Syndrome de Peter Pan - E
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Syndrome de Peter Pan - E
Syndrome de Peter Pan Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre Le syndrome de Peter Pan (parfois nommé complexe de Peter Pan) caractérise les enfants angoissés par l’idée de grandir et les adultes restant attachés au monde des enfants Origine L L L e concept fut développé par Dan Kiley (psychanalyste) en 1983. Son nom a été inspiré par Peter Pan le héros de James Matthew Barrie. e syndrome apparaît le plus souvent au début de l’âge adulte, lorsque l’individu commence à avoir des responsabilités. e plus souvent il s’agit de célibataires. Kiley fait remarquer qu’on l’observe particulièrement chez d’anciens enfants dont le père était souvent critiqué à la maison par la mère et réagissait par la passivité au lieu de fournir son point de vue. Il s’agirait donc d’un mimétisme de la fuite. Les stades Il semble qu’il y ait plusieurs stades : De 10 à 15 ans : les symptômes apparaissent, avec une certaine irresponsabilité de l’individu, une angoisse face au monde extérieur, une certaine solitude et un conflit face au sexe. De 16 à 22 ans : un certain narcissisme et un machisme apparaissent. De 23 à 25 ans : l’individu peut se plaindre d’une insatisfaction face à la vie et au monde extérieur. De 26 à 30 ans : début de la phase chronique du syndrome. A partir de 45 ans : l’adulte tente de retrouver son enfance face à un style de vie qu’il n’a pas choisi. 1 Le renouement avec l’enfant intérieur Article détaillé : enfant intérieur (psychothérapie d’inspiration analytique). A l’âge de la maturité – qui n’attend pas forcément un âge social déterminé même si la statique sociologique nous apprends que c’est vers la quarantaine – dans ce que l’on nomme parfois « la seconde partie de la vie »,l’adulte (en devenir) peut éprouver le besoin de retrouver un lien avec lui-même, avec son enfant intérieur, et s’inscrire dans la vie d’une manière différente. Travailler au lien avec son enfant intérieur est alors utilisé aussi da,ns une démarche psychothérapie d’Inspiration Psychanalytique (P.I.P. désignant une famille de soins psychiques), comme chez John Bradshaw ou Hal et Sidra Stone dans son ouvrage le Dialogue intérieur. Pour les personnes souffrant de difficultés d’attachement (angoisse à s’attacher, attachement incontrôlable, relations faisant souffrir), l’attachement primitif mère-enfant serait le prototype des affinités, et plus généralement, des relations privilégiées de l’adulte par la suite. Il s’agit alors de réparer « le lien » et d’apaiser le patient dans son rapport au monde. Il pourra alors, se connaissant, composer avec sa douleur et entrer en relation. Une fois, le lien « douloureux » retravaillé, le patient ou la patiente peut alors quitter les relations pathogènes pour lui-même telles que : la boisson, la sexualité compulsive, le (la) conjoint (e) maltraitant (e), la sur-activité professionnelle ou ménagère, la sur intellectualisation ou la guerre idéologique. Pour les personnes souffrant du syndrome de Peter Pan, il s’agit alors d’ouvrir le patient à la réalité du monde pour qu’il s’y inscrive. Il pourra alors tenir sa place. Anecdote Le chanteur Michael Jackson semblerait en être atteint. A ce propos, on consultera l’intéressante analyse du livre Michael Jackson de l’autre côté du Miroir, par Yves Gautier, chez Publibook, qui analyse dans le détail le rapport de la star à l’enfance. 2