iieme partie respiration et occupation des milieux de vie chapitre ii

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iieme partie respiration et occupation des milieux de vie chapitre ii
IIEME PARTIE
RESPIRATION ET OCCUPATION DES MILIEUX DE VIE
CHAPITRE II .CARACTERISTIQUES DU MILIEU ET CONDITIONS DE LA RESPIRATION.
A. La répartition des êtres vivants dans leur milieu.
(voir pages 28-29).
1) Les êtres vivants ne sont pas répartis au hasard.
La répartition de différentes espèces de « poissons à nageoires rayonnantes » dans un cours d’eau (page 28)
montre que les animaux sont localisés dans des zones qui conviennent mieux à leurs besoins. Exemple : la truite se
trouvera plutôt dans la partie amont de la rivière, dans une eau fraîche, agitée et bien oxygénée.
Existe-t-il un lien entre les différentes caractéristiques du milieu ?
1ère hypothèse : l’agitation influence la concentration du milieu en dioxygène.
2ème hypothèse : l’augmentation de la température fait diminuer la concentration en dioxygène de l’eau.
2) Certains paramètres du milieu ont une influence sur la teneur en dioxygène du milieu..
1ère hypothèse : l’agitation influence la concentration du milieu en dioxygène.
Expérience :
On observe que l’agitation de l’eau entraîne une augmentation de la concentration en dioxygène de l’eau. Donc les
cours d’eau agités contiennent plus de dioxygène que les eaux stagnantes.
2ème hypothèse : l’augmentation de la température fait diminuer la concentration en dioxygène de l’eau.
(voir expérience cours et TP).
On observe que plus la température augmente, moins il y a de dioxygène dans l’eau. Donc une eau chaude aura une
concentration en dioxygène inférieure à celle d’une eau froide.
D’où provient le dioxygène présent dans l’eau.
(voir pages 30&31).
Graphique à partir du tableau de la page 31.
Il existe des végétaux aquatiques (algues et plantes aquatiques) qui enrichissent le milieu en dioxygène. On
remarque que les végétaux produisent du dioxygène lorsqu’il y a de la lumière, et consomment du dioxygène la nuit.
Les rayons du soleil apportent l’énergie solaire nécessaire pour pouvoir produire du dioxygène ; la nuit, comme il n’y
a plus de soleil, il n’y a plus suffisamment d’énergie, et les végétaux ne font que respirer et consomment donc du
dioxygène.
Donc, la concentration du milieu en dioxygène peut aussi varier en fonction de la présence ou de l’absence de
végétaux chlorophylliens. Les êtres vivants ont donc une influence sur les paramètres du milieu.
Quelle est l’influence de l’espèce humaine sur les milieux de vie ?
B. Les influences de l’Homme sur les conditions de respiration d’un milieu.
(voir pages 30-31).
L’Homme rejette des éléments minéraux dans les cours d’eau, ainsi que de la matière organique dans les eaux
usées. Les végétaux qui se développent et meurent apportent encore plus de matière organique. Les bactéries qui se
trouvent dans le milieu peuvent alors se multiplier dans le milieu.
Mais les bactéries consomment du dioxygène, donc plus il y a de bactéries et moins il y aura de dioxygène dans
le milieu, donc les espèces qui ont besoin de dioxygène mourront par asphyxie.
Les activités humaines, comme les industries thermiques ou les centrales nucléaires, peuvent rejeter une eau
chaude, donc appauvrie en dioxygène, et les êtres vivants qui ont besoin de beaucoup de dioxygène ne sont pas
adaptés et peuvent alors disparaître.
L’Homme peut aussi avoir des actions positives, comme lors de la mise en place des hydroliennes, qui
permettent de brasser les étendues d’eau, et donc d’améliorer l’oxygénation de l’eau.
Ainsi, l’espèce humaine peut avoir une influence sur les conditions de respiration, et donc de vie, des êtres vivants par
une action directe ou indirecte.
En modifiant de façon directe ou indirecte l’agitation, la température ou le peuplement végétal des cours d’eaux,
l’Homme modifie les conditions de respiration et influence donc la répartition des êtres vivants.
Afin de limiter ces effets néfastes, l’Homme doit limiter ses rejets de polluants dans l’environnement :
en limitant l’utilisation de substances polluantes comme les engrais ;
en diminuant la quantité de substances polluantes dans les produits qu’il utilise (ex. : fabrication de lessives
sans phosphates) ;
en nettoyant les eaux usées avant de les rejeter dans l’environnement (ex. : construction de stations
d’épuration).