Der tägliche Tsunami in den Schweizer Flüssen / Tsunami quotidien

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Schweizerischer Fischerei-Verband
Federaziun Svizra da Pestga
Fédération Suisse de Pêche
Federazione Svizzera di Pesca
NEWSLETTER 5.6.2014
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Schweizerischer Fischerei-Verband kritisiert Schwall-Sunk der Kraftwerke
Der tägliche Tsunami in den Schweizer Flüssen
Künstliche Wasserschwankungen der Kraftwerke: Schwall (viel Wasser) und Sunk (wenig Wasser)
töten Fische, Flora und Fauna. (Beispiel Schiffenen/Saane)
Über 100 Kraftwerke in der Schweiz erzeugen mit Schwall-Sunk-Betrieb täglich künstliche
Hochwasser. Dabei zerstören sie Flora und Fauna und gefährden Menschen. Der
Schweizerische Fischerei-Verband SFV verlangt von den Kantonen, dass sie
Kraftwerkbetreiber zur Sanierung zwingen – gemäss gesetzlichem Auftrag!
«Still und leise spielt sich an über 100 Stellen in Schweizer Flüssen täglich ein dramatischer
Tsunami ab», kritisierte in Bern vor den Medien Roland Seiler, Zentralpräsident Schweizerischer
Fischerei-Verband SFV. Er sprach die rund 110 Wasserkraftwerke an, die den Profit aus der
Stromproduktion durch künstliche Wasserschwankungen erhöhen.
Schädlich für Fische, Flora und Fauna
Warum ist der sogenannte Schwall-Sunk-Betrieb so schlimm? In der Schwallphase werden
Kleinlebewesen unkontrolliert weggespült. In der Sunkphase haben insbesondere die Fische zu
wenig Wasser und stranden. «Das bedeutet täglich Stress für die Fische, sie können sich nicht
ernähren, sich nicht entwickeln, was zu toten Gewässern führt», so Charles Kull, Vizepräsident des
SFV. Schwall-Sunk sei nicht nur ein Problem für Fische, «sondern für den gesamten
Gewässerraum unterhalb der Kraftwerke».
Über 100 kritische Kraftwerke
Die negativen Folgen von Schwall-Sunk sind erkannt: Das neue Gewässerschutzgesetz
verpflichtet Kraftwerke, innert 20 Jahren die schädlichen Schwall-Sunk-Betriebe zu sanieren. Bis
Ende 2014 sind die Kantone verpflichtet, dem Bund Sanierungspläne vorzulegen. «Wir befürchten,
dass etliche Kantone wie bei der Restwassersanierung schlampen.» Dem SFV ist bewusst, dass
dabei finanzielle Gründe mitspielen. Schwall-Sunk-Sanierungen führen oft zu Ertragseinbussen.
«Da müssen die Kantone Rückgrat zeigen.»
Kantone müssen Kraftwerke zwingen
Der Schweizerische Fischerei-Verband hat vier klare Forderungen:
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•
•
Das Bundesamt für Umwelt publiziert die Liste der sanierungspflichtigen Anlagen bis
spätestens Mitte 2015.
Die Kantone verpflichten Kraftwerke mit Massnahmen und Fristen zur Sanierung.
Die Kraftwerke sanieren Anlagen mit extremen Schwall-Sunk-Problemen sofort.
Neukonzessionen/Konzessionserneuerungen nur mit Schwall-Sunk-Verhältnis
von höchstens 5:1.
Kurt Bischof
Weitere Infos über die Tätigkeit des Schweizerischen Fischerei-Verbandes finden Sie
im Internet unter www.sfv-fsp.ch
oder auf unserer Facebook-Seite
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La Fédération Suisse de Pêche critique les éclusées des centrales hydro électriques
Tsunami quotidien dans les cours d’eau suisses
Les variations artificielles du niveau d’eau provoquées par les centrales hydro électriques: débit
d‘éclusée (beaucoup d‘eau) et débit plancher (peu d‘eau) tuent les poissons, la flore et la faune.
(Exemple de Schiffenen sur la Sarine)
Avec leur gestion par éclusées, plus de 100 centrales hydro électriques de Suisse
provoquent chaque jour des crues artificielles. Elles détruisent ainsi la faune et la flore et
menacent les personnes. La Fédération Suisse de Pêche exige des cantons qu’ils
contraignent les opérateurs des centrales hydro électriques à l’assainissement de leurs
installations – conformément au mandat légal!
«C’est en toute discrétion que se déroule un dramatique tsunami quotidien sur plus de 100 cours
d’eau de Suisse», critique devant les medias Roland Seiler, président de la Fédération Suisse de
Pêche. Il évoque ainsi les quasi 110 centrales hydro électriques qui augmentent leurs profits à
travers la production d’électricité au moyen de variations artificielles des dé-bits d’eau.
Nuisibles pour les poissons, la flore et la faune
Pourquoi la dénommée «Gestion par éclusées» est-elle si grave? Durant la phase de hautes eaux,
les micro-organismes vivants sont emportés vers l’aval de manière incontrôlée. Lors de la phase
de basses eaux, les poissons en particulier n’ont plus assez d’eau et ils s’échouent. «Cela signifie
un stress quotidien pour les poissons qui ne peuvent plus se nourrir et se développer, cela mène à
des cours d’eau sans vie», ainsi s’exprime Charles Kull, vice-président de la FSP. Les éclusées ne
sont pas un problème uniquement pour les poissons «mais pour tout le milieu aquatique en aval
des centrales hydro électriques».
Plus de 100 centrales hydro électriques problématiques
Les conséquences négatives des éclusées sont connues: la nouvelle Loi sur la protection des
eaux oblige les opérateurs des centrales à assainir les gestions par éclusées dommageables dans
un délai de 20 ans. Les cantons sont dans l'obligation de présenter à la Confédération à la fin 2014
leur planification des assainissements, „nous craignons, que certains cantons traînent les pieds,
comme pour l’assainissement des débits résiduels». La FSP est consciente des enjeux financiers
que cela représente. Les assainissements des éclusées conduisent souvent à des pertes de
revenus. «C’est là que les cantons doivent montrer leur dé-termination».
Les cantons doivent contraindre les centrales hydro électriques
La Fédération Suisse de Pêche a quatre exigences claires:
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L’Office fédéral de l’environnement publie, au plus tard à mi-2015, la liste des ouvrages
nécessitant un assainissement.
Les cantons imposent aux centrales hydro électriques les mesures et calendriers
d’assainissement.
Les centrales hydro électriques assainissent immédiatement les installations qui ont des
problèmes d’éclusées extrêmes.
Nouvelles concessions/renouvellement de concessions uniquement à condition que le
rapport d’éclusées soit au maximum de 5:1.
Kurt Bischof
Pour plus d'informations sur les activités de la Fédération Suisse de Pêche FSP:
site internet : www.sfv-fsp.ch
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