DEPLIANT INFO COUCHES LAVABLES

UTILISER DES COUCHES LAVABLES : POURQUOI ?
POUR LA SANTE
Les couches lavables sont fabriquées dans des matières douces et naturelles qui permettent à la
peau de bébé de respirer et préviennent ainsi les risques d’érythème fessier. Elles ne nécessitent
pas de produits chimiques pour leur fabrication contrairement aux couches jetables, blanchies au chlore
et qui contiennent notamment des composants nocifs pour la peau, le système immunitaire et
endocrinien. Des analyses de Greenpeace ont prouvé la présence de TBT dans certaines couches
jetables. Cette substance qui est absorbée par la peau nuit au système immunitaire. Le gel absorbant
actuellement contenu dans les couches jetables a été retiré des tampons hygiéniques en 1985 en
raison de sa toxicité. Pour finir, des traces de dioxine ont été relevées dans le chlore qui sert au
blanchiment des couches. L’OMS a reconnu qu’il s’agissait de substances cancérigènes pour
l’homme.
POUR L’ENVIRONNEMENT
Un bébé va utiliser environ 5000 couches jetables de la naissance à la propreté. Elles ne seront
utilisées que quelques heures mais mettront chacune 300 à 500 ans à se décomposer dans les
sites d’enfouissement car elles ne sont pas recyclables. A cela, il faut ajouter l’énergie, les produits
chimiques et les matières premières nécessaires à leur fabrication et à leur transport.
Bien sûr, les couches lavables utilisent également de l’énergie, de la matière première et génèrent de la
pollution pour leur fabrication et leur transport …. mais en comptant une moyenne de 20 couches
lavables pour la même période d’utilisation, cette pollution reste moindre comparé aux 5000
jetables.
POUR LES ECONOMIES
Une vingtaine de couches lavables, suivant les modèles, coûte environ entre 300 et 400 euros. A
cela, il faut ajouter les culottes de protection, le voile de cellulose pour récupérer les selles, l’eau,
l’électricité pour le lavage. On arrive à un total de 800 à 900 euros. Ce coût s’applique à un premier
enfant mais sera largement réduit pour d’autres enfants puisque les lavables seront réutilisables.
En comparaison, l’utilisation des couches jetables revient à environ 1500 €. Ce coût devra être
renouvelé à chaque nouvel enfant.
CONCLUSION
Finalement, utiliser les couches lavables, c’est faire du bien à son bébé, à la planète et à son
porte-monnaie.
UTILISER DES COUCHES LAVABLES : COMMENT ?
COMMENT CHANGER SON BEBE ?
- Posez une couche lavable sur le matelas à langer (ajoutez éventuellement un insert pour la nuit ou la
sieste), ajoutez un voile de cellulose. Il permet de recueillir les selles et se jette directement au compost
ou dans les toilettes. C’est pratique pour les selles liquides des bébés allaités, car cela tâche moins la
couche (voile épais dans ce cas).
- Langez votre bébé comme d’habitude en fermant les pressions ou velcro selon le modèle.
- Mettez une culotte de protection par dessus la couche afin de rendre le tout imperméable. On peut
utiliser la même culotte pour plusieurs changes.
La couche ne doit jamais déborder de la culotte de protection : sinon gare aux fuites ! Faites attention à
bien rentrer ce qui dépasse (couche ou voile) dans la culotte.
CONSEILS D’UTILISATION
La culotte de protection doit toujours être bien ajustée et à la bonne taille. Si elle devient trop petite,
n’hésitez pas à passer à la taille supérieure.
Ne mettez pas de bodies ou de vêtements trop serrés au dessus de la culotte pour éviter qu’ils
n’absorbent l’humidité.
CONSEILS D’ENTRETIEN
Avant utilisation :
Les couches lavables n’atteignent leur capacité maximale d’absorption qu’après plusieurs lavages. Avant
la première utilisation, il est donc conseillé de les laisser tremper (avec les inserts nuit) durant toute une
nuit dans l’eau froide, puis de les laver normalement. Pour éviter de faire des lessives de « propre »,
changer votre bébé plus souvent au début.
Stockage des couches sales :
Avant le lavage, vous pouvez faire tremper vos couches dans un seau avec de l’eau (poubelle avec
couvercle, bassine, seau à couches,…). Le trempage opère un prélavage. Mais beaucoup de parents
préfèrent stocker les couches à sec dans un seau, avec couvercle, puis mettre une lingette avec quelques
gouttes d’huiles essentielles (d’arbre à thé ou de lavande). Dans ce cas, utiliser un cycle de lavage avec
prélavage.
Lavage :
Vous pouvez laver vos couches de 40°C à 60°C en utilisant une lessive douce, de préférence écologique.
Il est fortement déconseillé d’utiliser de l’adoucissant, qui à la longue se déposera sur les fibres des
couches et en réduira l’absorption. Les lessives liquides ou contenant de la glycérine ou les noix de lavage
ne sont pas très adaptées non plus. Les lessives poudres donnent les meilleurs résultats.
Pour les tâches tenaces, il est possible d’utiliser du savon détachant (savon au fiel, savon d’ALEP ou
savon de Marseille pur) localement et de laisser agir avant de passer à la machine.
Pour assouplir vos couches, si elles sèchent à l’air libre, vous pouvez les frotter l’une contre l’autre.
Les culottes de protection ne doivent pas être lavées à chaque change (sauf si elles sont souillées). Il est
possible de fonctionner avec 2 ou 3 culottes. Pour les culottes en PUL (polyuréthane laminé), un lavage à
la main quotidien avec un peu de lessive sera suffisant la plupart du temps. Selon leur composition, un
lavage en machine à 40°C est possible. Leur temps de séchage est très rapide (pas de sèche linge). Pour
les culottes en microfibre polaire, l’odeur d’urine peut être dérangeante, un lavage à la machine est
conseillé. Pour celles en laine, un lanolinage est nécessaire afin d’en conserver l’imperméabilité.
Les voiles de protections peuvent se laver 2 à 3 fois avec les couches s’ils n’ont contenu que des urines.
Décrassage :
Il est conseillé de faire de temps en temps un décrassage de vos couches (tous les 6 mois par exemple).
Pour cela, il suffit de les laisser tremper une nuit avec un peu de cristaux de soude ou de bicarbonate puis
de les laver à chaud (60°C)
LEXIQUE
-
booster : insert pour la nuit à très forte absorption, pour les très gros pipis.
couche : la partie absorbante en coton, chanvre ou bambou qui recueille les urines.
culotte : la partie imperméable qui empêche l’humidité de se propager aux vêtements.
insert : bande absorbante à ajouter dans la couche pour la nuit ou les siestes
voile de protection : feuille de cellulose pour recueillir les selles.
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Ne pas jeter sur la voie publique