Evaluation des licences professionnelles de l`Université de

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Evaluation des licences professionnelles de l`Université de
Section des Formations et des diplômes
Evaluation des licences professionnelles
de l’Université de Bretagne Sud
2011
Section des Formations et des diplômes
Evaluation des licences professionnelles
de l'Université de Bretagne Sud
2011
Section des formations et des diplômes
Rapport sur l’offre de formation
« licence professionnelle » de
l’Université de Bretagne Sud
Vague B – 2012-2015
Campagne d’évaluation 2010/11
Préambule
L’Université de Bretagne Sud (UBS) est installée sur plusieurs sites (Vannes, Lorient et Pontivy). Elle est
composée de trois facultés (« Droit, économie, gestion », « Lettres, langues, sciences humaines » et « Sciences et
sciences de l’ingénieur »), deux IUT et une école supérieure d’ingénieurs. Les IUT existaient bien avant la création de
l’université, ce qui explique en partie l’engagement précoce et énergique de l’établissement dans le développement
des licences professionnelles depuis les origines de ce diplôme jusqu’à la mise en place du LMD.
Nous pouvons constater que la moitié de ces licences est organisée dans les IUT (14 sur 26), les autres se
répartissant entre les trois facultés. L’IUT de Vannes en porte sept (dont une en alternance), celui de Lorient sept
(dont cinq en alternance), l’UFR « Sciences et sciences de l’ingénieur » cinq (dont une en alternance), l’UFR
« Lettres, langues, sciences humaines et sociales » trois (aucune en alternance) et l’UFR « Droit, sciences
économiques et gestion » quatre (dont deux en alternance).
Au total, neuf licences sur vingt-six sont ouvertes à l’alternance.
Il faut aussi souligner que l’UBS a signé une convention avec l’Université catholique de l’Ouest pour plusieurs
licences professionnelles (LP).
Les domaines représentés sont comme suit : 61 % des spécialités sont rattachées au domaine « Sciences,
technologie, santé », 31 % domaine « Droit, économie, gestion » et 8 % « Sciences humaines et sociales ».
Sur le plan régional, l’université se trouve assez proche d’universités importantes, Rennes 1 et 2, ou de
l’université de Bretagne Occidentale qui polarise l’extrême ouest de la péninsule bretonne, d’où la nécessité pour
l’UBS d’affirmer sa vitalité et de proposer des formations performantes. Les étudiants inscrits en licences
professionnelles représentent environ 15 % de l’ensemble des étudiants inscrits dans le cycle « Licence ».
Avec un taux de réussite moyen de plus de 90 %, le nombre de diplômés LP est passé de 612 à 702 de 2006 à
2009, et leur part dans les diplômés de niveau « Licence » est passée de 37,4 % à près de 48 %. Par contre,
l’attractivité auprès des étudiants de licences générales reste faible : 3,4 % en moyenne sur quatre ans.
L’offre de formation « LP » correspond aux demandes sociales et locales des entreprises.
Dans la déclaration de politique générale de l’université, il est mentionné que « bon nombre de bacheliers
préfèrent des formations courtes en vue d’une meilleure capacité d’insertion professionnelle » et que l’université
travaille sur des projets de passerelles entre les formations professionnalisantes et académiques. Le défi est de taille
car l’approche du savoir/savoir-faire n’est pas appréhendée sur le même modèle. L’année L2 devient une charnière
dans le cursus universitaire de l’étudiant : choisir un parcours avec une insertion professionnelle rapide via la LP ou
poursuivre vers des études plus longues. Pour les étudiants venant des DUT et BTS, la licence professionnelle est un
pas de plus vers une bonne qualification.
Bilan des évaluations des spécialités :
A+
A
B
C
Total
5
14
3
0
22
Conformément au cahier des charges défini avec la DGESIP, l’évaluation a porté sur les seuls dossiers de
licences ouvertes à la rentrée 2007 et antérieures, soit 22 dossiers.
1  Projet pédagogique

Appréciation
Les équipes pédagogiques semblent bien équilibrées entre enseignants et professionnels. Par contre, il apparaît
que les enseignants-chercheurs des facultés - à part quelques exceptions – ne sont guère présents dans ces
formations ; ce qui, à terme, peut s’interpréter comme si elles étaient des formations des seuls IUT et non de
l’université décernant le diplôme. Dans un tiers des licences professionnelles, il n’y a pas d’informations suffisantes
sur les équipes pédagogiques, leur fonctionnement ou leur rôle.
3
Les contenus des formations semblent bien correspondre à la demande des secteurs professionnels et
permettent une insertion assez rapide des étudiants dans les emplois visés.
Les conseils de perfectionnement semblent bien fonctionner (quand il y en a), souvent composés à égalité
entre professionnels et enseignants ; se réunissant une à deux, ou même trois fois l’année. Ils déterminent ensemble
les axes à poursuivre ou éventuellement, à modifier. Il serait souhaitable de veiller à soutenir cette initiative. Dans
cette perspective, il est important de souligner l’effort porté sur les modules de mise à niveau en début d’année
universitaire en direction des publics moins avertis dans certains domaines scientifiques et pratiques.
On notera que les auto-évaluations semblent plus émaner des responsables des formations que de
l’établissement universitaire lui-même, et s’apparentent donc plus à des enquêtes de satisfaction qu’à des indicateurs
de pertinence.

Points forts :






La dimension professionnalisante est vraiment au cœur des formations.
La forte implication des professionnels dans les formations.
Les nombreuses formations ouvertes à l’alternance.
Les modules de mise à niveau.
La bonne attractivité.
Points faibles :



Une évaluation trop neutre des formations ne facilitant pas leur évolution.
L’implication parfois insuffisante des enseignants-chercheurs.
La dispersion géographique des formations.
2  Insertion professionnelle

Appréciation
L’implication active des professionnels de la région ainsi que les besoins des entreprises (localisation, tissu
socioculturel) permettent une bonne insertion des diplômés de licences professionnelles.
Pour l’instant, on ne peut pas parler de concurrence concrète sur le marché du travail de la région dans la
mesure où l’UBS est seule à dispenser ces formations professionnelles. La plupart des diplômés trouvent rapidement
un emploi : pour le plus grand nombre, il n’est pas question de poursuite d’études dans l’immédiat.
Le réseau de stage étant important grâce justement à la présence des acteurs professionnels dans les
formations, les stages se transforment souvent directement en emploi.
La forte présence des formations en alternance contribue aussi à la qualité de l’insertion.
Seules quelques rares formations semblent avoir un peu de mal à trouver des débouchés, et parfois ces
étudiants optent pour la solution de poursuite d’études ; cette situation est vraiment marginale. On pourrait
envisager en ce cas des formations plus pluridisciplinaires pour décloisonner ces formations en difficulté d’insertion.
Les données de suivi des diplômés fournies par l’établissement sont globalement de bonne qualité, même s’il
demeure encore une marge de progression.

Points forts :




Les taux élevés de l’insertion professionnelle.
La bonne adéquation entre les formations et les emplois occupés.
La rareté des poursuites d’études.
Point faible :

Les résultats médiocres de quelques rares spécialités.
4
3  Implication des milieux professionnels

Appréciation
La présence des professionnels dès la phase de réflexion sur le projet de création d’une spécialité caractérise
la plupart des licences professionnelles de l’UBS et en explique largement la pertinence et l’efficacité.
Il est intéressant de noter que de nombreuses formations ont institutionnalisé les conseils de perfectionnement
(à renforcer dans toutes les formations et à créer en cas d’absence). Ces conseils où siègent à parité universitaires et
professionnels sont souvent présidés par un responsable d’entreprise, et ils sont soucieux d’améliorer la formation ou
de la faire évoluer en tant que de besoin. Ils se réunissent une à deux ou même, trois fois par an.
Un des points forts de cette offre est la place importante occupée par les intervenants professionnels dans
l’enseignement. Au-delà du volume de formation assuré, il faut souligner la qualité et la pertinence de ces
interventions.
Cette synergie entre l’université et les milieux professionnels est valorisée aussi par la politique de stage
développée par les responsables de formation, et encore plus par le fort développement de l’apprentissage ou des
contrats de professionnalisation.

Points forts :




L’implication des professionnels dans les formations, du projet à l’évaluation.
Le bon fonctionnement de nombreux conseils de perfectionnement.
Les formations par alternance.
Points faibles :


Une forte dépendance à la conjoncture régionale.
Un manque de formalisation des partenariats.
4  Pilotage des licences

Appréciation
Le pilotage de cette offre n’est guère facilité par la dispersion de l’université sur plusieurs sites et aussi, de sa
collaboration avec l’université catholique de l’Ouest qui est également située sur d’autres sites parfois fort éloignés.
Sur ce point, le partenariat semble réel même si la présence d’une même formation sur deux sites différents peut
créer des difficultés en termes d’harmonisation.
Un autre élément tient à l’antériorité de la présence des IUT par rapport à une université qui s’est créée
autour d’eux et en s’appuyant sur eux.
Le pilotage semble ainsi partager entre le niveau « Université », qui définit les grands axes de la politique de
formation, et le noyau fonctionnel situé dans les composantes. Si ce mode de fonctionnement est à l’évidence
efficace, il a pour conséquence, néanmoins, d’isoler l’offre de formation « licence professionnelle » dans l’offre de
formation « licence » et de développer l’image d’un diplôme de composante et d’IUT en particulier ; ce qui limite
nécessairement les mutualisations.
Cette coupure se retrouve au niveau du recrutement : les étudiants viennent essentiellement des formations
Bac+2 (BTS et DUT), les étudiants des facultés y sont moins présents. La localisation de la formation dans une
structure autre, voire une autre ville, les différences de culture pédagogique et étudiante jouent un rôle dans cette
faible porosité entre licences générales et professionnelles. Le développement de l’alternance tend aussi à privilégier
un recrutement d’étudiants ayant déjà un vécu en entreprise via les stages suivis lors d’un DUT ou BTS. Par exemple,
comment un étudiant venant d’une 2ème année de licence, mention : anglais et/ou espagnol peut-il intégrer aisément
une formation « assistant export trilingue » ?
5
De plus, la faiblesse des contacts entre les enseignants, et plus rares, enseignants-chercheurs intervenant en
licences générales et les équipes pédagogiques des licences professionnelles limite leur capacité à conseiller
efficacement leurs étudiants dans leur processus d’orientation. Ce qui est vrai au sein d’une UFR, l’est encore plus
entre une UFR et un IUT.
On soulignera que l’UBS a une politique très active dans le domaine de l’aide à l’orientation des étudiants de
licence générale (PPE, stages obligatoires, certifications C2i, CLES…), politique dont on peut espérer qu’elle favorise
une meilleure insertion des licences professionnelles dans l’offre et surtout, la démarche d’orientation des étudiants.
Sur le plan du pilotage, on regrettera l’absence de généralisation des conseils de perfectionnement ainsi que
l’absence, dans certains dossiers, d’informations précises sur le fonctionnement de l’équipe pédagogique et son rôle,
informations d’autant plus importantes dans le cadre d’un pilotage décentralisé.
On notera que les fiches d’auto-évaluation semblent plus émaner des responsables des formations que de
l’établissement universitaire lui-même, et s’apparentent donc plus à des enquêtes de satisfaction qu’à des indicateurs
de pertinence.

Points forts :




Une articulation efficace entre pilotage politique central et un pilotage fonctionnel décentralisé.
Une bonne connaissance des publics étudiants et un bon suivi des diplômés.
La politique de professionnalisation développée dans les licences générales.
Points faibles :
La place réduite faite aux licences professionnelles dans le document sur la stratégie de l’offre de
formation.
 L’absence d’une auto-évaluation « externe » organisée au niveau central.

5  Recommandations
Il est recommandé de :
Généraliser la création de conseils de perfectionnement ayant une participation équilibrée entre
enseignants et professionnels.
 Continuer l’effort en faveur des formations par alternance et en particulier, l’apprentissage.
 Organiser une véritable auto-évaluation.
 Développer les mutualisations entre composantes (IUT inclus).

6
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : RENNES
Établissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002017
Dénomination nationale : Commerce
Spécialité : Assistant export trilingue
Présentation de la spécialité
L’objectif de cette licence professionnelle est de former des assistants export capables d’exécuter en toute
autonomie les activités suivantes : mise en place de la stratégie commerciale export, coordination des activités des
commerciaux, organisation du suivi administratif de la commande jusqu’à la facturation, gestion de la logistique
export des marchandises, évaluation et gestion des risques liés au commerce international, gestion de la
communication écrite et orale en trois langues. Les métiers visés sont : assistant import/export, assistant commercial
export, chef de zone export, agent de transit import/export et assimilés, assistant acheteur international, technicien
logistique, assistant marketing, agent de transit import/export, opérateur du back office international.
Cette formation, ouverte en septembre 2002, est portée par la Faculté des « Lettres, langues, sciences
humaines et sociales » en partenariat avec l’Université Catholique de l’Ouest qui avait développé à partir de 1996 un
diplôme universitaire « Commerce international ». Elle est dispensée sur trois sites, chacun développant une
spécificité de parcours et à des exigences professionnelles différentes : la gestion des risques à l’export (Lorient),
l’administration et la négociation commerciale à l’export (Arradon), l’administration et la logistique de l’export
(Guingamp). Elle s’intègre bien dans l’offre de formation avec des DUT (« GEA » et « TC ») et la licence de langues.
Sur la région « Grand Ouest », seules trois autres licences professionnelles peuvent être comparées, même si elles se
situent quant à elles dans le champ de la gestion.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
55
Taux de réussite
97 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
20 %
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
98 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
Pourcentage de diplômés en emploi : enquêtes internes en mai 2010 (2006 - 2009)
enquête par l’Observatoire UBS (2005 - 2007)
37 %
66 % - 81 %
79 % - 100 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Cette spécialité apporte une réponse appropriée aux besoins des entreprises exportatrices et tournées vers
l’international. Elle est reconnue par les acteurs socio-économiques locaux. Cette formation remplit les principaux
critères de performance des licences professionnelles.
1
L’attractivité de la spécialité est moyenne avec un taux de pression (candidats/capacité d’accueil) supérieur à
3 %, garantissant le niveau de qualité de la sélection. Le recrutement est limité à des effectifs voisins de vingt par site
et permet une bonne diversité de l’origine des inscrits (avec environ 20 % venant de L2). Pour certains étudiants, des
modules de perfectionnement « fondamentaux du marketing et du commerce international » peuvent être proposé
sous la forme d’une propédeutique à hauteur de vingt heures. Les étudiants sont essentiellement en formation initiale
et quelques uns en formation continue. Aucun contrat de professionnalisation n’a été jusqu’à présent signé. Notons
aussi la possibilité d’acquérir des certifications : certificat informatique et internet, certificat de compétence en
langues de l’enseignement supérieur.
Les résultats d’insertion sont très satisfaisants : les enquêtes mises en place par l’Observatoire de l’insertion
professionnelle de l’UBS donnent un taux d’insertion moyen de 87 % pour les années de 2005 à 2007. Par contre, les
enquêtes internes montrent une augmentation des poursuites d’études ces dernières années certainement due au
contexte économique actuel. Les emplois occupés par les diplômés de cette licence sont en adéquation avec la
formation et sont essentiellement au sein de PME.
La licence bénéficie des liens tissés entre les structures institutionnelles (Conseillers Régionaux du Commerce
Extérieur (CRCE), CCI, Bretagne International, Agences de développement ou Technopole), l’UBS et l’UCO. Elle
s’associe également avec des associations : Association « Produit en Bretagne », Association des Bretons de New York
(BZHnetwork) et développe un partenariat avec de nombreuses entreprises privées du secteur de l’export ou
organismes travaillant à l’export. Les partenaires interviennent à hauteur de 37 % du volume horaire dans les
enseignements et jouent le rôle d’interlocuteurs permanents, vecteurs de flux d’information en provenance de
l’entreprise et des institutions liées à l’export. D’éventuels changements, remaniements ou réformes peuvent ainsi
être immédiatement pris en considération dans le cadre du comité de perfectionnement.
La triple localisation est un inconvénient pour la lisibilité de la ou des formations. L’affichage d’une seule
spécialité pour trois parcours conduisant à des métiers différents pose problème d’autant plus que les modules
communs ne sont pas mutualisés. Il aurait été intéressant de proposer une structure par site, les liens entre les sites
pouvant continuer à s’exercer.
 Points





forts :
La bonne insertion professionnelle.
L’excellent taux de réussite.
La forte implication des professionnels.
Des liens forts avec des structures institutionnelles, avec des associations et des entreprises.
Points faibles :



L’absence d’enseignements des fondamentaux en anglais.
La triple localisation.
Pas de contrats de professionnalisation.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il est souhaitable de proposer une spécialité par site permettant une meilleure lisibilité.
Etant donné la forte implication de la profession, il faut réfléchir à un fonctionnement par alternance incluant
de l’apprentissage ou des contrats de professionnalisation. La mise en place de la formation par alternance peut se
faire sur un site pilote.
Enfin, il faut proposer des enseignements des fondamentaux en anglais et ouvrir les stages à l’international.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : RENNES
Établissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002019
Dénomination nationale : Management des organisations
Spécialité : Management de l’équipe commercial
Présentation de la spécialité
Cette licence professionnelle permet de former des étudiants aux métiers du commerce et par extension au
management d’équipe commerciale. Les objectifs sont d’acquérir des compétences managériales d’équipe
commerciale, de savoir mener une analyse socio-économique, juridique et technologique d’une entreprise et de
maîtriser l’analyse financière, commerciale et organisationnelle. Le spectre de métiers visés est très large : de
responsable des ventes de tout secteur à conseiller de clientèle banque-assurances.
Cette formation, ouverte en septembre 2005, accessible en formation initiale et en contrat de
professionnalisation, est portée par l’UFR « Droit, économie, gestion » de l’Université de Bretagne Sud (UBS) en
partenariat avec l’Université Catholique de l’Ouest (UCO) qui avait développé en 1996 un diplôme universitaire «
Commerce international ». Elle est dispensée sur le site de Guingamp à l’UCO et s’inscrit dans l’axe commerce,
échanges internationaux avec la licence « Economie - Gestion » et deux licences professionnelles, « Assistant export
trilingue » et « Commerce et distribution option : technico-commercial ». La spécialité « Management de l’équipe
commerciale » se caractérise par son caractère généraliste offrant un large champ d’insertion professionnel.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
34
Taux de réussite
100 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
4%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
88 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
Pourcentage de diplômés en emploi : enquêtes internes (2006-2009)
enquête par l’Observatoire UBS (avril 2010)
46 %
82 % - 100 %
91 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Cette formation est de qualité, bien insérée dans un tissu professionnel qui y participe activement. Cependant,
le spectre de la licence étant très large, le caractère professionnel est difficile à évaluer en termes de
correspondance aux attentes du tissu économique.
L’attractivité de la spécialité est moyenne avec un taux de pression (candidats/capacité d’accueil) supérieur à
3 %. Elle a tout de même permis d’augmenter, dans un contexte d’insertion professionnelle favorable, les effectifs de
trente-deux à cinquante étudiants, mais elle ne permet pas de recruter des étudiants d’horizons différents, qui
pourraient enrichir, par des échanges de connaissances et d’expérience, la formation. Plus de 90 % des inscrits
proviennent de BTS.
1
Pourtant, depuis 2007, l’UBS a mis en place des parcours « Gestion - Commerce » en L2 de la licence
« Economie - Gestion » destinés à orienter vers la licence professionnelle des étudiants dits « fragiles » pour une
poursuite d’études en master.
Les résultats de l’enquête de l’Observatoire mis en place par les services de l’Université de Bretagne Sud en
avril 2010 étaient de 91 % de diplômés en emploi, dont 76 % de CDI avec un temps moyen de recherche d’un mois. 4 %
des diplômés étaient en poursuite d’étude et autant à la recherche d’un emploi. Ces résultats très satisfaisants
prouvent la pertinence de cette formation qui répond aux besoins des entreprises. Cependant, l’évolution
managériale des diplômés (par rapport à une formation commerciale classique) n’est pas démontrée.
Depuis 2009, la formation se décline en alternance, avec treize contrats de professionnalisation, ce qui paraît
être une bonne orientation pour l’avenir. Cette ouverture est le signe d’une implication professionnelle forte. La
spécialité bénéficie du savoir-faire de son partenaire (l’UCO) qui, dès 1996, a su tisser des liens avec les
professionnels du secteur commerce, qui se sont traduits par la signature d’une convention entre l’UCO et la Chambre
de Commerce et de l’Industrie des Côtes d’Armor. Cette convention donne un rôle pédagogique fort à la CCI (avec 46
% des enseignements fait par des professionnels) et offre ainsi à la licence professionnelle un « observatoire
permanent des attentes des entreprises en matière de profils des collaborateurs » La convention UBS-UCO pose
l’autonomie pédagogique de l’UCO et le fait qu’elle ignore l’UBS est regrettable.
Les recommandations émises lors du précédent renouvellement ont été prises en compte (Conseil de
perfectionnement officialisé en 2007, interventions d’enseignants de l’UBS). Cependant, le rôle de l’UBS paraît
toujours très marginal : deux enseignants y réalisent 7 % des enseignements et le responsable administratif est absent
du conseil de perfectionnement. La responsabilité académique de la formation reste ambigüe.
Points




Points


forts :
La bonne insertion professionnelle.
L’excellent taux de réussite.
Des partenariats institutionnel et professionnel forts.
Des contrats de professionnalisation en augmentation.
faibles :
Le rôle très marginal de l’UBS.
L’absence du responsable administratif dans le conseil de perfectionnement.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il est impératif d’accroître l’implication effective de l’Université de Bretagne Sud dans le fonctionnement du
diplôme (présence du responsable académique dans le conseil de perfectionnement, augmentation des interventions
des enseignants UBS) et de mieux présenter ce diplôme dans l’offre de formation d’UBS (il n’apparaît quasiment pas
sur le site web UBS).
Il peut être intéressant, pour une meilleure lisibilité de la formation et un positionnement fort, de mieux
préciser les secteurs d’accueil et les postes précis, issus de l’expérience des emplois des années précédentes et ainsi
de valider la dimension managériale du diplôme. Cette démarche permettrait peut-être un meilleur recrutement
parmi les L2 et DUT.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : RENNES
Établissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002020
Dénomination nationale : Agronomie
Spécialité : Management des entreprises agricoles
Présentation de la spécialité
Cette licence professionnelle permet de former des spécialistes du conseil en management des entreprises
agricoles. Elle propose deux parcours bien différenciés en termes de public et d’objectifs :
-
-
Le parcours « Conseiller en management de l’entreprise agricole » (CMEA) : les métiers sont
clairement définis autour du conseil en gestion d’entreprise agricole dans les organismes de
gestion rurale (ouvert en formation initiale depuis 2002 et en alternance depuis 2008).
Le parcours « Agri-manager » (AM) : il concerne la formation des futurs exploitants et cadres
d’exploitation aux contextes, enjeux, et contraintes économiques, managériales, sociales,
environnementales (ouvert en alternance depuis 2009).
Cette formation est mise en œuvre sous la responsabilité de l’UBS sur la base d’un référentiel commun de
formation, offre ainsi deux options distinctes à destination de deux publics fortement différenciés, dans le cadre de
deux partenariats spécifiques : l’un avec l’UCO et l’autre avec les Chambres d’agriculture de Bretagne et de Loire
Atlantique. Elle s’inscrit dans le Pôle « Agri-Agro » développé par l’UCO et rencontre des formations concurrentes sur
la région. L’originalité tient à l’accueil de publics particuliers ou différents.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits (parcours CMEA - parcours AM)
Taux de réussite (parcours CMEA)
15 - 15
99 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2 (parcours CMEA - parcours AM)
6%-0%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
83 % - 0 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels (parcours CMEA - parcours AM)
40 % - 67 %
Pourcentage de diplômés en emploi (enquêtes établissement - parcours CMEA)
85 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Cette spécialité présente une parfaite adaptation avec l’environnement professionnel régional où l’agriculture
est très importante. Les objectifs de la formation sont en adéquation avec les attentes actuelles et à venir du monde
professionnel agricole.
1
La spécialité conduit à deux catégories distinctes et complémentaires de métiers dans le conseil ou le
management de l’entreprise agricole. Chacun des deux parcours est bien décrit et paraît fondé en termes
pédagogique et de finalité professionnalisante, avec de bons résultats dans ce domaine.
Le parcours « Agri-manager » est original par la forte contribution des chambres d’agriculture, mais
difficilement évaluable car ouvert depuis un an seulement.
Le parcours « CMEA » présente ces dernières années des problèmes d’attractivité : le taux de pression
(candidats/capacité d’accueil) inférieur à 2 % a fait chuter les effectifs (de 22 à 11). Par ailleurs, plus de 85 % des
inscrits proviennent de BTS. L’insertion professionnelle est très satisfaisante avec 85 % de diplômés en emploi. Depuis
2008, la formation propose des contrats de professionnalisation ; ce qui paraît être une bonne orientation pour
l’avenir. Cette ouverture est le signe d’une implication professionnelle forte. La spécialité bénéficie du savoir-faire
de son partenaire (UCO) et du partenariat d’organismes de gestion agricoles.
La participation des professionnels dans les enseignements est effective mais par contre, les interventions
d’enseignants-chercheurs dans l’option « CMEA » sont insuffisantes (inférieurs à 9 %), ne garantissant pas le caractère
universitaire de la formation.
Malgré la pertinence des deux options, le regroupement de ces deux parcours en une même spécialité n’est pas
justifié : métiers différents, cours non mutualisés, deux conseils de perfectionnement, deux organisations différentes,
des partenariats différents…
Points




Points




forts :
La bonne insertion professionnelle.
L’excellent taux de réussite.
Des partenariats institutionnel et professionnel forts.
Les contrats de professionnalisation.
faibles :
La faible intervention d’enseignants-chercheurs.
Le fort taux de BTS dans les inscrits.
La chute des effectifs pour l’option « CMEA ».
Aucun enseignement mutualisé entre les deux parcours.
Notation


Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il est souhaitable de séparer les deux parcours et de les afficher dans deux spécialités différentes. Les
formations gagneront en efficacité et en lisibilité.
Il faut impliquer davantage d’enseignants-chercheurs, provenant de différentes composantes. Ces derniers
permettront de maintenir une dimension universitaire et pourront par ailleurs contribuer au rayonnement de cette
licence en mettant en place des passerelles pour l’intégration d’étudiants de L2.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : RENNES
Établissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002021
Dénomination nationale : Commerce
Spécialité : Commerce en ligne
Présentation de la spécialité
Cette licence professionnelle permet de former des collaborateurs capables de développer et de dynamiser les
activités d’un site marchand de façon rentable dans un environnement très compétitif. Les métiers visés sont :
consultant web, concepteur animateur web, référenceur, community manager, trafic manageur ou chef de projet
web.
Cette formation, ouverte en septembre 2000, est portée par l’IUT de Vannes. Elle est complémentaire avec les
mentions généralistes que sont notamment le commerce et l’informatique et est en parfaite cohérence avec les
compétences initiales de base proposées par les trois DUT de la composante (« TC », « GEA » et « INFO ») et par les
licences de l’UFR « Droit, sciences économiques et gestion » de l’UBS. Il n’existe pas d’autre formation visant ce
secteur d’activité au sein de l’université ni dans la région.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
25
Taux de réussite
93 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
4%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
83 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
Pourcentage de diplômés en emploi : enquêtes internes (en mai 2010)
enquêtes nationales (OIP)
68 %
80 - 87 %
54 - 92 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Cette licence professionnelle a trouvé sa place dans le secteur du commerce en ligne, secteur en évolution
permanente et en plein essor. Un travail de veille, en partie grâce aux travaux du conseil de perfectionnement, a
permis des modifications du contenu de la formation, et ce de manière à répondre aux évolutions et aux attentes du
monde professionnel.
L’attractivité de la formation dans le public DUT et BTS est indéniable au vu du taux de pression
(candidats/capacité d’accueil) voisin de 5 %, mais reste insuffisante parmi les étudiants de L2, malgré les modules de
remise à niveau proposés par la formation (cours en présentiel, autoformation et utilisation des ressources
informatiques de la plateforme Moodle). Cette formation n’est pas dispensée en alternance, mais accepte des publics
en formation continue (de 2 à 6 par an pour un effectif de 24 étudiants).
1
L’insertion professionnelle est tout-à-fait satisfaisante, à la fois en termes de pourcentage de diplômés en
emploi (83 % pour ces trois dernières années), de temps de recherche d’emploi (inférieur à 4 mois en moyenne) et
d’adéquation entre les postes occupés et les postes visés par la formation.
Dix-sept professionnels des différents aspects du cœur de métier (ingénieurs, développeurs, référenceur, webmanageurs…) de différentes sociétés viennent mettre leurs compétences au service de la formation ; ils interviennent
dans 68 % des enseignements, ce qui garantit une bonne professionnalisation de la formation. Cependant, il faut
prendre garde à ce que l’équilibre entre enseignants-chercheurs et intervenants professionnels soit maintenu, de
manière à garantir à cette formation son caractère universitaire et à enrichir le cursus de leurs expériences dans la
recherche.
Le conseil de perfectionnement est composé de six enseignants et six professionnels, il est présidé par un chef
d’entreprise. Ce conseil se réunit deux fois par an, il vérifie et préconise l’adéquation de la formation au monde
professionnel. Pour l’avenir, il préconise la stabilité des effectifs et réfléchit sur le projet d’ouvrir un groupe en
alternance en Guadeloupe avec un partenaire privé.

Points forts :




L’encadrement du cœur de métier par les professionnels de qualité.
La bonne insertion professionnelle.
Le pilotage efficace de la formation.
Points faibles :



La quasi-absence d’enseignants d’autres composantes de l’université ou d’autres établissements.
Peu d’inscrits issus de L2.
Pas de contrats.
Notation


Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faut veiller à ce que la part des interventions d’enseignants-chercheurs, provenant de différentes
composantes, soit augmentée. Ces derniers doivent maintenir une dimension universitaire et contribuer au
rayonnement de cette licence en favorisant les modules passerelles pour certains étudiants de L2.
Etant donné la forte implication des industriels, l’ouverture à l’alternance devrait être envisagée en négociant
avec les partenaires des contrats de professionnalisation. Les retours d’expériences vécues lors des périodes en
entreprises donnent lieu à des échanges fructueux dans les enseignements académiques.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : RENNES
Établissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002022
Dénomination nationale : Commerce
Spécialité : Commerce et distribution
Présentation de la spécialité
Cette licence professionnelle (LP) permet de former des technico-commerciaux et des managers de magasins
de distribution. Elle propose deux parcours, l’un concerne le commerce avec les particuliers et l’autre vise les clients
« entreprises » :
Le parcours « Management de rayon et de point de vente » est offert sous deux formes : en
apprentissage sur le site de Vannes et en formation continue au Maroc, en partenariat avec l’Institut
Supérieur de Génie Appliqué.
 Le parcours « Technico-commercial » proposé en partenariat avec l’Université Catholique de l’Ouest
(UCO) dans ses locaux de Guingamp.

Cette formation, ouverte en 2005, complète le dispositif actuel représenté par le département « Techniques
de commercialisation » de l’IUT de Vannes et le master « Commerce - Vente ». Parmi les neuf universités du réseau
des Universités de l’Ouest Atlantique, seule l’Université de Poitiers propose une LP « Commerce et distribution ». Des
formations comparables existent dans la région, mais les besoins en termes d’emplois permettent d’absorber sans
difficulté les nouveaux diplômés.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
90
Taux de réussite
96 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
9%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
69 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
47 %
Pourcentage de diplômés en emploi (enquêtes établissement et enquêtes internes)
97 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Cette spécialité répond parfaitement aux critères de performances d’une LP : tous les indicateurs justifient la
place et la pertinence d’une telle formation dans le tissu économique local breton et marocain. La montée en
puissance de ses effectifs (passant de 54 à 112 étudiants) ne nuit pas à l’insertion professionnelle qui se maintient à
97 %. Son attractivité est remarquable avec un taux de pression (candidatures/capacités d’accueil) particulièrement
élevé et supérieur à 12 % pour l’apprentissage. Dans le recrutement, on peut noter une légère surreprésentation des
étudiants issus de BTS par rapport à ceux issus de DUT. Le nombre d’étudiants issus de L2 est faible, mais non
négligeable.
1
Cependant, la spécialité conjugue diversité des parcours et multiplicité des sites ; ce qui complique le pilotage
et rend difficile la constitution d’une équipe pédagogique homogène et cohérente même s’il convient de noter la
volonté du responsable formation d’homogénéiser les pratiques d’un site à l’autre.
Le dossier est relativement complet. On peut néanmoins, regretter que les analyses ne concernent pas toujours
les trois sites de formation, surtout au regard des différences entre ceux-ci. Pour le groupe du parcours « Technicocommercial », les éléments mis en avant sont beaucoup trop succincts et ne permettent pas une analyse fine de la
situation.
Les partenariats avec des enseignes indépendantes de la « Grande et Moyenne Surface », mis en place pour le
groupe en apprentissage et en formation continue semblent forts et pérennes. Quant au parcours en formation
initiale, de grands groupes de l’agro-alimentaire et pharmaceutiques collaborent avec la formation.
Les membres du conseil de perfectionnement sont simplement cités, mais le rôle réel de ce conseil ainsi que la
périodicité de ses réunions ne sont pas clairement évoqués.
Malgré la pertinence des deux options, le regroupement des deux parcours en une même spécialité n’est pas
justifié : métiers différents, cours non mutualisés, deux organisations différentes, des partenariats différents…

Points forts :






La très bonne insertion professionnelle.
L’excellent taux de réussite.
La très bonne attractivité.
Des partenariats professionnels forts.
Un groupe en apprentissage.
Points faibles :



La localisation sur trois sites.
Des parcours conduisant à des métiers différents.
Aucun enseignement mutualisé entre les parcours.
Notation


Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il est souhaitable de séparer les deux parcours et de les afficher dans deux spécialités différentes. Les
formations gagneront en efficacité et en lisibilité, le pilotage en simplicité. Par ailleurs, il faut transférer
progressivement les compétences d’enseignement vers le Maroc pour acquérir une autonomie sur ce site.
Avec une implication si forte des partenaires professionnels dans la spécialité, il serait opportun de négocier
des contrats de professionnalisation qui permettent d’enrichir les enseignements et d’affiner les projets
professionnels des étudiants.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : RENNES
Établissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002023
Dénomination nationale : Gestion des ressources humaines
Spécialité : GRH - Petites et moyennes organisations
Présentation de la spécialité
Cette licence professionnelle (LP) permet de former des généralistes de la fonction « Ressources humaines »,
capables de conseiller et de seconder les responsables des petites et moyennes organisations. Les métiers visés sont :
assistant RH, assistant paie, conseiller en droit social, conseiller en recrutement, responsable formation.
Cette formation, ouverte en 2000, fonctionne en formation initiale sur un cycle dit à temps plein (1 an) et en
formation continue tous les deux ans sur un cycle à temps discontinu (15 mois). Elle est portée par la Faculté de
Droit, de Sciences économiques et de gestion et se situe dans l’axe « Management et société » de l’offre de formation
de l’UBS. Elle est complémentaire aux DUT « GEA » ou « TC » et est concurrencée par deux LP dans le même domaine
(une, à l’Université du Maine et l’autre à l’Université de Poitiers).
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits (temps plein - temps discontinue)
44 - 20
Taux de réussite (temps plein - temps discontinue)
99 % - 60 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
28 % - 23 %
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage - contrats de professionnalisation)
80 % - 0 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
49 %
Pourcentage de diplômés en emploi (enquêtes nationales)
82 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Globalement, l’organisation de cette LP est très satisfaisante et répond à de nombreux critères de qualité. Les
indicateurs montrent le succès de cette licence auprès des étudiants (avec un taux de pression (candidats/capacité
d’accueil : entre 4 et 5 %) et auprès des professionnels (avec un taux d’insertion de 82 %). Le taux de réussite est
excellent et avoisine les 99 %.
Ce succès est cependant à nuancer pour le groupe en formation continue dans le cycle dit « discontinu ». Le
taux de réussite est très faible et se justifie par le fait que les apprenants ont beaucoup de mal, compte-tenu de leurs
obligations professionnelles, à réaliser et à achever le mémoire professionnel qui leur est demandé. Néanmoins, ces
étudiants disposent d’un délai de cinq ans conformément au règlement du diplôme de la LP ; ce qui devrait
augmenter le nombre de diplômés dans un futur proche.
1
Les relations avec les entreprises sont durables et de qualité et se traduisent par des animations d’ateliers
professionnels, par la participation aux projets tutorés, aux jurys, au conseil de perfectionnement… Ils interviennent
par ailleurs dans la moitié des enseignements.
Le conseil de perfectionnement joue pleinement son rôle en réfléchissant à l’adéquation « formation/attentes
du secteur professionnel ».

Points forts :






Une très bonne insertion professionnelle.
Des effectifs importants.
L’excellent taux de réussite pour le groupe à temps plein.
La bonne attractivité.
Une implication professionnelle importante dans les enseignements.
Point faible :

Un taux de réussite faible pour le groupe à temps discontinu.
Notation


Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Des partenariats sont à développer avec des structures professionnelles dans le domaine des ressources
humaines, telles que des associations ou des syndicats.
Il conviendrait d’augmenter le taux de réussite pour le groupe inscrit en cycle de temps discontinu, en
proposant des aides à la rédaction du mémoire.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : RENNES
Établissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002024
Dénomination nationale : Hôtellerie et tourisme
Spécialité : Valorisation des ressources touristiques
Présentation de la spécialité
Cette licence professionnelle permet à des étudiants d’acquérir des compétences dans la gestion quotidienne
d’entreprises touristiques, la production, la promotion et la commercialisation de forfaits, ainsi que l’accueil
touristique. Les métiers visés sont : forfaitistes, réceptionnistes, chargé de promotion, assistant de direction.
Cette formation, ouverte en 2002, associe les capacités et complémentarités pédagogiques de l’Université de
Bretagne Sud (la Faculté de Droit, des Sciences économiques et de gestion étant porteur de la spécialité) et
l’Université Catholique de l’Ouest Bretagne Sud qui dès 1993 a mis en place un DU « Tourisme » et qui accueille la
formation sur son site d’Arrandon. Elle complète l’offre de formation dans le secteur du tourisme avec un master
professionnel. La région Grand Ouest est ainsi bien équipée en formation tourisme, mais cette spécialité est la seule à
se placer sur la production et la mise en marché de l’offre touristique.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
27
Taux de réussite
97 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
27 %
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
96 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
Pourcentage de diplômés en emploi :
enquêtes internes en avril 2010
enquêtes nationales
52 %
86 - 100 %
90 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
La formation trouve un ancrage évident dans la région Grand Ouest, compte-tenu de l’activité économique de
cette région et de la place du tourisme. Cette spécialité, dans ses différentes dimensions, obtient des résultats très
satisfaisants sur la durée. La connaissance des métiers visés et effectivement accessibles, la mise en place d’un
encadrement adapté à la professionnalisation, la conception d’enseignements prenant en compte de façon équilibrée
transmission des connaissances/acquisition de compétences techniques/acquisition de compétences transversales, et
l’analyse des enquêtes fournissent des indicateurs correspondant à une formation pertinente et en bonne santé. Le
tout semble garant d’une bonne adaptabilité et d’un accès réel à moyenne échéance à des postes de cadre (ou des
postes plus qualifiés dans certains contextes).
1
Le taux de pression (candidats/capacité d’accueil) d’environ 3 % est correct et permet un recrutement de
qualité. Force est de constater cependant une « surreprésentation » des étudiants issus de BTS, malgré la mise en
place de modules de remises à niveau permettant l’accueil de publics différents. Les effectifs sont presque
exclusivement concernés par la formation initiale et on peut regretter l’absence de contrats de professionnalisation.
La perspective du maintien de ces effectifs s’appuie sur la bonne santé actuelle de l’offre et de la demande
touristiques.
Les professionnels issus de tous les secteurs d’activité : institutionnel, agence de voyage, bureau d’étude,
collectivités… interviennent dans plus de la moitié des enseignements et participe au fonctionnement de la
formation à traves le conseil de perfectionnement, les jurys, les stages. Cette implication est sentie comme un
élément fort de l’intégration future des étudiants dans le monde professionnel ; ce qui permet d’atteindre des taux
d’insertion de 90 %, majoritairement sur le Grand Ouest.
L’analyse des bilans et des indicateurs de performance de la formation semble faire partie intégrante du
management pédagogique de la formation. L’équipe fait preuve de réactivité face aux évolutions des métiers comme
le prouve l’ajout d’un enseignement en « Management d’équipe ».

Points forts :







La très bonne insertion professionnelle.
L’excellent taux de réussite.
Une bonne attractivité.
La forte implication professionnelle.
Une équipe pédagogique diversifiée.
La prise en compte de l’auto-évaluation.
Point faible :

Pas de contrats de professionnalisation.
Notation


Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Avec une implication si forte des partenaires professionnels dans la spécialité, il serait opportun de négocier
des contrats de professionnalisation qui permettent d’enrichir les enseignements et d’affiner les projets
professionnels des étudiants.
Eventuellement, certaines pistes relatives aux évolutions possibles du tourisme territorial pourraient être
envisagées :
 L’enseignements juridiques en relation avec les collectivités territoriales.
 La prise en compte de la présence sur internet des TPE et PME du tourisme.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : RENNES
Établissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002025
Dénomination nationale : Management des organisations
Spécialité : Management et systèmes décisionnels
Présentation de la spécialité
Cette licence professionnelle permet de former des spécialistes de l’informatique de gestion, capables de
comprendre les besoins de gestion et de produire les solutions informatiques nécessaires. Les diplômés de la licence
deviennent par la suite : consultant en informatique de gestion, gestionnaire d’un progiciel de gestion intégré,
responsable du reporting et des tableaux de bord, assistant du contrôleur de gestion ou assistant du directeur des
systèmes d’information.
Cette formation, ouverte en 2002, est portée par l’IUT de Vannes. Elle complète l’offre de formation en
sciences de gestion avec les DUT « GEA », « INFO », « STID », avec la licence « Economie - Gestion » et avec deux
masters professionnels. Il s’agit de la seule spécialité, orienté informatique de gestion, dans le grand ouest ; les
autres formations du même type se trouve à Bordeaux et Lyon.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
20
Taux de réussite
92 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
10 %
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
99 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
Pourcentage de diplômés en emploi :
enquêtes internes à 3 ou 0 mois
enquêtes nationales
44 %
55 - 67 %
54 - 85 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
L’existence de cette spécialité est largement justifiée par son caractère innovant et ses résultats satisfaisants
en matière de performance.
Ce domaine à la pointe présente une attractivité moyenne avec une centaine de candidature pour vingt-quatre
places. Cette attractivité pourrait s’améliorer compte-tenu de l’exclusivité de cette formation dans la grande région
ouest. Les effectifs ne sont pas toujours complets suite à la concurrence de formations type Master. Par ailleurs, la
diversité des origines des inscrits s’opère entre DUT et BTS ; les inscrits issus de L2 ne représente que 10 % de cette
population. La recommandation émise lors du précédent renouvellement « Elargir le recrutement aux L2 » n’a pas pu
être réellement réalisée, malgré des efforts de communication.
1
La formation est dispensée uniquement en formation initiale. Il n’y a ni contrats de professionnalisation, ni
apprentissage alors que ce type de formation s’y prêterait bien tout en améliorant la professionnalisation.
Selon l’enquête nationale, l’insertion professionnelle (sur les promotions 2005 à 2007) est en croissance
régulière et atteint les 85 %. Par contre, un bilan propre à l’établissement (à 3 mois) fournit des pourcentages
modestes de diplômés en emploi (maximum à 67 %). On ne peut que recommander d’analyser plus finement cette
insertion et mener des enquêtes à six ou douze mois. Compte-tenu de l’absence d’analyse du marché de l’emploi, il
est difficile de savoir si l’accroissement significatif des effectifs permettrait de conserver une bonne insertion
professionnelle.
L’implication professionnelle est effective dans 44 % des enseignements. Quelques partenariats sont mis en
place, mais ils sont essentiellement tissés autour des outils informatiques et sans doute un peu trop typés Microsoft,
d’où une intégration professionnelle dans des grandes entreprises… Il importe de ne pas oublier d’autres entreprises
qui peuvent travailler avec des outils différents. On peut aussi noter l’absence d’implication de professionnels dans le
pilotage de la formation.
Le conseil de perfectionnement est opérationnel et joue bien son rôle : il a bien pris en compte les
caractéristiques des premières embauches et a modifié légèrement les programmes.


Points forts :




L’opportunité du métier envisagé.
L’excellent taux de réussite.
La bonne implication professionnelle.
Points faibles :


Pas de contrats de professionnalisation.
Peu d’inscrits issus de L2.
Notation


Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faut continuer à maintenir des actions de communication pour attirer des étudiants de L2. D’autres pistes
peuvent être exploitées comme la mise en place de passerelles en licences facilitant l’intégration de certains
étudiants dans le parcours « Licence professionnelle ».
Il serait opportun de négocier des contrats de professionnalisation qui permettent d’enrichir les enseignements
et d’affiner les projets professionnels des étudiants.
Pour ne pas rendre la formation trop axé sur un produit exclusif, il serait souhaitable d’ouvrir les contenus à
d'autres technologies.
Enfin, pour permettre au conseil de perfectionnement de jouer pleinement son rôle, un suivi plus approfondi
de l’insertion professionnelle doit être mené.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : RENNES
Établissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002028
Dénomination nationale : Aménagement du paysage
Spécialité : Infographie et gestion paysagère
Présentation de la spécialité
L’objectif de cette spécialité est de former des collaborateurs en bureaux d’études, capables d’utiliser les
ressources des nouvelles technologies de l’information et de la communication sur la mise en forme de projet
d’aménagements paysagers, depuis les études préliminaires jusqu’aux plans d’exécution. Les diplômés travaillent
dans des bureaux d’études paysagistes, des services d’espaces verts, des bureaux d’architectes et des paysagistes. Les
métiers visés sont : dessinateur paysagiste, dessinateur projeteur, responsable ou conducteur de travaux paysagers,
technicien d’étude en horticulture, assistant en bureau d’études espaces verts, collaborateur d’architecte, opérateur
CAO/DAO en paysage…
Cette formation, ouverte en septembre 2007, accessible en formation initiale et depuis 2009 en contrat de
professionnalisation, est portée par l’UFR « Sciences et sciences de l’ingénieur » de l’Université de Bretagne Sud
(UBS) en partenariat avec l’Université Catholique de l’Ouest (UCO). Elle s’intègre dans l’offre de formation des deux
universités partenaires, dans le secteur de l’aménagement du territoire avec une licence, deux masters professionnels
et deux licences professionnelles (LP). Parmi les onze autres licences professionnelles en aménagement du paysage
ouvertes à l’échelle nationale, seulement trois proposent la spécialité « Infographie » (Angers, Nancy, Dijon).
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
27
Taux de réussite
98 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
5%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
90 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
41 %
Pourcentage de diplômés en emploi (enquêtes internes à 12 mois)
86 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Cette spécialité permet de répondre aux besoins du secteur de l’aménagement du paysage, qui doit s’adapter
à de nouveaux outils liés à l’informatique et aux nouvelles communications. Elle s’intègre parfaitement dans l’offre
de formations de deux universités de Bretagne et dans l’environnement professionnel régional où l’agriculture est très
importante. Les objectifs de la formation sont en adéquation avec les attentes actuelles et à venir du monde
professionnel agricole.
1
L’attractivité de la spécialité n’a pas pu être déterminée par manque de données. Elle permet en tout cas un
recrutement d’environ vingt-quatre étudiants. Elle est cependant insuffisante vis-à-vis des étudiants de L2 et de DUT
car 88 % des inscrits proviennent de BTS.
Cette jeune licence professionnelle présente des premiers indicateurs d’insertion professionnelle
encourageants : le taux de diplômés en emploi avoisine les 86 % (à nuancer avec le taux de réponse de 40 %), la durée
moyenne de recherche d’emploi n’excède pas quatre mois et les postes occupés sont en adéquation avec la
formation. Ces résultats sont à rapprocher de l’étroite collaboration universités-professionnels. L’UCO, partenaire de
l’UBS a su tisser des liens privilégiés avec les professionnels du territoire et de l’aménagement rural et périurbain et a
développé un pôle « agri-agro » en phase avec le contexte économique. Les professionnels participent pour une
grande part (41 %) aux enseignements qui sont dans le cœur du métier (infographie et paysage). Par ailleurs, la mise
en place de l’alternance en 2009 est un excellent moyen d’accentuer la professionnalisation de la formation.
La formation associe les capacités et complémentarités pédagogiques de lycées agricoles. La part
d’enseignants-chercheurs (9 % du volume horaire) est réduite, et ne permet de garantir l’aspect universitaire de la
formation.
Les professionnels interviennent dans le conseil de perfectionnement qui se réunit une fois par an pour discuter
des évolutions de la formation. L’auto-évaluation est incomplète et ne peut pas jouer pleinement son rôle.

Points forts :




Un bon taux de réussite.
Un réseau professionnel important.
L’ouverture à l’alternance.
Points faibles :



Un fort taux de BTS dans les inscrits.
Peu d’enseignants-chercheurs dans l’équipe pédagogique.
Une auto-évaluation incomplète.
Notation


Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il faut enrichir l’équipe pédagogique d’enseignants-chercheurs ; ils contribueront à un meilleur rayonnement
de la spécialité au sein de l’université, auprès des publics « Licence » et DUT, faiblement représentés dans la
formation.
La dimension « diversité des publics » doit être absolument considérée et ne pas faire apparaître la formation
comme tubulaire dans la continuité de BTS.
Il faut s’approprier l’auto-évaluation et en faire un véritable outil de pilotage de la formation.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : RENNES
Établissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002030
Dénomination nationale : Biotechnologies
Spécialité : Ingénierie, ingrédients produits cosmétiques, de nutrition et de santé
Présentation de la spécialité
L’objectif de cette spécialité est la formation d’assistant ingénieur ou de personnels de développement dans la
mise au point d’ingrédients, la conception et la formulation de produits dans le domaine de la cosmétique et de
l’alimentaire. Les métiers visés sont : ceux de la R&D, assistant-ingénieur en formulation, en cosmétique, en
assurance qualité ou assistant en réglementation.
Cette formation, ouverte en septembre 2004, est portée par l’UFR « Sciences et sciences de l’ingénieur » de
l’Université de Bretagne Sud (UBS) en partenariat avec la Faculté « Droit, sciences économiques et de gestion », l’IUT
de Vannes et l’Université Catholique de l’Ouest (UCO). Elle s’intègre dans l’offre de formation avec le DUT « GCGP »,
trois licences, une licence professionnelle (LP) et un master « Biotechnologies ». Il n’y a pas d’autres licences
professionnelles de mention « Biotechnologies », spécialité « Cosmétiques » au sein du grand Ouest.
La formation se déclinera à partir de 2010 en deux parcours :
- Parcours 1 : « Ingénierie des produits cosmétiques et de santé » (à l’UBS : site de l’UFR « SSI »).
- Parcours 2 : « Industrialisation des produits diététiques et de nutrition » (à l’UCO : site de
Guimgamp).
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
27
Taux de réussite
93 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
28 %
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
94 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
Pourcentage de diplômés en emploi (enquêtes nationales)
30 %
63 - 78 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Ce cursus s’inscrit bien dans l’offre de formation de l’UBS, et plus généralement du réseau des universités de
l’Ouest Atlantique. Il est très ambitieux dans l’ampleur des secteurs concernés et donc des connaissances à acquérir.
Il correspond à des thématiques régionales, notamment tout ce qui touche à l’agroalimentaire, ce qui peut expliquer
la bonne attractivité de la formation, avec un taux de pression (candidats/capacité d’accueil) de 5 %. Le recrutement
permet d’obtenir des effectifs d’environ vingt-sept étudiants, en formation initiale (ou continue pour quelques uns) ;
le public des inscrits est d’origine diverse et variée. Notons que cette diversité est impulsée par la mise en place de
passerelles dans les filières « Licences ».
1
Les résultats de l’insertion professionnelle sont moyens d’après les enquêtes nationales au profit de poursuites
d’études. Le dossier fait mention de la mise en place d’une procédure de recrutement pour éviter la fuite vers les
poursuites d’études, mais aucun chiffre d’enquêtes internes n’étaye l’efficacité de ces actions. Par ailleurs, peu des
diplômés en emploi ont un poste correspondant à la spécialité de la LP. Sur les quatorze postes présentés, seuls trois
diplômés travaillent en formulation cosmétique. Il faut veiller à l’adéquation entre les enseignements du cursus et les
emplois des diplômés.
L’équipe pédagogique est équilibrée de par sa composition. L’implication professionnelle est satisfaisante :
douze professionnels extérieurs (chefs d’entreprises liées au cœur de métier, chefs de projet, responsable de R&D,
responsable innovation) interviennent dans les enseignements (à hauteur de 30 % du volume horaire). Ils interviennent
aussi dans le conseil de perfectionnement qui se réunit une fois par an pour discuter des évolutions de la formation,
des flux d’étudiants, du suivi de l’insertion professionnelle et de l’ouverture vers le territoire européen.
Enfin, un 2ème parcours a été mis en place en septembre 2010 sans qu’aucune explication ne soit donnée sur les
motivations d’un tel choix de fonctionnement.

Points forts :




Un bon taux de réussite.
Une bonne implication des professionnels.
Une bonne diversité du public étudiant.
Points faibles :


La faible adéquation entre les postes occupés et la formation.
Pas de contrat de professionnalisation.
Notation


Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il est souhaitable de tenir les statistiques sur le devenir des diplômés et de veiller à l’adéquation entre les
connaissances et compétences acquises dans le cursus et les emplois occupés par les diplômés.
La formation peut envisager une ouverture à l’alternance permettant une meilleure professionnalisation et
pouvant contribuer à une baisse des poursuites d’études.
Le 2ème parcours nécessite des explications quant à sa mise en place : est-que les deux parcours correspondent
à des professionnalisations différenciées dans un même champ de compétences professionnelles ? Permettent-ils
d’avoir un tronc commun ? Ne faut-il pas afficher deux spécialités différentes ?
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : RENNES
Établissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002031
Dénomination nationale : Energie et génie climatique
Spécialité : Gestionnaire énergies
Présentation de la spécialité
Cette licence professionnelle permet de former des spécialistes capables de répondre à toutes les questions
relatives à l’efficacité énergétique dans le bâtiment et dans les procédés industriels. Les emplois visés sont :
conseiller énergie, responsable fluide et énergie, cadre technique gestionnaire de flux, chargé d’affaires, dans les
industries, les collectivités territoriales, les gestionnaires de patrimoine (HLM…), les constructeurs et équipementiers.
Cette formation, ouverte en 2003, est portée par le département « Génie thermique et énergie » (GTE) de
l’IUT de Lorient. Elle s’inscrit dans la filière « Energétique lorientaise », du DUT « GTE » et BTS « Fluide, énergie,
environnement », au doctorat (associé au laboratoire LIMATB), en passant par la L3 « Physique, chimie et sciences de
l’Ingénieur », et le master « Energétique ». Une trentaine de licences professionnelles sont consacrées à la gestion et
à la maîtrise de l’énergie. La plus proche est celle d’Angers ; il y a donc une offre de formation nationale abondante,
mais peu de concurrence régionale. Des contacts existent entre les responsables des ces formations, en vue de la mise
en place de passerelles et d’une plate-forme technologique commune.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
40
Taux de réussite
99 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
1%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
91 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
Pourcentage de diplômés en emploi : enquêtes internes à 12 mois
enquêtes nationales
26 %
93 %
81 - 90 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Cette formation est bien insérée dans une filière énergétique cohérente qui vise à mettre en œuvre des outils
technologiques communs. Elle associe les compétences pédagogiques de l’IUT de Lorient et du lycée Saint-JosephLaSalle. L’expérience très concrète des uns dans les domaines des systèmes de chauffage, ventilation,
rafraîchissement, production eau chaude sanitaire, enveloppe du bâtiment et la méthodologie de l’audit énergétique
des autres dans l’analyse des productions et transformations de l’énergie donne naissance à une formation de qualité.
1
La formation est attractive avec un taux de pression (candidats/capacité d’accueil) de 5 %, permettant
d’obtenir des effectifs de trente étudiants. Suite aux recommandations émises lors du précédent renouvellement, la
spécialité a vu ses effectifs diminués de quarante-neuf à trente pour permettre une insertion professionnelle plus
riche dans le tissu industriel, sur ce secteur de gestionnaire d’énergies, encore mal reconnu. Les résultats de
l’insertion professionnelle sont satisfaisants avec une légère baisse en 2009. La réduction progressive de l’effectif
jusqu'à vingt-cinq étudiants devrait stabiliser ce taux. Notons la démarche originale (mais non encore opérationnelle)
du suivi des anciens par voie numérique.
La formation est dispensée uniquement en formation initiale. Il n’y a ni contrats de professionnalisation, ni
apprentissage alors que ce type de formation s’y prêterait bien tout en améliorant la professionnalisation. Le
programme de la formation propose de nombreuses options dans le cadre de l’harmonisation du premier semestre et
de manière à accueillir différents publics. On peut toujours regretter l’absence quasi-totale d’étudiants issus de L2.
Les intervenants extérieurs partagent leur savoir-faire sous forme de cours/conférences sur leur spécialité à
hauteur de 26 % du volume total des enseignements. Il participe également aux jurys et au conseil de
perfectionnement. La présence d’acteurs de la sphère publique dans ce conseil est intéressante.
L’équipe pédagogique sait être dynamique et réactive en répondant aux recommandations de la précédente
évaluation, en participant au développement d’une plateforme de moyens communs, sur le thème de l’efficacité
énergétique. Par ailleurs, elle devrait prendre en compte les recommandations de son auto-évaluation qu’elle a
menée avec justesse.

Points forts :




Une équipe dynamique et réactive.
Un excellent taux de réussite.
Une bonne implication professionnelle.
Points faibles :


Pas de contrats de professionnalisation.
Pas d’inscrits issus de L2.
Notation


Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faut continuer à maintenir des actions de communication pour attirer des étudiants de L2. D’autres pistes
peuvent être exploitées comme la mise en place de passerelle en licences facilitant l’intégration de certains
étudiants dans le parcours « Licence professionnelle ».
Il serait opportun de négocier des contrats de professionnalisation qui permettent d’enrichir les enseignements
et d’affiner les projets professionnels des étudiants.
La limitation des effectifs annuels est une bonne démarche, l’intérêt d’un établissement n’est pas dans la
compétition et la quantité, mais bien dans la qualité de la formation et le taux de réussite à cette formation.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : RENNES
Établissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002033
Dénomination nationale : Gestion de la production industrielle
Spécialité : Management de la logistique, de l’organisation, de la gestion industrielle et de la qualité
(L.O.G.I.Q.)
Présentation de la spécialité
L’objectif de cette spécialité est de former des techniciens aux métiers de l’encadrement d’une unité de
production, d’un service logistique ou qualité, capables d’assurer la gestion et le management d’une équipe
d’opérateurs dans chacun de ces services transversaux de l’entreprise. Elle permet d’obtenir l’accès à des métiers de
l’encadrement de proximité dans les fonctions de la qualité, de la logistique et de l’organisation des entreprises.
Cette formation, ouverte en 2004, est portée par le département « Qualité, logistique industrielle et
organisation » (QLIO) de l’IUT de Lorient. Cette formation s’intègre dans l’axe ingénierie des systèmes, développé à
l’Université de Bretagne Sud en complémentarité avec le master professionnel « Gestion et pilotage de la
production » et avec la filière « Génie industriel » de l’école d’ingénieurs de Lorient. En Bretagne, il existe d’autres
licences professionnelles dans ce secteur de la logistique : IUT Quimper avec la LP « Logistique des filières
alimentaires », IUT de Saint-Malo avec la licence professionnelle « Conception et pilotage de la chaîne logistique
globale ».
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
40
Taux de réussite
89 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
0%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
49 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
Pourcentage de diplômés en emploi (enquêtes nationales)
40 %
88 - 96 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Cette spécialité intéressante sait s’imposer dans l’offre de formation de l’université et dans le tissu
économique local. Elle remplit les principaux critères d’organisation et de performance des licences professionnelles.
Malgré un taux de pression (candidats/capacité d’accueil) voisin de 3 %, la spécialité paraît attractive, car le
recrutement permet d’obtenir des effectifs de quarante étudiants. Précisons que la mise en place de l’alternance en
2007 a eu un effet catalyseur sur ce recrutement. Par contre, on peut regretter un faible taux d’inscrits provenant de
L2.
1
Les résultats d’insertion sont très satisfaisants : les enquêtes nationales donnent des chiffres de taux
d’insertion dont la moyenne avoisine les 92 % avec une durée moyenne de trois mois pour la recherche du premier
emploi. Les postes occupés sont en cohérence avec le contenu de la formation.
La belle réussite de la mise en place de l’alternance a eu aussi pour conséquence un développement de la
professionnalisation avec une intervention plus importante d’industriels du domaine. Ces derniers sont moteurs dans
cette spécialité en participant aux enseignements (à hauteur de 40 % du volume horaire et essentiellement dans le
cœur de métier) et aux réflexions menées sur le pilotage de la formation. On peut noter qu’un partenariat avec
l’UIMM est en cours d’élaboration pour une double certification (licence professionnelle et certificat de qualification
paritaire de la métallurgie).
Suite aux recommandations de la précédente évaluation, l’équipe a retrouvé un équilibre garantissant l’aspect
professionnel de la formation et l’aspect universitaire. Le conseil de perfectionnement composé d’enseignants et
d’industriels se réunit une fois par an. L’auto-évaluation est correctement établie ; elle doit s’insérer dans une
démarche d’amélioration continue.

Points forts :







Le bon taux de réussite.
Des effectifs importants.
La très bonne insertion professionnelle.
La forte implication des professionnels.
Une formation en alternance avec de nombreux contrats de professionnalisation.
Une auto-évaluation bien menée.
Point faible :

Pas d’inscrits issus de L2.
Notation


Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Il est recommandé de veiller à une complémentarité avec l’offre de formation « L2 » de l’université dans le
but d’étendre le recrutement des étudiants issus de ces filières.
Pour permettre une meilleure réactivité, il faut mettre en place un suivi interne de l’insertion professionnelle
(6 ou 12 mois après leur diplôme), les résultats des enquêtes nationales n’étant disponibles qu’au bout de deux ans.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : RENNES
Établissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002035
Dénomination nationale : Maintenance des systèmes pluritechniques
Spécialité : Ingénierie et maintenance des systèmes automatisés
Présentation de la spécialité
L’objectif de cette spécialité est de former des techniciens capables de répondre aux nouvelles exigences
techniques que pose la maintenance des systèmes automatisés souvent constitués de machines spéciales, de réseaux
d’automates et de supervisions. Les métiers visés sont : technicien et responsable en maintenance, chargé d’affaires
en support client, responsable des méthodes de maintenance, animateur de groupe de progrès en maintenance, en
production ou en sécurité.
Cette formation, ouverte en 2006, est portée par le département « Génie industriel et maintenance » (GIM), de
l’IUT de Lorient et collabore pédagogiquement avec deux Lycées. Elle s’insère dans la thématique « Ingénierie et
maintenance » en complémentarité avec une licence professionnelle et le DUT « GIM ». Ces formations s’appuient sur
un même corpus pratique de recherche de fiabilité, disponibilité, maintenabilité des équipements même si leurs
champs d’applications diffèrent totalement. Cette spécialité ne trouve pas d'équivalent en région Bretagne.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
30
Taux de réussite
98 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
2%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
74 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
Pourcentage de diplômés en emploi : enquêtes internes en mars 2010 (promotions 2007 à 2009)
enquêtes nationales (promotion 2007)
31 %
68 - 91 %
85 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
La formation répond à un besoin avéré des entreprises dans le domaine de la maintenance, en particulier par
l’approfondissement des compétences dans les domaines de l’automatisme et des réseaux industriels. Le pilotage est
efficace et l’équilibre des intervenants, enseignants et professionnels, est bien dosé, répondant ainsi partiellement
aux recommandations de la précédente évaluation.
1
L’insertion d’enseignants de l’UFR « Sciences et sciences de l’ingénieur » ainsi que la mise en place de modules
et de cycles d’orientation et de consolidation dans la filière « Licence » ne résout pas le problème d’attractivité des
publics L2. Le recrutement se fait donc essentiellement avec des étudiants de DUT et de BTS.
La mise en place de l’alternance a été un excellent moyen d’accentuer la professionnalisation de la formation.
On peut regretter qu’après une montée en puissance des contrats de professionnalisation, ces derniers ne concernent
plus que 20 % des étudiants, soit cinq contrats par an.
L’insertion professionnelle est au rendez-vous pour les promotions de 2007 et de 2008. Les étudiants, pour la
majorité, s’insèrent comme technicien de maintenance dans les entreprises locales, entre zéro et trois mois après
l’obtention du diplôme. Par contre, le pourcentage de poursuite d’étude de la promotion 2009 est beaucoup trop
élevé (25 %) par rapport à l’objectif d’une licence professionnelle, suite à un contexte économique certainement
défavorable. Il faudra envisager des actions si ce taux venait à perdurer.
Cette tendance n’est pas à l’image des nombreux soutiens des industriels, de l’Association Française des
Ingénieurs Maintenance (AFIM) et de l’Union Départementale des Entrepreneurs du Morbihan (UDEM). Un partenariat
existe avec l’Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie permettant de délivrer avec la licence
professionnelle un Certificat de Qualification Paritaire de la Métallurgie : Chargé de Maintenance Industrielle ».
L’implication professionnelle est complétée par des interventions pédagogiques (à hauteur de 30 % du volume horaire)
et par la participation dans le fonctionnement de la formation.
Le conseil de perfectionnement, établi conformément au cadrage validé en CEVU, est constitué d’enseignants,
de responsables techniques maintenance et de représentants de branches professionnelles. Ce conseil a émis des
recommandations sur la formation et la pertinence technique des différents modules, mais la politique de suivi et de
progression de la formation en fonction du marché est très peu décrite.

Points forts :





Le bon taux de réussite.
La forte implication des professionnels.
La formation en alternance avec quelques contrats de professionnalisation.
Une auto-évaluation bien menée.
Points faibles :


Peu d’inscrits issus de L2.
Des poursuites d’études en augmentation.
Notation


Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faut poursuivre les actions menées pour améliorer l’attractivité des publics « L2 ». L’hétérogénéité des
publics est source d’échanges de compétences.
Il faut mettre une politique de suivi et de progression de la formation en fonction du marché. Cela passe par un
suivi minutieux de l’insertion professionnelle et par une proximité formation-entreprise plus accrue à travers une
augmentation de nombre de contrats de professionnalisation.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : RENNES
Établissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002036
Dénomination nationale : Management des organisations
Spécialité : Statistique décisionnelle en marketing
Présentation de la spécialité
L’objectif de cette spécialité est de former des techniciens spécialistes en statistique et informatique
décisionnelle orientés marketing. Les diplômés s’orientent vers une carrière de chargé d’études (statistique,
marketing, datamining ou géomarketing).
Cette formation transdisciplinaire, ouverte en 2001, est portée par l’IUT de Vannes. Elle intègre l’offre de
formation traitement de l’information de l’Université Bretagne Sud et est une des composantes du centre de
compétences « Systèmes décisionnels », avec le DUT « Statistique et informatique industrielle », la licence
professionnelle « Conception des systèmes décisionnels et management des organisations », et le master de
« Statistique, informatique décisionnelle, commerce ». Seule la licence professionnelle (LP) « Statistiques
commerciales » de Niort est sur une thématique proche, toutes les autres sont dans l’est et sud-est de la France.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
25
Taux de réussite
100 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
9%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
97 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
Pourcentage de diplômés en emploi :
enquêtes internes à 6 mois
enquêtes nationales
61 %
67 - 80 %
79 - 91 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
La spécialité « Statistique décisionnelle en marketing » est en adéquation avec les besoins du marché et
remplit les principaux critères d’organisation et de performance des licences professionnelles.
L’attractivité à l’entrée de la formation, avec un taux de pression (candidats/capacité d’accueil) supérieur à
4 %, permet un recrutement de qualité, mais elle est insuffisante au regard de la diversité des origines des étudiants
car 87 % des inscrits sont d’anciens étudiants de DUT.
1
Les résultats de l’insertion professionnelle au travers des différentes enquêtes (internes ou nationales) sont
satisfaisants et s’accompagnent d’une baisse des poursuites d’études. La bonne santé de cette formation est aussi
prouvée par le nombre d’offres d’emploi en statistique et informatique décisionnelle reçues chaque année (environ
300) par l’association des anciens étudiants. Parmi celles-ci, environ un quart sont rattachées au service « Marketing »
et toutes ne sont pas pourvues. Ces offres sont régionales, mais aussi nationales et permettent de placer des diplômés
dans toute la France.
La qualité de la relation avec le milieu professionnel entraîne cette réussite. L’accent est mis sur l’implication
des professionnels tant dans les enseignements (à hauteur de 61 % du volume horaire total) que dans les projets et
conseils de perfectionnement. C’est un mariage réussi entre les apports théoriques et pratiques. Notons aussi la mise
en place d’une « Chaire Entreprise » avec un partenariat financier et pédagogique de neuf entreprises dont le Crédit
Agricole de Bretagne, Sanofi-Aventis, Glon-Sanders, SAS…
Le conseil de perfectionnement constitué de cinq enseignants et cinq professionnels se réunit trois fois par an.
Il veille à la bonne adéquation de la licence aux besoins du marché et optimise dans le respect de la maquette la
formation et les outils enseignés. L’évolution de la spécialité n’est liée qu’à l’adaptation des nouveaux outils logiciels
et nouvelles méthodes de travail proposés par ce conseil.
L’auto-évaluation est un peu optimiste et les synthèses quelquefois orientées. Mais généralement,
indépendamment de la notation, elle est de bonne qualité, critique et constructive.

Points forts :





Le bon taux de réussite.
La très forte implication des professionnels.
De nombreuses offres d’emploi.
La diminution du taux de poursuites d’études.
Point faible :

Le manque de diversité dans le recrutement.
Notation


Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Il faut poursuivre les actions menées pour améliorer l’attractivité des publics L2. L’hétérogénéité des publics
est source d’échanges de compétences.
Etant donné la forte implication professionnelle, il serait opportun de négocier des contrats de
professionnalisation qui permettent d’enrichir les enseignements et d’affiner les projets professionnels des étudiants.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : RENNES
Établissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002037
Dénomination nationale : Plasturgie et matériaux composites
Spécialité : Plastiques et composites, recyclage et environnement
Présentation de la spécialité
L’objectif de cette spécialité est de former des techniciens capables de gérer dans son ensemble un projet
dans le domaine de la plasturgie et des matériaux composites, incluant le cycle complet du matériau et avec une
spécificité « Recyclage et environnement ». Les métiers visés sont : chef de projet, assistant-ingénieur en production,
en contrôle qualité, en bureau d’études, en analyses et essais, en conception méthodes, responsable industrialisation,
technico-commercial…
Cette formation, ouverte en 2000, associe les capacités et complémentarités pédagogiques de l’UFR « Sciences
et sciences de l’ingénieur » de l’Université de Bretagne Sud et du lycée Berthelot de Questemberte. Elle vient en
complément de nombreuses formations dans le domaine des polymères : licence « PCSI », master « SPI », spécialité
« Eco-conception polymères et composites ». D’autres formations aux thématiques proches sur les matériaux se
trouvent dans la région, mais l’originalité de la formation réside dans l’aspect « Développement durable ».
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
13
Taux de réussite
94 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
0%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
96 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
39 %
Pourcentage de diplômés en emploi (enquêtes nationales)
66 - 89 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
L’originalité de cette spécialité apparaît clairement sur le plan « Développement durable », mais peut être
moins sur l’aspect matériaux comparé à d’autres formations de la région. C’est une formation de qualité qui a su
allier les aspects théoriques et professionnels.
Son attractivité dans le public DUT et BTS est indéniable, au vu du nombre croissant de candidats qui a doublé
ces deux dernières années, mais reste frileuse parmi les étudiants de L2, malgré les passerelles mises en place dans
les parcours « Licences » et les modules de remise à niveau proposés par la formation.
1
Les résultats de l’insertion professionnelle au travers des enquêtes de l’Observatoire sont satisfaisants pour les
promotions de 2005 et 2006, mais restent faibles pour la promotion 2007. Cette tendance doit être confirmée ou
infirmée par un suivi régulier des diplômés pour les années suivantes car en l’état, ce contexte n’est pas favorable à
l’augmentation des effectifs. Les postes occupés correspondent bien au profil visé par la formation (niveau technicien
à assistant-ingénieur) avec une durée de recherche d’emploi plutôt courte.
La licence professionnelle a su tisser d’étroites relations avec la fédération de la Plasturgie, avec le
groupement des industries de la plasturgie de l’Ouest, avec la fédération des industries nautiques et le réseau des
industriels de l’emballage de Bretagne. De nombreux professionnels sont impliqués dans la formation avec des
interventions pédagogiques (à hauteur de 39 % du volume horaire des enseignements) et avec leur participation au
conseil de perfectionnement.
L’équipe pédagogique, bien équilibrée au niveau de sa composition, sait prendre en compte les nouvelles
contraintes environnementales et les préoccupations des entreprises en termes de recyclage, gestion des déchets et
éco-conception en ajustant certains contenus et en proposant un nouvel intitulé de la spécialité.
Le conseil de perfectionnement se réunit une fois par an. Il veille à la bonne adéquation de la licence aux
besoins du marché et optimise la formation dans le respect de la maquette. Il réfléchit entre autres à la mise en place
de contrats de professionnalisation.
L’auto-évaluation est de bonne qualité, critique et constructive.

Points forts :




Le bon taux de réussite.
La forte implication des professionnels.
Une équipe attentive aux besoins du secteur.
Points faibles :


Peu d’inscrits issus de L2.
Une insertion professionnelle en baisse.
Notation


Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Il faut poursuivre les actions menées pour améliorer l’attractivité des publics L2. L’hétérogénéité des publics
est source d’échanges de compétences.
Etant donnée la forte implication professionnelle, il serait opportun de négocier des contrats de
professionnalisation qui permettent d’enrichir les enseignements et d’affiner les projets professionnels des étudiants.
L’analyse de l’insertion professionnelle doit être approfondie et permettre de donner des réponses sur l’avenir
de la spécialité.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : RENNES
Établissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002038
Dénomination nationale : Protection de l’environnement
Spécialité : Procédés de traitement et de valorisation des rejets
Présentation de la spécialité
L’objectif de cette spécialité est de former des techniciens capables de proposer des systèmes de traitement
et de valorisation de différents types de rejets concernés, et de suivre et optimiser le fonctionnement de ces
installations. Les métiers visés sont : responsable d’exploitation de centre de stockage de déchets industriels, chargé
d’exploitation d’unités d’incinération ou de détoxification, cadre technique chargé de l’environnement dans une
entreprise, conseiller technique en bureau d’étude et cabinets de consultants.
Cette formation, ouverte en 2006, est dispensée en alternance sur le site de Pontivy et est portée par l’IUT de
Lorient. Cette spécialité s’intègre dans l’offre de formation comme un complément de compétences et une
spécialisation pour les étudiants titulaires du DUT « GCGP » ou « HSE », ou comme une issue professionnalisante aux
étudiants de la licence « Chimie et biologie - Environnement ». Cette licence professionnelle « Procédés de
traitement et de valorisation des rejets » est actuellement la seule formation de ce type à l’ouest d’une ligne AngersCaen relevant de la dénomination « Protection de l’environnement ».
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
11
Taux de réussite
92 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
0%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
0%
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
37 %
Pourcentage de diplômés en emploi (enquêtes internes en décembre 2009)
50 - 80 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Cette spécialité dans le domaine du traitement des rejets, de l’environnement et du développement durable
est d’actualité. C’est un secteur porteur en termes d’emploi, mais les attentes sont très vite fluctuantes.
Son attractivité dans le public DUT et BTS est indéniable au vu du taux de pression (candidats/capacité
d’accueil) voisin de 4 %, mais reste insuffisante parmi les étudiants de L2, malgré les passerelles mises en place dans
les parcours licences et les modules de remise à niveau proposés par la formation.
1
Les résultats de l’insertion professionnelle au travers des enquêtes internes restent en dessous des attentes
d’une formation en apprentissage, même s’il convient de modérer cette conclusion étant donnée la conjoncture
économique. Le taux de diplômés en recherche d’emploi pour l’année 2009 est très important et tend à démontrer
que la spécialité ne conduit pas à des embauches immédiates. Pour les diplômés en emploi, les postes occupés sont
en adéquation avec le profil visé par la formation.
La licence professionnelle n’a pas établi de partenariat officiel mais a su s’entourer de nombreux
professionnels d’entreprises du secteur agro-alimentaire et des cosmétiques de la région, des collectivités
territoriales, des sociétés de conseils et d’ingénierie, ainsi que de professionnels institutionnels (Direction
départementale des territoires et de la mer, Chambre d’agriculture et Conseil Général). Les professionnels sont
impliqués dans la formation au travers de l’apprentissage, au travers d’enseignements (à hauteur de 37 % du volume
horaire des enseignements) et en participant au conseil de perfectionnement.
Ce conseil se réunit deux fois par an. Il veille à la bonne adéquation de la licence aux besoins du marché et
optimise la formation dans le respect de la maquette.
Le dossier de l’auto-évaluation est de bonne qualité et parfois, mieux renseigné que le dossier lui-même.

Points forts :




Le bon taux de réussite.
La forte implication des professionnels.
La formation en apprentissage.
Points faibles :



Pas d’inscrits issus de L2.
Une insertion professionnelle en baisse.
Pas de partenariat ou de convention avec les branches professionnelles.
Notation


Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
L’analyse de l’insertion professionnelle doit être approfondie et permettre de donner des réponses sur l’avenir
de la spécialité. Il peut être judicieux de mettre en place une politique de communication pour intéresser des
entreprises et des étudiants au-delà du bassin de recrutement de la Bretagne.
Il est souhaitable d’impliquer les branches professionnelles à travers des partenariats qui permettraient de
fidéliser les collaborations et contribueraient à un meilleur rayonnement de la formation.
Il faut poursuivre les actions menées pour améliorer l’attractivité auprès des publics L2. L’hétérogénéité des
publics est source d’échanges de compétences.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : RENNES
Établissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002039
Dénomination nationale : Santé
Spécialité : Ingénierie et maintenance biomédicale
Présentation de la spécialité
L’objectif de cette spécialité est de former des techniciens biomédicaux capables d’assurer la maintenance,
les contrôles qualité, et de participer aux achats ou ventes de dispositifs médicaux. Les métiers visés sont ceux de
technicien supérieur hospitalier dans la fonction publique et/ou dans le secteur de production, commercialisation et
vente de matériel biomédical.
Cette formation, ouverte en 2000, est portée par l’IUT de Lorient. Elle s’appuie sur la filière préparant au DUT
« Génie industriel et maintenance » à l’IUT de Lorient et plus largement sur l’UFR « Sciences, sciences de
l’ingénieur » de l’Université de Bretagne Sud. Cette licence professionnelle du domaine « Santé » et de spécialité
« Ingénierie et maintenance biomédicale » est unique au niveau régional.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
27
Taux de réussite
97 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
5%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
80 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
60 %
Pourcentage de diplômés en emploi (enquêtes internes à 4 mois)
92 - 100 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Cette formation est reconnue sur le plan national par les professionnels et répond aux besoins du biomédical
depuis plus de dix ans pour des établissements de soins (hospitalier, clinique…) et des entreprises privées de
production de matériel biomédical. Elle a su et sait s’adapter à l’évolution constante des techniques dans ce secteur.
L’employabilité des étudiants témoigne de la qualité de cette formation.
Les flux entrants dans la formation sont régionaux et mêmes nationaux, et sont constitués d’étudiants
originaires de BTS et de DUT. On peut regretter la faible représentativité des étudiants issus de L2, malgré les
passerelles mises en place dans les parcours « Licences » et les modules de remise à niveau proposés par la formation
(soutien individualisé, autoformation et utilisation des ressources informatiques de la plateforme Moodle).
1
L’insertion professionnelle est performante avec 95 % des diplômés en situation d’emploi dans les trois mois qui
suivent la fin de la formation. Les stages se soldent dans de nombreux cas par une embauche. Ce taux est le fruit
d’une collaboration très soutenue et intense avec les professionnels du secteur hospitalier public, de cliniques et de
multinationales.
Le taux de professionnalisation important, lié à la participation de nombreux professionnels (85 intervenants
pour 60 % des enseignements) qui dans de nombreux cas alimentent le bassin d’embauche, garantit la pérennité de la
formation. Cependant, un nombre trop important d’intervenants nuit à l’homogénéisation et l’harmonisation des
enseignements. Par ailleurs, il faut prendre garde à ce que l’équilibre entre enseignants-chercheurs et intervenants
professionnels soit maintenu, de manière à garantir à cette formation son caractère universitaire et à enrichir le
cursus de leurs expériences dans la recherche biomédicale.
Le conseil de perfectionnement est programmé une fois par an et statue sur les promotions en cours de
formation et le devenir des étudiants (employabilité…). Le dossier de l’auto-évaluation est de bonne qualité et les
points faibles sont bien identifiés.

Points forts :




Un bon taux de réussite.
Une très forte implication des professionnels.
Une insertion professionnelle remarquable.
Points faibles :


Pas d’inscrits issus de L2.
Peu d’enseignants-chercheurs dans l’équipe pédagogique.
Notation


Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faut veiller à ce que la part des interventions d’enseignants-chercheurs, provenant de différentes
composantes, soit augmentée. Ces derniers doivent maintenir une dimension universitaire et contribuer au
rayonnement de cette licence en favorisant les modules passerelles pour certains étudiants de L2.
Etant donné la forte implication des industriels, l’ouverture à l’alternance devrait être envisagée en négociant
avec les partenaires des contrats de professionnalisation. Les retours d’expériences vécues lors des périodes en
entreprises donnent lieu à des échanges fructueux dans les enseignements académiques.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : RENNES
Établissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002040
Dénomination nationale : Santé
Spécialité : Statistique et informatique pour la santé
Présentation de la spécialité
L’objectif de cette spécialité est de former des techniciens du traitement scientifique (statistique et
informatique) spécialisés dans le domaine de la santé (Epidémiologie et veille sanitaire, Gestion des hôpitaux et des
grands centres de soin, Gestion de la santé publique, Recherche clinique…). Les métiers visés sont : programmeur
statistique, data-manager, statisticien, chargé d’étude, technicien hospitalier, consultant logiciels statistiques.
Cette formation, ouverte en septembre 2004, est portée par l’IUT de Vannes. Elle intègre l’offre de formation
de l’Université de Bretagne Sud dans le domaine du traitement de l’information, de la statistique et de l’informatique
décisionnelle, avec le DUT « SID », le DUT « Informatique », la licence « Mathématique - Informatique », deux licences
professionnelles (LP), et le master professionnel « Système d’information et ingénierie décisionnelle ». Il existe à
Niort une LP « Statistique de la protection sociale » dont la thématique statistique est proche, mais sur un secteur
différent de la santé.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
25
Taux de réussite
97 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
22 %
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
96 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
Pourcentage de diplômés en emploi
enquêtes internes à 6 mois
enquêtes nationales (OIP)
49 %
32 - 82 %
52 - 95 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Cette spécialité trouve une cohérence logique dans l’offre de formation de l’Université de Bretagne Sud sur le
secteur du traitement de données. Ses objectifs et les métiers visés sont clairement identifiés. Cependant, cette
formation de qualité rencontre des difficultés de positionnement ; elle doit conforter sa place en tant que licence à
finalité professionnelle.
1
L’attractivité est moyenne avec un taux de pression (candidats/capacité d’accueil) maximum de 2,5 %. Les flux
d’entrée semblent fortement tubulaires avec les flux de sortie du DUT « SID », ce qui nuit à la diversité de l’origine
des étudiants : le recrutement de BTS est marginal et celui de L2 ne dépasse pas les 22 %.
L’insertion professionnelle se situait dans des taux tout-à-fait corrects jusqu’en 2008. Les poursuites d’études
ont alors explosés au profit d’un master de Bordeaux. Malgré les efforts de communication (avec l’Université de
Bordeaux) et avec les étudiants, la tendance ne s’est toujours pas inversée. Une autre solution, proposée par l’équipe
pédagogique et l’UFR « Sciences et sciences de l’ingénieur », consiste à ouvrir sur le site de Vannes un parcours de L3,
ce qui offre aux étudiants souhaitant faire des études longues une solution alternative à la LP. Il est possible
d’envisager une ouverture à l’alternance. Des contrats de professionnalisation peuvent être mis en place pour enrichir
la professionnalisation de la spécialité et pour limiter les poursuites d’études.
L’équipe est importante et particulièrement adaptée aux thématiques de cette licence. Elle est pilotée par un
responsable qui connaît parfaitement le milieu de la santé. L’implication professionnelle est effective et se fait au
travers de cours (26 professionnels interviennent dans la moitié des enseignements), au travers de partenariats (avec
SAS France, leader logiciel statistique) et au travers du conseil de perfectionnement qui se réunit une fois par an.
Le dossier de l’auto-évaluation est constructif et de bonne qualité.

Points forts :




Le bon taux de réussite.
Le fort soutien des professionnels.
Une équipe réactive face aux poursuites d’études.
Points faibles :


Le fort recrutement de DUT « SID ».
Un taux élevé de poursuites d’études.
Notation


Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faut continuer les actions de communication pour limiter les poursuites d’études. La transformation au fil des
années de cette très bonne licence professionnelle en une formation entonnoir pour l’entrée dans un master peut
mettre en péril l’avenir de la formation.
Etant donné la forte implication des industriels, l’ouverture à l’alternance devrait être envisagée en négociant
avec les partenaires des contrats de professionnalisation. Ce fonctionnement peut être un moyen d’éviter la fuite vers
les masters.
Par ailleurs, le public accueilli doit être diversifié ; la formation doit s’ouvrir aux BTS et davantage au L2.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : RENNES
Établissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002041
Dénomination nationale : Sécurité des biens et des personnes
Spécialité : Coordonnateur qualité santé – Sécurité, environnement
Présentation de la spécialité
L’objectif de cette spécialité est de former des techniciens capables de mettre en œuvre des référentiels dans
les domaines de la qualité, de la sécurité et de l’environnement, aboutissant pour certains à la mise en place de
système de management intégré. Les métiers visés sont : animateur qualité, santé-sécurité et environnement, cadre
technique d’hygiène et de sécurité, de contrôle de qualité, de production et agent d’encadrement des industries de
process.
Cette formation, ouverte en septembre 2004, est portée par l’IUT de Lorient. Grâce à sa pluridisciplinarité et
sa transversalité, elle intègre parfaitement l’offre de formation de l’université dans le domaine « Ingénierie des
systèmes » entre DUT, Licence et Master. Sur le plan régional, elle entre en concurrence avec trois licences
professionnelles dans le domaine du management « Qualité – Sécurité - Environnement » (QSE).
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
54
Taux de réussite
93 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
3%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
75 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
40 %
Pourcentage de diplômés en emploi (enquêtes nationales OIP)
72 - 88 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Le dossier fait apparaître une formation mature, très bien organisée, dont les contenus sont réfléchis et
intégrée tant dans l’offre de formation de l’université que dans le bassin d’emploi.
Malgré un taux de pression (candidats/capacité d’accueil) légèrement inférieur à 4 %, la spécialité paraît très
attractive car le recrutement permet d’obtenir des effectifs de cinquante-quatre étudiants. Par contre, cette
attractivité ne se ressent pas parmi les étudiants de L2 et de BTS, faiblement représentés dans la formation. La
dimension « diversité des publics » doit être absolument considérée et ne pas faire apparaître la formation comme
tubulaire dans la continuité des DUT.
1
Les résultats d’insertion sont corrects : les enquêtes nationales donnent des chiffres de taux d’insertion dont la
moyenne avoisine les 80 % avec une durée moyenne de trois mois pour la recherche du premier emploi. Les postes
occupés sont en cohérence avec le contenu de la formation. Notons que les enquêtes d’insertion ne peuvent se
satisfaire, pour une formation baignant dans la qualité, d’attendre deux ans via l’OIP avant d’implémenter des axes
d’amélioration si nécessaire. Un suivi des diplômés à trois, six ou douze mois permet de mieux évaluer l’employabilité
du moment.
Les efforts réalisés pour la mise en place de l’alternance sont fort appréciables ; ils ont eu pour conséquence
un développement de la professionnalisation. Les professionnels sont les moteurs dans cette spécialité en participant
aux enseignements (à hauteur de 40 % du volume horaire et essentiellement dans le cœur de métier) et aux réflexions
menées sur le pilotage de la formation.
L’équipe pédagogique est bien équilibrée au niveau de sa composition. On peut cependant regretter qu’il n’y
ait aucun enseignant d’autres composantes de l’université ; ce qui permettrait de mieux faire connaître cette
spécialité auprès d’un public « L2 » pratiquement inexistant.
Le conseil de perfectionnement a fortement contribué à la mise en place des contrats de professionnalisation.
Il a insisté sur la création d’un séminaire « QSE » et la nécessité d’apport d’un nouveau module (en réponse aux
recommandations émises lors de la dernière évaluation).
L’auto-évaluation reflète exactement la qualité du dossier excepté l’aspect « L2 » qui n’est pas mesuré à la
hauteur de son importance en termes d’accueil.

Points forts :






Des effectifs importants.
Le fort soutien des professionnels.
De nombreux contrats de professionnalisation.
Un conseil de perfectionnement actif.
L’insertion professionnelle satisfaisante.
Points faibles :


Peu d’étudiants issus de L2 et de BTS.
Des enseignants académiques provenant exclusivement de l’IUT.
Notation


Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faut enrichir l’équipe pédagogique d’enseignants provenant d’autres composantes de l’université (UFR « SSI »
en particulier) ; ils contribueront à un meilleur rayonnement de la spécialité au sein de l’université, surtout auprès
des publics « Licence », faiblement représentés dans la formation.
Il est important de mettre en place un suivi de l’insertion professionnelle immédiate au sein de la formation
pour dégager des axes d’amélioration si nécessaire.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : RENNES
Établissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002042
Dénomination nationale : Systèmes informatiques et logiciels
Spécialité : Conception de solutions décisionnelles
Présentation de la spécialité
L’objectif de cette spécialité est de former des étudiants issus de filières informatique ou statistique aux
technologies décisionnelles permettant de traiter et de présenter les données stratégiques d’une entreprise à des fins
d’analyse et de décisions. Les métiers visés sont : analyste décisionnel, consultant décisionnel, concepteur de
datawarehouse, et chargé d’étude décisionnelle.
Cette formation, ouverte en septembre 2003, est portée par l’IUT de Vannes. Elle intègre l’offre de formation
de l’Université de Bretagne Sud dans l’axe « Modélisation et environnements numériques » en complémentarité d’un
DUT « Informatique », d’un DUT « SID », de deux autres licences professionnelles orientées « Statistique », et d’un
master « Ingénierie statistique et décisionnelle ». Elle est proche, sur certaines thématiques, de la licence
professionnelle (LP) « Statistique commerciale » de Niort et de la LP « Statistique décisionnelle en marketing » dont
elle partage, d’ailleurs, le conseil de perfectionnement.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
21
Taux de réussite
92 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
4%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
92 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
Pourcentage de diplômés en emploi
enquêtes à 6 mois
enquêtes nationales (OIP)
44 %
81 - 94 %
77 - 87 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
La licence professionnelle est une formation pointue sur un marché de niche, aujourd’hui en demande de
techniciens de niveau II. La qualité de son programme pédagogique et de ses intervenants professionnels est à
l’origine de sa réussite.
Le taux de pression (candidats/capacité d’accueil), d’environ 3 %, est correct et permet un recrutement de
qualité. Force est de constater que la formation n’est pas attractive auprès des étudiants de L2, malgré la mise en
place de passerelles et modules de remises à niveau. Les effectifs sont presque exclusivement concernés par la
formation initiale et on peut regretter l’absence de contrats de professionnalisation. La perspective du maintien de
ces effectifs s’appuie sur la bonne santé actuelle de l’offre et de la demande dans le domaine de l’informatique
décisionnelle.
1
Les professionnels de sociétés de renom (directeurs, consultants de sociétés de services en ingénierie
informatique, ingénieurs en informatique ou qualiticiens) interviennent dans plus de 44 % des enseignements et
participent au fonctionnement de la formation à travers le conseil de perfectionnement, les jurys, les stages. Ils
viennent d’entreprises situées en Bretagne, Pays de Loire ou région parisienne et sont tous spécialistes du cœur de
métier. Cette implication est sentie comme un élément fort de l’intégration future des étudiants dans le monde
professionnel, ce qui permet d’atteindre des taux d’insertion de 90 %, avec une durée moyenne de recherche
d’emploi inférieure à un mois. Le dossier précise que le nombre d’offres d’emploi est supérieur aux effectifs et que
50 % des étudiants sont recrutés au sein de l’entreprise dans laquelle ils ont réalisé leur stage.
Il existe un conseil de perfectionnement composé de cinq universitaires et de cinq professionnels extérieurs,
commun avec la LP « Statistique décisionnelle en marketing ». Il se réunit deux fois par an.
L’auto-évaluation est un complément du dossier, elle donne souvent des renseignements absents du dossier.
Elle est rigoureuse et la notation est réaliste.

Points forts :



La qualité et la rapidité de l’insertion professionnelle.
La forte implication des professionnels.
Point faible :

Peu d’étudiants issus de L2.
Notation


Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Avec une implication si forte des partenaires professionnels dans la spécialité, il serait opportun de négocier
des contrats de professionnalisation qui permettent d’enrichir les enseignements et d’affiner les projets
professionnels des étudiants.
Il faut poursuivre les actions de communication auprès des étudiants inscrits en licences. Pour la formation
« LP », l’hétérogénéité des publics est source d’échanges de compétences.
Il faut rester vigilent à l’employabilité car le profil est très spécialisé sur un marché qui risque de stagner dans
les prochaines années.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : RENNES
Établissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002043
Dénomination nationale : Systèmes informatiques et logiciels
Spécialité : Systèmes d’information : Intégration et maintenance (S2IM)
Présentation de la spécialité
L’objectif de cette spécialité est de former des techniciens capables de maintenir et de faire évoluer des
systèmes d’informations complexes, hétérogènes et distribués. Les métiers visés sont : développeur, intégrateur de
composants, concepteur/administrateur de bases de données, et analyste/responsable d’exploitation.
Cette formation, ouverte en septembre 2006, est portée par l’IUT de Vannes. Elle s’intègre parfaitement à
l’offre de formation de l’Université de Bretagne Sud en offrant la seule sortie professionnalisante de niveau « L3 »
dans le domaine de l’informatique. Cette licence professionnelle (LP) offre donc une possibilité unique dans le grandouest de préparer, à un niveau « LP », des compétences orientées génie logiciel, maintenance et intégration
d’applications.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
21
Taux de réussite
92 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
7%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
97 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
Pourcentage de diplômés en emploi
enquêtes à 3 et 6 mois
enquêtes nationales (OIP)
54 %
80 - 90 %
93 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
La licence professionnelle « Systèmes d’information : intégration et maintenance » est une bonne formation,
bien positionnée dans l’offre de formation régionale, associant des compétences universitaires fortes et une
importante implication du monde professionnel. Elle remplit les principaux critères de fonctionnement et de
performance des licences professionnelles.
Cette spécialité, moyennement attractive avec un taux de pression (candidats/capacité d’accueil) inférieur à 3
%, accueille des étudiants de différentes origines disciplinaires et propose des modules de remise à niveau, mais on
peut tout de même regretter le faible nombre d’étudiant de L2 ces dernières années. Les effectifs sont en forte
diminution suite à une baisse globale des candidats sur l’ensemble des formations de domaines analogues.
1
Les filières longues sont amenées à recruter sur le vivier des « LP ». Notons la réactivité de l’équipe
pédagogique qui a fait un remarquable travail de proximité pour retrouver des effectifs supérieurs à vingt étudiants,
objectifs atteints pour cette dernière rentrée universitaire. L’ouverture à l’apprentissage depuis 2010 a aussi été une
réponse à ce problème de recrutement. Ces actions ont pu se faire grâce à un soutien efficace de la profession. La
formation a en effet tissé des liens étroits avec de nombreuses sociétés de la grande région. Les professionnels
contribuent à l’enseignement (à hauteur de 54 % du volume horaire total) dans le cœur de métier, à l’insertion
professionnelle des étudiants, à l’évolution de la formation et depuis peu à l’apprentissage.
La formation repose sur une équipe pédagogique diversifiée et équilibrée entre enseignants et professionnels.
Tous ces éléments positifs permettent un taux d’insertion satisfaisant avoisinant les 90 % : la durée de
recherche d’emploi varie de zéro à six mois avec un nombre très important d’insertion immédiate.
Le conseil de perfectionnement joue pleinement son rôle et se réunit une fois par an. En ce qui concerne les
métiers, la veille effectuée par ce conseil devra continuer à être efficace.
L’auto-évaluation a été conduite par les instances de direction de l’université.

Points forts :





La qualité et la rapidité de l’insertion professionnelle.
L’ouverture à l’apprentissage.
La qualité des partenariats avec le monde professionnel.
Un conseil de perfectionnement efficace.
Point faible :

Peu d’étudiants issus de L2.
Notation


Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Le redressement des effectifs doit être confirmé en maintenant les actions engagées dans ce sens.
Il faut pérenniser l’apprentissage qui est un excellent moyen de professionnaliser la formation et qui favorise
l’insertion.
Il faut poursuivre les actions de communication auprès des étudiants inscrits en licences. Pour la formation
« LP », l’hétérogénéité des publics est source d’échanges de compétences.
2
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : RENNES
Établissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120003958
Dénomination nationale : Gestion de la production industrielle
Spécialité : Contrôle qualité des produits alimentaires
Présentation de la spécialité
Cette spécialité permet de former des professionnels capables de mettre en place et de suivre l’ensemble des
opérations de contrôle-qualité et de traçabilité des produits alimentaires : matières premières, produits finis,
emballage, distribution. Les métiers visés sont : assistant en contrôle-qualité en entreprises agro-alimentaires, en
grande distribution, en restauration collective ou en laboratoires d’analyse.
Cette formation, ouverte en 2003, est portée par le département « Génie chimique - Génie des procédés »
(GCGP) de l’IUT de Lorient et est dispensée sur le site de Pontivy. Elle est complémentaire à des formations de
l’Université de Bretagne-Sud avec le DUT « GCGP », option : Bioprocédés, la licence « Biologie - Environnement » et le
master « Biotechnologie ». Parmi toutes les licences professionnelles agro-alimentaires du réseau universitaire Ouest
Atlantique (RUOA), elle est la seule à être entièrement ciblée sur le contrôle-qualité.
Indicateurs
Principaux indicateurs (moyenne sur 4 ans ou depuis la création si inférieure à 4 ans) :
Nombre d’inscrits
24
Taux de réussite
95 %
Pourcentage d’inscrits venant de L2
7%
Pourcentage d’inscrits en formation initiale (hors apprentissage et contrats de professionnalisation)
82 %
Pourcentage d’enseignements assurés par des professionnels
Pourcentage de diplômés en emploi :
enquêtes internes
enquêtes nationales
55 %
56 - 75 %
79 - 86 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
La licence professionnelle « Contrôle qualité des produits alimentaires » est une formation qui a trouvé sa
place dans l’offre globale de l’Université de Bretagne Sud, et plus généralement du réseau universitaire Ouest
Atlantique et dans le tissu économique régional, où l’agro-alimentaire est omniprésent. Elle associe les compétences
pédagogiques de l’IUT de Lorient et d’un lycée de l’établissement public local de l’enseignement agricole (EPLEA)
comportant un BTS « Industries agro-alimentaires », un BTS « Anabiotech », un centre d’apprentissage et une plateforme technique.
1
Le taux de pression (candidats/capacité d’accueil) peut atteindre 5 % permettant d’obtenir des effectifs
moyens de vingt-quatre étudiants. La formation a bonne presse auprès des étudiants, mais essentiellement auprès de
ceux issus de filière technologique (DUT et BTS). Les étudiants des filières « Licence » candidatent très peu dans cette
spécialité et représentent moins de 7 % du public. La formation est dispensée depuis 2009 en alternance car cinq
étudiants se sont vus proposés des contrats de professionnalisation. Cette ouverture est une preuve de reconnaissance
de la spécialité auprès des professionnels.
Les enquêtes nationales montrent une insertion pour les promotions de 2005 à 2007 satisfaisante avec des taux
supérieurs à 79 %. La plupart des diplômés mentionnés occupent des emplois correspondant aux acquis de la formation
(niveau II). Le délai de recherche du premier emploi varie entre zéro et neuf mois, avec une moyenne autour de deux
mois. Au bout de deux ans (date de l’enquête), moins de 7 % des diplômés de 2005 à 2007 étaient en recherche
d’emploi. Par contre, les résultats des enquêtes internes sont plus inquiétants et indiquent que 39 % de la promotion
de 2008 est en recherche d’emploi. L’exégèse de cette situation mérite plus de données et que les enquêtes soient
peaufinées.
Il n’existe pas de conventions formalisées avec des branches professionnelles ou avec des entreprises.
L’implication professionnelle se traduit par : la participation à plus de la moitié des enseignements, le parrainage des
promotions d’étudiants, l’animation d’ateliers (simulation d’entretiens d’embauche, d’audit interne…), l’organisation
de visites de sites industriels, l’encadrement de projets tuteurés et de stages, la participation à l’évaluation
(soutenances de stages, jurys de VAE, jury de délivrance du diplôme). Par ailleurs, l’IUT participe à des activités
développées au sein de la CCI, la chambre des métiers, l’UIMM…
Le conseil de perfectionnement est composé d’enseignants de l’IUT et de l’EPLEA, de professionnels et
d’étudiants. Il se réunit une fois par an et émet des recommandations sur le contenu des enseignements en fonction
des évolutions constantes de la réglementation et des normes.
L’auto-évaluation du dossier est incomplète et ne donne pas les points forts et faibles de la formation.

Points forts :




Un bon taux de réussite.
Une bonne implication des professionnels.
L’ouverture à l’alternance avec quelques contrats de professionnalisation.
Points faibles :



Peu d’inscrits issus de L2.
Des résultats de l’insertion peu exploitable pour les dernières années.
Une auto-évaluation incomplète.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faut continuer à maintenir des actions de communication pour attirer des étudiants de L2. D’autres pistes
peuvent être exploitées comme la mise en place de passerelle en licences facilitant l’intégration de certains
étudiants dans le parcours « Licence professionnelle ».
Il faut continuer à développer les contrats de professionnalisation qui permettent d’enrichir les enseignements
et d’affiner les projets professionnels des étudiants.
Il est important de mettre en place un suivi, régulier et de proximité, du nombre de diplômés en emploi. Les
résultats des enquêtes d’insertion sont des indicateurs de pilotage de la formation.
2
Observations du président
Rapport sur l’offre de formation
« Licence professionnelle »
Vague B
(2012 – 2015)
Réponses aux observations
Mettant en avant l’attractivité, le bon fonctionnement et l’ouverture à l’alternance
des licences professionnelles de l’UBS, le rapport souligne notre savoir-faire, inscrit
dans la durée, dans ce domaine.
Il recommande cependant la généralisation des conseils de perfectionnement et
l’amélioration de l’auto-évaluation.
Il importe de souligner que le pilotage s’appuie déjà, dans la très grande majorité
des formations, sur des conseils de perfectionnement bien en place. Par ailleurs,
l’auto-évaluation par formation apparaît efficace, puisque les différents experts l’ont
noté explicitement dans leurs rapports d’évaluation. Après une première phase
d’analyse par les porteurs, leur bilan de fonctionnement et le plan d’action qui en
résultait ont été validés par les instances dirigeantes de l’université. Cette démarche
a permis les concertations entre porteurs de formation, responsables de
composantes et gouvernance de l’université, pour établir la place des licences
professionnelles dans l’offre globale de formation.
Le rapport recommande également de continuer l’effort sur l’alternance.
L’UBS présente effectivement une expertise certaine dans le domaine de
l’alternance dans les licences professionnelles, aussi bien en ce qui concerne les
contrats d’apprentissage que les contrats de professionnalisation. Ces configurations
de parcours répondent pleinement aux attentes conjuguées des étudiants et des
employeurs. Elles favorisent l’employabilité.
Cependant, l’alternance est une forme pédagogique qui exige des organisations et
des moyens adaptés, que l’université doit savoir maîtriser : capacité à trouver des
employeurs dans un environnement assez proche pour répondre à l’alternance sans
augmenter les coûts logistiques pour l’étudiant-salarié ; capacité à répondre à un
suivi de l’étudiant plus exigeant que dans un parcours classique, capacité à faire
fonctionner en parallèle des parcours alternants et classiques, certains étudiants
1
revendiquant aussi la possibilité de se former à la professionnalisation avec un statut
d’étudiant classique, la durée de stage de la formation répondant suffisamment à
leur attente pour conforter leurs projets d’insertion professionnelle. Compte tenu de
tous ces facteurs, la généralisation du fonctionnement des licences professionnelles
en alternance n’est pas un objectif d’établissement.
Articulation L2 - Mutualisation entre composantes (IUT inclus)
L’engagement de l’université est de permettre aux étudiants de L2 de choisir
librement la voie des études longues (L3 puis master) ou celle de l’insertion
professionnelle de niveau II.
Le public concerné par l’articulation L2-L3 provient de L2 classique et d’étudiants
détenteurs d’un DUT, d’un BTS et d’un niveau L2 attribué par convention dans une
formation de type CPGE.
Au-delà du passage de droit d’une L2 classique vers une L3 classique de même
domaine, l’entrée d’étudiants détenteurs de DUT, BTS et de CPGE en L3 classique ou
en première année d’ingénieur se concrétise de plus en plus, en particulier dans le
domaine des sciences et sciences de l’ingénieur. Cette articulation se place avant
tout dans un projet professionnel de poursuite d’études vers un master.
Dans l’objectif d’une insertion au niveau du L3, les licences professionnelles ont bien
sûr un rôle prédominant. La grande majorité du recrutement en licence
professionnelle provient d’étudiants ayant un DUT ou un BTS. La difficulté réside dans
la capacité à ouvrir véritablement la formation aux étudiants de niveau L2 classique.
L’université affiche sa volonté de dessiner des parcours qui sortent des clivages de
composantes. Un travail de collaboration entre les composantes est de plus en plus
apparent. On peut ainsi citer le projet proposé par l’IUT de Lorient de constituer, dès
2011, un comité « Sciences et technologie » en collaboration avec les UFR LLSHS, SSI
et l’ENSIBS, pour travailler sur la cohérence de l’offre de formation, sur le
fonctionnement des équipes pédagogiques et sur la communication à propos des
différents parcours.
Il convient toutefois de compléter cette dynamique par une relance des efforts en
direction des premiers cycles scientifiques.
Les flux relativement faibles actuellement constatés, imposent de recentrer le
dispositif en amont dès la L1, pour que les lycéens intéressés par une insertion
professionnelle ne se détournent plus des premiers cycles scientifiques.
La demande de création de la Licence Sciences Territoires Environnement et
sociétés participe de cette ambition.
Cette démarche s’inscrit plus globalement dans la politique d’adéquation
formation-recherche de l’université. L’implication des enseignants chercheurs, qui
paraît parfois insuffisante dans certaines licences professionnelles, s’en trouvera ainsi
renforcée.
Fait à Lorient/ Vannes, le 8 avril 2011
Olivier SIRE,
Président de l’Université de Bretagne-Sud
2
IUT DE LORIENT
•
•
L’IUT de Lorient va, en 2011, se doter d’un outil de suivi des anciens
L’Institut, qui s’est déjà fortement investi dans le développement des contrats
de professionnalisation et d’apprentissage, souhaite continuer son
développement en sachant qu’un certain nombre de conditions sont
nécessaires au bon fonctionnement de ce type de contrats :
ƒ d’une part, avoir un besoin exprimé des entreprises et des
organisations professionnelles de développer l’alternance en
contrats d’apprentissage et contrats de professionnalisation
dans les domaines de compétences des formations que l’on
dispense
Î La décision de l’IUT de mettre en place, dès le 19 mai
2011, des journées de travail avec les organisations
professionnelles, les entreprises et ses étudiants.
ƒ d’autre part, de maîtriser l’adéquation charge/capacité en
terme de ressources financières et humaines car l’alternance est
une forme pédagogique intéressante qui exige des moyens
adaptés.
• Pour travailler en synergie avec les autres composantes qui partagent des
filières dans lesquelles il est impliqué et faciliter la mise en place de passerelles,
l’IUT de Lorient propose de créer en 2011 avec l’UFR SSI, l’ENSIBS et l’UFR LSHS
un « Comité Sciences et Technologies du pôle lorientais » qui aurait pour
mission de travailler sur les trois thèmes développés précédemment :
ƒ Pour travailler à la cohérence de l’offre de formation, le Comité aurait,
notamment, à préparer la mise en place de passerelles entre les différents
parcours existant dans une filière donnée. L’objectif est d’améliorer la
réussite des étudiants intéressés par cette filière, en leur facilitant l’accès
aux différents métiers du domaine concerné.
ƒ Concernant les équipes domaine, des ébauches de telles équipes existent
déjà, par exemple, dans les domaines du Génie Industriel et du
Management des Risques. Le Comité aurait pour mission d’assurer le bon
fonctionnement de ces équipes et de faire une étude des besoins, tant
matériels qu’humains, qu’elles nécessitent, afin de les faire remonter à la
gouvernance de l’Université.
ƒ Enfin, le Comité pourrait également travailler à développer et harmoniser
la communication sur les parcours de formation en valorisant les parcours
d’anciens diplômés.
Au sein de ce comité, trois commissions seront mises en place :
ƒ La technologie
ƒ Les sciences et la technologie
ƒ Les sciences
L’IUT aura en charge le pilotage de la formation professionnelle du niveau
Licence et notamment la structuration des parcours en relation avec la
demande sociale et les besoins du monde socio-économique de cadres
intermédiaires.
Pour développer et structurer ces travaux, le Comité aura, également, à travailler
à la mise en place d’outils et d’indicateurs. On peut songer à des indicateurs liés
3
au recrutement (origine géographique des étudiants, études antérieures, sexe,
etc.), mais également à des indicateurs concernant la formation elle-même dans
les composantes (taux d’encadrement par exemple) et suivi des anciens
(poursuites d’études, insertion professionnelle, etc.).
Les commissions se réuniront, au moins, une fois par semestre.
Le Comité plénier se réunirait une à deux fois dans l’année, afin d’étudier les
rapports des commissions et de proposer un plan d’actions stratégique à la
gouvernance des composantes et/ou de l’Université.
4
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADEMIE : RENNES
Etablissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120003958
Dénomination nationale : Gestion de la production industrielle
Spécialité : Contrôle qualité des produits alimentaires
Note : A
Afin d’améliorer l’intégration des étudiants issus de L2, les relations avec les
responsables de celles-ci seront développées, et permettront de mieux identifier les
étudiants intéressés de l’UBS. Ces actions seront étendues auprès des universités
voisines.
L’alternance a été mise en place il y a 2 ans. Elle se développe progressivement.
L’objectif est d’atteindre pour 2011-2012, 50 % d’alternants. Les contacts sont déjà en
cours avec les entreprises.
5
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADEMIE : RENNES
Etablissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002038
Dénomination nationale : Protection de l’environnement
Spécialité : Procédés de traitement et de valorisation des rejets
Note : B
Une enquête a été effectuée fin 2010 en local auprès de l’ensemble des diplômés
sortis depuis la création de la LP. L’objectif est d’améliorer la visibilité de l’insertion
professionnelle, de préciser les attentes des entreprises et de faire évoluer le contenu
de la formation.
Dans le cadre du recrutement et de l’adéquation apprenti-entreprise, le travail de
recherche et de communication est actuellement en cours auprès des organisations
professionnelles de l’Industrie Agro Alimentaire (notamment) qui accompagnent la
formation.
Afin de diversifier l’origine des publics, il est convenu de poursuivre les relations avec
les responsables des L2 concernées et d’identifier les étudiants intéressés de l’UBS.
Ces actions pourront être engagées auprès des universités voisines. Cette licence,
tant par son contenu disciplinaire, que par son positionnement géographique, peut
élargir son impact auprès d’étudiants intéressés par une insertion immédiate dans un
secteur en développement à la recherche de solutions innovantes.
6
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADEMIE : RENNES
Etablissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002041
Dénomination nationale : Sécurité des biens et des personnes
Spécialité : Coordonnateur qualité santé – Sécurité, environnement
Note : A
Pilotage de la Licence :
Un suivi régulier est organisé par la direction des études de la licence. Les résultats
d’insertion professionnelle (nationaux, et locaux) sont utilisés concurremment par
celle-ci et le conseil de perfectionnement pour faire évoluer le diplôme.
Relations avec les autres composantes et les autres universités :
L’équipe de la licence professionnelle s’est rapprochée de l’école d’ingénieurs de
Bretagne-Sud (complémentarités sur les axes de recherche et de formation), et
renforce ses liens avec les responsables scientifiques des universités du RUOA.
Toutefois, ces liens ne peuvent à eux seuls compenser la faiblesse chronique des flux
de L2 scientifiques, qui pour leur majorité continuent de privilégier une poursuite
d’études à une insertion immédiate.
Ce n’est que dans la mesure où des flux de L2 scientifiques seront plus étoffés, que
des flux plus réguliers d’étudiants pourront alimenter ce type de licence
professionnelle.
7
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADEMIE : RENNES
Etablissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002039
Dénomination nationale : Santé
Spécialité : Ingénierie et maintenance biomédicale
Note : A
Equipe pédagogique :
Quatre personnes sur les sept constituant l'équipe universitaire sont enseignants
chercheurs. Elles contribuent aux travaux de recherche du LIMATB, associées en cela
aux enseignants chercheurs de l’UFR SSI.
Flux et insertion professionnelle :
Le rayonnement de cette formation est national, dans la niche que constitue le
biomédical.
Les débouchés de cette formation sont nationaux. Les recrutements le sont aussi,
pour la même raison, avec un souci d'ouverture vers les DUT, les BTS et les L2 de
nombreuses filières.
L'ouverture à l'alternance est envisagée dès que les hôpitaux s'ouvriront à ce type
de formation car ils absorbent, sur le territoire national, la moitié des diplômés de
cette formation.
8
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADEMIE : RENNES
Etablissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002035
Dénomination nationale : Maintenance des systèmes pluritechniques
Spécialité : Ingénierie et maintenance des systèmes automatisés
Note : A
Intégration des étudiants issus de L2 :
Pour faciliter l’intégration des L2, il est actuellement prévu un module
d’homogénéisation (UE0), adaptable en fonction du public, en début de formation.
Nous envisageons d’étendre cette organisation à d’autres modules nécessitant des
prérequis technologiques importants et un savoir faire pratique. En contrepartie, les
étudiants issus de L2 pourront être dispensés de tout ou partie de certains modules
aux contenus plus théoriques, naturellement acquis en 1ère et 2ème années de
licence.
Suivi statistique de l’insertion professionnelle :
Un suivi interne de l’insertion professionnelle a été mis en place en mars 2010 pour les
trois premières promotions. Notre objectif est de réaliser cette enquête tous les ans
de manière à connaître non seulement l’insertion professionnelle à l’issue de la
licence mais également le devenir des anciens diplômés tout au long de leur
carrière professionnelle.
Contrats de professionnalisation :
Le nombre d’étudiants en contrats de professionnalisation était inférieur à notre
capacité d’accueil en 2008 et 2009. Le contexte économique particulièrement
défavorable de l’époque n’incitait pas les entreprises à s’engager sur de tels
contrats. Pour l’année en cours, sur 36 étudiants inscrits, 15 sont en contrats de
professionnalisation. Notre objectif est de maintenir ce chiffre pour le prochain
quadriennal.
9
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADEMIE : RENNES
Etablissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002033
Dénomination nationale : Gestion de la production industrielle
Spécialité : Management de la logistique, de l’organisation, de la gestion industrielle
et de la qualité (L.O.G.I.Q)
Note : A+
Identification de passerelles pour les étudiants issus de L2 :
Un partenariat entre l’IUT et l’UFR SSI permettra d’identifier et de mieux cibler le
public potentiel issu de L2.
Toutefois, eu égard à la faiblesse constatée des flux de licence de sciences, la
recherche de diversification de ces publics sera étendue à l’ensemble des
universités de l’Ouest.
Suivi statistique de l’insertion professionnelle :
Un logiciel de suivi des anciens étudiants complètera sous peu les enquêtes
institutionnelles, pour tout à la fois suivre l’insertion immédiate, et servir d’outil pour
maintenir les contacts entre étudiants, professionnels et anciens étudiants.
10
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADEMIE : RENNES
Etablissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002031
Dénomination nationale : Energie et génie climatique
Spécialité : Gestionnaire énergies
Note : A
L’ouverture de la LP EGC aux contrats de professionnalisation est envisagée dès la
rentrée 2011, dans un premier temps pour les étudiants en reprise d’études.
11
IUT DE VANNES
L’IUT de Vannes a défini une politique cohérente dans la pertinence des ouvertures
de Licences Professionnelles (existence d’équipe pédagogique, adaptation au
milieu économique) ainsi que leur organisation opérationnelle et stratégique. A ce
jour, l’IUT porte 7 licences professionnelles dans le domaine du commerce, du
management des organisations, des systèmes informatiques et logiciels, et de la
(statistique appliquée à la) santé.
Les évaluations mettent en avant de nombreux points positifs, ce qui conforte les
équipes pédagogiques et les conseils de perfectionnement dans leurs stratégies.
Les points d’améliorations relevés concernent essentiellement deux thèmes :
Le nombre limité de recrutements en L2 :
L’IUT de Vannes cherche à diversifier les passerelles entre les formations des diverses
composantes de l’université. Cela va des poursuites d’études de DUT vers les L3 à
l’accueil des L2 vers nos licences professionnelles.
Force est de constater que la principale raison d’un recrutement limité de L2 tient au
faible nombre de candidatures. Les jurys de recrutement sont sensibilisés à l’accueil
de ce public, conscient que l’hétérogénéité du recrutement génère de la richesse
pour ces formations. Des efforts continueront d’être faits auprès des L2 de l’Université
de Bretagne-Sud, mais aussi des autres universités qui ne proposent pas des licences
professionnelles équivalentes aux nôtres.
L’absence de contrats de professionnalisation :
Les professionnels sont très présents dans nos formations, d’où une légitime
proposition de mettre en place de nouvelles formes de collaborations avec les
entreprises.
La mise en place de contrats de professionnalisation peut être un axe de diversité
des publics tout en valorisant les nombreuses relations que nous avons avec les
entreprises.
Cela demande néanmoins une réflexion approfondie de l’organisation du cycle de
formation permettant l’alternance et la gestion de publics différents (les alternants et
les autres). L’ajout de contrats de professionnalisation dans les formations pourra
également générer de nouvelles tâches administratives et pédagogiques, alors que
les ressources sont limitées : aucun poste n’a été obtenu lors de la création des
licences professionnelles.
Cependant, considérant que la situation est différente d’une LP à l’autre (équipe
pédagogique, proximité des entreprises partenaires,…), il est probable que la mise
en place de contrats de professionnalisation devrait être plus aisée pour certaines
formations, qui vont donc engager un étude de faisabilité.
12
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADEMIE : RENNES
Etablissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002022
Dénomination nationale : Commerce
Spécialité : Commerce et distribution
Note : A
Conformément aux recommandations de l’Agence, les deux spécialités seront
mieux individualisées. La première « Commerce et Distribution » concerne le site de
Vannes et celui du Maroc. La seconde spécialité « Technico-Commercial »
représente le partenariat de l’Université de Bretagne-Sud avec l’Université
Catholique de l’Ouest (Bretagne-Nord) et concerne le site de Guingamp.
Nous allons mettre en place avec notre partenaire marocain IGA une organisation
qui a pour objectif de renforcer les transferts de savoir-faire pédagogique. Exemple :
•
Pour chaque enseignement assuré par un enseignant marocain, une
communication régulière et suivie sera établie entre l’enseignant de l’U.B.S. (site de
Vannes) et son homologue marocain.
•
Nous proposerons d’accueillir sur le site de Vannes des membres de l’équipe
marocaine (aussi bien enseignants que non enseignants) sous forme de stage.
La pédagogie de la spécialité « Commerce et Distribution » (site de Vannes) est
organisée en alternance depuis de nombreuses années. Tous les étudiants ont un
contrat d’apprentissage (géré par le CFA de l’Université de Bretagne).
Nous veillerons à ce que notre partenaire UCO (Université Catholique de l’Ouest)
initie une forme d’alternance (contrats pros ou contrats d’apprentissage) pour la
spécialité « Technico-Commercial ».
13
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADEMIE : RENNES
Etablissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002021
Dénomination nationale : Commerce
Spécialité : Commerce en ligne
Note : A
I – Part des interventions d’enseignants-chercheurs provenant de différentes
composantes
Nous solliciterons davantage des enseignants-chercheurs de différentes
composantes, notamment ceux de l’UFR de DSEG et de l’UFR SSI de Vannes afin
qu’ils puissent intervenir sur des sujets de pointe. Les enseignant-chercheurs rattachés
au laboratoire de recherche en informatique Valoria de l’UBS ou de l’IREA seront
particulièrement sollicités. Cela permettra en effet d’asseoir la dimension universitaire
de la formation.
II – Favoriser les passerelles pour certains étudiants de L2
Une communication ciblée accompagnée de supports (affiches et flyers) sera
prochainement effectuée au sein des autres composantes de l’UBS, visant en
particulier les enseignants pour les informer sur le contenu de cette licence afin qu’ils
servent de relais d’information. Cette campagne visera également à favoriser
davantage les passerelles possibles pour les étudiants titulaires d’une deuxième
année de licence mention math-info (SSI Vannes et Lorient), édition et
communication (UFR LLSHS de Lorient), économie, gestion et commerce (DSEG
Vannes).
III – Envisager l’ouverture à l’alternance
Afin de bien prendre en compte cette recommandation, nous l'inscrirons à l'ordre du
jour des conseils de perfectionnement à venir afin d’envisager cette possibilité avec
nos partenaires professionnels et préparer les modalités d’organisation des
enseignements. Il sera nécessaire également de rencontrer les responsables de
formations qui ont développé l’alternance (comme la LP Ressources humaines), de
bénéficier de leur expérience et de suivre leurs préconisations. Un projet de
partenariat avec un organisme de formation spécialisé dans l’alternance et basé en
Guadeloupe (Cézame) est en cours. Les modalités de nos conditions de
fonctionnement respectives sont actuellement en cours de discussion.
14
La réunion à échéances régulières des anciens étudiants devrait aussi contribuer à
élargir et stabiliser le champ des partenaires professionnels susceptibles de s’investir
dans cette démarche.
15
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADEMIE : RENNES
Etablissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002025
Dénomination nationale : Management des organisations
Spécialité : Management et systèmes décisionnels
Note : A
RECRUTEMENT
Les études de Licence, une fois passé le cap de la 1ère année, sont organisées pour
atteindre le niveau global de la licence, en vue d’une poursuite en Master, ou d’une
insertion professionnelle. Si des actions de communication existent pour inciter à
poursuivre en licence professionnelle, cette voie est peu valorisée par rapport à une
poursuite d’études.
Les étudiants de L2 ne bénéficient pas de stages au sein de leur cursus, et ne sont
pas initiés aux outils communément utilisés en BTS/DUT de ce secteur. Les étudiants
de L2 ont de ce fait peu de connaissance de ce qui est attendu dans les métiers
visés par la licence professionnelle.
Les cas d’étudiants de L2 admis en LP, malgré les cours de mise à niveau, n’ont pas
donné de résultats probants.
Eu égard aux difficultés de recrutement de ce public, les actions de communication,
en coopération avec les enseignants des autres composantes, seront poursuivies.
Les passerelles seront envisagées, globalement, avec les autres cursus de licence
professionnelles de l’établissement et les licences.
CONTRAT DE PROFESSIONNALISATION
Si quelques étudiants de formation continue sont accueillis, en partenariat avec Pôle
Emploi, les contrats de professionnalisation n’ont pas été jusqu’à présent proposés
par les professionnels impliqués dans le conseil de perfectionnement, ni par le réseau
d’entreprises support du diplôme.
Cette possibilité sera soumise aux professionnels afin de les mettre en œuvre dans la
mesure des possibilités.
PARTENARIATS PROFESSIONNELS
S’il est exact qu’un partenariat trop exclusif avec un fournisseur peut fragiliser une
licence professionnelle, il convient toutefois de prendre en compte le caractère
hégémonique des outils Microsoft, y compris dans les PME.
16
Par ailleurs, un accord vient d’être conclu avec SAP (n°2 mondial des progiciels)
pour la fourniture de leur ERP destiné aux PME (SAP Business One), ainsi que de leur
solution de création de tableau de bord Business Object Crystal Report.
SUIVI PLUS APPROFONDI DIPLÔMÉS
Nous avons mis en place un système de suivi des anciens (par exemple inscription
obligatoire au réseau Viadéo) qui va nous permettre de suivre bien plus facilement
le devenir des diplômés. Ce système, opérationnel depuis 2 promotions, va bientôt
être utilisable pour une analyse de plusieurs promotions.
Nous allons rendre systématiques des enquêtes d’insertion professionnelle à 0, 3 et 6
mois.
17
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADEMIE : RENNES
Etablissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002036
Dénomination nationale : Management des organisations
Spécialité : Statistique décisionnelle en marketing
Note : A+
I-Améliorer l’attractivité des L2. Favoriser l’hétérogénéité des publics
La licence recrute régulièrement un ou deux étudiants par an issus des formations
scientifiques (L2 ou L3) de la faculté. Ces candidats peu nombreux s’intègrent
toujours très bien dans la formation et obtiennent toujours de bons résultats. Cela dit
les effectifs des L1/L2 scientifiques sont très faibles et le recrutement y sera toujours
très limité, tant que les flux globaux de Licence de Sciences ne se seront pas
améliorés.
Nous lancerons en 2011 , 2 actions de communication :
•
1ère action : mise en place d’une campagne de mailing + envoi des plaquettes
SDM auprès des facultés afin de communiquer sur notre licence et améliorer son
attractivité.
Cible principale : les facultés du grand Ouest et les filières math/info
Cible secondaire : les filières économie/gestion. En effet, les cours de mise à
niveau de la licence permettent aux étudiants d’économie-gestion ayant de bons
résultats en statistiques de bien intégrer la formation.
•
2ème action : Rencontres avec les étudiants
1ère rencontre planifiée avec les étudiants de L2 MIS de l’UBS. (avril 2011)
Pour les autres facultés bretonnes : proposer aux responsables des formations des
rencontres avec les étudiants.( L1+L2) - surtout opérationnel en 2012 ;
II-négocier des contrats de professionnalisation
Ce projet est à approfondir. Il est réalisable s’il n’implique pas la constitution de deux
groupes séparés d’étudiants (le groupe en formation initiale et un groupe sous
contrat).
Par ailleurs ce dispositif ne pourra pas induire un rythme d’alternance qui viendrait
ponctuer le déroulement actuel de la formation car la distribution géographique de
nos emplois est nationale et insuffisante à un niveau local pour rendre possible
l’alternance université - entreprise pour l’étudiant (frais de transport et de logement
en cas d’éloignement des deux sites).
Il reste à étudier si, avec les contraintes évoquées, une alternance du type suivant
est possible dans le cadre des contrats de professionnalisation :
18
Période en entreprise ; Semestre d’études avec l’ensemble de la promotion ;
Période en entreprise, parallèle au stage des autres étudiants mais d’une durée qui
peut être plus longue que celle du stage (15 à 24 semaines)
Ceci permettrait de continuer de fonctionner avec un groupe unique d’étudiants.
Ce projet nécessite également un plan de communication soutenu auprès des
institutions qui viennent en aide auprès des demandeurs d’emploi (Institutions
publiques ou privées).
19
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADEMIE : RENNES
Etablissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002040
Dénomination nationale : Santé
Spécialité : Statistique et informatique pour la santé
Note : A
A propos des contrats de professionnalisation
Nous pensons que la proposition faite en collaboration avec l’UFR « Sciences
et Sciences de l’Ingénieur » peut être la solution la plus pertinente dans l’immédiat, à
la trop grande fréquence de poursuites d’études en master, notamment en santé
publique. Cela dit, le conseil de développer des contrats de professionnalisation
peut être effectivement approfondi. Il est réalisable s’il n’implique pas la constitution
de deux groupes séparés d’étudiants (le groupe en formation initiale et un groupe
sous contrat). Il serait en en effet très difficile aux professionnels, qui viennent parfois
de relativement loin, d’intervenir deux fois au lieu d’une. Par ailleurs ce dispositif ne
pourra pas induire un rythme d’alternance qui viendrait ponctuer le déroulement
actuel de la formation car la distribution géographique de nos emplois est nationale
et insuffisante à un niveau local pour rendre possible l’alternance université entreprise pour l’étudiant (frais de transport et de logement en cas d’éloignement
des deux sites).
Il reste à étudier si, avec les contraintes évoquées, une alternance du type suivant
est possible dans le cadre des contrats de professionnalisation :
‐ Période en entreprise
‐ Semestre d’études avec l’ensemble de la promotion
‐ Période en entreprise, parallèle au stage des autres étudiants mais d’une
durée qui peut être plus longue que celle du stage (15 à 24 semaines)
Ceci permettrait de continuer de fonctionner avec un groupe unique d’étudiants
On notera que la première période en entreprise ne sera sans doute proposable
qu’aux seuls étudiants ayant une formation préalable dans le traitement statistique
et informatique des données.
Diversification du public
Un recrutement plus important des L2 est souhaitable effectivement, notamment en
ce qui concerne les étudiants de notre propre université. Une communication plus
20
importante est désormais déjà engagée. Nous pensons par ailleurs que le
rapprochement avec l’UFR sera aussi un facteur favorable à l’attraction des L2.
Toutefois, l’érosion continue des flux en Licence de Sciences, et la difficulté pour les
lycéens de se porter vers une voie statistique après le baccalauréat, faute de
communication suffisante au niveau du lycée, ont jusqu’à présent convergé pour
nuire à un développement de cette discipline au sein des études de Licence.
Une amélioration de la lisibilité de l’offre du niveau Licence consisterait sans doute à
transformer la mention Maths-Info en Maths-Info-Stat.
Ainsi, un nombre plus important de lycéens pourraient se porter vers la Licence, à ce
jour, peu visible, et une augmentation des flux pourrait en résulter, permettant soit
une poursuite vers la LP, soit vers les masters de statistique.
Il est vraisemblable que le recrutement de titulaires de BTS restera plus marginal car il
n’y a pas de formation de ce type qui rende aisé le passage dans la LP « SIS ».
Néanmoins les étudiants motivés titulaires d’un BTS, ou en cours de préparation de
celui-ci, et qui anticipent suffisamment leur entrée en LP, sont conseillés par le
responsable de la LP. Il leur est proposé un travail bibliographique de préparation qui
leur permet, en outre, de vérifier leurs goût et aptitude pour la formation « SIS » (prêt
d’ouvrages par la bibliothèque de l’IUT).
21
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADEMIE : RENNES
Etablissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002042
Dénomination nationale : Systèmes informatiques et logiciels
Spécialité : Conception de solutions décisionnelles
Note : A+
RECRUTEMENT
L2/L3 : « poursuite des actions de communication auprès des
étudiants inscrits en licences »
Un recrutement plus important d’étudiants de L2/L3 est effectivement
souhaitable. Au sein de l’UBS, nous allons poursuivre nos actions de communication
principalement en renforçant les échanges entre équipes enseignantes et en
informant plus systématiquement les étudiants de L2/L3 (il s’agit de les inciter à
participer plus activement aux amphis de présentation des LP mais aussi à la journée
des anciens organisée par l’IUT de Vannes (ateliers de découverte des métiers
exercés par quelques anciens diplômés)).
Toutefois, les flux d’étudiants en licence de sciences à l’UBS ne sont pas très
importants, aussi allons-nous élargir notre champ d’action aux étudiants de L2/L3
hors UBS. Nous allons étendre nos actions de communication à l’UEB : l’Université
Européenne de Bretagne regroupe plusieurs établissements de l’ouest et permet des
contacts facilités entre responsables de formation. D’autre part, le rattachement en
2012 d’enseignants-chercheurs du laboratoire VALORIA de l’UBS (auquel
appartiennent certains membres de l’équipe pédagogique de la LP CSD) à d’autres
laboratoires (LAB-STICC Brest et IRISA Rennes) renforcera également les échanges et
nous permettra d’atteindre des étudiants géographiquement éloignés et
susceptibles d’être intéressés par l’informatique décisionnelle qui n’est proposée au
niveau Bac+3 qu’au sein de l’UBS.
CONTRATS DE PROFESSIONNALISATION : « il serait opportun de négocier des contrats
de professionnalisation »
Nous allons étudier la possibilité d’intégrer des étudiants en contrat de
professionnalisation. Ce type de contrat peut effectivement intéresser certaines de
nos entreprises partenaires, notamment celles qui recrutent chaque année des
diplômés CSD. Toutefois, ce projet ne pourra pas impliquer la création d’un
22
deuxième groupe d’étudiants (un groupe en formation initiale et un groupe sous
contrat) pour des raisons liées à l’encadrement pédagogique. De plus, il sera difficile
d’envisager un rythme d’alternance université-entreprise car les entreprises qui
recrutent les diplômés CSD sont réparties sur tout le grand ouest ainsi que la région
parisienne (cela induirait des frais de logement et de déplacement pour les
étudiants). Il s’agira d’étudier si une alternance du type suivant est possible dans le
cadre des contrats de professionnalisation : période de découverte de l’entreprise –
semestre d’enseignement pour l’ensemble de la promotion – période en entreprise
parallèle au stage des étudiants en formation initiale.
EMPLOI ET MARCHE DE L’INFORMATIQUE DECISIONNELLE : « il faut rester vigilent à
l’employabilité »
Nous restons effectivement vigilants quant à l’évolution du marché. L’équipe
pédagogique de la LP CSD ainsi que son conseil de perfectionnement (qui
comprennent plusieurs professionnels spécialistes du décisionnel) organisent
régulièrement des réunions permettant un ajustement des programmes. Par ailleurs,
nous comptons mettre en place des enquêtes à 6 ou 8 ans, qui viendront compléter
les enquêtes à 30 mois réalisées actuellement par l’OIP, afin de mesurer au plus juste
les évolutions de carrière des anciens diplômés.
Mais nos diplômés ne devraient pas connaître de difficulté à s’insérer sur le
marché du travail dans les années à venir car le marché du décisionnel se porte
bien. Selon le cabinet d’études Gardner, l’informatique décisionnelle figure au 5ème
rang des priorités 2011 des chefs d’entreprises. Quel que soit le contexte
économique, les entreprises cherchent à gagner en compétitivité, tout en réduisant
leurs coûts. Elles ont besoin d’éléments chiffrés rationnels (tableaux de bord) afin de
mesurer au plus juste leurs activités. Or les volumes de données stockés sont de plus
en plus importants, cela implique la mise en place de systèmes d’information et de
tableaux de bord qui évoluent constamment (c’est principalement à ce niveau
qu’interviennent les diplômés CSD). Par ailleurs, le décisionnel n’est plus réservé
aujourd’hui aux seules grosses entreprises mais pénètre de plus en plus les entreprises
de moyenne importance avec l’arrivée sur le marché de produits logiciels
financièrement plus abordables, ce qui engendre un besoin accru d’informaticiens
décisionnels.
Les cours dispensés en LP CSD sont organisés autour de 2 axes principaux,
l’informatique générale et l’informatique décisionnelle, ce qui confère aux diplômés
une double-compétence leur permettant d’occuper des postes divers aussi bien au
sein des directions informatiques que des directions fonctionnelles (marketing, RH, ...).
Notons enfin que le département STID de l’IUT de Vannes reçoit chaque
année de très nombreuses offres de stage et d’emploi par l’intermédiaire de ses
partenaires professionnels, du Forum Entreprises de l’UBS et de l’AESV (association
des anciens étudiants du département STID de Vannes). L’AESV a ainsi mis en ligne
entre 25 et 50 offres d’emploi par an ces 4 dernières années en informatique
décisionnelle pure et, cette année (2011), il reste 26 propositions de stage non
pourvues.
23
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADEMIE : RENNES
Etablissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002043
Dénomination nationale : Systèmes informatiques et logiciels
Spécialité : Système d’information : intégration et maintenance (S2IM)
Note : A+
I – Changement de la dénomination de la spécialité de la formation
Nous sollicitons le changement de dénomination de la spécialité de Systèmes
d'Information : Intégration et Maintenance (S2IM) en Systèmes d'Information :
Intégration et Maintenance applicative (S2IMa).
Nous n'avons probablement pas clairement expliqué cette demande. Il s'agit d'être
plus précis afin que les étudiants potentiels ne confondent pas cette licence
professionnelle orientée développement informatique avec une spécialité plus
orientée vers la maintenance matérielle.
La maintenance applicative est devenue une spécialité du développement
informatique via la Tierce Maintenance Applicative (TMA). Ce changement de
dénomination de la spécialité est mineur mais permettra une meilleure
communication.
Nous sollicitons la prise en compte de ce changement de dénomination de la
spécialité.
II – RÉPONSES AUX REMARQUES
1 - "En ce qui concerne les métiers, la veille effectuée par ce conseil (de
perfectionnement) devra continuer à être efficace".
Afin de bien prendre en compte cette recommandation, nous l'inscrirons
systématiquement dans l'ordre du jour de chaque conseil de perfectionnement.
2 - Point faible : "peu d'étudiants issus de L2."
Nous allons poursuivre la présentation de cette formation directement devant les
étudiants de L2 potentiellement intéressés.
Nous proposerons à ces étudiants de suivre un stage en entreprise issu de nos
propres offres avant d'intégrer la licence professionnelle. Ce stage ne sera pas
obligatoire et ne liera pas l'étudiant à la licence professionnelle. Il ne conditionnera
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pas non plus son admission. Il sera un élément supplémentaire de découverte du
parcours LP.
Nous proposerons également la mutualisation de certains enseignements
(apprentissage des méthodes de développements informatiques agiles – SCRUM et
XP) avec les L2 de l'UBS.
Enfin, nous communiquerons plus efficacement sur les excellents résultats ainsi que
sur le taux très élevé d'intégration professionnelle des étudiants en provenance de
L2.
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UFR « LETTRES, LANGUES,
SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES »
LLSHS
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Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : RENNES
Etablissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002017
Dénomination nationale : Commerce
Spécialité : Assistant export trilingue
Note : A
Depuis l’ouverture de la formation en 2002, des stages sont effectués à l’étranger
(entre 25 à 45% des stages), cependant la formation privilégie systématiquement le
projet professionnel et les expériences passées de chaque étudiant.
Certains étudiants ont déjà accumulé deux voir trois expériences à l’étranger, et
souhaitent par conséquent découvrir le fonctionnement d’un service export en
France à travers le stage de la Licence professionnelle.
Le développement de l’enseignement de certaines matières techniques de
commerce international en langue anglaise augmentera les taux d’insertion déjà
reconnus comme très satisfaisants par l’AERES.
Cela s’accompagne d’une réflexion au niveau de l’établissement sur la formation
en alternance ; elle permettra, en lien avec le service de la formation continue,
d’ouvrir de nouvelles pistes de recrutement et de formation.
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UFR « DROIT, SCIENCES ECONOMIQUES ET GESTION »
DSEG
L’offre de formation de niveau licence professionnelle de la Faculté de Droit, des
Sciences Economiques et de Gestion se décline, en quatre spécialités :
« Management de l’équipe commerciale », « Management des entreprises
agricoles », « Gestion des ressources humaines – petites et moyennes organisations »
et « Valorisation des ressources touristiques ». proposées par le département
d'Economie-Gestion (dénommé Institut de Management de Bretagne-Sud, IMABS).
Toutes les spécialités de licences professionnelles ont obtenu la note A ou A+
(Licence professionnelle « Valorisation des ressources touristiques »).
L’Agence a souligné la bonne insertion professionnelle, les excellents taux de réussite
et des partenariats institutionnels et professionnels forts.
Selon les spécialités, les recommandations de l’Agence sont différentes (développer
les contrats de professionnalisation, renforcer la place de enseignants–chercheurs).
Trois licences professionnelles sur quatre sont pilotées par l'UBS dans le cadre d’un
partenariat plus ou moins important avec l’Université Catholique de l’Ouest (LP
« Management de l’équipe commerciale » et « Valorisation des ressources
touristiques ») et la Chambre d’Agriculture (LP « Management des entreprises
agricoles »). Il convient alors de développer les outils facilitant la gestion par l’UBS de
ces coopérations.
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Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADEMIE : RENNES
Etablissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002024
Dénomination nationale : Hôtellerie et tourisme
Spécialité : Valorisation des ressources touristiques
Note : A+
L'évaluation souligne l'excellente qualité de la formation et son évolution conforme
aux préconisations de l'Agence. Seul point qu'il conviendrait d'améliorer : l'existence
de contrats de professionnalisation pour certains étudiants de la promotion ; si la
tâche reste délicate face à un secteur économique particulièrement sensible aux
fluctuations économiques, l'établissement s'engage à porter son effort vers des
partenariats permettant l'offre de contrats de professionnalisation.
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Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : RENNES
Etablissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002023
Dénomination nationale : Gestion des Ressources Humaines
Spécialité : GRH – Petites et moyennes organisations
Note : A
Les liens tissés avec les milieux professionnels ne cessent depuis l’origine de nourrir le
développement de la licence professionnelle. Si un partenariat avec le monde
syndical ne s’est pas à ce jour institutionnalisé, les étudiants bénéficient des
interventions de représentants syndicaux occupant, pour certains, parmi les plus
hautes fonctions au sein de ces organisations. Par ailleurs, la licence professionnelle
a rejoint depuis janvier 2010 l’association Mouvement Génération RH (MGRH), bien
implantée dans la région. Enfin, une convention avec la Chambre de Commerce et
d’Industrie du Morbihan est établie pour la rentrée 2011, permettant notamment aux
étudiants inscrits dans la licence par alternance de s’appuyer sur le réseau
professionnel de la Chambre Consulaire. Ces évolutions récentes illustrent la
préoccupation constante que constitue, au sein de la formation, le renforcement
des liens avec le monde professionnel.
Comme le note le rapport d’évaluation, si le taux de réussite du cycle à temps plein
avoisine les 100%, celui-ci apparaît plus faible pour les étudiants du cycle à temps
discontinu. Cela s’explique notamment par le fait que les étudiants relevant de la
formation continue bénéficient d’un délai maximal de 5 ans pour soutenir leur
mémoire professionnel. Cette souplesse n’est pas sans inconvénients. L’absence de
délai impératif n’incite pas toujours ces étudiants à s’y investir de façon aussi
soutenue que les étudiants de formation initiale. Un dispositif de suivi est mis en place
(méthodologie, encadrement, relance) qui conduit néanmoins nombre de
candidats de la formation continue à soutenir leur mémoire dans des délais
raisonnables. Au regard de la recommandation formulée par le rapport
d’évaluation, une réflexion est menée pour faire évoluer le dispositif d’aide pour les
étudiants de la formation continue, qui éprouvent de réelles difficultés à finaliser la
rédaction du mémoire.
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Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADEMIE : RENNES
Etablissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002020
Dénomination nationale : Agronomie
Spécialité : Management des entreprises agricoles
Note : A
L’Université de Bretagne Sud, l’Université Catholique de L’Ouest Bretagne Nord, les
Chambres d’agriculture de Bretagne et de Loire Atlantique, partenaires de cette
licence, prennent acte du bilan de l’évaluation globalement favorable de l’AERES.
Elles en tireront les enseignements qui s’imposent.
Elles estiment pertinentes la recommandation de «séparer les deux parcours et de les
afficher dans des spécialités différentes ». En conséquence, elles soumettent au
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche la création, sous la même
dénomination nationale « agronomie », de deux spécialités de licence
professionnelle :
-
Conseiller en management de l’entreprise agricole (CMEA) dans le cadre du
partenariat UBS - UCO Bretagne Nord ;
Agri-manager (AM), dans le cadre du partenariat UBS - Chambres
d’agriculture de Bretagne et de Loire Atlantique.
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Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADEMIE : RENNES
Etablissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002019
Dénomination nationale : Management des organisations
Spécialité : Management de l’équipe commerciale
Note : A
L'évaluation souligne la qualité de la formation et son évolution conforme aux
préconisations de l'Agence. Concernant l'implication de l'UBS dans cette formation,
un effort sera effectué pendant la durée du contrat ; d'autre part, il convient
naturellement que le responsable administratif participe au conseil de
perfectionnement.
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UFR « SCIENCES ET SCIENCES DE L’INGENIEUR »
SSI
L’offre de formation de niveau licence professionnelle de la Faculté de Sciences et
Sciences de l’Ingénieur se décline, en quatre spécialités propres : « Plastiques et
composites, recyclage et environnement », « Ingénierie, ingrédients produits
cosmétique, de nutrition et de santé » « Nautisme et métiers de la plaisance », « Ecoconstruction et eco-matériaux » et une en convention avec l’UCO Bretagne-Nord :
« Infographie, gestion paysagère ».
Les plus récentes d’entre elles : « Nautisme et métiers de la plaisance », « Ecoconstruction et eco-matériaux » n’ont pas été évaluées par l’Agence.
Si les évaluations varient du A+ au B, sans doute en raison de la nécessité de mieux
communiquer sur les métiers précis visés et en conséquence sur une recherche de
l’élargissement des bases de recrutement, toutes ces licences bénéficient d’atouts
comparables.
Elles s’appuient sur un environnement recherche solide (enseignants participant aux
activités des laboratoires universitaires) et des plates-formes technologiques locales,
vecteurs de transfert rapides des compétences vers le milieu économique et
industriel local.
La qualité et la diversité des partenaires contribuent au travers des conseils de
perfectionnement à un ajustement rigoureux aux évolutions des métiers, et l’agence
a constaté la prégnance de l’intégration des nouvelles contraintes
environnementales dans ces formations.
L’insertion professionnelle est possible immédiatement, mais le niveau de
compétences atteint et la qualité des meilleurs éléments de chaque promotion, ainsi
que la tendance de certaines universités à recruter ces éléments au sein de leurs
masters, nuisent à la lisibilité des enquêtes d’insertion professionnelle.
Il convient donc de s’interroger plutôt sur le fait que des masters de haut niveau de
grandes universités recrutent les majors de promotion de ces licences, alors même
que l’UBS, conformément aux textes nationaux s’y refuse. Il conviendrait à tout le
moins de régler cette situation par un infléchissement de la réglementation nationale
dans un sens ou dans l’autre.
La recommandation générale pour l’établissement, visant à développer les contrats
de professionnalisation, fera l’objet d’une attention particulière. Les différentes
modalités d’apprentissage seront développées, en relation étroite avec les
capacités des professionnels à accompagner ce dispositif. Cet investissement devra
s’accompagner d’un déploiement d’une ingénierie spécialisée au sein de
l’établissement, dédiée à la couverture des différents types de contrats pouvant être
mis en œuvre.
Enfin, le suivi des formations conventionnées continuera d’être inscrit à l’ordre du jour
des comités de pilotage concernés, de façon à garantir le niveau d’exigence des
diplômes nationaux.
33
Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADÉMIE : RENNES
Etablissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002030
Dénomination nationale : Biotechnologies
Spécialité : Ingénierie, ingrédients produits cosmétiques, de nutrition et de santé
Note : B
Le dossier de renouvellement de l’habilitation de la licence professionnelle mention
BIOTECHNOLOGIES spécialité Ingénierie des Ingrédients pour les produits
Cosmétiques, de Nutrition et de Santé concerne deux parcours.
1. « Ingénierie des Produits Cosmétiques et de Santé »
Ce premier parcours existe depuis 2004 à l’UBS à Vannes et est intitulé « Ingénierie
des Produits Cosmétiques et de Santé » (site web : http://www.univ-ubs.fr).
Ce parcours s’insère dans l’offre de formation de l’UBS dans le domaine
développement durable.
Les diplômés sont embauchés dans le secteur des industries de production
d’ingrédients, et de la cosmétique. Les débouchés professionnels correspondent à
des postes de technicien recherche et développement ou technicien en
conception produits cosmétiques, d’assistant ingénieur en laboratoire (service
analytique, formulation, recherche et mise au point de nouveaux ingrédients),
d’assistant assurance qualité produits finis (contrôle, service industrialisation),
d’assistant technique et règlementaire ou de technico-commercial.
Les diplômés exercent majoritairement une activité de formulateur ou de
développement de produits mais les postes ne sont pas systématiquement
dénommés technicien en formulation mais plutôt technicien de laboratoire. On
peut souligner ici qu’un même poste peut être dénommé par différentes
terminologies qui ne facilitent pas la lisibilité et la compréhension de la fonction
assurée.
L’examen approfondi des entreprises qui recrutent démontre que ce sont des
entreprises du secteur cosmétique ou du secteur de la santé qui recrutent les
diplômés, ce qui correspond aux objectifs du diplôme.
Le rapport souligne l’absence de contrat de professionnalisation. Ce point sera
étudié à l’avenir. Un positionnement de la composante est nécessaire et des
échanges avec nos partenaires industriels et institutionnels pourront alors être
engagés.
34
2. « Industrialisation des Produits Diététiques et de Nutrition »
Le deuxième parcours intitulé « Industrialisation des Produits Diététiques et de
Nutrition » est organisé à l’UCO à Guingamp. Ce parcours s’appuie sur le secteur de
l’agroalimentaire qui regroupe plus de 200 entreprises implantées en Bretagne.
Un grand nombre d’entre elles, dispose d’un service recherche et innovation
souvent orienté vers la qualité nutritionnelle, la diététique et la sécurité alimentaire.
L’UCO Bretagne Nord est un acteur reconnu de la formation agro-alimentaire
régionale depuis la création en 1998 d’une licence et d’une maîtrise Génie des
procédés alimentaires, complétée en 2001 par un DESS, devenu Master, en
Ingénierie des Produits et Process alimentaires.
En premier cycle, l’UCO Bretagne Nord propose un parcours équivalent à 120 crédits
ECTS (Licence 2 Biologie option Ingénierie des Produits Alimentaires) préparant à la
spécialité de Licence professionnelle, qui fait l’objet de la présente demande.
Complémentaire à la spécialité Ingénierie des Produits Cosmétiques et de Santé
organisée à l’UBS, la deuxième spécialité vise le recrutement de 24 étudiants. Les
étudiants recrutés proviennent principalement de L2 biologie, d’IUT Biologie
appliquée, de BTS biotechnologies, agro, diététique.
Le rapprochement avec le pôle d’enseignement de Saint Brieuc et plus
particulièrement de l’équipe de la section de technicien supérieur « diététique »
favorise la collaboration avec des professionnels de la nutrition (personnels de santé,
diététiciens, …)
Au cours de la formation, l’accent est particulièrement mis sur la partie de mise en
œuvre et d’élaboration de ces produits (procédés de transformation, formulation,
dimensionnement et transposition d’échelle) ainsi que sur la maîtrise des aspects
réglementaire et de qualité. L’UCO Bretagne Nord dispose d’un hall agréé dédié à
la fabrication des produits alimentaires.
Les débouchés visés se situent principalement dans l’industrie agroalimentaire sur
des fonctions de développement, de production, de gestion de la qualité et de
veille réglementaire.
Les nouveaux diplômés seront également amenés à introduire au sein des
entreprises les préconisations du programme national nutrition santé (PNNS) et
d’accompagner la mise en œuvre des chartes d’engagement de progrès.
Pour ce qui concerne les poursuites d’études, il convient de préciser que les deux
établissements (UBS, UCOBN) n’admettent pas en Master d’étudiants issus de licence
professionnelle, et rappellent dans toutes leurs actions de communication, ainsi que
lors des recrutements, l’objectif d’insertion professionnelle de ce diplôme.
Un certain nombre d’universités n’appliquent pas ces dispositions, et recrutent une
partie des meilleurs étudiants de cette licence.
En l’absence de contraintes légales nationales, il est délicat de lutter efficacement
contre ce phénomène, qui est toutefois limité.
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Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADEMIE : RENNES
Etablissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002037
Dénomination nationale : Plasturgie et matériaux composites
Spécialité : Plastiques et composites, recyclage et environnement
Note : A+
•
Peu d’inscrits issus de L2
La question des flux, issus de L2, dans le secteur scientifique, s’est toujours posée,
étant donné que les effectifs de L2 scientifiques sont très faibles, ce qui ne permet
pas vraiment un recrutement aussi facile qu'en sortie de DUT ou BTS. C’est la voie
formation courte (IUT et BTS) qui demeure le choix de la majorité des étudiants pour
intégrer une licence professionnelle.
•
Une insertion professionnelle en baisse
Sur des petits effectifs (16 diplômés dont 12 répondants), il suffit d’un étudiant en
recherche d’emploi pour faire chuter de 8.5 % le taux d’insertion professionnelle.
2 diplômés sont en poursuite d’études, ce qui arrive pour la première fois, les licences
professionnelles ayant un objectif d’insertion directe à l’issue de l’année de licence.
Nous émettons systématiquement un avis négatif pour une poursuite d’études, sauf
pour le major de promotion.
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Evaluation des diplômes
Licences Professionnelles – Vague B
ACADEMIE : RENNES
Etablissement : Université de Bretagne Sud
Demande n° S3LP120002028
Dénomination nationale : Aménagement du paysage
Spécialité : Infographie et gestion paysagère
Note : B
L’Agence a souligné de nombreux points forts quant à la licence Infographie et
gestion paysagère :
le bon taux de réussite, la qualité du réseau professionnel ainsi que l'ouverture à
l'alternance.
Concernant les points faibles de la formation:
•
Le bilan spécifie que l'équipe pédagogique jusqu'en 2010 ne comportait
qu'un seul enseignant-chercheur. Dès la rentrée prochaine et en réponse à la
préconisation de l'Agence, un enseignant-chercheur en biologie végétale
ainsi qu'un enseignant-chercheur en informatique/électronique (pour la partie
logiciel) intégreront l’équipe pédagogique.
•
La diversification des publics fait déjà l'objet d'un effort de communication
renforcée notamment en direction des étudiants d’IUT (Génie civil
notamment). En raison d’une certaine dimension « artistique » de la formation
(conception de paysage), une nouvelle communication tentera de toucher
ces nouveaux publics.
D'autre part, au sein de l’établissemnt, les actions de communication transversales
vont être renforcées (échanges entre équipes enseignantes, étudiants de L2/L3
assistant plus fréquemment aux séances de présentation des LP)
Enfin, l’UEB constitue un nouvel espace de collaboration, de communication et par
conséquent de recrutement privilégié à l’échelle de toute la Bretagne.
•
Le caractère récent, tout à la fois de la formation (rentrée 2007) et du
développement en interne des outils d’auto-évaluation, n’a pas encore
permis de leur faire occuper la place souhaitée dans le pilotage de la
formation. Conformément à l'avis de l'Agence, une attention toute
particulière sera apportée sur ce point par le comité de pilotage pour
combler ce déficit.
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