rapport national sur la desertification et la dégradation des sols

Transcription

rapport national sur la desertification et la dégradation des sols
Ministério do Ambiente, Infraestruturas e Recursos Naturais
Gabinete do Ambiente
(Unidade-Disciplina-Trabalho)
RAPPORT NATIONAL
SUR LA DESERTIFICATION ET LA
DÉGRADATION DES SOLS
Praia das Conchas, au Nord d’île de S.Tomé
Mars 2005
SOMMAIRE
SOMMAIRE...................................................................................................... 2
I. RESUMÉ........................................................................................................................ 3
II. LE RAPPORT NATIONAL......................................................................................... 8
II.1. Stratégies et priorités établies dans le cadre des plans et/ ou politiques de
développement durable.................................................................................................... 12
II.2. Mesures Institutionnelles Prises pour Mettre en Oeuvre la Convention................. 13
II.3. – Processus Participatif à l’Élaboration et à la Mise en Ouvre des Programmes
d’Action. .......................................................................................................................... 14
II.5. Mesures prises ou prévues dans le cadre des programmes d’action nationaux,
notamment pour améliorer le climat économique, pour protéger les ressources naturelles
et favoriser leur utilisation durable.................................................................................. 17
Efficacité des mesures de renforcement des capacités locales ........................................ 21
II.6. Ressources financières allouées au titre du budget national pour appuyer la mise en
œuvre de la Convention................................................................................................... 22
II.7. Examen des repères et indicateurs utilisés pour mesurer les progrès accomplis et
évaluation de ceux-ci ....................................................................................................... 24
II.8. Nouveaux indicateurs introduits en application de la décision 10/cop.5................. 25
III. LE DESCRIPTIF DU PAYS.................................................................................... 27
III.1. Indicateurs biophysiques de la désertification et de la sécheresse ........................ 27
III.1.1. Climat .................................................................................................................. 27
III.1.2. Végétation et utilisation des terres ...................................................................... 27
III.1.3. Ressources en eau.............................................................................................. 28
III.1.4. Énergie................................................................................................................ 28
III.1.5. Types de dégradation des terres......................................................................... 29
III.2. Indicateurs socioéconomiques de la désertification et de la sécheresse................. 29
III.2.1. Population et économie ..................................................................................... 29
ANNEXES ...................................................................................................................... 30
ANNEXE 3: Carte hydrographique................................................................................. 32
ANNEXE 4: Carte Politique ........................................................................................... 33
ANNEXE 5: Les Isoietes de São Tomé et Príncipe .........Error! Bookmark not defined.
ANNEXE 6 - Tableau de précipitations moyennes 1971-2000 (mm)............................. 35
ANNEXE 7 - Taux de l´alphabétisation (en %) par groupe d´age et sex. selon le lieu de
résidence. ......................................................................................................................... 35
ANNEXE 8 : Tableaux d’indicateurs géographiques de Sao Tomé et Principe ........... 36
ANNEXE 9 - Tableau des données générale de sur la population et l´économie ........... 38
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ........................................................................ 38
2
I. RESUMÉ
Le présent travail de consultation constitue le 3eme Rapport de la CCD commandé par le Centre
de liaison constitué par le Point Focal National de la Convention et le Comité Technique de
l’Environnement (CTA), tel que recommandé par la 5eme COP.
Il porte sur le progrès observé depuis le rapport précèdent et en particulier après le démarrage du
Plan d´Action National (PAN), permettant au Secrétariat de la Convention et aux Autorités
Nationales (Ministère des Ressources Naturelles et de l’Environnement) et le Centre de Liaison
de préparer les prochaines étapes,
1. Centre de liaison
Le Ministère des Ressources Naturelles et de l`Environnement, le Point Focal National de la
Convention et le Comité Technique de l’Environnement (CTA) sont les principaux
responsables, pouvant être contactés à S.Tomé - S.Tome et Principe – C. P.: 1023 ;
[email protected]
www.stome.net
www.nigeriasaotomejda.com
www.cstome.net
[email protected]
2. L’avancement de la mise en œuvre d’un Programme d’Action National se caractérise jusqu’à
présent seulement par une réflexion et une prise de conscience des responsables.
La réflexion sur l’élaboration d’un projet PAN est en cours, raison pour laquelle le tableau
proposé sur son état d`avancement, incluant les dates, délais et structures n’est pas rempli.
3. Participation à un programme d’action Sous-régional ou Régional
Nom du cadre de coopération
sous-régional ou régional
1. Ecosystème Forestier de
l’Afrique Centrale
2. Grand Ecosystème Marin
du Courant du Golfe
Participation à des activités relatives à des
questions telles que les techniques de collecte
d’eau, l’érosion du sol, etc.
Techniques de combat à l’érosion du sol par le
biais de l’extension et la protection des forêts.
Techniques de mise en place d’infrastructures
pour la protection de la zone côtière et
marine.
4. Composition de l’Organe National de Coordination
Bien qu’il n`existe pas encore un PAN, le Ministère des Ressources Naturelles et de
l`Environnement est l´organisme qui répond pour les programmes relatifs à l’environnement.
3
5. Nombre total d’ONG accréditées pour le processus
Aucun comité national de coordination d’ONG sur la désertification n`a été crée. Mais une
fédération nationale pour la coordination des ONG’s, (FONG) et associations de la société
civile sont déjà en place à des fins plus globales. Leur nombre atteint une vingtaine.
6. Lois adoptées en ce qui concerne la Convention
Nom de la loi
1. *
Date d’adoption
2.
Résolution de l'Assemblée Nationale nº 7/98
Et le Décret Présidentiel nº 4/98
La loi sur la forêt
30 avril 1998
29 mai 1998
31décembre 2001
3.
Loi Cadre de l’Environnement
1999
4.
Loi de Conservation de la Faune et de la décembre 1999
Flore et aires protégées (CONFAPA).
5.
Décret de loi sur l’Extraction des Inertes
1999
dans la Zone Côtière et les Cours d’eau.
* Les diplômes mentionnés au point 1, concernent la ratification de la convention.
7. Processus de consultation
Il est prévu la coopération de partenariat et signature d’accords dans le cadre de la Convention,
notamment au niveau interne, inter institutions et au niveau sous régional.
A présent, seul le PNUE, PNUD et FME sont impliqués dans les opérations en cours.
8. Projets en cours d’exécution directement ou indirectement liés à la Convention
•
Les travaux de délimitation des Parcs Naturels à S. Tomé et à Principe, financés par
ECOFAC/CE.
•
L’élaboration de la législation sur les Forêts, Parcs Naturels, financés par ECOFAC.
•
Le Plan National de l’Environnement pour le Développement Durable, financé par la
Capacité 21.
•
L’élaboration de la Communication Nationale sur les Changements Climatiques (en
cours), financée par le Fonds Mondial de l’Environnement (FME).
•
L’élaboration de la Stratégie Nationale et Plan d'Action de la Biodiversité (en cours),
financée par le Fond Mondial de l’Environnement (FME).
4
•
La préparation et l’installation de pépinières d'espèce arboricole d’intérêt économique,
d'ombre et de bois de cuisine, localisées dans les régions des zones du Quartel do Morro
et de Bom Successo par ECOFAC et sa commercialisation.
•
Le reboisement des zones de Bombaim, Monte Café, et Plateau sous la responsabilité de
la Direction des Forêts avec quelques espèces nobles, telles que : Marapião, Gôgô,
Cidrela et Amoreira.
9. Stratégies et Priorités établies dans le cadre des Plans et/ou Politiques de Développement
Durable
Les orientations des politiques de développement durable dans le pays respectent jusqu’à ce
moment les principales conventions comme suit :
•
•
•
•
•
•
•
•
Convention des Nations Unies sur la Diversité Biologique (ratifiée)
Convention des Nations Unies de Lutte Contre la Désertification (ratifiée)
Convention des Nations Unies sur Changements Climatiques (ratifiée)
Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer (ratifiée)
Convention de CITES (adhérée)
Convention de Vienne et les Protocoles respectifs et Amendements (adhérée)
Convention de CMS (adhérée)
Convention de Stockholm (signée).
La définition d`une stratégie et priorités est légalement inexistante.
Le Plan Nationale de l`Environnement n´a pas encore été approuvé.
Un Plan de Développement National (Master Plan) est en cours d`élaboration avec la
coopération de China Taiwan.
Le programme de la lute contre la pauvreté ainsi que les lois approuvés dans ces derniers temps
reflètent une prise de conscience de la nécessité de s`appuyer ce qui existe pour définir une
politique durable.
10. Mesures Institutionnelles Prises pour Mettre en Ouvre la Convention.
Compte tenu du fait que le pays ne soit pas encore en phase d’élaboration du PAN, à ce jour, il
n’est difficile de mesurer les initiatives. Cependant :
• La création d’un Comité Directeur National de l’Environnement – CDN;
• La création d’une Commission Technique de l´Environnement (CTE) ;
• La Nomination du Point Focal National de la Convention ;
• L'élaboration de deux premiers Rapports Nationaux de la CCD avec le concours de la
société civile;
• La réalisation d'actions de sensibilisation et d’information sur la Convention;
• La tenue de rencontres de concertation des différents secteurs de l'Administration
Centrale de l'État, entre autres, ont permis un certain cadre institutionnel.
5
Avec la signature de la Convention Cadre sur la Désertification, à Rio de Janeiro, en 1992, le
Gouvernement avait pour objectif créer les conditions matérielles et humaines en vue d’une
utilisation durable des terres à Sao Tomé et Principe.
Les seuls partenaires du Gouvernement, sont jusqu’à présent le PNUD/PNUE/FEM.
En ce moment, le pays prévoit l’élaboration de son Profil National et il aura besoin de suivre un
calendrier d’activités qui lui permettra d’atteindre la phase ultérieure de l’élaboration du PAN.
11. Le Processus Participatif d’Appui à l’Élaboration et à la Mise en Ouvre des Programmes
d’Action
Il est difficile de mesurer le processus participatif compte tenu du fait que le pays n’est pas
encore en phase d’élaboration du PAN à ce jour
12. Processus consultatif d’appui à l’élaboration et à la mise en oeuvre des programmes
d’actions nationaux et à l’élaboration des accords de partenariat avec les pays développés et les
autres entités intéressées, en particulier, dans mobilisation et la coordination des ressources tant
nationales qu’internationales.
Pour le moment, le Gouvernement n’a pas pris des dispositions pour obtenir l’appui d’autres
partenaires internationaux. Il a, cependant, contribué au financement des activités suivantes:
•
•
•
•
La nomination du Point Focal National de la Convention ;
L'élaboration du premier Rapport National de la CCD avec le concours de la société
civile;
La réalisation des actions de sensibilisation et d’information sur la Convention;
La tenue des rencontres de concertation des différents secteurs de l'Administration
Centrale de l'État.
Par ailleurs, dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention, le Pays a déjà bénéficié de
l’appui ponctuel du Mécanisme Mondial, notamment pour le recrutement d’un Consultant
international pour une consultation sous-régionale, ainsi que du financement de la participation
de Sao Tomé et Principe à l’Atelier sous-régional de Libreville, tenu en 2003.
13. Mesures prises ou prévues dans le cadre des programmes d’action nationaux,
notamment pour améliorer le climat économique, pour protéger les ressources naturelles
et pour favoriser leur utilisation durable, pour remettre en état les terres dégradées, pour
développer la connaissance du phénomène de la désertification et de sa maîtrise, et pour
surveiller et évaluer la désertification et la sécheresse.
Les expériences acquises n’ont pas fait l’objet d’un diagnostic et d’une réévaluation qui seraient
utiles au processus relatif au PAN.
Les principales contraintes sont dues au processus de collecte des données. La dernière
évaluation sur l’état des lieux des sols date des années 80.
•
Mesures de Protection des Ressources Nationales
La mise en place d’un cadre législatif et juridique en vue de protéger les ressources naturelles.
6
•
Mesures Destinées à Améliorer la Structure Administrative
Ces mesures se limitent aux changements au niveau de la structure gouvernemental dont la
création d`un Ministère de Ressources Naturelles et de l`Environnement.
•
Mesures Destinées à Approfondir la Connaissance du Phénomène de la
Désertification et de sa Maîtrise.
Compte tenu des conditions naturelles de Sao Tomé et Principe, surtout dans des régions
forestières et des champs de culture qui sont toujours relativement fertiles, la préoccupation
relative à la problématique de la désertification est peu relevante. Une Carte des Potentialités
agricoles de Sao Tomé et Principe et la Carte du Profil des Sols permettant au Gouvernement
d’avoir une vue d’ensemble sur l’état des sols viennent d’être élaborées.
•
Mesures de Surveillance et d’Évaluation des Effets de la Désertification et de la
Sécheresse
Aucune mesure spécifique pour faire l’évaluation des effets de la désertification et de la
sécheresse n’a été prise. Le phénomène n’a pas encore fait l’objet d’une étude approfondie, mais
il constitue une préoccupation du Gouvernement. Toujours est-il que le Gouvernement n’a pas
encore créé de mécanisme de suivi et d’accompagnement de l’évolution de l’état de dégradation
des sols pouvant entraîner à long terme la désertification.
Au niveau local, les capacités d’ordre scientifiques et techniques sont très limitées. Le pays est
essentiellement agricole et la majorité de la population était jusqu’au dernier temps,
majoritairement rurale. Le niveau de scolarisation ainsi que le niveau de scolarité sont très bas.
Les techniques agricoles utilisées sont très anciennes et des fois mal adaptées au contexte des
sols du pays.
14. Ressources financières allouées au titre du budget national pour appuyer la mise en
œuvre de la Convention, aide financière et coopération technique, y compris leurs apports.
Procédures utilisées pour définir les besoins, les domaines de financement et fixer l’ordre
et les priorités.
En devenant membre de la Convention des Nations Unies sur la désertification Sao Tomé et
Principe a réuni les conditions requises pour avoir un soutien financier du mécanisme Mondial
et d’autres formes de financement multilatéral. Cependant, le pays ne dispose pas d’une stratégie
de mobilisation de ressources auprès d’autres institutions internationales chargées des questions
de désertification. Par ailleurs, le pays ne dispose pas encore d'un fonds national spécifique, au
niveau des finances publiques pour financer les activités prévues dans le cadre de la mise en
œuvre de la Convention de la CCD.
7
Tableau nº1 - Evolution du taux de pauvreté à Sao Tomé et Principe en % au
cours des dernières années
Indicateurs
1987 1990
Incidence de la
36
41
Pauvreté
Seuil de la Pauvreté
23
33
Pauvreté Extrême
13
8
Source: OMD, 2003 – PNUD
1992
48
1994
46
2001
53.8
2015
20,5
39
9
35
11
38.7
15.1
16,5
4,0
Coopération Technique Mise en Place
•
Mobilisation de la coopération technique
Par priorité les besoins sont les suivants :
1. Formation des Cadres Nationaux
2. Assistance Technique Internationale
3. Acquisition d’outils et d’instruments de travail pour la mise à disposition de
l’équipe nationale.
Mécanismes Opérationnels de Surveillance et d’Évaluation
Aucune mesure n’a été prise pour évaluer le rythme de la dégradation des ressources.
Les activités scientifiques et les techniques liées à la lutte contre la désertification et
l’atténuation des effets de la sécheresse qui ont été identifiées sur l’évolution du niveau des
bassins hydrographiques du pays ont suggéré :
•
La construction de Postes d’Observation Hydrologique dans les principaux fleuves du
pays et la formation des cadres compétents dans le secteur d’Hydrologie.
•
La création de systèmes automatiques de mesure quotidienne de débit.
•
L’élaboration de mesures qui découragent le gaspillage d’eau.
II. LE RAPPORT NATIONAL
1. État d’avancement du Programme d’Action National
La réflexion sur l’élaboration d’un projet de PAN est en cours.
Le PAN n´a pas encore été structuré, il existe seulement sous forme de prise de conscience et de
la nécessité de sa mise en place. Il n’est pas, donc, possible de remplir le tableau proposé sur
son état d`avancement, incluant les dates, délais et structures.
2. Participation à un Programme d’Action Sous-régionale ou Régionale
Nom du cadre de coopération
Participation à des activités relatives à des
sous-régional ou régional
questions telles que les techniques de collecte
d’eau, l’érosion du sol, etc.
1.
Ecosystème Forestier de Techniques de combat à l’érosion du sol par le
8
2.
l’Afrique Centrale
Grand
Ecosystème
Marin
du Courant du Golfe
biais de l’extension et la protection des forêts.
Techniques de mise en place d’infrastructures
pour la protection de la zone côtière et
marine.
Le pays participe actuellement à l’exécution de programmes sous-régionaux d’ECOFAC en
matière de protection de l’environnement, et aussi il est envisagé le démarrage du projet Grand
Ecosystème Marin du Courant du Golfe pour le mois de Novembre/Décembre, une fois que le
pays vient de signer les accords dans ce sens.
3. Composition de l’Organe National de Coordination
Bien qu’il n`existe pas encore un PAN, le Ministère des Ressources Naturelles et de
l`Environnement est l´organisme qui répond aux questions relatives aux programmes à
caractères environnementaux.
4. Nombre total d’ONG accréditées pour le processus
Un comité national de coordination
d’ONG sur la désertification à été crée ?
Dans l’affirmative, combien d’ONG ou
d’organisations de la société civile y
participent?
Ce genre de comité n’a pas été crée. Mais
une
fédération
nationale
pour
la
coordination d’ONG et associations de la
société civile (FONG) est déjà en place à des
fins plus globales. Leur nombre arrive à une
vingtaine.
5. Nombre total de lois adoptées dans le cadre de la Convention
Nom de la loi
1. *
2.
Résolution de l'Assemblée Nationale nº 7/98
Et le Décret Présidentiel nº 4/98
La loi sur la forêt
3.
Loi Cadre de l’Environnement
4.
Loi de Conservation de la Faune et de la Flore et
aires protégées (CONFAPA)
Décret-loi sur l’Extraction des Inertes dans la
Zone Côtière et les Cours d’eau
5.
Date d’adoption
30 avril 1998
29 mai 1998
31 décembre 2001
1999
Décembre1999
1999
* Les documents mentionnés au point 1, concernent la ratification de la Convention.
6. Processus de Consultation
Il est prévu la coopération et signature d`accords dans le cadre de la Convention, notamment au
niveau interne, inter institutions et au niveau sous régional.
A présent, seul le PNUE, PNUD et Fond FME sont impliqués dans les opérations en cours.
9
Du même, les réunions consultatives sur la mise en œuvre de la Convention n`ont pas encore eu
lieu.
10
7. Projets et actions en cours d’exécution, directement ou indirectement liés à la
Convention
Nom du projet
1. Parcs Naturels*
2. PNEDD**
PAN
Le cadre de Délai
Régional
d`exécution…
Sous-régional
Oui dans un
ECOFAC
programme
d’action
régionale
Capacité 21
Partenaires
Budget total
(USD)
UNION
EUROPEENNE
GOUV.
PNUD/PNUE
350.000,00
National
Capacité 21
3. Communication
Nationale***
FME
350.000,00
National
Capacité 21
4. Biodiversité****
FME
163.000,00
National
Direction des
Forêts
5.
Reboisement******
National
POP’s
National
Ministère
d’Environne
ment
372.000,00
FME
*) Les travaux de délimitation des Parcs Naturels à S. Tomé et à Principe et l’élaboration de la
législation sur les forêts, parcs naturels, financés par UE et exécutés par ECOFAC.
**) Plan National de l’Environnement pour le Développement Durable, financé par la Capacité
21.
***) Élaboration de la Communication Nationale sur les Changements Climatiques (en cours),
Financée par le Fonds pour l’Environnement Mondiale.
****) Élaboration de la Stratégie Nationale et Plan d'Action de la Biodiversité (en cours),
financée par le Fonds pour l’Environnement Mondiale.
*****) Préparation et installation de pépinières d'espèce arboricole d’intérêt économique,
d'ombre et de bois de cuisine, localisées dans les régions des zones du Quartel do Morro et de
Bom Successo et sa commercialisation.
******) Reboisement des zones de Bombaim et Plateau sous la responsabilité de la Direction
des Forêts avec quelques espèces nobles, telles que : Marapião, Gôgô, Cidrela et Amoreira.
11
II.1. Stratégies et priorités établies dans le cadre des plans et/ ou politiques de
développement durable.
Indicateurs:
•
Plans stratégiques nationaux existants dans d`autres secteurs sociaux et économiques
Paramètre d’évaluation:
•
Harmonisation des politiques et stratégies nationales.
Question: Dans quelle mesure les stratégies et les priorités définies dans le cadre du
développement durable ont-elles pris en considération les efforts accomplis pour élaborer un
PAN ?
Réponse : Les orientations des politiques de développement durable dans le pays respectent
jusqu’en ce moment les principales Conventions
Convention des Nations Unies sur la Diversité Biologique (ratifiée)
Convention des Nations Unies de Lutte Contre la Désertification (ratifiée)
Convention des Nations Unies sur Modifications Climatiques (ratifiée)
Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer (ratifiée)
Convention de CITES (adhérée)
Convention de Vienne et les Protocoles respectifs et Amendements (adhérée)
Convention de CMS (adhérée)
Convention de Stockholm (signée).
La définition d`une stratégie et des priorités est jusqu’à présent, légalement inexistante, étant
donné que le Plan National de l’Environnement n’a pas encore été approuvé.
Un Plan de Développement National (Master Plan) est en cours d`élaboration avec la
coopération de la China Taiwan et du Gouvernement des Etats Unies.
Le programme de lutte contre la pauvreté ainsi que les lois approuvés dans ces derniers temps
reflètent une prise de conscience de la nécessité de s`appuyer sur ce qui existe pour définir une
politique durable.
Question: Comment les principes de la Convention sont-ils pris en compte dans d’autres
cadres environnementaux (c`est à dire sur le plan du processus Participatif et du mécanisme de
consultation) ?
Quelles relations de travail ont été établies entre les organes et les autorités ?
Des fortes interactions entre les différentes Conventions ont été notables, le Ministère de
l`environnement et la Commission Technique de l’Environnement étant les mêmes gardiens des
Conventions au niveau national. Le processus est identique et les validations passent par une
commission avec les représentants de toute branche. Du fait les Ministères sont aussi
automatiquement représentés, travaillant en commissions avec le centre de liaison.
12
II.2. Mesures Institutionnelles Prises pour Mettre en Oeuvre la Convention.
Indicateurs
•
Programmes d`Actions Nationaux dans le cadre de Plans Nationaux de Développement
Économique et Social, et Protection de l`Environnement.
Paramètres d’évaluation:
Les paramètres d’évaluation sont les suivants :
• Assurer la cohérence entre le PAN et les autres cadres stratégiques et de Planification en
matière de l`environnement.
• Assurer les liens entre le PAN et les démarches nationales et locales.
Question: Quelles nouvelles initiatives ont été entreprises depuis le rapport précèdent en vue
d`intégrer le PAN ?
Réponse: Compte tenu du fait que le pays n’est pas encore en phase d’élaboration du PAN à ce
jour, aucune initiative n’a été prise.
Les mesures institutionnelles prises pour mettre en œuvre la convention sont :
La création d’un Comité Directeur National de l’Environnement – CDN.
Création de la Commission Technique de l´Environnement (CTA).
La Nomination du Point Focal National de la Convention.
L'élaboration du premier Rapport National de la CCD avec le concours de la société
civile;
o La réalisation d'actions de sensibilisation et d’information sur la Convention;
o La tenue de rencontres de concertation des différents secteurs de l'Administration
Centrale de l'État.
o
o
o
o
Avec la signature de la Convention Cadre sur la Désertification, à Rio de Janeiro en 1992, le
Gouvernement avait pour objectif de créer les conditions matérielles et humaines en vue d’une
utilisation durable des terres à Sao Tomé et Principe et de se prévenir contre la désertification.
En réalité, le pays est essentiellement agricole et il existe des pratiques agricoles inadéquates qui
peuvent nuire à la qualité des terres et mettre en danger leur durabilité. Le risque de
désertification n’est pas négligeable, si l’on tient compte du fait que dans certaines régions du
pays, on assiste à une disparition progressive de la couverture végétale, notamment au niveau de
la zone des Savanes du Nord et Nordeste de l’île de Sao Tomé.
Le processus d’élaboration du PAN est encore tout à fait à la phase initiale. Les partenaires
internationaux du Gouvernement, sont PNUD/PNUE/FEM.
Pour les raisons mentionnées, le Gouvernement n’a entamé aucune action en vue d’établir un
accord avec les partenaires internationaux à propos de cette matière.
L’appui financier du FEM a permis au pays, de participer aux différentes actions qui ont eu lieu,
au niveau international et au niveau sous-régional pour la mise en œuvre de la Convention.
13
D’autre part, cet appui financier a permis au pays de participer aux dernières COP (Conférence
des Parties) et aux Ateliers Sous-régionaux de la mise en oeuvre de la Convention.
Cet appui national a répondu, jusqu’à maintenant aux besoins du pays en matière de la mise en
œuvre de la Convention. Toutefois, pour la phase suivante qui sera celle de l’élaboration du
PAN, le pays aura besoin d’un soutien financier plus accru qui lui permettra de faire face à
l’ensemble des activités qu’il aura à entamer.
Il n’est pas possible d’évaluer l’effet de la contribution d’autres sources de financement.
En ce moment, le pays est en train d’élaborer son Profil National et il aura besoin de suivre un
calendrier des activités qui lui permettront d’atteindre la phase ultérieure de l’élaboration du
PAN.
II.3. – Processus Participatif à l’Élaboration et à la Mise en Ouvre des Programmes
d’Action.
Indicateurs:
•
Participation effective des acteurs dans la définition des priorités nationales.
Paramètres d’évaluation:
•
•
Mode de participation des divers acteurs.
Proportion homme/femme.
Question: Dans quelle mesure la formulation et l`exécution du PAN et de ses activités connexes
font-elles appel au processus participatif ?
Réponse: Compte tenu du fait que le pays n’est pas encore en phase d’élaboration du PAN, à ce
jour, il n’est pas encore possible de mesurer le processus participatif.
II.4. –- Processus Consultatif á l’élaboration et à la mise en œuvre des programmes
d’action nationaux.
Indicateurs:
•
Soutien effectif des partenaires internationaux en vue d’une coopération
Paramètres d’évaluation:
•
Degré de participation des partenaires internationaux
Question: Quelles mesures ont été prises par le Gouvernement pour obtenir la participation de
partenaires internationaux et quel est le degré de cette participation ?
Réponse: Compte tenu du fait que le pays n’est pas encore en phase d’élaboration du PAN à ce
jour, il n’a pas eu d’actions mobilisatrices des partenaires internationaux en vue de l’exécution
des activités du PAN.
14
Question: Quel type d’appui a été fourni par les organisations internationales compétentes à un
mécanisme consultatif national?
Réponse: Pour le moment, le Gouvernement n’a pas contacté d’autres partenaires
internationaux, en dehors du Secrétariat de la Convention qui est le seul support du
Gouvernement pour les activités liées à la Convention.
Question: Un accord a-t-il été conclu avec des partenaires ?
Réponse: Pour les raisons ci-dessus mentionnées, le Gouvernement n’a entamé aucune action en
vue d’obtenir un accord avec les partenaires internationaux en la matière.
Question: Avec combien de partenaires compte-t-on et quels sont ceux qui appuient
spécifiquement le processus du PAN ? Précisez, le cas échéant, le rôle du Fonds pour
l’environnement mondial (FEM), de ses organismes d’exécution et du Mécanisme Mondial.
Réponse: Comme cela a été dit plus haut, le seul partenaire du Gouvernement pour la mise en
œuvre du PAN est le Secrétariat de la Convention qui a contribué au financement des activités
suivantes :
•
•
•
•
La nomination du Point Focal National de la Convention;
L'élaboration des deux premiers Rapports Nationaux de la CCD avec le concours de la
société civile;
La réalisation des actions de sensibilisation et d’information sur la Convention;
La tenue des rencontres de concertation des différents secteurs de l'Administration
Centrale de l'État.
Par ailleurs, dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention, le Pays a déjà bénéficié de
l’appui ponctuel du Mécanisme Mondial, notamment pour le recrutement d’un Consultant
international pour une consultation sous-régionale, ainsi que le financement de la participation
de Sao Tomé et Principe à l’Atelier sous-régional de Libreville, tenu en 2003.
Question: Dans quelle mesure cet appui international répond-il aux besoins du pays afin de
mettre en œuvre la convention?
Réponse: Cet appui international a répondu, jusqu’à maintenant aux activités dont le pays avait
besoin en matière de la mise en œuvre de la Convention. Toutefois, pour la phase suivante qui
sera celle de l’élaboration du PAN, le pays aura besoin d’un soutien financier plus accru qui
devrait lui permettre de mettre en oeuvre l’ensemble des activités qu’il aura à entamer.
Question: Dans quelle mesure les sources classiques ou nouvelles de financement ont-elles été
utilisées pour exécuter le PAN et quels ont été les principaux obstacles ?
Réponse: Comme on a déjà fait référence, le pays n’est pas encore en phase d’élaboration du
PAN. C’est pourquoi il n’est pas possible d’évaluer l’effet de la contribution d’autres sources de
financement.
Question: Des mesures ont-elles été prises pour appliquer les accords de partenariat conclus?
Réponse: La même réponse que pour la question précédente.
Question: Un pays a-t-il accepté d’assumer le rôle de chef de file du processus consultatif?
Réponse: La même réponse pour la question précédente.
15
Question: Existe-t-il un calendrier d’activités pour suivre le déroulement du processus?
Réponse: En ce moment, le pays est en train d’élaborer son Profil National et il aura besoin, à la
suite, de suivre un calendrier des activités qui lui permettront d’atteindre la phase ultérieure de
l’élaboration du PAN.
Paramètres d’évaluation:
•
Mise en place d’un mécanisme informel de consultation et d’harmonisation des activités
entre les pays partenaires
Question: Un mécanisme de consultation a-t-il été mis en place entre les partenaires au niveau
national ou local?
Réponse: Concernant la mise en place d’un mécanisme de consultation et d’harmonisation des
activités entre les pays partenaires, on ne peut pas faire une analyse de la situation dans la
mesure où le pays n’a pas encore élaboré son PAN.
Question: Quelle est la fréquence des réunions, le nombre de participants et le niveau de
participation?
Réponse: Il n’a pas de réunions.
Question: Comment les attributions et les tâches sont-elles reparties entre les divers partenaires?
Réponse: Il n’a pas de partenaires.
Question: Comment le centre de liaison national et l’ OCN participent-ils aux discussions?
Réponse: Ces structures ne sont pas encore mises en place à Sao Tomé et Principe.
Question: Quels sont les moyens nécessaires à un échange d’informations s’agissant des
consultations internes?
Réponse: Du moment où ces structures seront mises en place, il faudra créer des mécanismes de
communication entre elles. Au niveau interne, il va falloir créer des conditions administratives
pour l’effet, notamment, l’acquisition d’équipements de bureaux avec des systèmes de
communication par Internet, téléphone, fax, etc.
Question: De quelle manière le Secrétariat de la Convention et le Mécanisme Mondial peuventils contribuer à l’organisation des consultations?
Réponse: À travers le financement des activités proposées, notamment, celui des experts
internationaux et des consultants nationaux, mais aussi, par le financement du déplacement des
participants à l’intérieur et à l’extérieur du pays, et autres frais qui seront partagés avec le
Gouvernement.
Question: Est-ce que le centre de liaison national du FEM, ses organismes d’exécution et le
centre de liaison national se communiquent et se renseignements les uns sur les activités des
autres ?
Réponse: Non pour le moment.
Question: À quelles difficultés se heurte l’obtention de fonds par l’intermédiaire du FEM?
Réponse: Dû au fait que la Convention n’avait pas de support financier officiel du FEM,
l’obtention du fonds était toujours très difficile.
16
II.5. Mesures prises ou prévues dans le cadre des programmes d’action nationaux,
notamment pour améliorer le climat économique, pour protéger les ressources naturelles
et favoriser leur utilisation durable.
Indicateurs:
•
Diagnostic adéquat des expériences passées
Paramètre d’évaluation:
•
Synthèse et évaluation des activités menées en vue de lutter contre la désertification.
Question: Les expériences acquises ont-elles fait l’objet d’un diagnostic ou d’une réévaluation
exhaustive utile au processus relatif au PAN ?
Réponse: Les expériences acquises n’ont pas fait l’objet d’un diagnostic et d’une réévaluation
qui serait utile au processus relatif au PAN. Ce que l’on peut dire en ce moment, c’est que la
situation tend à s’aggraver et il s’avère nécessaire de prendre des mesures nécessaires pour
arrêter le processus de dégradation à cours et à longs termes.
Néanmoins, le pays dispose de bonnes conditions naturelles lui permettant d’avoir un
développement durable. Le pays dispose de forêts abondantes et des sols très fertiles. Il y a trois
types des forêts à savoir :
o La forêt dense et humide (forêt de montagne et forêt de brouillard), qui occupent les
zones plus élevées avec le relief très escarpé et d’accès difficile. On est en train de parler
des parcs naturels « Obô » de Sao Tomé et Principe qui n’ont pas souffert les actions
entropiques.
o La forêt secondaire « capoeira », qui se situe dans la vraie forêt dense, correspondant
aux anciennes plantations de café et de cacao abandonnées, mais qui ont été remplacées
par la plantation des grands arbres. Cette forêt est localisée dans une hauteur moyenne
d’un paysage accidenté et d’accès très difficile.
o La forêt d’ombre est caractérisée par la présence des plantations du cacao et du café
avec une couverture plus ou moins dense composée par des espèces naturelles
introduites.
La végétation savane localisée au Nordeste du pays occupe 4.140 hectares de terre. La région
du Nordeste de Sao Tomé (zone de Praia das Conchas et Lagoa Azul) est de faible précipitation
(<1.000mm/an) par rapport au reste du pays, avec une station sèche très visible. Cette zone est
couverte d’une savane herbácea, interrompue par des petites formations d’arbres et d’arbustes de
petites dimensions ce qui constitue un grand contraste avec le reste du pays. «Données de la
version portugaise dans les littératures locales».
Les sols étant principalement d’origine basaltique et présentent d’une façon générale, une bonne
fertilité. Ils présentent tous une bonne teneur en potassium et en phosphore, une bonne capacité
d’échange cationique et de rétention d’eau.
Du type tropical noir, ils présentent des textures paraféralitiques, fersialitiques et littolitiques. Ils
peuvent être humifères ou non selon que la teneur en matière organique de l’horizon A1 et
supérieur ou non à 7,5% (dans les cas des textures médianes ou lourdes) et 4,5% (dans le cas des
textures légères).
17
Du point de vue des ressources ligneuses, malgré son abondance relative elles sont, néanmoins,
soumises à une forte pression anthropique pour des raisons diverses dont, notamment,
l’exploitation du bois d’œuvre de qualité et le bois de chauffe, qui peuvent entraîner à la longue
à leur rareté, voire à leur disparition. Cette surexploitation, quasi incontrôlée, constitue un
facteur de vulnérabilité des ressources notamment en cas de mutation climatique vers des
scenarii arides prévues dans le cadre des études qui ont été faites par des spécialistes dans le
domaine de l’évolution du climatique.
Toutefois, les données sur l’évolution des sols n’étant pas trop abondantes, il n’est pas possible
d’en établir une base d’évolution à long terme. Cependant, étroitement liés aux masses
forestières, qui les peuplent, il est permis de supposer que leur évolution sera analogue de celle
des écosystèmes forestiers qui malgré tout, présentent des fragilités à prendre en compte. En
rapport avec cette fragilisation des écosystèmes, les sols de type fersialitique, supportant la forêt
d’ombrage, seront les plus exposés au climat entraînant ainsi une baisse importante dans la
production agricole.
Question: Le diagnostic s’est-il traduit par des recommandations concrètes concernant
l’élaboration du PAN?
Réponse: Non, parce qu’à l’époque la question du PAN ne se posait pas, mais il avait des
recommandations intéressantes concernant l’utilisation des terres en tenant compte de certaines
caractéristiques liées, entre autres, au climat.
Question: Est-il nécessaire de réexaminer le PAN en fonction des conclusions et de le modifier
à la lumière de l’intérêt croissant de la communauté internationale?
Réponse: Tant que le PAN n’est pas élaboré, il n’est pas possible de le revoir.
•
Programmes techniques et projets fonctionnels intégrés mis en place pour combattre la
désertification
• Inventaire, adaptation et intégration des projets en cours dans le cadre du PAN.
Il n’existe pas de projets spécifiquement relatifs à la gestion des ressources et à la lutte contre la
désertification, en aucun secteur de développement. Néanmoins, le Gouvernement, en tenant
compte des actions possibles de certains acteurs de développement, notamment, dans le domaine
de l’agriculture et forêt a mis en œuvre un certain nombre de mesures législatives, concernant
les dispositions de protection et de conservation des sols.
Mesures de protection des ressources nationales
Cadre législatif et juridique en vue de protéger les ressources naturelles:
a) Diplômes publiés:
o Loi Cadre de l’Environnement, publiée en 1999 – Loi nº 10/1999 publiée dans le Journal
Officiel nº15, 5e Supplément.
o Loi de Conservation de la Faune et de la Flore et Aires Protégées (CONFAPA) – Loi
nº11/ 1999, Publié dans le Journal Officiel nº 15, 5e Supplément, le 31/12/99
o Loi nº 5/2001, datée du 31/12/2001, dans le Journal Officiel nº 8
o Loi de la Pêche et Ressource Halieutique
o Loi nº 9/2001, datée du 31/12/2001 dans le Journal Officiel nº 8
18
o Décret nº 35/99, du 3 août, sur l’Extraction des Inertes dans la Zone Côtière et les Cours
d’eau
o Décret nº 36/99, du 3 août, sur les déchets solides
o Décret nº 37/99, du 3 août, sur l’évaluation d’impact environnemental.
b) Diplômes approuvés, non publiés:
o La loi du Parc Naturel "Obô" de Sao Tomé et du Parc Naturel "Obô" de Principe,
o Le Règlement sur la Chasse.
c) Diplômes élaborés non encore approuvés:
o La Loi sur le Fond de Développement Forestier
o La Loi sur les Tortues Marine et leurs Produits.
o Loi cadre sur les activités relatives au pétrole.
On remarque un manque de publicité et d’application des lois, et d’autres instruments
juridiques dont le pays a besoin pour protéger ses ressources naturelles. Néanmoins il faut faire
référence à la Loi du Pétrole qui a été approuvée et publiée récemment au Journal Officiel.
Mesures destinées à améliorer la structure administrative
De ce point de vue, il faut souligner que peu ou rien n’est fait en ce sens. Néanmoins, la
structure du Gouvernement a quelque peu modifié et il a été crée, en 2003, un Ministère des
Ressources Naturelles et de l’Environnement, comportant dans son sein un Cabinet de
l’Environnement. Le Cabinet de l’Environnement est un organe qui permet au Gouvernement
d’avoir une vision d’ensemble de la problématique des ressources naturelles et de
l’environnement.
Mesures destinées à approfondir la connaissance du phénomène de la désertification et de
sa maîtrise.
Compte tenu des conditions naturelles de Sao Tomé et Principe, surtout dans des régions
forestières et des champs de culture qui sont toujours, relativement fertiles, la préoccupation
relative à la problématique de désertification est peu relevante. Néanmoins, le pays a élaboré une
Carte des Potentialités des Agricoles de Sao Tomé et Principe et la Carte du Profil des Sols qui
sont des instruments permettant au Gouvernement d’avoir une vue d’ensemble sur l’état des
sols.
Mesures de surveillance et d’évaluation des effets de la désertification et de la sécheresse.
Il n’existe pas de mesures spécifiques pour faire l’évaluation des effets de la désertification et de
la sécheresse. Le phénomène n’a pas encore fait l’objet d’une étude approfondie, mais constitue
une préoccupation du Gouvernement. Toujours est-il que le Gouvernement n’a pas encore créé
une structure pouvant faire le suivi et l’accompagnement de l’évolution de l’état de dégradation
des sols pouvant entraîner à long terme la désertification.
Mesures destinées à améliorer le contexte économique
Remarques :
i) Préservation des Ecosystèmes Montagneux;
ii) Inventaire des ressources forestières89/99;
iii) Exploitation et gestion durables des terrains de parcours;
19
iv) Lancement de programmes de reboisement/boisement et intensification des programmes de
conservation des sols;
v) Mise au point de systèmes d’alerte précoce pour la sécurité alimentaire et la prévision des
sécheresses.
Question: Quelles sont les dispositions prises pour adapter les projets en cours et les intégrer
dans le processus relatif au PAN?
Réponse: Aucune.
Question: Dans quelle mesure les principes de la Convention ont-ils été intégrés dans les projets
en cours dans les domaines définis dans la colonne de gauche? Si ce n’est pas le cas, des projets
concrets dans ces conditions ont-ils été mis au point et exécutés dans le cadre du PAN?
Réponse: Non.
Question: Des activités concrètes ont-elles été définies et exécutées pour améliorer
l’environnement économique en vue d’éradiquer la pauvreté?
Réponse: Oui. Le Gouvernement a élaboré le Rapport National sur la Pauvreté avec le soutien
de la BAD et a ainsi défini le Profil de la Pauvreté à Sao Tomé et Principe. A la suite de ces
deux documents, il a été crée, le Projet de Réduction de la pauvreté, toujours avec le soutien
financier de la BAD et a, d’autre part, mis en œuvre le Projet de Stratégie de Combat à la
Pauvreté, avec l’appui financier de la Banque Mondiale.
Question: Si des activités sont exécutées dans le cadre d’autres programmes que ceux de la
Convention, quels indicateurs de gestion ont-ils été introduits pour s’assurer que ces activités
s’attaquent aux véritables causes de la désertification ?
Réponse: Aucun pour le moment.
Question: A-t-on lancé des projets concrets visant des situations écologiques ou socioéconomiques dans une perspective plus globale en vue de mettre en œuvre la Convention au
niveau local?
Réponse: La dernière évaluation des ressources forestières a été faite en 1998 par l’ECOFAC.
Cette étude a permis au pays d’avoir une idée générale de l’état des lieux en ce qui concerne la
forêt. Depuis, cette étude n’a pas fait l’objet d’une évaluation, et si l’on tient compte du
processus d’abattage des arbres qui a lieu en ce moment, il est fort possible que certaines
données concernant la couverture végétale ne reflètent pas exactement la situation sur le terrain.
Identification de nouvelles actions et mesure prévues
Question: De nouvelles méthodes ont-elles été récemment proposées pour lutter contre la
désertification?
Réponse: Non.
Mesures concrètes de renforcement de la capacité nationale à combattre la désertification,
notamment au niveau local.
Question: Comment les moyens scientifiques et techniques sont-ils définis au niveau local?
Réponse: Au niveau local, les capacités d’ordre scientifiques et techniques sont très limitées. Le
pays est essentiellement agricole et la majorité de la population était jusqu’au dernier temps,
majoritairement rurale. Le niveau de scolarisation ainsi que le niveau de scolarité sont très bas.
20
Les techniques agricoles utilisées sont très anciennes et des fois mal adaptées au contexte des
sols du pays. C’est pourquoi il y a un besoin pressant d’avoir des actions de sensibilisation sur le
terrain au niveau local pour essayer de changer les mentalités et introduire des techniques
nouvelles qui permettent de préserver les sols. Néanmoins, il faut noter qu’un certain nombre
d’actions sont menées par des ONG sur les techniques agricoles dans le cadre d’un Programme
National de Développement de l’Agriculture Familiale, avec le financement du FIDA et de la
Coopération Française. Ce programme est néanmoins en train de subir des modifications à cause
des limitations financières.
Question: Quelles sont brièvement les principales caractéristiques du renforcement des
capacités aux niveaux institutionnel, participatif et consultatif dans le cadre du processus relatif
au PAN?
Réponse: Au niveau institutionnel le renforcement des capacités doit concerner surtout, et
d’abord sur une Stratégie Nationale de Sensibilisation et d’Information qui devrait passée par la
formation des formateurs sur les Techniques Agricoles les mieux adaptées aux besoins des
populations et qui nuiraient le moins possible aux sols, car à terme on risque d’avoir des
problèmes très graves de dégradation des terres compte tenu du fait que les agriculteurs ne sont
pas sensibles à abandonner les cultures situées sur les bassins versants qui sont en grande partie
responsables de la dégradation des terres.
Question: Comment les mesures de renforcement des capacités dans le cadre du processus
relatif au PAN sont-elles intégrées dans ce dernier?
Réponse: elles n’existent pas.
Efficacité des mesures de renforcement des capacités locales
Question: Quels types de mesures de renforcement des capacités sont-ils nécessaires pour
assurer la mise en œuvre de la Convention, en particulier au niveau local?
Réponse: Les paysans ne sont pas suffisamment engagés dans la problématique d’utilisation
durable des terres. En effet, confrontés à des problèmes de gestion du quotidien, dans la majorité
des cas les paysans ne veulent pas penser aux questions de bonne utilisation de la terre. En fait,
la réalité économique les oblige à s’attaquer aux ressources naturelles, notamment les forêts,
d’une façon irresponsable. D’autre part, il n’y a pas beaucoup d’actions des autorités pour les
encourager à des pratiques de gestion des terres qui n’entraînent pas leur dégradation.
Le Pouvoir Local est très peu présent sur les questions de gestion de l’environnement local. L’on
remarque une centralisation extrême de toutes les questions locales, y compris la gestion de
l’environnement. C’est pourquoi cette absence de pouvoir se fait sentir de façon intense.
Il faudrait des mesures de renforcement des capacités qui devraient concerner, tout d’abord, les
organes du pouvoir local, en termes de formation en termes des questions économiques
agriculture et gestion des terres. Ensuite, cette formation serait extensive á tous les membres des
collectivités locales en vue de les sensibiliser, de les engager, et de mettre à leur disposition des
outils, aussi bien intellectuels que matériels et financiers pour mettre en place des politiques
d’utilisation durable des terres.
Question: Le PAN tient-il compte de ces besoins et propose-t-il d’y répondre?
Réponse: Le PAN n’est pas encore élaboré, mais il faudra tenir compte de ces besoins, car il
faut absolument que les communautés rurales aient une participation active dans le processus de
gestion des terres au niveau local et au niveau du renforcement des capacités à prévoir.
21
II.6. Ressources financières allouées au titre du budget national pour appuyer la mise en
œuvre de la Convention.
Indicateurs:
• Mécanismes financiers adoptés
•
Mesures destinées à faciliter l’accès des acteurs locaux aux sources de financement
Question: Quelles nouvelles mesures ont-elles été prises pour permettre aux acteurs d’accéder
aux sources de financement?
Réponse: En devenant membre de la Convention des Nations Unies sur la désertification Sao
Tomé et Principe a réuni les conditions requises pour avoir un soutien financier du Mécanisme
Mondial et d’autres formes de financement multilatéral, mais le pays ne dispose pas d’une
stratégie d’obtention de financement auprès d’autres institutions internationales chargées des
questions de désertification. Par ailleurs, le pays ne dispose pas encore d'un fonds national
spécifique, au niveau des finances publiques pour financer les activités prévues dans le cadre de
la mise en œuvre de la Convention de CCD.
Compte tenu de l’importance qu’il faudra désormais accorder à la problématique de la
dégradation des terres et par conséquent le besoin de mettre en œuvre les actions prévues dans la
Convention CCD, il va falloir que le Gouvernement prévoie des mécanismes financiers internes
pour que ces actions aient en avant.
Elaboration d’un document stratégique permettant de mobiliser des ressources intérieures
et extérieures
Question: D’autres mécanismes ont-ils été créés pour assurer le financement de la lutte contre la
désertification?
Réponse: Non. Il n’est pas prévu en ce moment, au niveau national, d’autres mécanismes
permettant d’assurer le financement de la lutte contre la désertification. Le pays compte toujours
avec le soutien financier des institutions internationales pour financer les activités prévues par le
PAN.
Question: Quelles sont les modalités de participation des différents acteurs compétents au
financement et à la gestion des activités visant à combattre la désertification?
Réponse: Il n’existe pas encore une Stratégie Nationale de financement des activités visant à
combattre la désertification.
Question: Des partenaires internationaux soutiennent-ils ces mécanismes financiers?
Réponse: Non.
Analyse des flux d’investissement destinés à la mise en valeur des terres arides
Question: A-t-on défini des activités dégageant une rentabilité suffisante dans le respect de
l’environnement et a-t-on encouragé les projets d’investissement dans ces secteurs?
Réponse: Non.
Question: Est-ce que le revenu des capitaux investis a été réinvesti de manière à assurer une
viabilité financière?
Réponse: Non.
22
Question: Les investissements réalisés dans la mise en valeur des terres arides ont-ils eu de
multiples bénéficiaires sur les plans environnemental et socioéconomique?
Réponse: Sao Tomé et Principe, n’a pas beaucoup de terres considérées arides comme telles.
D’une façon générale, les terres sont fertiles et les niveaux de production sont acceptables.
Toujours est-il que les niveaux de fertilité varient en fonction du climat. Il faut souligner que
Sao Tomé et Principe présente beaucoup de zones à microclimats.
Du point de vue de l’importance des investissements qui ont eu lieu dernièrement dans le
secteur agricole il faut signaler deux types de projets : D’une part, les projets d’appui aux
grandes et moyennes exploitations agricoles de cacao et de café, avec le soutien financier de la
Banque Mondiale et de la Banque africaine de Développement (BAD), et d’autre part les projets
d’appui à la petite agriculture familiale avec le soutien financier de la Coopération française et
du FIDA.
Ces deux grands groupes de projets avaient pour objectif de maximiser la production du cacao et
du café d’exportation pour le premier cas, et l’augmentation de la productivité de la culture
alimentaire pour le deuxième cas. Mais ils ne tenaient pas compte de la qualité des terres pour
la culture. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui peuvent contribuer, à la longue, à la dégradation
des terres, leurs rendant de moins en moins fertile ou même arides.
Financement du PAN
Question: Comment l’Etat finance-t-il la mise en œuvre effective de la Convention?
Réponse: Comme cela a été dit plus haut, le Gouvernement n’a pas de moyens pour financer la
mise en œuvre de la Convention. Le pays connaît une récession économique et la pauvreté ne
cesse pas d’augmenter. Ainsi, entre 1988 et 1997, bien que le PIB ait connu une progression en
terme réel, le niveau de vie des populations demeure sous le seuil de la pauvreté (Stratégie
Nationale de Réduction de la Pauvreté, 2002). La pauvreté touche 53,8% de la population, dont
principalement les familles pauvres dirigées par des femmes (55,7%).
Tableau nº - Evolution du taux de pauvreté à Sao Tomé et Principe en % au cours des dernières
années
Indicateurs
1987 1990
Incidence de la Pauvreté
36
4
Seuil de la Pauvreté
23
33
Pauvreté Extrême
13
8
Source: OMD, 2003 – PNUD
1992
48
39
9
1994
46
35
1
2001
58.3
38.7
15.1
2015
20.5
16.5
4.0
Question: À quelles difficultés se heurte l’augmentation du niveau actuel des ressources?
Réponse: Confronté à un grand nombre de problèmes d’ordre social, le Gouvernement a plutôt
tendance à résoudre les questions urgentes et pressantes, au détriment d’autres questions,
notamment celles relative à la Convention.
Question: L’Etat a-t-il crée un fonds national de lutte contre la désertification ou un autre poste
budgétaire pour financer exclusivement les activités du PAN ?
Réponse: Concernant la création d’un Fonds National de Lutte Contre la Désertification pour
financer exclusivement les activités du PAN, il faut dire que cette idée n’est pas encore en train
de se matérialiser.
23
Coopération technique mise en place
Question: Quel type d’appui – autre que financier – a été reçu au titre de la coopération
technique?
Réponse: Assistance technique d’un Consultant international pour aider le Gouvernement à
mettre en œuvre la Convention.
Identification des besoins prioritaires d’assistance technique
Question: Quels sont les besoins en matière de renforcement des capacités et de coopération
technique, notamment en ce qui concerne le FEM?
Réponse: Le pays a jusqu’en ce moment une action très timide vis-à-vis de la coopération
internationale dans tous les domaines et très spécifiquement en ce qui concerne la mise en œuvre
de la CCD. Les très peu d’actions qui ont été menées pour ce qui est de la CCD, ont été le
soutien financier directe du Secrétariat et du Mécanisme Mondial, notamment pour financer
l’élaboration du Rapport National. Le pays a donc besoin, urgent, du renforcement des capacités
de ses cadres nationaux pour la mise en œuvre de la Convention, notamment par des actions de
formation sur place et à l’étranger, mais aussi d’une Assistance technique ponctuelle. Il faudra
recruter un Consultant international pour aider l’Equipe Nationale dans l’élaboration du PAN.
Question: Quel est l’ordre de priorité des besoins qui ont été définis?
Réponse: L’ordre de priorité est la suivante:
1. Formation des Cadres Nationaux
2. Assistance Technique Internationale
3. Achat des outils et instruments de travail pour la mise à disposition de l’équipe
nationale
II.7. Examen des repères et indicateurs utilisés pour mesurer les progrès accomplis et
évaluation de ceux-ci
Indicateurs
•
Mécanismes opérationnels de surveillance et d’évaluation
Mise en place et/ou renforcement des capacités nationales de surveillance et d’observation de
l’environnement
Question: Dans votre pays, étudie-t-on de manière régulière les processus et la dynamique de la
dégradation des terres ?
Réponse: Non. Malheureusement au niveau national, il n’existe pas un mécanisme permettant
de faire le suivi du processus et de la dynamique de la dégradation des terres. L’on a une
perception très vague du phénomène de dégradation des terres, et l’on sait que l’incidence est
surtout au niveau de la communauté rurale.
Question: Quelles sont les mesures prises sur le terrain pour évaluer le rythme de la dégradation
des ressources?
Réponse: Il n’a pas de mesures sur le terrain pour évaluer le rythme de la dégradation des
ressources
24
Question: Dans quelles proportions la dégradation des ressources peut-elle être attribuée à la
sécheresse ou aux changements climatiques?
Réponse: Dans les conditions actuelles il est très difficile d’avoir une idée exacte des
proportions de la dégradation des ressources attribuée à la sécheresse ou aux changements
climatiques. On sait que les ressources ligneuses sont soumises à une forte pression anthropique
pour de raisons diverses dont, notamment, l’exploitation du bois d’œuvre de qualité et le bois de
chauffe. Cette surexploitation, quasi incontrôlée, constitue un facteur de vulnérabilité des
ressources notamment en cas de mutation climatique vers des scenarii arides comme l’indique la
situation de base climatique. Vu la tendance à la hausse de l’exploitation forestière, les risques
sont énormes et le seront d’avantage aux horizons du changement climatique. La référence
future du secteur, dressée sur la base de cette tendance actuelle, permet de prédire une forte
fragilisation de l’écosystème à l’horizon 2100. Si cette tendance se poursuit. Il y aurait à
craindre une disparition quasi totale du bois de qualité dans le pays du fait des coupes abusives.
Question: Des mécanismes d’alerte rapide sont-ils mis en place pour atténuer les effets de la
sécheresse et de la désertification?
Réponse: Il n’a pas non plus de mécanisme d’alerte rapide pour atténuer les effets de la
sécheresse et de la dégradation. Le pays est en train d’élaborer sa Communication Nationale sur
les Changements Climatiques dans lequel il est prévu une stratégie d’intervention pour faire face
aux problèmes de changement climatique, notamment en ce qui concerne la sécheresse. Malgré
le fait que le pays possède un réseau hydrographique satisfaisant, on a remarqué une certaine
tendance à la baisse des précipitations au cours des 3 dernières décennies, qui s’est traduite par
une chute des débits de rivière. L’examen des hydro grammes de crue, aux deux stations de la
rivière Iô Grande montre, d’une manière générale, une tendance nette à la baisse des
écoulements avec une forte variabilité inter annuelle des débits. Néanmoins des études plus
poussées sont recommandées pour avoir une idée beaucoup plus claire sur cette question.
Question: Selon vous, dans quelle mesure les résultats obtenus ont-ils facilité la formulation de
politiques ou d’actions plus adaptées?
Réponse:
Question: Quelles sont les mesures prises pour harmoniser les mécanismes et systèmes
existants?
Réponse: Face à cette problématique, des actions de sensibilisation sont prévues, notamment
auprès du Gouvernement pour les questions de l’environnement.
Question: A-t-on mis au point un système de surveillance permettant d’analyser et d’évaluer les
effets du programme d’action national? A-t-il été adopté?
Réponse: Non.
II.8. Nouveaux indicateurs introduits en application de la décision 10/cop.5
Indicateurs
• Activités scientifiques et techniques de lutte contre la désertification
Question: Quelles sont les activités scientifiques et techniques liées à la lutte contre la
désertification et l’atténuation des effets de la sécheresse qui ont été identifiées dans le cadre du
PAN?
25
Réponse: Compte tenu du fait que le pays n’a pas encore élaboré son PAN, il n’existe pas un
inventaire des activités scientifiques et techniques qui sont liées à lutte contre la désertification
et l’atténuation des effets de la sécheresse. Toujours est-il que le groupe d’experts ayant travaillé
sur l’évolution du niveau des bassins hydrographiques du pays a suggéré:
•
La construction de Postes d’Observation Hydrologique dans les principaux fleuves du
pays et la formation de cadres compétents dans le secteur de l’Hydrologie.
•
La création de systèmes automatiques de mesure quotidienne de débit.
•
L’élaboration de mesures qui découragent le gaspillage inutile d’eau.
Question: Les activités scientifiques et techniques de lutte contre la désertification ont-elles été
examinées en vue de déterminer si elles étaient conformes aux principes de la Convention? Dans
l’affirmative, comment et par qui l’ont-elles été?
Réponse: Non.
Question: Quelles sont les propositions visant à intégrer la communauté scientifique et
technique dans le processus relatif au PAN?
Réponse: Aucune.
Question: Quelles sont les dispositions prises pour adapter les activités scientifiques en cours au
processus relatif au PAN?
Réponse: Aucune.
Question: Les activités scientifiques et techniques de lutte contre la désertification
recommandées expressément dans le cadre du PAN ont-elles été mise en œuvre ? Quels sont
leurs états d’avancement, leurs résultats et leurs effets ?
Réponse: Non.
Question: Quel mécanisme a été mis en place pour assurer la consultation?
Réponse: La mise en oeuvre des recommandations du Comité de la Science et de la
Technologie
Question: Quelles sont les leçons acquises de la mise en œuvre des recommandations du Comité
de Science et de la technologie, notamment en ce qui concerne:
Les repères et les indicateurs;
Les connaissances traditionnelles;
Les systèmes d’alerte précoce;
La formation et les études de terrain pour l’établissement de sites pilotes?
Réponse: La nécessité urgente de la mise en œuvre de ces recommandations.
26
III. LE DESCRIPTIF DU PAYS
III.1. Indicateurs biophysiques de la désertification et de la sécheresse
III.1.1. Climat
Température moyenne annuelle: 26ºc. ; Zones côtières: 27ºc ; Montagnes 21ºc.
Indice d’aridité
Le manque des donnés ne permet pas de faire un calcul de l’indice d’aridité
Précipitations normales------------------------------------------------------- 1000 a 7000 mm
Écart-type des précipitations:
Zones infranationales
1. Aéroport (Este)
2. Juliana Sousa (Ouest)
3. Santo António (Príncipe)
mm
44,8
341,1
93,1
III.1.2. Végétation et utilisation des terres
Le Couvert végétal (en pourcentage de la superficie totale) :-------------------------90%
Désignation
Forêt Primaire
Forêt Secondaire
Forêt d’Ombre
S.Tomé
23864
25027
27000
Aire en hectares
%d’aire
Principe
S.Tomé et Principe totale
4554
28418
28.5
3750
30111
30.2
5289
32 289
32.4
Non estimé
Autres terres
Ne
Eaux de la superficie
Ne
Ne
Total
Source: Communication National pour UNCCD 2001
8 095
688
99 601
8.2
0.7
100.0
Utilisation des terres (en pourcentage de la superficie totale) :
Utilisation de terres
Terres cultivables
Irriguées
Non Irriguées
Pâturages (zone de savane)
Forêts et terres boisées
Autres terres /Urbanisation
1990-1999
66%
1%
65%
5%
90%*
20%
2000-2003
66%
1%
65%
5%
90%*
20%
Source: La Carte de Politique Agricole; Inventaire de Gaz à effet de serre 2002
Albédo de la surface (moyenne) : 11%
27
RESUMÉ GÉNÉRAL DE DISTRIBUTION DES TERRES (1993-2003)
Aire Petits A Moyenne Entr
ANS
Aire Brute
HA
Aire Petits Ag
HA
Pour Distrib.
HA
Moyenne Entr Moyenne Entr Forêts et autre
Révisée
pour Distrib.
HA
Nº de fam
Distrib.
HA
HA
2003
244,80
189,79
0,0
25,10
0,00
2001
4404,63
3965,93
0,0
349,70
0,00
1999
1549,70
1166,60
0,0
115,40
2002
865,64
263,14
0,0
181,50
1993
1995
3945,60
6177,20
1591,50
2577,60
0,0
0,0
1998
2000
2805,27
4352,00
1161,47
1054,59
1997
6406,70
472,30
1996
4397,40
1763,60
1994
8371,70
3083,00
TOTAL
43520,64
19289,43
Source : MA (Ministère de l’agriculture)
0,00
30,00
32
0,00
89,00
1969
56,00
0,00
211,70
750
0,00
0,00
421,00
171
0,00
1936,20
1287,00
163,00
0,00
0,00
1067,10
1500,40
846
917
0,0
0,0
82,50
1450,00
0,00
0,00
0,00
0,00
1561,30
1847,41
665
645
0,0
0,0
0,0
0,0
1691,70
321,40
212,00
6365,50
0,00
0,00
413,00
1919,00
0,00
0,00
0,00
0,00
2242,70
2312,40
4663,70
15946,71
1151
730
859
8735
III.1.3. Ressources en eau
Disponibilités en eau douce (millions de m3) :-------------------------------2,1 millions m3
Ressources en eau douce par habitant (m3) :---------------------------------------14.666 m3
Consommation d’eau à usage agricole (millions de m3) : (sans données)
Consommation d’eau à usage industriel (millions de m3) : (sans données)
III.1.4. Énergie
La Consommation de l` Énergie
Consommation d’énergie par habitant tangible. Consommation d’énergie à usage agricole par
hectare: 6.500m3 (millions de BTU)
Production de l` Énergie
Sources d’énergies renouvelables, à l’exclusion des énergies :
Renouvelables combustibles et des déchets
(En pourcentage de la production totale)
42,3%
28
III.1.5. Types de dégradation des terres
Par lessivage
Par déforestation
Par érosion linéaire et éolienne
III.2. Indicateurs socioéconomiques de la désertification et de la sécheresse
III.2.1. Population et économie
Population totale : --------------------------------------------------143.186mille
Population urbaine (en pourcentage du total) :-------------------------54,6%
Population rurale (en pourcentage du total) : --------------------------45,4%
Croissance de la population (1990-2000) ------------------------------1,6%
Espérance de vie (age) : ---------------------------------------------------63,9
Taux de mortalité infantile : ---------------------------------62,48 (pour mille)
PIB (en $ USD) :-----------------------------------------------------57 millions
PNB par habitant (en $ USD) :-----------------------------------------433,96
Proportion des pauvres : ----------------------------------------------------53,8%
Production végétale (2000) : -------------------------94.200 tonnes métriques
Production animale (2000) :------------------------------680 tonnes métriques
Taux de scolarisation (enseignement primaire) (en % de groupe d’âge) ------86,4%
Nombre de femmes rurales (effectif total) ---------------------------------------29.955*
Chômage (pourcentage du total) ---------------------------------------------------17,9%
Taux de chômage des jeunes (15-24 ans) ------------------------------------------35%
Proportion d’analphabètes (en % des personnes âgées de 15 ans et plus) ---5,2%
Hommes analphabètes (en % des hommes âgés de 15 ans et plus) ------------7,9%
Femmes analphabètes (en % des femmes âgées de 15 ans et plus) -----------22,4%
Sources : Institut National des Statistiques (*) et « Enquête Agricole de Production 1997 »
La Science et technologie et les investigations sont inexistantes malgré la capacité installée au
Centre d´Investigation Agronomique Technologique (CIAT).
29
ANNEXES
ANNEXE 1 : Carte des sols
30
ANNEXE 2 : Carte des Sols
31
ANNEXE 3: Carte hydrographique
32
ANNEXE 4: Carte Politique
Figura 1: Ilha de São Tomé
L`île de Principe est une Région Autonome non subdivisée.
33
Fig 2: Île de Príncipe
34
ANNEXE 6 - Tableau de précipitations moyennes 1971-2000 (mm)
Mois
Airport (Este)
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
78,1
56,6
114,3
132,0
98,4
12,5
2,5
13,5
29,6
89,4
99,2
90,5
816,6
Source: Institut National de Météo.
Juliana Sousa (Oeste)
417,9
349,4
389,0
391,2
423,6
75,3
42,7
154,2
583,2
897,8
1206,8
550,3
5481,4
Santo António
(Ile du Príncipe)
109,2
91,9
189,1
213,9
183,1
133,6
59,5
126,2
309,1
338,8
201,5
107,0
2062,9
ANNEXE 7 - Taux de l´alphabétisation (en %) par groupe d´age et sex. selon le
lieu de résidence.
Age
5-9
10-14
15-19
20-24
25-29
30-34
35-39
40-44
45-49
50-54
55-59
60-64
65-69
70-74
75-79
80-84
85-89
90 +
15 +
Total
HM
59,5
95,8
95,3
95,5
95,6
94,4
89,4
81,1
72,1
64,8
58,1
48,9
44,3
38,8
39,0
34,2
32,0
25,6
84,7
82,4
Total
H
58,9
95,7
95,5
96,5
97,0
97,5
96,7
95,0
91,1
88,2
82,6
71,3
66,0
59,2
62,9
58,3
52,0
58,8
92,1
87,2
M
60,0
95,9
95,1
94,6
94,2
91,3
83,0
69,3
55,3
44,2
38,7
28,4
23,1
20,3
19,0
16,3
18,2
12,0
77,6
77,7
Lieu de résidence
Urbain
HM
H
M
61,9 61,4 62,3
96,3 96,1 96,4
96,3 96,6 96,0
96,2 97,2 95,4
96,6 97,7 95,6
95,0 98,0 92,4
91,1 97,5 86,0
84,9 96,0 75,4
76,0 93,0 61,5
70,2 91,8 51,7
62,5 86,2 73,5
54,9 80,1 35,2
51,2 75,0 29,3
43,9 66,1 26,0
41,8 67,1 23,2
38,6 60,3 15,7
33,1 52,7 21,9
24,3 50,0 15,4
87,1 94,1 80,9
84,7 89,2 80,5
HM
56,9
95,3
94,1
94,6
94,3
93,5
87,2
75,9
67,0
58,0
53,3
43,4
37,8
33,7
35,8
35,1
30,3
27,7
81,5
79,6
Rural
H
56,2
95,3
94,3
95,7
96,1
97,0
95,9
93,5
88,6
83,9
79,0
64,3
58,0
53,1
58,8
56,1
51,1
68,8
89,7
84,9
M
57,5
95,3
93,8
93,4
92,5
89,9
79,1
61,1
46,7
24,6
28,6
21,1
16,9
13,9
13,7
17,2
11,5
6,5
73,2
74,0
35
ANNEXE 8 : Tableaux d’indicateurs géographiques de Sao Tomé et Principe
a) Coordonnées Géographiques et Extension
DÉSIGNATION
COORDONNÉES
GÉOGRAPHIQUES
LATITUDE
LONGITUDE
EXTENSION DES
FRONTIÈRES
VALEURS
1º 44’ N
NORD
0º 04’ S
SUD
EST
OUEST
KM
7º 28’ EG
6º 28’ EG
261
MARITIMES
b) Superficie
DÉSIGNATION
ILE DE SÃO TOMÉ ET
PRINCIPE
ILE DE SÃO TOMÉ
AGUA-GRANDE
ME-ZOCHI
CANTAGALO
CAUÉ
LEMBA
LOBATA
ILE DU
U.
MESURE
KM2
KM2
KM2
KM2
KM2
KM2
KM2
KM2
KM2
QUANTITÉ
1001,0
859,0
16,5
122,0
119,0
267,0
229,5
142,0
PRINCIPE
c) Elévations
DÉSIGNATION
ELEVATION DE SAO
TOMÉ :
PICO DE S.
TOMÉ
ANA
CHAVES
U.
MESURE
QUANTITÉ
METRES
METRES
METRES
METRES
METRES
2024,0
1636,0
1613,0
1600,0
1488,0
METRES
METRES
948,0
935,0
PINHEIRO
CALCÁRIO
LAGOA
36
AMÉLIA
METRES
839,0
ELEVATION DU
PRINCIPE:
PICO DO
PRINCIPE
MENCORNE
CARRIOTE
SOURCE: a), b), c), INE (INSTITUT NATIONAL DE STATISTIQUE)
37
ANNEXE 9 - Tableau des données générale de sur la population et l´économie
Superficie du Pays (km2)
Population totale (2003)
Densité de la Population (hab./km2)
Âge moyenne
Espérance de vie a la naissance
Population de 0 a 14 ans (%)
Population de 15 à 64 ans (%)
Population de 65 ans et plus
Taux annuel de croissance 1990-2000 (%)
Masculinité (nombre d´homes pour 100 femmes)
Taux d’urbanisation (%)
Effectif moyen par hectare cultivé (nombre de personnes)
Taux brut de natalité (%o)
Taux de fécondité pour chaque 1000 femmes de 15-45 (%o)
Taux de scolarisation 6-14 ans (%)
Taux de scolarisation 15-19 ans (%)
Taux de scolarisation 20-24 ans (%)
Taux d´ analphabétisme 15 ans et plus (%)
Proportion d´employés dans le secteur primaire (%)
Proportion d´employés dans le secteur secondaire (%)
Proportion d´employés dans le secteur tertiaire (%)
Produit Interne Brut (million USD)
PIB par habitant (USD)
Taux de chômage (%)
Taux de chômage chez les jeunes 15-24 ans (%)
Source: INE (Institut National de Statistique)
1001
143.186
143
17,3
63,9
42,0
53,7
4,3
1,6
98,4
54,6
2,44
35,3
145,2
86,4
95,5
95,6
15,3
29,9
16,5
53,6
57,41
433,96
17,9
35,0
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Enquête Agricole de Production, Décembre 1997 – Caractéristiques SocioDémographiques des Ménages Agricoles ; Ministère de l’Agriculture et des
Pêches, Projet GTZ/FAO – TCP/6612, « Appui aux statistiques agricoles »
Étude du Plan Directeur des Systèmes d’Alimentation en eau Potable et
d’Assainissement (EPDSAPA) – Direction des Ressources naturelles et
Energie ; réalisé par Louis Berguer International, Inc, 1993
INE, Institut National de Statistique – São Tomé et Principe en Numéros
Inventário de Gases com efeito de Estufa – 2003
(PDDE – Janeiro 2004, Plano Detalhado para o Desenvolvimento Económico
de STP°.
Programa do pais com vista a eliminação das substancias que empobrecem a
camada de ozono – Gabinete do Ambiente, 2004
38

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