Accidents de la circulation 2012

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Bruxelles, le 5 août 2013
Le nombre de victimes d’accidents de la route en Belgique a
diminué en 2012
La Direction générale Statistique et Information économique publie aujourd’hui les derniers chiffres relatifs aux
accidents de la route. Ceux-ci sont établis sur la base des accidents avec tués ou blessés enregistrés par les
services de police et les parquets.
En 2012, on a dénombré 44.193 accidents de la route faisant au total 58.474 victimes, parmi lesquelles
767 personnes ont perdu la vie dans les 30 jours suivant l’accident.
En regard des résultats de 2011, il s’agit d’une diminution de 7,8% du nombre d’accidents et de 8,2% du nombre de
victimes. Le nombre de décès est également en recul de 11%, tandis que le nombre de blessés graves et légers a
diminué de respectivement 14,7% et 7,5%. L’année 2012 confirme la nette tendance à la baisse observée ces
dernières années au niveau du nombre de tués sur les routes belges, contribuant ainsi progressivement à la
réalisation des objectifs fixés par les États généraux de la Sécurité routière.
Dans le cadre des États généraux de la Sécurité routière, organisés le 11 mai 2011, la Belgique s’est en effet fixé
l’objectif de réduire de moitié le nombre de décès sur les routes entre 2010 et 2020. L’objectif intermédiaire vise à
ne pas dépasser les 630 tués en 2015 pour finalement atteindre la limite des 420 tués en 2020.
Vous pouvez retrouver tous ces chiffres dans notre application be.Stat, qui vous permet de procéder à vos propres
analyses en croisant les données comme vous le souhaitez : accidents de la route avec tués et blessés par date, jour
de la semaine, heure de la journée, commune et divers autres facteurs comme le nombre de tués, de blessés graves,
de blessés légers et de victimes indemnes d’accidents de la route par classe d’âge, catégorie d’usagers, sexe et
diverses autres caractéristiques de l’accident.
2011*
2012
2011-2012
Nombre d’accidents
47.946
44.193
- 7,8%
Nombre de victimes
63.723
58.474
- 8,2%
Nombre de tués 30 jours
861
767
-10,9%
Nombre de blessés graves
6.169
5.261
- 14,7%
Nombre de blessés légers
56.693
52.446
- 7,5%
*Mise à jour juillet 2013
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1. Analyse des accidents de la route
En 2012, on a dénombré 44.193 accidents de la route avec tués ou blessés sur la voie publique, contre
47.946 accidents en 2011 (soit une diminution de 7,8%). Parallèlement, le nombre de victimes a chuté, passant de
63.723 en 2011 à 58.474 en 2012, soit un recul de 8,2%.
En analysant le nombre d’accidents par mois, il ressort que tous les mois de 2012 se sont traduits par une
diminution en glissement annuel, à l’exception du mois de janvier, qui a connu une augmentation de 15%. Les
baisses les plus significatives concernent les mois d’avril (-22%) et de décembre (-17,7%), mais les mois de février, de
mai, de juin, de septembre et d’octobre se distinguent également.
La baisse du nombre d’accidents pourrait s’expliquer par les conditions climatiques en 2012. Si l’année 2010 peut
être considérée comme exceptionnelle en raison du nombre élevé de jours d’hiver et de gel qui ont contribué à
réduire le nombre d’accidents et de victimes, il semblerait également que la météo défavorable en 2012 ait eu un
impact significatif.
Comme le souligne l’Institut royal météorologique (IRM), le climat doux et un peu venteux de janvier a fait place à
un temps neigeux, de la pluie verglaçante et des gelées nocturnes en février. Le mois d’avril a également connu des
conditions presque hivernales. Les mois de juin, de juillet, d'octobre et de décembre ont, quant à eux, enregistré des
précipitations excédentaires, tant en fréquence qu‘en intensité. Ces variations saisonnières sembleraient peser
indirectement sur le nombre d’accidents et de victimes en Belgique (voir graphique 1).
Graphique 1.
Accidents de la route
Différence en
2012
2011
%
Total
44.193 47.946
-7,8
Janvier
3.804
3.301
15,3
Février
2.916
3.240
-10,0
Mars
3.807
3.965
-4,0
Avril
3.367
4.321
-22,1
Mai
4.197
4.722
-11,1
Juin
3.828
4.256
-10,1
Juillet
3.429
3.532
-2,9
Août
3.760
3.746
0,4
Septembre
4.041
4.439
-9,0
Octobre
4.249
4.713
-9,9
Novembre
3.554
3.774
-5,8
Décembre
3.242
3.938
-17,7
Le nombre de tués dans les 30 jours a également diminué de 10,9%. En 2010, des gouvernements du monde entier
ont proclamé une décennie d’action pour la sécurité routière. Cette initiative (2011-2020) vise à stabiliser, puis à
inverser la tendance à la hausse du nombre de décès causés par des accidents de la route. L’objectif est ainsi de
sauver, selon les estimations, 5 millions de vies sur 10 ans.
La Belgique s’est fixé l’objectif de réduire de moitié le nombre de décès sur les routes entre 2010 et 2020. L’objectif
intermédiaire vise à ne pas dépasser les 630 tués en 2015 pour finalement atteindre la limite des 420 tués en 2020
(voir graphique 2).
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Graphique 2.
Les résultats de 2012 tendent vers la réalisation de ces objectifs. Entre 2005 et 2012, l’évolution du nombre de tués
(sur place et dans les 30 jours) en Belgique montre une tendance globale à la baisse, interrompue ponctuellement
par des années de stagnation. En 2008 tout comme en 2010, des diminutions tout aussi importantes ont été
observées pour les personnes tuées dans les 30 jours, soit un recul de respectivement 11,9% et 10,8%. Par contre,
les années 2007, 2009 et 2011 sont plutôt considérées comme des années de stagnation, voire de recul sur le plan
de la sécurité routière.
2. Nombre d’accidents et de victimes par région
Les tableaux ci-dessous montrent l’évolution du nombre d’accidents et de victimes par région.
En ce qui concerne les accidents en 2012, la Flandre et la Wallonie ont connu des diminutions importantes par
rapport à 2011. Cette baisse est un peu plus marquée en Wallonie (-8,8%) qu’en Flandre (-8,2%), tandis qu’elle
n’atteint que 1,1% dans la région de Bruxelles-Capitale.
En termes de victimes, la Flandre enregistre une baisse de 9,4%, contre 7,7% pour la Wallonie. La région de
Bruxelles-Capitale connaît, quant à elle, une faible diminution (-0,4%) (voir tableau 2).
Le nombre de tués dans les 30 jours a baissé de respectivement 11,8% et 13,6% en Flandre et en Wallonie. Cet
indicateur n’a fortement augmenté (+48%) que dans la région de Bruxelles-Capitale, passant de 25 tués dans les 30
jours en 2011 à 37 en 2012.
En ce qui concerne les blessés graves, toutes les régions notent une diminution (-13,8% en Flandre, -16,6% en
Wallonie et -17,6% à Bruxelles). Au niveau des blessés légers, la Flandre a enregistré plus de 3.000 accidents en
moins qu’en 2011, soit une diminution de 8,8%. En Wallonie, il s’agit de 1.000 accidents en moins (-6,6%). Dans la
région de Bruxelles-Capitale, le nombre de blessés légers reste stable par rapport à 2011(voir tableau 3).
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Tableau 2. Nombre d’accidents et de victimes par région
Accidents
Régions
Victimes
2011
2012
2011/2012
2011
2012
2011/2012
BruxellesCapitale
3.925
3.882
-1,1%
4.783
4.762
-0,4%
Flandre
30.573
28.051
-8,2%
40.557
36.753
-9,4%
Wallonie
13.448
12.260
-8,8%
18.384
16.959
-7,7%
Tableau 3. Nombre de victimes par région
Régions
Tués 30 jours
Blessés graves
Blessés légers
2011
2012
20112012
2011
2012
2011-2012
2011
2012
20112012
BruxellesCapitale
25
37
+48%
238
196
-17,6%
4.520
4.529
+0,2%
Flandre
432
381
-11,8%
4.186
3.610
-13,8%
35.938
32.761
-8,8%
Wallonie
404
349
-13,6%
1.745
1.455
-16,6%
16.235
15.155
-6,6%
3. Qui sont les victimes des accidents de la route ?
Le nombre de victimes de la route en 2012 s’élevait à 58.474, soit une diminution de 8,2% par rapport à 2011.
En 2012, le nombre de blessés graves a baissé de 14,7%, passant de 6.169 à 5.261. Le nombre de blessés légers est,
quant à lui, passé de 56.693 à 52.446, soit une diminution de 7,5%. Le nombre de tués sur place est en recul de
14,3% (de 761 à 652), tandis que le nombre de tués dans les 30 jours (soit les personnes tuées sur place et dans les
30 jours suivant l’accident) a chuté et s’élève désormais à 767 (-10,9%).
Le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la Santé sur la situation de la sécurité routière dans le monde
(2013) souligne que « la moitié des décès dus aux accidents de la circulation dans le monde concerne les piétons, les
cyclistes et les motocyclistes – c’est-à-dire, les usagers de la route vulnérables ». En Europe, ce taux atteint 43%. En
Belgique, il était de 36% en 2011 et de 34% en 2012.
Graphique 3.
*Voiture= voiture particulière, voiture à usage mixte, minibus, camping-car.
**Poids lourd = camion, tracteur routier+ semi-remorque, tracteur routier seul.
***Cyclomoteur = A, B et à 3 ou 4 roues
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En 2012, la majorité des tués dans les 30 jours concerne les automobilistes (332), suivis par les piétons (104), les
motocyclistes de plus de 400cc (72), les cyclistes (68) et les voitures à usage mixte (45).
En comparaison avec 2011, les voitures particulières ont connu une diminution de 16% du nombre de tués dans les
30 jours (de 396 en 2011 à 332 en 2012). Il s’agit du meilleur résultat obtenu pendant la période 2005 – 2012.
Les voitures à usage mixte ont enregistré 16 tués dans les 30 jours en moins qu’en 2011 (soit une diminution de
26%).
Les motos de plus de 400cc améliorent, quant à elles, les résultats obtenus en 2010 et 2008 (88 tués dans les 30
jours) et affichent un total de 72 en 2012.
Pour les vélos, le total reste stable (69 tués dans les 30 jours en 2011, contre 68 en 2012). Il faut toutefois noter que
le nombre de tués dans les 30 jours s’élève à 64 cyclistes en Flandre, contre seulement 4 en Wallonie.
Enfin, le nombre de tués dans les 30 jours se stabilise au-dessus de la barre des 100 tués chez les piétons depuis
2005 (sauf en 2008 avec 99 tués). En 2012, il faut surtout retenir l’augmentation du nombre de tués dans les 30
jours dans la région de Bruxelles-Capitale (19 piétons tués contre 14 en 2011). Ce chiffre représente plus de 50% du
nombre total de tués dans les 30 jours dans la région de Bruxelles-Capitale (37).
Graphique 4.
La mortalité sur la route chez les 18 à 34 ans (258 tués dans les 30 jours, soit 33,6% du nombre total) est en recul par
rapport à 2011 (312 tués dans les 30 jours, soit 36,3% du nombre total). Néanmoins, cette catégorie d’âge reste la
plus touchée par les accidents mortels. Le nombre de tués dans les 30 jours chez les 21 à 24 ans a encore diminué
(107 en 2010, contre 94 en 2011 et 78 en 2012). Il s’agit d’une diminution de 27% par rapport à 2010 et de 17% par
rapport à 2011 (voir graphique 5).
Il ressort du graphique relatif au nombre de tués dans les 30 jours selon l’âge et la période de la semaine (2012) que
44% des accidents mortels (soit 116 morts) sont survenus pendant le week-end pour la tranche d’âge « 18 à
34 ans ». Cela représente en moyenne 58 morts par jour du week-end, tandis que ce chiffre est de 28 du lundi au
vendredi.
En semaine, il faut également épingler la mortalité routière des 45 à 59 ans et des 75 ans et plus. Cette première
catégorie d’âge a recensé 107 morts, contre 84 pour les 75 ans et plus.
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Graphique 5.
En 2012, sur 210 tués dans les 30 jours en agglomération, on recense 28 conducteurs de moto et de cyclomoteur, 68
conducteurs d’autres véhicules à moteur (32% du nombre total), 16 passagers, 26 cyclistes et 68 piétons (32% du
nombre total). Ces chiffres sont en recul par rapport à 2011. En effet, sur 280 tués dans les 30 jours en
agglomération, on comptait alors 62 conducteurs de moto et de cyclomoteur, 84 conducteurs d’autres véhicules à
moteur (30% du nombre total), 23 passagers, 35 cyclistes et 73 piétons (26% du nombre total).
En 2012, sur un total de 767 tués dans les 30 jours, 86,5% des victimes étaient des conducteurs ou piétons et 13,5%
des passagers. Parmi les conducteurs, on compte 79,1% d’hommes et 20,9% de femmes. Pour les passagers, la
proportion d’hommes s’élève à 61%, contre 38% pour les femmes (Graphique 6).
Graphique 6.
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4. Quand les accidents ont-ils lieu (semaine – week-end, jour – nuit) ?
Sur 44.193 accidents de la route avec tués ou blessés en 2012, presque un tiers (28%) sont survenus pendant les
heures de pointe (4.825 accidents entre 7h et 9h, contre 7.607 accidents entre 16h et 18h). Cette proportion reste
stable par rapport à 2011 (28%). Notons également que la majorité des cas mortels (63) en 2012 ont été enregistrés
entre 20h et 21h, contrairement à 2011 où c’était entre 18h et 19h (73).
Le vendredi reste le jour de la semaine où l’on dénombre le plus grand nombre d’accidents de la route (6.844).
Néanmoins, ce chiffre a diminué de 12,6% par rapport à 2011 (7.829 accidents) et de 7% par rapport à 2010
(7.374 accidents) (graphique 7). En ce qui concerne la gravité des accidents, le samedi est le jour enregistrant la plus
large proportion de décès par mille accidents (soit 22 morts par mille accidents, contre 18 le vendredi et le
dimanche).
Graphique 7.
En 2012, 12.603 accidents (28,5% du nombre total) sont survenus le week-end. Ces accidents représentent 30% de
l’ensemble des victimes de la route, soit 17.760 (7% de moins qu’en 2011).
En 2012, 6.349 accidents de la circulation (14,3% du nombre total) se sont produits pendant la nuit (soit 7,5% de
moins qu’en 2011). Ces accidents correspondent à 14,6% du nombre total de victimes (8.540), soit 8% de moins
qu’en 2011.
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5. Vos propres analyses
Notre application Internet be.Stat vous permet de procéder à vos propres analyses en croisant les données comme
vous le souhaitez : accidents de la route avec tués et blessés par date, jour de la semaine, heure de la journée,
commune et divers autres facteurs comme le nombre de tués, de blessés graves, de blessés légers et de victimes
indemnes d’accidents de la route par classe d’âge, catégorie d’usagers, sexe et diverses autres caractéristiques de
l’accident.
Renseignements complémentaires
Pour plus de renseignements, veuillez prendre contact avec M. Stephan Moens (tél. 02/277.63.47, courriel
[email protected]) ou visiter notre site interactif :
http://statbel.fgov.be/fr/statistiques/chiffres/circulation_et_transport/circulation/accvict/.
Tous les tableaux se trouvent également ici :
http://statbel.fgov.be/fr/modules/publications/statistiques/circulation_et_transport/accidents_de_la_circulation_d
ossier_2012.jsp
Mention de la source
Direction générale Statistique et Information économique (DGSIE).
Définitions utilisées
Accident : un accident entre deux usagers de la route ou plus est considéré comme un seul accident. Seuls les
accidents ayant eu lieu sur la voie publique et ayant fait des morts ou des blessés sont comptabilisés dans cette
statistique. Ne sont donc pas pris en compte : les collisions et les accidents survenus sur terrain privé ou lors de
compétitions sportives. Les accidents n’ayant entraîné que des dommages matériels ne sont plus comptabilisés
depuis 1973.
Nature de l’accident : il faut se référer à la première collision (p.ex. une voiture heurte d’abord une autre voiture et
ensuite un arbre : il s’agit alors d’une collision entre deux usagers de la route).
Tué 30 jours : toute personne décédée sur place ou dans les 30 jours suivant la date de l’accident.
Blessé grave : toute personne blessée dans un accident de la circulation et dont l’état nécessite une hospitalisation
de plus de 24 heures.
Blessé léger : toute personne blessée dans un accident de la circulation à laquelle les qualificatifs de blessé grave ou
de mortellement blessé ne s’appliquent pas.
Qualité des chiffres
Les données relatives aux tués sont les données les plus fiables et les plus stables. En effet, il est plus que probable
qu’un accident mortel fasse l’objet d’une intervention de la police ou du parquet. Par contre, les données relatives
aux blessés légers sont très probablement sous-estimées, notamment en ce qui concerne les usagers faibles (piétons
et cyclistes). Des études belges et internationales évaluent ainsi le taux d’enregistrement par la police à 90% pour les
accidents mortels (les données des parquets nous permettent cependant d’améliorer ces résultats). Pour les
victimes hospitalisées, il se situe aux alentours de 50% et atteint moins de 20% pour les personnes très légèrement
blessées (non hospitalisées).
Les données de 2001 à 2004 sont les moins fiables en raison de la réorganisation des services de police. Depuis
2002, la DGSIE effectue une calibration (estimation statistique de données manquantes au niveau de chaque zone
de police) à chaque mise à jour des accidents non mortels, ce qui explique des problèmes d’arrondis et une stabilité
moindre des statistiques relatives aux blessés entre deux mises à jour. Entre 2008 et 2011, on constate une
distinction moins nette entre blessés graves et blessés légers sur autoroutes. Les analyses d’évolution sur cette
période ne sont dès lors pas pertinentes pour ce type de route. La publication la plus récente fait toujours foi.
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