon les règles en vigueur, sous réserve des adaptations tenant à la nature juridique de l’autorité délégante. Dès leur adoption et au plus tard le 15 novembre de chaque année, le délégataire transmet à l’autorité délégante, pour une présentation aux membres du conseil portuaire de Dives-Cabourg-Houlgate, l’état prévisionnel des recettes et des dépenses de l’exercice en cours et le budget prévisionnel de la délégation pour l’année suivante. Les emprunts contractés par le délégataire Le délégataire s’engage à faire agréer par l’autorité délégante tout emprunt qu’il envisage de souscrire dans le cadre de l’exécution de ses obligations au titre de la convention de délégation de service public. L’assujettissement aux impôts et taxes Le délégataire supporte tous les impôts, contributions et taxes établis par l'Etat, les différentes collectivités ou les établissements publics qui lui incombent ou lui incomberaient du fait de la convention (y compris l’impôt foncier). Les provisions Pendant toute la durée de la convention de DSP, le délégataire constitue, annuellement, les provisions nécessaires pour : - mener à bien, en temps utile, les opérations à sa charge de gros entretien, de réparation, de renouvellement et de mise aux normes des biens affectés à la délégation. - pour disposer, en temps utile, des moyens financiers nécessaires au paiement des primes de départ en retraite prévues par la convention collective applicable. La clause de revoyure L’autorité délégante et le délégataire s’engagent à réexaminer les conditions d’exécution, et notamment financières de la délégation (tarifs, redevance domaniale, dragage, travaux Page 11 sur 17 d’investissement, impact des mesures d’optimisation mises en place par le délégataire, périmètre délégué…) afin de maintenir l’équilibre économique de la délégation. Cette procédure de « revoyure » est engagée à l’initiative de l’autorité délégante ou du délégataire sur production des justificatifs nécessaires, au minimum au cours des premiers trimestres 2017 et 2020, et dans les cas limitativement énumérés par la convention (article 38 du projet de convention de DSP). » Olivier COLIN : « Quelques précisions. La première c’est qu’il s’agit d’une délégation de service public excessivement courte, 8 ans c’est rarissime. Elle est courte justement parce que d’énormes travaux d’investissements doivent être faits par le Département qui veut savoir comment les choses évoluent. Il n’entend pas faire lancer une délégation à 12, 16 Page 12 sur 17 voire 20 ans sans savoir avec qui il s’engage. L’idée est de partir sur 4 ans avec 2 revoyures. C’est véritablement pour accompagner notre délégataire, et une délégation, je vous le rappelle, c’est trois choses : des droits, des devoirs et une prise de risque car un délégataire prend un risque. La deuxième chose sur laquelle on m’a posé des questions : il y aura bien conservation des cales telles qu’elles sont, c’est-à-dire qu’il y a une cale qui est prévue au Cabourg Yatch Club, une derrière l’école de voile qui est réservée à l’école de voile et au port et une dernière qui est juste à côté de la halle aux poissons et qui est une cale publique. Les cales seront par contre sous la gestion du délégataire. Aujourd’hui, on vous l’a dit un peu vite, c’est un délégataire qui est pressenti jusqu’à la signature du Préfet. Nous ne pouvons pas dire que le délégataire est la CCI, c’est un délégataire qui est pressenti mais il y a encore la ville de Dives-sur-Mer qui doit donner un avis, mais aussi la DDTM, la DREAL, les services de l’Etat et enfin les Douanes, et tout cela faisant son petit bonhomme de chemin pour arriver vers mars prochain. L’accueil qui a été fait par le personnel, dont la Capitainerie, mais aussi Sébastien DESCLOS qui lui est du côté estuaire, est totalement favorable. L’idée d’avoir un cadre et de mutualiser le port de Caen, d’Ouistreham et de Dives-sur-Mer paraît être bonne. Maintenant, il ne faut quand même pas oublier que la CCI est gestionnaire de Grandcamp Maisy et de Port en Bessin, il y a par conséquent un vrai savoir-faire. Je pense qu’en ce qui concerne Houlgate, Dives-sur-Mer et Cabourg, tout le monde paraît plutôt satisfait. Maintenant il faut que la délégation continue et donc la petite annexe qu’il manque, c’est en fait leur réponse personnelle, c’est l’objet même de la convention et ça, ce sera mis dans le dernier document parce que c’est la seule chose qu’on ne peut pas envoyer. » Pierre MOURARET : « Je veux exprimer ma satisfaction car on arrive au bout d’un grand chemin. J’avais initié, à l’époque des assises du port de Dives-sur-Mer, la question du port et sa dynamisation. Nous avons eu énormément de réunions, de rencontres avec tous les acteurs du port, nous avons eu un travail que je crois très soutenu avec le Conseil Général du Calvados pour essayer d’avancer, essayer de faire avancer les idées des uns et des autres. Je dois dire qu’au bout du compte le résultat qui nous est soumis est intéressant et a repris un certain nombre de demandes que nous avions faites et je m’en félicite. Notamment, la durée de la convention qui était prévue au départ pour beaucoup plus longtemps. Là c’est beaucoup plus raisonnable, c’est même très court pour une DSP. Le fait que l’aménagement du quai sud ne fasse pas partie de la DSP, cela aussi était important pour nous car on ne peut pas à la fois chercher un prestataire qui va faire la gestion du port et en même temps lui demander de faire de l’urbanisation. Il s’agit de deux métiers différents et il ne faut pas mélanger les choses. L’engagement de reprendre les avantages consentis aux clubs et aux associations, était une forte demande de leur part et cela a été pris en compte. La volonté exprimée dans la DSP d’animer et de dynamiser le port était aussi pour nous important. On peut donc se féliciter de tous ces points-là. En revanche, il y a deux points sur lesquels selon moi il faudra être très vigilants : tout d’abord la passerelle, j’ai vu que, dans le document, l’entretien était prévu par le délégataire, mais il y a un point sur lequel il faut qu’on se garantisse, c’est que le délégataire ne transforme pas la passerelle actuellement mobile, il est indispensable qu’elle soit mobile, notamment pour Cabourg mais aussi pour tout ce qui est le sud de l’estuaire pour que les bateaux puissent aller de l’autre côté et que nous ayons l’assurance qu’il ne la transforme pas à un moment donné en passerelle fixe. Il s’agit selon moi d’un point sur lequel nous devons être très vigilants. Le deuxième point important est l’urbanisation qui va être faite sur le quai sud. La ville de Dives-surMer a donné son accord sur le principe d’une construction, qui est la volonté du Conseil Général, je crois qu’on a obtenu que ce soit sur une surface limitée, un tiers du quai sud. Maintenant il faut que cette urbanisation s’intègre bien dans la ville de Dives-sur-Mer, dans le port, qu’elle soit raisonnable et intégrée. Il faut qu’elle permette surtout une vue Page 13 sur 17 sur la colline verte et vice et versa. Quand on fait une urbanisation comme cela sur le port, il faut qu’elle soit bien intégrée, il faut penser à la circulation automobile, au stationnement etc. On aura à être vigilants sur ces points-là. J’ai noté dans le texte, peut être une petite précision à apporter, il est indiqué que nous avions regroupé les mouillages et les anneaux du port. Il est mis dans le texte : [… En raison de la technicité et des moyens requis pour la gestion portuaire de plaisance ainsi que des difficultés budgétaires rencontrées par la C.C.E.D., le département du Calvados, en concertation avec les acteurs locaux, a consenti à regrouper, dans un contrat unique, la gestion du port de plaisance de « Port Guillaume » et celle des mouillages de l’estuaire de la Dives…]. C’est vrai mais les raisons ne sont pas seulement celles-là. A mon avis, il est nécessaire d’avoir une cohérence entre les mouillages et les anneaux du port, ce n’est pas seulement une question budgétaire, c’est surtout cette cohérence. On ne peut pas avoir une gestion des mouillages et du port par deux entités différentes parce qu’on risque de se faire de la concurrence en essayant de tirer les bateaux à soi, c’est donc absolument indispensable d’avoir cette cohérence, c’est un peu pour cette raison que nous avions pris cette décision si vous vous en souvenez. En conclusion, je crois que maintenant nous avons les outils avec le délégataire qui a été choisi. J’espère que ça ira jusqu’au bout, je pense à l’avenir du port en terme de dynamisation, à la fois pour le port, pour l’estuaire, pour la C.C.E.D., pour les communes, et Dives-sur-Mer en particulier, parce qu’on sait que le port est très important pour la ville. » Olivier COLIN : Concernant la cohérence, je voudrais juste dire que c’était dans mon propos introductif. Pour les associations, les assises qui ont été faites entre la ville de Dives-sur-Mer et la C.C.E.D., c’est ce qui a clairement prévalu. Le CAPAC avait un certain nombre d’avantages au niveau places, au niveau estuaire… il conserve strictement les mêmes et pour la SNSM, les locaux restent au même endroit, en bref, pour tous, ce sera strictement la même chose. Pour la passerelle, on l’a dit c’est uniquement l’entretien à charge du délégataire, les investissements seront faits par le Conseil Général. On a entendu le message à la fois du Maire de Cabourg et du Maire de Dives-sur-Mer souhaitant vivement qu’elle reste mobile. C’est aujourd’hui acté dans l’esprit du Conseil Général, ce n’est pas acté au niveau des autorisations de programme et crédits de paiements mais c’est déjà à l’esprit. Je vais quand même répondre une seconde sur ces terrains du sud, effectivement il ne faut pas tout mélanger, mais il faut tout de même avoir conscience que ce port a besoin d’une zone technique. il lui faut donc une augmentation de la zone technique sur les terrains du quai sud, ce n’est pas un tiers mais une partie du tiers qui sera occupée par l’augmentation de la zone technique avec un engagement à la fois du Conseil Général et de la commune de Dives-sur-Mer, à savoir pas de construction sur cette partie-là. La deuxième chose, il faut naturellement comme on avait dit, un deuxième tiers ludique et permettant du stationnement, puis un dernier tiers de construction. On pourrait arriver, vers quelque chose de très raisonnable, une construction de 20 x 30 m, soit 600 m² au sol sur les 10 000 m² disponibles. Quelque chose de très léger mais qui soit représentatif. Dans un port on parle d’amer, donc c’est assez intéressant d’avoir à l’esprit la construction d’un amer. Ensuite ce n’est pas à moi, Monsieur le Maire, que vous pourrez reprocher d’avoir dit qu’il fallait fermer le port. La construction sur l’ensemble du quai sud, je vous dis tout de suite « non » Ces terrains sont sous contrôle du Conseil Général depuis l’année 2000 et uniquement pour le port. Donc je vous le dis tout de suite, il n’y aura pas de constructions, c’est un port « mer et campagne », il représente parfaitement le Pays d’Auge, ce serait ridicule d’aller faire des constructions d’un bout à l’autre. » Page 14 sur 17 Jean LEBEGUE : « J’ai une question et une remarque. Dans le périmètre de la délégation, il y a un découpage du bâtiment du Cabourg Yatch Club, or vous écrivez dans la convention : […Le périmètre de la délégation Il intègre, entre autre, le bassin à flot de « Port Guillaume », les mouillages de l’estuaire de la Dives, les locaux de la capitainerie, de l’école de voile et des associations, le bâtiment du Cabourg Yacht Club, des terre-pleins et parking, trois cales de mise à l’eau et une passerelle piétonne (plan du périmètre délégué – annexe 1 du projet de convention de DSP)…] Je souhaiterai qu’il soit précisé dans cette convention « une partie du bâtiment du Cabourg Yatch Club ». Olivier COLIN : « C’est évident puisque l’autre partie appartient à la commune de Cabourg. » Jean LEBEGUE : « Ça va sans dire mais ça va mieux en l’écrivant. » Olivier COLIN : « C’est le sens et il y a eu une réunion avec le délégataire et la commune de Cabourg, c’est déjà fait. » Jean LEBEGUE : « D’autre part, je vois qu’en matière de comptabilité, le délégataire doit présenter un budget prévisionnel pour l’année N+1 au 15 novembre, donc en ce qui concerne 2014, qu’en sera-t-il des subventions qui pourraient être accordées aux différentes associations qui animent le port ? » Olivier COLIN : « J’allais y venir, la C.C.E.D. va avoir ses orientations budgétaires et va faire son budget. On ne va pas attendre, en particulier pour l’AFED, il y a des engagements de pris par rapport à cette journée, donc la commission des finances étudiera la demande de subvention et comme je l’ai dit par avance, en plus il s’agit d’une année anniversaire, il est hors de question que l’on botte en touche en disant « on verra bien avec le nouveau délégataire ». Pour 2014 la subvention sera versée sous réserve de la commission des finances et du conseil communautaire. On ne peut pas dire attendez le 15 avril voire le 1er mai prochain, on a notre budget, on a nos orientations donc ça se passera relativement facilement. Au 1er avril, le délégataire reprend, on fait le calcul de ce que la C.C.E.D a touché entre le 1er janvier et le 1er avril et on rembourse tout ce qu’on a touché pour les autres mois. Avez-vous d’autres questions ? » Denis LABIGNE : « Oui, peut-être une explication en ce qui concerne l’école de voile. La partie bâtiment de l’école de voile est située dans le périmètre de la délégation. Si l’école de voile a besoin d’une extension du bâtiment ou d’une réorganisation du bâtiment, c’est le délégataire qui prend la décision, comment ça se passe pour l’école de voile ? » Olivier COLIN : « L’école de voile a une convention avec le Conseil Général. Aujourd’hui l’école de voile est un service public ramené au budget principal comme vous le souhaitiez. Si demain il y a besoin de faire des travaux, une convention lie la CCED avec le Conseil Général sur le bâtiment, à partir de là, on demande au Conseil Général si on peut faire cela, comment on peut faire les choses. Nous sommes sur une emprise qui leur appartient et qui est mise à disposition de l’école de voile. Si sur cette emprise il nous apparaissait nécessaire d’agrandir ou restaurer, il nous faudrait demander l’autorisation au Conseil Général, mais ce serait non pas avec le délégataire mais toujours avec le Conseil Général. » Denis LABGINE : « Dans la note de synthèse c’est écrit que dans le périmètre de la délégation, il y a les locaux de l’école de voile. » Page 15 sur 17 Olivier OCLIN : « Oui, mais on a déjà une convention de mise à disposition avec le Conseil Général en ce qui concerne l’école de voile. C’est nous qui sommes responsables pour les associations et ça c’est annexé. » Denis LABIGNE : « il y a une partie du terrain de l’école de voile qui se situe dans le périmètre de la délégation et une partie qui est propriété de la communauté de communes qui n’est pas dans la délégation. Ce que je ne voulais pas c’est que pour des raisons de difficultés administratives, nous soyons obligés de réaliser des ouvrages près de la route, alors que tout le fonctionnement se fait autour du bâtiment. Le fait que le bâtiment soit dans le périmètre de la DSP est mon point d’inquiétude. » Pierre MOURARET : « Ce qu’il faut peut-être s’assurer c’est que dans le périmètre de la DSP, s’il y a besoin à un moment donné de faire des travaux pour le fonctionnement de l’école de voile, le Conseil Général puisse nous y autoriser sans en référer au délégataire. » Olivier COLIN : « C’est indiqué dans notre convention et elle est annexée. Si vous voulez, idem pour le Cabourg Yatch Club. Pour les associations, la C.C.E.D. est responsable du bâtiment. La SRDH a une convention avec la C.C.E.D mais sous contrôle du Conseil Général. C’est la C.C.E.D qui se débrouille avec toutes les personnes qui gèrent les associations. Le Conseil Général ne connaît qu’une entité qui est la C.C.E.D.» Alain LE GALL : « Je voudrais savoir quand sera choisi définitivement le délégataire ? » Olivier COLIN : « Le 1er avril 2014. Ce sera même fin mars, mais la délégation, pour des raisons de trimestres de cotisations, car notre personnel est régi par le droit maritime, donc c’est à trimestres constants, ce sera donc au 1er avril. Avez-vous d’autres questions ? » Jean LEBEGUE : « 1er avril pour le début de la délégation, mais quand la date exacte nous sera communiquée ? » Olivier COLIN : « Fin mars, au Conseil Général nous aurons une session pour ça, mais après et uniquement après la signature du Préfet. En dernier lieu c’est le Président qui signe. Avez-vous d’autres questions ? » Jacques PORCQ : « Que devient l’ancien délégataire du port à flot ? » Olivier COLIN : « Nous avons toujours un procès intéressant avec lui. Il a bien organisé son insolvabilité, mais nous ne lâchons pas. Avez-vous d’autres questions ? » Monsieur MOURARET : « Monsieur le Président est-ce que vous consentez à modifier un peu le texte pour préciser qu’il y a un souci de cohérence entre les mouillages, je ne voudrais pas que l’on en reste à des difficultés financières. » Olivier COLIN : « D’accord, ça figurera au compte rendu. » Alain LE GALL : « Et toute la partie relative à la partie du Département du Calvados ? » Olivier COLIN : « On précisera qu’il y a une partie qui appartient à la commune et l’autre partie à la C.C.E.D. et qui dépend du périmètre maritime. Avez-vous d’autres questions ? Je vais vous demander de voter. Qui est contre ? Qui s’abstient ? Je vous remercie. » Délibération votée à l’unanimité (26/26). Page 16 sur 17 4 – Questions diverses Olivier COLIN : « Je vous demande encore deux minutes. Nous aurons un conseil communautaire le lundi 24 février prochain à 18h00 pour le débat d’orientations budgétaires et le dernier conseil de cette mandature le mercredi 12 mars à 18 h00 pour le budget. Je voulais vous apporter quelques précisions car il y a eu un grand article sur la déchetterie et il m’est venu une idée à l’esprit. J’ai voulu savoir quelle était l’ampleur du tri réalisé et les économies entre 2008 et aujourd’hui. En tonnage d’ordures ménagères, nous avons diminué de 18,79 %, ça explique pourquoi nous allons pouvoir autofinancer les travaux sur l’écopôle. Je vais vous dire pourquoi j’ai eu cette idée, j’ai entendu Philippe Augier se vanter de 14 % de diminution lors de ses vœux et j’ai trouvé que 18 %, c’était quand même beaucoup mieux. Je vous souhaite une très bonne soirée. » La séance est levée à 18h50 Page 17 sur 17