rapport national sur la desertification et la dégradation des sols
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rapport national sur la desertification et la dégradation des sols
Ministério do Ambiente, Infraestruturas e Recursos Naturais Gabinete do Ambiente (Unidade-Disciplina-Trabalho) RAPPORT NATIONAL SUR LA DESERTIFICATION ET LA DÉGRADATION DES SOLS Praia das Conchas, au Nord d’île de S.Tomé Mars 2005 SOMMAIRE SOMMAIRE...................................................................................................... 2 I. RESUMÉ........................................................................................................................ 3 II. LE RAPPORT NATIONAL......................................................................................... 8 II.1. Stratégies et priorités établies dans le cadre des plans et/ ou politiques de développement durable.................................................................................................... 12 II.2. Mesures Institutionnelles Prises pour Mettre en Oeuvre la Convention................. 13 II.3. – Processus Participatif à l’Élaboration et à la Mise en Ouvre des Programmes d’Action. .......................................................................................................................... 14 II.5. Mesures prises ou prévues dans le cadre des programmes d’action nationaux, notamment pour améliorer le climat économique, pour protéger les ressources naturelles et favoriser leur utilisation durable.................................................................................. 17 Efficacité des mesures de renforcement des capacités locales ........................................ 21 II.6. Ressources financières allouées au titre du budget national pour appuyer la mise en œuvre de la Convention................................................................................................... 22 II.7. Examen des repères et indicateurs utilisés pour mesurer les progrès accomplis et évaluation de ceux-ci ....................................................................................................... 24 II.8. Nouveaux indicateurs introduits en application de la décision 10/cop.5................. 25 III. LE DESCRIPTIF DU PAYS.................................................................................... 27 III.1. Indicateurs biophysiques de la désertification et de la sécheresse ........................ 27 III.1.1. Climat .................................................................................................................. 27 III.1.2. Végétation et utilisation des terres ...................................................................... 27 III.1.3. Ressources en eau.............................................................................................. 28 III.1.4. Énergie................................................................................................................ 28 III.1.5. Types de dégradation des terres......................................................................... 29 III.2. Indicateurs socioéconomiques de la désertification et de la sécheresse................. 29 III.2.1. Population et économie ..................................................................................... 29 ANNEXES ...................................................................................................................... 30 ANNEXE 3: Carte hydrographique................................................................................. 32 ANNEXE 4: Carte Politique ........................................................................................... 33 ANNEXE 5: Les Isoietes de São Tomé et Príncipe .........Error! Bookmark not defined. ANNEXE 6 - Tableau de précipitations moyennes 1971-2000 (mm)............................. 35 ANNEXE 7 - Taux de l´alphabétisation (en %) par groupe d´age et sex. selon le lieu de résidence. ......................................................................................................................... 35 ANNEXE 8 : Tableaux d’indicateurs géographiques de Sao Tomé et Principe ........... 36 ANNEXE 9 - Tableau des données générale de sur la population et l´économie ........... 38 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ........................................................................ 38 2 I. RESUMÉ Le présent travail de consultation constitue le 3eme Rapport de la CCD commandé par le Centre de liaison constitué par le Point Focal National de la Convention et le Comité Technique de l’Environnement (CTA), tel que recommandé par la 5eme COP. Il porte sur le progrès observé depuis le rapport précèdent et en particulier après le démarrage du Plan d´Action National (PAN), permettant au Secrétariat de la Convention et aux Autorités Nationales (Ministère des Ressources Naturelles et de l’Environnement) et le Centre de Liaison de préparer les prochaines étapes, 1. Centre de liaison Le Ministère des Ressources Naturelles et de l`Environnement, le Point Focal National de la Convention et le Comité Technique de l’Environnement (CTA) sont les principaux responsables, pouvant être contactés à S.Tomé - S.Tome et Principe – C. P.: 1023 ; [email protected] www.stome.net www.nigeriasaotomejda.com www.cstome.net [email protected] 2. L’avancement de la mise en œuvre d’un Programme d’Action National se caractérise jusqu’à présent seulement par une réflexion et une prise de conscience des responsables. La réflexion sur l’élaboration d’un projet PAN est en cours, raison pour laquelle le tableau proposé sur son état d`avancement, incluant les dates, délais et structures n’est pas rempli. 3. Participation à un programme d’action Sous-régional ou Régional Nom du cadre de coopération sous-régional ou régional 1. Ecosystème Forestier de l’Afrique Centrale 2. Grand Ecosystème Marin du Courant du Golfe Participation à des activités relatives à des questions telles que les techniques de collecte d’eau, l’érosion du sol, etc. Techniques de combat à l’érosion du sol par le biais de l’extension et la protection des forêts. Techniques de mise en place d’infrastructures pour la protection de la zone côtière et marine. 4. Composition de l’Organe National de Coordination Bien qu’il n`existe pas encore un PAN, le Ministère des Ressources Naturelles et de l`Environnement est l´organisme qui répond pour les programmes relatifs à l’environnement. 3 5. Nombre total d’ONG accréditées pour le processus Aucun comité national de coordination d’ONG sur la désertification n`a été crée. Mais une fédération nationale pour la coordination des ONG’s, (FONG) et associations de la société civile sont déjà en place à des fins plus globales. Leur nombre atteint une vingtaine. 6. Lois adoptées en ce qui concerne la Convention Nom de la loi 1. * Date d’adoption 2. Résolution de l'Assemblée Nationale nº 7/98 Et le Décret Présidentiel nº 4/98 La loi sur la forêt 30 avril 1998 29 mai 1998 31décembre 2001 3. Loi Cadre de l’Environnement 1999 4. Loi de Conservation de la Faune et de la décembre 1999 Flore et aires protégées (CONFAPA). 5. Décret de loi sur l’Extraction des Inertes 1999 dans la Zone Côtière et les Cours d’eau. * Les diplômes mentionnés au point 1, concernent la ratification de la convention. 7. Processus de consultation Il est prévu la coopération de partenariat et signature d’accords dans le cadre de la Convention, notamment au niveau interne, inter institutions et au niveau sous régional. A présent, seul le PNUE, PNUD et FME sont impliqués dans les opérations en cours. 8. Projets en cours d’exécution directement ou indirectement liés à la Convention • Les travaux de délimitation des Parcs Naturels à S. Tomé et à Principe, financés par ECOFAC/CE. • L’élaboration de la législation sur les Forêts, Parcs Naturels, financés par ECOFAC. • Le Plan National de l’Environnement pour le Développement Durable, financé par la Capacité 21. • L’élaboration de la Communication Nationale sur les Changements Climatiques (en cours), financée par le Fonds Mondial de l’Environnement (FME). • L’élaboration de la Stratégie Nationale et Plan d'Action de la Biodiversité (en cours), financée par le Fond Mondial de l’Environnement (FME). 4 • La préparation et l’installation de pépinières d'espèce arboricole d’intérêt économique, d'ombre et de bois de cuisine, localisées dans les régions des zones du Quartel do Morro et de Bom Successo par ECOFAC et sa commercialisation. • Le reboisement des zones de Bombaim, Monte Café, et Plateau sous la responsabilité de la Direction des Forêts avec quelques espèces nobles, telles que : Marapião, Gôgô, Cidrela et Amoreira. 9. Stratégies et Priorités établies dans le cadre des Plans et/ou Politiques de Développement Durable Les orientations des politiques de développement durable dans le pays respectent jusqu’à ce moment les principales conventions comme suit : • • • • • • • • Convention des Nations Unies sur la Diversité Biologique (ratifiée) Convention des Nations Unies de Lutte Contre la Désertification (ratifiée) Convention des Nations Unies sur Changements Climatiques (ratifiée) Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer (ratifiée) Convention de CITES (adhérée) Convention de Vienne et les Protocoles respectifs et Amendements (adhérée) Convention de CMS (adhérée) Convention de Stockholm (signée). La définition d`une stratégie et priorités est légalement inexistante. Le Plan Nationale de l`Environnement n´a pas encore été approuvé. Un Plan de Développement National (Master Plan) est en cours d`élaboration avec la coopération de China Taiwan. Le programme de la lute contre la pauvreté ainsi que les lois approuvés dans ces derniers temps reflètent une prise de conscience de la nécessité de s`appuyer ce qui existe pour définir une politique durable. 10. Mesures Institutionnelles Prises pour Mettre en Ouvre la Convention. Compte tenu du fait que le pays ne soit pas encore en phase d’élaboration du PAN, à ce jour, il n’est difficile de mesurer les initiatives. Cependant : • La création d’un Comité Directeur National de l’Environnement – CDN; • La création d’une Commission Technique de l´Environnement (CTE) ; • La Nomination du Point Focal National de la Convention ; • L'élaboration de deux premiers Rapports Nationaux de la CCD avec le concours de la société civile; • La réalisation d'actions de sensibilisation et d’information sur la Convention; • La tenue de rencontres de concertation des différents secteurs de l'Administration Centrale de l'État, entre autres, ont permis un certain cadre institutionnel. 5 Avec la signature de la Convention Cadre sur la Désertification, à Rio de Janeiro, en 1992, le Gouvernement avait pour objectif créer les conditions matérielles et humaines en vue d’une utilisation durable des terres à Sao Tomé et Principe. Les seuls partenaires du Gouvernement, sont jusqu’à présent le PNUD/PNUE/FEM. En ce moment, le pays prévoit l’élaboration de son Profil National et il aura besoin de suivre un calendrier d’activités qui lui permettra d’atteindre la phase ultérieure de l’élaboration du PAN. 11. Le Processus Participatif d’Appui à l’Élaboration et à la Mise en Ouvre des Programmes d’Action Il est difficile de mesurer le processus participatif compte tenu du fait que le pays n’est pas encore en phase d’élaboration du PAN à ce jour 12. Processus consultatif d’appui à l’élaboration et à la mise en oeuvre des programmes d’actions nationaux et à l’élaboration des accords de partenariat avec les pays développés et les autres entités intéressées, en particulier, dans mobilisation et la coordination des ressources tant nationales qu’internationales. Pour le moment, le Gouvernement n’a pas pris des dispositions pour obtenir l’appui d’autres partenaires internationaux. Il a, cependant, contribué au financement des activités suivantes: • • • • La nomination du Point Focal National de la Convention ; L'élaboration du premier Rapport National de la CCD avec le concours de la société civile; La réalisation des actions de sensibilisation et d’information sur la Convention; La tenue des rencontres de concertation des différents secteurs de l'Administration Centrale de l'État. Par ailleurs, dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention, le Pays a déjà bénéficié de l’appui ponctuel du Mécanisme Mondial, notamment pour le recrutement d’un Consultant international pour une consultation sous-régionale, ainsi que du financement de la participation de Sao Tomé et Principe à l’Atelier sous-régional de Libreville, tenu en 2003. 13. Mesures prises ou prévues dans le cadre des programmes d’action nationaux, notamment pour améliorer le climat économique, pour protéger les ressources naturelles et pour favoriser leur utilisation durable, pour remettre en état les terres dégradées, pour développer la connaissance du phénomène de la désertification et de sa maîtrise, et pour surveiller et évaluer la désertification et la sécheresse. Les expériences acquises n’ont pas fait l’objet d’un diagnostic et d’une réévaluation qui seraient utiles au processus relatif au PAN. Les principales contraintes sont dues au processus de collecte des données. La dernière évaluation sur l’état des lieux des sols date des années 80. • Mesures de Protection des Ressources Nationales La mise en place d’un cadre législatif et juridique en vue de protéger les ressources naturelles. 6 • Mesures Destinées à Améliorer la Structure Administrative Ces mesures se limitent aux changements au niveau de la structure gouvernemental dont la création d`un Ministère de Ressources Naturelles et de l`Environnement. • Mesures Destinées à Approfondir la Connaissance du Phénomène de la Désertification et de sa Maîtrise. Compte tenu des conditions naturelles de Sao Tomé et Principe, surtout dans des régions forestières et des champs de culture qui sont toujours relativement fertiles, la préoccupation relative à la problématique de la désertification est peu relevante. Une Carte des Potentialités agricoles de Sao Tomé et Principe et la Carte du Profil des Sols permettant au Gouvernement d’avoir une vue d’ensemble sur l’état des sols viennent d’être élaborées. • Mesures de Surveillance et d’Évaluation des Effets de la Désertification et de la Sécheresse Aucune mesure spécifique pour faire l’évaluation des effets de la désertification et de la sécheresse n’a été prise. Le phénomène n’a pas encore fait l’objet d’une étude approfondie, mais il constitue une préoccupation du Gouvernement. Toujours est-il que le Gouvernement n’a pas encore créé de mécanisme de suivi et d’accompagnement de l’évolution de l’état de dégradation des sols pouvant entraîner à long terme la désertification. Au niveau local, les capacités d’ordre scientifiques et techniques sont très limitées. Le pays est essentiellement agricole et la majorité de la population était jusqu’au dernier temps, majoritairement rurale. Le niveau de scolarisation ainsi que le niveau de scolarité sont très bas. Les techniques agricoles utilisées sont très anciennes et des fois mal adaptées au contexte des sols du pays. 14. Ressources financières allouées au titre du budget national pour appuyer la mise en œuvre de la Convention, aide financière et coopération technique, y compris leurs apports. Procédures utilisées pour définir les besoins, les domaines de financement et fixer l’ordre et les priorités. En devenant membre de la Convention des Nations Unies sur la désertification Sao Tomé et Principe a réuni les conditions requises pour avoir un soutien financier du mécanisme Mondial et d’autres formes de financement multilatéral. Cependant, le pays ne dispose pas d’une stratégie de mobilisation de ressources auprès d’autres institutions internationales chargées des questions de désertification. Par ailleurs, le pays ne dispose pas encore d'un fonds national spécifique, au niveau des finances publiques pour financer les activités prévues dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention de la CCD. 7 Tableau nº1 - Evolution du taux de pauvreté à Sao Tomé et Principe en % au cours des dernières années Indicateurs 1987 1990 Incidence de la 36 41 Pauvreté Seuil de la Pauvreté 23 33 Pauvreté Extrême 13 8 Source: OMD, 2003 – PNUD 1992 48 1994 46 2001 53.8 2015 20,5 39 9 35 11 38.7 15.1 16,5 4,0 Coopération Technique Mise en Place • Mobilisation de la coopération technique Par priorité les besoins sont les suivants : 1. Formation des Cadres Nationaux 2. Assistance Technique Internationale 3. Acquisition d’outils et d’instruments de travail pour la mise à disposition de l’équipe nationale. Mécanismes Opérationnels de Surveillance et d’Évaluation Aucune mesure n’a été prise pour évaluer le rythme de la dégradation des ressources. Les activités scientifiques et les techniques liées à la lutte contre la désertification et l’atténuation des effets de la sécheresse qui ont été identifiées sur l’évolution du niveau des bassins hydrographiques du pays ont suggéré : • La construction de Postes d’Observation Hydrologique dans les principaux fleuves du pays et la formation des cadres compétents dans le secteur d’Hydrologie. • La création de systèmes automatiques de mesure quotidienne de débit. • L’élaboration de mesures qui découragent le gaspillage d’eau. II. LE RAPPORT NATIONAL 1. État d’avancement du Programme d’Action National La réflexion sur l’élaboration d’un projet de PAN est en cours. Le PAN n´a pas encore été structuré, il existe seulement sous forme de prise de conscience et de la nécessité de sa mise en place. Il n’est pas, donc, possible de remplir le tableau proposé sur son état d`avancement, incluant les dates, délais et structures. 2. Participation à un Programme d’Action Sous-régionale ou Régionale Nom du cadre de coopération Participation à des activités relatives à des sous-régional ou régional questions telles que les techniques de collecte d’eau, l’érosion du sol, etc. 1. Ecosystème Forestier de Techniques de combat à l’érosion du sol par le 8 2. l’Afrique Centrale Grand Ecosystème Marin du Courant du Golfe biais de l’extension et la protection des forêts. Techniques de mise en place d’infrastructures pour la protection de la zone côtière et marine. Le pays participe actuellement à l’exécution de programmes sous-régionaux d’ECOFAC en matière de protection de l’environnement, et aussi il est envisagé le démarrage du projet Grand Ecosystème Marin du Courant du Golfe pour le mois de Novembre/Décembre, une fois que le pays vient de signer les accords dans ce sens. 3. Composition de l’Organe National de Coordination Bien qu’il n`existe pas encore un PAN, le Ministère des Ressources Naturelles et de l`Environnement est l´organisme qui répond aux questions relatives aux programmes à caractères environnementaux. 4. Nombre total d’ONG accréditées pour le processus Un comité national de coordination d’ONG sur la désertification à été crée ? Dans l’affirmative, combien d’ONG ou d’organisations de la société civile y participent? Ce genre de comité n’a pas été crée. Mais une fédération nationale pour la coordination d’ONG et associations de la société civile (FONG) est déjà en place à des fins plus globales. Leur nombre arrive à une vingtaine. 5. Nombre total de lois adoptées dans le cadre de la Convention Nom de la loi 1. * 2. Résolution de l'Assemblée Nationale nº 7/98 Et le Décret Présidentiel nº 4/98 La loi sur la forêt 3. Loi Cadre de l’Environnement 4. Loi de Conservation de la Faune et de la Flore et aires protégées (CONFAPA) Décret-loi sur l’Extraction des Inertes dans la Zone Côtière et les Cours d’eau 5. Date d’adoption 30 avril 1998 29 mai 1998 31 décembre 2001 1999 Décembre1999 1999 * Les documents mentionnés au point 1, concernent la ratification de la Convention. 6. Processus de Consultation Il est prévu la coopération et signature d`accords dans le cadre de la Convention, notamment au niveau interne, inter institutions et au niveau sous régional. A présent, seul le PNUE, PNUD et Fond FME sont impliqués dans les opérations en cours. 9 Du même, les réunions consultatives sur la mise en œuvre de la Convention n`ont pas encore eu lieu. 10 7. Projets et actions en cours d’exécution, directement ou indirectement liés à la Convention Nom du projet 1. Parcs Naturels* 2. PNEDD** PAN Le cadre de Délai Régional d`exécution… Sous-régional Oui dans un ECOFAC programme d’action régionale Capacité 21 Partenaires Budget total (USD) UNION EUROPEENNE GOUV. PNUD/PNUE 350.000,00 National Capacité 21 3. Communication Nationale*** FME 350.000,00 National Capacité 21 4. Biodiversité**** FME 163.000,00 National Direction des Forêts 5. Reboisement****** National POP’s National Ministère d’Environne ment 372.000,00 FME *) Les travaux de délimitation des Parcs Naturels à S. Tomé et à Principe et l’élaboration de la législation sur les forêts, parcs naturels, financés par UE et exécutés par ECOFAC. **) Plan National de l’Environnement pour le Développement Durable, financé par la Capacité 21. ***) Élaboration de la Communication Nationale sur les Changements Climatiques (en cours), Financée par le Fonds pour l’Environnement Mondiale. ****) Élaboration de la Stratégie Nationale et Plan d'Action de la Biodiversité (en cours), financée par le Fonds pour l’Environnement Mondiale. *****) Préparation et installation de pépinières d'espèce arboricole d’intérêt économique, d'ombre et de bois de cuisine, localisées dans les régions des zones du Quartel do Morro et de Bom Successo et sa commercialisation. ******) Reboisement des zones de Bombaim et Plateau sous la responsabilité de la Direction des Forêts avec quelques espèces nobles, telles que : Marapião, Gôgô, Cidrela et Amoreira. 11 II.1. Stratégies et priorités établies dans le cadre des plans et/ ou politiques de développement durable. Indicateurs: • Plans stratégiques nationaux existants dans d`autres secteurs sociaux et économiques Paramètre d’évaluation: • Harmonisation des politiques et stratégies nationales. Question: Dans quelle mesure les stratégies et les priorités définies dans le cadre du développement durable ont-elles pris en considération les efforts accomplis pour élaborer un PAN ? Réponse : Les orientations des politiques de développement durable dans le pays respectent jusqu’en ce moment les principales Conventions Convention des Nations Unies sur la Diversité Biologique (ratifiée) Convention des Nations Unies de Lutte Contre la Désertification (ratifiée) Convention des Nations Unies sur Modifications Climatiques (ratifiée) Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer (ratifiée) Convention de CITES (adhérée) Convention de Vienne et les Protocoles respectifs et Amendements (adhérée) Convention de CMS (adhérée) Convention de Stockholm (signée). La définition d`une stratégie et des priorités est jusqu’à présent, légalement inexistante, étant donné que le Plan National de l’Environnement n’a pas encore été approuvé. Un Plan de Développement National (Master Plan) est en cours d`élaboration avec la coopération de la China Taiwan et du Gouvernement des Etats Unies. Le programme de lutte contre la pauvreté ainsi que les lois approuvés dans ces derniers temps reflètent une prise de conscience de la nécessité de s`appuyer sur ce qui existe pour définir une politique durable. Question: Comment les principes de la Convention sont-ils pris en compte dans d’autres cadres environnementaux (c`est à dire sur le plan du processus Participatif et du mécanisme de consultation) ? Quelles relations de travail ont été établies entre les organes et les autorités ? Des fortes interactions entre les différentes Conventions ont été notables, le Ministère de l`environnement et la Commission Technique de l’Environnement étant les mêmes gardiens des Conventions au niveau national. Le processus est identique et les validations passent par une commission avec les représentants de toute branche. Du fait les Ministères sont aussi automatiquement représentés, travaillant en commissions avec le centre de liaison. 12 II.2. Mesures Institutionnelles Prises pour Mettre en Oeuvre la Convention. Indicateurs • Programmes d`Actions Nationaux dans le cadre de Plans Nationaux de Développement Économique et Social, et Protection de l`Environnement. Paramètres d’évaluation: Les paramètres d’évaluation sont les suivants : • Assurer la cohérence entre le PAN et les autres cadres stratégiques et de Planification en matière de l`environnement. • Assurer les liens entre le PAN et les démarches nationales et locales. Question: Quelles nouvelles initiatives ont été entreprises depuis le rapport précèdent en vue d`intégrer le PAN ? Réponse: Compte tenu du fait que le pays n’est pas encore en phase d’élaboration du PAN à ce jour, aucune initiative n’a été prise. Les mesures institutionnelles prises pour mettre en œuvre la convention sont : La création d’un Comité Directeur National de l’Environnement – CDN. Création de la Commission Technique de l´Environnement (CTA). La Nomination du Point Focal National de la Convention. L'élaboration du premier Rapport National de la CCD avec le concours de la société civile; o La réalisation d'actions de sensibilisation et d’information sur la Convention; o La tenue de rencontres de concertation des différents secteurs de l'Administration Centrale de l'État. o o o o Avec la signature de la Convention Cadre sur la Désertification, à Rio de Janeiro en 1992, le Gouvernement avait pour objectif de créer les conditions matérielles et humaines en vue d’une utilisation durable des terres à Sao Tomé et Principe et de se prévenir contre la désertification. En réalité, le pays est essentiellement agricole et il existe des pratiques agricoles inadéquates qui peuvent nuire à la qualité des terres et mettre en danger leur durabilité. Le risque de désertification n’est pas négligeable, si l’on tient compte du fait que dans certaines régions du pays, on assiste à une disparition progressive de la couverture végétale, notamment au niveau de la zone des Savanes du Nord et Nordeste de l’île de Sao Tomé. Le processus d’élaboration du PAN est encore tout à fait à la phase initiale. Les partenaires internationaux du Gouvernement, sont PNUD/PNUE/FEM. Pour les raisons mentionnées, le Gouvernement n’a entamé aucune action en vue d’établir un accord avec les partenaires internationaux à propos de cette matière. L’appui financier du FEM a permis au pays, de participer aux différentes actions qui ont eu lieu, au niveau international et au niveau sous-régional pour la mise en œuvre de la Convention. 13 D’autre part, cet appui financier a permis au pays de participer aux dernières COP (Conférence des Parties) et aux Ateliers Sous-régionaux de la mise en oeuvre de la Convention. Cet appui national a répondu, jusqu’à maintenant aux besoins du pays en matière de la mise en œuvre de la Convention. Toutefois, pour la phase suivante qui sera celle de l’élaboration du PAN, le pays aura besoin d’un soutien financier plus accru qui lui permettra de faire face à l’ensemble des activités qu’il aura à entamer. Il n’est pas possible d’évaluer l’effet de la contribution d’autres sources de financement. En ce moment, le pays est en train d’élaborer son Profil National et il aura besoin de suivre un calendrier des activités qui lui permettront d’atteindre la phase ultérieure de l’élaboration du PAN. II.3. – Processus Participatif à l’Élaboration et à la Mise en Ouvre des Programmes d’Action. Indicateurs: • Participation effective des acteurs dans la définition des priorités nationales. Paramètres d’évaluation: • • Mode de participation des divers acteurs. Proportion homme/femme. Question: Dans quelle mesure la formulation et l`exécution du PAN et de ses activités connexes font-elles appel au processus participatif ? Réponse: Compte tenu du fait que le pays n’est pas encore en phase d’élaboration du PAN, à ce jour, il n’est pas encore possible de mesurer le processus participatif. II.4. –- Processus Consultatif á l’élaboration et à la mise en œuvre des programmes d’action nationaux. Indicateurs: • Soutien effectif des partenaires internationaux en vue d’une coopération Paramètres d’évaluation: • Degré de participation des partenaires internationaux Question: Quelles mesures ont été prises par le Gouvernement pour obtenir la participation de partenaires internationaux et quel est le degré de cette participation ? Réponse: Compte tenu du fait que le pays n’est pas encore en phase d’élaboration du PAN à ce jour, il n’a pas eu d’actions mobilisatrices des partenaires internationaux en vue de l’exécution des activités du PAN. 14 Question: Quel type d’appui a été fourni par les organisations internationales compétentes à un mécanisme consultatif national? Réponse: Pour le moment, le Gouvernement n’a pas contacté d’autres partenaires internationaux, en dehors du Secrétariat de la Convention qui est le seul support du Gouvernement pour les activités liées à la Convention. Question: Un accord a-t-il été conclu avec des partenaires ? Réponse: Pour les raisons ci-dessus mentionnées, le Gouvernement n’a entamé aucune action en vue d’obtenir un accord avec les partenaires internationaux en la matière. Question: Avec combien de partenaires compte-t-on et quels sont ceux qui appuient spécifiquement le processus du PAN ? Précisez, le cas échéant, le rôle du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), de ses organismes d’exécution et du Mécanisme Mondial. Réponse: Comme cela a été dit plus haut, le seul partenaire du Gouvernement pour la mise en œuvre du PAN est le Secrétariat de la Convention qui a contribué au financement des activités suivantes : • • • • La nomination du Point Focal National de la Convention; L'élaboration des deux premiers Rapports Nationaux de la CCD avec le concours de la société civile; La réalisation des actions de sensibilisation et d’information sur la Convention; La tenue des rencontres de concertation des différents secteurs de l'Administration Centrale de l'État. Par ailleurs, dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention, le Pays a déjà bénéficié de l’appui ponctuel du Mécanisme Mondial, notamment pour le recrutement d’un Consultant international pour une consultation sous-régionale, ainsi que le financement de la participation de Sao Tomé et Principe à l’Atelier sous-régional de Libreville, tenu en 2003. Question: Dans quelle mesure cet appui international répond-il aux besoins du pays afin de mettre en œuvre la convention? Réponse: Cet appui international a répondu, jusqu’à maintenant aux activités dont le pays avait besoin en matière de la mise en œuvre de la Convention. Toutefois, pour la phase suivante qui sera celle de l’élaboration du PAN, le pays aura besoin d’un soutien financier plus accru qui devrait lui permettre de mettre en oeuvre l’ensemble des activités qu’il aura à entamer. Question: Dans quelle mesure les sources classiques ou nouvelles de financement ont-elles été utilisées pour exécuter le PAN et quels ont été les principaux obstacles ? Réponse: Comme on a déjà fait référence, le pays n’est pas encore en phase d’élaboration du PAN. C’est pourquoi il n’est pas possible d’évaluer l’effet de la contribution d’autres sources de financement. Question: Des mesures ont-elles été prises pour appliquer les accords de partenariat conclus? Réponse: La même réponse que pour la question précédente. Question: Un pays a-t-il accepté d’assumer le rôle de chef de file du processus consultatif? Réponse: La même réponse pour la question précédente. 15 Question: Existe-t-il un calendrier d’activités pour suivre le déroulement du processus? Réponse: En ce moment, le pays est en train d’élaborer son Profil National et il aura besoin, à la suite, de suivre un calendrier des activités qui lui permettront d’atteindre la phase ultérieure de l’élaboration du PAN. Paramètres d’évaluation: • Mise en place d’un mécanisme informel de consultation et d’harmonisation des activités entre les pays partenaires Question: Un mécanisme de consultation a-t-il été mis en place entre les partenaires au niveau national ou local? Réponse: Concernant la mise en place d’un mécanisme de consultation et d’harmonisation des activités entre les pays partenaires, on ne peut pas faire une analyse de la situation dans la mesure où le pays n’a pas encore élaboré son PAN. Question: Quelle est la fréquence des réunions, le nombre de participants et le niveau de participation? Réponse: Il n’a pas de réunions. Question: Comment les attributions et les tâches sont-elles reparties entre les divers partenaires? Réponse: Il n’a pas de partenaires. Question: Comment le centre de liaison national et l’ OCN participent-ils aux discussions? Réponse: Ces structures ne sont pas encore mises en place à Sao Tomé et Principe. Question: Quels sont les moyens nécessaires à un échange d’informations s’agissant des consultations internes? Réponse: Du moment où ces structures seront mises en place, il faudra créer des mécanismes de communication entre elles. Au niveau interne, il va falloir créer des conditions administratives pour l’effet, notamment, l’acquisition d’équipements de bureaux avec des systèmes de communication par Internet, téléphone, fax, etc. Question: De quelle manière le Secrétariat de la Convention et le Mécanisme Mondial peuventils contribuer à l’organisation des consultations? Réponse: À travers le financement des activités proposées, notamment, celui des experts internationaux et des consultants nationaux, mais aussi, par le financement du déplacement des participants à l’intérieur et à l’extérieur du pays, et autres frais qui seront partagés avec le Gouvernement. Question: Est-ce que le centre de liaison national du FEM, ses organismes d’exécution et le centre de liaison national se communiquent et se renseignements les uns sur les activités des autres ? Réponse: Non pour le moment. Question: À quelles difficultés se heurte l’obtention de fonds par l’intermédiaire du FEM? Réponse: Dû au fait que la Convention n’avait pas de support financier officiel du FEM, l’obtention du fonds était toujours très difficile. 16 II.5. Mesures prises ou prévues dans le cadre des programmes d’action nationaux, notamment pour améliorer le climat économique, pour protéger les ressources naturelles et favoriser leur utilisation durable. Indicateurs: • Diagnostic adéquat des expériences passées Paramètre d’évaluation: • Synthèse et évaluation des activités menées en vue de lutter contre la désertification. Question: Les expériences acquises ont-elles fait l’objet d’un diagnostic ou d’une réévaluation exhaustive utile au processus relatif au PAN ? Réponse: Les expériences acquises n’ont pas fait l’objet d’un diagnostic et d’une réévaluation qui serait utile au processus relatif au PAN. Ce que l’on peut dire en ce moment, c’est que la situation tend à s’aggraver et il s’avère nécessaire de prendre des mesures nécessaires pour arrêter le processus de dégradation à cours et à longs termes. Néanmoins, le pays dispose de bonnes conditions naturelles lui permettant d’avoir un développement durable. Le pays dispose de forêts abondantes et des sols très fertiles. Il y a trois types des forêts à savoir : o La forêt dense et humide (forêt de montagne et forêt de brouillard), qui occupent les zones plus élevées avec le relief très escarpé et d’accès difficile. On est en train de parler des parcs naturels « Obô » de Sao Tomé et Principe qui n’ont pas souffert les actions entropiques. o La forêt secondaire « capoeira », qui se situe dans la vraie forêt dense, correspondant aux anciennes plantations de café et de cacao abandonnées, mais qui ont été remplacées par la plantation des grands arbres. Cette forêt est localisée dans une hauteur moyenne d’un paysage accidenté et d’accès très difficile. o La forêt d’ombre est caractérisée par la présence des plantations du cacao et du café avec une couverture plus ou moins dense composée par des espèces naturelles introduites. La végétation savane localisée au Nordeste du pays occupe 4.140 hectares de terre. La région du Nordeste de Sao Tomé (zone de Praia das Conchas et Lagoa Azul) est de faible précipitation (<1.000mm/an) par rapport au reste du pays, avec une station sèche très visible. Cette zone est couverte d’une savane herbácea, interrompue par des petites formations d’arbres et d’arbustes de petites dimensions ce qui constitue un grand contraste avec le reste du pays. «Données de la version portugaise dans les littératures locales». Les sols étant principalement d’origine basaltique et présentent d’une façon générale, une bonne fertilité. Ils présentent tous une bonne teneur en potassium et en phosphore, une bonne capacité d’échange cationique et de rétention d’eau. Du type tropical noir, ils présentent des textures paraféralitiques, fersialitiques et littolitiques. Ils peuvent être humifères ou non selon que la teneur en matière organique de l’horizon A1 et supérieur ou non à 7,5% (dans les cas des textures médianes ou lourdes) et 4,5% (dans le cas des textures légères). 17 Du point de vue des ressources ligneuses, malgré son abondance relative elles sont, néanmoins, soumises à une forte pression anthropique pour des raisons diverses dont, notamment, l’exploitation du bois d’œuvre de qualité et le bois de chauffe, qui peuvent entraîner à la longue à leur rareté, voire à leur disparition. Cette surexploitation, quasi incontrôlée, constitue un facteur de vulnérabilité des ressources notamment en cas de mutation climatique vers des scenarii arides prévues dans le cadre des études qui ont été faites par des spécialistes dans le domaine de l’évolution du climatique. Toutefois, les données sur l’évolution des sols n’étant pas trop abondantes, il n’est pas possible d’en établir une base d’évolution à long terme. Cependant, étroitement liés aux masses forestières, qui les peuplent, il est permis de supposer que leur évolution sera analogue de celle des écosystèmes forestiers qui malgré tout, présentent des fragilités à prendre en compte. En rapport avec cette fragilisation des écosystèmes, les sols de type fersialitique, supportant la forêt d’ombrage, seront les plus exposés au climat entraînant ainsi une baisse importante dans la production agricole. Question: Le diagnostic s’est-il traduit par des recommandations concrètes concernant l’élaboration du PAN? Réponse: Non, parce qu’à l’époque la question du PAN ne se posait pas, mais il avait des recommandations intéressantes concernant l’utilisation des terres en tenant compte de certaines caractéristiques liées, entre autres, au climat. Question: Est-il nécessaire de réexaminer le PAN en fonction des conclusions et de le modifier à la lumière de l’intérêt croissant de la communauté internationale? Réponse: Tant que le PAN n’est pas élaboré, il n’est pas possible de le revoir. • Programmes techniques et projets fonctionnels intégrés mis en place pour combattre la désertification • Inventaire, adaptation et intégration des projets en cours dans le cadre du PAN. Il n’existe pas de projets spécifiquement relatifs à la gestion des ressources et à la lutte contre la désertification, en aucun secteur de développement. Néanmoins, le Gouvernement, en tenant compte des actions possibles de certains acteurs de développement, notamment, dans le domaine de l’agriculture et forêt a mis en œuvre un certain nombre de mesures législatives, concernant les dispositions de protection et de conservation des sols. Mesures de protection des ressources nationales Cadre législatif et juridique en vue de protéger les ressources naturelles: a) Diplômes publiés: o Loi Cadre de l’Environnement, publiée en 1999 – Loi nº 10/1999 publiée dans le Journal Officiel nº15, 5e Supplément. o Loi de Conservation de la Faune et de la Flore et Aires Protégées (CONFAPA) – Loi nº11/ 1999, Publié dans le Journal Officiel nº 15, 5e Supplément, le 31/12/99 o Loi nº 5/2001, datée du 31/12/2001, dans le Journal Officiel nº 8 o Loi de la Pêche et Ressource Halieutique o Loi nº 9/2001, datée du 31/12/2001 dans le Journal Officiel nº 8 18 o Décret nº 35/99, du 3 août, sur l’Extraction des Inertes dans la Zone Côtière et les Cours d’eau o Décret nº 36/99, du 3 août, sur les déchets solides o Décret nº 37/99, du 3 août, sur l’évaluation d’impact environnemental. b) Diplômes approuvés, non publiés: o La loi du Parc Naturel "Obô" de Sao Tomé et du Parc Naturel "Obô" de Principe, o Le Règlement sur la Chasse. c) Diplômes élaborés non encore approuvés: o La Loi sur le Fond de Développement Forestier o La Loi sur les Tortues Marine et leurs Produits. o Loi cadre sur les activités relatives au pétrole. On remarque un manque de publicité et d’application des lois, et d’autres instruments juridiques dont le pays a besoin pour protéger ses ressources naturelles. Néanmoins il faut faire référence à la Loi du Pétrole qui a été approuvée et publiée récemment au Journal Officiel. Mesures destinées à améliorer la structure administrative De ce point de vue, il faut souligner que peu ou rien n’est fait en ce sens. Néanmoins, la structure du Gouvernement a quelque peu modifié et il a été crée, en 2003, un Ministère des Ressources Naturelles et de l’Environnement, comportant dans son sein un Cabinet de l’Environnement. Le Cabinet de l’Environnement est un organe qui permet au Gouvernement d’avoir une vision d’ensemble de la problématique des ressources naturelles et de l’environnement. Mesures destinées à approfondir la connaissance du phénomène de la désertification et de sa maîtrise. Compte tenu des conditions naturelles de Sao Tomé et Principe, surtout dans des régions forestières et des champs de culture qui sont toujours, relativement fertiles, la préoccupation relative à la problématique de désertification est peu relevante. Néanmoins, le pays a élaboré une Carte des Potentialités des Agricoles de Sao Tomé et Principe et la Carte du Profil des Sols qui sont des instruments permettant au Gouvernement d’avoir une vue d’ensemble sur l’état des sols. Mesures de surveillance et d’évaluation des effets de la désertification et de la sécheresse. Il n’existe pas de mesures spécifiques pour faire l’évaluation des effets de la désertification et de la sécheresse. Le phénomène n’a pas encore fait l’objet d’une étude approfondie, mais constitue une préoccupation du Gouvernement. Toujours est-il que le Gouvernement n’a pas encore créé une structure pouvant faire le suivi et l’accompagnement de l’évolution de l’état de dégradation des sols pouvant entraîner à long terme la désertification. Mesures destinées à améliorer le contexte économique Remarques : i) Préservation des Ecosystèmes Montagneux; ii) Inventaire des ressources forestières89/99; iii) Exploitation et gestion durables des terrains de parcours; 19 iv) Lancement de programmes de reboisement/boisement et intensification des programmes de conservation des sols; v) Mise au point de systèmes d’alerte précoce pour la sécurité alimentaire et la prévision des sécheresses. Question: Quelles sont les dispositions prises pour adapter les projets en cours et les intégrer dans le processus relatif au PAN? Réponse: Aucune. Question: Dans quelle mesure les principes de la Convention ont-ils été intégrés dans les projets en cours dans les domaines définis dans la colonne de gauche? Si ce n’est pas le cas, des projets concrets dans ces conditions ont-ils été mis au point et exécutés dans le cadre du PAN? Réponse: Non. Question: Des activités concrètes ont-elles été définies et exécutées pour améliorer l’environnement économique en vue d’éradiquer la pauvreté? Réponse: Oui. Le Gouvernement a élaboré le Rapport National sur la Pauvreté avec le soutien de la BAD et a ainsi défini le Profil de la Pauvreté à Sao Tomé et Principe. A la suite de ces deux documents, il a été crée, le Projet de Réduction de la pauvreté, toujours avec le soutien financier de la BAD et a, d’autre part, mis en œuvre le Projet de Stratégie de Combat à la Pauvreté, avec l’appui financier de la Banque Mondiale. Question: Si des activités sont exécutées dans le cadre d’autres programmes que ceux de la Convention, quels indicateurs de gestion ont-ils été introduits pour s’assurer que ces activités s’attaquent aux véritables causes de la désertification ? Réponse: Aucun pour le moment. Question: A-t-on lancé des projets concrets visant des situations écologiques ou socioéconomiques dans une perspective plus globale en vue de mettre en œuvre la Convention au niveau local? Réponse: La dernière évaluation des ressources forestières a été faite en 1998 par l’ECOFAC. Cette étude a permis au pays d’avoir une idée générale de l’état des lieux en ce qui concerne la forêt. Depuis, cette étude n’a pas fait l’objet d’une évaluation, et si l’on tient compte du processus d’abattage des arbres qui a lieu en ce moment, il est fort possible que certaines données concernant la couverture végétale ne reflètent pas exactement la situation sur le terrain. Identification de nouvelles actions et mesure prévues Question: De nouvelles méthodes ont-elles été récemment proposées pour lutter contre la désertification? Réponse: Non. Mesures concrètes de renforcement de la capacité nationale à combattre la désertification, notamment au niveau local. Question: Comment les moyens scientifiques et techniques sont-ils définis au niveau local? Réponse: Au niveau local, les capacités d’ordre scientifiques et techniques sont très limitées. Le pays est essentiellement agricole et la majorité de la population était jusqu’au dernier temps, majoritairement rurale. Le niveau de scolarisation ainsi que le niveau de scolarité sont très bas. 20 Les techniques agricoles utilisées sont très anciennes et des fois mal adaptées au contexte des sols du pays. C’est pourquoi il y a un besoin pressant d’avoir des actions de sensibilisation sur le terrain au niveau local pour essayer de changer les mentalités et introduire des techniques nouvelles qui permettent de préserver les sols. Néanmoins, il faut noter qu’un certain nombre d’actions sont menées par des ONG sur les techniques agricoles dans le cadre d’un Programme National de Développement de l’Agriculture Familiale, avec le financement du FIDA et de la Coopération Française. Ce programme est néanmoins en train de subir des modifications à cause des limitations financières. Question: Quelles sont brièvement les principales caractéristiques du renforcement des capacités aux niveaux institutionnel, participatif et consultatif dans le cadre du processus relatif au PAN? Réponse: Au niveau institutionnel le renforcement des capacités doit concerner surtout, et d’abord sur une Stratégie Nationale de Sensibilisation et d’Information qui devrait passée par la formation des formateurs sur les Techniques Agricoles les mieux adaptées aux besoins des populations et qui nuiraient le moins possible aux sols, car à terme on risque d’avoir des problèmes très graves de dégradation des terres compte tenu du fait que les agriculteurs ne sont pas sensibles à abandonner les cultures situées sur les bassins versants qui sont en grande partie responsables de la dégradation des terres. Question: Comment les mesures de renforcement des capacités dans le cadre du processus relatif au PAN sont-elles intégrées dans ce dernier? Réponse: elles n’existent pas. Efficacité des mesures de renforcement des capacités locales Question: Quels types de mesures de renforcement des capacités sont-ils nécessaires pour assurer la mise en œuvre de la Convention, en particulier au niveau local? Réponse: Les paysans ne sont pas suffisamment engagés dans la problématique d’utilisation durable des terres. En effet, confrontés à des problèmes de gestion du quotidien, dans la majorité des cas les paysans ne veulent pas penser aux questions de bonne utilisation de la terre. En fait, la réalité économique les oblige à s’attaquer aux ressources naturelles, notamment les forêts, d’une façon irresponsable. D’autre part, il n’y a pas beaucoup d’actions des autorités pour les encourager à des pratiques de gestion des terres qui n’entraînent pas leur dégradation. Le Pouvoir Local est très peu présent sur les questions de gestion de l’environnement local. L’on remarque une centralisation extrême de toutes les questions locales, y compris la gestion de l’environnement. C’est pourquoi cette absence de pouvoir se fait sentir de façon intense. Il faudrait des mesures de renforcement des capacités qui devraient concerner, tout d’abord, les organes du pouvoir local, en termes de formation en termes des questions économiques agriculture et gestion des terres. Ensuite, cette formation serait extensive á tous les membres des collectivités locales en vue de les sensibiliser, de les engager, et de mettre à leur disposition des outils, aussi bien intellectuels que matériels et financiers pour mettre en place des politiques d’utilisation durable des terres. Question: Le PAN tient-il compte de ces besoins et propose-t-il d’y répondre? Réponse: Le PAN n’est pas encore élaboré, mais il faudra tenir compte de ces besoins, car il faut absolument que les communautés rurales aient une participation active dans le processus de gestion des terres au niveau local et au niveau du renforcement des capacités à prévoir. 21 II.6. Ressources financières allouées au titre du budget national pour appuyer la mise en œuvre de la Convention. Indicateurs: • Mécanismes financiers adoptés • Mesures destinées à faciliter l’accès des acteurs locaux aux sources de financement Question: Quelles nouvelles mesures ont-elles été prises pour permettre aux acteurs d’accéder aux sources de financement? Réponse: En devenant membre de la Convention des Nations Unies sur la désertification Sao Tomé et Principe a réuni les conditions requises pour avoir un soutien financier du Mécanisme Mondial et d’autres formes de financement multilatéral, mais le pays ne dispose pas d’une stratégie d’obtention de financement auprès d’autres institutions internationales chargées des questions de désertification. Par ailleurs, le pays ne dispose pas encore d'un fonds national spécifique, au niveau des finances publiques pour financer les activités prévues dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention de CCD. Compte tenu de l’importance qu’il faudra désormais accorder à la problématique de la dégradation des terres et par conséquent le besoin de mettre en œuvre les actions prévues dans la Convention CCD, il va falloir que le Gouvernement prévoie des mécanismes financiers internes pour que ces actions aient en avant. Elaboration d’un document stratégique permettant de mobiliser des ressources intérieures et extérieures Question: D’autres mécanismes ont-ils été créés pour assurer le financement de la lutte contre la désertification? Réponse: Non. Il n’est pas prévu en ce moment, au niveau national, d’autres mécanismes permettant d’assurer le financement de la lutte contre la désertification. Le pays compte toujours avec le soutien financier des institutions internationales pour financer les activités prévues par le PAN. Question: Quelles sont les modalités de participation des différents acteurs compétents au financement et à la gestion des activités visant à combattre la désertification? Réponse: Il n’existe pas encore une Stratégie Nationale de financement des activités visant à combattre la désertification. Question: Des partenaires internationaux soutiennent-ils ces mécanismes financiers? Réponse: Non. Analyse des flux d’investissement destinés à la mise en valeur des terres arides Question: A-t-on défini des activités dégageant une rentabilité suffisante dans le respect de l’environnement et a-t-on encouragé les projets d’investissement dans ces secteurs? Réponse: Non. Question: Est-ce que le revenu des capitaux investis a été réinvesti de manière à assurer une viabilité financière? Réponse: Non. 22 Question: Les investissements réalisés dans la mise en valeur des terres arides ont-ils eu de multiples bénéficiaires sur les plans environnemental et socioéconomique? Réponse: Sao Tomé et Principe, n’a pas beaucoup de terres considérées arides comme telles. D’une façon générale, les terres sont fertiles et les niveaux de production sont acceptables. Toujours est-il que les niveaux de fertilité varient en fonction du climat. Il faut souligner que Sao Tomé et Principe présente beaucoup de zones à microclimats. Du point de vue de l’importance des investissements qui ont eu lieu dernièrement dans le secteur agricole il faut signaler deux types de projets : D’une part, les projets d’appui aux grandes et moyennes exploitations agricoles de cacao et de café, avec le soutien financier de la Banque Mondiale et de la Banque africaine de Développement (BAD), et d’autre part les projets d’appui à la petite agriculture familiale avec le soutien financier de la Coopération française et du FIDA. Ces deux grands groupes de projets avaient pour objectif de maximiser la production du cacao et du café d’exportation pour le premier cas, et l’augmentation de la productivité de la culture alimentaire pour le deuxième cas. Mais ils ne tenaient pas compte de la qualité des terres pour la culture. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui peuvent contribuer, à la longue, à la dégradation des terres, leurs rendant de moins en moins fertile ou même arides. Financement du PAN Question: Comment l’Etat finance-t-il la mise en œuvre effective de la Convention? Réponse: Comme cela a été dit plus haut, le Gouvernement n’a pas de moyens pour financer la mise en œuvre de la Convention. Le pays connaît une récession économique et la pauvreté ne cesse pas d’augmenter. Ainsi, entre 1988 et 1997, bien que le PIB ait connu une progression en terme réel, le niveau de vie des populations demeure sous le seuil de la pauvreté (Stratégie Nationale de Réduction de la Pauvreté, 2002). La pauvreté touche 53,8% de la population, dont principalement les familles pauvres dirigées par des femmes (55,7%). Tableau nº - Evolution du taux de pauvreté à Sao Tomé et Principe en % au cours des dernières années Indicateurs 1987 1990 Incidence de la Pauvreté 36 4 Seuil de la Pauvreté 23 33 Pauvreté Extrême 13 8 Source: OMD, 2003 – PNUD 1992 48 39 9 1994 46 35 1 2001 58.3 38.7 15.1 2015 20.5 16.5 4.0 Question: À quelles difficultés se heurte l’augmentation du niveau actuel des ressources? Réponse: Confronté à un grand nombre de problèmes d’ordre social, le Gouvernement a plutôt tendance à résoudre les questions urgentes et pressantes, au détriment d’autres questions, notamment celles relative à la Convention. Question: L’Etat a-t-il crée un fonds national de lutte contre la désertification ou un autre poste budgétaire pour financer exclusivement les activités du PAN ? Réponse: Concernant la création d’un Fonds National de Lutte Contre la Désertification pour financer exclusivement les activités du PAN, il faut dire que cette idée n’est pas encore en train de se matérialiser. 23 Coopération technique mise en place Question: Quel type d’appui – autre que financier – a été reçu au titre de la coopération technique? Réponse: Assistance technique d’un Consultant international pour aider le Gouvernement à mettre en œuvre la Convention. Identification des besoins prioritaires d’assistance technique Question: Quels sont les besoins en matière de renforcement des capacités et de coopération technique, notamment en ce qui concerne le FEM? Réponse: Le pays a jusqu’en ce moment une action très timide vis-à-vis de la coopération internationale dans tous les domaines et très spécifiquement en ce qui concerne la mise en œuvre de la CCD. Les très peu d’actions qui ont été menées pour ce qui est de la CCD, ont été le soutien financier directe du Secrétariat et du Mécanisme Mondial, notamment pour financer l’élaboration du Rapport National. Le pays a donc besoin, urgent, du renforcement des capacités de ses cadres nationaux pour la mise en œuvre de la Convention, notamment par des actions de formation sur place et à l’étranger, mais aussi d’une Assistance technique ponctuelle. Il faudra recruter un Consultant international pour aider l’Equipe Nationale dans l’élaboration du PAN. Question: Quel est l’ordre de priorité des besoins qui ont été définis? Réponse: L’ordre de priorité est la suivante: 1. Formation des Cadres Nationaux 2. Assistance Technique Internationale 3. Achat des outils et instruments de travail pour la mise à disposition de l’équipe nationale II.7. Examen des repères et indicateurs utilisés pour mesurer les progrès accomplis et évaluation de ceux-ci Indicateurs • Mécanismes opérationnels de surveillance et d’évaluation Mise en place et/ou renforcement des capacités nationales de surveillance et d’observation de l’environnement Question: Dans votre pays, étudie-t-on de manière régulière les processus et la dynamique de la dégradation des terres ? Réponse: Non. Malheureusement au niveau national, il n’existe pas un mécanisme permettant de faire le suivi du processus et de la dynamique de la dégradation des terres. L’on a une perception très vague du phénomène de dégradation des terres, et l’on sait que l’incidence est surtout au niveau de la communauté rurale. Question: Quelles sont les mesures prises sur le terrain pour évaluer le rythme de la dégradation des ressources? Réponse: Il n’a pas de mesures sur le terrain pour évaluer le rythme de la dégradation des ressources 24 Question: Dans quelles proportions la dégradation des ressources peut-elle être attribuée à la sécheresse ou aux changements climatiques? Réponse: Dans les conditions actuelles il est très difficile d’avoir une idée exacte des proportions de la dégradation des ressources attribuée à la sécheresse ou aux changements climatiques. On sait que les ressources ligneuses sont soumises à une forte pression anthropique pour de raisons diverses dont, notamment, l’exploitation du bois d’œuvre de qualité et le bois de chauffe. Cette surexploitation, quasi incontrôlée, constitue un facteur de vulnérabilité des ressources notamment en cas de mutation climatique vers des scenarii arides comme l’indique la situation de base climatique. Vu la tendance à la hausse de l’exploitation forestière, les risques sont énormes et le seront d’avantage aux horizons du changement climatique. La référence future du secteur, dressée sur la base de cette tendance actuelle, permet de prédire une forte fragilisation de l’écosystème à l’horizon 2100. Si cette tendance se poursuit. Il y aurait à craindre une disparition quasi totale du bois de qualité dans le pays du fait des coupes abusives. Question: Des mécanismes d’alerte rapide sont-ils mis en place pour atténuer les effets de la sécheresse et de la désertification? Réponse: Il n’a pas non plus de mécanisme d’alerte rapide pour atténuer les effets de la sécheresse et de la dégradation. Le pays est en train d’élaborer sa Communication Nationale sur les Changements Climatiques dans lequel il est prévu une stratégie d’intervention pour faire face aux problèmes de changement climatique, notamment en ce qui concerne la sécheresse. Malgré le fait que le pays possède un réseau hydrographique satisfaisant, on a remarqué une certaine tendance à la baisse des précipitations au cours des 3 dernières décennies, qui s’est traduite par une chute des débits de rivière. L’examen des hydro grammes de crue, aux deux stations de la rivière Iô Grande montre, d’une manière générale, une tendance nette à la baisse des écoulements avec une forte variabilité inter annuelle des débits. Néanmoins des études plus poussées sont recommandées pour avoir une idée beaucoup plus claire sur cette question. Question: Selon vous, dans quelle mesure les résultats obtenus ont-ils facilité la formulation de politiques ou d’actions plus adaptées? Réponse: Question: Quelles sont les mesures prises pour harmoniser les mécanismes et systèmes existants? Réponse: Face à cette problématique, des actions de sensibilisation sont prévues, notamment auprès du Gouvernement pour les questions de l’environnement. Question: A-t-on mis au point un système de surveillance permettant d’analyser et d’évaluer les effets du programme d’action national? A-t-il été adopté? Réponse: Non. II.8. Nouveaux indicateurs introduits en application de la décision 10/cop.5 Indicateurs • Activités scientifiques et techniques de lutte contre la désertification Question: Quelles sont les activités scientifiques et techniques liées à la lutte contre la désertification et l’atténuation des effets de la sécheresse qui ont été identifiées dans le cadre du PAN? 25 Réponse: Compte tenu du fait que le pays n’a pas encore élaboré son PAN, il n’existe pas un inventaire des activités scientifiques et techniques qui sont liées à lutte contre la désertification et l’atténuation des effets de la sécheresse. Toujours est-il que le groupe d’experts ayant travaillé sur l’évolution du niveau des bassins hydrographiques du pays a suggéré: • La construction de Postes d’Observation Hydrologique dans les principaux fleuves du pays et la formation de cadres compétents dans le secteur de l’Hydrologie. • La création de systèmes automatiques de mesure quotidienne de débit. • L’élaboration de mesures qui découragent le gaspillage inutile d’eau. Question: Les activités scientifiques et techniques de lutte contre la désertification ont-elles été examinées en vue de déterminer si elles étaient conformes aux principes de la Convention? Dans l’affirmative, comment et par qui l’ont-elles été? Réponse: Non. Question: Quelles sont les propositions visant à intégrer la communauté scientifique et technique dans le processus relatif au PAN? Réponse: Aucune. Question: Quelles sont les dispositions prises pour adapter les activités scientifiques en cours au processus relatif au PAN? Réponse: Aucune. Question: Les activités scientifiques et techniques de lutte contre la désertification recommandées expressément dans le cadre du PAN ont-elles été mise en œuvre ? Quels sont leurs états d’avancement, leurs résultats et leurs effets ? Réponse: Non. Question: Quel mécanisme a été mis en place pour assurer la consultation? Réponse: La mise en oeuvre des recommandations du Comité de la Science et de la Technologie Question: Quelles sont les leçons acquises de la mise en œuvre des recommandations du Comité de Science et de la technologie, notamment en ce qui concerne: Les repères et les indicateurs; Les connaissances traditionnelles; Les systèmes d’alerte précoce; La formation et les études de terrain pour l’établissement de sites pilotes? Réponse: La nécessité urgente de la mise en œuvre de ces recommandations. 26 III. LE DESCRIPTIF DU PAYS III.1. Indicateurs biophysiques de la désertification et de la sécheresse III.1.1. Climat Température moyenne annuelle: 26ºc. ; Zones côtières: 27ºc ; Montagnes 21ºc. Indice d’aridité Le manque des donnés ne permet pas de faire un calcul de l’indice d’aridité Précipitations normales------------------------------------------------------- 1000 a 7000 mm Écart-type des précipitations: Zones infranationales 1. Aéroport (Este) 2. Juliana Sousa (Ouest) 3. Santo António (Príncipe) mm 44,8 341,1 93,1 III.1.2. Végétation et utilisation des terres Le Couvert végétal (en pourcentage de la superficie totale) :-------------------------90% Désignation Forêt Primaire Forêt Secondaire Forêt d’Ombre S.Tomé 23864 25027 27000 Aire en hectares %d’aire Principe S.Tomé et Principe totale 4554 28418 28.5 3750 30111 30.2 5289 32 289 32.4 Non estimé Autres terres Ne Eaux de la superficie Ne Ne Total Source: Communication National pour UNCCD 2001 8 095 688 99 601 8.2 0.7 100.0 Utilisation des terres (en pourcentage de la superficie totale) : Utilisation de terres Terres cultivables Irriguées Non Irriguées Pâturages (zone de savane) Forêts et terres boisées Autres terres /Urbanisation 1990-1999 66% 1% 65% 5% 90%* 20% 2000-2003 66% 1% 65% 5% 90%* 20% Source: La Carte de Politique Agricole; Inventaire de Gaz à effet de serre 2002 Albédo de la surface (moyenne) : 11% 27 RESUMÉ GÉNÉRAL DE DISTRIBUTION DES TERRES (1993-2003) Aire Petits A Moyenne Entr ANS Aire Brute HA Aire Petits Ag HA Pour Distrib. HA Moyenne Entr Moyenne Entr Forêts et autre Révisée pour Distrib. HA Nº de fam Distrib. HA HA 2003 244,80 189,79 0,0 25,10 0,00 2001 4404,63 3965,93 0,0 349,70 0,00 1999 1549,70 1166,60 0,0 115,40 2002 865,64 263,14 0,0 181,50 1993 1995 3945,60 6177,20 1591,50 2577,60 0,0 0,0 1998 2000 2805,27 4352,00 1161,47 1054,59 1997 6406,70 472,30 1996 4397,40 1763,60 1994 8371,70 3083,00 TOTAL 43520,64 19289,43 Source : MA (Ministère de l’agriculture) 0,00 30,00 32 0,00 89,00 1969 56,00 0,00 211,70 750 0,00 0,00 421,00 171 0,00 1936,20 1287,00 163,00 0,00 0,00 1067,10 1500,40 846 917 0,0 0,0 82,50 1450,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1561,30 1847,41 665 645 0,0 0,0 0,0 0,0 1691,70 321,40 212,00 6365,50 0,00 0,00 413,00 1919,00 0,00 0,00 0,00 0,00 2242,70 2312,40 4663,70 15946,71 1151 730 859 8735 III.1.3. Ressources en eau Disponibilités en eau douce (millions de m3) :-------------------------------2,1 millions m3 Ressources en eau douce par habitant (m3) :---------------------------------------14.666 m3 Consommation d’eau à usage agricole (millions de m3) : (sans données) Consommation d’eau à usage industriel (millions de m3) : (sans données) III.1.4. Énergie La Consommation de l` Énergie Consommation d’énergie par habitant tangible. Consommation d’énergie à usage agricole par hectare: 6.500m3 (millions de BTU) Production de l` Énergie Sources d’énergies renouvelables, à l’exclusion des énergies : Renouvelables combustibles et des déchets (En pourcentage de la production totale) 42,3% 28 III.1.5. Types de dégradation des terres Par lessivage Par déforestation Par érosion linéaire et éolienne III.2. Indicateurs socioéconomiques de la désertification et de la sécheresse III.2.1. Population et économie Population totale : --------------------------------------------------143.186mille Population urbaine (en pourcentage du total) :-------------------------54,6% Population rurale (en pourcentage du total) : --------------------------45,4% Croissance de la population (1990-2000) ------------------------------1,6% Espérance de vie (age) : ---------------------------------------------------63,9 Taux de mortalité infantile : ---------------------------------62,48 (pour mille) PIB (en $ USD) :-----------------------------------------------------57 millions PNB par habitant (en $ USD) :-----------------------------------------433,96 Proportion des pauvres : ----------------------------------------------------53,8% Production végétale (2000) : -------------------------94.200 tonnes métriques Production animale (2000) :------------------------------680 tonnes métriques Taux de scolarisation (enseignement primaire) (en % de groupe d’âge) ------86,4% Nombre de femmes rurales (effectif total) ---------------------------------------29.955* Chômage (pourcentage du total) ---------------------------------------------------17,9% Taux de chômage des jeunes (15-24 ans) ------------------------------------------35% Proportion d’analphabètes (en % des personnes âgées de 15 ans et plus) ---5,2% Hommes analphabètes (en % des hommes âgés de 15 ans et plus) ------------7,9% Femmes analphabètes (en % des femmes âgées de 15 ans et plus) -----------22,4% Sources : Institut National des Statistiques (*) et « Enquête Agricole de Production 1997 » La Science et technologie et les investigations sont inexistantes malgré la capacité installée au Centre d´Investigation Agronomique Technologique (CIAT). 29 ANNEXES ANNEXE 1 : Carte des sols 30 ANNEXE 2 : Carte des Sols 31 ANNEXE 3: Carte hydrographique 32 ANNEXE 4: Carte Politique Figura 1: Ilha de São Tomé L`île de Principe est une Région Autonome non subdivisée. 33 Fig 2: Île de Príncipe 34 ANNEXE 6 - Tableau de précipitations moyennes 1971-2000 (mm) Mois Airport (Este) Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre 78,1 56,6 114,3 132,0 98,4 12,5 2,5 13,5 29,6 89,4 99,2 90,5 816,6 Source: Institut National de Météo. Juliana Sousa (Oeste) 417,9 349,4 389,0 391,2 423,6 75,3 42,7 154,2 583,2 897,8 1206,8 550,3 5481,4 Santo António (Ile du Príncipe) 109,2 91,9 189,1 213,9 183,1 133,6 59,5 126,2 309,1 338,8 201,5 107,0 2062,9 ANNEXE 7 - Taux de l´alphabétisation (en %) par groupe d´age et sex. selon le lieu de résidence. Age 5-9 10-14 15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 60-64 65-69 70-74 75-79 80-84 85-89 90 + 15 + Total HM 59,5 95,8 95,3 95,5 95,6 94,4 89,4 81,1 72,1 64,8 58,1 48,9 44,3 38,8 39,0 34,2 32,0 25,6 84,7 82,4 Total H 58,9 95,7 95,5 96,5 97,0 97,5 96,7 95,0 91,1 88,2 82,6 71,3 66,0 59,2 62,9 58,3 52,0 58,8 92,1 87,2 M 60,0 95,9 95,1 94,6 94,2 91,3 83,0 69,3 55,3 44,2 38,7 28,4 23,1 20,3 19,0 16,3 18,2 12,0 77,6 77,7 Lieu de résidence Urbain HM H M 61,9 61,4 62,3 96,3 96,1 96,4 96,3 96,6 96,0 96,2 97,2 95,4 96,6 97,7 95,6 95,0 98,0 92,4 91,1 97,5 86,0 84,9 96,0 75,4 76,0 93,0 61,5 70,2 91,8 51,7 62,5 86,2 73,5 54,9 80,1 35,2 51,2 75,0 29,3 43,9 66,1 26,0 41,8 67,1 23,2 38,6 60,3 15,7 33,1 52,7 21,9 24,3 50,0 15,4 87,1 94,1 80,9 84,7 89,2 80,5 HM 56,9 95,3 94,1 94,6 94,3 93,5 87,2 75,9 67,0 58,0 53,3 43,4 37,8 33,7 35,8 35,1 30,3 27,7 81,5 79,6 Rural H 56,2 95,3 94,3 95,7 96,1 97,0 95,9 93,5 88,6 83,9 79,0 64,3 58,0 53,1 58,8 56,1 51,1 68,8 89,7 84,9 M 57,5 95,3 93,8 93,4 92,5 89,9 79,1 61,1 46,7 24,6 28,6 21,1 16,9 13,9 13,7 17,2 11,5 6,5 73,2 74,0 35 ANNEXE 8 : Tableaux d’indicateurs géographiques de Sao Tomé et Principe a) Coordonnées Géographiques et Extension DÉSIGNATION COORDONNÉES GÉOGRAPHIQUES LATITUDE LONGITUDE EXTENSION DES FRONTIÈRES VALEURS 1º 44’ N NORD 0º 04’ S SUD EST OUEST KM 7º 28’ EG 6º 28’ EG 261 MARITIMES b) Superficie DÉSIGNATION ILE DE SÃO TOMÉ ET PRINCIPE ILE DE SÃO TOMÉ AGUA-GRANDE ME-ZOCHI CANTAGALO CAUÉ LEMBA LOBATA ILE DU U. MESURE KM2 KM2 KM2 KM2 KM2 KM2 KM2 KM2 KM2 QUANTITÉ 1001,0 859,0 16,5 122,0 119,0 267,0 229,5 142,0 PRINCIPE c) Elévations DÉSIGNATION ELEVATION DE SAO TOMÉ : PICO DE S. TOMÉ ANA CHAVES U. MESURE QUANTITÉ METRES METRES METRES METRES METRES 2024,0 1636,0 1613,0 1600,0 1488,0 METRES METRES 948,0 935,0 PINHEIRO CALCÁRIO LAGOA 36 AMÉLIA METRES 839,0 ELEVATION DU PRINCIPE: PICO DO PRINCIPE MENCORNE CARRIOTE SOURCE: a), b), c), INE (INSTITUT NATIONAL DE STATISTIQUE) 37 ANNEXE 9 - Tableau des données générale de sur la population et l´économie Superficie du Pays (km2) Population totale (2003) Densité de la Population (hab./km2) Âge moyenne Espérance de vie a la naissance Population de 0 a 14 ans (%) Population de 15 à 64 ans (%) Population de 65 ans et plus Taux annuel de croissance 1990-2000 (%) Masculinité (nombre d´homes pour 100 femmes) Taux d’urbanisation (%) Effectif moyen par hectare cultivé (nombre de personnes) Taux brut de natalité (%o) Taux de fécondité pour chaque 1000 femmes de 15-45 (%o) Taux de scolarisation 6-14 ans (%) Taux de scolarisation 15-19 ans (%) Taux de scolarisation 20-24 ans (%) Taux d´ analphabétisme 15 ans et plus (%) Proportion d´employés dans le secteur primaire (%) Proportion d´employés dans le secteur secondaire (%) Proportion d´employés dans le secteur tertiaire (%) Produit Interne Brut (million USD) PIB par habitant (USD) Taux de chômage (%) Taux de chômage chez les jeunes 15-24 ans (%) Source: INE (Institut National de Statistique) 1001 143.186 143 17,3 63,9 42,0 53,7 4,3 1,6 98,4 54,6 2,44 35,3 145,2 86,4 95,5 95,6 15,3 29,9 16,5 53,6 57,41 433,96 17,9 35,0 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Enquête Agricole de Production, Décembre 1997 – Caractéristiques SocioDémographiques des Ménages Agricoles ; Ministère de l’Agriculture et des Pêches, Projet GTZ/FAO – TCP/6612, « Appui aux statistiques agricoles » Étude du Plan Directeur des Systèmes d’Alimentation en eau Potable et d’Assainissement (EPDSAPA) – Direction des Ressources naturelles et Energie ; réalisé par Louis Berguer International, Inc, 1993 INE, Institut National de Statistique – São Tomé et Principe en Numéros Inventário de Gases com efeito de Estufa – 2003 (PDDE – Janeiro 2004, Plano Detalhado para o Desenvolvimento Económico de STP°. Programa do pais com vista a eliminação das substancias que empobrecem a camada de ozono – Gabinete do Ambiente, 2004 38