affaires maritimes - La Revue du Trombinoscope
Transcription
affaires maritimes - La Revue du Trombinoscope
affaires maritimes Un groupe d’études parlementaire « Mer, pêche et souveraineté maritime » pour contribuer à relever le défi maritime français par Annick Le Loch L’article 15 du projet de loi concernant la question des navires abandonnés pour lesquels une clarification des règles sur le partage des responsabilités et des charges était indispensable © Assemblée Nationale D éputée du Finistère depuis 2007, je travaille, au sein de la commission des Affaires économiques, au maintien d’une filière pêche dynamique et durable et à la compétitivité de nos ports. Membre du Conseil supérieur des gens de mer, je veille à défendre le métier de marin et la protection sociale dont il bénéficie. Je préside également le groupe d’études parlementaire « Mer, pêche et souveraineté maritime ». Notre première réunion a été consacrée à l’audition du Secrétaire général à la mer : il a abordé ses missions et l’importance de leur dimension interministérielle. Nous avons pu mesurer la réalité de l’ambition maritime retrouvée de la France, sous le prisme des priorités fixées par le Gouvernement en faveur de la croissance bleue, des énergies marines renouvelables, du pavillon français, de l’attractivité des ports français, de la lutte contre la piraterie maritime, de la pêche des grands fonds, ou encore des organes de gouvernance comme le Conseil national de la mer et des littoraux. Lors de la prochaine réunion, nous recevrons les responsables du pôle compétitivité des produits de la mer « Aquimer » et le président du Conseil supérieur de la marine marchande. Annick Le Loch savoir-faire, des conditions de travail et des économies portuaires. Elle veille également au caractère praticable de la réforme pour garantir l’adhésion des pêcheurs aux nouvelles mesures. Le groupe d’études suit avec beaucoup d’attention le compromis restant à trouver sur la réforme de la politique commune des pêches ; il serait sur le point d’être adopté. Par ailleurs, en attendant les Assises de la mer et celles de l’enseignement maritime, l’Assemblée nationale vient d’adopter des dispositions nouvelles en matière d’infrastructures et de transports maritimes. L’article 15 du projet de loi concernant la question des navires abandonnés pour lesquels une clarification des règles sur le partage des responsabilités et des charges était indispensable. Indispensable pour les marins salariés, souvent abandonnés avec le navire, indispensable pour les usagers du port dont l’activité est entravée, indispensable pour l’environnement portuaire susceptible d’être pollué. Ce texte devrait faciliter les procédures pour les 21 navires actuellement abandonnés dans les ports français. Parce qu’elle s’inscrit dans une dimension économique, sociale et environnementale, la politique maritime de la France doit reprendre une place essentielle et traduire une ambition partagée. C’est ce à quoi s’attèlent le Gouver Gouvernement et la majorité parlementaire. La politique commune de la pêche fait l’actualité depuis plusieurs mois. Pour accompagner et défendre la position de la France, j’ai rédigé un rapport, avec Daniel Fasquelle, et une proposition de résolution adoptés le 20 mars dernier en commission des Affaires économiques. Elle a été transmise à Maria Damanaki, Commissaire européenne, ainsi qu’au président de la commission de la Pêche du Parlement européen. La résolution met l’accent sur la préservation indispensable de la ressource halieutique qui ne peut cependant se faire au détriment de l’emploi, des 24 Mai 2013 l la revue du trombinoscope