les instrucitons officielles au college
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les instrucitons officielles au college
LES INSTRUCTIONS OFFICIELLES AU COLLEGE. PALIER 2 Programme applicable à la rentrée 2008-2009. Délimite les compétences et contenus linguistiques et culturels du niveau B1. Alors que seul le niveau A2 est exigible pour la validation du Socle Commun des Connaissances et Compétences, le Palier 2 permet de consolider le niveau A2 B1. PREAMBULE COMMUN A. La pratique des langues vivantes s'inscrit dans le contexte d'apprentissage préconisé par le CECRL (décret du 22/08/2005), c'est-à-dire qu'elle privilégie un objectif de communication dans une variété de situations proches de la vie réelle. On favorise donc la pratique de la langue, orale avant tout, en vue de développer la capacité à communiquer aussi bien dans le domaine personnel que professionnel, dans un contexte d'échanges et de mobilité. L'apprentissage s'ancre dans une exposition régulière alliée à la maîtrise des connaissances, et à l'effort de mémorisation. B. La compétence culturelle s'inscrit dans la continuité du Palier 1, et est indissociable de la culture, les mécanismes de pensée de l'apprenant traduisant les modes de pensée propres à la langue étudiée. Les contenus culturels sont étroitement liés aux contenus linguistiques, car ils permettent de faire du sens. Au palier 1, le thème de "modernité et tradition" sensibilise les élèves à la question de l'identité culturelle en regard des stéréotypes, à dépasser. Au palier 2, le thème de "l'ici et l'ailleurs" développe la notion de l'ailleurs, en référence au monde réel tant qu'imaginaire. La culture du pays cible est privilégiée, mais aussi les traces tangibles de cette culture dans l'environnement proche de l'élève, en France. Ce thème amorce l'étude du thème "vivre ensemble", abordé en seconde, intègre les diverses compétences transdisciplinaires (observation, explication, argumentation) et aboutit à l'expression du goût, des intérêts et de la curiosité des élèves. Quelques exemples de pistes d'exploitation : -voyages (échanges, découvertes, expéditions, généalogie, rêve, fantastique) -traces et signes de l'ailleurs chez nous (publicités, films, personnages, alimentation, présence économique..) - le monde de l'école / de la société (systèmes scolaires, activités extra scolaires, humanitaire, citoyenneté, sécurité routière) - science / science-fiction (environnement, espace, clonage, développement durable…) 1/6 Marie Miller, formatrice d'anglais à l'IUFM d'Alsace, 2007 - langages (dimension sociale, géographique, artistique, codes vestimentaires, modes de communication, musique…) Une approche actionnelle, active et vivante sera motivante si elle intègre le vécu de l'élève, sa maturité, ses centres d'intérêt. C. Du Palier 1 au Palier 2 : de A2 vers B1. Palier 1 : activités langagières organisées en axe oral / écrit, dans la continuité des programmes de l'école primaire. Palier 2 : les activités langagières sont regroupées autour de 3 pôles : réception, production, interaction, afin de mettre en évidence les similitudes dans les stratégies d'acquisition. a) Réception A2 B1 Oral Comprendre une intervention brève si elle Comprendre les points essentiels d'une est simple et claire intervention dans un langage claire et écrit Comprendre des textes courts et simples standard Comprendre des textes rédigés en langue courante sur des sujets abstraits / concrets en rapport avec le domaine familier b) Production A2 B1 Oral Produire en termes simples des énoncés S'exprimer de manière simple sur des sur les choses, les gens écrit Ecrire des énoncés simples et brefs sujets variés Rédiger un texte articulé et cohérent sur des sujets concrets ou abstraits, en rapport avec le domaine familier c) Interaction A2 B1 Oral Interagir de façon simple avec un débit Faire face à des situations variées avec adapté et des reformulations une relative aisance Bilan : On quitte le stade de l'utilisateur élémentaire (A2) utilisateur indépendant (B1) On dépasse le concret et la sphère personnelle On complexifie et diversifie les moyens linguistiques L'élève sait engager, développer et clore une conversation sur des sujets familiers La prononciation est intelligible 2/6 Marie Miller, formatrice d'anglais à l'IUFM d'Alsace, 2007 On développe l'apprentissage de l'explication, de l'argumentation après avoir pratiqué la narration et la description en A2. Ces diverses formes pourront se combiner lors d'exposés, de comptes-rendus, ou de débats. D. Les activités langagières au Palier 2. 1. les activités de réception. L'entraînement s'effectue à partir de documents sonores et écrits authentiques, de nature et de complexité variées. Non seulement la compréhension littérale du message est visée, mais aussi la compréhension de la situation d'énonciation qui donne sens au message. On développe les stratégies suivantes, communes à la compréhension d'un document tant sonore qu'écrit : repérage d'indices extralinguistiques, mise en relation d'éléments porteurs de sens, reconstitution du sens. Pour la compréhension d’un document sonore, on développera les stratégies d’écoute en exposant l’élève à des documents plus longs, plus riches, et plus complexes. La prise en compte de la situation d’énonciation permet d’accéder à l’implicite du message. On vise à familiariser l’oreille de l’élève en même temps que l’on entraîne à la mémorisation. Les documents vidéo exigent quant à eux la maîtrise de la compréhension de l’oral alliée à celle de la lecture de l’image. Un entraînement spécifique s’avère donc nécessaire. Lors de la compréhension de l’écrit, un élève sera exposé à des supports variés, plus ou moins complexes (littérature, presse…) et sensibilisé à la spécificité des traits. Le travail personnel de l’élève permettra d’aborder divers objectifs et types de lecture, tout en lui permettant une appropriation à son rythme. Chaque apprenant trouvera ainsi son entrée dans le document (extralinguistique / linguistique) et développera ses stratégies de lecteur. 2. les activités de production Elles exigent la combinaison des connaissances linguistiques et culturelles alliées à la maîtrise de savoir-faire, pour une mobilisation à bon escient. A l’écrit comme à l’oral, il s’agira de mobiliser et choisir les connaissances lexicales, culturelles, grammaticales, en adéquation avec l’objectif. L’élève devra se familiariser avec les stratégies de contournement pour pallier les éventuels déficits, et respecter les registres et niveaux de langue. Seul l’élément « temps » différencie la maîtrise de ces 3/6 Marie Miller, formatrice d'anglais à l'IUFM d'Alsace, 2007 savoir-faire ; lors de la production orale, l’élève dispose en effet de moins de temps pour élaborer son message. Production orale en continu. Outre les capacités à raconter, décrire, expliquer ou argumenter développées au palier 2, l’élève doit également structurer, s’auto-corriger et reformuler pour se faire comprendre. Il doit également savoir mettre son discours en voix (prononciation, intonation, gestuelle). Tout en se préparant à prendre la parole, l’élève doit tendre vers la spontanéité. Par ailleurs l’entraînement, à la lecture à voix haute permet l’accès au sens grâce à une segmentation adéquate. L’interaction associe des phases de réception et de production qui s’imbriquent pour élaborer un discours commun. Les situations varient (interaction professeur / élève, élève/élève, élève/élèves) et peuvent être orales comme écrites (mails, chats, débats…). L’interaction présuppose la maîtrise de stratégies de compréhension orale (ou écrite). Mais en même temps qu’un élève écoute, repère, construit du sens, il prépare sa réponse, portant sur une demande d’éclaircissement, d’explications supplémentaires, ou une argumentation nouvelle. L’interaction écrite permet d’accorder plus de temps pour élaborer une réponse. A noter que dans le cadre de l’utilisation des TICE, la langue écrie se rapproche du registre oral. La production écrite fait l’objet d’entraînements réguliers, dans le cadre de projets pédagogiques. Elle se nourrit des savoir-faire développés en production orale (structuration du message) et s’attache aux spécificités de l’écrit. E. L’évaluation au service des apprentissages. Toute progression associe des phases d’entraînement s’inscrivant dans la durée avec des moments d’évaluation identifiés, spécifiques et ponctuels. L’évaluation sert à mesurer les effets des entraînements effectués et les acquis des élèves. 1. Finalités de l’évaluation. • L’évaluation diagnostique apprécie les capacités des élèves dans diverses compétences langagières. C’est un état des lieux en vue de concevoir la progression et les entraînements nécessaires. Elle doit être dissociée de toute notation et de tout jugement de valeur. • L’évaluation formative est pratiquée en cours de séquence, elle est non notée. Les critères sont connus des élèves. On évalue le degré de réussite dans un domaine d’activité. • L’évaluation sommative apprécie la performance de l’élève au terme d’une séquence. Elle renseigne sur les acquisitions de compétences, de savoirs. Elle est notée. L’évaluation se conçoit lors de l’élaboration de la séquence, puisqu’elle en découle. Elle intègre des éléments culturels sur lesquels l’enseignant a construit sa séquence. 4/6 Marie Miller, formatrice d'anglais à l'IUFM d'Alsace, 2007 Elle se doit d’être : - positive. Elle valorise les acquis - ciblée. Elle concerne les activités langagières dominantes de la séquence, tout en croisant les compétences. - Cohérente. Elle découle des objectifs visés lors de la séquence et vérifié si l’élève est en mesure de transférer les acquis. - Critériée. On ne peut pas tout évaluer, il faut opérer des choix et restreindre les critères pour rendre l’évaluation et la performance lisibles. - Transparente. L’élève a connaissance des critères retenus et pertinents eu égard de la tâche évaluée. Il peut être progressivement amené à être associé au choix des critères, apprécier les performances des camarades ou les siennes. Toutefois l’auto-évaluation n’est véritablement efficace et porteuse que lorsque l’apprentissage est construit et abouti. Le rôle du professeur demeure essentiel pour apprécier le niveau de compétence de l’élève. ANGLAIS Le palier 2 est la suite du palier 1 et permet à l’élève de passer du stade d’utilisateur élémentaire (A2) à celui d’utilisateur autonome (B1). Ce passage est marqué par une plus grande authenticité de la langue, une plus grande intelligibilité en phase de production. C’est la communication qui est privilégiée, en prenant en compte la formation générale de l’individu. L’anglais bénéficie d’un statut spécifique. Souvent étudié à l’école primaire par une majorité d’élèves, l’anglais est omniprésent dans notre vie quotidienne. Cette impression de facilité ne doit cependant pas faire oublier la nécessité d’un entraînement régulier, en particulier à l’oral, souvent difficile pour les francophones. A. Les activités de communication langagière. Présentation du tableau des 5 activités langagières utilisées à des fins de communication. Le découpage permet l’élaboration d’objectifs d’apprentissage et la mesure des acquis. 3 pôles sont abordés : réception, production, interaction. Le tableau s’organise en 5 colonnes : • Exemples de textes (supports utilisables) • Formulations • Compétence culturelle et lexicale • Compétence grammaticale 5/6 Marie Miller, formatrice d'anglais à l'IUFM d'Alsace, 2007 • Lien écrit –oral. Compétence phonologique. Toutefois, les indications ne sont pas limitatives, ni hiérarchisées. Les formulations sont choisies à partir d’énoncés authentiques. Le niveau de langue est fonction de la situation de communication visée. Les énoncés proposés ne sont pas toujours le fruit d’une production spontanée, mais le résultat d’un entraînement guidé par le professeur (acquisitions lexicales et culturelles) B. Contenus culturels et domaines lexicaux. « L’ici et l’ailleurs ». La connaissance du monde anglophone est approfondie. L’l’élève découvre la pluralité de ce monde et opère des liens avec sa propre culture. On insiste sur les divergences autant que sur les convergences possibles. Le contexte culturel n’est pas un objet d’étude en soi, mais permet l’articulation entre les différents domaines d’apprentissage. Il s’agira pour le professeur d’opérer des choix et de bâtir des projets en incluant l’objectif culturel. Voir thématiques proposées avec exemples concrets. C. Syntaxe et morphosyntaxe Ce sont des outils au service de la communication. Ce lien entre forme et sens est essentiel car chaque fait de langue nouveau est ainsi intégré en contexte. Ce sont les besoins de communication qui motivent le choix et la progression cohérente. L’appropriation implique des activités de rebrassage, de complexification constante (notion d’enseignement en spirale). Certains faits de langue seront approfondis, d’autres ne sont abordés qu’en phase de reconnaissance, ou de compréhension. D. Phonologie Insiste sur le fait que l’anglais n’est pas une langue facile, et propose des objectifs et savoir-faire à travailler. 6/6 Marie Miller, formatrice d'anglais à l'IUFM d'Alsace, 2007