Der Mond (La Lune) - Ensemble Justiniana
Transcription
Der Mond (La Lune) - Ensemble Justiniana
2006 2007 Information Presse Petits et Grands Der Mond (La Lune) Un petit théâtre du monde Opéra de Carl Orff (1938) d’après un conte de Grimm Nouvelle production Direction musicale : Adaptation orchestrale : Direction des choeurs Mise en scène : Décor et lumières : Costumes : Avec : Denis Comtet Takenori Nemoto Lionel Sow Charlotte Nessi Gérard Champlon Louis Désiré Amine Hadef Vincent Le Texier Christian-Rodrigue Moungoungou Jean-Loup Pagésy Stuart Patterson Nicolas Rouault En partenariat avec la « mission voix » de L’ARIAM Ile-de-France. En collaboration avec les Chœurs d’Enfants de Saint-Christophe. # Opéra Bastille – Amphithéâtre Représentations tout public mercredi 7 mars samedi 10 mars mardi 13 mars vendredi 16 mars dimanche 18 mars 2007 – 15h00 2007 – 20h00 2007 – 20h00 2007 – 20h00 2007 – 17h30 Matinées scolaires réservées lundi 5 mars vendredi 9 mars lundi 12 mars 2007 – 14h30 2007 – 14h30 2007 – 14h30 Pour tout public à partir de 6 ans - Durée : 1h10 Tarifs : 16 €, 5 € pour les moins de 13 ans Pleins Feux Rencontre publique avec les artistes de la production 16 janvier 2007 – 19h, Studio Bastille A l’issue de la représentation du mercredi 7 mars à 15h, Parlons-en !, dialogue mené par la journaliste Aline Pailler, est proposé gratuitement aux jeunes spectateurs. Inscription obligatoire au 01 40 01 19 88 Location : Coproduction : Ensemble Justiniana Compagnie nationale de théâtre lyrique et musical- Région Franche-Comté, Opéra national de Paris. Avec le soutien de l’AROP. - par téléphone au 08 92 89 90 90 (0,34 € la minute) - par téléphone depuis l’étranger au + 33 1 72 29 35 35 - par Internet : www.operadeparis.fr - aux guichets du Palais Garnier et de l’Opéra Bastille ; tous les jours de 10h30 à 18h30 sauf dimanche et jours fériés Relations presse Evelyne Paris Tél. : 01 40 01 24 96 - Fax : 01 40 01 18 47 E-mail : [email protected] LA PROGRAMMATION « PETITS ET GRANDS » Inviter les enfants et les jeunes, chaque saison plus nombreux, à découvrir les mondes variés de l’opéra et de la danse, en famille, entre amis ou avec leur classe, tel est le propos de la programmation « Petits et Grands » de l’Opéra national de Paris. Cette saison, trois spectacles de danse et quatre spectacles musicaux permettront aux jeunes spectateurs de s’aventurer vers de nouveaux horizons au gré de créations toujours étonnantes. Pour la musique, outre Der Mond (La Lune), Un petit théâtre du monde, l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille accueille : - En février 2007, Terre d’arène, poème rythmique et tonal, ballets d’objets sonores dans une arène imaginaire proposé par la Compagnie Au Cul du Loup. - En mai 2007, la reprise d’Amétysse, une histoire de contraires qui se mêlent pour vivre ensemble, imaginée par le FRAC Théâtre pour la petite enfance. Comme chaque année, le public scolaire pourra mieux comprendre le travail des danseurs grâce aux démonstrations, découvrir la voix grâce à une série de récitals et s’initier à un large répertoire musical avec les concerts de musique de chambre. Enfin, une collaboration “à la carte” est toujours proposée aux classes pour tout projet lié à l’opéra ou au ballet, après sélection des dossiers envoyés par les établissements scolaires en début de saison. Nous espérons ainsi éveiller la curiosité de nouveaux spectateurs, et en particulier des plus jeunes, en leur faisant découvrir l’expérience unique du spectacle vivant, moment privilégié d’échange entre la générosité des artistes et l’émotion du public. La plaquette programme “Petits et Grands” pour la saison 2006-2007 peut être envoyée sur simple demande au Service Animation et Jeune Public, Opéra national de Paris, 120 rue de Lyon, 75012 Paris. ANIMATION ET JEUNE PUBLIC Responsable : Agnès de Jacquelot Tél. : 01 40 01 19 88 Fax : 01 40 01 22 37 E-mail : [email protected] [email protected] A PROPOS DU SPECTACLE Il y avait jadis un pays où la nuit était toujours noire et où le ciel était toujours tendu comme un drap noir, car la lune ne s’y levait jamais, et aucune étoile ne brillait dans les ténèbres. […] Il advint que quatre garçons quittèrent ce pays pour partir en voyage. Ils arrivèrent dans un autre royaume où le soir, quand le soleil avait disparu, une boule lumineuse qui diffusait au loin une douce lumière était accrochée à un chêne… Grimm Carl Orff et Der Mond « Les traditions populaires et des textes anciens constituent la base de toutes les œuvres de Carl Orff pour le théâtre musical. Lorsqu’à 42 ans il cherchait un nouveau sujet à mettre en musique, il trouva le conte La Lune ; c’était l’un des contes populaires recueillis par les frères Jakob et Wilhelm Grimm dans la première moitié du XIXe siècle. L’histoire naïve et quelque peu énigmatique de la lune volée, puis arrivant au royaume des morts partagée en quartiers, et enfin ramenée par Saint Pierre au ciel aura certainement inspiré l’imagination d’Orff tant au plan scénique qu’au plan musical. C’est d’après ce conte qu’il écrivit le scénario et la version du texte ; les paroles du narrateur commentant l’histoire ainsi que celles de la première scène sont le texte original du conte, tandis que la suite est une conception nouvelle. Orff acheva Der Mond un an avant le début de la Seconde Guerre mondiale. Il était manifeste qu’il prenait pour cible dans son « petit théâtre du monde » les égoïstes qui ne pensent qu’à leur avantage personnel et veulent l’obtenir aux frais des autres, qu’il critiquait leur horizon borné et leur vie effrénée. Orff a concrétisé le conte et – comme il l’a fait un peu plus tard dans l’histoire du roi et de la femme avisée – l’a enrichi de quelques allusions ironiques. Orff était un compositeur pour le théâtre, et s’il a non seulement tiré pleinement parti de toutes les possibilités scéniques que lui offrait le cours du conte, sa riche imagination lui a permis de l’élargir avec beaucoup de situations et de personnages bien campés. Der Mond fut créée le 5 février 1939 au Staatsoper de Munich sous la direction musicale de Clemens Krauss et dans la mise en scène de Rudolf Hartmann. Par la suite, il a remanié à plusieurs reprises Der Mond, comme la plupart de ses œuvres, d’abord en 1940 (sur la base des expériences de la création), puis pour la première exécution de l’après-guerre en 1947 à Darmstadt. Dans la postface de cette nouvelle version, Orff explique comment il conçoit la fin : « Saint Pierre, un vieil homme qui fait fonction de gardien au ciel, n’est nullement identique au Saint Pierre biblique. Tout comme dans le conte les « enfers » ne sont pas l’Enfer, il n’y a pas ici un ciel chrétien avec le personnage de Saint Pierre. Saint Pierre est un personnage à l’instar du dieu Odin, mais qui rappellerait aussi un vieux berger ou un veilleur de nuit ». Der Mond a toujours été un peu éclipsée par Die Kluge. Après Catulli Carmina (1943) et Die Bernauerin (1947), Antigone (1949) a illustré le penchant d’Orff pour la tragédie grecque qui allait être déterminant pour le reste de son œuvre (en 1959 Oedipus der Tyrann, en 1968 Prometheus). Comme avec ses contes, Orff a cherché dans ces œuvres à donner une vie nouvelle aux formes primitives du théâtre et de la musique. Parmi ses autres compositions, il convient de citer des lieder et des compositions chorales d’après des textes de Franz Werfel et Bertolt Brecht (dont le théâtre épique a très certainement influencé Orff, comme le montre par exemple dans Der Mond la fonction du narrateur comme commentateur qui provoque un effet de distanciation du public par rapport à l’action sur la scène), la série des arrangements de Monteverdi (Orpheus, Klage der Ariadne, Tanz der Spröden/Ballo delle ingrate), le Schulwerk (un système d’éducation musicale sur la base du langage, du rythme et du son), le concert scénique Trionfo di Afrodite, la musique pour Le songe d’une nuit d’été et trois mystères religieux. » Dr. Stephan Stompor Notes de mise en scène « Extraordinaire de penser que ce conte sur la lune a été écrit par les Frères Grimm qui vivaient à une époque où la lune n’était que mystère, objet inatteignable… Puis mis en musique par un compositeur alors qu’on n’était pas encore allé sur la lune. Et monté aujourd’hui par une équipe qui ne peut pas ne pas se souvenir des premiers pas sur la lune. C’était il y a un peu plus de trente ans déjà… C’est peut-être sur ce constat, cette superposition d’époque que s’inscrit notre projet de mise en scène, mise en image ; entre lune indomptable et lune domptée. La Lune sous toutes ses facettes Lune kaléidoscope…, effet renforcé par une musique très colorée, truffée de citations musicales. Une histoire hors du temps, vue des quatre continents Le tour du monde en lune Jules Verne, Offenbach, Méliès et tant d’autres, chacun à sa manière a imaginé « son » voyage vers la lune. Mais ici, il s’agit bien de la lune elle-même comme objet du désir, objet de convoitise. Lune sur l’arbre et non dans le caniveau Sans reflet… Lune jouet… tour de magie On la prend à pleine main On la fait disparaître Elle se multiplie. Seuls la lune et le chêne sont gardés dans l'image de notre scénographie. En inversant ces deux éléments dans des proportions inhabituelles, il y a l'idée du voyage: Jeux de lune Eclipse de lune Changement d’échelle. Jeux d’opposition : Lune, terre Jour, nuit Dessous, dessus Le voyage est incessant… Rester dans l'univers du conte, en y glissant six personnages en quête de lune: Le "Erzähler" comme un oiseau sur sa branche, véritable mémoire collective d'un rêve lunaire. Les quatre garçons, quatre personnages en quête d'aventures, quatre hommes qui ne se connaissent pas et qui, au détour de leur errance, par hasard, se rencontrent et décident de poursuivre leur route d'exil ensemble… Et ce Saint Pierre énigmatique qui, pour mieux remettre de l'ordre dans le monde, s'associe dès le départ au cahot. Sans oublier le chœur, véritable protagoniste de l'histoire, gens de la terre dont les costumes évoquent plus une humeur, un état d'âme… Cycle de vie Cycle de mort La roue qui tourne… Et la lune toujours là L'histoire qui se répète… dans une alternance de lumière et d’obscurité. La lune à la vie comme à la mort Cette lune qui nous enlève la peur du noir Sans oublier ceux qui ne voient jamais la lumière Gens au plus profond des mines Ceux qui ne voient plus la lumière Gens aux yeux éteints. A nous d’imaginer une vie sans elle. Et si, un jour, « pour de vrai » la lune était en panne de lumière ? » Et si un jour, cet objet de convoitise devenait l'enjeu de la planète ? Vol de notre mémoire collective Et si l'on s'interrogeait sur l'histoire du monde ? ». Charlotte Nessi, décembre 2006. LA PRODUCTION L’Ensemble Justiniana et Charlotte Nessi, mise en scène compositeur P.Mion, montée avec Ile-de-France Opéra et Ballet, est toujours en tournée. Bien campé sur ses bases franc-comtoises, épaulé par des soutiens fidèles, l’Ensemble Justiniana s’intéresse à de nouvelles formes de production. Avec une équipe à géométrie variable, il tente de renouveler l’approche du répertoire lyrique et de produire des œuvres nouvelles ouvertes à différentes formes d’expression musicale. À la recherche d’un nouveau public, l’Ensemble Justiniana va à sa rencontre, le forme et l’intègre dans ses productions. L’Ensemble Justiniana s’intéresse également au répertoire avec L’Arche de Noé de B.Britten à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille et la Petite Messe solennelle de Rossini au Festival international de Besançon en 1990, la création du Voyage dans la lune de J.Offenbach dans une orchestration de J.C.Pennetier en 1994, Bataclan à l’Opéra de Caen et à l’Opéra Théâtre de Besançon en 1998. Comme l’indique son cahier des charges, « chaque spectacle proposé par l’Ensemble Justiniana est « un objet unique » mêlant artistes professionnels et amateurs. Après une formation spécifique inscrite dans le cadre même du projet ces derniers approchent la scène avec les mêmes exigences que les professionnels et les mêmes considérations. » Indépendamment de son propre parcours de metteur en scène (Beau Soir de G.Pesson au Festival Musica de Strasbourg, Didon et Enée de H.Purcell à l’Opéra de Montpellier et La Cenerentola de G.Rossini avec l’Orchestre National de Lille), Charlotte Nessi, avec l’Ensemble Justiniana, invente et imagine des projets de toute sorte : en 1986, est réalisé Celui qui dit oui de K.Weill et B.Brecht dans cinq villes de France, puis à l’Opéra de Montpellier. En 1993, deux autres mises en scène d’opéras didactiques de B.Brecht, K.Weill et P.Hindemith voient le jour : Vol au-dessus de l’océan et L’Importance d’être d’accord. En 1995, Celui qui dit oui est présenté à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille. Souhaitant privilégier les projets pluriculturels, l’Ensemble Justiniana se lance en 1989 dans l’aventure de Quichotte, opéra jazz qui met en relation l’écrivain français J.-L.Lagarce et le compositeur britannique M.Westbrook. Au début 2000, après deux années de résidence d'artistes, Les Marimbas de l’exil, opéra franco-mexicain, texte de P.Serrano et musique de L. Le Masne, est créé à l’Opéra de Besançon puis au Festival du Centre historique de Mexico. La piste de la création lyrique est également exploitée : en 1987, le Journal d’un usager de l’espace I, première aventure avec le texte de G.Perec "Espèces d’espaces" (musique d’A.Litolff) en Franche-Comté, puis au Théâtre de la Bastille à Paris en 1997-1998, conduit au Journal d'un usager de l'espace II sur une partition de Didier Lockwood, créé en 1999 à l'Amphithéâtre de l'Opéra Bastille. Une autre création, Choc, lyrique de chocolat du Le souci d’un véritable travail sur le terrain conduit l’Ensemble Justiniana à assurer la direction artistique d’un projet qui aboutit en 1993 à la création de La Petite Sirène (livret de M.Yourcenar, musique de D.Probst) dans une usine désaffectée de Poligny, dans le Jura. Cette œuvre est reprise en 1994 à l’Opéra Théâtre de Massy, puis à Lille en 1999, après deux nouvelles années de travail. Et en 1996, toujours en région Franche-Comté, l’Ensemble Justiniana et Charlotte Nessi sont chargés d’un nouveau projet d’opéra sur un livret de L.Pergaud et une musique de P.Servain, La Guerre des boutons. En 1993, un Centre d’art lyrique junior est mis en place en Franche-Comté. Il monte Guys and Dolls, comédie musicale de F.Loesser et La Princesse au petit pois. Il s’associe chaque année aux projets de l’Ensemble Justiniana jusqu’en juin 2004 avec West Side Story de L.Bernstein présenté au Théâtre Edwige-Feuillère de Vesoul. Il est important de rappeler que tous ces projets sont issus d’un long travail de formation qui intègre des acteurs du terrain à une production lyrique professionnelle. Depuis 2000, l’Ensemble Justiniana et l’ADDIM de la Haute-Saône ont mis en place une collection « La voix d’enfants dans les musiques d’aujourd’hui » et proposent des résidences à des compositeurs dans le département de la Haute-Saône pour créer des œuvres avec voix d’enfants. À l’été 2000, Quichotte, un voyage à travers le temps…, opéra itinérant dans les villages, est créé dans le cadre du Festival international de musique de Besançon-Franche-Comté et du Festival d'Ile-deFrance et repris l’année suivante. C’est dans le même esprit qu’Hansel et Gretel d’E.Humperdinck, opéra promenade voit le jour en 2002/ 2003. En 2004, c’est Barbe-Bleue suivie du Château de Barbe-Bleue de B.Bartok, balade et tragédie nuptiale, qui se créée dans les châteaux de Franche-Comté et d’Île-deFrance en 2004 et Cendrillon, Cenerentola, Cinderella… en 2005/2006. Actuellement un réseau de 60 villages accueille ces productions en FrancheComté. Depuis 1997 et la création de Brundibár de H.Krása à l’Amphithéâtre de l’Opéra-Bastille (repris dans ce même lieu et en région Nord-Pas-de-Calais en 1998, et à l'Opéra national de Lyon en mai 2001), Oliver ! de Lionel Bart, et dernièrement Le Sourire au pied de l’échelle de H.Miller avec le compositeur F.Raulin, l’Ensemble Justiniana en association avec la région Franche-Comté, travaille régulièrement à l’Opéra national de Paris et devient Compagnie nationale de théâtre lyrique et musical La saison dernière, après un concert mis en espace avec l’Ensemble Intercontemporain à la Cité de la musique, l’Ensemble Justiniana a créé Aventures, Nouvelles Aventures de G.Ligeti. (tournée en Franche-Comté, à Lyon et Paris). L’année 2005 voit la création d’un spectacle lyrique et chorégraphique dédié aux tout petits avec la création de On devine la mer tout près du compositeur Philippe Mion. Après plus de 70 représentations en Franche Comté, ce spectacle dans le cadre d’une tournée nationale est programmé en mars 2007 à la Cité de la Musique à Paris. L’ARIAM Ile-de-France Créée en 1975, l’ARIAM Ile-de-France s’est construite au fil de l’histoire, initiant et développant un rôle d’information et d’actions musicales dans des domaines variés. Associé à la politique culturelle de la Région Ile-deFrance, en partenariat avec l’État, l’ARIAM Ile-deFrance est un centre régional de ressources et d’actions musicales qui propose : un accompagnement des professionnels dans leurs projets musicaux avec les amateurs, tout particulièrement dans le domaine de la création, une réflexion sur les politiques culturelles et les expériences pédagogiques, une valorisation des ressources régionales. Les missions de l’ARIAM se déclinent en : - information et conseil : informer, orienter et conseiller, grâce à une équipe de professionnels, un site Internet, des publications, un annuaire, des partitions, un parc de matériel instrumental… - programmation : se rencontrer, créer, expérimenter et former grâce à des rencontres professionnelles, des actions pilotes autour de la création et de l’improvisation, un accompagnement de projets, de la formation continue… Les Chœurs d’Enfants de Saint-Christophe Les Chœurs d'Enfants de Saint-Christophe réunissent deux ensembles de chanteurs : d'une part, une maîtrise de garçons (voix d'enfants et voix d'hommes), dirigée par Lionel Sow et Henri Chalet et d'autre part un chœur de filles à voix égales, le chœur Cæcilia dirigé par Caroline Marcot. Depuis 2000, Lionel Sow est le directeur artistique des deux chœurs, ce qui a permis de concevoir et de mener à bien des projets communs; concerts et disques du Requiem de Jean Gilles (2000), concerts et disque de motets de Brahms et Bruckner (2003, Studio SM. Distributeur Abeille musique). Chacun des chœurs conserve cependant son autonomie : la Maîtrise a produit en 2002 une Passion selon Saint-Matthieu de Schutz (Studio SM. Distributeur Abeille Musique). Tous les enfants ont accès aux chœurs ; ils disposent pendant leur formation de cours de technique vocale et de solfège dispensés par une équipe de pédagogues spécialisés. Leur répertoire varié et le professionnalisme de leurs chefs leur ont permis d'être sollicités pour des spectacles faisant appel à d'autres disciplines (théâtre, danse…) tels que l'opéra Le sourire au pied de l'échelle à l'Opéra Bastille en novembre 2003, dans une mise en scène de Charlotte Nessi, ou encore avec les élèves du C.N.R. de Boulogne dans un projet autour de la Renaissance. Leurs différentes productions ont été régulièrement remarquées par la critique, couronnées de quatre diapasons dans la revue Diapason et, plus récemment, de quatre étoiles dans Le Monde de la musique. Les Choeurs d'enfants de Saint Christophe sont soutenus par la Fondation France Télécom. Denis Comtet, direction musicale Organiste et chef d’orchestre, Denis Comtet étudie l’orgue au Conservatoire de Saint-Maur sous la direction de Gaston Litaize. Il obtient ensuite un premier prix d’orgue (en 1989) et un premier prix d’accompagnement à l’unanimité (en 1993) au CNSM de Paris. Il étudie également la direction d’orchestre avec Bruno Aprea (Rome). Passionné par la polyphonie, il est chef associé du Chœur de chambre Accentus jusqu’à 2005, puis chef de chœur du Concert d’Astrée. Il collabore avec le Chœur de chambre de Namur et Le SWR Vocalensemble de Stuttgart. Il est successivement chef-assistant au Festival d’Aix-en-Provence, au Festival de Glyndebourne et à l’Ensemble Intercontemporain, nommé sur concours : il dirige cet ensemble dans des œuvres de Varèse, Ligeti et Coleman. Il est ensuite invité à diriger l’Orchestre des Lauréats (CNSM), l’orchestre de l’Opéra de Rouen, le Brighton Youth Orchestra, le Philharmoniker Staatsorchester-Halle, le chœur et l’orchestre du Concert d’Astrée ainsi que l’Orchestre National de Lille. Il se produit au Théâtre des Champs-Elysées, à la Cité de la Musique, à l’IRCAM et au Centre Pompidou à Paris ; à l’Opéra de Rouen, l’Opéra de Lille, l’Opéra de Besançon, au Dartington Festival en Angleterre, au Festival de Cava di Tirenni en Italie, au Festival International d’Epidaure en Grèce ainsi qu’au Händelfestspiele de Halle dont il dirige le concert de clôture en 2006 et 2007. Avec l’ensemble Justiniana et le metteur en scène Charlotte Nessi, il dirige des œuvres scéniques telles que Aventures, Nouvelles Aventures de Ligeti et Le Château de Barbe-Bleue de Bartók. Denis Comtet poursuit par ailleurs une carrière internationale d’organiste concertiste. Il se produit en musique de chambre avec comme partenaires Delphine Collot, Antoine Curé ou Paul Meyer. Takénori Némoto, adaptation orchestrale Corniste et compositeur, Takénori Némoto est né au Japon. Il étudie à l'Université Nationale des BeauxArts et de la Musique de Tokyo (Tokyo Geijutsu Daigaku) où il obtient plusieurs prix d'excellence : cor, musique de chambre, direction d'orchestre, harmonie, contrepoint, orchestration, analyse musicale... En 1992, il vient à Paris et poursuit ses études à l'Ecole Normale de Musique de Paris (classe de Georges Barboteu) et au CNSM de Paris, où il obtient un Diplôme de formation supérieure, mention très bien (1er prix de cor à l'unanimité, classe d'André Cazalet) avant de poursuivre un cycle de perfectionnement de musique de chambre (Quintette à vent Zéphyr, classe de Maurice Bourgue). Il obtient également le Certificat d'Aptitude à l’enseignement du cor en 2003. Il est lauréat de nombreux concours : prix SPEDIDAM et prix Varois de Paris au Concours International de cor de Toulon (1998), 3e prix d'exécution musicale au Concours International de Cor de Trévoux (1998), 2e prix au Concours International de Musique Premio Rovere d'Oro (Italie, 2000) et 2e prix au Concours International de Quintette à Vent de Marseille Henri Tomasi. Takénori Némoto a composé plusieurs œuvres symphoniques et pour musique de chambre, ce qui l'a amené à participer à de nombreux festivals (Festival International de Musique de Sapporo, Festival de Quatr'arts de Kyoto, La Nuit Blanche à Paris...) pour leur création. Parmi ses compositions, Annonciation pour flûte et harpe, créée en 2002, a été récompensée par le Prix Spécial du Jury au Tournoi International de Musique de Rome en 2004. Il effectue également des transcriptions pour différentes formations ainsi que de nombreuses réorchestrations, parmi lesquelles on peut citer une collaboration avec l'Ensemble Justiniana en 2005 pour l'adaptation de Cendrillon. Parallèlement, il mène une carrière de concertiste. Depuis 2004, il est cor solo de l'Orchestre de Chambre Pelléas et, depuis 2005, corniste aux Musiciens du Louvre et cor solo de l'Orchestre Poitou-Charentes. Il est également directeur artistique du Festival Musica Nigella à Tigny-Noyelle (Pas-deCalais). Depuis 2005 il enseigne le cor et la musique de chambre à l'Ecole Nationale de Musique de Cachan et dirige l'Orchestre Symphonique du Val de Bièvre. Lionel Sow, direction des chœurs Après une formation de violoniste, tout d'abord au C.N.R. de Paris, puis auprès d'Annie Jodry, Lionel Sow se tourne vers la direction de chœur qu'il étudie avec Jean-Jacques Werner, Patrick Marco et Pierre Calmelet. Il poursuit sa formation au CNSM de Paris, couronnée par de nombreux premiers prix : harmonie, contrepoint, fugue, direction de chœur, direction de chant grégorien, écriture du XXe siècle et contrepoint de la Renaissance. Parallèlement à des études de chant avec Nicole Fallien, il prend, en 1994, la direction de la Maîtrise des Petits Chanteurs de Saint-Christophe, dans laquelle il a chanté depuis l'âge de 8 ans. En 2002, il devient aussi le chef du chœur d'enfants de la Maîtrise de Notre-Dame de Paris, et prend en septembre 2006 la direction de l'ensemble des chœurs de la Cathédrale. Il obtient son Certificat d’Aptitude à la direction de chœurs en 2005. En février 2005, il dirige une première fois le chœur de Radio-France. Il le dirige à nouveau en septembre et octobre 2005 puis en 2006. Gérard Champlon, décors et lumières Depuis 1985, Gérard Champlon est de tous les chantiers de l’Ensemble Justiniana. Décors et lumières éclosent ensemble et il assure aussi la direction technique des tournées : à lui les cadres à l’italienne, l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille, l’ancienne tannerie de La Petite sirène à Poligny, la fabrique de pipes de La Guerre des boutons à Baume-les-Dames ! Parallèlement à sa collaboration avec l’Ensemble Justiniana il travaille à l’Opéra de Montpellier : décors de Didon et Enée, Les Contes d’Hoffmann, Samson et Dalila au Corum, décors et lumières pour Les Mamelles de Tirésias et Die Lustigen Nibelungen mais aussi à Lille, Besançon, Caen, Paris et Nanterre. Gérard Champlon a collaboré récemment à plusieurs spectacles de l’ensemble Justiniana, notamment pour Aventures, Nouvelles Aventures, Le Château de Barbe-Bleue, Cendrillon et On devine la mer tout près. Louis Désiré, costumes Costumier et scénographe, Louis Désiré a participé à de nombreuses productions d'opéra en Europe. En France : à l'Opéra Bastille (Le Sourire au pied de l'échelle) et au Zénith de Paris (Ali Baba), à la Cité de la Musique (Aventures, Nouvelles Aventures) ; à l'Opéra et au Festival de Marseille (Nabucco, Les Pêcheurs de perles); à l'Opéra National de Montpellier (les Contes d'Hoffmann, La Forza del destino, Macbeth, Republica!!, Samson et Dalila, Die Lustigen Nibelungen, Goya, Vol de Nuit et l'Heure espagnole) ; au Capitole de Toulouse (Temistocle) ; à l'Opéra de Nice (Die Zauberflöte, Un Ballo in maschera, Simone Boccanegra, Ariane et BarbeBleue) et aux Chorégies d'Orange (Nabucco, Aida, Elektra, Don Carlos, la Forza del destino). En Irlande pour Opera Ireland à Dublin (les Contes d'Hoffmann, Salomé, Don Carlos). En Suisse à Bern (Carmen), Sant Gallen (Simone Boccanegra) et Lausanne (Un Ballo in maschera). En Italie au Teatro Filarmonico di Verona (I Pagliacci) , au Teatro Regio di Torino (Werther) et au Teatro Massimo Bellini de Catania (Oberon). En Belgique au Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles (Idomeneo, Il trionfo del'onore), à l'Opéra Royal de Wallonie (Don Carlos, Simone Boccanegra, Rigoletto) et au Théâtre de la Place de Liège (Mozart/Salieri). Au Théâtre Royal de Copenhague au Danemark (Carmen); en Espagne au Festival de Santander (Simone Boccanegra, I Pagliacci, Gianni Schicchi), à Bilbao (I Pagliacci), au Festival de Perelada (Il Trittico) et au Liceo de Barcelona (La Clemenza di Tito). En Grèce au Megaron d'Athènes (Les Mamelles de Tiresias, La Voix humaine) et de Thessaloniki (Le Nozze di Figaro) ainsi qu’au Festival de Corinthe (l'Olimpiade). En Allemagne au Staatsoper de Saarbrücken (Le Nozze di Figaro) et à Leipzig (Temistocle). Il s'est également produit en Amérique au Festival del Centro Historico de Mexico (Las Marimbas de l'exilio), au Teatro Colón de Buenos Aires en Argentine (A Midsummer night's dream), et au New York City Opera (Ariane et Barbe-Bleue). Ces spectacles ont été mis en scène par Joël Lauwers, Nicolas Joël, Jean Claude Auvray, Jean Marc Forêt, Charlotte Nessi, Petrika Ionesco, Guy Montavon, Panagis Pagoulatos, Dieter Kaegi, Jose Antonio Guitièrrez, Bruno Stefano, David et Federico Alagna et Francisco Negrin. De 2006 à 2008 , on le retrouve à New York et Nice pour Ariane et Barbe-Bleue, au Teatro Colón de Buenos Aires et à l'Opéra de Nice pour les décors et costumes de A Midsummer night's dream (mises en scène de Paul Emile Fourny), au Liceo de Barcelona et à Leipzig pour La Clemenza di Tito et à Leipzig toujours pour Die Lustige Witwe (mise en scène de Francisco Negrin). Il réalise les décors et costumes de Turandot à Dublin (mis en scène par Dieter Kaegi), Il Trittico, coproduction entre le Teatro Colón de Buenos Aires et l'Opéra de Nice, Tosca à Nice (mis en scène par Paul Emile Fourny) et les costumes de Le Nozze di Figaro à Nice, La Belle Hélène à Montpellier (mis en scène par Joël Lauwers) et de El Arbol de Diana (Martin i Soler) à Madrid et Barcelone, Partenope à Copenhague et I puritani à Amsterdam, spectacles mis en scène par Francisco Negrin. Par ailleurs il réalisera pour la première fois la mise en scène, les décors et les costumes de Werther au Teatro Colón de Buenos Aires en septembre 2007. Amine Hadef, ténor Né à Casablanca, Amine Hadef se consacre très tôt à la musique et après des études de piano et d’orgue, il découvre le chant au sein du Jeune chœur de Paris sous la direction de Laurence Equilbey. Il se perfectionne ensuite à l’ENM de Pantin, puis à la Maîtrise Notre-Dame de Paris. Il suit ainsi les master class de Martin Isepp, Hans Peter Blochwitz, Jean Tubery et est actuellement l’élève de Florence Guignolet. Au sein de la Maîtrise, il s’est produit régulièrement en soliste : Messe en ré de Dvorak, Dixit Dominus et Magnificat de Vivaldi… Il fait partie du Collegium vocale dirigé par Philippe Herreweghe avec lequel il chante régulièrement en Europe la musique romantique allemande : Beethoven, Brahms, Schubert et Mendelssohn. Il est également le ténor du jeune ensemble à voix d’hommes « Aquilon » spécialisé dans la musique baroque française et parrainé par le Festival Simphonia en Périgord. Sur scène, dernièrement, il était le Premier Esprit dans l’Orfeo de Monteverdi avec le Concert d’Astrée sous la direction d’Emmanuelle Haïm au Théâtre du Châtelet et à l’Opéra du Rhin. Il a enregistré une création contemporaine avec Roland Herrabedian, Le Martyr de Saint Sébastien de Debussy avec le Collegium vocale, La Création de Haydn et La Messe en si de Bach avec John Nelson, et La Messe en ut de Mozart avec Louis Langrée. Vincent Le Texier, baryton C’est après avoir obtenu l’agrégation d’arts plastiques que Vincent Le Texier commence l’étude du chant. Son travail avec Udo Reinemann le décide à se consacrer à temps plein à sa deuxième passion et il entre à l’Ecole d’Art Lyrique de l’Opéra de Paris, où il vit ses premières expériences scéniques. En 1988, il est Golaud dans la création de Pelléas et Mélisande à Moscou sous la direction de M. Rosenthal. Il chante ce rôle dans de nombreux théâtres, participe à l’aventure des Impressions de Pelléas de P. Brook et crée le chef-d’œuvre de Debussy à Leipzig, Göteborg, Ankara, Istanbul et Damas. S’il aborde sous la direction de M. Minkowski le répertoire baroque, il est invité par de nombreux opéras en France et à l’étranger à interpréter également les rôles mozartiens (Leporello, Don Giovanni, le Conte, Alfonso) et ceux de l’opéra du XIXe siècle (Il Barbiere di Siviglia, Der Freischütz, La Damnation de Faust, Faust, Carmen, Les Contes d’Hoffmann, La Bohème…), du XXe siècle (Wozzeck de Gurlitt, grand prix de la critique 1997 à Rouen, Capriccio de Strauss, Il Prigioniero de Dallapiccola…) et crée les œuvres de nombreux compositeurs contemporains comme D.Levaillant, G.Aperghis, M. Constant, K.Saariaho, Ph.Manoury, Ph.Fénelon. Il se produit régulièrement en concert et se trouve à la tête d’une riche discographie, souvent dans des répertoires rares (Marais, Grétry, Ropartz, Bloch, Boulanger,…). Ces dernières années Vincent Le Texier continue d’interpréter ses rôles de prédilection (Golaud, les quatre diables des Contes d’Hoffman…), et aborde les grands rôles dramatiques comme Scarpia, le Hollandais Volant, Philippe II ou Jochanaan. Au cours de la saison 2005/2006, il chante La Juive d’Halevy à la Fenice; Don Carlo, Raspoutine d'E.Rautavaara (création de la version allemande), Wozzeck d'A.Berg à Lübeck et Le Barbier de Séville (Basilio) à l'Opéra Comique et, en juillet 2006, crée une version théatrale de La Belle Maguelone de Brahms, aux côtés de la pianiste Susan Manoff et de la comédienne Rona Hartner, dans une mise en scène de Nicole Aubry. Au cours de cette saison, il interprète Simone dans Eine Florentinische Tragödie de Zemlinsky à Nancy, Escamillo dans Carmen à Stuttgart et sera Jaroslav Prus dans L’ Affaire Makropoulos de Janacek à l'Opéra national de Paris. Parmi ses projets : Wozzeck à Berne et à Dublin et L'Affaire Makropoulos à Madrid. Christian-Rodrigue Moungoungou, baryton Christian-Rodrigue Moungoungou fait ses études musicales aux conservatoires de Mulhouse et de Strasbourg et poursuit sa formation au Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Lyon auprès de Brian Parson. Il se perfectionne lors de cours de maître auprès de Peter Harvey, Michel Piquemal, Françoise Pollet, Laura Sarti, Gary Macby et Udo Reinemann. En concert, son répertoire s'étend du baroque (Bach, Purcell...) à la musique contemporaine (Ligeti, Messiaen...). Il a pris part à de nombreuses productions avec l'Opéra National du Rhin (Church parables de Britten et Carmen de Bizet) et a participé à plusieurs festivals dont ceux d'Aix-en-Provence, de Salzbourg et du SchleswigHolstein. Citons parmi ses engagements Enée dans Didon et Enée de Purcell à Lyon, Goro dans Madame Butterfly de Puccini au festival de Gattières, Orêt dans Philémon et Baucis de Haydn avec le Nouveau studio de l'Opéra de Lyon et Dandini dans le spectacle Cendrillon de l’Ensemble Justiniana. Christian-Rodrigue Moungoungou est depuis septembre 2005 artiste titulaire du chœur de l'Opéra national de Paris. Jean-Loup Pagésy, basse Jean-Loup Pagésy obtient son prix de chant en 1997 à l'École Nationale de Musique de l'Häy-les-Roses, dans la classe de Marie-Claire Cottin. De formation supérieure en musique de chambre, il participe à des ensembles de haut niveau tels celui de Michel Piquemal et Hervé Niquet (Le Concert Spirituel), il rencontre également Laurence Equilbey et entre dans le Chœur de Chambre Accentus avec lequel il a travaillé entre 1994 et 2001. Jean-Loup Pagésy a été stagiaire du Centre de Formation Lyrique de l'Opéra de Paris de 2002 à 2004 où il a pu suivre les master class d’Alexandrina Miltcheva, Ileana Cotrubas, José Van Dam et Teresa Berganza. Sur scène, il a interprété le rôle de Cancian dans Les Quatre Rustres de Wolf-Ferrari et de Bottom (extraits) dans A Midsummer night's dream de Britten, avec le Centre de Formation Lyrique de l'Opéra de Paris. Il a créé le rôle de Moushed Gogh dans Ubu Opéra de Vincent Bouchot à l'Opéra Comique et interprété le rôle de Black Bob dans The Litle Sweep (Le Petit Ramoneur) de Britten avec la Péniche Opéra à l'Opéra Comique. A l’Opéra de Paris, il a été le Cappadocien dans Salomé de Strauss et un garde dans Manon de Massenet. Il s'est produit dans le rôle d’Osmin dans L'Enlèvement au Sérail à l'Opéra de ClermontFerrand et vient de créer le rôle de Patera dans l'opéra L'autre côté de Mantovani à l'Opéra de Strasbourg. Il a récemment interprété le rôle titre de Golem de John Casken dans la production conjointe des Opéras de Rennes, Nantes et Angers et sera bientôt Truffaldino à Metz dans Ariadne auf Naxo. Dans les projets à venir Jean-Loup Pagésy interprètera le rôle de Don Ignicio Gomez de l'Heure Espagnole de Ravel à Clermont Ferrand et celui d'Aboulifar du Caid d’Ambroise Thomas à Metz. Stuart Patterson, ténor Né en Ecosse, Stuart Patterson étudie le chant à Glasgow, Florence et, plus récemment, à Paris avec Peggy Bouveret. Membre du Groupe Vocal de France entre 1985 et 1988, il a pris part à de nombreux concerts de musique contemporaine française. En 1990, il intègre la troupe de l'Opéra de Pise où il chante notamment la trilogie Mozart-Da Ponte, L'Incoronazione di Poppea et Il Ritorno di Ulisse in Patria (Monteverdi), Remendado dans Carmen (Bizet) et Ramiro dans La Cenerentola (Rossini). Il est par la suite invité dans beaucoup de théâtres en France et à l'étranger, notamment au Théâtre des Champs-Élysées pour Le Nozze di Figaro (Basilio et Curzio), qu'il enregistre avec Jean-Claude Malgoire, à l'Opéra-Comique pour La Scala di Seta (Rossini), Le Pauvre Matelot (Milhaud) et La Didone (Cavalli), à Genève pour Susannah (Floyd), à Turin pour The Rake's Progress (Stravinsky) et Die Teufel von Loudun (Penderecky), à Palerme pour Kiss me, Kate (Porter), à Massy pour Pedrillo dans Die Entführung aus dem Serail (Mozart), à Besançon pour le Steuermann dans Der Fliegende Holländer (Wagner) et Madwoman dans Curlew River (Britten), ainsi qu'à Lausanne pour Gianni Schicchi (Puccini) et Florville dans Il Signor Bruschino (Rossini). Plus récemment, il chantait Harlekin dans Der Kaiser von Atlantis de Viktor Ullmann, et Stump dans la création française de Golem de John Casken à Angers, Nantes et Rennes. En avril 2005, Stuart Patterson a fait ses débuts dans le rôle de Mime (Siegfried) à Mexico City. Il chantera Loge dans Das Rheingold à New York en juillet 2007. Nicolas Rouault, baryton Après des études de violon au CNR de Poitiers, Nicolas Rouault étudie le chant avec Micaëla Etcheverry à Poitiers et Anne-Marie Rodde à Paris. Titulaire d’un diplôme de musique ancienne du CNR de Paris (classes de Kenneth Weiss, Howard Crook et Michel Laplénie), il achève son cursus lyrique à l’ENM d’Argenteuil dans la classe de Micaëla Etcheverry où il obtient son DEM de chant. Il se perfectionne au cours de différents master class avec Rachel Yakar, Andrea Guiot, Jérôme Corréas, Rachid Safir, David Abramovitz, Vincent Dumestre et Michel Verschaeve. Au cours d’académies de jeunes professionnels, il a chanté sous la direction de chefs réputés tels que Christophe Rousset, Martin Gester, Rinaldo Alessandrini… et travaille avec les plus grands ensembles de musique ancienne, tels que le Concert d’Astrée (Emmanuelle Haim), Les Musiciens du Louvre (Marc Minkowsky), Sagittarius (Michel Laplénie)… On a pu l’entendre récemment dans le rôle de Bacchus dans la production de Philémon et Baucis de Haydn dirigée par Mirella Giardelli avec les Musiciens du Louvre (Opéra de Rouen, Amphithéâtre de l’Opéra Bastille…), dans le rôle-titre de l’Orfeo de Monteverdi au Studio-Opéra de Lyon sous la direction de Christophe Coin et David Pickett, et dans le rôle de Cléon dans L’Ivrogne corrigé de Gluck à l’Opéra de Lausanne (direction Michel Laplénie). Ses projets comportent entre autres l’enregistrement de madrigaux de Melchior Frank avec Sagittarius (direction Michel Laplénie), le rôle du Prince dans Cendrillon de Laruette avec l’ensemble Les Monts du Reuil (mise en scène Christian Duchange) et le rôle de Bacchus dans le spectacle Musiques à déguster avec l’ensemble Sept mesures de Soie (mise en scène Christophe Galland).