Vos petits excès... oublieemies. LE LOOK
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Vos petits excès... oublieemies. LE LOOK
MODE LE LOOK THERMOLACTYL • « FrOid ? Moi, jamais f » Elle l'a dit, Lady Di. Elle l'a dit l'autre matin dans son petit manteau léger : « Facile. Je suis une réclame ambulante pour la lingerie Damai?. » Ils peu' vent aller se rhabiller, le sosie, de sa royale belle-mère Lisbeth devant son rhum Petterson ou le pseudo-Kennedy dans sa chemise Arrow. Damart, c'est Lady Di qui l'a dit. Des •cohortes de jeunes Anglaises ont aussitôt pris d'assaut les petites chemises à trOu--trous « couvrant bien le dos et les épaules ». Et chez Damart, on a dû avoir, aussi chaud au coeur qu'en 1976, le jour où.la maison a été cotée en Bourse.: Le temps des frimas, remiSons les porte-jarretelles qui nous font les cuisses bleues, les strings à courants d'air et les soutiens-gorge pigeonnants qui, en trois rées, vous transforment en Darne aux camé-, lias. Le look Thermolactyl est arrivé. Pour Noël, pOurquoi pas la chemise de la princesse ? D'ailleurs, on peut maintenant l'aliouer s on en a vu passer, du beau linge, chez Damait Tabarly, les valets de chambre de la Maison de . . o ii \ Vos petits excès... oublieemies. Vivre trop vite, trop présumer de ses forces._ personne n'est à l'abri des petits excès. Il peut en résulter certains malaises mineurs tels que maux de tête, douleurs musculaires, cOurbatures. Dans ces cas-là, Alka-Seltzer peut vous aider. Alka-Seitzer est effervescent et il agit vite. Attention, Alka-Seitzer contient de l'aspirine tamponnée. Pas d'utilisation prolongée sans avis médical. Alk 64 Samedi 25 décembre 1982 On en voit passer du beau linge chez Damart France, Omar Shariff et Peter Fonda, Jean-Marc Thibaut et Frédéric Pottecher, Danièle Evenou et Sheila qui en voulait « pour s'échauffer ». Et même à Monaco, il paraît que.,. Mais celles qui vont triompher vraiment, ce sont toutes les Mamies Damart, celles qui fréquentent discrètement et depuis si longtemps le temple de la triboélectricité et de la « chlorofibre de haute synthèse ». Pour une fois qu'elles devancent la mode. Elles nous l'avaient pourtant seriné, de « mettre quelque chose dessous ». Et Daman, c'était leur Petit d Bateau. Ce sont elles qui ont fait la maison : huit millions d'adeptes, sept cent dix-huit millions de francs en 1981, les trois quarts du marché des sous-vêtements chauds. Fidèles, prosélytes, elles sont venues et revenues patienter longuement dans les centres-conseils, un numéro d'attente à la main, ou cocher sur leur catalogue les chemises molletonnées double force -« bien longues pour couvrir les reins », manches resserrées par de fines côtes, fine dentelle ou picot à l'encolure —, les gainettes dentelle et les culottes boxer. Ensuite, elles aimèrent les caleçons longs de grancrpa et les tee-shirts du petit. Les chaussures « pieds sensibles », sans couture, tressées «.coussin d'air », ont suivi. Enfin, avec la pince ramasse-objets, la sangle de massage, le pinceau mange-graisse, les snow-boots, les chaussons de lit, le vélo d'appartement et le revolver d'alarme à barillet huit coups, voilà grand-mère parée de pied en cap. Que Daman soit ou non « un vrai bazar », comme le titrait « Cinquante Millions » en janvier 1979, que la triboélectricité à chaleur active soit ou non « un charabia pseudo- médical pour des vêtements à peine plus chauds que la laine naturelle », elles aiment ça. « Confort agréable », « bien-être depuis longtemps oublié », « soudaine euphorie » les Wiamies Damart racontent ainsi leurs sousvêtements, « Juste quelques lignes jointes à cette commande pour vous dire tout le bonheur que j'ai ressenti Cet hiver à porter tous les sous-vêtements triboélectriques achetés à l'automne pour mon fils comme pour moi », écrit l'une d'elles. « Je vous remercie d'avoir su créer enfin quelque chose qui nous protège », déclare une autre. Ça Lady Di ne l'a pas dit. ANNE FOHR