coupe du monde u-20 de la fifa

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coupe du monde u-20 de la fifa
Pays hôtes
Depuis son introduction en 1977, la Coupe du Monde U-20 de la FIFA est passée par tous les continents : de
l’Afrique (deux fois) à l’Asie (cinq fois) en passant par l’Océanie (deux fois en Australie), l’Amérique du Nord et
centrale (deux fois) l’Amérique du Sud (deux fois) et l'Europe (trois fois).
Format
Du premier Championnat du Monde Juniors en 1977 à l’édition de 1995, 16 équipes ont pu se qualifier pour la
compétition finale. Afin de renforcer encore l’attrait de la principale compétition juniors de la FIFA, le nombre de
sélections est passé par la suite de 16 à 24 (AFC 4, CAF 4, CONCACAF 4, CONMEBOL 4, UEFA 6, OFC 1, pays
hôte 1). Lors des deux premières compétitions, la durée des matches était limitée à deux fois 40 minutes
(prolongations de deux fois 10 minutes). Le principe des deux mi-temps de 45 minutes (prolongations de deux
fois 15 minutes) est en vigueur depuis Australie 1981.
Histoire
Tout a commencé modestement en Tunisie en 1977, le rapport technique de la FIFA déplorant même le manque de
spectateurs. A la fin des années 1990, le championnat était devenu un grand événement, joué à guichets fermés et
diffusé dans le monde entier. Le Championnat du Monde Juniors de la FIFA a fait le tour du globe. La garantie d’un
sponsor dévoué à long terme constituait un aspect primordial de la réalisation de ce projet promis par João
Havelange à son arrivée à la présidence en 1974. Mais le succès de cette compétition n’en restait pas moins
imprégné du parfum de ses matches : celui de la jeunesse, de la spontanéité, de l’aventure.
La plupart des difficultés inévitables rencontrées au départ en Tunisie en 1977 étaient déjà réglées lors de la
compétition suivante au Japon en 1979. Celle-ci, une des premières grandes compétitions de football international
disputées au Japon, a permis de susciter l’intérêt pour ce sport dans ce pays. Le tournoi a poursuivi son rôle
d’ambassadeur dans les pays du football en « voie de développement » en 1981, alors que la compétition se
déroulait pour la première fois dans l’hémisphère sud. Il a toutefois fallu attendre 1983 pour que l’événement soit
véritablement couronné de succès dans un pays où la place du football n’est plus à faire, le Mexique. Le stade d’une
capacité de 105 000 spectateurs était plein pour la finale opposant le Brésil à l’Argentine.
Les finales de 1985 se sont déroulées en Union soviétique ; celles de 1987, pour la première - et jusqu’à ce jour unique fois en Amérique du Sud et plus précisément au Chili. Deux ans plus tard, en 1989, le stade futuriste “King
Fahd”, dans la banlieue de Riyad, sera le théâtre exceptionnel de plusieurs matches. La finale de 1991 a battu le
record de 1983 avec 127 000 spectateurs - le deuxième record de spectateurs jamais enregistré à un match de la
FIFA - venus au “Stade de Lumière” de Lisbonne acclamer leur équipe qui allait remporter une nouvelle victoire après
celle de 1989. En 1993, les Australiens ont revécu les grands moments de 1981 et organisé un superbe championnat
rendu non moins mémorable par les performances des jeunes Socceroos. Le football latin a dominé la compétition
de 1995 au Qatar (organisée en trois semaines à peine après le retrait du Nigeria) et celle de 1997 en Malaisie. Bien
que le vainqueur ne fut pas africain en 1999, trois équipes de la confédération africaine sont tout de même arrivées
parmi les huit premières, donc un bilan somme toute positif. L’Afrique était également représentée en finale en 2001
grâce au Ghana, mais ce sont finalement les hôtes argentins qui ont eu le dernier mot – quatrième titre de
champions du monde juniors et le triomphe de la star Saviola, meilleur buteur de la compétition avec 11 buts en sept
matches. Les Emirats Arabes Unis ont accueilli l’édition 2003 de la compétition et sont même parvenus à placer Ismail
Matar, sacré meilleur joueur de la compétition, sur le devant de la scène. Un air de samba a envahi le Golfe lorsque
trois équipes sud-américaines ont atteint les demi-finales. La Colombie et l’Argentine ont respectivement terminé
troisième et quatrième, tandis que le Brésil remportait son quatrième titre de champion du monde juniors en
s’imposant devant l’Espagne, complétant ainsi une collection d’or dans trois catégories d’âges du football masculin
depuis la Coupe du Monde de la FIFA 2002.
En 2005, les demi-finales ont opposé les continents africains et sud-américains, le Maroc devant finalement s'avouer
vaincu face au Brésil dans le match pour la troisième place et le Nigeria s’inclinant devant l’Argentine en finale. Les
« Gauchos », qui s’assuraient là leur cinquième titre de champions du monde juniors, avaient dans leurs rangs le
meilleur joueur et le meilleur buteur (6 réalisations) du tournoi, Lionel Messi.
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Vainqueurs
Avec six titres, l’Argentine est seule au nombre de médailles d'or devant le Brésil (4). L’Argentine a été sacrée
championne du monde juniors en 1979 (avec Maradona et Ramon Diaz), 1995, 1997, 2001, 2005 et 2007. Le Brésil
a été quatre fois champion et deux fois finaliste. En s’imposant en 1989 et 1991, le Portugal est le troisième pays à
remporter le titre plusieurs fois.
Après les succès, double pour l’Argentine (en 1995 et 1997) et simple pour le Brésil, en 1993, l’Espagne décroche
son premier titre lors d’une compétition de la FIFA, reléguant les Japonais à la deuxième place tandis que le Mali
accédera à la troisième place. Le tournoi a confirmé la tendance internationale en ce sens que la catégorie juniors
n’affiche presque plus de « petites » équipes au niveau mondial et que les scores fleuves constituent l’exception. En
outre, le niveau était équilibré d’une confédération à l’autre et les quatre associations continentales étaient
représentées en demi-finales. Comptent parmi les autres lauréats l’URSS (en 1977 avec le jeune et talentueux
Vladimir Bessonov), la RFA (en 1981 contre la surprenante équipe du Qatar) et la Yougoslavie en 1987 avec les
vedettes actuelles Boban, Prosinecki et Suker.
Le finaliste battu a été quatre fois un pays africain. Le Ghana a décroché le bronze brillamment en Australie en 1993
et en Argentine en 2001, et le Nigeria a plié en finale en 1989 devant le Portugal et en 2005 devant l'Argentine.
Généralités
Au total, 80 associations ont pris part à la Coupe du Monde U-20 de la FIFA à cette date. L’année 1991 fut même
marquée par la participation d’une équipe coréenne unifiée. Sur les 28 associations à s’être qualifiées une seule fois
pour le tournoi, seules 9 équipes ont atteint le second tour.
Le Bénin et la Suisse ont participé à leur première compétition juniors de la FIFA en 2005, aux Pays-Bas. En 2007, au
Canada, les nouveaux venus étaient la Gambie, le Congo, la RDP Corée, la Jordanie et la Nouvelle-Zélande.
Alors que quatre tournois sur neuf de la catégorie U-17 ont été dominés par le Ghana et le Nigeria (deux titres
chacun), le Ghana n’est arrivé que deux fois en finale de la Coupe du Monde U-20 de la FIFA (1993, 2001) échouant
à deux reprises face à l’Argentine, de même que le Nigeria (en 1989, défaite face au et en 2005 défaite face à
l’Argentine).
La confédération asiatique a été représentée par deux fois en finale du Championnat du Monde Juniors de la FIFA,
respectivement par le Qatar (1981, contre la RFA) et le Japon (1999, contre l’Espagne). Tous deux se sont inclinés 40.
Pour ce qui concerne le nombre de participations, le Brésil (15x, absent en 1979 seulement) détient le record. Il est
suivi de l’Australie, de l’Argentine et de l’Espagne (12x chacune), puis du Mexique et des Etats-Unis (11x chacun).
Tous laissent loin dans leur sillage les autres participants.
Seules deux sélections du pays hôte ont remporté la compétition à cette date : à Lisbonne, en 2001, une équipe
portugaise particulièrement forte avec Luis Figo, Rui Costa et consorts remporta l’or.
L’Union soviétique (1985), le Chili (1987) et l’Australie (1993) parvinrent tout de même à exploiter l’avantage du jeu
à domicile pour atteindre les demi-finales.
Tout au long de l’histoire du tournoi, trois équipes ont remporté le trophée deux fois de suite : à Tbilissi, à Leningrad
et à Moscou en 1985, le gardien brésilien Taffarel contribua à défendre le titre de son équipe remporté deux ans
auparavant au Mexique, avec des joueurs de la trempe de Bebeto, Dunga et Jorginho. En 1991, l’équipe de
Fernando Couto et Paulo Sousa garda le trophée remporté par ses prédécesseurs en 1989 ; en Malaisie, en 1997,
l’Argentine menée par Juan Riquelme, veilla à rapporter le trophée outre-mer pour une seconde série. Elle a pu
réitéré cette prouesse en 2005 (grâce à Lionel Messi) et en 2007 (avec Sergio Aguëro).
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Matches
La Coupe du Monde U-20 de la FIFA n’est pas seulement la deuxième plus ancienne compétition de la FIFA après la
Coupe du Monde de la FIFA, mais aussi, à l’instar de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA, la seconde en taille avec
ses 24 équipes participantes.
Si nous prenons le seul volume de matches, la Coupe du Monde U-20 de la FIFA arrive encore deuxième après la
Coupe du Monde de la FIFA : depuis le tournoi inaugural disputé en Tunisie, 628 matches ont été organisés sous les
auspices de la Coupe du Monde U-20 de la FIFA. C’est lors de la Coupe du Monde U-20 de la FIFA, EAU 2003 que
s’est disputé le 500e match, lorsque l’Espagne a rencontré l’Ouzbékistan à Sarjah le 4 décembre.
Le Brésil a disputé le plus grand nombre de matches (82) lors de cette compétition, devant l’Argentine (67) et
l’Espagne (58).
Au total, 14 équipes différentes se sont qualifiées pour les 16 finales, et 29 équipes, toutes confédérations
confondues, ont atteint les demi-finales, mettant en évidence le très bon niveau de jeu dans cette catégorie d’âge.
La finale n’a pas toujours été aussi facile que lors des récentes compétitions (1999 : 4-0 ; 2001 : 3-0). En 1977, 1987
et 1991, l’issue de la finale fut décidée aux tirs au but, à chaque fois à la faveur de l’équipe européenne. En 1985, la
finale opposant le Brésil à l’Espagne fut décidée sur un seul but en prolongations.
En 16 éditions de la Coupe du Monde U-20 de la FIFA, des équipes de la même confédération se sont rencontrées en
finale à quatre reprises à commencer par le Brésil et l’Argentine en 1983. Il est intéressant de noter que les deux
équipes se sont retrouvées une fois de plus en finale douze ans plus tard. Jamais intimidée par les feux de la rampe,
l’Argentine rencontra aussi son voisin uruguayen en finale en 1997. Quant à l’Europe, c’est la RFA et la Yougoslavie
qui disputèrent la finale de 1987.
Buts
Tournoi : le plus grand nombre de buts marqués lors du Championnat du Monde Juniors de la FIFA a été enregistré
en Malaisie, en 1997 (165 buts), au Nigeria en 1999 (158), en Argentine en 2001 (149) et aux Pays-Bas en 2005
(143). La plus forte moyenne de buts marqués par match a été enregistrée au tournoi du Qatar en 1995 (3,28 buts),
puis en Malaisie en 1997 (3,17) et au Nigeria en 1999 (3,04).
Joueurs : à ce jour, le meilleur buteur de la compétition reste l’Argentin Javier Saviola avec 11 buts en 7 matches
(2001), suivi par le Brésilien Adailton qui marqua 10 buts en 5 matches (1997). La troisième place revient à l’Argentin
Ramon Diaz qui mit 8 ballons au fond des filets en 6 matches durant le tournoi de 1979. Saviola comme Diaz finirent
par remporter le titre avec leurs coéquipiers argentins. Pour Adailton, le tournoi prit fin en quarts de finale.
Triplés : les Argentins Ramon Diaz et Javier Saviola ont à leur actif deux triplés réussis en Championnat du Monde
Juniors de la FIFA (Diaz en 1979 contre l’Algérie et l’Indonésie ; Saviola en 2001 contre l’Egypte et la France). Le
Brésilien Adailton époustoufla tout le monde en réalisant le chef d’œuvre d’un double triplé à l’occasion de la victoire
de son équipe 10-3 face à la Corée du Sud. LAustralien Salapasidis marqua quatre buts durant un match où son
équipe défit les futurs champions argentins 4-3 en 1997. L’Espagnol Llorente réalisa la même prouesse face au Chili
en 2005 lors d’un match qui se solda par un 7-0 sans appel.
Un aperçu historique montre que le Brésil a marqué 184 buts en Coupe du Monde U-20 de la FIFA (une moyenne de
2,24 par match). L’Argentine vient en seconde position avec 137 buts (2,04 par match) suivie de l’Espagne avec 114
buts (1,97). Saviez-vous que la plus forte moyenne absolue revient toutefois à la Yougoslavie (2,44), qui marqua 22
buts en 9 matches lors de ses deux participations au Championnat du Monde Juniors de la FIFA ? Menée à la victoire
par Prosinecki et Suker, la sélection rapporta le trophée du Chili en 1987.
Le plus célèbre d’une longue liste de buteurs rapides demeure certainement Thierry Henry, qui, dès la première
minute, ouvrit le score du match remporté 4-2 par la France contre la Corée du Sud en 1997. Son coéquipier David
Trézéguet doubla la mise une minute plus tard. L’Espagnol Goikoetxea parvint à garder la tête froide durant la demifinale de 1985 contre l’équipe hôte à Moscou, égalisant 2-2 dans la dernière minute des prolongations pour
emmener son équipe à la victoire à l’issue des tirs au but.
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C’est à six occasions seulement que l’équipe championne du monde juniors est parvenue à couronner meilleur
buteur l’un de ses joueurs : en 1979, il s’agissait de Ramon Diaz aux côtés de Diego Maradona ; en 1983, Geovani
Silva pour le Brésil ; en 1999, l’Espagnol Pablo, et respectivement en 2001, 2005 et 2007, les Argentins Javier
Saviola, Lionel Messi et Sergio Aguëro. En 1981, l’Australien Mark Koussas célébra son Soulier d’Or à domicile
devant ses supporters.
Les deux matches du Championnat du Monde Juniors de la FIFA les plus riches en buts eurent lieu à Kuching
(Malaisie) en 1997, avec, à l’origine, le rouleau compresseur brésilien. Les favoris commencèrent par ne faire qu’une
bouchée de la Corée du Sud en lui assénant un 10-3, avant d’assommer la Belgique 10-0. Malgré ces scores fleuves
et le Soulier d’Or attribué à Adailton, la récolte fut maigre : le Brésil fut ramené sur terre en quarts de finale par les
futurs champions du monde juniors et rivaux de toujours, les Argentins.
Un festin de neuf buts plaça le quart de finale opposant en 1999 le Mali au Cameroun à Enugu, Nigeria, à la
troisième place du classement des buts marqués, bien qu’en termes de divertissement le match fût allé bien au-delà :
les Maliens retroussèrent leurs manches pour remonter un handicap de 3-1 et défaire les Camerounais favoris 5-4
aux prolongations.
Parmi les matches de ce type, la rencontre entre l’Union soviétique et le Nigeria en 1989 à Damman en Arabie
saoudite reste dans les mémoires : la relève soviétique menait 4-0 (grâce en partie au futur attaquant de Coupe du
Monde Salenko),quand les Africains lâchèrent une rapide salve de quatre buts (en l’espace de 24 minutes) pour
l’emporter aux tirs au but 5-3.
A l’opposé, le match Pays-Bas/Honduras disputé au Qatar en 1995 se termina peu glorieusement : l’équipe
d’Amérique centrale fut décimée par quatre expulsions et une blessure. Comme le stipule le règlement, le match fut
arrêté faute de combattants.
En 2007, au Canada, le gardien chilien Christopher Toselli a battu le record de Taffarel en ne concédant aucun but
pendant 492 minutes. En 1985, Taffarel avait réussi à ne concéder aucun but pendant 484 minutes.
Joueurs, entraîneurs, arbitres, public
La Coupe du Monde U-20 de la FIFA a gagné sa réputation de tremplin pour les jeunes talents, presque 500 anciens
joueurs du Championnat du Monde Juniors de la FIFA ayant disputé la Coupe du Monde la FIFA par la suite ; 37
d’entre eux ayant disputé une finale de Coupe du Monde et 21 ayant même remporté le titre (BR 12, ARG 5, FRA 2,
RFA 1, ITA 1). Un seul joueur a marqué en finale de Coupe du Monde : Buruchaga (pour l’Argentine en 1986).
Le plus jeune joueur de tous les temps est Jason Byrne (Irlande) qui a participé au Championnat du Monde Juniors
de la FIFA à l’âge record de 13 ans et 3 mois en 1991.
Trois joueurs se sont produits dans trois éditions de la Coupe du Monde U-20 de la FIFA : Al Roomi (Arabie saoudite,
1985-1989), Freddy Adu (Etats-Unis, 2003-2007) et David Edgar (Canada, 2003-2007). Plus de 100 joueurs ont
disputé le tournoi à deux reprises.
Les joueurs de champ, qui devaient acquérir célébrité et fortune, allaient de pair avec des gardiens qui eux aussi ont
trouvé leur place parmi les stars du football : Goycochea (ARG), Buyo/Canizares/Casillas (ESP), Wohlfahrt (AUT),
Wandzik (POL), Cherchesov (URS), Taffarel et Dida (BR), El Ouaer (TUN), Forrest (CAN), Meola et Keller (USA), Bosnich
(AUS) ou encore le champion olympique camerounais Kameni ; tous témoignent de l’importance que revêt le tournoi
pour les jeunes gardiens.
Un héros du penalty sur le banc des remplaçants : lors du Championnat du Monde Juniors de la FIFA 1977 disputé
en Tunisie, le gardien russe remplaçant Youri Sivuha fit son entrée peu de temps avant les tirs au but, en demi-finales
et en finale. Dans les deux cas, il contribua au succès final de son équipe.
Pour ce qui est des sélectionneurs, Scheinflug a entraîné les équipes australiennes lors de 7 éditions différentes. Tout
comme Perkermann pour l’Argentine (qui a remporté trois des quatre tournois auxquels il a participé comme
sélectionneur), Scheinflug parade en tête pour le nombre d’apparitions comme entraîneur.
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Plusieurs entraîneurs de la Coupe du Monde U-20 de la FIFA ont utilisé leur expérience lors de la Coupe du Monde
de la FIFA. Toutefois, Berti Vogts, Allemagne (Championnat du Monde Juniors de la FIFA 1987 + Coupes du Monde
de la FIFA 1994 et 1998) et Philippe Troussier, France (Championnat du Monde Juniors de la FIFA 1999 avec le Japon
et Coupes du Monde de la FIFA 1998 et 2002 avec l’Afrique du Sud et le Japon) sont les seuls à avoir officié deux
fois comme sélectionneurs en Coupe du Monde de la FIFA. En fait, Berti Vogts peut aussi faire valoir une expérience
personnelle de joueur aux Coupes du Monde 1970, 1974 et 1978, et un titre de champion du monde 1974.
La Coupe du Monde U-20 de la FIFA a servi de tremplin aux arbitres aussi, certains d’entre eux ayant officié lors
d’importants matches de Coupe du Monde de la FIFA par la suite : Antonio Marquez Ramirez, (Mexique), arbitra la
demi-finale opposant l’Argentine à la Belgique en 1986 ; le Français Joël Quiniou officia lors du match pour la
troisième place entre l’Italie et l’Angleterre en 1990 ; le Danois Kim Milton Nielsen supervisa la demi-finale 2002
Brésil-Turquie, et Saad Mane (Koweït) dirigea le match pour la troisième place entre la Corée du Sud et la Turquie en
2002. L’honneur d’arbitrer la finale de 1990 entre l’Argentine et l’Allemagne revint à l’arbitre mexicain Codesal.
C’est au Championnat du Monde Juniors de la FIFA 1983 disputé au Mexique qu’a été enregistrée la plus forte
affluence cumulée dans les stades (1 155 160 spectateurs), soit une moyenne de 36 099 par match. Le Portugal
détient toutefois encore le record, avec 127 000 spectateurs pour sa finale 1991 contre le Brésil à domicile : la
seconde plus forte foule jamais enregistrée en finale d’une compétition de la FIFA. Un exploit uniquement surpassé
par le match décisif entre le Brésil et l’Uruguay au stade de Maracaña lors de la Coupe du Monde de la FIFA 1950.
L'édition 2007 au Canada a enregistré un record d’affluence avec 1 195 239 spectateurs, soit 22 985 par match. Le
Mexique détient cependant toujours la moyenne la plus élevée avec 36 099 spectateurs par match.
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