Der Mond (La Lune) - Ensemble Justiniana

Transcription

Der Mond (La Lune) - Ensemble Justiniana
2006
2007
Information Presse
Petits et Grands
Der Mond (La Lune)
Un petit théâtre du monde
Opéra de Carl Orff (1938) d’après un conte de Grimm
Nouvelle production
Direction musicale :
Adaptation orchestrale :
Direction des choeurs
Mise en scène :
Décor et lumières :
Costumes :
Avec :
Denis Comtet
Takenori Nemoto
Lionel Sow
Charlotte Nessi
Gérard Champlon
Louis Désiré
Amine Hadef
Vincent Le Texier
Christian-Rodrigue Moungoungou
Jean-Loup Pagésy
Stuart Patterson
Nicolas Rouault
En partenariat avec la « mission voix » de L’ARIAM
Ile-de-France.
En collaboration avec les Chœurs d’Enfants de
Saint-Christophe.
#
Opéra Bastille – Amphithéâtre
Représentations tout public
mercredi
7
mars
samedi
10
mars
mardi
13
mars
vendredi
16
mars
dimanche
18
mars
2007 – 15h00
2007 – 20h00
2007 – 20h00
2007 – 20h00
2007 – 17h30
Matinées scolaires réservées
lundi
5
mars
vendredi
9
mars
lundi
12
mars
2007 – 14h30
2007 – 14h30
2007 – 14h30
Pour tout public à partir de 6 ans - Durée : 1h10
Tarifs : 16 €, 5 € pour les moins de 13 ans
Pleins Feux
Rencontre publique avec les artistes de la
production
16 janvier 2007 – 19h, Studio Bastille
A l’issue de la représentation du mercredi 7 mars à
15h, Parlons-en !, dialogue mené par la
journaliste Aline Pailler, est proposé gratuitement
aux jeunes spectateurs.
Inscription obligatoire au 01 40 01 19 88
Location :
Coproduction : Ensemble Justiniana Compagnie nationale de théâtre lyrique
et musical- Région Franche-Comté, Opéra national de Paris.
Avec le soutien de l’AROP.
- par téléphone au 08 92 89 90 90 (0,34 € la minute)
- par téléphone depuis l’étranger au + 33 1 72 29 35 35
- par Internet : www.operadeparis.fr
- aux guichets du Palais Garnier et de l’Opéra Bastille ; tous les
jours de 10h30 à 18h30 sauf dimanche et jours fériés
Relations presse
Evelyne Paris
Tél. : 01 40 01 24 96 - Fax : 01 40 01 18 47
E-mail : [email protected]
LA PROGRAMMATION « PETITS ET GRANDS »
Inviter les enfants et les jeunes, chaque saison plus nombreux, à découvrir les mondes variés de l’opéra et
de la danse, en famille, entre amis ou avec leur classe, tel est le propos de la programmation « Petits et
Grands » de l’Opéra national de Paris.
Cette saison, trois spectacles de danse et quatre spectacles musicaux permettront aux jeunes spectateurs
de s’aventurer vers de nouveaux horizons au gré de créations toujours étonnantes.
Pour la musique, outre Der Mond (La Lune), Un petit théâtre du monde, l’Amphithéâtre de l’Opéra
Bastille accueille :
-
En février 2007, Terre d’arène, poème rythmique et tonal, ballets d’objets sonores dans une arène
imaginaire proposé par la Compagnie Au Cul du Loup.
-
En mai 2007, la reprise d’Amétysse, une histoire de contraires qui se mêlent pour vivre ensemble,
imaginée par le FRAC Théâtre pour la petite enfance.
Comme chaque année, le public scolaire pourra mieux comprendre le travail des danseurs grâce aux
démonstrations, découvrir la voix grâce à une série de récitals et s’initier à un large répertoire musical
avec les concerts de musique de chambre.
Enfin, une collaboration “à la carte” est toujours proposée aux classes pour tout projet lié à l’opéra ou au
ballet, après sélection des dossiers envoyés par les établissements scolaires en début de saison.
Nous espérons ainsi éveiller la curiosité de nouveaux spectateurs, et en particulier des plus jeunes, en leur
faisant découvrir l’expérience unique du spectacle vivant, moment privilégié d’échange entre la
générosité des artistes et l’émotion du public.
La plaquette programme “Petits et Grands” pour la saison 2006-2007 peut être envoyée sur simple
demande au Service Animation et Jeune Public, Opéra national de Paris, 120 rue de Lyon, 75012 Paris.
ANIMATION ET JEUNE PUBLIC
Responsable : Agnès de Jacquelot
Tél. : 01 40 01 19 88
Fax : 01 40 01 22 37
E-mail : [email protected]
[email protected]
A PROPOS DU SPECTACLE
Il y avait jadis un pays où la nuit était toujours noire et où le ciel était toujours tendu comme un drap
noir, car la lune ne s’y levait jamais, et aucune étoile ne brillait dans les ténèbres. […]
Il advint que quatre garçons quittèrent ce pays pour partir en voyage. Ils arrivèrent dans un autre
royaume où le soir, quand le soleil avait disparu, une boule lumineuse qui diffusait au loin une douce
lumière était accrochée à un chêne… Grimm
Carl Orff et Der Mond
« Les traditions populaires et des textes anciens
constituent la base de toutes les œuvres de Carl
Orff pour le théâtre musical. Lorsqu’à 42 ans il
cherchait un nouveau sujet à mettre en musique,
il trouva le conte La Lune ; c’était l’un des
contes populaires recueillis par les frères Jakob
et Wilhelm Grimm dans la première moitié du
XIXe siècle. L’histoire naïve et quelque peu
énigmatique de la lune volée, puis arrivant au
royaume des morts partagée en quartiers, et enfin
ramenée par Saint Pierre au ciel aura
certainement inspiré l’imagination d’Orff tant au
plan scénique qu’au plan musical. C’est d’après
ce conte qu’il écrivit le scénario et la version du
texte ; les paroles du narrateur commentant
l’histoire ainsi que celles de la première scène
sont le texte original du conte, tandis que la suite
est une conception nouvelle.
Orff acheva Der Mond un an avant le début de la
Seconde Guerre mondiale. Il était manifeste qu’il
prenait pour cible dans son « petit théâtre du
monde » les égoïstes qui ne pensent qu’à leur
avantage personnel et veulent l’obtenir aux frais
des autres, qu’il critiquait leur horizon borné et
leur vie effrénée. Orff a concrétisé le conte et –
comme il l’a fait un peu plus tard dans l’histoire
du roi et de la femme avisée – l’a enrichi de
quelques allusions ironiques. Orff était un
compositeur pour le théâtre, et s’il a non
seulement tiré pleinement parti de toutes les
possibilités scéniques que lui offrait le cours du
conte, sa riche imagination lui a permis de
l’élargir avec beaucoup de situations et de
personnages bien campés.
Der Mond fut créée le 5 février 1939 au
Staatsoper de Munich sous la direction musicale
de Clemens Krauss et dans la mise en scène de
Rudolf Hartmann.
Par la suite, il a remanié à plusieurs reprises Der
Mond, comme la plupart de ses œuvres, d’abord
en 1940 (sur la base des expériences de la
création), puis pour la première exécution de
l’après-guerre en 1947 à Darmstadt. Dans la
postface de cette nouvelle version, Orff
explique comment il conçoit la fin : « Saint
Pierre, un vieil homme qui fait fonction de
gardien au ciel, n’est nullement identique au
Saint Pierre biblique. Tout comme dans le
conte les « enfers » ne sont pas l’Enfer, il n’y a
pas ici un ciel chrétien avec le personnage de
Saint Pierre. Saint Pierre est un personnage à
l’instar du dieu Odin, mais qui rappellerait
aussi un vieux berger ou un veilleur de nuit ».
Der Mond a toujours été un peu éclipsée par
Die Kluge. Après Catulli Carmina (1943) et
Die Bernauerin (1947), Antigone (1949) a
illustré le penchant d’Orff pour la tragédie
grecque qui allait être déterminant pour le reste
de son œuvre (en 1959 Oedipus der Tyrann, en
1968 Prometheus). Comme avec ses contes,
Orff a cherché dans ces œuvres à donner une
vie nouvelle aux formes primitives du théâtre et
de la musique. Parmi ses autres compositions,
il convient de citer des lieder et des
compositions chorales d’après des textes de
Franz Werfel et Bertolt Brecht (dont le théâtre
épique a très certainement influencé Orff,
comme le montre par exemple dans Der Mond
la fonction du narrateur comme commentateur
qui provoque un effet de distanciation du
public par rapport à l’action sur la scène), la
série des arrangements de Monteverdi
(Orpheus, Klage der Ariadne, Tanz der
Spröden/Ballo delle ingrate), le Schulwerk (un
système d’éducation musicale sur la base du
langage, du rythme et du son), le concert
scénique Trionfo di Afrodite, la musique pour
Le songe d’une nuit d’été et trois mystères
religieux. »
Dr. Stephan Stompor
Notes de mise en scène
« Extraordinaire de penser que ce conte sur la
lune a été écrit par les Frères Grimm qui vivaient
à une époque où la lune n’était que mystère,
objet inatteignable…
Puis mis en musique par un compositeur alors
qu’on n’était pas encore allé sur la lune.
Et monté aujourd’hui par une équipe qui ne peut
pas ne pas se souvenir des premiers pas sur la
lune. C’était il y a un peu plus de trente ans
déjà…
C’est peut-être sur ce constat, cette superposition
d’époque que s’inscrit notre projet de mise en
scène, mise en image ; entre lune indomptable et
lune domptée.
La Lune sous toutes ses facettes
Lune kaléidoscope…, effet renforcé par une
musique très colorée, truffée de citations
musicales.
Une histoire hors du temps, vue des quatre
continents
Le tour du monde en lune
Jules Verne, Offenbach, Méliès et tant d’autres,
chacun à sa manière a imaginé « son » voyage
vers la lune.
Mais ici, il s’agit bien de la lune elle-même
comme objet du désir, objet de convoitise.
Lune sur l’arbre et non dans le caniveau
Sans reflet…
Lune jouet… tour de magie
On la prend à pleine main
On la fait disparaître
Elle se multiplie.
Seuls la lune et le chêne sont gardés dans l'image
de notre scénographie.
En inversant ces deux éléments dans des
proportions inhabituelles, il y a l'idée du voyage:
Jeux de lune
Eclipse de lune
Changement d’échelle.
Jeux d’opposition :
Lune, terre
Jour, nuit
Dessous, dessus
Le voyage est incessant…
Rester dans l'univers du conte,
en y glissant six personnages en quête de lune:
Le "Erzähler" comme
un oiseau sur sa
branche,
véritable mémoire collective d'un rêve lunaire.
Les quatre garçons, quatre personnages en
quête d'aventures, quatre hommes qui ne se
connaissent pas et qui, au détour de leur
errance, par hasard, se rencontrent et décident
de poursuivre leur route d'exil ensemble…
Et ce Saint Pierre énigmatique qui, pour mieux
remettre de l'ordre dans le monde, s'associe dès
le départ au cahot.
Sans oublier le chœur, véritable protagoniste de
l'histoire, gens de la terre dont les costumes
évoquent plus une humeur, un état d'âme…
Cycle de vie
Cycle de mort
La roue qui tourne…
Et la lune toujours là
L'histoire qui se répète…
dans une alternance de lumière et d’obscurité.
La lune à la vie comme à la mort
Cette lune qui nous enlève la peur du noir
Sans oublier ceux qui ne voient jamais la
lumière
Gens au plus profond des mines
Ceux qui ne voient plus la lumière
Gens aux yeux éteints.
A nous d’imaginer une vie sans elle.
Et si, un jour, « pour de vrai » la lune était en
panne de lumière ? »
Et si un jour, cet objet de convoitise devenait
l'enjeu de la planète ?
Vol de notre mémoire collective
Et si l'on s'interrogeait sur l'histoire du
monde ? ».
Charlotte Nessi, décembre 2006.
LA PRODUCTION
L’Ensemble Justiniana et
Charlotte Nessi, mise en scène
compositeur P.Mion, montée avec Ile-de-France
Opéra et Ballet, est toujours en tournée.
Bien campé sur ses bases franc-comtoises, épaulé par
des soutiens fidèles, l’Ensemble Justiniana s’intéresse
à de nouvelles formes de production. Avec une
équipe à géométrie variable, il tente de renouveler
l’approche du répertoire lyrique et de produire des
œuvres nouvelles ouvertes à différentes formes
d’expression musicale. À la recherche d’un nouveau
public, l’Ensemble Justiniana va à sa rencontre, le
forme et l’intègre dans ses productions.
L’Ensemble Justiniana s’intéresse également au
répertoire avec L’Arche de Noé de B.Britten à
l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille et la Petite Messe
solennelle de Rossini au Festival international de
Besançon en 1990, la création du Voyage dans la
lune de J.Offenbach dans une orchestration de J.C.Pennetier en 1994, Bataclan à l’Opéra de Caen et à
l’Opéra Théâtre de Besançon en 1998.
Comme l’indique son cahier des charges, « chaque
spectacle proposé par l’Ensemble Justiniana est « un
objet unique » mêlant artistes professionnels et
amateurs. Après une formation spécifique inscrite
dans le cadre même du projet ces derniers approchent
la scène avec les mêmes exigences que les
professionnels et les mêmes considérations. »
Indépendamment de son propre parcours de metteur
en scène (Beau Soir de G.Pesson au Festival Musica
de Strasbourg, Didon et Enée de H.Purcell à l’Opéra
de Montpellier et La Cenerentola de G.Rossini avec
l’Orchestre National de Lille), Charlotte Nessi, avec
l’Ensemble Justiniana, invente et imagine des projets
de toute sorte : en 1986, est réalisé Celui qui dit oui
de K.Weill et B.Brecht dans cinq villes de France,
puis à l’Opéra de Montpellier. En 1993, deux autres
mises en scène d’opéras didactiques de B.Brecht,
K.Weill et P.Hindemith voient le jour : Vol au-dessus
de l’océan et L’Importance d’être d’accord. En 1995,
Celui qui dit oui est présenté à l’Amphithéâtre de
l’Opéra Bastille.
Souhaitant privilégier les projets pluriculturels,
l’Ensemble Justiniana se lance en 1989 dans
l’aventure de Quichotte, opéra jazz qui met en
relation l’écrivain français J.-L.Lagarce et le
compositeur britannique M.Westbrook. Au début
2000, après deux années de résidence d'artistes, Les
Marimbas de l’exil, opéra franco-mexicain, texte de
P.Serrano et musique de L. Le Masne, est créé à
l’Opéra de Besançon puis au Festival du Centre
historique de Mexico.
La piste de la création lyrique est également
exploitée : en 1987, le Journal d’un usager de
l’espace I, première aventure avec le texte de G.Perec
"Espèces d’espaces" (musique d’A.Litolff) en
Franche-Comté, puis au Théâtre de la Bastille à Paris
en 1997-1998, conduit au Journal d'un usager de
l'espace II sur une partition de Didier Lockwood,
créé en 1999 à l'Amphithéâtre de l'Opéra Bastille.
Une autre création, Choc, lyrique de chocolat du
Le souci d’un véritable travail sur le terrain conduit
l’Ensemble Justiniana à assurer la direction artistique
d’un projet qui aboutit en 1993 à la création de La
Petite Sirène (livret de M.Yourcenar, musique de
D.Probst) dans une usine désaffectée de Poligny,
dans le Jura. Cette œuvre est reprise en 1994 à
l’Opéra Théâtre de Massy, puis à Lille en 1999, après
deux nouvelles années de travail. Et en 1996,
toujours en région Franche-Comté, l’Ensemble
Justiniana et Charlotte Nessi sont chargés d’un
nouveau projet d’opéra sur un livret de L.Pergaud et
une musique de P.Servain, La Guerre des boutons.
En 1993, un Centre d’art lyrique junior est mis en
place en Franche-Comté. Il monte Guys and Dolls,
comédie musicale de F.Loesser et La Princesse au
petit pois. Il s’associe chaque année aux projets de
l’Ensemble Justiniana jusqu’en juin 2004 avec West
Side Story de L.Bernstein présenté au Théâtre
Edwige-Feuillère de Vesoul.
Il est important de rappeler que tous ces projets sont
issus d’un long travail de formation qui intègre des
acteurs du terrain à une production lyrique
professionnelle.
Depuis 2000, l’Ensemble Justiniana et l’ADDIM de
la Haute-Saône ont mis en place une collection « La
voix d’enfants dans les musiques d’aujourd’hui »
et proposent des résidences à des compositeurs dans
le département de la Haute-Saône pour créer des
œuvres avec voix d’enfants.
À l’été 2000, Quichotte, un voyage à travers le
temps…, opéra itinérant dans les villages, est créé
dans le cadre du Festival international de musique de
Besançon-Franche-Comté et du Festival d'Ile-deFrance et repris l’année suivante. C’est dans le même
esprit qu’Hansel et Gretel d’E.Humperdinck, opéra
promenade voit le jour en 2002/ 2003. En 2004,
c’est Barbe-Bleue suivie du Château de Barbe-Bleue
de B.Bartok, balade et tragédie nuptiale, qui se créée
dans les châteaux de Franche-Comté et d’Île-deFrance en 2004 et Cendrillon, Cenerentola,
Cinderella… en 2005/2006. Actuellement un réseau
de 60 villages accueille ces productions en FrancheComté.
Depuis 1997 et la création de Brundibár de H.Krása à
l’Amphithéâtre de l’Opéra-Bastille (repris dans ce
même lieu et en région Nord-Pas-de-Calais en 1998,
et à l'Opéra national de Lyon en mai 2001), Oliver !
de Lionel Bart, et dernièrement Le Sourire au pied de
l’échelle de H.Miller avec le compositeur F.Raulin,
l’Ensemble Justiniana en association avec la région
Franche-Comté, travaille régulièrement à l’Opéra
national de Paris et devient Compagnie nationale
de théâtre lyrique et musical
La saison dernière, après un concert mis en espace
avec l’Ensemble Intercontemporain à la Cité de la
musique, l’Ensemble Justiniana a créé Aventures,
Nouvelles Aventures de G.Ligeti. (tournée en
Franche-Comté, à Lyon et Paris).
L’année 2005 voit la création d’un spectacle
lyrique et chorégraphique dédié aux tout petits
avec la création de On devine la mer tout près du
compositeur Philippe Mion. Après plus de 70
représentations en Franche Comté, ce spectacle dans
le cadre d’une tournée nationale est programmé en
mars 2007 à la Cité de la Musique à Paris.
L’ARIAM Ile-de-France
Créée en 1975, l’ARIAM Ile-de-France s’est
construite au fil de l’histoire, initiant et développant
un rôle d’information et d’actions musicales dans des
domaines variés.
Associé à la politique culturelle de la Région Ile-deFrance, en partenariat avec l’État, l’ARIAM Ile-deFrance est un centre régional de ressources et
d’actions
musicales
qui
propose :
un
accompagnement des professionnels dans leurs
projets musicaux avec les amateurs, tout
particulièrement dans le domaine de la création, une
réflexion sur les politiques culturelles et les
expériences pédagogiques, une valorisation des
ressources régionales.
Les missions de l’ARIAM se déclinent en :
- information et conseil : informer, orienter et
conseiller, grâce à une équipe de professionnels, un
site Internet, des publications, un annuaire, des
partitions, un parc de matériel instrumental…
- programmation : se rencontrer, créer, expérimenter
et former grâce à des rencontres professionnelles, des
actions pilotes autour de la création et de
l’improvisation, un accompagnement de projets, de la
formation continue…
Les Chœurs d’Enfants de Saint-Christophe
Les Chœurs d'Enfants de Saint-Christophe réunissent
deux ensembles de chanteurs : d'une part, une
maîtrise de garçons (voix d'enfants et voix
d'hommes), dirigée par Lionel Sow et Henri Chalet et
d'autre part un chœur de filles à voix égales, le chœur
Cæcilia dirigé par Caroline Marcot.
Depuis 2000, Lionel Sow est le directeur artistique
des deux chœurs, ce qui a permis de concevoir et de
mener à bien des projets communs; concerts et
disques du Requiem de Jean Gilles (2000), concerts et
disque de motets de Brahms et Bruckner (2003,
Studio SM. Distributeur Abeille musique).
Chacun des chœurs conserve cependant son
autonomie : la Maîtrise a produit en 2002 une
Passion selon Saint-Matthieu de Schutz (Studio SM.
Distributeur Abeille Musique).
Tous les enfants ont accès aux chœurs ; ils disposent
pendant leur formation de cours de technique vocale
et de solfège dispensés par une équipe de pédagogues
spécialisés.
Leur répertoire varié et le professionnalisme de leurs
chefs leur ont permis d'être sollicités pour des
spectacles faisant appel à d'autres disciplines (théâtre,
danse…) tels que l'opéra Le sourire au pied de
l'échelle à l'Opéra Bastille en novembre 2003, dans
une mise en scène de Charlotte Nessi, ou encore avec
les élèves du C.N.R. de Boulogne dans un projet
autour de la Renaissance.
Leurs différentes productions ont été régulièrement
remarquées par la critique, couronnées de quatre
diapasons dans la revue Diapason et, plus récemment,
de quatre étoiles dans Le Monde de la musique.
Les Choeurs d'enfants de Saint Christophe sont
soutenus par la Fondation France Télécom.
Denis Comtet, direction musicale
Organiste et chef d’orchestre, Denis Comtet étudie
l’orgue au Conservatoire de Saint-Maur sous la
direction de Gaston Litaize. Il obtient ensuite un
premier prix d’orgue (en 1989) et un premier prix
d’accompagnement à l’unanimité (en 1993) au
CNSM de Paris. Il étudie également la direction
d’orchestre avec Bruno Aprea (Rome).
Passionné par la polyphonie, il est chef associé du
Chœur de chambre Accentus jusqu’à 2005, puis chef
de chœur du Concert d’Astrée. Il collabore avec le
Chœur de chambre de Namur et Le SWR
Vocalensemble de Stuttgart.
Il est successivement chef-assistant au Festival
d’Aix-en-Provence, au Festival de Glyndebourne et
à l’Ensemble Intercontemporain, nommé sur
concours : il dirige cet ensemble dans des œuvres de
Varèse, Ligeti et Coleman. Il est ensuite invité à
diriger l’Orchestre des Lauréats (CNSM), l’orchestre
de l’Opéra de Rouen, le Brighton Youth Orchestra,
le Philharmoniker Staatsorchester-Halle, le chœur et
l’orchestre
du Concert d’Astrée ainsi que
l’Orchestre National de Lille.
Il se produit au Théâtre des Champs-Elysées, à la
Cité de la Musique, à l’IRCAM et au Centre
Pompidou à Paris ; à l’Opéra de Rouen, l’Opéra de
Lille, l’Opéra de Besançon, au Dartington Festival
en Angleterre, au Festival de Cava di Tirenni en
Italie, au Festival International d’Epidaure en Grèce
ainsi qu’au Händelfestspiele de Halle dont il dirige
le concert de clôture en 2006 et 2007.
Avec l’ensemble Justiniana et le metteur en scène
Charlotte Nessi, il dirige des œuvres scéniques telles
que Aventures, Nouvelles Aventures de Ligeti et Le
Château de Barbe-Bleue de Bartók.
Denis Comtet poursuit par ailleurs une carrière
internationale d’organiste concertiste. Il se produit
en musique de chambre avec comme partenaires
Delphine Collot, Antoine Curé ou Paul Meyer.
Takénori Némoto, adaptation orchestrale
Corniste et compositeur, Takénori Némoto est né au
Japon. Il étudie à l'Université Nationale des BeauxArts et de la Musique de Tokyo (Tokyo Geijutsu
Daigaku) où il obtient plusieurs prix d'excellence :
cor, musique de chambre, direction d'orchestre,
harmonie, contrepoint, orchestration, analyse
musicale... En 1992, il vient à Paris et poursuit ses
études à l'Ecole Normale de Musique de Paris (classe
de Georges Barboteu) et au CNSM de Paris, où il
obtient un Diplôme de formation supérieure, mention
très bien (1er prix de cor à l'unanimité, classe d'André
Cazalet) avant de poursuivre un cycle de
perfectionnement de musique de chambre (Quintette
à vent Zéphyr, classe de Maurice Bourgue). Il obtient
également le Certificat d'Aptitude à l’enseignement
du cor en 2003.
Il est lauréat de nombreux concours : prix
SPEDIDAM et prix Varois de Paris au Concours
International de cor de Toulon (1998), 3e prix
d'exécution musicale au Concours International de
Cor de Trévoux (1998), 2e prix au Concours
International de Musique Premio Rovere d'Oro
(Italie, 2000) et 2e prix au Concours International de
Quintette à Vent de Marseille Henri Tomasi.
Takénori Némoto a composé plusieurs œuvres
symphoniques et pour musique de chambre, ce qui l'a
amené à participer à de nombreux festivals (Festival
International de Musique de Sapporo, Festival de
Quatr'arts de Kyoto, La Nuit Blanche à Paris...) pour
leur création. Parmi ses compositions, Annonciation
pour flûte et harpe, créée en 2002, a été récompensée
par le Prix Spécial du Jury au Tournoi International
de Musique de Rome en 2004.
Il effectue également des transcriptions pour
différentes formations ainsi que de nombreuses
réorchestrations, parmi lesquelles on peut citer une
collaboration avec l'Ensemble Justiniana en 2005
pour l'adaptation de Cendrillon.
Parallèlement, il mène une carrière de concertiste.
Depuis 2004, il est cor solo de l'Orchestre de
Chambre Pelléas et, depuis 2005, corniste aux
Musiciens du Louvre et cor solo de l'Orchestre
Poitou-Charentes. Il est également directeur artistique
du Festival Musica Nigella à Tigny-Noyelle (Pas-deCalais).
Depuis 2005 il enseigne le cor et la musique de
chambre à l'Ecole Nationale de Musique de Cachan
et dirige l'Orchestre Symphonique du Val de Bièvre.
Lionel Sow, direction des chœurs
Après une formation de violoniste, tout d'abord au
C.N.R. de Paris, puis auprès d'Annie Jodry, Lionel
Sow se tourne vers la direction de chœur qu'il étudie
avec Jean-Jacques Werner, Patrick Marco et Pierre
Calmelet.
Il poursuit sa formation au CNSM de Paris,
couronnée par de nombreux premiers prix :
harmonie, contrepoint, fugue, direction de chœur,
direction de chant grégorien, écriture du XXe siècle et
contrepoint de la Renaissance.
Parallèlement à des études de chant avec Nicole
Fallien, il prend, en 1994, la direction de la Maîtrise
des Petits Chanteurs de Saint-Christophe, dans
laquelle il a chanté depuis l'âge de 8 ans. En 2002, il
devient aussi le chef du chœur d'enfants de la
Maîtrise de Notre-Dame de Paris, et prend en
septembre 2006 la direction de l'ensemble des chœurs
de la Cathédrale.
Il obtient son Certificat d’Aptitude à la direction de
chœurs en 2005.
En février 2005, il dirige une première fois le chœur
de Radio-France. Il le dirige à nouveau en septembre
et octobre 2005 puis en 2006.
Gérard Champlon, décors et lumières
Depuis 1985, Gérard Champlon est de tous les
chantiers de l’Ensemble Justiniana. Décors et
lumières éclosent ensemble et il assure aussi la
direction technique des tournées : à lui les cadres à
l’italienne, l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille,
l’ancienne tannerie de La Petite sirène à Poligny, la
fabrique de pipes de La Guerre des boutons à
Baume-les-Dames !
Parallèlement à sa collaboration avec l’Ensemble
Justiniana il travaille à l’Opéra de Montpellier :
décors de Didon et Enée, Les Contes d’Hoffmann,
Samson et Dalila au Corum, décors et lumières
pour Les Mamelles de Tirésias et Die Lustigen
Nibelungen mais aussi à Lille, Besançon, Caen,
Paris et Nanterre.
Gérard Champlon a collaboré récemment à
plusieurs spectacles de l’ensemble Justiniana,
notamment pour Aventures, Nouvelles Aventures,
Le Château de Barbe-Bleue, Cendrillon et On
devine la mer tout près.
Louis Désiré, costumes
Costumier et scénographe, Louis Désiré a participé à
de nombreuses productions d'opéra en Europe.
En France : à l'Opéra Bastille (Le Sourire au pied de
l'échelle) et au Zénith de Paris (Ali Baba), à la Cité
de la Musique (Aventures, Nouvelles Aventures) ; à
l'Opéra et au Festival de Marseille (Nabucco, Les
Pêcheurs de perles); à l'Opéra National de
Montpellier (les Contes d'Hoffmann, La Forza del
destino, Macbeth, Republica!!, Samson et Dalila, Die
Lustigen Nibelungen, Goya, Vol de Nuit et l'Heure
espagnole) ; au Capitole de Toulouse (Temistocle) ; à
l'Opéra de Nice (Die Zauberflöte, Un Ballo in
maschera, Simone Boccanegra, Ariane et BarbeBleue) et aux Chorégies d'Orange (Nabucco, Aida,
Elektra, Don Carlos, la Forza del destino).
En Irlande pour Opera Ireland à Dublin (les Contes
d'Hoffmann, Salomé, Don Carlos).
En Suisse à Bern (Carmen), Sant Gallen (Simone
Boccanegra) et Lausanne (Un Ballo in maschera). En
Italie au Teatro Filarmonico di Verona (I Pagliacci) ,
au Teatro Regio di Torino (Werther) et au Teatro
Massimo Bellini de Catania (Oberon).
En Belgique au Théâtre Royal de la Monnaie à
Bruxelles (Idomeneo, Il trionfo del'onore), à l'Opéra
Royal de Wallonie (Don Carlos, Simone Boccanegra,
Rigoletto) et au Théâtre de la Place de Liège
(Mozart/Salieri).
Au Théâtre Royal de Copenhague au Danemark
(Carmen); en Espagne au Festival de Santander
(Simone Boccanegra, I Pagliacci, Gianni Schicchi), à
Bilbao (I Pagliacci), au Festival de Perelada (Il
Trittico) et au Liceo de Barcelona (La Clemenza di
Tito). En Grèce au Megaron d'Athènes (Les Mamelles
de Tiresias, La Voix humaine) et de Thessaloniki (Le
Nozze di Figaro) ainsi qu’au Festival de Corinthe
(l'Olimpiade). En Allemagne au Staatsoper de
Saarbrücken (Le Nozze di Figaro) et à Leipzig
(Temistocle).
Il s'est également produit en Amérique au Festival del
Centro Historico de Mexico (Las Marimbas de
l'exilio), au Teatro Colón de Buenos Aires en
Argentine (A Midsummer night's dream), et au New
York City Opera (Ariane et Barbe-Bleue).
Ces spectacles ont été mis en scène par Joël Lauwers,
Nicolas Joël, Jean Claude Auvray, Jean Marc Forêt,
Charlotte Nessi, Petrika Ionesco, Guy Montavon,
Panagis Pagoulatos, Dieter Kaegi, Jose Antonio
Guitièrrez, Bruno Stefano, David et Federico Alagna
et Francisco Negrin.
De 2006 à 2008 , on le retrouve à New York et Nice
pour Ariane et Barbe-Bleue, au Teatro Colón de
Buenos Aires et à l'Opéra de Nice pour les décors et
costumes de A Midsummer night's dream (mises en
scène de Paul Emile Fourny), au Liceo de Barcelona
et à Leipzig pour La Clemenza di Tito et à Leipzig
toujours pour Die Lustige Witwe (mise en scène de
Francisco Negrin).
Il réalise les décors et costumes de Turandot à Dublin
(mis en scène par Dieter Kaegi), Il Trittico, coproduction entre le Teatro Colón de Buenos Aires et
l'Opéra de Nice, Tosca à Nice (mis en scène par Paul
Emile Fourny) et les costumes de Le Nozze di Figaro
à Nice, La Belle Hélène à Montpellier (mis en scène
par Joël Lauwers) et de El Arbol de Diana (Martin i
Soler) à Madrid et Barcelone, Partenope à
Copenhague et I puritani à Amsterdam, spectacles mis
en scène par Francisco Negrin.
Par ailleurs il réalisera pour la première fois la mise en
scène, les décors et les costumes de Werther au Teatro
Colón de Buenos Aires en septembre 2007.
Amine Hadef, ténor
Né à Casablanca, Amine Hadef se consacre très tôt à
la musique et après des études de piano et d’orgue, il
découvre le chant au sein du Jeune chœur de Paris
sous la direction de Laurence Equilbey.
Il se perfectionne ensuite à l’ENM de Pantin, puis à
la Maîtrise Notre-Dame de Paris. Il suit ainsi les
master class de Martin Isepp, Hans Peter Blochwitz,
Jean Tubery et est actuellement l’élève de Florence
Guignolet.
Au sein de la Maîtrise, il s’est produit régulièrement
en soliste : Messe en ré de Dvorak, Dixit Dominus et
Magnificat de Vivaldi…
Il fait partie du Collegium vocale dirigé par Philippe
Herreweghe avec lequel il chante régulièrement en
Europe la musique romantique allemande :
Beethoven, Brahms, Schubert et Mendelssohn. Il est
également le ténor du jeune ensemble à voix
d’hommes « Aquilon » spécialisé dans la musique
baroque française et parrainé par le Festival
Simphonia en Périgord.
Sur scène, dernièrement, il était le Premier Esprit
dans l’Orfeo de Monteverdi avec le Concert d’Astrée
sous la direction d’Emmanuelle Haïm au Théâtre du
Châtelet et à l’Opéra du Rhin.
Il a enregistré une création contemporaine avec
Roland Herrabedian, Le Martyr de Saint Sébastien de
Debussy avec le Collegium vocale, La Création de
Haydn et La Messe en si de Bach avec John Nelson,
et La Messe en ut de Mozart avec Louis Langrée.
Vincent Le Texier, baryton
C’est après avoir obtenu l’agrégation d’arts
plastiques que Vincent Le Texier commence l’étude
du chant. Son travail avec Udo Reinemann le décide
à se consacrer à temps plein à sa deuxième passion et
il entre à l’Ecole d’Art Lyrique de l’Opéra de Paris,
où il vit ses premières expériences scéniques.
En 1988, il est Golaud dans la création de Pelléas et
Mélisande à Moscou sous la direction de M.
Rosenthal. Il chante ce rôle dans de nombreux
théâtres, participe à l’aventure des Impressions de
Pelléas de P. Brook et crée le chef-d’œuvre de
Debussy à Leipzig, Göteborg, Ankara, Istanbul et
Damas.
S’il aborde sous la direction de M. Minkowski le
répertoire baroque, il est invité par de nombreux
opéras en France et à l’étranger à interpréter
également les rôles mozartiens (Leporello, Don
Giovanni, le Conte, Alfonso) et ceux de l’opéra du
XIXe siècle (Il Barbiere di Siviglia, Der Freischütz,
La Damnation de Faust, Faust, Carmen, Les Contes
d’Hoffmann, La Bohème…), du XXe siècle (Wozzeck
de Gurlitt, grand prix de la critique 1997 à Rouen,
Capriccio de Strauss, Il Prigioniero de
Dallapiccola…) et crée les œuvres de nombreux
compositeurs contemporains comme D.Levaillant,
G.Aperghis, M. Constant, K.Saariaho, Ph.Manoury,
Ph.Fénelon.
Il se produit régulièrement en concert et se trouve à la
tête d’une riche discographie, souvent dans des
répertoires rares (Marais, Grétry, Ropartz, Bloch,
Boulanger,…).
Ces dernières années Vincent Le Texier continue
d’interpréter ses rôles de prédilection (Golaud, les
quatre diables des Contes d’Hoffman…), et aborde
les grands rôles dramatiques comme Scarpia, le
Hollandais Volant, Philippe II ou Jochanaan.
Au cours de la saison 2005/2006, il chante La Juive
d’Halevy à la Fenice; Don Carlo, Raspoutine
d'E.Rautavaara (création de la version allemande),
Wozzeck d'A.Berg à Lübeck et Le Barbier de Séville
(Basilio) à l'Opéra Comique et, en juillet 2006, crée
une version théatrale de La Belle Maguelone de
Brahms, aux côtés de la pianiste Susan Manoff et de
la comédienne Rona Hartner, dans une mise en scène
de Nicole Aubry.
Au cours de cette saison, il interprète Simone dans
Eine Florentinische Tragödie de Zemlinsky à Nancy,
Escamillo dans Carmen à Stuttgart et sera Jaroslav
Prus dans L’ Affaire Makropoulos de Janacek à
l'Opéra national de Paris.
Parmi ses projets : Wozzeck à Berne et à Dublin et
L'Affaire Makropoulos à Madrid.
Christian-Rodrigue Moungoungou, baryton
Christian-Rodrigue Moungoungou fait ses études
musicales aux conservatoires de Mulhouse et de
Strasbourg et poursuit sa formation au Conservatoire
National Supérieur de Musique et Danse de Lyon
auprès de Brian Parson. Il se perfectionne lors de
cours de maître auprès de Peter Harvey, Michel
Piquemal, Françoise Pollet, Laura Sarti, Gary Macby
et Udo Reinemann. En concert, son répertoire s'étend
du baroque (Bach, Purcell...) à la musique
contemporaine (Ligeti, Messiaen...). Il a pris part à de
nombreuses productions avec l'Opéra National du
Rhin (Church parables de Britten et Carmen de
Bizet) et a participé à plusieurs festivals dont ceux
d'Aix-en-Provence, de Salzbourg et du SchleswigHolstein. Citons parmi ses engagements Enée dans
Didon et Enée de Purcell à Lyon, Goro dans Madame
Butterfly de Puccini au festival de Gattières, Orêt
dans Philémon et Baucis de Haydn avec le Nouveau
studio de l'Opéra de Lyon et Dandini dans le
spectacle Cendrillon de l’Ensemble Justiniana.
Christian-Rodrigue Moungoungou est depuis
septembre 2005 artiste titulaire du chœur de l'Opéra
national de Paris.
Jean-Loup Pagésy, basse
Jean-Loup Pagésy obtient son prix de chant en 1997
à l'École Nationale de Musique de l'Häy-les-Roses,
dans la classe de Marie-Claire Cottin. De formation
supérieure en musique de chambre, il participe à des
ensembles de haut niveau tels celui de Michel
Piquemal et Hervé Niquet (Le Concert Spirituel), il
rencontre également Laurence Equilbey et entre dans
le Chœur de Chambre Accentus avec lequel il a
travaillé entre 1994 et 2001. Jean-Loup Pagésy a été
stagiaire du Centre de Formation Lyrique de l'Opéra
de Paris de 2002 à 2004 où il a pu suivre les master
class d’Alexandrina Miltcheva, Ileana Cotrubas, José
Van Dam et Teresa Berganza. Sur scène, il a
interprété le rôle de Cancian dans Les Quatre Rustres
de Wolf-Ferrari et de Bottom (extraits) dans A
Midsummer night's dream de Britten, avec le Centre
de Formation Lyrique de l'Opéra de Paris. Il a créé le
rôle de Moushed Gogh dans Ubu Opéra de Vincent
Bouchot à l'Opéra Comique et interprété le rôle de
Black Bob dans The Litle Sweep (Le Petit Ramoneur)
de Britten avec la Péniche Opéra à l'Opéra Comique.
A l’Opéra de Paris, il a été le Cappadocien dans
Salomé de Strauss et un garde dans Manon de
Massenet. Il s'est produit dans le rôle d’Osmin dans
L'Enlèvement au Sérail à l'Opéra de ClermontFerrand et vient de créer le rôle de Patera dans l'opéra
L'autre côté de Mantovani à l'Opéra de Strasbourg. Il
a récemment interprété le rôle titre de Golem de John
Casken dans la production conjointe des Opéras de
Rennes, Nantes et Angers et sera bientôt Truffaldino
à Metz dans Ariadne auf Naxo.
Dans les projets à venir Jean-Loup Pagésy
interprètera le rôle de Don Ignicio Gomez de l'Heure
Espagnole de Ravel à Clermont Ferrand et celui
d'Aboulifar du Caid d’Ambroise Thomas à Metz.
Stuart Patterson, ténor
Né en Ecosse, Stuart Patterson étudie le chant à
Glasgow, Florence et, plus récemment, à Paris avec
Peggy Bouveret. Membre du Groupe Vocal de
France entre 1985 et 1988, il a pris part à de
nombreux concerts de musique contemporaine
française. En 1990, il intègre la troupe de l'Opéra de
Pise où il chante notamment la trilogie Mozart-Da
Ponte, L'Incoronazione di Poppea et Il Ritorno di
Ulisse in Patria (Monteverdi), Remendado dans
Carmen (Bizet) et Ramiro dans La Cenerentola
(Rossini).
Il est par la suite invité dans beaucoup de théâtres en
France et à l'étranger, notamment au Théâtre des
Champs-Élysées pour Le Nozze di Figaro (Basilio et
Curzio), qu'il enregistre avec Jean-Claude Malgoire,
à l'Opéra-Comique pour La Scala di Seta (Rossini),
Le Pauvre Matelot (Milhaud) et La Didone (Cavalli),
à Genève pour Susannah (Floyd), à Turin pour The
Rake's Progress (Stravinsky) et Die Teufel von
Loudun (Penderecky), à Palerme pour Kiss me, Kate
(Porter), à Massy pour Pedrillo dans Die Entführung
aus dem Serail (Mozart), à Besançon pour le
Steuermann dans Der Fliegende Holländer (Wagner)
et Madwoman dans Curlew River (Britten), ainsi qu'à
Lausanne pour Gianni Schicchi (Puccini) et Florville
dans Il Signor Bruschino (Rossini).
Plus récemment, il chantait Harlekin dans Der Kaiser
von Atlantis de Viktor Ullmann, et Stump dans la
création française de Golem de John Casken à
Angers, Nantes et Rennes. En avril 2005, Stuart
Patterson a fait ses débuts dans le rôle de Mime
(Siegfried) à Mexico City. Il chantera Loge dans Das
Rheingold à New York en juillet 2007.
Nicolas Rouault, baryton
Après des études de violon au CNR de Poitiers,
Nicolas Rouault étudie le chant avec Micaëla
Etcheverry à Poitiers et Anne-Marie Rodde à Paris.
Titulaire d’un diplôme de musique ancienne du CNR
de Paris (classes de Kenneth Weiss, Howard Crook et
Michel Laplénie), il achève son cursus lyrique à
l’ENM d’Argenteuil dans la classe de Micaëla
Etcheverry où il obtient son DEM de chant. Il se
perfectionne au cours de différents master class avec
Rachel Yakar, Andrea Guiot, Jérôme Corréas, Rachid
Safir, David Abramovitz, Vincent Dumestre et
Michel Verschaeve.
Au cours d’académies de jeunes professionnels, il a
chanté sous la direction de chefs réputés tels que
Christophe Rousset, Martin Gester, Rinaldo
Alessandrini… et travaille avec les plus grands
ensembles de musique ancienne, tels que le Concert
d’Astrée (Emmanuelle Haim), Les Musiciens du
Louvre (Marc Minkowsky), Sagittarius (Michel
Laplénie)…
On a pu l’entendre récemment dans le rôle de
Bacchus dans la production de Philémon et Baucis de
Haydn dirigée par Mirella Giardelli avec les
Musiciens du Louvre (Opéra de Rouen, Amphithéâtre
de l’Opéra Bastille…), dans le rôle-titre de l’Orfeo de
Monteverdi au Studio-Opéra de Lyon sous la
direction de Christophe Coin et David Pickett, et
dans le rôle de Cléon dans L’Ivrogne corrigé de
Gluck à l’Opéra de Lausanne (direction Michel
Laplénie).
Ses projets comportent entre autres l’enregistrement
de madrigaux de Melchior Frank avec Sagittarius
(direction Michel Laplénie), le rôle du Prince dans
Cendrillon de Laruette avec l’ensemble Les Monts du
Reuil (mise en scène Christian Duchange) et le rôle
de Bacchus dans le spectacle Musiques à déguster
avec l’ensemble Sept mesures de Soie (mise en scène
Christophe Galland).

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