feuille de route de la politique energetique française
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feuille de route de la politique energetique française
FEUILLE DE ROUTE DE LA POLITIQUE ENERGETIQUE FRANÇAISE La feuille de route de la politique énergétique française est jalonnée de plusieurs rendezvous, fixés par la loi et l’Union européenne au travers de deux « paquets Energie-Climat » 2005 : loi de programmation et d’orientation de la politique énergétique française (dite « POPE »). Elle entérine le Facteur 4 : la nécessité de diviser par quatre nos émissions de gaz à effet de serre en 2050 par rapport à 1990. 2008 : premier paquet « Energie-Climat » européen, adopté sous présidence française de l’UE. Il fixe la règle des 3 x 20 en 2020 : - 20 % de gaz à effet de serre (par rapport à 1990) + 20 % d’efficacité énergétique (par rapport au scénario tendanciel) 20 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie. 2009-2010 : lois Grenelle 1 et 2. La France fait sien l’objectif européen assigné aux énergies renouvelables en se fixant 23 %. 2012 : directive européenne sur l’efficacité énergétique. Elle fixe, entre autres, une obligation d’audit énergétique dans les « entreprises qui ne sont pas des PME » 2014 : deuxième paquet européen « Energie-Climat ». Les objectifs retenus à échéance 2030 sont : - 40 % de gaz à effet de serre (par rapport à 1990) + 27 % d’efficacité énergétique (par rapport au scénario tendanciel) 27 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie 2015 : loi de transition énergétique. Elle fixe plusieurs objectifs de long terme : réduire de 40 % de gaz à effet de serre en 2030, et de 75 % en 2050 par rapport à 1990 (confirmation) réduire la consommation énergétique finale de 50 % en 2050 par rapport à la référence 2012, avec un objectif intermédiaire de 20 % en 2030 réduire la consommation énergétique primaire des énergies fossiles de 30 % en 2030 par rapport à 2012 porter la part des énergies renouvelables à 23 % de la consommation finale brute d'énergie en 2020 et à 32 % en 2030. Cet objectif est réparti comme suit : 40 % dans la production d’électricité 38 % dans la consommation finale de chaleur 15 % dans la consommation finale de carburant 10 % dans la consommation de gaz réduire la part du nucléaire dans la production d'électricité à 50 % à l'horizon 2025 (contre environ 75 % aujourd’hui) parvenir à l’autonomie énergétique dans les départements d’outre-mer à l’horizon 2030, avec, comme objectif intermédiaire, 50 % d'énergies renouvelables à l'horizon 2020 multiplier par cinq la quantité de chaleur et de froid renouvelables et de récupération livrée par les réseaux de chaleur et de froid à l'horizon 2030. Janvier 2016