Pratiques anticoncurrentielles : Digitick assigne la FNAC, France

Communiqué de presse
Paris, le 23 mai 2013
Pratiques anticoncurrentielles :
Digitick assigne la FNAC, France Billet et Ticketnet en justice afin
d’obtenir réparation de son préjudice
ème
Digitick, 3
acteur du marché de la distribution de billets en France et pionnier de la billetterie
dématérialisée, annonce introduire une action en justice contre la FNAC, sa filiale France Billet
et Ticketnet devant le Tribunal de Commerce de Paris. Les assignations délivrées aux
défendeurs le 22 mai 2013 visent des ententes anticoncurrentielles ayant, notamment, entravé
le développement de Digitick. Le montant du préjudice s’élève à 34 millions d’euros.
Le 20 décembre 2012, l’Autorité de la concurrence a condamné la FNAC, sa filiale France Billet ainsi
que Ticketnet à une amende de 9,3 millions d’euros. Cette condamnation sanctionnait une entente sur
les prix des commissions demandées aux organisateurs de spectacles et la mise en place d’une
stratégie visant à écarter Digitick du marché.
Les participants à cette entente n’ont pas contesté les griefs mis en évidence par l’Autorité de la
concurrence et n’ont pas fait appel de cette décision.
Une entrave au développement de Digitick
Les acteurs historiques de ce marché, par les pratiques mises en œuvre, ont donc intentionnellement
freiné le développement de Digitick. La start-up proposait en effet un système innovant représentant
une avancée technique considérable en matière de billetterie dématérialisée, celle-ci ayant été
autorisée début 2007.
Ainsi, comme le souligne l’Autorité de la concurrence, « (…) Les pratiques litigieuses ont eu pour
conséquence d'entraver l'arrivée sur le marché de la société Digitick qui pratiquait des prix plus bas
que ses concurrents, en équipant notamment gratuitement les salles et festivals d'un système de
contrôle d'accès, perturbant dès lors le fonctionnement du marché de la billetterie de spectacles
(…) ».
Selon cette dernière, Digitick a notamment souffert d’un préjudice « en image et en notoriété,
entravant ainsi son entrée sur le marché de la billetterie de spectacles (…) », alors même que sa
croissance « aurait certainement pu être rapide en l’absence des pratiques incriminées ».
Outre le ralentissement du développement de Digitick, l’ensemble du marché français de la billetterie
dématérialisée a été impacté par ces comportements, comme l’a également indiqué l’Autorité de la
concurrence, freinant ainsi le développement du secteur et pénalisant l’ensemble des
consommateurs.
Pour Christian Séré-Annichini, Directeur général de Digitick : « Les conséquences de ces entraves ont
été extrêmement préjudiciables pour notre société. Elles sont intervenues au cours du lancement de
son activité, entraînant un retard de développement qui va perdurer encore sur plusieurs années.
Nous sommes ainsi déterminés à ce que les pratiques dont nous avons été victimes ne restent pas
sans conséquences pour les acteurs historiques qui ont utilisé les procédés les plus illicites à notre
désavantage sur un marché innovant et prometteur ».
A propos de Digitick
Pure player, Digitick est le pionnier de la billetterie dématérialisée en France. La société est le seul acteur
français présent sur les trois segments du secteur : la distribution, la création de solutions de billetterie innovantes
100% web et la mise à disposition de bourses de revente de billets auprès des organisateurs. En 2010, Digitick a
rejoint le groupe Vivendi.
Le groupe Digitick compte parmi ses clients de nombreux acteurs de la culture et des loisirs, dont notamment : la
Tour Eiffel, le Théâtre de l’Odéon, le Château de Versailles, le Centre Pompidou Metz, le Palais des festivals de
Cannes, l’Olympique de Marseille, l’Olympique Lyonnais, le Rugby Club Toulonnais, les Vieilles Charrues, les
Francofolies de la Rochelle, les 24 Heures du Mans.
Pour plus d’informations : http://www.digitick.net.
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