Revue mensuelle L`Iran n`est pas un Etat de droit!
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Revue mensuelle Association démocratique pour des réfugiés Iraniens onzième année Nr.8 Août 2016 IRI exécute collectivement 30 prisonniers en 3 jours en Iran Le régime des mollahs a augmenté les exécutions collectives ces derniers jours. Il a pendu au moins 28 personnes rien que jeudi dernier. Jeudi 25 août, sept prisonniers, dont une femme, ont été exécutes collectivement dans la prison centrale de Yazd, au centre de l’Iran. L’agence de presse affiliée à l’État Rokna a déclaré que cinq des victimes étaient accusées de crimes concernant la drogue. Séparément jeudi, le régime a exécuté collectivement 11 prisonniers dans la prison centrale de Zahedan, dans le sud-est de l’Iran. Une des victimes a été identifiée comme Hamzeh Rigi. Samedi 27 août, malgré les appels internationaux pour un arrêt des exécutions, 12 prisonniers ont été pendus dans la prison centrale de Karaj. Ces prisonniers avaient été transférés en isolement le 24 août pour les préparer à leur peine de mort. Massacre Oublié en Iran Page 2,3 Un expert de l'ONU condamne l'exécution en Iran Le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme en Iran, Ahmed Shaheed, a exprimé lundi son indignation suite à l'exécution samedi 27.Août de 12 personnes, dont Alireza Madadpour, pour des infractions liées à la drogue. M. Shaheed avait publiquement appelé les autorités iraniennes à ne pas aller de l'avant avec les exécutions prévues à la prison centrale de Karaj. « L'exécution de personnes pour des infractions liées à la drogue est tout simplement illégale », a déclaré M. Shaheed dans un communiqué de presse, faisant remarquer que le droit international ne permet l'imposition de la peine de mort que pour les «crimes les plus graves», dans le cas d'un homicide intentionnel, et après un procès équitable qui respecte les garanties les plus strictes en matière de procédure régulière. Aucune de ces conditions n'a été respectée, au moins dans le cas de M. Madadpour. « La lutte contre le trafic de drogue, une préoccupation sérieuse en Iran, ne justifie pas l'utilisation de la peine de mort dans les cas liés à la drogue », a souligné le Rapporteur spécial. « L'exécution de M. Madadpour et de 11 autres personnes montre un mépris total des autorités iraniennes de leurs obligations en vertu du droit international relatif aux droits de l'homme et en particulier des normes internationales de procès équitable et des garanties d'une procédure régulière ». L'expert de l'ONU a renouvelé son appel au gouvernement iranien pour mettre fin à toutes les exécutions et à instituer immédiatement un moratoire sur la peine de mort. communiqué de presse du 29 août 2016 - Organisation des Nations Unies L'Iran n`est pas un Etat de droit! Plus de 361 pendaisons depuis le début de année 2016 Page 4 Les 25 prisonniers politiques sunnites avaient été torturés avant d’être exécutés Page 5 La pendaison d'un mineur délinquant témoigne du mépris des autorités pour le droit international Page 6 Des jeunes prisonniers politiques dans le couloir de la mort en Iran Page 7 Nr.8 Août 2016 KANOUN par Jahanshah Rashidian Massacre Oublié en Iran P.2 mineurs ou des femmes enceintes, étaient massacrés à ce rythme tous les jours ; en total plusieurs centaines d’exécutions par jour. Il fallait tuer tous les prisonniers avant l’entrée scolaire en Iran. Mais étant en retard, vers la fin du délai, ils en ont tué deux cents en 20 minutes en servant des rafraîchissements empoisonnés aux prisonniers suffoquant de chaleur dans leurs cellules. Deux médecins ont supervisé les exécutions en travaillant avec le fameux bourreau du régime, Mr. Lajavardi, le directeur de la prison d’evin. Quelques jours après que le fondateur de la République Islamique d’Iran, Ayatollah Khomeini, accepte la résolution 598 en juillet 1988 et la fin de la guerre avec Irak, lance un fetwa, décret religieux, pour anéantir tous les prisonniers politiques en Iran. On a d’abord cru que le fatwa avait initialement ciblé les prisonniers du MOK, Mojahedine du peuple d’Iran, qui est un groupe musulmane qui avait tourné le dos aux mollahs en se réfugiant en Irak de " profane" Saddam, mais en effet le fatwa avait été tellement rectifié qu’il avait envisagé tous les prisonniers politiques. D’après M. Abrahamian, un chercheur de ce génocide, les exécutions des prisonniers ont été secrètement organisées avant l’attaque militaire du MOK qui franchit en juillet 1988 depuis l’Irak la frontière iranienne juste après le cessez-le-feu pour tenter de renverser le régime. L’opération appelée « Forough Javidan » échoua après quelques jours de combats sanglants et coïncida à une répression sanglante en Iran, exécutant des prisonniers politiques. La décision des exécutions des prisonniers n’était pas due à cette opération do MKO, mais à un génocide de nature Islamiste qui visait tous les opposants du régime, indépendamment de cette attaque. Pendant les mois août et septembre, sous le gouvernement de Mir Hossein Moussavi (le candidat présidentiel du juin 2009), les sbires du régime ont exécuté toutes les heures de 7h30 à 17h00 sans relâche aux prisons d’Evin et Gohardasht à Téhéran. Les jeunes, y compris des La majorité des victimes ont été pendues dans les prisons à Téhéran, et certains ont été fusillés aux provinces. Le procès ne durait que quelques minutes, on leur a demandé s’ils étaient d’accord à abandonner leurs idéaux politiques tout en collaborant avec le régime. La formule était simple : Es-tu fidèle à la République Islamique? Fais-tu tes trios fois prières ? Veux-tu collaborer avec nous? Ceux qui refusaient la soumission étaient immédiatement conduits sous le peloton d’exécution. La plupart des victimes étaient des simples sympathisants de groupes d’oppositions. Ils n’avaient rien à faire ou à comprendre avec la position belliqueuse de leurs groupes vis à vis du régime. Ils étaient condamnés pour avoir distribué un journal, ou bien lu un livre, ou une brochure d’opposition. La plupart étaient teenagers au moment de leur captivité et auront du être relâché après avoir terminé leur terme d’emprisonnement. Ils étaient pourtant exécutés sans aucune preuve valable. Le nombre exact d’exécutions et les conditions d’exécutions n’ont pas été rapportés par la République Islamique ou ses fractions islamiques. On estime le nombre des exécutions de 4485, publiés dans le média de l’opposition, à 30,000 ou même plus. À Téhéran, les corps étaient secrètement, mais hâtivement enterrés dans les tombes collectives dans un endroit en dehors de Téhéran qui s’appel Khavaran. C’étaient les chiens affamés qu’en déterrant les cadavres ont premièrement découvert ces corps. L'Iran n`est pas un Etat de droit! Lire la suit Page 3 Nr.8 Août 2016 KANOUN Suite de la page 2 Massacre Oublié en Iran Dès lors, certains noms des victimes des exécutions, les noms des juges et responsables d’exécutions, des exécuteurs, des bourreaux, et des complices du massacre ont été dénoncés par les rescapés du massacre ou par certains déserteurs du régime à l’étranger. Il est maintenant reconnu par l’organisation de l’Amnesty International qui a consacré 1er Septembre comme" la journée internationale du souvenir des prisonniers politiques" en souvenir du massacre. Bien que le principal coupable du massacre s’appelle Ayatollah Khomeini, mais beaucoup d’autres dirigeants actuels du régime y ont participé. Ces coupables ont été promus jusqu’aux ministres de cabinets dans les gouvernements de président Rafsandjani, Khatami et surtout dans le gouvernement d’Ahmadinejad. Les collègues d’Ahmadinejad sont quelques généraux de la Gardiens de la Révolution Islamique, qui ont été impliqués dans le massacre, mais pire, ce sont l’ex-Ministre intérieur, Hojjatoleslam Mostafa Pour Mohammadi (l’un des trois membres du Comité de la Peine Capitale de la ville Téhéran)-- un comité qui coordonnait les exécution sommaires des détenus de la prison d’ Evin à Téhéran . L’autre complice est et l’exMinistre d’Information Hojjatoleslam Gholamhossein Mohseni Ezhei qui sont les deux bourreaux du massacre. D’après un document de l’organisation des Droits de l’Homme publié en 15, décembre 2005, “M. Pourmohammadi et M. Azhei ont été impliqués dans le massacre.” Le monde “civilisé” n’a pas encore condamné ce massacre de 1988. Aucun mandat d'arrêt n a jamais été prononcé par les autorités judiciaires des pays occidentaux contre les coupables de ces crimes contre l’humanité. Ces coupables toujous continuent leurs carriers dans le gouvernement ou les fractions islamiques du régime. Source : iranecho.com P. 3 HRW dénonce la pendaison de 20 prisonniers en Iran Human Rights Watch (HRW) a condamné lundi 8 août la pendaison par l'Iran de 20 prisonniers dans l'une des plus importantes exécutions de masse en République islamique, déplorant que le pays "reste le leader régional en matière d'exécutions". L'Iran a annoncé la semaine dernière avoir exécuté 20 membres d'un groupe "terroriste" sunnite accusés d'avoir mené des attaques contre des civils et des responsables religieux dans la région kurde (ouest). Avec "l'exécution de masse de prisonniers le 2 août dans la prison Rajai-Shahr, l'Iran a atteint "un niveau bas et honteux en matière de droits de l'Homme", a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de Human Rights Watch pour le Moyen Orient. "Avec au moins 230 exécutions depuis le 1er janvier, l'Iran reste le leader régional en matière d'exécutions", a-t-elle ajouté, regrettant que le pays traîne "à appliquer les réformes du code pénal censées combler le fossé avec les normes internationales". Deux avocats représentant certains des suppliciés ont déploré l'absence de "procès équitable" pour leurs clients, a rapporté l'organisation basée à NewYork. Les 20 hommes pendus font partie d'un groupe de 33 sunnites condamnés pour "hostilité envers Dieu", selon des organisations des droits de l'Homme. Selon HRW, les récents changements dans le code pénal iranien prévoient que la justice annule les peines capitales prononcées pour ce motif contre les personnes n'ayant pas personnellement utilisé d'arme dans le but de commettre un crime. En Iran, le meurtre, le viol, le vol à main armée, le trafic de drogue et l'adultère sont passibles de la peine de mort. En l'espace de deux jours en 2009, 44 personnes reconnues coupables de trafic de drogue avaient été pendues dans l'une des plus importantes exécutions de masse. Amnesty International a affirmé que l'Iran avait exécuté 977 personnes en 2015, en majorité condamnées pour trafic de drogue. Ce pays figure parmi ceux qui exécutent le plus de personnes avec la Chine, l'Arabie saoudite et les Etats-Unis, selon elle. Les récentes pendaisons ont été condamnées par l'Union européenne et la France. L'Iran n`est pas un Etat de droit! Nr.8 Août 2016 KANOUN Plus de 361 pendaisons depuis le début de année 2016 Le chiffre paraît hallucinant. Depuis le début de l’année 2016, plus de 361 personnes ont été pendues en Iran. Selon le régime iranien la plupart auraient été condamnées pour des trafics de drogues. Mais des organisations soulignent que plusieurs exécutions au moins ont concerné des militants des droits de l’Homme. Ces chiffres sont mis en lumière par les organisations de la société civile l'Iran est l'un des pays où se déroulent le plus grand nombre d'exécutions dans le monde, et le régime vient de battre un nouveau record dans sa violence effrénée en exécutant au moins 81 personnes en 10 jours, et souvent pendaisons publiques. L’Iran se classe deuxième derrière la Chine pour le nombre d’exécutions menées chaque année. Les autorités iraniennes ne fournissent aucune statistique concernant le nombre d’exécutions annuelles, ni aucune information sur les personnes condamnées à mort. Il semble qu’elles dissimulent délibérément les informations sur l’ampleur des exécutions. Exécutions rapportées en Iran Depuis Janvier 2016 361 En 2015 1052 En 2014 849 En 2013 891 En 2012 574 En 2011 684 En 2010 818 En 2009 440 En 2008 406 En 2007 468 P.4 La majorité de ces exécutions ont été annoncées par les autorités elles-mêmes ou rapportées par les médias semi-officiels à l'intérieur de l'Iran.Il est difficile évaluer le nombre exact d'exécutions, cependant, car les rapports ne sont pas toujours systématiques et complets. D'ailleurs, les autorités iraniennes ne permettent pas la recherche et la surveillance indépendantes des cas dans lesquels la pénalité de mort est imposée. Les nombres cidessus en incluent seulement des individus exécutés après que des démarches juridiques formelles et n'incluent pas ceux qui sont morts dans la détention ou ceux assassinés ou tués par des forces de sécurité. Source : iran-echo.com Le chiffre des Exécutions politiques du 2 Août s`aloubdit en Iran Jusqu'à présent, selon les information relayées par diverses sources des défenseurs des droits humains en Iran et des familles de prisonniers politiques, 25 détenus sunnites ont été exécutés hier à la prison de Gohardacht en banlieue de Téhéran. Un convoi de 36 condamnés à mort en raison de leur confession sunnite a été envoyé à l'abattoir des mollahs le 2 aout à l'aube. Pour l'instant les noms de 25 victimes ont été publiés par les associations humanitaires kurdes, car il s'agissait de Kurdes. Hormis ce massacre, et l'enterrement à la sauvette sans les familles, dévastées par la nouvelle, le régime pousse la cruauté à envoyer dans la section de ces victimes des bandes de prisoniers de droit commun, des voyous, voler les affaires personnelles des exécutés. Il ne restera aux familles que les vêtements des pendus et les yeux pour pleurer. Malgré l'ampleur du crime, l'occident garde un silence radio qui donne un blanc-seing aux mollahs pour continuer. Ce qu'ils sont en train de faire, car il n'y a aucune nouvelle du reste des ccondamnés et d'autres prisonniers politiques qui ont été transférés à l'isolement. Ces statistiques sont tirées des enquêtes quotidiennes d'ABF de plus de 50 journaux, sites Web, et blogs. L'Iran n`est pas un Etat de droit! Nr.8 Août 2016 KANOUN P.5 Rohani a repris le slogan de Khomeiny: Israël doit disparaître! bras et les jambes cassés, la plupart avaient le visage tuméfie par les coups reçus. Enmarge de la Journée de Qods, journée dédiée par la République islamique à la lutte pour anéantir Israël, Rohani a répété le slogan de base de Khomeiny ("Israël doit disparaître"), en y ajoutant une phrase de son cru ("Israël est une vieille blessure sur le corps du monde musulman"). Ce genre d’intervention délibérément provocateur est apparu quand la participation populaire et interne à cette manifestation a commencé à baisser. 25 prisonniers politiques de confession sunnite avaient été pendus le 2 août dans la prison de Gohardacht située dans la ville de Karaj. La plupart ont été arrêtés entre 2009 et 2011 et torturés dans les locaux de la sinistre VEVAK dépendant du ministère des renseignements. Avant Rohani, Ahmadinejad avait tenu à peu près le même discours en parlant de« tumeur cancéreuse » et avant lui, en 1998, le soi-disant modéré Khatami avait comparé« l’Etat terroriste et raciste » d’Israël à la « Peste noire » ! Les Occidentaux qui ont des hauts intérêts en Iran avaient dans ces cas précédents parlé de « propos prêtés au président iranien ». On a revu le même formule pour Rohani. Voici la preuve par images, que Rohani a bel et bien repris à son compte le projet de destruction d’Israël selon la tradition établie par ses prédécesseurs. Les 25 prisonniers politiques sunnites avaient été torturés avant d’être exécutés 17 août 2016: Le PressTV et l’IRIB (Islamic Republic of Iran Broadcasting) à nouveau épinglés par la Cour de justice Européenne pour avoir diffusé des aveux forcés de prisonniers politiques Iraniens. Lors de la récupération des dépouilles des victimes, les familles de 25 prisonniers politiques ont constaté que leurs fils avaient été brutalement torturés avant d’être exécutés. Selon les témoignages des familles, les victimes tous de confession sunnite et d’origine kurdes, portaient des traces de torture sur leurs corps. Certains avaient les Tout au long de leurs emprisonnements ils ont été privés des droits les plus élémentaires tels que des traitements médicaux, l'assistance des avocats ou le droits aux visites des leurs familles au point qu'un d'entre eux écrivit au rapporteur des Nations-Unies sur la situation des droits humains en Iran, une lettre déchirante où il exprimait son souhait d’être traité comme un être humain, comme un accusé dans un tribunal équitable, secondé par un avocat, que son bourreau ne soit pas à côté du juge, que le juge ne se mette pas en colère et lui dise « quittez ce pays des Chiites ou mourez » que le procès ne dure pas cinq minutes, qu'il soit autorisé à parler. Le frère d'un des exécutés, Sharam Ahmadi avait déjà été arrêté avant ses 18 ans et exécuté en 2012. Le même Sharam Ahmadi peu avant son exécution clamait son innocence dans une interview où il décrivait le juge Mohammad Moghisseh comme quelqu’un d’une grande grossièreté. Il me disait que j'avais commis trois crimes: le premier que j'étais Kurde, le deuxième que j'étais sunnite et le troisième que j'avais agi contre le régime, en conséquence pour ces trois crimes je devais être puni. Un communiqué du Haut-commissariat des Nations-Unies précise que M. Zaid Raad-al-Hossein le Haut-commissaire a déclaré que les raisons très vagues associées au mépris des droits des accusés à un procès équitable ont conduit à commettre une grande injustice. Ces tortures et ces exécutions pratiquées quotidiennement depuis 37 ans par le régime iranien doivent cesser. Il est temps que la communauté internationale et tout citoyen épris de justice crient haut et fort pour dénoncer les crimes de ce régime. Source: iran-echo.com L'Iran n`est pas un Etat de droit! Nr.8 Août 2016 KANOUN La pendaison d'un mineur délinquant témoigne du mépris des autorités pour le droit international Un adolescent a été exécuté en Iran après avoir été reconnu du viol d'un autre adolescent, première exécution confirmée d'un mineur délinquant dans le pays depuis le début de l’année, a révélé Amnesty International. Amnesty International, qui mène des recherches approfondies sur la situation des mineurs délinquants condamnés à mort en Iran, a appris qu'Hassan Afshar, 19 ans, a été pendu à la prison d'Arak, dans la province de Markazi le 18 juillet, après avoir été reconnu coupable de « lavat-e be onf » (pénétration anale forcée entre deux hommes) début 2015. Les autorités ont procédé à l'exécution, alors que le bureau du responsable du pouvoir judiciaire avait promis à la famille du jeune homme de réexaminer l'affaire le 15 septembre 2016. « L'Iran a démontré que son enthousiasme à mettre à mort des mineurs délinquants, en violation du droit international, n'a pas de limites. Hassan Afshar était un étudiant de 17 ans lorsqu'il a été interpellé. Il n'a pas pu consulter d'avocat et la justice a expédié l'enquête et les poursuites, le déclarant coupable et le condamnant à mort deux mois après son arrestation, comme s'il fallait l'exécuter le plus vite possible », a déclaré Magdalena Mughrabi, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à Amnesty International. « Ironie du sort, les autorités n'ont pas informé Hassan Afshar de sa condamnation à mort durant les sept mois de son incarcération au centre de détention pour mineurs, parce qu'elles ne souhaitaient pas le plonger dans le désarroi – lors même qu'elles étaient prêtes à lui ôter la vie. En procédant à cette exécution, les autorités iraniennes montrent une nouvelle fois qu'elles font peu de cas des droits fondamentaux. » Quelques jours après l'exécution d’Hassan Afshar, elles ont programmé celle d'Alireza Tajiki, également âgé de moins de 18 ans au moment des faits qui lui sont reprochés. Son exécution, qui devait avoir lieu le 3 août, a toutefois été reportée en raison des pressions exercées par la population. « Si nous saluons le report de l'exécution d'Alireza Tajiki, nous déplorons que sa vie soit pour le P.6 moment épargnée en raison des pressions de l'opinion publique et non parce que les autorités envisagent sérieusement de ne plus exécuter des mineurs délinquants. En témoigne le fait qu’Hassan Afshar a été exécuté il y a deux semaines, dans l'anonymat le plus complet : la vie ou la mort ne devrait pas dépendre de la médiatisation d’une affaire », a déclaré Magdalena Mughrabi. Apprendre l'exécution d'un autre jeune porterait un coup terrible aux 160 condamnés qui se trouvent dans le couloir de la mort dans les prisons iraniennes pour des crimes qu'ils sont accusés d'avoir commis alors qu'ils avaient moins de 18 ans. « Chacun d'entre eux pourrait être le prochain sur la liste. Les souffrances que leur inflige la justice pour mineurs iranienne ne cesseront que lorsque les autorités commueront leur condamnation à mort et modifieront le Code pénal iranien afin d'abolir la peine capitale pour tous les crimes commis par des personnes âgées de moins de 18 ans. Ce sont les premières mesures à prendre en vue d’abolir totalement ce châtiment », a déclaré Magdalena Mughrabi. Hassan Afshar a été arrêté en décembre 2014, après que les autorités ont enregistré une plainte l'accusant ainsi que deux autres jeunes d'avoir contraint un adolescent à avoir des relations sexuelles avec eux. Hassan Afshar a affirmé que les actes sexuels étaient consentis et que le fils du plaignant s’était déjà livré à des activités homosexuelles consenties. Il faut toujours enquêter sur des accusations de viol et, en cas de preuves recevables suffisantes, poursuivre les responsables présumés dans le cadre de procès équitables. Toutefois, le viol n'entre pas dans la catégorie des crimes pour lesquels le droit international prévoit la peine de mort. En outre, aux termes des lois iraniennes qui prévoient la peine de mort pour des relations sexuelles entre hommes consentants, si les relations sexuelles dans cette affaire avaient été considérées comme consenties, l'adolescent qui a accusé Hassan Afshar de viol aurait lui-même été condamné à mort. Les lois érigeant en infraction les actes sexuels entre adultes consentants sont contraires au droit international relatif aux droits humains.La Cour suprême a au départ annulé sa condamnation à mort, estimant que l’enquête était incomplète, mais l'a finalement confirmée en mars 2016. L'Iran n`est pas un Etat de droit! Nr.8 Août 2016 KANOUN Le chef des droits de l'homme de l'ONU déplore l'exécution de 20 condamnés à mort 5 août 2016 – Le HautCommissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, a déploré vendredi l'exécution de 20 personnes cette semaine en Iran pour des infractions présumées liées au terrorisme. Les informations obtenues suggèrent que la plupart sinon la totalité des personnes exécutées appartenaient à un groupe minoritaire, des sunnites de la communauté kurde, a précisé le HautCommissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) dans un communiqué de presse. Dans la plupart des cas, il y avait de sérieux doutes quant à l'équité des procès, le respect d'une procédure régulière et d'autres droits de l'accusé. L'un des hommes qui a été pendu jeudi, Shahram Ahmadi, aurait été battu et contraint de signer un morceau de papier blanc sur lequel de faux aveux ont été enregistrés. Les membres de sa famille n'ont pas été en mesure de lui rendre visite avant son exécution et auraient été dirigés vers le cimetière au lieu de la prison Rajai Shahr, à l'ouest de Téhéran, a précisé le HCDH. « L'application d'accusations criminelles vagues et trop larges, accompagnées d'un mépris envers les droits de l'accusé à une procédure régulière et à un procès équitable, a dans ces cas conduit à une grave injustice », a déclaré le Haut-Commissaire. M. Zeid a également condamné l'exécution le mois dernier de Hassan Afshar, âgé de 19 ans, qui avait 17 ans quand il a été arrêté et reconnu coupable de viol. « L'exécution de mineurs délinquants est particulièrement odieuse et j'exhorte l'Iran à respecter la stricte interdiction de cette pratique en vertu du droit international des droits humains », at-il dit. P.7 Des jeunes prisonniers politiques dans le couloir de la mort en Iran Loghman et Zaniar Moradi, sont deux jeunes condamnés à mort en Iran. Ils sont depuis huit ans incarcérés dans « l’abattoir », la prison de Gohardacht en banlieue de Téhéran, et attendent leur heure. Leur dossier est parti trois fois au tribunal de Marivan dans l’ouest de l’Iran pour y être complété et il est revenu trois fois sans le moindre changement. Cependant, les services de sécurité viennent d’y apporter leur pierre en rajoutant des accusations. Les voilà désormais privés de communiquer avec le reste des détenus. C’est en aout 2009 qu’ils ont été arrêtés. Une source proche du dossier dit qu’ils ont été durement torturés pour avouer qu’ils avaient tué le fils de l’imam du vendredi de la ville de Marivan. Or toutes les preuves de leur innocence ont été apportées. Cela ne leur a pas épargné la peine de mort. Source : Association Humanitaire Interdiction de concerts en Iran sur fond de pendaisons publiques Le procureur général de Téhéran, la capitale du pays, a annoncé samedi le 27. Août des mesures très strictes pour la tenue des concerts dans la capitale. Dorénavant : Le contenu des chansons et poésies doivent être vérifié au préalable par le ministère de la Culture et surtout l'événement dot être filmé par la police. Ces décisions vont dans le sens d’une plus grande répression des concerts en Iran, voir même leur interdiction dans certaines régions. Des incidents se multiplient autour d’interdictions de concerts, jusque-là autorisés. Il faut savoir que ces pressions ne concernent pas les concerts underground qui sont de toutes façons interdites et les auteurs risquent de se faire arrêter brutalement et subir de lourdes peines. En fait le régime commence à s’acharner sur des artistes qui jusque-là avaient composés avec le régime et étaient tolérés pour avoir été dans les normes acceptables de la « République islamique » des mollahs. Mais cette époque semble révolue.(...) Source : Association Humanitaire L'Iran n`est pas un Etat de droit! Nr.8 Août 2016 KANOUN P.8 ■ Le régime islamique iranien actuel a crée à travers des discriminations des nouvelles Classes sociales pour perpétuer sa dictature. Le mouvement de délivrance du peuple Iranien essaie de combattre cette politique, qui elle-même met de nombreuses barrières pour empêcher ce combat. Si toutefois ce combat avec l’aide de l’unité du peuple va aboutir, le régime actuel de l’Iran va être archivé dans l’histoire. La destruction du régime Islamique est la seule solution pour avoir un pays démocratique en Iran ■ Le sort de l’avenir de l’Iran repose entièrement dans les mains du peuple iranien; et non pas dans celles des puissances occidentales qui interviennent habituellement dans les affaires intérieures des pays du tiers monde. Dans le cas d’une intervention étrangère ces Puissances vont être confronté au peuple iranien. Les représentants des ADR en Suisse et dans l'étranger Directeur: Exekutivkomitee Redaktion Fatemeh Moshayedi : Sahar Ghafari : Allemande Madjid Moshayedi : Francaise La radio voix de la résistance Un programme de l'association démocratique pour des réfugiés (ADR) www.nedaye-moghavemat.ch Pour prendre contact avec l’association et donner des informations sur la situation des requérants d’asile en Suisse et pour devenir membre de l’association, contactez nous par E-mail ou par téléphone. Canton Zurich Responsable de la Ville Zürich Canton Berne Madjid Moshayedi Khelil Hasly Khanekehdany Mohammad Zolali 0794026409 0768148170 Canton BâleCampagne Canton Bâle-Ville Aria Tehrani 0779029666 Mostafa Daya Noush 0797832294 Canton de Lucerne Asghar Tahmures 0762643316 Canton de St.Gall Sadegh Enschai 0765592666 Canton Argovie Saeed 0768197004 Canton Fribourg Canton Obwald L'adresse : Postfach 139 8952 Schlieren Téléphone: +41-043 535 61 59 +41-079 402 64 09 Poste Compte : 87- 441728 – 5 0786566719 0763964432 Canton Soleure Abolghasem Faragollah Abbas Bahadori Canton Zoug Fatemeh Moshayedi 0794026409 Canton de Grison Amir Hushang Marson Sakineh Mohammadi 0765493098 Frau Leila Mohammadgholikhani Mahin Kasemi 0795123041 Canton de Schwyz www.kanoun.ch [email protected] Ranjbar Mohammad Zolali 0786566719 Section Femmes ADR/ DVF Section Femmes Canton Lucerne Section Femmes Canton Argovie Section Femmes Canton Berne Section Femmes Canton Schwyz 0792306952 0797004150 ________ Nasrin Vaghei ________ Maryam Jabary ________ Roya Zargari ________ L'Iran n`est pas un Etat de droit!