Sélection TV du 29 octobre au 4 novembre 2016 Faut pas - E
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Sélection TV du 29 octobre au 4 novembre 2016 Faut pas - E
Sélection TV du 29 octobre au 4 novembre 2016 Faut pas croire Comment expliquer la mort aux enfants ? Le 29.10.2016 à 13h25 sur Durée: 27 minutes Les questions que les enfants se posent sur la mort prennent au dépourvu bien des parents. Quand la mort s'invite dans l'existence, comment accompagner les tout-petits ? Quels mots choisir pour dire la mort ? Des témoins et des experts y répondent dans Faut pas croire. (RTS) Le monde selon Luther 1/6 & 2/6 Le saut dans la liberté / La recherche de la vérité Film documentaire de Wilfried Hauke (Allemagne, 2016) Le 29.10.2016 à 22h25 sur Durée: 106 minutes A l'aube du XVIe siècle, l'Europe s'extirpe peu à peu des brumes de l'obscurantisme. La pensée humaniste se propage depuis le nord de l'Italie, insufflant une certaine défiance à l'égard du religieux. Outre-Rhin, Martin Luther, titulaire de la chaire d'exégèse biblique de Wittemberg, dénonce la pratique des indulgences, qui, sous le couvert d'octroyer la rémission des péchés en échange de dons, engraisse l'Eglise. En 1517, le théologien stigmatise dans ses 95 Thèses la cupidité du pape et la prévarication du clergé. Excommunié, Luther échappe au bûcher. Sa défense de l'accès direct aux Ecritures a jeté les bases du protestantisme. Sondant quelques résurgences de l'héritage du réformateur allemand dans les actions et les pensées contemporaines, le documentariste croise rappels historiques et réflexions sur ces nouvelles formes d'insoumission. De l'écrivaine anglaise Laurie Penny, pétillante trentenaire, star du féminisme transgenre, à l'Italienne Regina Catrambone, fondatrice d'une organisation de secours aux migrants, les lointains épigones de Luther jouissent de la même liberté de conscience que le prédicateur rebelle. Choisissant pour témoins des figures en majorité athées ou agnostiques, le réalisateur surprend et séduit. Son panel d'artistes et d'intellectuels interrogés semble affirmer que les meilleurs réformateurs de la société agissent désormais loin des sphères politiques et religieuses traditionnelles. (Télérama) Le saut dans la liberté En dégageant l'individu de la stricte soumission aux lois de Dieu et de l'Eglise, la Réforme et la Renaissance façonnent l'homme moderne, quand les grandes découvertes et l'essor des sciences libèrent la pensée. Comment, aujourd'hui, des figures comme Martin Luther, Gutenberg ou Léonard de Vinci résonnent-elles dans les expériences et les engagements de femmes et d'hommes nés dans les années 1980-1990, confrontés à la mondialisation et au virtuel ? L'humanisme et le sens des responsabilités défendus par la Réforme semblent de fait encore imprimer la réflexion sur la révolution numérique, à travers celles et ceux qui veulent influer sur les mutations en cours plutôt que de les subir. (Télérama) La recherche de la vérité Le XVIIe siècle voit émerger les premiers médias de masse, quand le commerce s'internationalise. Imprimeur et relieur alsacien, Johann Carolus édite dès 1605 la première gazette hebdomadaire du monde et Johann Kepler révolutionne l'astronomie. Les femmes, elles, commencent à s'émanciper, à l'image de la protestante Anna Veltmans, qui fit prospérer la fabrication et le négoce des toiles de lin en Westphalie. L'occasion de s'interroger sur la place des femmes aujourd'hui avec la journaliste Pauline Tillmann et l'astrophysicienne suisse Caroline Dorn. (Télérama) Le monde selon Luther 3/6 Sur le chemin de l'égalité Film documentaire de Wilfried Hauke (Allemagne, 2016) Le 30.10.2016 à 00h10 sur Durée: 55 minutes Avec le XVIIIe siècle, l'homme comprend qu'il peut maîtriser son destin, notamment avec Gottfried Wilhelm Leibniz, philosophe, mathématicien et génial touche-à-tout. L'écrivain et dramaturge Gotthold Ephraim Lessing défend la liberté et la tolérance, alors qu'Olympe de Gouges promulgue la Déclaration des droits des femmes. (Télérama) Geopolitis Syrie-Irak, aux origines du chaos Le 30.10.2016 à 12h15 sur Durée: 17 minutes Le Moyen-Orient semble voué à ne pas connaître la paix. Les conflits actuels en Syrie et en Irak en témoignent. De guerres entre États aux luttes confessionnelles ou de libération, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu’aux soulèvements des printemps arabes, les conflits se sont succédés interminablement. Géopolitis décrypte ces lignes de fracture qui traversent le Moyen-Orient. (RTS) L'invité: Karim E. Bitar, directeur de recherche à l'IRIS, Paris Jharia, une vie en enfer Film documentaire de Tiane Doan Na Champassak et Jean Dubrel (France, 2015) Le 30.10.2016 à 14h45 sur Durée: 55 minutes A Jharia, ville de l'est de l'Inde, l'exploitation du charbon est une malédiction et une richesse. Un feu sous-terrain grignote peu à peu les terrains. Le sol se fissure et des fumées toxiques montent des profondeurs. Dans ce paysage apocalyptique, deux catégories de mineurs travaillent. Ceux de l'entreprise d'exploitation publique excavent à bord de machines le combustible, tandis que les illégaux glanent et transportent sur leurs têtes des morceaux d'anthracite. De ce labeur harassant, ils tirent suffisamment de revenus pour faire vivre leurs familles. Mais leurs habitations s'étiolent, fragilisées par l'incendie. Le gouvernement indien construit des cités pour les reloger. Ils sont face à un dilemme. Choisir d'être mieux logé au risque, en s'éloignant de la mine, de perdre les moyens de subvenir à leurs besoins. Car ces nouveaux quartiers sont isolés. Avec ce film récompensé par le prix Olivier Quemener-RSF au Figra, en mars 2016, on est très loin d'une Inde qui brille et se développe. Restés trois mois sur place, Jean Dubrel et Tiane Doan Na Champassak dressent le portrait sobre d'une situation effroyable. Pouvoirs locaux et entreprises multinationales ont échoué à maîtriser les feux. Le sable destiné à combler les galeries des mines abandonnées a été détourné par les mafias. Pourtant, pas question d'arrêter l'exploitation d'un des gisements de charbon le plus important de l'Inde. Cette ressource est cruciale à la croissance économique. (Télérama) Quand c'est gratuit, qui paye ? Film documentaire de Marie-Pierre Farkas (France, 2015) Le 30.10.2016 à 20h50 sur Durée: 50 minutes Grâce aux dons, aux taxes, à la pub, ou encore aux impôts, de nombreux services sans paiement sont proposés : comment sont-ils financés ? (Télérama) Histoire vivante 120 ans d’inventions au cinéma Film documentaire de Stan Neumann (France, 2016) Le 30.10.2016 à 21h55 sur Durée: 57 minutes Depuis son invention, le cinéma a transformé notre manière de percevoir le monde. Le 7e art a constamment évolué en fonction des avancées techniques. A la demande des cinéastes, de nouveaux outils ont été conçus. Ce documentaire explique comment et pourquoi ces inventions ont accompagné l’histoire du cinéma. Depuis plus d’un siècle le cinéma transforme notre manière de voir le monde. Nous voyons en « travelling », « panoramique », « zoom », « gros plan ». C’est notre « regard-caméra », formé par notre exposition durable au cinéma et à ses images. Mais la caméra n’est pas un œil. C’est une machine. De tous les arts, le cinéma est celui qui dépend le plus de son appareillage technique : 120 ans d’un foisonnement d’inventions nées de l’imagination des ingénieurs et des désirs des cinéastes, d’aventures industrielles et de paris économiques, de bricolages et de rêves. En remontant là où le cinéma se fabrique, où l’intuition créatrice est inextricablement liée à la solution technique, on découvre la face cachée de ces images qui nous fascinent et le plaisir de les aimer encore et autrement. Dans les réserves de la Cinémathèque française, des centaines de caméras, d’appareils de projection, et autres machines dorment sur les étagères. La plupart d’entre eux, les plus anciens surtout, ont la beauté involontaire des machines d’autrefois, avec leurs mécanismes apparents, peu soucieux d’élégance ou d’ergonomie. Plonger dans ce monde mécanique, le reconstruire comme un univers en soi (sans même se soucier de leur fonctionnement), les regarder d’abord comme un paysage fantastique, est certainement l'un des plaisirs de ce film. Puis en faire le décor de tout ce qui va se raconter : c’est une usine à fabriquer du rêve, mais où les machines ressemblent bien à des machines Quel que soit le charme, la poésie de tous ces appareils, ils n’ont que peu de rapport avec le charme et la poésie des images qu’ils enregistrent. Chaque objet que l’on découvre répond à une nouvelle prouesse ou changement technique dans le cinéma, qui sera alors illustré ici, par les extraits de films des grands cinéastes qui ont marqué un tournant dans l’histoire du cinéma. (RTS) Le monde selon Luther 4/6 & 5/6 Le rêve d'équité / Le pouvoir et la responsabilité Film documentaire de Wilfried Hauke (Allemagne, 2016) Le 30.10.2016 à 22h45 sur Durée: 106 minutes Le rêve d'équité Au XIXe siècle, l'industrialisation précipite le progrès. Le savoir se démocratise, mais l'urbanisation croissante engendre de nouvelles formes d'exploitation et de misère, dénoncées par Marx et Engels. Aujourd'hui, David Diallo, devenu richissime grâce à Internet, préfère aux investissements juteux la promotion de modes d'économie renouvelables et durables à travers un magazine en ligne. Le jeune photographe Sheppard Pepper, de son côté, s'engage lui aussi pour contribuer à un monde plus juste. (Télérama) Le pouvoir et la responsabilité Au XXe siècle, les progrès technologiques accélèrent les désastres des guerres. Sigmund Freud s'intéresse aux tourments du moi, à travers la psychanalyse. La pacifiste autrichienne Bertha von Suttner reçoit le Nobel de la paix, et Albert Einstein, lui, interroge la responsabilité du scientifique. Aujourd'hui, le chercheur en biologie embryonnaire Alexander Blässle pose à son tour la question des limites de la science. (Télérama) Freddy Buache, passeur du 7e art Film documentaire de Michel Van Zele (France, 2007) Le 30.10.2016 à 23h00 sur Durée: 53 minutes Freddy Buache, le passeur du 7e art, a été l'âme de la Cinémathèque suisse pendant 45 ans. Il en a fait l'une des plus importantes du monde. Ce documentaire dresse un portrait attachant de ce vaudois qui a sauvé 50.000 films, à travers les témoignages de quelques grands artistes suisses, comme Alain Tanner, Jean-Luc Godard ou Jacques Chessex. La création de la Cinémathèque suisse a été une véritable épopée, à l'instar de la Cinémathèque française et d'autres. Deux figures majeures se détachent de ce monde des images et des sons, Henri Langlois et Freddy Buache. L'un, "le dragon qui veille sur nos trésors" selon Jean Cocteau, l'autre, "le minotaure qui nous guide dans le labyrinthe du cinéma" ou tout simplement un "passeur" selon Freddy Buache. C'est ce que confirment en toute amitié, Michel Contat, Alain Tanner, Pitro Sarto, Jean-Luc Godard et Jacques Chessex, satellites de la galaxie Buache. Pour les 60 ans de la cinémathèque"Ce film a été fait non pas à ma gloire mais parce que la Cinémathèque suisse aura bientôt 60 ans", raconte Freddy Buache. "Elle a été créée le 3 novembre 1948, après celles de Stockholm, Berlin, Paris ou New York. Cela s'est fait dans des conditions très compliquées, il n'y avait pas d'argent..." Au départ, il y a eu les Archives cinématographiques suisses, inaugurées à Bâle en 1943. Cinq ans plus tard, Bâle coupe son subside. Deux animateurs du ciné-club de Lausanne proposent alors de transférer ces archives sur les bords du Léman, provoquant donc la création de la Cinémathèque. Freddy Buache fut le deuxième directeur de l'institution. Entre 1951 et 1996, cet homme de culture fait de la cinémathèque l'une des plus importantes au monde. Il ouvre les yeux de maints spectateurs, les guidant dans le dédale de l'histoire du cinéma. Il publie aussi de nombreux livres. "Durant toutes ces années, mon premier travail a été de sauver les films, surtout les films suisses! Ce travail n'avait qu'un intérêt mineur car je n'ai pas l'esprit d'un collectionneur. Ce qui m'importait c'était de pouvoir les montrer." Autrefois, les copies de films étaient vendues aux distributeurs, se souvient Freddy Buache. "Au terme de l'exploitation en salles, ces copies étaient systématiquement détruites. Il fallait les sauver, c'était indispensable. A cette époque le cinéma n'était pas considéré comme un art en Suisse." Alain Tanner salue cette obstination et ce courage: "il a fait un travail de pionnier, seul contre tout le monde". Jean-Luc Godard souligne qu'à l'époque, "la cinémathèque c'était l'avenir. Maintenant c'est le passé... Dans les années 50, on ne faisait pas de différence entre les films d'hier et d'aujourd'hui."… (RTS) Le monde selon Luther 6/6 La foi en l'avenir Film documentaire de Wilfried Hauke (Allemagne, 2016) Le 31.10.2016 à 00h35 sur Durée: 53 minutes Sebastian Bartsch travaille sur l'intelligence artificielle et la robotique. L'éditorialiste Wolfgang Gründinger reproche aux plus âgés de ne pas avoir relevé les défis de la révolution numérique et de donner une vision sclérosée de la politique. L'artiste new-yorkaise de bio-art Heather DeweyHagborg se penche sur les empreintes génétiques des mégots pour réaliser des portraits hyperréalistes en 3D. Enfin, le spationaute d'outre-Rhin Alexander Gerst, suivi par une importante communauté sur les réseaux sociaux, porte un regard singulier sur le monde et l'espace. (Télérama) Interstellar Film long métrage de Christopher Nolan (USA, 2014) Le 31.10.2016 à 20h45 sur Durée: 170 minutes En se lançant dans la science-fiction, Christopher Nolan reste l'anticonformiste qu'il a toujours été, champion du thriller onirique (Inception, 2010) et du film de superhéros torturé (la trilogie Batman). Débarrassée de tout gadget, sa vision du futur nous entraîne sur une Terre réchauffée jusqu'à la sécheresse totale, un monde aride où les rêves sont partis en fumée. Un ancien pilote d'essai, Cooper, est recruté pour une mission secrète. Il ne s'agit plus de sauver la Terre, car il est trop tard, mais de la quitter en embarquant tout le monde sur une autre planète (plan A), ou en tout cas quelques personnes et beaucoup d'embryons (plan B)... Voyageant dans l'espace et bientôt dans le temps, Cooper et son équipage sont des défricheurs d'avenir guidés par une citation inattendue, dans les dialogues, d'un poème de Dylan Thomas : « N'entre pas sans violence dans cette bonne nuit », disent ces vers solennels qui invitent à « rager, s'enrager contre la mort de la lumière ». Christopher Nolan ose être lyrique et ne craint pas, parallèlement, de convoquer Einstein et Newton face au mystère des trous noirs et à la logique trompeuse des distorsions temporelles. Envie de voir et de savoir vont de pair dans ce grand spectacle qui déploie son parterre de stars tout en donnant à réfléchir. Voilà une invitation à croire de nouveau en nos rêves, comme en l'amour : réinventé à l'échelle spatiale, c'est ici une force capable de traverser toutes les dimensions. Une manière d'atteindre l'idéal que célèbre Interstellar : se transcender. (Télérama) Van Gogh Film long métrage de Maurice Pialat (France, 1991) Le 31.10.2016 à 20h50 sur Durée: 155 minutes Ce Van Gogh enivre, tourmente, apaise. Il vous tombe dessus sans prévenir, telle la trappe qui s'abat sur le pied de Mme Ravoux, la logeuse de l'artiste... Portrait tumultueux de l'artiste et possible autoportrait de Pialat (peintre dans sa jeunesse), l'œuvre évite toute vision lyrique de la création. Seul un plan fugitif en enregistre le geste nerveux de l'homme sur la toile. Pour le reste, ce ne sont que des fragments bruts d'une existence gâchée, où le doute et le remords succèdent violemment aux moments d'enthousiasme. Pialat rejoint la peinture, mais avec son outil à lui, le cinéma. Aux torsions des toiles, il répond par des blocs de séquences entrechoqués. A la croisée du naturalisme et de l'impressionnisme, il laisse la part belle aux paysages, aux corps féminins, aux gens du peuple. Et, bien sûr, à Jacques Dutronc. Visage émacié, dos courbé, l'acteur fait de Van Gogh un homme tourmenté, absent, à contretemps. Un être qui meurt épuisé, sans bruit. (Télérama) La chambre vide Film documentaire de Jasna Krajinovic (France/Belgique, 2015) Le 31.10.2016 à 21h50 sur Durée: 59 minutes Dans les pas de Saliha, mère d’un jeune djihadiste mort en Syrie, ce portrait sensible fait résonner la douleur des familles de " radicalisés ”, aujourd’hui inaudible. En août 2013, du jour au lendemain, Sabri, le fils de Saliha, a quitté leur maison confortable de Bruxelles pour partir en Syrie " faire le djihad ”. Il avait 19 ans. Trois mois plus tard, ses parents, ses frères et sa petite soeur ont appris tout aussi brutalement son décès " présumé ”, puisque la mort des jeunes Européens enrôlés par Daech et disparus en Syrie n’est pas reconnue par les États dont ils sont ressortissants. De Sabri, que sa famille dévastée continue d’aimer et de pleurer, ne reste qu’une chambre vide, peuplée de souvenirs déconnectés du combat mortifère qu’il a embrassé. Face à ce deuil difficile, Saliha et son mari se lient avec d’autres personnes, en France et en Belgique, dont les enfants sont partis en Syrie. Ensemble, ils s’épaulent, cherchant à comprendre comment leurs fils et filles ont pu si rapidement couper des liens qui, pour les parents, se sont transformés en plaie vive. Du Parlement belge aux classes de lycée, Saliha prend la parole pour témoigner de son deuil et agir, à sa manière, contre les réseaux djihadistes. Luttant contre l’ostracisme qui frappe les familles, elle dénonce aussi le " laxisme ” des autorités vis-à-vis des recruteurs. Dans un double mouvement, Jasna Krajinovic filme son intimité avec les siens, et la suit dans ses rencontres publiques. Avec tact et sensibilité, elle nous permet d’entendre et de comprendre une douleur devenue difficilement audible. (RTS) Le prix du rêve américain Film documentaire de Hélène Eckmann (France, 2016) Le 01.11.2016 à 20h45 sur Durée: 52 minutes Remis de la crise, les Etats-Unis? Officiellement, les chiffres semblent décrire un pays de cocagne économique : taux de chômage tombé à 5%, création d'emplois par millions... Mais il suffit d'arpenter les artères déprimées de ses villes pour se rendre compte que la précarité n'y a peut-être jamais été aussi grande. La journaliste Hélène Eckmann s'est intéressée à cette « deuxième Amérique », bien cachée par les statistiques. En Floride, elle suit Germania, 25 ans, qui vit au motel avec ses trois enfants et enchaîne deux petits boulots pour tenter de s'en sortir. A Seattle, elle accompagne Joe qui cherche un emploi et vit avec sa famille dans un camp en attendant des jours meilleurs. En Pennsylvanie, elle filme des travailleurs de General Electric qui viennent de se faire licencier car le géant industriel - largement bénéficiaire - a décidé de délocaliser son usine au Texas pour payer moins cher ses ouvriers. A travers ces exemples frappants, la démonstration est claire : pour conserver leur rang de première puissance économique mondiale, les Etats-Unis ont sacrifié leurs travailleurs les plus fragiles. Et favorisé, par ricochet, l'émergence politique du populiste Donald Trump. (Télérama) Les derniers secrets de l'armée de terre cuite Film documentaire de Ian Bremner (GB, 2014) - SHS 32 Le 01.11.2016 à 21h50 sur Durée: 52 minutes La légion de terre cuite enterrée avec le premier empereur de Chine, Qin Shi Huangdi, a été découverte en 1974. Cette armée composée de 9000 guerriers modelés, constituée au IIIe siècle avant J.-C., devait assurer la protection du souverain dans l'au-delà et l'aider à régner depuis son tombeau. Près de mille statues ont déjà été mises au jour. Mais la majeure partie du site reste encore inexplorée. Quatre opérations de fouilles en cours dévoilent des informations inédites sur le mausolée et ses occupants. Immersion dans le plus grand site funéraire au monde avec les témoignages d'experts, des reconstitutions et des séquences d'animation. Durant l'été 1974, des paysans de la région chinoise de Xi'an découvrent des débris d'argile. Simples poteries ? Non, un bras, un bout d'armure... et quelque huit mille guerriers, grandeur nature, émergent de la terre. Cette armée est le fruit d'un rêve mégalomane, celui du premier empereur chinois, Qin Shi Huangdi, qui entreprend, dès son accession au trône, au iiie siècle avant J.-C., la construction de son mausolée. Le conquérant bâtisseur veut assurer sa protection dans l'au-delà grâce à ce régiment, notamment contre ses ennemis, qu'il a fait exécuter par milliers. Depuis quatre décennies, le chantier de fouilles livre de nouvelles découvertes : à côté des fantassins, les archéologues ont trouvé acrobates, musiciens, concubines, chars, chevaux... Un mystérieux tumulus regroupe les fosses d'hommes enterrés vivants, opposants ou érudits, tués sur ordre du tyran. Caressant la matière, faisant vibrer les couleurs de l'argile, la caméra filme les statues dans leur globalité, puis vient zoomer sur les détails de visages tous différents, d'une prodigieuse beauté. S'employant à évaluer le niveau de technologie militaire et architecturale, ce documentaire, enrichi de reconstitutions en 3D, fait revivre une civilisation qui fut l'égale de l'Empire romain. (Télérama) Etats-Unis, le nouvel apartheid Film documentaire de Romain Icard (France, 2016) Le 01.11.2016 à 21h55 sur Durée: 52 minutes Selma, Alabama. La cité du « Bloody Sunday » de 1965, lors duquel la marche pour les droits civiques fut sévèrement réprimée par le shérif Jim Clark, a-t-elle changé en cinquante ans et deux mandats de Barack Obama? Pour le savoir, le réalisateur Romain Icard s'est envolé pour la ville du sud des Etats-Unis, ancien bastion du Ku Klux Klan, et a posé sa caméra dans un lieu symbolique : ses écoles. Alors que le Mouvement des droits civiques a permis la promulgation de lois obligeant les établissements à accueillir élèves blancs et noirs, la réalité de 2016 est bien différente. Dans le lycée public de Selma, la jeune Sarah, 18 ans, confie n'avoir jamais eu un seul camarade blanc dans sa classe. A l'inverse, à la John Tyler Morgan Academy (du nom d'un sénateur ségrégationniste), les rares lycéens noirs subissent toujours brimades et intimidations. Au-delà de l'observation de cette « re-ségrégation » qui touche toutes les régions des Etats-Unis, le réalisateur en décortique les conséquences, aussi bien sur la carrière des élèves (les étudiants issus de ces établissements exclusivement noirs n'obtiendront jamais les mêmes opportunités et salaires que les autres) que sur le détournement des Afro-Américains du champ politique - puisque, finalement, rien n'a vraiment changé. Un constat clairement exposé et terriblement inquiétant. (Télérama) Einstein Le 02.11.2016 à 13h35 sur Durée: 26 minutes Informations routières : tout le monde participe - Le chant des tuyaux - Neuromarketing : quand c'est notre inconscient qui achète - Parking à vélo : la révolution - Mouche Suzukii : l'espoir d'un hiver froid. (RTS) L'Oreille des kids La peur Le 02.11.2016 à 14h05 sur Durée: 12 minutes Pourquoi a-t-on peur ? Tout le monde partage-t-il les mêmes angoisses ? Quels sont les signes physiques d'une personne ayant peur ? Dans cet épisode d'ODK, Chris va se faire expliquer les mécanismes de la frousse par Romain du Scienscope de l'UNIGE. (RTS) C'était mieux avant ? Y a plus d'autorité ! Le 02.11.2016 à 20h15 sur Durée: 70 minutes Aujourd'hui personne n’ose plus être autoritaire avec ses enfants, ses élèves ou ses employés. L’autorité du père, de prof et du patron a fichu le camp. Mais était-ce vraiment mieux avant, à l’époque des paires de claques et des chefs d'entreprises tyranniques ? Avant, l’autorité était clairement incarnée : le patron, le père, l’instituteur, le prêtre et le colonel. L’habit, la casquette ou la baguette faisait le chef ! Alors qu’aujourd’hui les attributs du pouvoir fichent le camp, où est passée l’autorité ? Comment s’exprime-t-elle ? Cette émission nous parachute d’emblée dans une séquence étonnante et parfois très drôle : un patron d’hier – interprété avec brio par le comédien Matthias Urban – débarque chez Loyco (LoyalCompany), une boîte qui soustraite la gestion administrative d’autres entreprises. Ici, on est cool, la hiérarchie est très plate, on organise des « happiness team »… Les employés – heureux et épanouis - ayant en moyenne une trentaine d’années, sont confrontés à l’autoritarisme du boss des années 60 : un véritable choc pour tout le monde ! Autre chapitre, celui de l’armée. Les téléspectateurs vont découvrir pour la première fois les extraits d’un petit bijou de documentaire réalisé par Jean-Jacques Lagrange en 1968. Avec une équipe de la TSR, le réalisateur avait filmé les premiers jours de service militaire d’un groupe de jeunes Suisses au sein de l’Ecole de recrues de Colombier. Le film a mystérieusement disparu au tout début du montage final et n’a pas pu être diffusé… Le producteur de C’était mieux avant ?, Eric Burnand, a retrouvé le film tout récemment : la personne qui avait volé ce reportage l’avait par la suite remis, incognito. « Cette incroyable affaire qui avait fait grand bruit dans la presse est révélatrice d’une époque », relève Eric Burnand. « Il est probable qu’un pro ou un anti-militariste ait voulu faire disparaître ce film parce qu’il représentait un enjeu politique ». Jean-Jacques Lagrange évoque son tournage tandis qu’un officier figurant dans le film, Marcel Aubry, commente les images où il se revoit quelque 50 ans après avoir instruit ses troupes. « C’est vrai que j’étais un peu sec», relève-t-il. Un euphémisme ? Comment est-on passé du père tout puissant au papa-poule soumis ? Comment a-t-on basculé d’établissements scolaires où l'on dressait les enfants à des écoles pionnières, dans les années 70, où il était interdit d’interdire ? Qu’en pensent les profs et les élèves d’hier et d’aujourd’hui ainsi que les psys ? En noir et blanc et en couleurs, des images et des témoignages très éclairants. (RTS) Le film de Jean-Jacques Lagrange sera diffusé lundi 7 novembre à 23h40 sur RTS Deux. Bettina Rheims Film documentaire de Michèle Dominici (France, 2015) - A34 AV Le 02.11.2016 à 21h00 sur Durée: 50 minutes En France, elle est connue pour être «la photographe des stars», surnom qu'elle n'a jamais accepté. Bettina Rheims est avant tout fascinée par le corps des femmes. Tout au long de sa carrière, elle a su aussi se diversifier, réalisant des publicités, travaillant sur le genre et photographiant des célébrités, même masculines. On lui doit ainsi le portrait officiel de Jacques Chirac après son accession à la présidence de la République en 1995, ou Nicolas Sarkozy s'affichant dans «Paris Match» avec Carla Bruni. Son dernier projet : une série sur des femmes détenues. Pour mieux comprendre la portée de son oeuvre, la réalisatrice Michèle Dominici a suivi Bettina Rheims pendant huit mois. Un documentaire commençant chez Christie's et se terminant dans une prison peut difficilement être banal. Plus qu'un éclairage sur l'oeuvre de Bettina Rheims, c'est un portrait intime qui se révèle à la lumière des confidences, séances de travail et lieux où la photographe de 63 ans continue de faire d'actrices (Charlotte Rampling, Monica Bellucci) ou de mannequins (Kate Moss), de prostituées ou de prisonnières des icônes pour papier glacé. Histoire de déconstruire une image réductrice de « photographe des stars » pour composer un tableau plus complexe, à la fois esthétique, biographique et psychologique. Pendant quatre décennies, Bettina Rheims a été accusée de s'être vendue aux publicitaires, d'avoir trahi le féminisme, etc. Un shooting dans son studio du Marais avec l'actrice Paz de La Huerta où la réalisatrice Michèle Dominici nous met en position de voyeur montre pourtant le contraire. Si l'appareil photo se fait instrument de pouvoir, c'est pour mieux saisir le modèle dans tous ses états, pour questionner sa féminité et mettre en scène avec bienveillance l'ambivalence du désir. Pour les besoins d'une rétrospective, Bettina Rheims passe en revue l'ensemble de sa carrière et s'attarde sur son besoin viscéral de changer sa piètre image d'elle-même. C'est la même quête d'estime de soi qu'elle propose aux femmes de la maison d'arrêt de Lyon-Corbas, dans une séquence finale sans strass ni paillettes. (Télérama) Niki de Saint Phalle, un rêve d'architecte Film documentaire de Louise Faure, Anne Julien (France, 2014) - A 34 AV Le 02.11.2016 à 21h50 sur Durée: 54 minutes En France, elle est connue pour être «la photographe des stars», surnom qu'elle n'a jamais accepté. Bettina Rheims est avant tout fascinée par le corps des femmes. Tout au long de sa carrière, elle a su aussi se diversifier, réalisant des publicités, travaillant sur le genre et photographiant des célébrités, même masculines. On lui doit ainsi le portrait officiel de Jacques Chirac après son accession à la présidence de la République en 1995, ou Nicolas Sarkozy s'affichant dans «Paris Match» avec Carla Bruni. Son dernier projet : une série sur des femmes détenues. Pour mieux comprendre la portée de son oeuvre, la réalisatrice Michèle Dominici a suivi Bettina Rheims pendant huit mois. Un documentaire commençant chez Christie's et se terminant dans une prison peut difficilement être banal. Plus qu'un éclairage sur l'oeuvre de Bettina Rheims, c'est un portrait intime qui se révèle à la lumière des confidences, séances de travail et lieux où la photographe de 63 ans continue de faire d'actrices (Charlotte Rampling, Monica Bellucci) ou de mannequins (Kate Moss), de prostituées ou de prisonnières des icônes pour papier glacé. Histoire de déconstruire une image réductrice de « photographe des stars » pour composer un tableau plus complexe, à la fois esthétique, biographique et psychologique. Pendant quatre décennies, Bettina Rheims a été accusée de s'être vendue aux publicitaires, d'avoir trahi le féminisme, etc. Un shooting dans son studio du Marais avec l'actrice Paz de La Huerta où la réalisatrice Michèle Dominici nous met en position de voyeur montre pourtant le contraire. Si l'appareil photo se fait instrument de pouvoir, c'est pour mieux saisir le modèle dans tous ses états, pour questionner sa féminité et mettre en scène avec bienveillance l'ambivalence du désir. Pour les besoins d'une rétrospective, Bettina Rheims passe en revue l'ensemble de sa carrière et s'attarde sur son besoin viscéral de changer sa piètre image d'elle-même. C'est la même quête d'estime de soi qu'elle propose aux femmes de la maison d'arrêt de Lyon-Corbas, dans une séquence finale sans strass ni paillettes. (Télérama) Temps présent Clinton - Trump: le choc des extrêmes Le 03.11.2016 à 20h10 sur Durée: 55 minutes Rarement dans l'histoire des Etats-Unis, deux candidats à l'élection présidentielle n'ont été à ce point aux deux extrêmes. C'est le reflet d'une société américaine qui va mal, profondément déchirée et dans laquelle chacun des électeurs se demande comment on peut voter pour l'autre candidat. A travers des dizaines d'interviews, ce film trace le parcours et les racines des deux personnalités, qui postulent au job le plus difficile du monde. (RTS) Impitoyable Film long métrage de Clint Eastwood (USA, 1992) Le 03.11.2016 à 20h55 sur Durée: 125 minutes Qui est à la fois le fossoyeur de la mythologie de l'Ouest et son meilleur garant ? Clint Eastwood. Une fois encore, il renaît en fantôme, traverse l'écran le temps de quelques carnages, puis rejoint l'obscurité. Il n'est d'abord que l'ombre de lui-même: un fermier usé, incapable de mettre le pied à l'étrier, poursuivi par le souvenir de sa femme défunte. Un mort-vivant frappé par la malédiction. Ce n'est pas le seul. Dans ce western, tous les personnages sont ambigus, même les femmes, pourtant seules dépositaires d'humanité et de noblesse. Réflexion sur le genre, la brutalité et la loi, ce western magnifie les paysages sans exalter la moindre conquête. On s'explique longtemps avant de dégainer. Car c'est l'heure du Jugement dernier, de l'Apocalypse. Avec ses corps stigmatisés, sa bourgade en feu. Impitoyable nous fait traverser une Amérique en proie à une violence consubstantielle. (Télérama) En quête d'identité(s) Film documentaire de Elie Seonnet, Floryd Mbakata (France, 2015) Le 03.11.2016 à 21h50 sur Durée: 52 minutes Mélissa, Hicham, Kevin et leurs camarades de classe d'Evry partent à Montréal, au Québec. Pour ces jeunes banlieusards de 18 ans, d'origines, de religions et de classes sociales variées, ce voyage est l'occasion de voir comment se vit la diversité ailleurs. La vie est-elle plus facile à Montréal quand on est issu d'une minorité ? Pour le savoir, ils sillonnent la ville à la rencontre de jeunes de leur âge, de français installés sur place, d'universitaires et d'acteurs associatifs. Elodie, Gül, Hicham et les autres ont l'oeil froissé par une nuit blanche, mais le coeur survolté. Ces quinze lycéens d'Evry, de toutes origines, confessions et classes sociales confondues, s'apprêtent à décoller de Roissy. Destination Montréal, une des villes les plus cosmopolites au monde. Loin du simple séjour linguistique, leur voyage a pour but d'appréhender comment la diversité se vit ailleurs. « Du haut de nos 18 ans, on se rend bien compte qu'il y a deux, trois petites choses à revoir en France. Sur des sujets comme l'intégration, les discriminations... Il paraîtrait même que l'identité française serait en danger, s'interroge une jeune fille. Alors, c'est qui le problème ? C'est nous ou c'est la France ? » D'une fraîcheur et d'une justesse désarmantes, ce documentaire choral relaie le ressenti de chaque élève. Aucun prof n'intervient jamais à l'écran. Un parti pris audacieux destiné à valoriser la voix d'une jeunesse qui ne demande qu'à s'exprimer. Et le fait merveilleusement bien… La joyeuse bande arpente Montréal à la rencontre d'ados, d'éducateurs, de rappeurs engagés ou de Français exilés. Entre deux leçons sur l'immigration au Québec et dix selfies, ils confrontent leurs accents, points de vue, modes de vie, et font l'apprentissage de la tolérance. Résonne alors en creux la notion de diversité culturelle chère à Claude Lévi-Strauss. Tourné en hiver, par - 20 °C, ce trip vivifiant, quasi anthropologique, brosse le beau visage mixte de la France d'aujourd'hui. (Télérama) Detachment Film long métrage de Tony Kaye (USA, 2010) Le 03.11.2016 à 23h40 sur Durée: 100 minutes Henry Barthes est professeur remplaçant. Il est muté pendant trois semaines dans un lycée difficile de la banlieue new-yorkaise. Lui qui s'efforce d'être toujours détaché, va voir sa vie bouleversée par son passage dans cet établissement... (RTS) Fiche pédagogique e-media Le mystère de l'Arche d'Alliance Film documentaire de Jo Locke (GB/Canada, 2014) Le 04.11.2016 à 00h40 sur Durée: 49 minutes Objet sacré pour les trois religions monothéistes, l'Arche d'Alliance, qui contenait les tables de la loi données par Dieu à Moïse sur le mont Sinaï, a disparu avec la destruction du Temple de Jérusalem. L'Arche était réputée si puissante que celui qui la touchait était, selon la légende, frappé de mort subite à son contact. Qu'est-elle devenue ? Quelles sont les pistes possibles à explorer pour retrouver sa trace ? Jo Locke a enquêté, de Jérusalem aux lieux saints d'Ethiopie, en passant par la tombe de Toutankhamon ou le trésor de l'ordre des Templiers. Cinq heures du matin à Aksoum, petite ville du nord de l'Ethiopie. Dans la torpeur de la nuit, des milliers de fidèles se rassemblent en silence. Fascinés. Hypnotisés. A la tête du cortège, un prêtre porte une malle de bois : la reproduction de l'arche d'alliance. Le coffre sacré original, où reposent les dix commandements, fut longtemps gardé au temple de Salomon à Jérusalem. Lui qui rendrait invincible son possesseur a excité bien des passions. Mais nul ne sait ce qu'est devenue l'arche depuis la destruction du temple, en 586 avant Jésus-Christ. Le Mystère de l'arche d'alliance ne prétend pas résoudre cette énigme. Présenter les différentes hypothèses est plus intéressant. Rabbins, théologiens, archéologues ou encore forgerons... beaucoup affirment savoir où l'arche repose. De Jérusalem à l'Ethiopie, les idées fusent. L'arche s'apparenterait à un sanctuaire portable du tombeau de Toutankhamon. Et certains vont jusqu'à douter de son existence. Car il y a très peu d'indices : le coffre sacré n'est mentionné que dans les manuscrits de la mer Morte. Mythe ou réalité ? Si le réalisateur émet quelques réserves (sur l'arche d'Ethiopie), il refuse de prendre parti. Libre au spectateur de forger son opinion. Classique mais bien documenté, le film offre un point de vue scientifique sur le coffre d'or qui inspira tant de fictions (qui n'a pas vu Indiana Jones ?). C'est d'ailleurs moins les preuves de l'existence de l'arche que son influence qui compte, puisque, pour les croyants, elle a transmis les enseignements de Dieu. « Certains s'acharnent à vouloir retrouver les trésors du passé. Mais si on retrouvait l'arche ça ne prouverait pas que Dieu existe. Les croyants en sont déjà convaincus. » (Télérama)