Session du 10 décembre 2011 - Université Paris

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Session du 10 décembre 2011 - Université Paris
SERVICE DES EXAMENS DE LANGUE FRANÇAISE RÉSERVÉS AUX ÉTUDIANTS ÉTRANGERS
CENTRES DE GRÈCE - SESSION DU 10 DÉCEMBRE 2011
C E R T I F I C A T P R A T I Q U E D E L A N GU E F R A N Ç A I S E
Module « COMPRÉHENSION ET EXPRESSION » (B2)
NOM : __________________________________________________
PRÉNOM : ______________________________________________
Note :……..………/ 50
Durée : 2 h 30
DATE ET LIEU DE NAISSANCE : ______________________________________________
NATIONALITÉ : ______________________________ N° DE LA CONVOCATION ________
I - ÉPREUVE DE LANGUE
- 25 points -
I. Complétez le texte par des noms de la même famille que les adjectifs ou les
verbes proposés entre parenthèses.
- 4 points –
L’écrivain Pierre BENOIT - d’après www.terresdecrivains.com
Pierre Benoît est un bon artisan. Il cisèle des romans qui tiennent (lire) le ………………
en haleine depuis la première page. Ses recettes sont faciles, mais il les met en œuvre
avec une redoutable (efficace) ……………………………………… :
- usage intensif du flash-back pour (créer) la ……………………………... du suspense,
- même taille pour tous ses récits,
- à la psychologie, il préfère (dépayser) le ………………………………… ; ses quarante
romans décrivent presque autant de lieux, par lesquels il est en général passé et les
événements imprévus : (apparaître /disparaître) ………………………………………….
/……………………………………… de personnages, amours contrariées, (mourir)
…………………… subites, qui font surgir la poésie et le mystère du banal (exister) des
……………………………….. . Le prénom de ses héroïnes commence toujours par un A.
II. Mettez le dialogue suivant au style indirect selon les indications qui vous sont
données.
- 4 points Nous étions là, six ou huit, silencieux, admirant, l'œil tourné vers l'Afrique lointaine où
nous allions. Le commandant reprit soudain la conversation du dîner.
a) Oui, j'ai eu peur ce jour-là. Mon navire est resté six heures avec ce rocher dans le
ventre, battu par la mer.
b) Heureusement nous avons été recueillis, vers le soir, par un charbonnier anglais.
a) Le commandant a dit que …………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
b) Il a ajouté ………………………………………………………….. ………………………..
……………………………………………………………………………………………………….
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Alors un grand homme à figure brûlée, à l'aspect grave, parla pour la première fois :
c) Je n'en crois rien. Vous vous trompez sur le mot « peur » et sur la sensation que
vous avez éprouvée.
d) Un homme énergique n'a jamais peur en face du danger pressant. Il est ému, agité,
anxieux ; mais la peur, c'est autre chose.
D’après Guy de MAUPASSANT, La peur.
Le grand homme à figure brûlée, à l'aspect grave, a répondu au commandant
c) qu’il …………………………………………………………………………………………….
et que celui-ci …………………………………………………………………………………
d) Il a ajouté ……………………………………………………………………………………
et qu’il ………………………………………………………………………………………...
Il a terminé en disant que..........................………………………………………............
III. Mettez les verbes entre parenthèses aux temps et aux modes qui conviennent :
- 10 points –
Je traversais ce pays dans sa plus grande largeur et, après trois jours de marche, je (se
trouver)………………………………..................…………. dans une désolation sans exemple.
Je campais à côté d'un squelette de village abandonné. Je (ne plus avoir)
…………………………..……………………………………. d'eau depuis la veille et il me
(falloir) ………………….....………… en trouver. Ces maisons agglomérées, quoique en
ruine, comme un vieux nid de guêpes, me (faire) …………………………..………. penser qu'il
avait dû y avoir là, dans le temps, une fontaine ou un puits. Il y avait bien une fontaine, mais
sèche. Les cinq à six maisons, sans toiture, rongées de vent et de pluie, la petite chapelle au
clocher écroulé, étaient rangées comme le sont les maisons et les chapelles dans les villages
vivants, mais toute vie (disparaître) ……………………………………………………. .
C'était un beau jour de juin avec grand soleil, mais sur ces terres sans abri et hautes dans le
ciel, le vent (souffler) ………………..….....………………….. avec une brutalité insupportable.
Ses grondements dans les carcasses des maisons étaient ceux d'un fauve dérangé dans son
repas.
Il me fallut lever le camp. À cinq heures de marche de là, je (ne toujours pas trouver)
……………………………………..........….. d'eau et rien ne (pouvoir) …………....………………
me donner l'espoir d'en trouver. C'était partout la même sécheresse, les mêmes herbes
ligneuses. Il me (sembler) …………………………………….. apercevoir dans le lointain une
petite silhouette noire, debout. Je la pris pour le tronc d'un arbre solitaire. À tout hasard, je
(se diriger) ………………………………………….. vers elle. C'était un berger. Une trentaine
de moutons couchés sur la terre brûlante se reposaient près de lui.
Jean GIONO, L'homme qui plantait des arbres, éditions Gallimard, 1953.
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IV. Complétez les phrases suivantes par des pronoms relatifs ou interrogatifs :
- 2 points –
Citations de Pierre BENOIT.
Le travail ! La seule chose ………………………………….….......... on ne regrette jamais.
L'argent ne fait pas le bonheur ? …………………........le fait donc, je vous le demande ?
………………........... me donnerait cette démarche assurée cette confiance, cette joie ?
Que ce soit la joie ou la peine, l'une comme l'autre te viendront toujours du côté
…………………………….. tu les attendras le moins.
V. Choisissez et entourez le terme en gras correctement orthographié :
- 5 points –
Fils d'un officier de carrière, Pierre Benoit est né à Albi, le 16 juillet 1886. Il a vécu, une
(parti, partie, party) de son enfance en Algérie et en Tunisie, (ou, d’où, où) son père se
trouvait (un, en, an) poste. C’est là-bas qu’il fit ses études secondaires et commença ses
études de droit. Après avoir (terminé, terminait, terminer)
son service militaire, il
poursuivit à Montpellier des études (des, de, dans) lettres et d’histoire.
Mais sa véritable vocation était la littérature. En 1918, il publia son premier roman
Kœnigsmark. Son second roman, L’Atlantide, (plain, plein, plaine) de ses souvenirs
tunisiens et algériens, fut publié l’année suivante et obtint le grand prix du roman de
l’Académie française. Romancier fécond, Pierre Benoit a écrit par la suite (près, prêt,
pré) d’un livre par an.
Romans d’aventure (au, aux, en) mille énigmes, les histoires de Pierre Benoît célèbrent
souvent la femme, sous les (très, traits, trais) d’héroïnes dont le prénom commence
toujours par la lettre A. Par une autre coquetterie d’auteur, l’écrivain tenait aussi à donner
à (tout, toutes, tous) ses romans le même nombre de pages.
Pierre Benoit, (1886-1962), fut élu à l’Académie française le 11 juin 1931 au fauteuil de
Georges de Porto-Riche, 6e fauteuil.
Université Paris-Sorbonne – SELFEE – B2 – 10 décembre 2011
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II – A. ÉPREUVE DE COMPRÉHENSION ÉCRITE
1. Le couvent des religieuses de l’Assomption était situé
- 13 points -
- 1 point –
dans une grande ville.
en milieu rural.
en banlieue.
2. À quel moment la sœur du pensionnat interpelle-t-elle Claire ?
- 1 point -
.............................................................................................................................................
..............................................................................................................................................
3. Qu’apprenons-nous sur Claire ?
- 2,5 points -
Sa situation professionnelle : .............................................................................................
............................................................................................................................................
Son physique : ...................................................................................................................
.............................................................................................................................................
Son âge (en lettre) : ...........................................................................................................
4. D’après l’extrait, comment pourrions-nous la caractériser ?
(deux bonnes réponses)
Orgueilleuse
Indécise
Aimable
Cultivée
Luxueuse
Arrogante
5. Qu’apprenons-nous sur Mme Eloy ?
- 1 point –
- 2 points –
Sa situation familiale et sociale : ........................................................................................
............................................................................................................................................
Son caractère : ...................................................................................................................
...........................................................................................................................................
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6. Mme Eloy reproche à la supérieure :
- 0,5 point –
d’avoir remplacé la mère Marie-Camille
de s’intéresser peu à son travail
de s’intéresser peu aux visites mondaines
de s’intéresser peu aux élèves
7. Quel point commun ont Mme Eloy et Claire ?
- 1 point –
............................................................................................................................................
............................................................................................................................................
8. a) Trouvez un synonyme aux mots proposés en contexte :
- 2,5 points –
Vous prévenir : ...................................................................................................................
Entendu ! : ...........................................................................................................................
Charmantes : .......................................................................................................................
Se préoccuper de : .............................................................................................................
Dans l’intervalle : ................................................................................................................
b) Expliquez les expressions suivantes en contexte :
- 1,5 points –
J’expliquai la raison de mon avance. : .............................................................................
..............................................................................................................................................
Elle n’en mourra pas. : .......................................................................................................
..............................................................................................................................................
Vous n’êtes pas destinée à demeurer là éternellement. : ...............................................
..............................................................................................................................................
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II – B. EXPRESSION ÉCRITE
- 12 points -
Traitez un de ces deux sujets au choix de 20 à 25 lignes (indiquez le sujet choisi) :
a) « Ne pas avoir de but dans la vie est le meilleur moyen de ne jamais parvenir à réaliser
ses rêves. » Qu’en pensez-vous ? Quels sont les obstacles majeurs à la réalisation de
nos rêves ? Racontez votre expérience.
b) Imaginez ce qui s’est passé au moment où Claire a terminé ses études. Pourquoi n’a-telle pas pu partir du couvent ? Quels événements s’étaient produits qui l’en avaient
empêchée ?
01……………………………………………………………………………………………………………………………….……..…
02………………………………………………………………………………………………………………………………….…..…
03…………………………………………………………………………………………………………………………………..……
04…………………………………………………………………………………………………………………………………..……
05……………………………………………………………………………………………………………..…………………………
06…………………………………………………………………………………………………………………….….………………
07………………………………………………………………………………………………………………..……….………..……
08………………………………………………………………………………………………………………………………….….…
09………………………………………………………………………………………………………………..………………..…..…
10…………………………………………………………………………………………………………………………..………...….
11…………………………………………………………………………………………………………..………………………....…
12………………………………………………………………………………………………………..………………………..…..…
13…………………………………………………………………………………………………….………………….…….….…..…
14………………………………………………………………………………………………………………………..…….…...……
15…………………………………………………………………………………………………………………………………..……
16……………………………………………………………………………………………………………………..…………………
17………………………………………………………………………………………………………………………………..………
18…………………………………………………………………………………………………………………………..……………
19………………………………………………………………………………………………………………………..………………
20………………………………………………………………………………………………………………………..………………
21………………………………………………………………………………………………………………..………………………
22………………………………………………………………………………………………………………..………………………
23…………………………………………………………………………………………………………………..……………………
24…………………………………………………………………………………………………………………..……………………
25………………………………………………………………………………………………………………………………………
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Texte de l’épreuve de compréhension écrite
Lisez attentivement cet extrait et répondez aux questions de l’épreuve de
compréhension écrite.
Je venais de franchir le seuil du pensionnat quand je m’entendis appeler. Je me retournai.
J’aperçus la sœur portière qui me faisait signe.
« Mademoiselle !
- Qu’ y a-t-il ?
- Excusez-moi d’avoir tardé à vous prévenir. Mais, je croyais que vous étiez sortie. C’est
madame la supérieure qui désire vous voir.
- La supérieure veut me voir ? murmurai-je, ayant déjà rebroussé chemin.
- Oui. Mais vous avez peut-être une course en ville ? »
Je montrai deux lettres que j’avais à la main.
« Ceci à mettre à la poste ».
- Prenez votre temps, mademoiselle Claire. Il n’est que quatre heures et c’est à cinq heures
seulement, durant l’étude du soir, que notre mère a donné l’ordre de vous convoquer.
- Entendu ! Savez-vous à peu près de quoi il s’agit ? »
Elle eut un geste pour signifier qu’elle n’en avait pas la moindre idée.
Le couvent des religieuses de l’Assomption était situé à un kilomètre environ de la bourgade. Je
commençai par aller jeter mes lettres à la poste, puis je me dirigeai vers une villa où j’étais invitée à
prendre le thé, la maison de Mme Eloy, mère de deux de mes élèves.
Je n’aurais dû être là que vers cinq heures. J’expliquai la raison de mon avance. Mme Eloy jeta les
hauts cris.
« Quel ennui, ma pauvre enfant ! J’attends justement deux amies auxquelles j’aurais tant voulu vous
présenter. D’abord, elles sont charmantes ; riches, ce qui ne gâte rien ; et, ensuite, elles ont des filles
en âge d’apprendre l’anglais.
- Je vous remercie de cette nouvelle marque de bonté, madame. C’est une occasion que je
retrouverai, je l’espère.
- Ecoutez-moi donc ! Exactes comme je les connais, ces dames seront certainement là à cinq heures.
Ne pouvez-vous la faire attendre un peu, votre supérieure ? Elle n’en mourra pas. »
Je secouai la tête.
« Je ne suis pas assez libre avec elle pour me permettre… C’est la première fois qu’elle me
convoque, vous le savez.
- Je sais ! Je sais ! Je ne vous ai même pas caché qu’elle aurait pu se préoccuper plus tôt de votre
existence, à mon humble avis.
- Tant d’occupations la sollicitent, madame !
- Ta ! Ta ! Ta ! Notre chère mère Marie-Camille en avait autant qu’elle, des occupations ! Cela ne
l’empêchait point de s’intéresser à tout son monde, sans oublier les parents des élèves. Si je vous
disais que depuis bientôt trois mois qu’elle est là, sa remplaçante n’a pas encore trouvé le moyen de
me rendre la visite que je me suis empressée de lui faire dès son arrivée, pauvre sotte que je suis ! Ce
n’est pas la peine d’avoir mes deux filles dans cet établissement, après y avoir passé moi-même dix
ans. Mais ce n’est pas de moi, qui m’en moque, qu’il s’agit. C’est de vous ! Et j’estime…. Tant mieux,
d’ailleurs ! Vous n’êtes pas destinée à demeurer là éternellement, n’est-il pas vrai ? Intelligente,
instruite, jolie surtout comme vous l’êtes, il ne vous sera certes pas difficile… »
J’eus un sourire.
« Tout le monde n’est pas aussi indulgent que vous, madame. Dieu vous entende tout de même. Et
merci ! »
Nous nous trouvions à une semaine des grandes vacances. Il n’y a même pas un an encore de cela.
J’en avais alors vingt-quatre. Moi aussi, comme Mme Eloy, j’avais fait mes études dans ce couvent,
toutes mes études. Mais, à sa différence, quand le moment était venu pour moi d’en partir, je n’avais
pas pu. Des événements, dans l’intervalle, s’étaient produits, qui m’en avaient empêchée, qui avaient
continué à me l’interdire depuis.
Pierre BENOIT, Aïno, 1948.
Éditons Albin Michel, Paris, chapitre II, p. 18-21.
Université Paris-Sorbonne – SELFEE – B2 10 décembre 2011
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SERVICE DES EXAMENS DE LANGUE FRANÇAISE RÉSERVÉS AUX ÉTUDIANTS ÉTRANGERS
CENTRES DE GRÈCE - SESSION DU 10 DÉCEMBRE 2011
C E R T I F I C A T P R A T I Q U E D E L A N GU E F R A N Ç A I S E
MODULE « COMPRÉHENSION ET EXPRESSION »
ÉPREUVE ORALE COLLECTIVE
NOM : ____________________________________________________
PRÉNOM : _________________________________________________
Note :…….…… / 25
Durée : 30 minutes
DATE ET LIEU DE NAISSANCE : _______________________________________________
NATIONALITÉ : ________________________________ N° DE LA CONVOCATION ______
Vous allez entendre un enregistrement sonore.
A. Compréhension orale: deux écoutes. Vous écouterez attentivement une première fois le
document sonore. Vous aurez ensuite 2 minutes pour commencer à répondre aux questions.
Vous écouterez une deuxième fois l’enregistrement. Vous aurez encore 3 minutes pour
compléter vos réponses.
B. Discrimination auditive : une seule écoute. Vous répondrez directement aux questions en
écrivant l’information demandée ou en cochant d’une X la bonne réponse.
COMPRÉHENSION / 21
Prix Nobel de la paix : trois femmes à l’honneur
1. Le prix Nobel de la paix a été attribué le ............................................................... (date
complète) à .......................................................... (lieu) à trois femmes.
2. Complétez la phrase suivante :
-1 point –
- 2 points –
Les trois lauréates sont récompensées « pour leur ........................................................ en
faveur de la ..................................................... et de leurs ................................ à participer
aux œuvres de ...................................», a déclaré le président du comité Nobel norvégien.
3. Ellen Johnson Sirleaf, est âgée de ...................................................... ans
- 1 point –
4. Ellen Johnson Sirleaf,
- 2 points –
a) est la première femme présidente d’un pays africain, le Libéria, où elle a été
démocratiquement élue en :
novembre 2005
novembre 2007
novembre 2000
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b)
elle a vécu plusieurs années en Europe.
elle n’a jamais quitté son pays.
elle a fait des études de sciences politiques.
elle a fait des études de sciences économiques à Harvard.
5. Citez deux mesures en faveur des femmes mises en place par Johnson Sirleaf :
- 3 points ………………………………………………………………………………………………………………….…….........
...............................................................................................................................................
6. Leymah Gbowee est âgée de .............ans et de nationalité ................................. - 1 point –
7. Quel est son surnom sur la scène internationale ?
- 1 point –
.............................................................................................................................................
8. Leymah Gbowee,
- 1 point –
a mobilisé tous les pays voisins afin de lutter contre l’esclavage.
a mobilisé plusieurs organisations de femmes afin de lutter pour la paix dans son pays.
a fondé de nombreuses organisations des femmes pour lutter contre le chômage.
9. Tawakkul Karman est âgée de ........... ans et de nationalité ............................... -1 point –
10. Elle a fondé le groupe ................................................................... en .................. -1,5 points 11. Pour Thorbjørn Jagland, le président du comité, Tawakkul Karman a joué un rôle :
- 1 point –
élémentaire dans la lutte en faveur des droits des femmes.
complémentaire dans la lutte en faveur des droits des femmes.
primordial dans la lutte en faveur des droits des femmes.
12. En 110 ans d’histoire du prix Nobel combien de femmes ont été lauréates ?
- 1 point –
..............................................................................................................................................
13. En quoi consiste le prix : (3 éléments de réponse)
- 1,5 points –
a) ..........................................................................................................................................
b) ..........................................................................................................................................
c) ...........................................................................................................................................
14. Le 10 décembre c’est :
- 1 point –
la date de la naissance du fondateur du prix Nobel Alfred Nobel
la date de la mort du fondateur du prix Nobel Alfred Nobel
la date de création du prix Nobel
15. Le comité Nobel souhaite que le prix décerné à ces trois femmes puisse :
- 2 points -
« ........................................................ à mettre fin à la répression dont les femmes sont
toujours ................................................. dans de nombreux pays et à ................................
le grand ................................................. que les femmes peuvent représenter pour la paix
et la démocratie. »
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B. DISCRIMINATION AUDITIVE / 4
Attention, vous n’entendrez ce document sonore qu’une seule fois.
Écoutez le document sonore et répondez directement en écrivant l’information
demandée ou en cochant d’une X la bonne réponse.
Première série, cochez ce que vous avez entendu :
1.
- 2 points –
Ellen Sirleaf se fait remarquer pour son action envers les femmes.
Ellen Sirleaf s’est fait remarquer pour son action envers les femmes.
2.
Elle a essayé de leur procurer
une ouverture sociale.
une couverture sociale.
3.
Leymah Gbowee dirige plusieurs organisations de femmes.
Leymah Gbowee dirige plusieurs organisations des femmes.
4.
Tawakkul Karman a fondé une organisation de femmes
et participe ainsi à la vie politique de son pays.
et participe aussi à la vie politique de son pays.
Deuxième série :
- 2 points –
1.
Le prix Nobel est attribué chaque année aux acteurs de contributions
remarquables.
Le prix Nobel est attribué chaque année aux auteurs de contributions
remarquables.
2.
Le prix Nobel de la Paix 2011 a été :
décerné à trois femmes remarquables.
discerné à trois femmes remarquables.
3.
Elles ont donné tout leur temps, ont lutté corps et âme pour la cause des
pauvres.
Elles ont donné tout leur temps, ont lutté cœur et âme pour la cause des
pauvres.
4.
Les cœurs de milliers de personnes de leurs peuples vibrent de joie et
d’espoir nouveau.
Les cœurs de millions de personnes de leurs peuples vibrent de joie et
d’espoir nouveau.
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Corrigé des épreuves écrites
I - Épreuve de langue
II - Épreuve de compréhension écrite
Corrigé des épreuves orales collectives
Texte de l’épreuve orale collective
A - Compréhension épreuve orale collective
B - Discrimination auditive
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MODULE « COMPRÉHENSION ET EXPRESSION » (B2)
Session du 10 décembre 2011
Corrigé des épreuves de langue et de compréhension écrites
I - ÉPREUVE DE LANGUE
I. Complétez le texte par des noms de la même famille que les adjectifs ou les verbes
proposés entre parenthèses.
Le lecteur, efficacité, la création, dépaysement, apparition(s) / disparition(s), morts, existences.
II. Mettez le dialogue suivant au style indirect selon les indications qui vous sont données.
a)
Le commandant a dit qu’il avait eu peur ce jour-là et que son navire était resté six heures
avec ce rocher dans le ventre, battu par la mer.
b)
Il a ajouté qu’heureusement ils avaient été recueillis vers le soir, par un charbonnier anglais.
c)
Le grand homme à figure brûlée, à l'aspect grave a répondu au commandant qu’il n’en croyait
rien et que celui-ci se trompait sur le mot « peur » et sur la sensation qu’il avait
éprouvée.
d)
Il a ajouté qu’un homme énergique n'avait jamais peur en face du danger pressant et qu’il
était ému, agité, anxieux. Il a terminé en disant que la peur c’était autre chose.
III. Mettez les verbes entre parenthèses aux temps et aux modes qui conviennent :
Je traversais ce pays dans sa plus grande largeur et, après trois jours de marche, je me trouvais dans
une désolation sans exemple. Je campais à côté d'un squelette de village abandonné. Je n’avais plus
d'eau depuis la veille et il me fallait en trouver. Ces maisons agglomérées, quoiqu’en ruine, comme un
vieux nid de guêpes, me firent penser qu'il avait dû y avoir là, dans le temps, une fontaine ou un puits.
[ ...] Les cinq à six maisons, sans toiture, rongées de vent et de pluie, la petite chapelle au clocher
écroulé, étaient rangées comme le sont les maisons et les chapelles dans les villages vivants, mais
toute vie avait disparu.
C'était un beau jour de juin avec grand soleil, mais sur ces terres sans abri et hautes dans le ciel, le
vent soufflait avec une brutalité insupportable. Ses grondements dans les carcasses des maisons
étaient ceux d'un fauve dérangé dans son repas.
Il me fallut lever le camp. À cinq heures de marche de là, je n’avais toujours pas trouvé d'eau et rien
ne pouvait me donner l'espoir d'en trouver. C'était partout la même sécheresse, les mêmes herbes
ligneuses. Il me sembla ou m’a semblé apercevoir dans le lointain une petite silhouette noire, debout.
Je la pris pour le tronc d'un arbre solitaire. À tout hasard, je me dirigeai ou me suis dirigé vers elle. ...
IV. Complétez les phrases suivantes par des pronoms relatifs ou interrogatifs : qu’on, qui, qui, où.
V. Choisissez et entourez le terme en gras correctement orthographié :
Fils d'un officier de carrière, Pierre Benoit est né à Albi, le 16 juillet 1886. Il a vécu, une partie de son
enfance en Algérie et en Tunisie, où son père se trouvait en poste. C’est là-bas qu’il fit ses études
secondaires et commença ses études de droit. Après avoir terminé son service militaire, il poursuivit à
Montpellier des études de lettres et d’histoire.
Mais sa véritable vocation était la littérature. En 1918, il publia son premier roman Kœnigsmark. Son
second roman, L’Atlantide, plein de ses souvenirs tunisiens et algériens, fut publié l’année suivante et
obtint
le
grand
prix
du
roman
de
l’Académie
française.
Romancier fécond, Pierre Benoit a écrit par la suite près, d’un livre par an.
Romans d’aventure aux mille énigmes, les histoires de Pierre Benoît célèbrent souvent la femme, sous
les traits d’héroïnes dont le prénom commence toujours par la lettre A. Par une autre coquetterie
d’auteur, l’écrivain tenait aussi à donner à tous ses romans le même nombre de pages.
Pierre Benoit, (1886-1962), fut élu à l’Académie Française le 11 juin 1931 au fauteuil de Georges de
Porto-Riche, 6e fauteuil.
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II - ÉPREUVE DE COMPRÉHENSION ÉCRITE
1. Le couvent des religieuses de l’Assomption était situé en milieu rural.
2. La sœur du pensionnat interpelle Claire au moment où elle s’apprêtait à aller poster des
lettres.
3. Qu’apprenons-nous sur Claire ?
Situation professionnelle : À fait ses études au couvent et devient enseignante d’anglais.
Physique : Jolie, instruite, elle a l’air intelligent.
Âge : Elle a vingt-cinq ans.
4. D’après l’extrait nous pourrions la caractériser d’aimable et cultivée.
5. Qu’apprenons-nous sur Mme Eloy ?
Situation familiale et sociale : Mariée et mère de deux filles qui sont des élèves de Claire
au couvent des religieuses de l’Assomption. Elle est aisée, elle habite dans une villa.
Caractère : Mondaine, charitable mais en même temps comportement bourgeois.
6. Mme Eloy reproche à la supérieure de peu s’intéresser aux parents des élèves, aux visites
mondaines.
7. Mme Eloy et Claire ont en commun d’avoir fait leurs études au couvent des
religieuses de l’Assomption.
8.a) Trouvez un synonyme aux mots proposés en contexte :
- Vous prévenir : Vous avertir.
- Entendu ! : D’accord !
- Charmantes : Agréables, adorables.
- Se préoccuper de : Se soucier de.
- Dans l’intervalle : Entre temps, pendant ce temps.
b) Expliquez les expressions suivantes :
- J’expliquai la raison de mon avance : J’expliquai pourquoi j’étais venue plus tôt.
- Elle n’en mourra pas : Ce n’est pas la fin du monde – ce n’est pas dramatique /ce n’est
pas si grave.
- Vous n’êtes pas destinée à demeurer là éternellement : (J’espère que) vous ne resterez
pas dans ce couvent à vie / pour toujours !
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TEXTE DE L’ÉPREUVE ORALE COLLECTIVE
A. COMPRÉHENSION (deux écoutes)
Le prix Nobel de la paix 2011 a été conjointement décerné , vendredi 7 octobre, à Oslo, à trois femmes,
à la présidente du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, et à deux militantes pour les droits des femmes, la
Libérienne Leymah Gbowee et la Yéménite Tawakkul Karman.
Les trois lauréates sont récompensées "pour leur lutte non-violente en faveur de la sécurité des
femmes et de leurs droits à participer aux oeuvres de paix", a déclaré le président du comité Nobel
norvégien.
Ces trois femmes ont donné tout leur temps, ont lutté corps et âme pour la cause des pauvres et des
faibles de leur trois pays. Les cœurs de milliers de personnes de leurs peuples vibrent de joie et
d’espoir nouveau.
Qui sont les trois lauréates?
Ellen Johnson Sirleaf, âgée de 72 ans, est la première femme présidente d’un pays africain, le
Libéria, où elle a été démocratiquement élue en novembre 2005.
Économiste de formation elle a étudié à Harvard et vécu plusieurs années aux États-Unis, puis elle est
revenue dans son pays natal ravagé par quinze ans d’une guerre civile particulièrement atroce.
Ellen Sirleaf s’est surtout fait remarquer pour son action envers les femmes, en leur permettant de
participer activement à la vie publique du pays. Elle a imposé l’école primaire obligatoire et gratuite et
en 2007 a pris des mesures pour améliorer la vie des dizaines de milliers de femmes qui travaillent sur
les marchés en leur procurant une couverture sociale et un accès facilité à la santé. Elle a en outre
lutté efficacement contre l’analphabétisme au sein de ces populations féminines.
Sa compatriote Leymah Gbowee, s’est illustrée dans des mouvements de non-violence. Agée de
quarante ans, mère de 6 enfants, elle a trouvé un surnom sur la scène internationale: «La guerrière de
la paix».
Leymah Gbowee qui a fondé ou dirige plusieurs organisations de femmes, a eu le mérite de mener un
minutieux travail de mobilisation et d'organisation des femmes de toutes ethnies et de toutes religions
pour mettre fin à la guerre civile et garantir la participation des femmes aux élections du Liberia.
La Yéménite Tawakkul Karman, journaliste, s'est distinguée pour son combat en faveur de la paix, la
démocratie et les droits des femmes. Agée de 32 ans, mère de trois enfants, elle a fondé le groupe
« Femmes journalistes sans chaînes » en 2005 et participe aussi à la vie politique de son pays, au sein
du parti islamique. Elle est la première femme arabe et la plus jeune personne à recevoir le Nobel de la
paix.
Pour Thorbjørn Jagland, le président du comité, elle a « joué un rôle prépondérant dans la lutte en
faveur des droits des femmes, de la démocratie et de la paix au Yémen ».
En couronnant pour la première fois trois femmes, le comité Nobel porte à 15 le nombre des
lauréates du prix Nobel de la paix en 110 ans d'histoire.
Le prix, qui consiste en une médaille, un diplôme et un chèque de 10 millions de couronnes suédoises
(environ un million d'euros), sera remis à Oslo le 10 décembre, date anniversaire de la mort de son
fondateur, l'industriel et philanthrope suédois Alfred Nobel.
Le comité Nobel souhaite que le prix décerné à ces trois femmes puisse «contribuer à mettre fin à la
répression dont les femmes sont toujours victimes dans de nombreux pays et à exprimer le grand
potentiel que les femmes peuvent représenter pour la paix et la démocratie ».
Université Paris-Sorbonne – SELFEE –B2 – 10 décembre 2011
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Corrigé des épreuves orales collectives
Le Prix Nobel de la paix : trois femmes à l’honneur
A. COMPRÉHENSION ORALE
1. Le prix Nobel de la paix a été attribué le vendredi 7 octobre à Oslo.
2. Les trois lauréates sont récompensées "pour leur lutte non-violente en faveur de la sécurité
des femmes et de leurs droits à participer aux oeuvres de paix", a déclaré le président du
comité Nobel norvégien.
3. Ellen Johnson Sirleaf est âgée de 72 ans.
4. Ellen Johnson Sirleaf,
a) est la première femme présidente d’un pays africain, le Libéria, où elle a été
démocratiquement élue en novembre 2005.
b) Elle a fait des études de sciences économiques à Harvard.
5. École primaire obligatoire et gratuite, couverture sociale, accès facilité à la santé, lutte
contre l’analphabétisme.
6. Leymah Gbowee est âgée de 40 ans et de nationalité libérienne.
7. Elle est surnommée «La guerrière de la paix».
8. Leymah Gbowee a mobilisé plusieurs organisations de femmes afin de lutter pour la paix dans
son pays.
9. Tawakkul Karman est âgée de 32 ans et de nationalité yéménite.
10. Elle a fondé le groupe « Femmes journalistes sans chaînes » en 2005.
11. Pour Thorbjoern Jagland, le président du comité, Tawakkul Karman a joué un rôle primordial
dans la lutte en faveur des droits des femmes.
12. Seulement 15 femmes ont reçu le prix Nobel de la paix en 110 ans d’histoire.
13. Le prix consiste en une médaille, un diplôme et un chèque de 10 millions de couronnes
suédoises (environ un million d'euros).
14. Le 10 décembre est la date de la mort du fondateur du prix Nobel, Alfred Nobel.
15. Le comité Nobel souhaite que le prix décerné à ces trois femmes puisse «contribuer à mettre
fin à la répression dont les femmes sont toujours victimes dans de nombreux pays et à
exprimer le grand potentiel que les femmes peuvent représenter pour la paix et la
démocratie ».
B. DISCRIMINATION AUDITIVE
Première série, cochez ce que vous avez entendu :
1.
2.
3.
4.
Ellen Sirleaf s’est fait remarquer pour son action envers les femmes.
Elle a essayé de leur procurer une couverture sociale.
Leymah Gbowee dirige plusieurs organisations de femmes.
Tawakkul Karman a fondé une organisation de femmes et participe aussi à la vie
politique de son pays.
Deuxième série :
1.
2.
3.
4.
Le prix Nobel est attribué chaque année aux auteurs de contributions remarquables.
Le prix Nobel de la Paix 2011 a été décerné à trois femmes remarquables.
Elles ont donné tout leur temps, ont lutté corps et âme pour la cause des pauvres.
Les cœurs de milliers de personnes de leurs peuples vibrent de joie et d’espoir
nouveau.
Université Paris-Sorbonne – SELFEE – B2 – 10 décembre 2011
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