étudiant - Le Figaro

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étudiant - Le Figaro
mardi 20 décembre 2016 LE FIGARO - N° 22 507 - Cahier N° 2 - Ne peut être vendu séparément - www.lefigaro.fr
CHRIS RYAN/GETTY IMAGES
etudiant.lefigaro.fr
TÉMOIGNAGE
étudiant
CONCOURS
ELLE INTÈGRE
POLYTECHNIQUE
APRÈS LA FAC
COMMENT ENTRER
DANS UNE GRANDE ÉCOLE
SANS PRÉPA
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Osez
LES ADMISSIONS
PARALLÈLES
Un double
diplôme
pour booster
sa carrière
PAGES 20 ET 22
LES NOUVEAUX
HUMANISTES
Les doubles diplômes ont le vent en
poupe. Les juristes lâchent l’université pour filer en école de commerce
apprendre les lois des affaires, les ingénieurs s’initient au design dans des
écoles d’art. Quand ce ne sont pas
les diplômés d’école de commerce
qui vont en école de journalisme. Et
les grandes écoles affichent sur
leurs plaquettes des doubles diplômes avec les universités les plus
prestigieuses en France, mais aussi à
l’étranger : MIT, Bocconi, Imperial
College… C’est la course à celle qui se
mariera avec la plus belle, la plus
prestigieuse université.
Est-ce le chômage qui frappe les
jeunes et les oblige à accumuler les
diplômes, ou bien une manière pour
les écoles de recruter de nouveaux
étudiants ? Ou encore un moyen
pour ces établissements d’obtenir un
meilleur rang dans les classements
des grandes écoles ? Peu importent
les raisons finalement : ces nouCes profils
veaux
profils
correspondent correspondent
aux besoins des
aux besoins
entreprises, et
des
c’est le principal.
entreprises
Avec le développement du numérique, tout le
monde doit savoir
tout faire et surtout travailler avec
tout le monde. Une
évolution inéluctable qui
touche toutes les professions, quel que soit le secteur d’activité. Un informaticien doit pouvoir collaborer avec une
équipe marketing, un ingénieur doit
savoir s’entendre avec un designer
pour concevoir des objets à la fois
utiles et beaux. Dans tous les milieux,
les exemples foisonnent. L’organisation en « silo » est bel et bien obsolète. Les employés d’aujourd’hui ne
peuvent plus travailler seuls. Ce qui
n’est finalement pas totalement nouveau. À une autre époque, Léonard
de Vinci concevait des ébauches de
l’hélicoptère et du sous-marin et peignait La Joconde. Il s’agit finalement
du rêve des humanistes, conscients
des capacités intellectuelles illimitées
des hommes. ■
SOPHIE DE TARLÉ
+ @ SUR LE WEB
» Classement 2017
SAM EDWARDS/GETTY IMAGES
des écoles de commerce
» Les raisons de l’incroyable
succès des universités
catholiques
» Admission postbac :
les réponses à vos questions
» Jeunes expats : comment gérer
le « blues » du retour
Ingénieur, il devient... cuisinier !
À 26 ans, Sébastien Blanchard est le symbole
d’une génération prête à tout quitter pour sa
passion. Après un bac S, il choisit la filière
apprentissage de l’école d’ingénieurs Icam,
à Lille. Pendant cinq ans, en parallèle à ses
études, Sébastien manie la tôle et l’Inox et
fabrique des gazinières pour bateaux. Six
mois après la fin de ses études, toujours dans
la même entreprise, il comprend que quelque chose ne va pas : il trouve que les processus en ingénierie prennent trop de
temps, et Sébastien est un garçon pressé.
Que faire ? De ses années de colocation il retient le bonheur qu’il avait à concocter des
petits plats pour ses camarades. Mais aimer
cuisiner suffit-il à passer le cap, à pouvoir
assumer la pression d’un grand restaurant ?
De cap, il prend d’abord celui de la Nouvel-
le-Zélande pour travailler dans un restaurant avec des commis du monde entier. Il
travaille ensuite dans un van où il fait des
burgers le long d’une route, avant de rentrer
en France, sûr de lui : il veut être cuisinier.
Dans l’optique de monter un jour son restaurant, il s’inscrit à l’école de gastronomie
Ferrandi à Paris, qui intègre un enseignement du management à ses cours de cuisine.
Durant ses différents stages, certains dans
des restaurants étoilés, il intègre avec félicité l’aspect créatif du métier et savoure l’immédiateté des résultats. Encore étudiant,
Sébastien est heureux de sa nouvelle vie.
Désormais simple commis de cuisine, il
trouve parfois que les gazinières mettent
trop de temps à être réparées. Un souvenir
LOUIS HEIDSIECK
de son ancienne vie ? ■
13 GRANDES
ÉCOLES DE
MANAGEMENT
CONCOURS
Créateur d’avenir
EM Normandie
ACCESSIBLE APRÈS
UN BAC +2, BAC +3 OU BAC +4
Inscriptions au concours
du 28 novembre 2016
au 3 avril 2017
Plus d'informations sur
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A
ZOOM
mardi 20 décembre 2016 LE FIGARO
20
LE FIGARO ÉTUDIANT
J.-F. LANGE/NEOMA
Neoma Business School
fait partie des écoles
de management
que les titulaires
d’un bac +2 ou
d’un bac +3/4 peuvent
intégrer en passant
le concours Ecricome
admissions parallèles.
Le boom des admissions parallèles
Nombre d’étudiants d’écoles de commerce et d’écoles d’ingénieurs ne passent plus par les classes préparatoires.
CHRISTINE PIÉDALU
Mode
D’EMPLOI
Pour entrer en école
d’ingénieurs
Le DUT (diplôme
universitaire
de technologie)
et la licence sont les
voies royales. L’accès
est plus compliqué
pour un jeune sorti
de BTS. Choisissez
le cursus en fonction
de l’école d’ingénieurs
visée : mathématiques,
génie électrique,
mesure physique,
informatique…
Pour entrer en école
de commerce
Les DUT constituent
également le gros
des bataillons.
Ainsi, 45 % des admis
à Tremplin 1 (1re année
du programme grande
école) sont des DUT,
25 % des licences,
un peu moins de 17 %
des BTS. Pour
Tremplin 2 (niveau
Master 1), la moitié
des entrants ont
une licence, 25 %
un bachelor école
de commerce. DUT
et BTS sont surtout
issus des filières
gestion, comptabilité,
technique
de commercialisation.
Les licences viennent
des cursus économie,
gestion (licences AES
notamment)
ou du droit.
CHOISISSEZ
UNE GRANDE ÉCOLE
DE MANAGEMENT*
TRIPLEMENT
ACCRÉDITÉE
* MEMBRE DE LA CONFÉRENCE
DES GRANDES ÉCOLES
www.ecricome.org
A
« Mixer » les profils
Certes, toutes les écoles ne montrent pas le même enthousiasme.
HEC et l’Essec ont baissé le volume
des admissions parallèles pour les
diplômes français, au profit des
étudiants internationaux. Mais, à
l’inverse, d’autres écoles comme
l’Edhec ou EM Lyon renforcent
cette voie. EM Lyon a ainsi triplé le
nombre de places ouvertes en
master 1 sur ces trois dernières années, soit 430 places.
Plusieurs raisons expliquent cet
engouement. C’est d’abord une
manière de remplir les caisses.
« Les grandes écoles ont dû recruter
des professeurs de qualité, mener
une politique à l’international,
améliorer les équipements, répondre à la révolution numérique, aux
exigences des accréditations. Parallèlement, les ressources venues
des chambres de commerce et de la
taxe d’apprentissage notamment
ont diminué. Il fallait trouver des
publics de qualité, plus nombreux,
(1) ICN ne fait plus partie
d’Ecricome pour 2017.
« Je ne pensais pas avoir le niveau
pour intégrer Polytechnique »
DR
CRÉATION & PHOTO : ANIMAL PENSANT 795401363 RCS PARIS
CONCOURS TREMPLIN 1 ET 2 (BAC+2 ET BAC+3/4)
ORIENTATION Les admissions parallèles séduisent de plus en plus
les étudiants. Elles permettent à
des jeunes d’intégrer une grande
école sans passer par la case prépa,
à la condition bien sûr de réussir
les épreuves d’admission. L’admission se fait alors après un
bac + 2 ou 3. « Cette voie d’accès est
devenue la première source de fréquentation d’étudiants dans les
écoles de management de la Conférence des grandes écoles », souligne Jean-Guy Bernard, directeur
de l’EM Normandie et président
du concours Passerelle qui regroupe 13 écoles de management.
En 2016, près de 4 700 étudiants
se sont portés candidats, sur un
total de 1 465 places, à la banque
d’épreuves Ecricome admissions
parallèles, qui réunissait Kedge,
Neoma et ICN (1), soit 31 % d’admis. « Le nombre de candidatures a
augmenté de 50 % en dix ans pour
passer Tremplin 1 et intégrer le niveau licence, et de 130 % sur Tremplin 2 pour le niveau master 1 »,
souligne Céline Davesne, directeur général adjoint programmes
de Neoma.
pour financer ces développements », confie Jean-Guy Bernard.
Mais ce n’est pas la seule raison.
Les étudiants qui entrent par les
admissions parallèles ont un profil
plus varié, qui est apprécié. « Les
étudiants issus de formations universitaires sont souvent partis à
l’étranger, certains ont pu expérimenter l’entreprise. Ces parcours
sont donc complémentaires », rappelle Céline Davesne.
Qu’en est-il dans les écoles
d’ingénieurs ? Les admissions parallèles représentent quelque 36 %
des étudiants, selon la Conférence
des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs (CDEFI), et la
tendance est à l’augmentation
progressive et continue. « Cette
ouverture reflète la diversité du futur milieu professionnel de l’ingénieur. Il travaillera en mode projet,
multifonction, multiculturel. C’est
pourquoi toutes s’ouvrent aussi à
l’international, avec près de 14 %
d’étudiants de nationalité étrangère », précise Étienne Craye, président de la commission formation
et société de la CDEFI. La progression est toutefois beaucoup
plus lente que dans les écoles de
management.
Le concours CASTing, qui regroupe les Écoles centrales, a
ouvert 115 places en 2016, soit environ 10 % des entrants. « CASTing apporte un vivier de bons étudiants qui n’auraient pas voulu
passer par le système des classes
préparatoires », affirme Guillaume
Moreau, directeur de la formation
à Centrale Nantes. Les écoles d’ingénieurs post-bac en 5 ans sont
plus généreuses. HEI, par exemple, recrute 31 % d’étudiants en
année de licence, un chiffre en
progression du fait de l’augmentation du nombre de candidats, de
l’intégration d’étudiants internationaux et de la volonté de
« mixer » les profils. Les ISEN accueillent 21 % d’étudiants supplémentaires (BTS, DUT, licence) en
1re année du cycle ingénieur, dont
une forte proportion d’apprentis.
Une façon de susciter des vocations scientifiques parmi des jeunes qui n’osaient pas en rêver. ■
LÉA GILBERT
L’étudiante de 23 ans
est entrée en 2014 à
l’École polytechnique
après une licence
en physique
fondamentale
à l’université
Paris-Sud.
Léa, 23 ans, a intégré l’École
polytechnique en septembre 2014.
Après un passage par « Ginette »
ou Louis-le-Grand, les meilleures
classes prépa de France ?
Que nenni : après une licence
en physique fondamentale
à l’université Paris-Sud.
La jeune femme avait bien démarré
par une année de classe prépa,
mais ce choix « par défaut »
ne lui convenait pas. Léa
préfère se réorienter en licence
à l’université, où elle découvre
une « ambiance conviviale ».
Au cours de sa troisième année
de licence, elle suit l’option
préparation aux concours
des écoles d’ingénieurs.
« À ce moment, je n’envisageais
pas du tout d’entrer à l’X,
je ne pensais pas avoir le niveau »,
avoue la jeune femme, avant
de cocher la case Polytechnique
du concours commun au dernier
moment. « J’ai passé le QCM
et je me suis complètement
plantée ! », rit-elle, limitée
en biologie et en mathématiques
par sa licence spécialisée.
Elle est néanmoins retenue
par Polytechnique pour passer
les oraux, pour lesquels elle peut
choisir sa matière de prédilection
en matière principale.
Elle est finalement admise,
et, clin d’œil de l’histoire, retrouve
à l’X des camarades de classe
préparatoire, deux ans après
les avoir quittés. ■ PAUL DE COUSTIN
LE FIGARO
mardi 20 décembre 2016
LE FIGARO ÉTUDIANT
21
Concours,
mode d’emploi
Décryptage des voies d’accès aux grandes écoles,
avec les épreuves des admissions parallèles.
LOUIS HEIDSIECK £@Louisheidsieck
ADMISSIONS Les concours des admissions parallèles sont parfois
confus pour les étudiants. Accessibles après un BTS, un DUT ou une
licence, ils permettent d’intégrer
une grande école. Les admissions se
font soit sur dossier, soit sur
concours. Dans tous les cas, un oral
départage les candidats.
Pour les écoles de commerce, il
vaut mieux passer tous les concours,
au moins ceux du top 10. Il est dommage, quand on s’est préparé pour
une école, de ne pas les passer toutes,
car les épreuves se ressemblent. Le
dossier scolaire est bien sûr analysé.
C’est pourquoi il ne faut pas sacrifier
sa formation initiale. Ensuite, les
candidats passent des épreuves écrites. Il y a d’abord la synthèse de documents. « C’est une épreuve piège
parce que souvent il serait bien trop
long de lire tous les textes. Pour la
réussir, il faut savoir faire un tri très
rapide dans ses lectures », indique
Aimery de Vaujuas, directeur d’Admission parallèles, une prépa spécialisée dans ces concours. Vient ensuite
un test propre aux écoles de commerce, comme le Tage Mage ou le
GMAT. « Il s’agit d’un test de logique,
pas d’un test de maths. Le seul programme à connaître est celui de troisième », précise encore Aimery de
Vaujuas. Les autres épreuves classiques sont les tests de langue vivante.
Une fois admissible, le candidat
doit passer un entretien de personnalité : « Souvent, le jury opère un
“tout ou rien”. Soit vous avez 20 ou
presque, soit vous frôlez le 0. La communication non verbale (voix, regard,
dynamisme…) est indispensable à
maîtriser », ajoute l’enseignant.
Après un bac + 2, vous pouvez passer
les concours Passerelle 1 (13 écoles) et
Tremplin 1 (2 écoles), des banques
d’épreuves écrites qui mutualisent
les concours. Certaines, comme Skema ou Toulouse BS, ont leur
concours propre. HEC et l’ESCP re-
crutent à bac + 3, comme l’EM Lyon,
Audencia ou Sciences Po, toutes avec
leur concours propre. À ce niveau
d’études, la plupart des autres écoles
utilisent les concours communs Passerelle 2 et Tremplin 2 pour recruter
leurs élèves. Pour rentrer à l’Essec, il
faut être titulaire d’un M1.
Tests de français
Pour les écoles d’ingénieurs, les places sont plus limitées qu’en école de
commerce. Mais comme ces
concours sont moins connus, les
candidats motivés ont leur chance.
Il existe peu de prépas pour s’y préparer : il faut donc une grande motivation et beaucoup de rigueur pour
passer les épreuves. En deuxième
année de licence, vous pouvez passer la banque d’épreuves Concours
communs polytechniques, avec
épreuves écrites de sciences, de
français et de langues et oraux d’admission, pour rejoindre l’une des
22 écoles de cette banque d’épreuves. Pour les « top écoles », type Polytechnique (23 places en 2014), Ensae (5 places) ou Ponts (10 places), il
vous faudra valider une troisième
année de licence et passer les
concours mutualisés Mines-Ponts
et Paris-Tech (13 grandes écoles).
L’École polytechnique exige au minimum 13 de moyenne en licence.
Ce concours comporte une étude de
dossier suivie de tests de français et
de sciences.
D’autres concours sont possibles,
comme la banque d’épreuves DUTBTS (14 écoles) ou le concours ATS
(Adaptation technicien supérieur)
après un BTS et une année de préparation (38 écoles). Un petit nouveau,
Avenir +, a vu le jour cette année. Il
permet d’accéder à 6 écoles, dont
l’ESILV et l’ECE. Il en existe encore
d’autres, dont le plus reconnu est
sûrement CASTing, qui permet
d’accéder aux cinq Écoles centrales
pour les étudiants en L3, mais la sélection est rude : seule une vingtaine
d’étudiants intègre Centrale Paris
par cette voie chaque année. ■
Mode
FACULTÉ LIBRE DE DROIT D’ÉCONOMIE
ET DE GESTION (FACO PARIS)
115/117 rue Notre Dame des Champs - 75006 PARIS
Métro : Vavin (ligne 4) - RER B : Port Royal
CURSUS UNIVERSITAIRES COMPLETS
D’EMPLOI
Passerelle 1 et 2
Treize écoles
de commerce :
EM Normandie,
EM Strasbourg,
Rennes BS, ICN,
Grenoble EM…).
Accès : bac + 2,
bac + 3/4.
Tremplin 1 et 2
Deux écoles
de commerce :
Kedge BS
et Neoma BS.
Accès : bac + 2,
bac + 3/4
Ambitions +
Quatre écoles
de commerce : EBS,
ESCE, Ipag, PSB.
Accès : bac + 2, bac + 3.
Admission
universitaire
Treize écoles
d’ingénieurs
(École polytechnique,
Arts & Métiers
ParisTech…).
Accès : bac + 3 et 4.
Concours Deug-L2
Vingt-deux écoles
d’ingénieurs.
Accès : bac + 2.
INSA
Six écoles.
Accès : bac + 2.
Bac+3, Master 1, Master 2
UNE FACULTÉ À TAILLE HUMAINE
(400 étudiants)
www.facoparis.com
NOS ENGAGEMENTS
• Un enseignement fondé sur des valeurs humaines
• Stages
• Un accompagnement à la construction du projet d’études
et morales
• Petits effectifs dans le cadre des travaux dirigés
et professionnel
• Des équipes pédagogiques et administratives disponibles
• Préparation aux concours des écoles de commerce
en admissions parallèles
• Cours individuels supplémentaires
Conditions d’admission
Pré-inscription sur le site, envoi du dossier, puis, s’il est accepté entretien avec le Doyen.
Le dossier peut être constitué dès le 1er janvier 2017
Prochaines Journées Portes Ouvertes
Samedi 28 janvier 2017 de 10h30 à 17h30 - Samedi 18 mars 2017 de 10h30 à 17h30
Contact et renseignements
Téléphone : 01 53 10 24 70 - Email : [email protected]
S’OUVRIR AU MONDE & REUSSIR
Exercer demain, dans l’hôtellerie internationale,
un métier à responsabilités, impliquant et passionnant,
c’est choisir aujourd’hui une formation reconnue par
les plus grands établissements internationaux.
TITRES
CERTIFIÉS RNCP
Julien Maréchal –
À l’heure
de la préparation
des oraux à Kedge
Business School.
Bachelor et MBA
in International Hotel Management
Promo 2014
Titres niveaux II et I enregistrés au RNCP
par arrêté ministériel
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Espagne
Admissions : Post-Bac, Bac+2 et Bac+3
1ER
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MONDIAL
de l’Enseignement
du Management
de l’Hôtellerie-Tourisme
+ D’INFOS SUR WWW.VATEL.FR
KEDGE BUSINESS SCHOOL
Ingénieur
naturellement.
Sciences de la Terre
Géologie et Environnement
Ingénieur / Technicien
SACHA
GHEBALI
À 24 ans, ce diplômé
d’une école
d’ingénieurs
termine ses études
à l’Imperial College
de Londres.
Sacha pourrait être en CDI dans une
grande entreprise. Après son école
d’ingénieurs, le jeune homme
de 24 ans a pourtant préféré
refuser l’offre de contrat qu’on lui
proposait, pour se lancer dans une
thèse et « faire avancer la science ».
Un doctorat qu’il poursuit au très
prestigieux (et sélectif !) Imperial
College de Londres. Après son bac
scientifique, Sacha a intégré une
classe préparatoire par « amour
des mathématiques ». Il y trouve
le programme « incroyable » et
intègre les Arts et Métiers, où il se
spécialise en mécanique des fluides.
À la fin de son stage de fin d’études,
il refuse donc un contrat
pour poursuivre une thèse
et « apporter une contribution
de qualité à la recherche ». Mais
en France, ses projets sont refusés.
En juillet, Sacha se tourne alors
vers l’international et cible
des directeurs de thèse à l’étranger,
sans se préoccuper de leurs
établissements. « J’ai eu un taux
de réponses de 100 %, même
si certaines étaient des refus »,
explique le jeune homme. L’Imperial
College de Londres lui donne une
réponse favorable à peine un mois
plus tard. Il commence sa thèse
en octobre, alors qu’il n’a pas encore
reçu son diplôme d’ingénieur.
« Je suis arrivé à Londres sans
vraiment savoir que le niveau était
aussi incroyable », avoue Sacha.
Pourtant, pas de complexes vis-àvis de ses camarades de laboratoire.
« La formation française est
excellente, on n’a aucun problème
pour concurrencer quelqu’un qui
sort de Cambridge », estime
le chercheur. Sa réussite, Sacha
pense la devoir à son passage
en classe préparatoire, pour le travail
intensif, puis aux Arts et Métiers,
pour ce qu’il y a appris et pour
les activités extrascolaires. ■ P. C.
Agronomie
et Agro-industries
Ingénieur / Master(e)
89
135 universités
partenaires dans
38 pays à travers
le monde
des diplômés
UniLaSalle
sont en poste 1 an
après leur sortie
2 campus
Beauvais et Rouen
(Source : Enquêtes CGE de 2012 à 2016)
2 500 élèves,
un réseau
de 14 000 alumni
¼ des élèves
sont boursiers
LES JOURNÉES PORTES OUVERTES
Beauvais
Rouen
Samedi 04 mars 2017
Samedi 11 mars 2017
Samedi 28 janvier 2017
www.
unilasalle. fr
Samedi 21 janvier 2017
A
DR
Pour faire de la recherche, Sacha
est parti étudier à l’Imperial College
Alimentation et Santé
Ingénieur / Master(e)
mardi 20 décembre 2016 LE FIGARO
22
LE FIGARO ÉTUDIANT
Un double diplôme pour booster sa carrière
Acquérir une deuxième compétence permet d’intégrer le secteur qui vous passionne.
manager
uIngénieur
C’est le profil rêvé des recru-
teurs. De plus en plus d’écoles
d’ingénieurs et de management le
proposent. À l’ESILV, une centaine d’étudiants suit ce parcours
avec l’École de management Léonard de Vinci. Attention, le parcours est aisé pour un élève ingé-
et management
uDroit
C’est la meilleure voie pour des
postes de juriste en entreprise ou
dans des institutions publiques.
La double compétence permet de
se présenter aux concours ou aux
examens des professions juridiques et judiciaires. Les grands cabinets d’avocats d’affaires sont
très demandeurs. Nombre d’universités et de business school ont
signé des accords, tel HEC avec
l’université Paris 1 PanthéonSorbonne, l’EM Lyon et l’université Lyon 2, l’ICN et l’université
de Lorraine.
uManagement
et sciences politiques
Pour intégrer le secteur public, la
communication, les affaires urbaines territoriales, les sociétés de
conseil spécialisées. Les entreprises travaillant dans ce secteur
sont friandes de ces profils affûtés
et encore rares.
uIngénieur
et sciences politiques
Aux Mines de Nancy, le parcours
suppose une année supplémentaire. Les diplômés ayant opté
pour la finance pourront par
exemple prétendre à des métiers
d’analyse en stratégie financière ;
ceux ayant choisi la dominante
environnement-aménagement du
territoire pourront travailler
comme ingénieur avec une excel-
lente vision des enjeux environnementaux et locaux.
designer
uManager
Grenoble École de
management a été l’une des premières à
le lancer avec Strate École de design (Sèvres). Mieux comprendre
le marché pour faire vivre un
événement ou designer des espaces est un vrai plus. La double
formation intéresse les agences de
publicité, les départements marketing des grands groupes et de
tels profils peuvent devenir rapidement chef de projet.
ou manager
uIngénieur
et actuaire
Un actuaire intervient auprès des
sociétés d’assurances, des banques, des organismes de prévoyance pour calculer l’impact financier des risques. L’ingénieur
actuaire créera aussi de nouveaux
produits. L’ESILV propose un
double diplôme avec l’ISUP, HEC
ou l’ESCP avec l’ENSAE pour devenir ingénieur statisticien économiste. De tels profils une fois
diplômés ont l’embarras du choix.
L’école de design Strate propose
un master de recherche en design
d’interaction avec l’école d’ingénieurs
Arts et Métiers ParisTech.
Elle quitte la finance
et crée son site de mode
en droit français
uMaster
et en droit américain
Peu d’universités ont de tels accords. L’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en a signé deux,
avec Cornell University et Columbia, le must. Après avoir validé trois à quatre ans en droit français, les étudiants partent deux
ans aux États-Unis et reviennent
pour une année à Paris. Les diplômés pourront travailler comme
juristes dans de grands cabinets
d’avocats, des multinationales ou
des organisations internationales. De telles opportunités se
méritent, le parcours est très
exigeant. ■
MARIE
VAXELAIRE
Créatrice
du site Nejide
(nejide.com).
« En faisant des études d’ingénieur,
tu ne sauras rien faire mais
tu pourras tout faire », lui avait
prédit son père. C’est à peu près
ce qui est arrivé à Marie Vaxelaire.
Après une classe prépa scientifique,
elle choisit Centrale Nantes.
La finance, l’informatique,
le management de projet
l’intéressent et elle constate qu’elle
a plutôt un profil entrepreneurial.
En 2e année, elle décide alors
de suivre le double diplôme manager
ingénieur avec Audencia et choisit
la majeure finance. Son stage dans
une banque d’investissement est
mitigé : le travail d’assistante gérant
de portefeuille lui plaît, « mais
l’atmosphère est assez sexiste en
finance et si je terminais mon travail
plus tôt je devais rester malgré tout.
J’aspirais à une forte autonomie ».
Après quelques mois de réflexion,
Marie Vaxelaire décide de créer
son entreprise. Ce sera nejide.com,
un site qui permet de composer
soi-même des vêtements,
et qu’elle vient tout juste d’ouvrir.
Auparavant, elle réalise l’étude
de marché, observe la concurrence,
trouve la styliste… « Mes doubles
compétences m’ont apporté
les connaissances en finance,
en marketing. J’ai pu construire
le site de A à Z. Et surtout : je sais
apprendre. » ■
CH. P.
WO R L DWID E
O PPO R TUN ITIE S *
DIPLÔMÉ VISÉ BAC+5
* Des opportunités dans le monde entier
GRADE DE MASTER
STRATE
EMPLOI Timothée Sicot, 24 ans, a
terminé son stage chez KPMG en
septembre dernier. Il a été embauché immédiatement comme
consultant junior, toujours pour
le cabinet d’audit et de conseil.
« J’ai fait partie de la première
promotion de double diplôme qui
réunit Toulouse Business School et
Sciences Po Toulouse, expliquet-il. La formation a duré quatre
ans, les deux premières années à
TBS, les deux autres à Sciences
Po. » Attiré par le secteur public,
il choisit le master affaires publiques et n’a aucun mal à trouver
son stage de fin d’études. « Le
double diplôme est un atout. J’ai eu
deux entretiens positifs et n’ai pas
eu le temps de me rendre au troisième. Le secteur public est un
marché de niche ; si l’on a un profil
intéressant, on est tout de suite
sollicité », constate Timothée.
Acquérir un double diplôme accroît ses chances d’intégrer rapidement un secteur qui passionne.
C’est aussi accélérer sa carrière.
Attention, ces doubles cursus
supposent une forte implication.
« Ils doivent répondre à un projet
professionnel clair », souligne Dominique Le Meur, directrice du
programme grande école d’EM
Lyon. Tous les doubles diplômes
ne font pas jeu égal. Voici les plus
appréciés.
nieur mais nettement plus
complexe pour un élève d’école
de commerce. Les diplômés
pourront encadrer rapidement
une équipe et devenir chef de
projet. Dans des domaines comme l’audit et le conseil, dès lors
que le poste nécessite l’analyse de
données, la double compétence
est un vrai plus.
DR
CHRISTINE PIÉDALU £@ChPiedalu
A
inseec-bs.com
PARIS
BORDEAUX
LY O N
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