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Rouge Noir Jaune FOOTBALL CAN : L’AFRIQUE REÇOIT SES STARS La 25e édition de la Coupe d’Afrique des nations commence aujourd’hui au Caire, où l’Égypte rencontre la Libye. À quelques mois du Mondial, les meilleurs footballeurs africains, du Camerounais Samuel Eto’o (notre photo) à l’Ivoirien Didier Drogba, vont se mesurer sous les yeux de leurs supporters. (Pages 4 à 6 et notre éditorial, page 2) PATINAGE ARTISTIQUE JOUBERT VEUT RETROUVER LE SOMMET (Pages 15 et 16) 3:HIKKLA=[UU]U^:?a@b@m@k@a; Bleu T 00106 - 120 - F: 0,80 E 1 (Photo Didier Fèvre) Vendredi 20 janvier 2006 LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE * 60e ANNÉE - No 18 835 - 0,80 France métropolitaine LOEB, ANNEE SPECIALE TENNIS Pour Sébastien Loeb, 2006 est l’année de tous les défis. Au volant d’une Citroën privée de l’équipe Kronos, il vise un troisième titre mondial d’affilée en rallye et, à partir d’aujourd’hui, une quatrième victoire de suite au Monte-Carlo. (Pages 2 et 3) (Photo Nicolas Luttiau) (Page 9) ATHLÉTISME DOVY EN GARDE À VUE (Page 13) PROLONGATIONS MONTE-CARLO. – Sébastien Loeb, ici au volant de sa Xsara WRC, qui a troqué le rouge officiel pour du bleu, s’attaque cette saison à un nouveau challenge : conserver sa couronne mondiale au sein d’une structure privée, en attendant le retour de Citröen Sport en rallye l’an prochain. Mais Solberg (Subaru) et Grönholm (Ford) ne l’entendent sûrement pas de cette oreille. (Photo Stéphane Mantey) ONESTA RUE DANS LES BRANCARDS (Page 12) L’ÉQUIPE semaine : ALLEMAGNE, 2 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,3 ; AUTRICHE, 2 ; BELGIQUE, 1,5 ; ESPAGNE, 1,75 ; GRÈCE, 1,95 ; ITALIE, 1,7 ; LUXEMBOURG, 1,5 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 1,8 . Bleu Rouge Noir Jaune Rouge PARIS : GAGNER ET ESPÉRER Bleu Rouge RUGBY Jaune Bleu Jaune (Pages 10 et 11) Noir Noir MAURESMO S’EN SORT, PIERCE DEHORS 2 Bleu Rouge Noir Jaune AUTOMOBILE RALLYE MONTE-CARLO L’HUMEUR Le bleu de Kronos Sébastien Loeb, en passant de Citroën Sport à Kronos, conserve sa fidèle Xsara mais découvre un nouveau monde. MONTE-CARLO. – En accueillant Sébastien Loeb, Marc Van Dalen, le patron de l’écurie Kronos (à droite), ne cache pas ressentir une énorme pression : « Que j’aie été choisi par Guy Fréquelin pour faire rouler sa perle rare est un sacré gage de confiance et je ne veux pas le décevoir ! » (Photo Stéphane Mantey) L’ÉDITO FOOTBALL, L’AFRIQUE EN PLEINE LUMIÈRE À MONTE-CARLO – de notre envoyé spécial Ce sont pourtant ces pays qui, à l’automne dernier, ont coupé la route de l’Allemagne au Nigeria, à l’Afrique du Sud, au Cameroun, des nations qui étaient devenues des habituées du rendez-vous mondial, ainsi qu’au Sénégal, quart de finaliste en 2002. C’est dire le niveau de leurs performances. Au-delà de son propre enjeu, la Coupe d’Afrique peut être aussi révélatrice de promesses futures. Il y a quatre ans, c’est à la CAN que Tony Sylva et ses jeunes camarades sénégalais trouvèrent les outils pour se forger un destin. Et, bien que battus par le Cameroun en finale (0-0 ; 2-3 aux tirs au but), c’est à l’issue des trois semaines passées au Mali qu’ils comprirent qu’ils étaient véritablement des Lions de la Teranga. Ce qui leur permit, le 31 mai suivant à Séoul, de croquer les Bleus (1-0), champions du monde en titre. « Si j’ai fait ce choix, rappelle Loeb, à qui Ford avait avec insistance proposé un contrat portant sur plusieurs saisons, c’est parce qu’il s’agissait pour moi de la seule façon de pouvoir retrouver Citroën en 2007. Pour cette année, c’est un pari, avec pas mal de changements. J’espère que nous pourrons lutter avec les Ford et les Subaru officielles. Il n’y a pas de raison que ça ne marche pas… En tout cas, on fera tout pour y arriver. » LA MÉTÉO avec Lille 10 8 CCaen aaen F t (L 2), Foot 2), reç re eçoit çoitt Lavall ço 11 9 Le HHavr avrre F (LL 2) Foot 2), reç eçço çoit Amie A iens Brest 11 8 Lorient Foot (L 2), reç eçoit ço Sedan dan 9 7 10 8 Châteauuuro roux oux oux Foot (L 2), 2) reç eçoit ço Brest 11 7 Biarritz 11 9 8 4 Metz Strasbourg 4 1 1 -1 9 2 C Clermont t Rugby (Cou (Coupee d’Euroope), e),, reç eççooit Leiceester (ANG) ANNG)) Bordeaux deaux 10 8 Rugby ugby (C ( oupe d’Europe rope), SStade d Frannçais ç ça reç re eçoit ço Neath-Swansea ansea (GGAL) 8 6 La Rochelle P i Paris FFoot (L 2), Dijon j reç eçoit ço SSète è Gueugnon on Foot (L ( 2),), 8 reç re eçoit ço Reims ms L Lyon 3 Grenoble 6 FFoott (L 2) 2), -1 reç eçoit ç Guingamp ço g 10 5 Tooulouse Monntpellier er Foot (L 2), 10 Le temps sur 3 reç reç eçoit eço çoit Crréteil é la France : Ce matin, verglas, brumes et brouillards se partageront l'ensemble du territoire. Le soleil fera son apparition au sud de la France en début d’après-midi et au nord en soirée. Monte-Carlo 11 Monte-Carl Rallye, 4 Championnat ddu monde d Ajaccio 15 4 LA QUESTION D’HIER Marseille terminera-t-il cette saison 2005-2006 de Ligue 1 sur le podium ? OUI ............................................................................................. 38 % NON ........................................................................................... 62 % (nombre de votants : 74 389) Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS. Sur le port de Monaco, où sont installées les assistances, la structure du Kronos Total Citroën World Rally Team, engageant, outre Loeb, les jeunes Espagnols Xavi Pons et Dani Sordo, attire l’œil. Par sa couleur, mais surtout par ses impressionnantes dimensions. Plusieurs camions, s’ils sont frappés de la nouvelle signalétique, restent immatriculés dans les Yvelines, portant ainsi la marque de Citroën Sport, à Satory (près de Versailles), et le personnel compte autant de têtes bien connues au sein de la structure com- « Cette année, le patron c’est Marc Van Dalen » « Que répondre à Petter ?, oppose Loeb à propos d’une éventuelle présence déguisée de Citroën. Notre programme a été monté avec des sponsors. C’est Marc Van Dalen qui les a trouvés, ce qui lui a permis de faire une proposition pour engager des Xsara. Cet accord s’assortit bien sûr d’un soutien technique de Citroën, mais on sera forcément limités en budget, à tous les niveaux. Par exemple, on n’aura pas des gens qui passeront avant, dans les spéciales, voir l’état de la route. Il s’agit du fonctionnement classique d’une équipe privée et ce sera une situation plus difficile que l’an dernier. » S’il vint spécialement à Monaco hier pour une réunion des constructeurs impliqués en rallye, Guy Fréquelin, patron de Citroën Sport, ne sera pas 1 Le moteur Les différentiels Le quatre cylindres deux litres turbo est maintenant dépourvu du système d’injection d’eau. Il améliorait le refroidissement et participait à augmenter la puissance. t et l’arrière, répartissant la nce entre les deux roues de e train, étaient de type « actif » par électronique). Ils sont mais de type « passif » (gérés iquement). En revanche, le ntiel central, qui répartit la uissance entre les différentiels avant et arrière, reste de type « actif ». 3 Les ppneus Ils sont désormais marqués BF Goodrich, et non plus Michelin. Il s’agit seulement d’une stratégie commerciale au sein du groupe (BF Goodrich appartenant à Michelin) et les produits restent techniquement identiques. « Tout le monde devra m’appeler » tout le monde devra m’appeler, comme le fait Seb depuis toujours après les reconnaissances. À part ça, je vais vivre le rallye en continu sur Internet avec les temps intermédiaires et les chronos de chaque spéciale. – Votre pronostic pour le rallye ? – Premier Seb, deuxième Grönholm, troisième Solberg, avec des écarts liés à la météo. On annonce apparemment un redoux, mais la première matinée va être difficile à cause du verglas. La descente de La Couillole-sur-Beuil est très rapide, ça va être craignos ! – Allez-vous vous déplacer sur quelques épreuves ? – Je ne serai pas en Suède car la réunion FIA est prévue tous les deux rallyes. Je serai donc au Mexique et ensuite en Corse. Entre-temps, j’irai également en Catalogne puisque Carlos (Sainz) m’a gentiment invité dans son hélicoptère. » – J.-P. R. PAGE 2 « J’ai insisté pour que Didier continue de travailler avec moi, mais Guy m’a expliqué qu’il ne pouvait consacrer entièrement sa saison à Kronos », admet Loeb. Pas de Fréquelin, peu de Clément, une Xsara toujours plus vieillissante face à la concurrence : encore donné favori du Monte-Carlo sur la lancée de ses trois victoires ici, il plonge dans un relatif inconnu. « Tout ça fait partie du défi que l’on s’est nous-mêmes lancé, de disputer ce Championnat dans une voiture privée, conclut Loeb sans qu’on puisse cerner son véritable niveau de confiance. C’est en quelque sorte vendu avec, puis, de toute façon, je retrouverai l’équipe Citroën officielle en 2007. » Après avoir, face à Marcus Grönholm et à Petter Solberg, arraché un épatant troisième titre mondial de rang ? DIDIER BRAILLON La Xsara en tournée d’adieux GUY FRÉQUELIN, le patron de Citroën Sport, n’officie plus sur le terrain. Mais il tient à garder un contact permanent. « VOUS ÉTIEZ PRÉSENT à Monaco pour participer à une réunion des constructeurs. En avez-vous profité pour prendre le pouls du rallye ? – Oui, je suis passé à la structure. Ça fait drôle de les voir tous en bleu. J’ai fait un briefing avec les ingénieurs puis les pilotes pour leur dire que Marc Van Dalen était le patron sur le terrain. J’en ai profité pour dire à Pons et à Sordo de ne pas se comparer à “Seb”. Ce sont des clients, mais j’ai quand même le droit de donner des conseils. Et puis j’ai dit à Seb : “Tu es un grand garçon, gère ta course comme tu as l’habitude de le faire mais, surtout, ne fais pas le con.” Ensuite, j’ai pris l’avion pour rentrer à Paris. – Quelle impression cela va vous faire de suivre le rallye à distance ? – J’étais déjà stressé en étant sur place, alors, vous imaginez ce que ça va être depuis Paris ! J’ai demandé à Seb qu’il m’appelle régulièrement, aux ingénieurs et à Marc Van Dalen aussi. Bref, C’est en situation d’urgence, s’il importe de trancher sur-le-champ, que l’éloignement géographique de Fréquelin promet d’être le plus pénalisant. En outre, si Didier Clément, qui fut ces dernières années l’ingénieur d’exploitation de Loeb chez Citroën Sport, collabore avec lui ce week-end, il sera par la suite fréquemment remplacé par Christophe Besse ou Cyrille Jourdan, le programme de tests de la C 4 destinée à 2007 devant accaparer l’essentiel de son temps. ON REDOUTAIT DÉJÀ, voilà douze mois, qu’elle n’accuse le poids des ans. Elle est toujours là : triple championne des constructeurs depuis 2003, la Citroën Xsara aborde sa toute dernière saison. « Elle est en bout de vie », admet Sébastien Loeb. Avec l’obligation, puisque Kronos est engagé en « constructeurs 1 » (*), de se plier à une configuration technique 2006 plus restrictive qu’en 2005 (voir notre infographie), il a dû, pendant l’hiver, développer avec assiduité cette ultime version. « Ça nous a demandé pas mal de travail, notamment pour les différentiels, explique Loeb. On s’est rendu compte que, dans ce domaine, on repartait de zéro. » Contraint de mettre à niveau la Xsara, il n’a pu, en conséquence, rouler qu’une seule fois avec la C 4, sa future remplaçante, le 8 décembre. « Jusqu’à maintenant, confirme-t-il, ma priorité, ça a vraiment été la Xsara, mais je testerai de nouveau la C 4 dès le milieu de la semaine prochaine. » S’il s’avérait que les Xsara dont dispose Kronos sont dépassées par les Ford et les Subaru officielles, la réaction technique ne serait, sans doute, pas fulgurante. « Pour Citroën, pour- Sarrazin serein Meilleur temps d’un shakedown dont on ne pouvait guère tirer d’enseignements en raison des conditions d’adhérence très changeantes tout au long de la matinée d’hier, Stéphane Sarrazin avait un large sourire. « Je suis beaucoup plus serein que l’an dernier, où j’avais tout à découvrir, expliquait le pilote Subaru, dont le programme cette année est limité aux quatre manches asphalte. Je connais la voiture, les mécanos, ça me permet d’être plus relax. Le choix des pneus sera crucial et la course sera piégeuse. Si nous sommes à l’arrivée dimanche, nous le serons forcément en bonne place. » Seuls points d’inquiétude pour le Gardois, seulement 14e ici l’an dernier : ses essais hivernaux ont été écourtés à cause d’une sortie de route et il devra trouver des repères avec son nouveau copilote Stéphane Prévot, l’ancien navigateur de Duval. SOLBERG PASSE LA TONDEUSE. – L’an dernier, au cours de sa mauvaise passe, Petter Solberg avait promis qu’il ne se couperait pas les cheveux avant de remporter une course. Il avait tenu à ne pas le faire après la victoire que lui avait « léguée » Loeb au Rallye de Grande-Bretagne. Finalement, le Norvégien est allé chez le coiffeur avant d’entamer cette nouvelle saison. « J’ai fait couper court, incisif, comme mon état d’esprit ! s’amuse-t-il. Je sais, j’avais promis de ne pas le faire mais j’ai gagné un pari avec mes mécaniciens lors de la fête de clôture de la saison en Australie et ils m’ont autorisé à me couper les cheveux. » DEUX DÉCOS POUR LA XSARA DE LOEB. – L’écurie Kronos étant sponsorisée par le cigarettier Altadis, les Xsara de Loeb et Pons changeront de décoration plusieurs fois au cours du week-end. La marque Gauloises sera cachée lors des épreuves spéciales car cellesci sont disputées sur le territoire français, mais dès que la Xsara entrera en Principauté, des autocollants seront posés sur la voiture pour que le nom complet de la marque soit visible. suit Loeb, la priorité est différente : c’est clairement la C 4. Il y aura donc moins de recherche et de développement pour nos Xsara que ces dernières années. De mon côté, je ne demande pas l’impossible non plus. Juste une voiture qui marche bien et qui soit fiable mais, à un moment donné, ça ne suffira plus. » De quoi envisager, avec Kronos et pour mieux préparer le retour officiel de Citroën en 2007, le passage à la C 4 dès cette saison, par exemple lors des trois derniers rallyes, en Australie, en Nouvelle-Zélande et au pays de Galles ? « La question ne s’est pas encore posée, du moins je l’ignore, puisque je ne suis pas concentré là-dessus », répond Loeb. La validation d’une telle hypothèse dépendrait aussi, pour beaucoup, de sa position au Championnat par rapport à Grönholm et à Solberg au début de l’automne. – D. B. (*) Le Championnat oppose six « constructeurs » répartis en deux catégories : les « 1 » (Ford, Subaru et Kronos-Citroën), qui sont tenus de participer à l’intégralité de la saison, et les « 2 », qui réunissent les équipes privées engagées pour un minimum de dix rallyes avec des voitures 2005. GRÖNHOLM SANS DEMAISON. – Marcus Grönholm n’est pas complètement en terrain inconnu chez Ford puisqu’il travaillera, comme chez Peugeot, avec les ingénieurs du motoriste Pipo, mais aussi trois mécaniciens venus de Vélizy. Mais pas de trace de François-Xavier Demaison, son ingénieur chez Peugeot, que Grönholm aurait voulu emmener dans ses valises. « Pendant longtemps, ça semblait bien engagé mais finalement Christian Loriaux (directeur technique de Ford) a décidé qu’il ne pouvait pas licencier un ingénieur car il était satisfait de son équipe, nous a confié Grönholm. Je ne pouvais pas pousser plus que ce que j’ai fait. » Demaison est donc resté dans le giron Peugeot et sera dans les rangs de Bozian pour ce MonteCarlo. PANIZZI A DE L’ÉNERGIE. – Recruté in extremis par le team Red Bull - Skoda pour ce Monte-Carlo, Gilles Panizzi se disait hier très agréablement surpris par sa Fabia WRC. « Nous avons mis le doigt sur des réglages intéressants et je me sens très à l’aise au volant, se félicitait le résident monégasque, troisième du Monte-Carlo l’an dernier avec la Mitsubishi Lancer. En fait, cette petite voiture me rappelle, par son comportement, la Peugeot 206 WRC. J’espère qu’on arrivera à faire quelques coups dans certaines spéciales et être dans le top 5 à l’arrivée. » Moral en berne chez Mitsubishi, Panizzi semble avoir retrouvé son punch légendaire. Un effet secondaire de la boisson énergétique autrichienne ? « Non, je n’en bois pas, corrigeait-il hier. Pas besoin, je suis tombé dedans quand j’étais petit ! » RÉSULTATS ESSAIS F 1. – Jerez (ESP, 17-20 janvier). – Button (GBR, Honda), 1’18’’795 (92 tours) ; Barrichello (BRE, Honda), 1’19’’288 (61) ; R. Schumacher (ALL, Toyota), 1’19’’373 (60) ; Wurz (AUT, Williams-Cosworth), 1’20’’187 (77) ; Rosberg (ALL, Williams-Cosworth), 1’20’’323 (49) ; Trulli (ITA, Toyota), 1’20’’333 (75). Valence (ESP, 17-19 janvier). – Heidfeld (ALL, BMW-Sauber), 1’12’’293 (117) ; Villeneuve (CAN, BMW-Sauber), 1’12’’472 (75) . En italiques, les voitures version 2006. VENDREDI 20 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Aucun n’a participé à une phase finale de Coupe du monde et, au niveau continental, il faut remonter à la CAN 1992 pour trouver trace d’un grand résultat les concernant. Cette année-là, la finale opposait la Côte d’Ivoire et le Ghana. « Guy ne sera pas sur les rallyes pour donner les ordres. Or sa façon de travailler, de diriger l’équipe, son implication et sa motivation ont été pour beaucoup dans la réussite de Citroën, analyse Loeb. Il intervenait dans les décisions, les choses à faire et à ne pas faire. Cette année, le patron c’est Marc Van Dalen, mais Guy sera toujours au téléphone, naturellement. Il va suivre de près ce que l’on fait. Si j’ai besoin d’un conseil, je pourrai toujours l’appeler. » Bleu N’en doutons pas : l’occasion va leur être donnée de beaucoup s’instruire. Car, hormis la Tunisie de Roger Lemerre, lauréate de la CAN en 2004, les autres représentants de l’Afrique sont aujourd’hui plus ou moins des inconnus tant leur passé international récent ne pèse pas lourd. cette saison, du moins officiellement, sur le terrain. Plus d’hélicos, de portables ni de radios ; plus de conseils avisés ni de consignes à respecter : l’œil du maître dans les spéciales, son analyse de la course lors des briefings et sa capacité à fédérer les énergies menacent de manquer. Jaune Rouge Jaune JUSQU’ICI, IL AVAIT toujours fait la course en rouge, décrochant vingt victoires et deux titres mondiaux. En prenant à 8 h 33, ce matin à SaintSauveur-sur-Tinée, le départ de la première spéciale du Rallye MonteCarlo, Sébastien Loeb aborde l’épreuve en bleu. Ce changement de couleur s’était, à la fin de l’an dernier, produit en deux temps. Le 26 octobre, Citroën Sport annonçait un retour officiel en 2007, avec la C 4, et le transfert de son pilote en 2006 dans une équipe privée faisant courir des Xsara. Le 4 novembre, sans surprise, confirmation était donnée que le Team Kronos, dirigé par Marc Van Dalen et Jean-Pierre Mondron, serait chargé de l’accueillir. pétition du constructeur français que de techniciens belges. « Nous sommes une équipe privée, beaucoup plus petite que celle de l’an dernier, déclare Loeb sur ce sujet. Techniquement et financièrement, les moyens investis ne sont pas les mêmes que ceux d’un constructeur. Chez Citroën Sport, nous avions un ingénieur par département technique, là c’est différent. Il y a moins de monde et, peut-être, moins de compétences sur le terrain. » Depuis quelque temps déjà, son rival Petter Solberg ne s’était pas privé de le prétendre, et il s’est même permis de le déclarer au micro avant-hier soir lors de la présentation officielle de l’équipe Subaru : selon lui, « les gens qui croient encore que Loeb pilote en 2006 pour une structure privée devraient comprendre que tout ça, c’est de la connerie ! ». Noir Bleu Noir MOINS de cinq mois du match d’ouverture de la phase finale de la Coupe du monde (9 juin-9 juillet), la 25e Coupe d’Afrique des nations (CAN), qui débute aujourd’hui, en Égypte, et se terminera le vendredi 10 février, au Caire, est un événement prenant une dimension qui dépasse de beaucoup les limites du continent africain. Comme en témoigne la présence sur les bords du Nil de nombreux sélectionneurs qui, bien que n’étant pas directement concernés, ont compris que cette compétition méritait tout de même leur attention. À commencer par ceux dont l’équipe aura à affronter lors du premier tour du Mondial le Togo, la Tunisie, la Côte d’Ivoire, le Ghana ou l’Angola. C’est le cas de Raymond Domenech qui verra ses Bleus affronter les Éperviers togolais. 3 Bleu Rouge Noir Jaune AUTOMOBILE RALLYE MONTE-CARLO Un temps de Monte-Carlo Des conditions de route très délicates présagent une somptueuse entrée en matière pour la saison 2006. L’ÉTAT de la départementale choisie pour accueillir le shakedown, l’ultime séance de mise au point organisée hier matin à Sospel, préfigurait les conditions qu’auront à affronter ce matin les concurrents de cette 74e édition du Rallye Monte-Carlo. Conséquence des chutes de neige de lundi dernier, une moquette de poudreuse épaisse de plusieurs centimètres par endroits « Éviter la faute » Gilles Panizzi, qui débute ici au volant de la Skoda Fabia, se montrait à la fois circonspect et enthousiaste à la perspective de devoir jouer les funambules. « Ce sera un peu la loterie, pronostiquait le local de l’étape, originaire de Menton. Mais un vrai Monte-Carlo, c’est exactement ça. Les changements Les spécialistes du Monte-Carlo Rappel des pilotes ayant gagné à trois reprises au moins la clas classique monégasque depuis 1970. 4 3 T. Mäkinen (1999, 20000, 2001 et 2002) W. Röhrl (1980, 19882, 1983, 1984) S. Munarri (1972, 19775, 1976, 1977) S. Loeb (2003, 20004 et 2005) C. Sainz (1991, 19995 et 1998) D. Auriol (1990, 19992 et 1993) pour partir du bon pied à associer à un impératif de fiabilité du matériel. Or l’assemblage des deux Focus RS 06 officielles s’étant terminé plus tard que prévu dans les ateliers anglais de M-Sport, la structure de Malcolm Wilson, les mécaniciens n’ont pas pu s’entraîner à démonter certaines pièces. L’équipe craint de dépasser les délais impartis en cas d’intervention lourde à réaliser à l’assistance, et donc de prendre des pénalités. Autre élément modérateur évoqué par Christian Loriaux, le directeur technique : « Nous ne disposons pour l’instant que de ces deux exemplaires de la nouvelle Focus… » Autant dire que les deux pilotes finlandais, Marcus Grönholm et Mikko Hirvonen, n’ont pas intérêt à en chiffonner une ! Lui aussi au volant d’une WRC newlook – la nouvelle Impreza dont dispose également Stéphane Sarrazin (nominé ici) –, Petter Solberg affirmait ne pas vouloir tenter le diable à l’occasion du coup d’envoi d’un Championnat 2006 qui s’annonce beaucoup plus indécis que le précédent. « Jusqu’à présent, Monaco n’est pas le rendezvous qui me réussit le mieux, convenait le Norvégien. L’auto va bien mieux que celle de l’an dernier et nos pneus (Pirelli) devraient bien s’accommoder des conditions annoncées. J’espère un podium mais mon objectif essentiel est de ne pas faire de bêtise, de ne pas m’exposer à la faute une nouvelle fois. Autrement dit, je n’en rajouterai pas si je vois qu’il me faut prendre des risques pour passer de la troisième place à la deuxième ou de la deuxième au premier rang… » Un rééquilibrage des forces Ces serments de sagesse font souvent florès à la veille des confrontations les plus acharnées. Savoir assimiler les leçons du passé et ne pas se laisser griser par l’enjeu lorsque l’on se trouve dans le feu de l’action est un défi que devront relever pas mal de candidats, à commencer par le dernier vainqueur en date en Championnat du monde. François Duval aura certainement à cœur de faire oublier ses débuts fracassants chez Citroën, il y a tout juste un an, lorsque, dans son acharnement à tenir le rythme de Loeb, il cisailla deux poteaux à l’entrée de SaintAntonin. Lauréat du Rallye d’Australie en novembre dernier, le Belge dispose cette fois-ci d’une Skoda estampillée First Motorsport et peut, au même titre que Henning Solberg ou Manfred Stohl, les pilotes des 307 du team Bozian, venir se mêler à la lutte pour les premiers rôles. « En fait, le nouveau règlement rééquilibre le rapport des forces, soulignait hier Sébastien Loeb. Contrairement aux voitures entrant dans la prem ière c atégorie, celle des “constructeurs 1”, les autres WRC bénéficient d’un potentiel technique supérieur. Désormais privée des différentiels avant et arrière pilotés, la Xsara dont je dispose est un peu plus survireuse, mais surtout nettement plus baladeuse. Sur la glace, je vais devoir me méfier des réactions plus brutales. Mais c’est surtout au freinage que ça se sent. Les blocages de roues sont désormais assez fréquents. Il va falloir bien doser le pilotage et rester très concentré. » La partie s’annonce très ouverte. de notre envoyé spécial UNE DRÔLE DE CHASSE à l’homme s’est ouverte depuis deux jours sur le port de Monaco. La battue s’est même prolongée hier jusqu’à Sospel, théâtre traditionnel de la dernière séance d’essais d’avant rallye. Beaucoup d’observateurs, dans ce petit village coincé dans la vallée et privé de soleil, chassaient « le Grizzly », surnom de Guy Fréquelin. Mais, alors que certains plaisantins l’imaginaient à l’affût dans un des hélicoptères survolant Sospel, c’est du côté du parc d’assistance de Monaco que se trouvait le patron de Citroën Sport, qui ne sera plus qu’à temps partiel au côté de son pilote fétiche (lire son interview page 2). Le nouveau « boss » de Loeb s’appelle Marc Van Dalen, cofondateur et « team principal » de l’équipe Kronos, chargée de faire courir la Xsara. Si l’on s’en tient au physique, tout oppose le frêle belge au colosse de Langres. Mais leur détermination et leur passion pour le sport automobile les réunissent. Comme leurs expériences passées. « Guy et moi sommes des self-mademen, explique Van Dalen, qui a quitté le domicile familial à 16 ans puis Dalen est également conquis par son nouveau protégé, aussi humble, discret et franc que lui. « Depuis deux mois, j’ai " Seb " au téléphone tous les jours, explique-t-il. L’image que je me faisais de lui était la bonne : c’est un chouette gars qui ne fait pas de caprice de stars. Quoi qu’il arrive cette année, j’espère que nous resterons amis. » « Je vais être à l’écoute de "Seb" » La prise de tête ne semble pas être de mise chez Kronos. Ou en tout cas elle ne l’est plus car, depuis qu’il a appris que le champion du monde intégrait son équipe, Marc Van Dalen a passé quelques nuits blanches. « Je n’ai pas pris un jour de congé et j’ai sacrifié ma vie de famille pour que ce projet voit le jour, confie le Belge, père de trois enfants. J’ai essayé de tout réunir pour que " Seb " se sente comme chez lui. Vous vous rendez compte ? Que j’ai été, avec ma p’tite gueule, choisi par Guy Fréquelin pour faire rouler sa perle rare est un sacré gage de confiance et je ne veux pas le décevoir ! Donc forcément, j’ai la pression ! » Visiteur très fréquent du motor-home Citroën la saison dernière, il eut ainsi l’occasion de s’imprégner de la méthode de travail de Fréquelin et de sa façon de communiquer avec Loeb. « C’est vrai que j’ai beaucoup parlé avec Guy, mais aussi avec Didier Clément (l’ingénieur du pilote) et Marc Germain (son ostéopathe), pour savoir ce dont il avait besoin pour s’épanouir chez nous, détaille le Belge, qui présente fièrement Jacky Ickx comme son " père adoptif ". Je vais m’inspirer de certaines choses mais je tiens à garder mon identité, ma façon de travailler. Je suppose que Guy va m’appeler souvent durant le week-end mais il me laissera gérer la course à ma manière. » Loeb et Van Dalen ont donc appris à se connaître et à s’apprécier. Mais travailler ensemble est parfois une autre histoire. Le patron de Kronos, dont la carrière derrière le volant se limite à trois saisons en championnat de Dans la cour des grands L’ÉCURIE BELGE KRONOS a été créée en 1994 par Marc Van Dalen et Jean-Pierre Mondron, deux passionnés de sport automobile. Leur premier partenariat se fait avec Peugeot Belgique-Luxembourg, dont Kronos prend en charge l’engagement en rallye et en circuit, ponctué par un triplé des 306 GTI aux 24 Heures de Spa-Francorchamps, en 1999, puis une autre victoire l’année suivante. « Ensuite, nous nous sommes liés à des partenaires qui étaient plus impli- qués dans le rallye, donc nous avons suivi cette voie », explique Marc Van Dalen, qui occupe le devant de la scène et a le rôle de « team principal » au sein de l’équipe Kronos-Citroën. Champion d’Europe en 2003 avec la Peugeot 206 WRC de Bruno Thiry, l’écurie Kronos signe son premier contrat avec un constructeur en 2004 et prend en charge les Citroën C 2 Super 1600 engagées en Championnat de France. Une voiture avec laquelle la structure d’une trentaine de personnes décroche, l’an dernier, le titre mondial junior avec l’Espagnol Dani Sordo, en plus de l’engagement de Xsara WRC pour Stohl et Pons. Une expérience et de solides résultats (deuxième place à Chypre, troisième en Australie) qui ont poussé Guy Fréquelin à préférer Kronos à Oreca pour assurer l’engagement des Xsara de Loeb et Pons cette année, en attendant le retour officiel de Citroën en 2007, avec la C 4 WRC. VENDREDI 20 JANVIER 2006 dont 366,39 km en 18 épreuves spéciales ES 2 et 5 Beuil 13,60 km Valberg Guillaumes Pierlas Ilonse ES 3 et 6 23,22 km Météo : Un radoucissement des conditions atmosphériques dans la région de Monaco préfigure un week-end « sec ». Subsisteront pourtant des portions bien glissantes. Saint-Martin-du-Var ES 9 et 11 La Bolllène-- ES 12 Vésubiie 31,25 kkm ES 8 et 10 20,22 km 18,73 km DEMAIN 2e étape Utellee Sospel Monaco-Monaco : 530,71 km 6 spéciales (131,69 km) ; départ dé ép ES 7 à 7 h 53, départ dé ép ES 12 à 16 h 38. La Bollènne-Vésubie DIMANCHE La Tour-sur-Tinée Saint-Antonin Toudon on Sigale Bif. ES 7 D 10/D 110 22,54 km Lantosque Arrivé vée ée Ép Épreuve spéciale éc Liaison Épreuve spéciale Ép éc JÉRÔME BOURRET 1re étape Monaco Monaco (508,4 Monaco-Monaco (508 4 km) 6 spéciales (118,1 km) ; dép dé éppart ES 1 à 8 h 33,, départ dé ép ES 6 à 16 h 11. La Cabanette 14,45 km Col Saint-Roch Départ Dé ép Ép Épreuve spéc éciale ES 13 et 16 Belgique de tourisme et deux rallyesraids, ne peut se prévaloir du même passé de pilote que celui de Citroën Sport. Or, c’est cette expérience qui faisait la force du discours du « Grizzly » vis-à-vis de Loeb. Van Dalen réussira-t-il à atteindre le même niveau de crédibilité et de complicité ? Comment se positionnera-t-il face à un double champion du monde alors que ses plus illustres pilotes jusque-là se nommaient Jean-Joseph, Thiry ou Stohl ? « Je suis un homme de dialogue, je fonctionne à l’instinct et je ne vais pas changer ma façon de faire, promet-il. Je vais être à l’écoute de Seb. Il est clair que je n’ai pas grandchose à lui dire sur les choix stratégiques ou techniques car il sait ce qu’il a à faire pour réussir. Moi, j’espère simplement lui apporter de la sérénité et de la confiance pour qu’il n’ait plus qu’à se concentrer sur son pilotage. » Sa chance est que Loeb, en plus d’être un surdoué du volant, est un garçon extrêmement intelligent. On ne voit donc pas pourquoi le duo ne fonctionnerait pas. Puis, au cas où, « le Grizzly » rôdera, de temps en temps, dans les parages… AUJOURD’HUI ES 1 et 4 22,23 km Saint-Sauveur-sur--Tinée ES 14 et 17 Le patron de Kronos succède à Guy Fréquelin, boss de Citroën Sport, pour faire rouler Sébastien Loeb. enchaîné les petits boulots avant de créer Kronos avec Jean-Pierre Mondron (lire ci-dessous). L’école que nous avons le plus fréquentée, Guy et moi, est celle de la vie. » Résultat : même s’il restera sans doute, en cas de coup de gueule à pousser, une version « allégée » de Fréquelin, les deux hommes ont des traits de caractère communs. L’abnégation par exemple, ce qui n’a pas laissé Sébastien Loeb indifférent. « Depuis nos premiers contacts, je sens que Marc est extrêmement motivé, remarquait hier l’Alsacien. Il a tout fait pour que je puisse évoluer dans de bonnes conditions et ça m’a beaucoup plu. » Coup de foudre réciproque, puisque Van (1re des 16 manches du Championnat du monde 2006) 3 étapes totalisant 1 336,90 km JEAN-PAUL RENVOIZÉ Van Dalen, petit « Grizzly » MONTE-CARLO – Rallye Monte-Carlo ES 15 et 18 31,35 km Sospel 12,60 km Col de Braus 3e étape Monaco-Monaco : 297,79 km 6 spéciales (116,60 km) ; dép dé éppart ES 13 à 7 h 55,, départ dé ép ES 18 à 12 h 45. onaco PRINCIPAUX ENGAGÉS 1. Loeb-Elena (MCO, Kronos-Citroën Xsara WRC) ; 2. Pons-Del Barrio (ESP, Kronos-Citroën Xsara WRC) ; 3. Grönholm-Rautiainen (FIN, Ford FFocus WRC RS 06) ; 4. Hirvonen-Lehtinen (FIN, Ford Focus WRC 06) ; 5. P. Solberg-Mills ((NOR-GBR, Subaru Impreza WRC 2006) ; 6 Sarrazin-Pré 6. Prévot (BEL (BEL, Subaru Impreza WRC 2006) ; 7. Stohl-Minor (AUT, BozianPeugeot 307 WRC) ; 8. H. Solberg-Menkerud (NOR, Bozian-Peugeot 307 WRC) ; 9. WilsonOrr (GBR, Stobart-Ford Focus WRC 04) ; 10. Tsjoen-Chevalier (BEL, Stobart-Ford Focus WRC 04) ; 11. G. Panizzi-H. Panizzi (Red Bull-Skoda Fabia WRC) ; 12. Aigner-Gottschalk (AUT, Red Bull-Skoda Fabia WRC) ; 16. Gardemeister-Honkanen (FIN, Astra-Peugeot 307 WRC)) ; 17. Duval-Smeet ((BEL,, First-Skoda Fabia WRC) ; 18. Atkinson-MacNeall (AUS, Subaru Impreza WRC 05) ; 25. Galli--Bernacchini (ITA, Mitsubishi Lancer WRC WR05) ; 26. Sordo-Marti (ESP, Citroën Xsara WRC) ; … 63. Burri-Hofmann (SUI, Peugeot 307 WRC), etc. PODIUM 2005 1. Loeb (Citroën) ; 2. Gardemeister (Ford) ; 3. G. Panizzi (Mitsubishi). LA QUESTION DU JOUR Le retrait des grands constructeurs dévalue-t-il le Championnat du monde des rallyes 2006 ? Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr entre 6 heures et 22 heures ou envoyer OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euro + coût d’un SMS) PAGE 3 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge de notre envoyé spécial d’adhérence permanents, les plaques de verglas qui surgissent en sortie de virage, les passages à l’ombre transformés en pistes de bobsleigh, c’est ce qui a bâti la légende de l’épreuve et fait tout son intérêt sportif. » Dans ces conditions extrêmement délicates, même les plus aguerris ne sont pas à l’abri d’une faute, ce que veulent absolument éviter Marcus Grönholm et Petter Solberg, les deux principaux challengers de Sébastien Loeb, double champion du monde en titre et vainqueur des trois dernières éditions. En dépit de leurs « curriculum vitesse » exceptionnels, ni l’un ni l’autre n’ont encore pu accrocher le moindre podium dans cette traditionnelle manche d’ouverture de la saison. En six participations, le Finlandais compte deux abandons et une meilleure place de quatrième. En cinq tentatives, le Norvégien de Subaru totalise trois abandons et un meilleur résultat de sixième. « Démarrer par le Monte-Carlo avec, qui plus est, une nouvelle voiture, n’est pas ce qu’il y a de plus facile, soulignait la nouvelle recrue de Ford. Cela dit, je suis impatient de démarrer cette saison avec une auto et des pneus qui me paraissent bien convenir. Mon but, ce week-end, est de réussir un bon rallye, bien sûr, mais surtout et avant tout d’éviter de commettre la moindre erreur. » Une condition sine qua non Bleu Rouge MONTE-CARLO – tapissait la D 54 jusqu’au col SaintJean. « Mardi et mercredi, les reconnaissances ont été très difficiles, racontait Sébastien Loeb, premier à s’élancer ce matin de la Principauté. La neige, omniprésente, nous a bien compliqué la tâche, surtout dans les trois nouvelles spéciales de la première étape où il était souvent impossible de distinguer les points de tangence et donc les éventuels rochers cachés dans les cordes… À un moment, nous avons parcouru plusieurs kilomètres dans la trace d’un chasse-neige. Inutile de préciser que le passage déblayé par le camion de la DDE ne correspond pas vraiment aux trajectoires que nous serons amenés à prendre en course ! Même si ça a fondu un peu depuis, il va y avoir du sport dans la première boucle, avec des notes forcément imparfaites pour tout le monde et des pièges à tout bout de champ. À mon avis, la deuxième spéciale de Valberg, plutôt rapide, va provoquer quelques dégâts. » Jaune Bleu Jaune Neige fondante, zones de glace vive, plaques de verglas éparses : le parcours propose cette année toute la gamme de difficultés des grands crus du Monte-Carlo. Loeb (Kronos-Citroën), double champion du monde et triple vainqueur de l’épreuve, s’élance ce matin avec Solberg (Subaru) et Grönholm (Ford) à ses trousses. (Photo Stéphane Mantey) Noir Noir MONTE-CARLO. – Lors du shakedown hier, Sébastien Loeb a pu découvrir, lors de deux passages, les conditions piégeuses de ce Monte-Carlo et sa Xsara maintenant estampillée Kronos. 4 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS Les mystères de la CAN La Coupe d’Afrique des nations débute aujourd’hui, au Caire. Elle aura rarement généré autant d’attentes. En dehors de l’Algérie, personne ne manquera à l’appel de cette vingt-cinquième édition de la Coupe d’Afrique des nations, dont le coup d’envoi sera donné en fin d’après-midi par Égypte-Libye, au Caire, devant plus de 70 000 personnes. Dès demain, la Côte d’Ivoire de Didier Drogba et le Togo, futur adversaire des Bleus à la Coupe du monde, entrent en scène. ÉGYPTE - LIBYE Une entame effervescente AUJOURD’HUI, 19 HEURES (18 HEURES, HEURE FRANÇAISE), AU CAIRE, STADE INTERNATIONAL (Eurosport) ÉGYPTE : El-Hadary – Fathy, Gomaa, Said, El-Sakaa, Whahab – Shawki, Mostapha – Barakat, Zaki, Mido. Entraîneur : H. Shehata. LIBYE : Alejandro – Dawood, Alhousen-Shibani, Shushan, Hamadi – El-Taib, Marei, Nader, Kames – Rewani, Muntaser. Entraîneur : I. Loncarevic. LE CAIRE – de notre envoyé spécial CE N’EST MÊME PLUS une promesse, juste une évidence : le match d’ouverture de cette 25e CAN sera bouillant. Soixante quatorze mille supporters survoltés sont annoncés dans les travées du stade international du Caire, en fin d’après-midi. Huit ans après leur dernier succès, les Pharaons caressent un rêve, un objectif que seuls le Ghana et le Cameroun peuvent lui contester : battre le record du nombre de succès dans une CAN en s’adjugeant un cinquième trophée. Si les Libyens sont méconnus, tous LE CAIRE – de nos envoyés spéciaux En capitales, les pays vainqueurs. En minuscules, les finalistes. Le 8 octobre 2005 à Radès, la Tunisie de Radhi Jaïdi avait dû concéder le nul (2-2) au Maroc d’Abdeslam Ouaddou (4) et Nordine Boukhari (8). Un résultat suffisant pour voir l’Allemagne en juin. Mais, avant cela, l’équipe de Roger Lemerre a un titre à défendre en Égypte. (Photo Bernard Papon) quelques bonnes performances) ont projeté les Tunisiens vers un nouvel horizon. Les partenaires de Boumnijel sont désormais très attendus sur le plan continental. Même si les pensées de l’entraîneur français sont plus ou moins tournées vers l’épreuve reine du mois de juin, les joueurs, qui évoluent pour la plupart à l’étranger, semblent enfin avoir pris conscience de leurs possibilités. Le Tunisien accepte aujourd’hui l’exil, les Aigles sont devenus une force majeure en Afrique et ont une situation à assumer. Avec un Santos de nouveau efficace devant le but, les tenants du titre possèdent les arguments pour confirmer. matches nuls. Quant aux Éléphants de Côte d’Ivoire, ils doivent leur ticket gagnant pour l’Allemagne à un penalty raté par le Camerounais Wome lors de la dernière journée. Impressionnants sur le plan offensif, ne trouvant pas toujours leurs repères en défense, les partenaires de Drogba ne sont cependant pas aussi solides mentalement que les Camerounais, qui pourraient très bien se racheter de manière lumineuse au cours de cette vingt-cinquième CAN. Les Égyptiens, qui évolueront à domicile, peuvent-ils rivaliser ? C’est la question que se posent les soixante-dix millions d’habitants du pays des pharaons. QUELS CONCURRENTS POUR LES AIGLES ? SÉNÉGAL, CAMEROUN, NIGERIA : QUESTION D’ORGUEIL ? Pour une fois, ils sont nombreux à pouvoir revendiquer ce statut. Si la Tunisie présente le plus de certitudes, le Nigeria, emmené par Okocha et Martins, n’est pas à négliger. Les Super Eagles ont une revanche à prendre, tout comme le Maroc, invaincu lors de la phase de qualification mais devancé au classement par les Aigles de Carthage pour avoir réalisé un trop grand nombre de À leurs dépens, ils ont été à l’origine des trois plus grandes sensations des éliminatoires du continent africain à la Coupe du monde 2006. Le Sénégal, quart-finaliste du Mondial 2002, le Cameroun, systématiquement qualifié depuis 1990, et le Nigeria, présent en 1994, 1998 et 2002, ne seront pas en Allemagne en juin. Trois équipes vieillissantes, trois échecs fracassants. Si les Camerounais sont tombés face à une nation émergente (la Côte d’Ivoire), les Sénégalais et les Nigérians ont été devancés par le Togo et l’Angola, deux formations bien moins expérimentées et talentueuses que la leur. Pour ces trois pays, cette CAN constitue une source de rachat fondamentale. Un nouveau fiasco en Égypte provoquerait des remous considérables. Ils n’ont pas le droit à l’erreur et restent des adversaires redoutés, voire des candidats au titre. QUE VAUT LE NOUVEAU MONDE AFRICAIN ? Si le potentiel ivoirien semble identifiable, celui du Togo, du Ghana ou de l’Angola, les trois autres nouveaux venus en Coupe du monde, demeure énigmatique. À première vue, la force togolaise reste à deviner, tant les noms proposés sur la liste des 23 de Keshi interpellent. Mais le Togo a sorti le Sénégal de la Coupe du monde, et cela ne peut pas être un hasard. Plutôt le fruit d’une spécificité car certains joueurs africains brillent souvent en sélection, beaucoup moins en club. Le Ghana, lui, s’est extrait d’un groupe qualificatif plus facile. Seulement, les Black Stars sont amputés de leur deux étoiles du milieu, là où réside leur point fort, à savoir Essien et Muntari. L’épreuve s’annonce piégeuse dans un groupe délicat (Sénégal et Nigeria). L’autre inconnu, l’Angola, ne réside pas en Afrique de l’Ouest. Elle exporte peu ses trésors. Sa star, Mantorras, pas toujours titulaire toutefois, a trouvé racine à Benfica, les autres dans des clubs de seconde zone ou au pays. Là aussi, la compétition a des chances de livrer des enseignements rapides sur l’équipe : l’Angola débute contre le Cameroun le revanchard. DROGBA : UNE PREMIÈRE EN PREMIÈRE ? Sous son bob, inlassablement fixé sur son crâne, bout une ambition démesurée. Didier Drogba l’Ivoirien a attendu vingt-sept ans et une ascension stratosphérique pour découvrir la CAN. Sa volonté de vaincre est à la hauteur de sa patience. Le nouveau capitaine des Éléphants a chaperonné le groupe durant les éliminatoires sur le terrain et en coulisses. Son poids se renforce crescendo. Ses neuf buts ont aidé la Côte d’Ivoire à obtenir son premier ticket mondial. Auteur de deux réalisations contre les Lions indomptables, il est même sorti grandi de la défaite à Abidjan (2-3) : Drogba avait au moins répondu présent. Héros national au pays, héros en devenir sur le continent, il sera au centre des regards. Sa bataille à distance avec Samuel Eto’o, autre idole africaine, sera l’un des moments forts du tournoi. Une comparaison s’imposera entre les avants-centres de Chelsea et de Barcelone. Drogba refuse ce duel à distance et se focalise d’abord sur le collectif ivoirien, unique salut à ses yeux. Encore un peu plus depuis la triste nouvelle qui a endeuillé les Éléphants après la mort d’une fille d’Aruna Dindane, son alter ego de l’attaque (lire page 6). JEAN-PHILIPPE COINTOT, HERVÉ PENOT et SÉBASTIEN TARRAGO (*) Ismaïlia accueillera également un match, Ghana-Zimbabwe, le 31 janvier. LIBYE GARDIENS DÉFENSEURS 4 SAÏD Ibrahim (26 ans, Zamalek) 3 WAHAB Mohammed Abdel (22 ans, Al-Ahly) 2 EL-SAYED Ahmed (25 ans, Al-Ahly) 13 EL-SAYED Tarek (27 ans, Zamalek) 20 GOMAA Wael (30 ans, Al-Ahly) 5 EL-SAKKA Abdel Zaher (31 ans, Konyaspor, TUR) 7 FATHY Ahmed (21 ans, Ismaïlia) MILIEUX 8 HOSNI Abed Rabo (21 ans, Strasbourg) 11 SHAWKI Mohamed (24 ans, Al-Ahly) 22 ABO TREKA Mohamed (27 ans, Al-Ahly) 17 HASSAN Ahmed (30 ans, Besiktas, TUR) 21 ABDEL MALEK Ahmed Eid (25 ans, Border Guards) 12 BARAKAT Mohamed (29 ans, Al-Ahly) 6 MOSTAPHA Hassan (26 ans, Al-Ahly) ATTAQUANTS 9 HASSAN Hossam (38 ans, Al-Masry) 10 MOTEB Imad (22 ans, Al-Ahly) 15 MIDO Ahmed Hossam (22 ans, Tottenham, ANG) 14 ALI Abdel Halim (32 ans, Zamalek) 18 SABRY Samir (30 ans, ENPPI) 19 ZAKI Amr (22 ans, ENPPI) ENTRAÎNEUR Hassan SHEHATA GARDIENS ALEJANDRO Ruben Luis (29 ans, Liverpool FC, URU) GHAZALLA Muftah (28 ans, Al-Ittihad) ABBOUD Samir (33 ans, Al-Ittihad) DÉFENSEURS OSMAN Walid (28 ans, Al-Ittihad) HAMADI Osama (30 ans, Al-Ittihad) SHUSHAN Naji Saïd (25 ans, Al-Ittihad) MAKHLOUF Mahmoud (30 ans, Al-Ittihad) ALHOUSEN-SHIBANI Younes (24 ans, Al-Olympique) RAJAB Essam (27 ans, Al-Olympique) DAWOOD Omar Mohamed (22 ans, JS Kabylie, ALG) BELKHER Madi Saad (27 ans, Al-Hilal) MILIEUX SALIL Abdulnasser (24 ans, Al-Ittihad) MAREI Mohamed (28 ans, Al-Ittihad) KAMES Abdesalam (31 ans, Al-Olympique) MUNTASER Jehad (27 ans, Trévise, ITA) NADER Ali Abdusalam (26 ans, Al-Siliya, QAT) HUSSEIN Khaled (28 ans, Al-Nasr, D 2) EL-TAIB Tarek (28 ans, Gaziantepspor, TUR) SAED Ahmed (26 ans, Al-Ahly Tripoli) ATTAQUANTS REWANI Salem (28 ans, Al-Ittihad) KARRA Nader (26 ans, Al-Ittihad) EL-MASLI Ahmed (26 ans, Al-Ittihad) ZUWAY Ahmed (23 ans, Al-Ahly Benghazi) 4 victoires : Cameroun, Égypte, Ghana. 2 victoires : RD Congo (ex-Congo Kinshasa, ex-Zaïre), Nigeria. 1 victoire : Afrique du Sud, Algérie, Congo, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Maroc, Soudan, Tunisie. FINALE 2004 Le derby du Maghreb TUNISIE - MAROC : 2-1 (1-1) Le 14 février 2004 à Tunis. Beau temps. Pelouse en bon état. 60 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Ndoye (SEN). Buts. – TUNISIE : Santos (5e), Jaziri (52e) ; MAROC : Mokhtari (32e). Avertissements. – Tunisie : Jaziri (60e, antijeu): Maroc : Roumani (22e, obstruction sur Trabelsi), Naybet(77e, tacle irrégulier sur Trabelsi), Regragui (90e, contestation). TUNISIE : Boumnijel– Trabelsi, Hagui,Jaïdi, Clayton – Bouazizi (cap.), Nafti (Mnari, 46e), Chedli – Benachour (Ghodhbane, 57e) – Jaziri (Mhedhebi, 71e), Santos. Entraîneur : R. Lemerre. MAROC : Fouhami – Ouaddou, Naybet (cap.), El-Karkouri – Regragui, Kaissi, Safri (ElYaagoubi, 63e), Mokhtari, Roumani (Zaïri, 74e) – Chamakh, Y. Hadji (Baha, 87e). Entraîneur : B. Zaki. RÈGLEMENT Le premier tour se dispute selon une formule Championnat. Le barème est de trois points pour une victoire, un point pour un match nul et zéro point pour une défaite. Les deux premiers de chaque groupe seront qualifiés pour les quarts de finale. En cas d’égalité de points entre deux ou plusieurs équipes, le classement sera établi selon les critères suivants : 1. plus grand nombre de points obtenus dans les rencontres directes ; 2. meilleure différence de buts dans les rencontres directes ; 3. plus grand nombre de buts marqués dans les rencontres directes ; 4. meilleure différence de buts sur l’ensemble des matches du groupe ; 5. plus grand nombre de buts marqués sur l’ensemble des matches du groupe ; 6. classement du fair-play établi à partir des cartons jaunes et des cartons rouges reçus par chaque équipe ; 7. tirage au sort. La deuxième phase est disputée selon un système Coupe, par élimination directe. En quarts de finale, demi-finales, lors du match pour la troisième place et en finale, si les deux équipes sont toujours à égalité après 90 minutes, une prolongation de deux fois 15 minutes aura lieu, sans but en or, ni but en argent. Si l’égalité persiste, une séance de tirs au but sera effectuée. GROUPE B MAROC CAMEROUN GARDIENS JARMOUNI Tarek (28 ans, FAR Rabat) CHADLI Mustapha (35 ans, Moghreb Tétouan) LAMYAGHRI Nadir (29 ans, WAC Casablanca) DÉFENSEURS NAYBET Noureddine (35 ans, Tottenham, ANG) EL-KARKOURI Talal (29 ans, Charlton, ANG) OUADDOU Abdeslam (27 ans, Rennes) OUCHELA Houcine (35 ans, FAR Rabat) REGRAGUI Walid (29 ans, Santander, ESP) KADOURI Badr (24 ans, Dynamo Kiev, UKR) KACEMI Noureddine (28 ans, Grenoble, L 2) MILIEUX SAFRI Youssef (29 ans, Norwich, ANG, D 2) KHARJA Houssine (23 ans, AS Rome, ITA) ABDESSADEK Hafid (31 ans, FAR Rabat) CHIPPO Mustapha (30 ans, Al-Wakra, QAT) MADIHI Mohamed (27 ans, WAC Casablanca) RBATI Amine (24 ans, Al-Wakra, QAT) ATTAQUANTS EL-YAAGOUBI Mohammed (28 ans, Osasuna, ESP) CHAMAKH Marouane (22 ans, Bordeaux) BOUSSABOUNE Ali (26 ans, Feyenoord) ABOUCHEROUANE Hicham (24 ans, Lille) ARMOUMEN Mohamed (22 ans, Al-Koweit, KOW) HADJI Youssouf (25 ans, Rennes) ZAÏRI Jaouad (23 ans, Sochaux) ENTRAÎNEUR Mohamed FAKHIR GARDIENS GARDIENS 23 COPA BARRY Boubacar (31 ans, Beveren, BEL) 16 GNANHOUAN Gérard (26 ans, Montpellier, L 2) 1 TIZIÉ Jean-Jacques (33 ans, Espérance Tunis, TUN) 16 HAMIDOU Souleymanou (32 ans, Denizlispor, TUR) 1 KAMENI Carlos Idriss (21 ans, Espanyol Barcelone, ESP) 17 OWONO Pierre Ebede (25 ans, Panathinaïkos, GRE) DÉFENSEURS DÉFENSEURS 3 BOKA Arthur (22 ans, Strasbourg) 20 DEMEL Guy (24 ans, Hambourg, ALL) 17 DOMORAUD Cyrille (34 ans, Créteil, L 2) 21 ÉBOUÉ Emmanuel (22 ans, Arsenal, ANG) 6 KOUASSI Blaise (33 ans, Troyes) 12 MEÏTÉ Abdoulaye (25 ans, Marseille) 4 TOURÉ Kolo (24 ans, Arsenal, ANG) 13 ZORO Marc (22 ans, Messine, ITA) 8 GEREMI Njitap (27 ans, Chelsea, ANG) 6 ANGBWA Benoît (24 ans, Alavés, ESP) 3 ATOUBA Thimothée (23 ans, Hambourg, ALL) 2 ATEBA Jean-Hugues (24 ans, Paris-SG) 4 SONG Rigobert (29 ans, Galatasaray, TUR) 5 KALLA Raymond (30 ans, Sivasspor, TUR) 12 DEUMI Armand (26 ans, Thoune, SUI) 23 BIKEY André (21 ans, Lokomotiv Moscou, RUS) MILIEUX 2 AKALÉ Kanga (24 ans, Auxerre) 7 FAÉ Emerse (21 ans, Nantes) 22 ROMARIC Koffi Ndri (22 ans, Le Mans) 18 TIENÉ Siaka (23 ans, Saint-Étienne) 10 YAPI Gilles (23 ans, Nantes) 19 TOURÉ Yaya (22 ans, Olympiakos, GRE) 5 ZOKORA Didier (25 ans, Saint-Étienne) ATTAQUANTS 15 ARUNA Dindane (25 ans, Lens) 11 DROGBA Didier (27 ans, Chelsea, ANG) 7 KALOU Bonaventure (28 ans, Paris-SG) 8 KONÉ Arouna (22 ans, PSV Eindhoven, HOL) 14 KONÉ Bakary (24 ans, Nice) ENTRAÎNEUR Henri MICHEL ENTRAÎNEUR Ilija LONCAREVIC (CRO) MILIEUX 14 ALIOUM Saidou (27 ans, Galatasaray, TUR) 11 MAKOUN Jean II (22 ans, Lille) 13 FEUTCHINE Guy (29 ans, PAOK Thessalonique, GRE) 20 OLEMBE Salomon (25 ans, Al-Rayyan, QAT) 7 NGOM KONÉ Daniel (25 ans, Murcie, ESP, D 2) 10 EMANA Achille (23 ans, Toulouse) 19 DJEMBA Éric (24 ans, Aston Villa, ANG) TOGO RD CONGO GARDIENS GARDIENS 22 MATUMONA Lundala (33 ans, Sagrada Esperança) 1 JOAO RICARDO (36 ans, sans club) 12 LUIS Joao (24 ans, Petro Atletico Luanda) AGASSA Kossi (27 ans, Metz) SALIFOU Safiou (23 ans, Dynamic Togolais) TCHANIROU Ouro Nimini (20 ans, Djoliba AC, MLI) GARDIENS DÉFENSEURS DÉFENSEURS 21 DELGADO Luis (33 ans, Primeiro Agosto) 2 JACINTO Pereira (31 ans, AS Aviaçao) 3 PEREIRA Joao (28 ans, AS Aviaçao) 5 ALONSO Carlos (27 ans, Barreirense, POR, D 2) 4 LEBO-LEBO Antonio (28 ans, Sagrada Esperança) 20 CANGE Manuel (21 ans, Benfica Luanda) 23 ABREU Marco (Portimonense, POR, D 2) ABALO Jean-Paul (30 ans, Dunkerque, CFA) ATTEY-OUDEYI Zanzan (25 ans, Lokeren, BEL) NIMOMBÉ Daré (25 ans, Mons, BEL) AKOTO Éric (25 ans, Admira Wacker, AUT) MATHIAS Emmanuel (21 ans, Espérance Tunis, TUN) MAMAM Gafarou (20 ans, FC 105 Libreville, GAB) TCHANGAÏ Massamasso (27 ans, Benevento, ITA, D 4) ASSEMOASSA Ludovic (25 ans, Ciudad Murcie, ESP, D 2) MILIEUX 8 ANDRE Macanga (27 ans, Al-Koweït, KOW) 13 EDSON Nobre (25 ans, Paços Ferreira, POR) 7 FIGUEIREDO Paulo (33 ans, Varzim, POR, D 2) 11 FELISBERTO Amaral (23 ans, Al-Ahly, EGY) 14 MENDONÇA Antonio (23 ans, Varzim, POR, D 2) 6 MARCOS Joaquim (24 ans, Interclube) 17 BAPTISTA Nsimba (22 ans, Petro Atletico Luanda) MILIEUX ATTAQUANTS ATTAQUANTS 10 AKWA (28 ans, Al-Wakra, QAT) 19 BUENGO Titi André (25 ans, Clermont, L 2) 16 AMADO Flavio (26 ans, Al-Ahly, EGY) 18 CABUNGULA Arsenio (26 ans, AS Aviaçao) 9 MANTORRAS (22 ans, Benfica, POR) 15 MAURITO (24 ans, Al-Wahda, EAU) KADER TOURÉ Abdel (26 ans, Sochaux) ADEBAYOR Emmanuel (21 ans, Arsenal, ANG) DOGBÉ Mickaël (29 ans, Bani Yas, EAU) AHOUDOU Emmanuel (20 ans, AS Douanes) CHÉRIF Cougbadja (24 ans, Concordia Ihrhove, ALL, D 7) ENTRAÎNEUR Luis Oliveira GONÇALVES DÉFENSEURS 18 BOKESE Gladys (24 ans, Motema Pembe) 15 ILUNGA Herita (23 ans, Saint-Étienne) 20 KABUNDI Félicien (25 ans, Mazembe) 7 KINKELA Christian (23 ans, Amiens, L 2) 13 LUBANZADIO Nono (25 ans, Mazembe) 2 MUBIALA Kitambala (31 ans, Ajax Le Cap, AFS) 3 NSUMBU Dituabanza (23 ans, ASV Club) 4 TSHIOLOLA Tshinyama (25 ans, Ajax Le Cap, AFS) 14 ILONGO Ngasanya (25 ans, Motema Pembe) 19 KAMUDIMBA Jean-Paul (23 ans, Grimsby, ANG, D 4) 21 KASONGO Ndandu (24 ans, Mazembe) 12 MATINGOU Franck (26 ans, Bastia, L 2) 10 MATUMONA Zola (24 ans, ASV Club) 5 MBALA MBUTA Biscotte (20 ans, Yverdon, SUI) 11 MBAYO Marcel (23 ans, Sakaryaspor, TUR, D 2) 6 MILAMBO Mutamba (21 ans, Le Havre, L 2) 18 DOUALA Rodolphe (27 ans, Sporting Portugal, POR) 9 ETO’O Samuel (24 ans, FC Barcelone, ESP) 15 WEBO Achille (24 ans, Osasuna, ESP) 22 MEYONG Albert (25 ans, Belenenses, POR) 21 BOYA Pierre (22 ans, Partizan Belgrade, SEM) Artur JORGE (POR) 23 CHANSA Francis (31 ans, Orlando, AFS) 1 KALEMBA Pascal (26 ans, Mangasport, GAB) 16 DIKETE Tampungu (25 ans, Umtata Bush Bucks, AFS) MILIEUX AZIAWONNOU Ludovic (26 ans, Young Boys Berne, SUI) SENAYA Junior Yao (26 ans, YF Juventus, SUI, D 2) TOURÉ Cherif Mamam (25 ans, Metz) SALIFOU Moustapha (22 ans, Brest, L 2) OLUFADÉ Adekambi (26 ans, Al-Siliya, QAT) ROMAO Alaixis (22 ans, Louhans-Cuiseaux, N) KASSIM Gouyazou (20 ans, AS Douanes) ENTRAÎNEUR Hier soir, les organisateurs n’avaient pas encore communiqué les numéros des joueurs des sélections suivantes : Maroc, Libye, Togo, Tunisie et Ghana. ANGOLA ATTAQUANTS ENTRAÎNEUR Stephen KESHI (NGA) ATTAQUANTS 9 LUA-LUA Lomana Tresor (25 ans, Portsmouth, ANG) 17 MBELE Blaise (18 ans, Orlando, AFS) 8 MPUTU Trésor (20 ans, Mazembe) 22 KABAMBA Tshatsho (23 ans, Istanbulspor, TUR, D 2) ENTRAÎNEUR Claude LE ROY PAGE 4 VENDREDI 20 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge BILAN PAR NATION GROUPE A 1 EL-HADARY Issam (33 ans, Al-Ahly) 16 EL-SAYED Abdel Wahed (28 ans, Zamalek) 23 ABDEL MONSEF Mohamed (29 ans, Zamalek) 1982 (en Libye) : GHANA-Libye .............. 1-1, 7-6 aux t.a.b. 1984 (en Côte d’Ivoire) : CAMEROUN-Nigeria .......................... 3-1 1986 (en Égypte) : ÉGYPTE-Cameroun ...... 0-0, 5-4 aux t.a.b. 1988 (au Maroc) : CAMEROUN-Nigeria .......................... 1-0 1990 (en Algérie) : ALGÉRIE-Nigeria ................................ 1-0 1992 (au Sénégal) : CÔTE D’IV. - Ghana .. 0-0, 11-10 aux t.a.b. 1994 (en Tunisie) : NIGERIA-Zambie ................................ 2-1 1996 (en Afrique du Sud) : AFRIQUEDU SUD - Tunisie ................. 2-0 1998 (au Burkina Faso) : ÉGYPTE- Afrique du Sud .................... 2-0. 2000 (au Nigeria et au Ghana) : CAMEROUN-Nigeria.... 2-2, 4-3 aux t.a.b. 2002 (au Mali) : CAMEROUN-Sénégal... 0-0, 3-2 aux t.a.b. 2004 (en Tunisie) : TUNISIE-Maroc .................................. 2-1. Bleu Entraînés depuis novembre 2002 par Roger Lemerre, les Aigles de Carthage progressent à chaque sortie. Leur succès en 2004 ainsi que leur participation, à l’été 2005, à la Coupe des Confédérations (élimination au premier tour, mais après 1957 (au Soudan) : ÉGYPTE-Éthiopie ................................ 4-0 1959 (en Égypte) : ÉGYPTE-Soudan ................................. 2-1 1962 (en Éthiopie) : ÉTHIOPIE-Égypte ......................... 4-2 a.p. 1963 (au Ghana) : GHANA-Soudan ................................. 3-0 1965 (en Tunisie) : GHANA-Tunisie ........................... 3-2 a.p. 1968 (en Éthiopie) : CONGO-KINSHASA- Ghana ............... 1-0 1970 (au Soudan) : SOUDAN-Ghana ................................. 1-0 1972 (au Cameroun) : CONGO-Mali....................................... 3-2 1974 (en Égypte) : ZAÏRE-Zambie ................ 2-2 a.p. puis2-0 (finale rejouée) 1976 (en Éthiopie) : MAROC (vainqueur de la poule finale à quatre) 1978 (au Ghana) : GHANA-Ouganda ............................... 2-0 1980 (au Nigeria) : NIGERIA-Algérie ................................ 3-0 Jaune Rouge Jaune LA TUNISIE VA-T-ELLE ASSUMER ? PALMARÈS Noir Bleu Noir LE CAIRE SE NOURRIT D’EXCÈS. Ici, les fables urbaines se vérifient au quotidien. Immense mégalopole d’environ dix-huit millions d’habitants, où les monuments et les palaces les plus somptueux côtoient des immeubles d’un autre temps, la capitale égyptienne semble se perdre dans une idée très singulière du gigantisme. Le Caire est une ville hors norme, fiévreuse, difficile à entreprendre, à comprendre, une ville rythmée par le son aiguisé des klaxons, une ville où traverser une route à pied vous place à la frontière de l’audace et de l’inconscience, où conduire relève d’une douce folie. Vingt ans après l’édition de 1986, remportée par les « Pharaons », la capitale égyptienne accueille à nouveau la Coupe d’Afrique des nations. C’est ici qu’aura lieu le match d’ouverture de cette vingtcinquième CAN, tout à l’heure, entre l’Égypte et la Libye (18 heures, 17 heures en France) et la finale, le 10 février, trois semaines plus tard. Entre-temps, certaines équipes se seront exilées à Port-Saïd et à Alexandrie, les deux autres sites retenues par le Comité d’organisation (*). Sur fond traditionnel de polémique avec les clubs européens, cette Coupe d’Afrique s’annonce séduisante. L’éclosion du phénomène Drogba, la présence de quelques stars ou de quelques personnages piquants (voir page 5), le bouleversement de la hiérarchie continentale au cours des éliminatoires à la Coupe du monde, la réaction attendue des recalés de l’automne (Cameroun, Nigeria, Sénégal) et le comportement de leurs bourreaux constituent les mystères et les attraits de cette CAN. Après le Sénégal en 2002, les regards, en France, seront tournés vers les performances du Togo. Si d’autres membres du staff technique des Bleus assisteront au début de la compétition, Raymond Domenech supervisera les coéquipiers d’Emmanuel Adebayor le 19 janvier, face à l’Angola. Il pourrait revenir, plus tard, pour les demi-finales et la finale, que la Tunisie de Roger Lemerre rêve d’atteindre une nouvelle fois, afin de se succéder à ellemême. ceux qui les ont affrontés récemment louent leur qualité technique et insistent sur les difficultés éprouvées face à eux. L’Égypte devra, elle, probablement jouer sans Hosni, blessé. Titulaire indiscutable en sélection, l’attaquant strasbourgeois manquera beaucoup à une formation dont les joueurs accumulent ces dernières heures les problèmes physiques. À trente-neuf ans et cinq mois, Hossam Hassan, légende nationale aux 63 buts en 163 sélections, pourrait lui aussi être privé des quelques minutes de jeu qui lui sont promises en raison de douleurs musculaires. – S. Ta. 5 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS Les sites Le premier tour MER MÉDITERRANÉE Port-Saï aïd ïd Stade de Port-Saï aïd ï (24 060 places) Alexandrie Ismailia Stade d’Alexandrie (19 767 places) Le Caire Stade d’Ismaï aïlia Stade Haras el-Hedood (16 606 places) (22 000 places) Stade international du Caire (74 100 places) Stade de l’Académie militaire (28 500 places) ME R UG 250 km E 0 km RO ÉGYPTE Le tableau final Groupe p A Groupe p B Groupe p C Groupe p D 1/4 de finale ÉGYPTE LIBYE MAROC CÔTE D’IVOIRE CAMEROUN ANGOLA TOGO RD CONGO TUNISIE ZAMBIE AFRIQUE DU SUD GUINÉE NIGERIA GHANA ZIMBABWE SÉNÉGAL VVendredi endredi 3 février 1err gr. A - 2e gr. B 18 heures heures, au Caire Caire, stade internation international A AUJOURD ’HUI : Égypte - Libye (au Caire, stade international), 18 heures DDemain : Maroc - Côte d’Ivoire Ivoir (au Caire, stade international), 13 heures Mardi 24 janvier : Libye - Côte M te d’Ivoire (au Caire, stade international), 16 h 15 Mardi 24 janvier : Égypte M gypte - Maroc Ma (au Caire, stade international), 19 heures SSamedi 28 janvier : Égypte - Côte t d’Ivoiree (au Caire, stade international), 18 heures SSamedi 28 janvier : Libye - Ma Maroc (au Caire, stade de l’Académie militaire), 18 heures DDemain : Cameroun - Angola (au Caire, stade de l’Académie militaire), 16 h 155 DDemain : Togo - RD Congo (au Caire, stade de l’Académie militaire), 19 heures Mercredi 25 janvier : Angola - RRD Congo M (au Caire, stade de l’Académie militaire), 16 h 155 Mercredi 25 janvier : Cameroun - Togo M (au Caire, stade de l’Académie militaire), 19 heures DDimanche 29 janvier : Angola - Togo (au Caire, stade international), 18 heures Dimanche 29 janvier : Cameroun - RD Congoo (au Caire, stade de l’Académie militaire), 18 heures DDimanche 22 janvier : Tunisie - Zambie (à Alexandrie, stade Haras el-Hedood), 16 h 15 DDimanche 22 janvier : Afrique du Sud - Guinée (à Alexandrie, stade Haras el-Hedood), 19 heures JJeudi 26 janvier : Zambie - Guinée (à Alexandrie, stade Haras el-Hedood), 16 h 15 JJeudi 26 janvier : Tunisie - Afriqu Afrique du Sud (à Alexandrie, stade Haras el-Hedood), 19 heures LLundi 30 janvier : Tunisie - Guinée (à Alexandrie, stade Haras el-Hedood), 18 heures LLundi 30 janvier : Zambie - Afrique Afriqu du Sud (stade d’Alexandrie), 18 heures LLundi 23 janvier : Nigeria - Ghana Gh (stade de Port-Saï aïd), 16 h 15 LLundi 23 janvier : Zimbabwe - Sénégal (stade de Port-Saï aïd), 19 heures VVendredi 27 janvier : Ghana - SSénégal (stade de Port-Saï aïd), 16 h 15 Vendredi 27 janvier : Nigeria - ZZimbabwe (stade de Port-Saï aïd), 19 heures Mardi 31 janvier : Nigeria - SSéénégal M (stade de Port-Saï aïd), 18 heures Mardi 31 janvier : Ghana - Zimbabwe M Zim (stade d’Ismaï aïlia), 18 heures 1/2 finales Finale Mardi 7 février, 18 heures,, au Caire, stade t d iinternational t ti l VVendredi endredi 3 février 1err gr. C - 2e gr. D 14 heures, heures à Alexandrie Alexandrie, stade Haras el-Hedood SSamedi amedi 4 février 1err gr. B - 2e gr. A 18 heures, heures au Caire Caire, stade de l’Acad ’A démie é militaire ém Vendredi 10 février, 17 heures, au Caire, stade international Mardi 7 février, 14 heures,, à Alexandrie stade t d HHaras el-Hedood SSamedi amedi 4 février 1err gr. D - 2e gr. C 14 heures heures, stade de Port-Saï Port Saaïaïdïdïd Match pour la 3e place : Jeudi 9 février, 17 heures, au Caire, stade de l’Acad ’A démie é militaire ém N. B. : programme en heure franç nçaise. ça Pour l’heure ’h locale, ajouter une heure. Ils veulent briller Ces six stars devraient marquer l’épreuve de leur empreinte. Et l’illuminer. Eto’o le revanchard FLAMBOYANT, IRRITANT, attachant… Samuel Eto’o « fils » cultive les paradoxes. À vingt-quatre ans, l’indomptable est entré dans une nouvelle dimension. Personnage le plus célèbre du Cameroun, il se sent investi d’une mission auprès de son peuple. Eto’o, deux CAN à son palmarès, a pourtant longtemps hésité avant de venir en Égypte : il tenait à poursuivre sa série avec Barcelone (18 buts) et à dénoncer un management national désastreux. Mais l’Afrique est son territoire, son domaine. Il rêve de devenir le premier Ballon d’Or africain depuis Weah, il rêve d’une reconnaissance si longtemps refusée, à ses yeux, ce qui le pousse à des déclarations parfois irréfléchies et contradictoires. Défaillant lors des éliminatoires de la Coupe du monde – Womé avait tiré (et raté) à sa place (Photo Didier Fèvre) le fameux penalty en fin de match contre l’Égypte (1-1) lors du dernier match –, il doit une revanche à son équipe. – H. P. Samuel ETO’O Drogba le chef de file Cameroun Vingt-quatre ans, né le 10 mars 1981 à Nkon. 1,79 m ; 75 kg. Attaquant Clubs : UCB Douala (CAM, D 2, 1996-1997) ; Real Madrid puis Leganes (ESP, D 2, 1997-1998) ; Real Madrid (ESP, juil. - déc. 1998) ; Espanyol Barcelone (ESP, déc. 1998 - juin 1999) ; Real Madrid (ESP, juil. 1999 jan. 2000) ; Majorque (ESP, fév. 2000 - juin 2004) ; FC Barcelone (ESP, depuis juil. 2004). Palmarès : vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations (2000 et 2002) ; vainqueur des Jeux Olympiques (2000) ; champion d’Espagne (2005) ; vainqueur de la Coupe d’Espagne (2003) ; vainqueur de la Supercoupe d’Espagne (2005). In ter nation al camer ounais. 191 matches, 96 buts en Liga ; 29 matches, 14 buts en Coupe d’Europe (dont 20 m., 9 b. en C 1). UNE SAISON MAGNIFIQUE à Marseille (2003-2004) a changé sa vie, son destin. Transfert mirifique vers Chelsea, impact incroyable en Côte d’Ivoire, il s’avance vers cette CAN en habit d’or. Les espoirs autour de son nom sont énormes, plus encore avec les événements actuels vécus en Côte d’Ivoire. Une certitude : Drogba, depuis ses débuts, en septembre 2002, sous le maillot des Éléphants, a toujours assumé son rôle de portedrapeau, quasiment de porte-parole du groupe. Les images de Drogba réclamant, sur le ton de la prière, la fin de la guerre le jour de la qualification ont marqué la nation, comme sa prise de position récente dans L’Équipe Magazine sur la politique actuelle de la France en Afrique. Avec 18 buts en 25 matches, ses statistiques disent son impact sportif. Pour sa première compétition sous le maillot ivoirien, il devra assumer son statut à part. Il est prêt. – H. P. Adebayor le maillon fort Mido l’itinérant (Photo Richard Martin) Okocha le dernier magicien SA PREMIÈRE CAN, « Jay-Jay » Okocha l’a disputée il y a déjà douze ans en Tunisie, sur la terre des Aigles de Carthage. Le phénomène s’y est révélé à la face du continent avant d’emmener, dans la foulée, le Nigeria au deuxième tour de la Coupe du monde qui se disputait aux États-Unis. L’idole de tout un peuple, celui qui provoque des émeutes à Lagos quand les gens reconnaissent son 4 × 4 et sa plaque d’immatriculation, modestement baptisée « Jay-Jay 10 » semble pourtant être passé à côté d’une grande carrière. Surveillé il y a quelques années par Auxerre, le génial meneur de jeu des Super-Eagles a finalement perdu son temps en Allemagne et surtout en Turquie avant de signer au Paris-SG. Aimant le geste superflu Augustine OKOCHA (Photo Didier Fèvre) – celui qui fait se lever tout un stade –, il sera obligé de fuir vers l’Angleterre et Bolton pour assouvir sa passion et son amour pour le beau jeu. Les Égyptiens auront au moins la chance d’assister au dernier show du « fabulous JayJay. » – J.-Ph. C. Nigeria Trente-deux ans, né le 14 août 1973 à Enugu. 1,75 m ; 70 kg. Milieu offensif Clubs : Eintracht Francfort (ALL, 1992-1996), Fenerbahçe (TUR, 1996, 1998), Paris-SG (1998-2002), Bolton (ANG, depuis 2002). Palmarès: vainqueurdes Jeux Olympiques (1996). International nigérian. 90 matches, 17 buts en Bundesliga ; 63 matches,30 buts en D 1 turque ; 84 matches, 12 buts en D 1 ; 123 matches, 13 buts en Premier League ; 45 matches,5 buts en Coupe d’Europe (dont 14 m., 2 b. en C 1). FORMÉ AU ZAMALEK, l’un des plus prestigieux club du Caire, Mido, vingtdeux ans, a déjà parcouru toute l’Europe du ballon rond. Passé par la Gantoise en 2000, le joueur au caractère ombrageux a transité par l’Ajax Amsterdam avant de rejoindre les rangs du Celta Vigo en Espagne. Quelques mois plus tard, l’OM (2003-2004) va le révéler à la France. L’attaquant égyptien n’y restera pas longtemps. Les sirènes de l’AS Rome vont lui faire franchir de nouvelles frontières. Depuis 2004, il semble enfin s’être posé : à Tottenham où, la saison dernière, il a inscrit deux buts en neuf rencontres. Aujourd’hui, Mido (Photo Didier Fèvre) semble avoir mûri. Celui que l’on croyait carriériste était tout simplement insouciant. « En devenant l’idole des petits Égyptiens, je me devais de montrer l’exemple. » Cette CAN, « sa » CAN, devrait lui permettre de faire enfin la paix avec lui-même. – J.-Ph. C. Hossam Ahmed MIDO Égypte Vingt-deux ans, né le 22 février 1983 au Caire. 1,90 m ; 81 kg. Attaquant Clubs : Zamalek Le Caire (1999-2000) ; La Gantoise (BEL, 2000-2001) ; Ajax Amsterdam (HOL, 2001-2002) ; Celta Vigo (ESP, 2002-2003) ; Marseille (2003-2004) ; AS Rome (ITA, 2004-janv. 2005) ; Tottenham (ANG, depuis janv. 2005). Palmarès : néant. 23 matches, 11 buts en D 1 belge ; 24 matches, 12 buts en D 1 néerlandaise ; 8 matches, 4 buts en Liga ; 22 matches, 7 buts en L 1 ; 8 matches, 0 but en Serie A ; 29 matches, 11 buts en Premier League ; 15 matches, 2 buts en Coupe d’Europe (dont11 m., 2 b. en C 1). LE CAIRE. – Didier Drogba, ici à l’entraînement, s’est, depuis deux ans, imposé comme le vrai porte-drapeau des Éléphants de Côte d’Ivoire. (Photo Nasser/AP) Diouf réapparaît EN 2004, ULCÉRÉ par l’arbitrage d’un quart de finale perdu contre la Tunisie (0-1), l’attaquant sénégalais avait quitté la Coupe d’Afrique sur un ultime coup de sang, fracassant un panneau publicitaire. Deux ans plus tard, et quelques vicissitudes plus loin (crachats, conduite en état d’ivresse, procès pour violence qui, finalement, ne lui valut qu’une amende), le joueur de Bolton ne suscite plus les mêmes attentes. Les effets de la Coupe du monde 2002 se sont évaporés, le Sénégal a manqué la qualification pour la prochaine édition, sa rivalité médiatique avec Samuel Eto’o a disparu et Didier Drogba l’a largement supplanté dans les cœurs. Mais Diouf reste un personnage hors normes, et un joueur à part. Capable de tout, et donc, aussi, du meilleur, il se révèle très bon en Premier League avec Bolton. Le temps de l’idolâtrie a cessé. Sa fierté a été titillée. Cela le rend souvent virevoltant. – S. Ta. GROUPE C TUNISIE ZAMBIE GARDIENS BOUMNIJEL Ali (38 ans, Club Africain) FADHEL Khaled (29 ans, Kayserispor, TUR) KASRAOUI Hamdi (23 ans, Espérance Tunis) GARDIENS 16 KOLOLA George (29 ans, Zanaco) 1 MWEENE Kennedy (21 ans, Free State Stars, AFS) DÉFENSEURS TRABELSI Hatem (28 ans, Ajax Amsterdam, HOL) AYARI Anis (23 ans, Samsunspor, TUR) SAIDI Karim (22 ans, Feyenoord, HOL) MERDASSI Issam (24 ans, CS Sfax) JAÏDI Radhi (30 ans, Bolton, ANG) HAGGUI Karim (22 ans, Strasbourg) CLAYTON José (31 ans, Al-Saad, QAT) MILIEUX BEN SAADA Chaouki (21 ans, Bastia) CHEDLI Adel (29 ans, Nuremberg, ALL) GHODHBANE Kais (29 ans, Samsunspor, TUR) MILITI Sofiane (25 ans, Vorskla, UKR) MNARI Jawher (25 ans, Nuremberg, ALL) BOUAZIZI Riadh (32 ans, Kayserispor, TUR) BENACHOUR Selim (24 ans, Guimaraes, POR) NAMOUCHI Hamed (21 ans, Glasgow Rangers, ECO) ATTAQUANTS ELTAIF Amine (22 ans, Espérance Tunis) JAZIRI Zied (27 ans, Troyes) GMAMDIA Haikel (24 ans, Strasbourg) JEMAÂ Issam (21 ans, Lens) SANTOS Francileudo (26 ans, Toulouse) ENTRAÎNEUR Roger LEMERRE Hier soir, les organisateurs n’avaient pas encore communiqué les numéros des joueurs des sélections suivantes : Tunisie et Ghana. AFRIQUE DU SUD GARDIENS GARDIENS 22 CAMARA Kemoko (30 ans, Hafia FC) 1 DIARSO Naby (29 ans, Satellite FC) 16 BANGOURA Aboubacar (24 ans, Châteauneuf-sur-Sarthe, PH) DÉFENSEURS 6. GAXA Siboniso (21 ans, SuperSport United) 13 ISSA Pierre (30 ans, OFI Crète, GRE) 4 KATZA Ricardo (27 ans, SuperSport United) 5 MABIZELA Mbulelo (25 ans, Valerenga Oslo, NOR) 19 MASILELA Tshepo (20 ans, Benoni Premier United, D 2) 21 MERE Vuyo (21 ans, Mamelodi Sundowns) 2 TAU Jimmy (25 ans, Kaizer Chiefs) ATTAQUANTS 15 MILANZI Harry (27 ans, Primeiro Agosto, AGO) 22 MBESUMA Collins (21 ans, Portsmouth, ANG) 10 CHALWE Linos (25 ans, ES Sahel, TUN) 8 PHIRI Adubelo (23 ans, Red Arrows) ENTRAÎNEUR Solly PANDOR (ZAM) NIGERIA 16 JOSEPHS Moneeb (25 ans, Ajax Le Cap) 1 MARLIN Calvin (29 ans, SuperSport United) 22 PHADI Vril (27 ans, Jomo Cosmos) DÉFENSEURS MILIEUX (Photo Didier Fèvre) El-Hadji DIOUF Sénégal Vingt-cinq ans, né le 15 janvier 1981 à Dakar. 1,80 ; 75 kg. Attaquant Clubs : Sochaux (1998-1999) ; Rennes (1999-2000) ; Lens (2000-2002) ; Liverpool (ANG, 2002-2004) ; Bolton (ANG, depuis juil. 2004). Palmarès : vainqueur de la Coupe de la Ligue anglaise (2003). 97 matches, 19 buts en L 1 ; 100 matches, 15 buts en Premier League ; 19 matches, 1 but en Coupe d’Europe (dont 5 m., 0 b. en C 1). Les grands absents Quelques figures du football africain manquent à l’appel de cette Coupe d’Afrique des nations 2006. Il s’agit notamment de Shabani Nonda (RD Congo - AS Rome, blessé), Michael Essien (Ghana-Chelsea, blessé), Sulley Ali Muntari (Ghana-Udinese, blessé), Khalilou Fadiga (Sénégal-Bolton, choix de l’entraîneur), Salif Diao (Sénégal-Portsmouth, choix de l’entraîneur), Aliou Cissé (Sénégal-Portsmouth, choix de l’entraîneur) et enfin de Modeste M’Bami (Cameroun, choix de l’entraîneur). GROUPE D 3 HACHILENSA Clive (22 ans, Free State Stars, AFS) 5 MUSONDA Joseph (28 ans, Free State Stars, AFS) 2 LUNGU Misheck (25 ans, Lombard FC, HON) 7 MWANZA Billy (23 ans, Lamontville Golden Arrows, AFS) 23 NKETHANI Kennedy (21 ans, Zanaco) 20 TANA Elijah (30 ans, Petro Luanda, AGO) 4 SINYANGE Mark (30 ans, Green Buffaloes) 21 KATONGO Christopher (23 ans, Jomo Cosmos, AFS) 19 KATONGO Felix (21 ans, Jomo Cosmos, AFS) 12 BAKALA Ian (25 ans, Primeiro Agosto, AGO) 14 CHAMANGA James (25 ans, Umtata Bush Bucks, AFS) 13 CHANSA Isaac (21 ans, Orlando, AFS) 9 KALABA Rainford (19 ans, Nice B, CFA) 6 MULENGA Clifford (18 ans, Örgryte, SUE) 17 MUMAMBA Numba (27 ans, Zanaco) 18 NJOBVU Lameck (18 ans, Lusaka Dynamos) 11 SINKALA Andrew (26 ans, FC Cologne, ALL) Didier DROGBA MILIEUX 8 GUMBI Mlungisi (25 ans, Lamontville Golden Arrows) 12 MAKHANYA Joseph (24 ans, Orlando) 20 NKOSI Siyabonga (24 ans, Bloemfontein Celtic) 3 TSHABALALA Daniel (28 ans, Orlando) 7 TSHABALALA Simphiwe (21 ans, Free State Stars) 11 VAN HEERDEN Elrio (22 ans, FC Copenhague, DAN) 10 VILAKAZI Benedict (23 ans, Orlando) ATTAQUANTS 17 McCARTHY Benedict (28 ans, FC Porto, POR) 23 MOKOENA Lefalamang (19 ans, Orlando) 18 MPHELA Katlego (21 ans, SuperSport United) 9 NHLEKO Nkosinathi (26 ans, Viking Stavanger, NOR) 14 NOMVETHE Siyabonga (28 ans, Orlando) 15 ZUMA Sibusiso (30 ans, Bielefeld, ALL) GARDIENS 12 EJIDE Austine (31 ans, ES Sahel, TUN) 1 ENYEAMA Vincent (23 ans, Bnei Yehuda, ISR) 23 AIYENUGBA Dele (22 ans, Enyimba) GHANA GARDIENS ADJEI Sammy (26 ans, MS Ashdod, ISR) OWU George (25 ans, AshantiGold) McCARTHY Philemon (25 ans, Feyenoord Academy) ZIMBABWE GARDIENS 16 KAPINI Tapuwa (21 ans, Highlanders) 1 MURAMBADORO Energy (23 ans, CAPS United) 23 MUZADZI Gift (33 ans, CAPS United) GARDIENS 1 SYLVA Tony (30 ans, Lille) 16 DIOUF Papa Mamadou (23 ans, Jeanne d’Arc Dakar) 22 N’DIAYE Cheikh Tidiane (20 ans, Rennes) DÉFENSEURS DÉFENSEURS DÉFENSEURS DÉFENSEURS DÉFENSEURS 5 BALDÉ Bobo (33 ans, Celtic Glasgow, ECO) 3 CAMARA Ibrahima (21 ans, Parme, ITA) 12 CISSÉ Morlaye (22 ans, Sedan B, CFA 2) 17 DIALLO Mamadou Alimou (21 ans, Lokeren, BEL) 21 JABI Daouda (24 ans, AC Ajaccio) 4 KABA Mamadi (23 ans, Gueugnon, L 2) 15 KALABANE Omar (24 ans, Auxerre) 6 ENAKARHIRE Joseph (23 ans, Dynamo Moscou, RUS) 21 NWANERI Obinna (23 ans, Espérance Tunis, TUN) 5 ODIAH Chidi (22 ans, CSKA Moscou, RUS) 3 TAIWO Taye (20 ans, Marseille) 2 YOBO Joseph (25 ans, Everton, ANG) 15 IKECHUKWU Paul (19 ans, Viborg, DAN) 8 OBI John Mikel (18 ans, Lyn Oslo, NOR) 10 OKOCHA « Jay-Jay » Augustine (32 ans, Bolton, ANG) 16 ORUMA Wilson (29 ans, Marseille) 22 KAITA Sani (23 ans, Sparta Rotterdam, HOL) 13 AYILA Yussuf (21 ans, Dynamo Kiev, UKR) 11 LAWAL Garba (31 ans, Iraklis Thessalonique, GRE) 18 OBODO Christian (21 ans, Udinese, ITA) 13 CHIMEDZA Cephas (21 ans, GB Anv., BEL) 6 MAKONSE Zvenyika (28 ans, Santos Le Cap, AFS) 21 MATOLA James (28 ans, Buymore) 14 MBWANDO George (30 ans, Ratisbonne, ALL, D 3) 2 MPOFU Dumisani 32 ans, Umtata Bush Bucks, AFS) 4 NDLOVU Bekithemba (29 ans, Silver Stars, AFS) 11 YOHANE Charles (32 ans, Bidvest Wits University, AFS, D 2) 21 BEYE Habib (28 ans, Marseille) 17 COLY Ferdinand (32 ans, Parme, ITA) 2 DAF Omar (28 ans, Sochaux) 4 DIAKHATÉ Pape Malickou (21 ans, Nancy) 13 DIATTA Lamine (30 ans, Lyon) 5 DIAWARA Souleymane (27 ans, Sochaux) 18 DRAMÉ Boukhary (20 ans, Paris-SG) 3 NDAW Guirane (21 ans, Sochaux) MILIEUX ABUBAKARI Yakubu (24 ans, Vitesse Arnhem, HOL) AHMED Issah (25 ans, Asante Kotoko) AZIZ Ansah (25 ans, Asante Kotoko) DICKOH Francis (23 ans, FC Nordsjaelland, DAN) EDUSEI Daniel (25 ans, Egaleo, GRE) KUFFOUR Samuel (29 ans, AS Rome, ITA) PAPPOE Emmanuel (24 ans, Hapoël Kfar Sava, ISR) PAINSTIL John (24 ans, Hapoël Tel-Aviv, ISR) MENSAH John (23 ans, Cremonese, ITA, D 2) SARPEI Hans (29 ans, Wolfsburg, ALL) MILIEUX 5 CHANDIDIA Francis (26 ans, Buymore) 22 CHITEMBWE Lloyd (34 ans, CAPS United) 19 KASINAUYO Edzai (30 ans, Moroka, AFS) 20 DINHA Edelbert (33 ans, Orlando, AFS) 7 LUPAHLA Joel (28 ans, SuperSport United, AFS) 8 NENGOMASHA Tinashe (33 ans, Kaizer Chiefs, AFS) 3 NYANDORO Esrom (25 ans, Mamelodi, AFS) 15 SIBANDA Ronald (29 ans, AmaZulu) 13 BANGOURA Ousmane (27 ans, Charleroi, BEL) 23 CAMARA Sekouba (22 ans, AS Kaloum) 7 MANSARÉ Fodé (24 ans, Toulouse) 14 SOUARÉ Ibrahima (23 ans, Jura Sud, CFA) 8. SYLLA Kanfory (25 ans, Ethnikos Asteras, GRE, D 2) 18 SYLLA Mohamed (28 ans, Leicester, ANG, D 2) 6 THIAM Pablo (22 ans, Wolfsburg, ALL) ATTAQUANTS MILIEUX ATTAQUANTS 11 BANGOURA Ibrahima (23 ans, Troyes) 10 BANGOURA Ismael (21 ans, Le Mans) 9 BANGOURA Sambegou (23 ans, Stoke City, ANG, D 2) 19 DIAWARA Kaba (30 ans, AC Ajaccio) 2. FEINDOUNO Pascal (24 ans, Saint-Étienne) 20 YATTARA Ibrahima (25 ans, Trabzonspor, TUR) ENTRAÎNEUR 17 AGHAHOWA Julius (23 ans, Chakhtior Donetsk, UKR) 9 MARTINS Obafemi (21 ans, Inter Milan, ITA) 19 MAKINWA Stephen (22 ans, Palerme, ITA) 4 KANU Nwankwo (29 ans, West Bromwich, ANG) 7 UTAKA John (24 ans, Rennes) 20 ODEMWINGIE Peter (24 ans, Lille) 14 OBINNA Victor (18 ans, Chievo Vérone, ITA) ENTRAÎNEUR Patrice NEVEU Augustine EGUAVOEN (NGA) ENTRAÎNEUR Ted DUMITRU (ROU) APPIAH Stephen (25 ans, Fenerbahçe, TUR) ADAMU Baba (26 ans, KS Samara, RUS) ATTRAM Godwin (20 ans, Al-Shabab, ARS) DRAMANI Haminu (22 ans, Étoile Rouge Belgrade, SEM) KINGSTON Laryea (27 ans, KS Samara, RUS) MOHAMMED Hamza (25 ans, Real Tamale United) ATTAQUANTS AGYEMANG Louis (26 ans, Kaizer Chiefs, AFS) AMOAH Matthew (25 ans, Borussia Dortmund, ALL) FRIMPONG Joetex (24 ans, Enyimba, NGA) TAGO Prince (19 ans, Hearts of Oak) ENTRAÎNEUR Radomir DUJKOVIC (SEM) MILIEUX ATTAQUANTS 18 BADZA Brian (26 ans, CAPS United) 10 KAWONDERA Shingirai (23 ans, sans club) 17 MUSHANGAZHIKE Gilbert (30 ans, Jiangsu Shuntian, CHI, D 2) 9 BENJANI Mwaruwari (27 ans, Portsmouth, ANG) 12 NDLOVU Peter (32 ans, Mamelodi, AFS) MILIEUX 10 BA Issa (24 ans, Châteauroux, L 2) 19 BOUBA DIOP Pape (28 ans, Fulham, ANG) 23 DJIBA Dino (20 ans, Metz) 20 DIAGNE FAYE Abdoulaye (27 ans, Bolton, ANG) 12 FAYE Amdy (28 ans, Newcastle, ANG) 6 BARRY Rahmane (19 ans, Lorient, L 2) ATTAQUANTS 15 KAMARA Diomansy (25 ans, West Bromwich, ANG) 7 CAMARA Henri (28 ans, Wigan, ANG) 9 CAMARA Souleymane (23 ans, Nice) 11 DIOUF El-Hadji (25 ans, Bolton, ANG) 14 MENDY Frédéric (24 ans, Saint-Étienne) 8 NIANG Mamadou (26 ans, Marseille) ENTRAÎNEUR Abdoulaye SARR (SEN) et Amara TRAORÉ (SEN) ENTRAÎNEUR Charles MHLAURI (ZIM) VENDREDI 20 JANVIER 2006 PAGE 5 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Togo Vingt et un ans, né le 26 février 1984 à Lomé. 1,90 m ; 75 kg. Attaquant Clubs : Metz (2001-2003) ; Monaco (2003 - janv. 2006) ; Arsenal (ANG, depuis janv. 2006). Palmarès : néant. 88 matches, 20 buts en L 1 ; 34 matches, 13 buts en L 2 ; 19 matches,2 buts en Coupe d’Europe (tous en C 1). Côte d’Ivoire Vingt-sept ans, né le 11 mars 1978 à Abidjan. 1,88 m ; 82 kg. Attaquant. Clubs : Le Mans (D 2, 1998 jan. 2002) ; Guingamp (jan. 2002 2003) ; Marseille (2003-2004) ; Chelsea (ANG, depuis juil. 2004). Palmarès : champion d’Angleterre (2005) ; vainqueur de la Coupe de la Ligue d’Angleterre (2005) ; vainqueur du Community Shield (2005). 24 sélections, 16 buts ; 80 matches, 38 buts en L 1 ; 64 matches, 12 buts en D 2 ; 45 matches, 17 buts en Premier League ; 30 matches, 17 buts en Coupe d’Europe (dont 22 m., 11 b. en C 1). Bleu Rouge Jaune Bleu Jaune Emmanuel ADEBAYOR Noir Noir À BIENTÔT VINGT-DEUX ANS (il les fêtera le 26 février), l’attaquant togolais a vécu dix-huit derniers mois riches et mouvementés. En inscrivant onze des vingt buts de sa sélection lors des matches éliminatoires de la zone Afrique, il a devancé Didier Drogba (9 réalisations) et a amplement contribué à la première qualification de sa nation à une phase finale de Coupe du monde. Étoile dans son pays, il a aussi passé beaucoup de temps à se chamailler avec les dirigeants de l’AS Monaco. Critiqué pour son manque de réalisme et son attitude désinvolte, il vient de quitter la Principauté pour réaliser l’un de ses rêves : signer à Arsenal. Recruté pour 10 millions d’euros, Emmanuel Adebayor a changé de planète. Reconnu par un grand club européen, considéré en Afrique comme le maillon fort de l’équipe togolaise – le seul qu’il faille neutraliser –, il n’a plus qu’une idée en tête : assumer son nouveau statut. – S. Ta. 6 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS « On ne fait rien comme il faut » JOSEPH-ANTOINE BELL, ancien gardien du Cameroun, regrette la mauvaise organisation du football africain. Depuisqu’ils’estretirédela compétition,en 1994,l’ex-gardien de but de l’Olympique de Marseille et des Lions Indomptables n’a cessé de se pencher sur l’évolution du foot en Afrique. Vivant au Cameroun, Bell a été, un temps, tenté de conquérir la présidence de la Fédération de son pays, avant de renoncer. Consultantpour RadioFranceinternationale,il ne ménageni la Confédération africaine (CAF) ni son président, Issa Hayatou, et stigmatise l’état d’esprit des grandes sélections africaines. LE CAIRE – de notre envoyé spécial tout cet argent. À qui a-t-il été reversé, sous quelle forme ? Un autre grand problème du football africain concerne l’état de délabrement de ses stades… – Ils ne sont pas aux normes parce que la réflexion même, au départ, n’est pas aux normes. Cela veut dire que nous ne sommes rigoureux nulle part. Visionnaires nulle part. En fait, on ne fait rien comme il faut. On se contente de peu et on finit par donner l’impression que c’est ça, la culture africaine. C’est-à-dire l’approximation en tout. « Aucun progrès sur le plan technique » – naient chez eux. Mais bon ! ils sont perdus pour le football. – Les centres de formation qui fleurissent un peu partout peuvent-ils éviter que la source ne se tarisse ? – C’est une demi-solution. Un quart de solution. À partir du moment où il n’y a pas de consommation locale, les centres sont uniquement destinés à produire des joueurs prêts à l’exportation. Ces centres sont là, en grosse majorité, pour abreuver les Championnats européens et engendrer de gros bénéfices. – Le Nigeria, le Sénégal et le Cameroun ne vont pas disputer la prochaine Coupe du monde. Cela vous surprend-il ? – Non, ça leur pendait au nez. On est assis sur nos certitudes et on ne fait aucun effort, aucune projection sur l’avenir. On ne se demande pas ce qui va nous arriver demain. Les meilleurs veulent continuer à nous faire de l’esbroufe. Ils nous disent qu’il s’agit d’un accident mais ce n’en est pas un. Il y a eu des poules, un mini-Championnat. Où est-il, l’accident ? Les dirigeants africains cains, c’est-à-dire qu’ils ne se laissent pas endormir ou détourner par tous ces aventuriers étrangers, les entraîneurs, qui vont tenter de leur expliquer que seule la Coupe du monde est intéressante. Je le dis à voix haute à tous les Africains : “ Ne suivez pas ce raisonnement, c’est une nouvelle escroquerie. Si la CAN ne représente rien à vos yeux, n’y allez pas !” » JEAN-PHILIPPE COINTOT (*) Côte d’Ivoire, Angola, Togo, Ghana et Tunisie. Les défis de l’Égypte de notre envoyé spécial effet été supprimé à l’occasion d’un remaniement gouvernemental. Le ministre a sauté, tout comme le président de la Fédération de football, Youssef el-Dahshouri, démis de ses fonctions après l’échec de la candidature du pays à l’organisation de la Coupe du monde 2010. Peu concernées par la CAN, les institutions ont donc réagi avec beaucoup de retard pour préparer le plus grand événement sportif du continent africain. Rappelé à l’ordre par le Parlement suite aux lacunes constatées, le comité d’organisation a dû faire appel au puissant ministère de la Défense, lequel compte dans ses rangs les meilleurs entrepreneurs du pays, pour respecter le cahier des charges. « L’armée a sauvé cette CAN », poursuit, dépité, le journaliste Alaa Sadeq, institution locale. Si les stades, construits dans les années 60 sous l’ère Nasser, existent, ils n’ont jamais été complètement entretenus, ce qui a entraîné leur décrépitude. Vingtquatre millions de dollars furent nécessaires pour refaire une beauté au Stade International, d’une capacité de 75 000 places et qui n’avait plus ouvert ses portes depuis… 1999 ! Si Hani Abou Rida, le patron du comité d’organisation, assure que « tout sera prêt le jour J », des doutes subsistent. Notamment à Alexandrie où, par exemple, la route bitumée menant à l’enceinte sportive respire encore le chaud du goudron frais. Plus de mille journalistes en provenance des cinq continents sont attendus au pays des pharaons. Canon, le sponsor officiel de la compétition, espère quant à lui une audience cumulée de plus de 3,9 milliards de téléspectateurs pour les trentedeux matches du tournoi. La seule performance des joueurs égyptiens décidera ou non de la réussite populaire de cette 25e CAN. Car, sans les partenaires de Mido au deuxième tour, l’épreuve reine de l’Afrique risque fort de se dérouler dans les conditions du huis clos. – J.-Ph. C. Eurosport en première ligne La chaîne thématique a payé 1 million de dollars pour retransmettre la compétition, dont la finale pourrait être diffusée par TF 1. PEU À PEU, la Coupe d’Afrique des nations gagne du terrain. Encore marginale aux yeux des diffuseurs européens il y a quinze ans, elle est désormais davantage prise au sérieux. Cette édition 2006 va ainsi être diffusée sur tout le continent européen grâce au réseau Eurosport, qui a payé 1 million de dollars à Sportfive, la société de marketing sportif qui commercialise la compétition. En France, vingt-huit des trente-deux rencontres de la compétition seront visibles sur Eurosport (*) et les quatre autres (ultimes matches de poules, joués en simultané) sur Eurosport 2. Tandis que la finale pourrait être diffusée par TF 1, maison mère d’Eurosport, avec le Match Après Match. Vincent Couëffé et ses invités décortiquent tous les enjeux de la journée de Ligue 1 à venir. duo Thierry Gilardi et Jean-Michel Larqué aux commentaires, peut-être accompagnés du Marseillais Sabri Lamouchi s’il est libéré par son club. Sur Eurosport, Christophe Jammot, Rémy Tissier et Simon Dos Santos officieront avec deux consultants : l’an ci en Ca enn ai s Hyp poli te Dangbeto (international béninois) et l’ex-Lillois Nordine Kourichi (international algérien). En France, la CAN est programmée depuis 1994 sur Eurosport, une antenne présente dans cinquantequatre pays, avec cent millions de foyers abonnés. Pour le plus grand bonheur de Patrick Goddet, le directeur général de la branche française : « Avoir des droits, c’est bien. Mais Aruna en deuil L’Ivoirien de Lens Aruna Dindane est en deuil. Hier matin, l’international a appris le décès de l’une de ses jumelles, âgée de cinq mois. Un choc s’est abattu sur l’équipe nationale, qui prépare la Coupe d’Afrique des nations (voir pages 4 et 5) : les visages des joueurs disaient leur douleur. Le joueur devait donc quitter sa sélection hier après-midi pour rejoindre sa femme et son domicile d’Arras, grâce à un avion affrété par le club nordiste. Plusieurs joueurs lensois étaient dès hier au chevet de la femme de leur coéquipier. La nouvelle a rappelé un autre drame à cette délégation ivoirienne. Il y a deux ans, en Égypte, juste avant un match des éliminatoires de la Coupe du monde 2006, Mama Ouattara, l’entraîneur adjoint des Éléphants, avait été victime d’une crise cardiaque qui lui avait été fatale. – H. P. Les experts de l’info sportive sont sur L’ÉQUIPE TV. Disponible sur CAEN CONTRE LONGUENESSE : DÉCISION CE MATIN. – Battu 0-4 en 32e de finale de la Coupe de France par Caen, Longuenesse (Promotion d’Honneur) avait obtenu match gagné par la commission des statuts et des règlements de la Fédération. Caen n’avait pas respecté l’obligation d’aligner au moins sept joueurs figurant sur les feuilles des deux matches précédents du club. La commission d’appel de la FFF a examiné aujourd’hui l’appel de Caen, qui a justifié une impossibilité de suivre le règlement en produisant des arrêts de travail valant pour la période couvrant ce match pour… onze joueurs. La décision doit être notifiée ce matin. – M. Ch. C 1 : UN TIRAGE AU SORT POUR LES BILLETS DE LA FINALE. – Les billets pour la finale de la Ligue des champions, le 17 mai au Stade de France, seront répartis par un tirage au sort qui aura lieu en mars. Les demandes de billets destinés au , le Câble, par ADSL et sur www.lequipe.fr PAGE 6 grand public devront se faire à partir du 3 février, par le biais du site web officiel de l’UEFA (www.uefa.com). Un contingent de billets a été réservé pour les supporters des deux équipes, lesquels pourront commander des places en s’adressant directement à leur club. SAINT-ÉTIENNE - TOULOUSE LE 1er FÉVRIER. – Le match Saint-Étienne - Toulouse (22e journée de Ligue 1), interrompu dimanche en raison du gel, sera rejoué le 1er février à 20 heures. LIGUE 1 : MATCHES TÉLÉVISÉS. – Ligue 1. – 27e journée : LyonNantes, le vendredi 17 février, à 20 h 45 sur Canal + ; Nice-Monaco, le samedi 18 février à 17 h 15 sur Canal + ; Metz-Marseille le dimanche 19 février à 18 heures sur Canal + sport. Ligue 2. – 25e journée : Montpellier-Valenciennes, le jeudi 9 février à 20 h 30 sur Eurosport. LFP : TROIS CANDIDATS POUR LES DROITS « MOBILES ». – L’appel d’offres de la Ligue c’est encore mieux de les avoir sur la durée. On peut ainsi capitaliser. » Pour lui, cette vingt-cinquième édition s’annonce bien. « Depuis que Weah a obtenu le Ballon d’Or France Football, en 1995, on assiste à une montée en puissance du football africain. Il a sonné le réveil de tout un continent. Et, maintenant, on ne compte plus les stars du foot en Afrique, avec notamment Drogba, Eto’o ou Bonaventure Kalou… Ce sont d’immenses joueurs et de vraies personnalités. Et ils ne sont pas seuls puisque deux cent cinquante joueurs présents à la CAN jouent cette saison en Europe. » La dernière édition, disputée en Tunisie en 2004, a déjà bien fonc- concernant les droits pour les téléphones mobiles était clos hier à 12 heures. Trois candidats ont répondu : Orange, SFR et e-TF 1. La prochaine étape de la procédure aura lieu mardi, avec les auditions des candidats. Le conseil d’administration se décidera le vendredi 27 janvier. – R. Po. LE SPORT ET L’EUROPE À DIJON. – Les 4es Rencontres du droit du sport reviendront avec recul aujourd’hui sur les conséquences de l’arrêt Bosman, rendu il y a dix ans. L’affaire Charleroi sera évoquée mais aussi la place du sport dans le cadre de la construction européenne. Des responsables de basket, de natation, de rugby, de football et des juristes ont été invités par le laboratoire de droit du sport de l’université de Bourgogne, dirigé par Gérald Simon. – M. Ch. RECTIFICATIF (1).– Une erreur s’est glissée dans une question posée à Thierry Henry, dans notre édition d’hier. Plutôt que « Vous êtes devenu le joueur le plus payé de l’histoire du club », il fallait lire : « Pour vous, la perspective de devenir le joueur le plus payé de l’histoire du club est-elle importante ? » En effet, Henry n’a toujours pas prolongé son bail, qui prend fin en juin 2007. – J. D. RECTIFICATIF (2).– L’auteur de la passe décisive pour Christian Vieri, buteur lors de Toulouse-Monaco (0-2), n’était pas Lucas Bernardi mais Éric Cubilier. – S. K. tionné. « L’engouement avait été phénoménal », assure Patrick Goddet. En Égypte, il ne devrait pas se démentir. « Cette fois, c’est la revue d’effectifs avant la Coupe du monde en Allemagne, analyse Goddet. On est, par exemple, impatients de découvrir le Togo, qui affrontera la France au Mondial (le 23 juin). On suivra aussi la Côte d’Ivoire et toutes ses stars mais également le Cameroun, qui doit faire oublier qu’il ne s’est pas qualifié pour la Coupe du monde. » ÉTIENNE MOATTI (*) Eurosport est diffusée sur CanalSat, TPS et le câble ; Eurosport 2 est visible sur certains réseaux câblés et sur TPS. Fondateur : Jacques GODDET Direction, administration, rédaction, ventes et publicité commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-lesMoulineaux Cedex 9. Tél. : 01-40-93-20-20 Télex 631.653. CCP Paris 9.427.90-C. S.A. INTRA-PRESSE Capital : 2.150.620 . Durée : 99 ans. Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY. Président du Conseil d’administration : Philippe AMAURY. S.N.C. L’EQUIPE Capital : 50 000 . Durée : 99 ans du 12 avril 1985. Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-lesMoulineaux Cedex 9. Gérant : Christophe CHENUT. Principal associé : S.A. INTRA-PRESSE. Directeur général, Directeur de la publication : Christophe CHENUT Directeur des rédactions : Claude DROUSSENT Directeur de la rédaction du quotidien : Michel DALLONI VENTE : Tél : 01-40-93-20-05 Allemagne, 2 ; Andorre, 1 ; Antilles, la Réunion, 1,30 ; Autriche, 2 ; Belgique, 1,50 ; Canada, 2,75 CAD ; Côte d’Ivoire, 1 400 CFA ; Danemark, 15 DKK ; Espagne, 1,75 ; États-Unis, 2,5 $ ; Gabon, 1 400 CFA ; Grande-Bretagne, 1,30 £ ; Grèce, 1,95 ; Italie, 1,70 ; Luxembourg, 1,50 ; Maroc, 10 MAD ; Pays-Bas, 2 ; Portugal, 1,8 ; Sénégal, 1 400 CFA ; Suisse, 2,30 FS ; Tunisie, 1,40 DIN. ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60. 22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10. France Métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois : 154,5 ; 1 an : 309 . Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 ; 1 an : 358,20 . ÉTRANGER : nous consulter. Modifications : joindre dernière bande. Publicité commerciale : MANCHETTE SPORTS, Tél. : 01-40-93-24-99. Petites annonces : 25, av. Michelet, 93408 St-Ouen Cedex. Tél. : 01-40-10-52-15. Commission paritaire no 1207I82523 ISSN 0153-1069. SE Tirage du jeudi 19 janvier 2006 : 427 519 exemplaires VENDREDI 20 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge LE CAIRE – Bleu Si les organisateurs affirment que tout sera prêt à temps, de nombreux retards dans les travaux attisent le doute. LA PLUS GRANDE MÉTROPOLE du monde arabe et de l’Afrique, fascinante par son immensité, déroutante par son époustouflante activité routière, ne ressemble à aucune autre ville. Cette cité des extrêmes en matière d’architecture ne se calcule pas. Elle se vit comme dans un incessant tourbillon. Le Caire et ses 18 millions d’habitants ne dorment jamais. C’est là, sur les rives du Nil gorgé de bateaux pour touristes, que la 25e Coupe d’Afrique des nations va s’ouvrir. Et personne ne sait encore dans quelles conditions. « Malheureusement, le manque de préparation est coutumier en Égypte et dans les pays arabes en général, déplore Alaa Sadeq, rédacteur en chef du quotidien égyptien en langue arabe Al-Akhbar. En fait, nous ne savons rien de l’organisation ! » Un mois avant la CAN, le ministère des Sports a en Tous les vendredis, à 19h00... ont constamment l’œil collé sur le rétroviseur. Ils se contentent de regarder derrière pour savoir si un concurrent ne va pas les rattraper. En Coupe du monde, quand on se fait éliminer au premier tour, on explique à tout le monde qu’on a été volés par les Blancs. C’est peut-être facile à avaler pour mes compatriotes mais, aujourd’hui, où en est le Cameroun ? – Qu’attendez-vous de cette CAN en Égypte ? – Que ceux qui ont travaillé pour arriver à se qualifier pour la Coupe du monde (*) ne jouent pas aux Afri- Jaune Jaune Rouge – Pourtant, la création, en 1997, d’une Coupe d’Afrique des clubs champions a permis une certaine évolution… – Non, c’est trop simpliste. On s’est encore une fois contentés de copier ce qui se faisait en Europe parce que les Championnats africains vivotent et n’ont plus de valeur aux yeux des Africains eux-mêmes. En Afrique, il n’y a aucune organisation, aucune amélioration, aucun progrès sur le plan technique. Que fait-on pour attirer les spectateurs vers les stades ? C’est partout la même escroquerie. Et, pendant ce tempslà, des gens deviennent très riches ! – Savez-vous combien de joueurs africains évoluent en Europe, au plus haut niveau ? – Sept ou huit cents, je crois. Sept cents ? C’est énorme, oui. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’en Afrique on ne possède pas, contrairement à ce que l’on croit, des tonnes et des tonnes de bons joueurs. On parle des sept cents qui réussissent mais que deviennent les deux ou trois mille qui échouent et qui ne rentrent pas au pays, le plus souvent par honte ? Ces seuls-là suffiraient à remonter le niveau des Championnats s’ils reve- Noir Bleu Noir « La Coupe d’Afrique des nations débute aujourd’hui et, comme d’habitude, des voix s’élèvent pour rappeler qu’elle est mal placée dans le calendrier. Est-ce aussi votre avis ? – C’est un vieux problème qui traduit pour moi l’immobilisme de la Confédération africaine (CAF). Elle aurait dû réfléchir à ce problème depuis déjà très longtemps. J’avais évoqué ce sujet avec le président Hayatou, en 1988 et il n’avait rien trouvé d’autre à me répondre que : “ Ce ne sont pas 450 millions d’Africains qui doivent s’adapter ” ! Aujourd’hui, de plus en plus de joueurs évoluent en Europe et crédibilisent donc cette compétition en venant la disputer mais le président de la CAF n’a rien fait. Il a jeté le bébé avec l’eau du bain. – À quelle période de l’année, la CAN devrait-elle se disputer ? – Chez nous, on attend toujours de manquer de tout pour réagir, alors qu’il serait tellement plus simple d’anticiper... Les dirigeants africains sont en train de demander aux joueurs de choisir entre leur club et leur sélection. Ces derniers ne vont pas hésiter longtemps avant de don- ner la priorité à leur club. Sans leur pain quotidien, ils ne seraient que des footballeurs abandonnés, comme beaucoup d’autres en Afrique. – Cela ne nous dit toujours pas quelle est la meilleure période pour la CAN… – Je ne suis pas aux affaires. Je dis simplement qu’il faut s’adapter. Les footballeurs africains actuels n’ont plus d’africain que leurs passeports ou leurs parents. Il faudrait déplacer la CAN plus tard dans la saison mais de manière à ce qu’elle n’entre pas en concurrence avec le Mondial ou l’Euro. C’est-à-dire tous les quatre ans, lorsqu’il n’y a pas de grandes compétitions internationales. – Le président Hayatou souhaite pourtant une CAN tous les deux ans, ce qui permet, selon lui, d’améliorer les structures des pays qui l’accueillent… – Il faut arrêter de raconter des histoires. D’abord, tous les pays ne peuvent pas organiser la CAN. Quant à l’Égypte, elle n’a pas eu besoin de construire des stades. Il faut être honnête : le fonds de commerce de la CAF, c’est la CAN tous les deux ans car elle renfloue les caisses. Et, jusqu’à aujourd’hui, personne ne lui a encore jamais demandé où allait « Les dirigeants africains sont en train de demander aux joueurs de choisir entre leur club et leur sélection. Ces derniers ne vont pas hésiter longtemps avant de donner la priorité à leur club. » Joseph-Antoine Bell est très sceptique quant à l’avenir de la compétition phare de son continent. (Photo Mao) 7 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 L’énigme Roma Caçapa, la déchirure Blessé depuis la mi-août, le gardien italien de l’AS Monaco ne sait toujours pas quand il pourra rejouer. LYON – UN GARDIEN DE BUT international indisponible depuis cinq mois, opéré en catimini à l’étranger et dont le sort reste toujours entouré d’un épais brouillard. Impossible à imaginer s’il s’appelait Fabien Barthez, Grégory Coupet ou Lionel Letizi. Mais pas s’il s’agit de Flavio Roma et d’un club aussi particulier que Monaco. Le gardien international italien n’a en effet pas joué avec l’ASM depuis la mi-août en raison de récurrentes douleurs aux adducteurs. Pas très précis ? Le staff médical et le joueur ne souhaitent pas en dire davantage, et c’est leur droit le plus strict. Cette absence de longue durée tombe néanmoins très mal pour l’ASM mais surtout pour Roma en cette saison de Coupe du monde qu’il avait de bonnes chances de découvrir il y a encore quelques mois (1). C’est d’ailleurs après un match en sélection que Flavio Roma a ressenti ses premières douleurs, l’été dernier. À Dublin, le 17 août, l’Italie s’impose face à l’Eire (2-1), et Roma est titularisé par Marcello Lippi, qui cherche à définir une hiérarchie claire derrière Buffon, alors blessé. De retour à Monaco, Roma se plaint des adducteurs et rate le déplacement à Bordeaux (0-1), laissant sa place à Guillaume Warmuz. Le 23 août, l’ASM reçoit le Betis Séville en match retour du 3e tour préliminaire de la Ligue des champions (2-2). Roma figure en tant que titulaire sur la première feuille de match distribuée à la presse. Mais au dernier moment, il cède sa place à Warmuz après une explication orageuse avec Didier Deschamps, qui voulait l’aligner. Le club réfute tout incident et le docteur Philippe Kuentz, médecin de l’ASM, parle alors d’une indisponibilité de trois semaines. Le 8 septembre, peu avant son retour théorique, Roma voit son indisponibilité prolongée de trois semaines. Même chose le 10 octobre. Le joueur refuse de s’exprimer mais consulte plusieurs spécialistes en Italie et dans la région niçoise. Il aurait été victime d’un mauvais diagnostic initial, les soins prodigués pour une pubalgie ayant entraîné deux lésions successives aux adducteurs. Le docteur Kuentz compare pourtant sa pubalgie à celle dont souffre alors Zidane. ÉRIC ABIDAL était sur la bonne voie de la guérison, mais sans pouvoir être opérationnel avant la mifévrier. Lamine Diatta était parti à la CAN. Anthony Réveillère, enfin, était rétabli mais à court de rythme. L’Olympique Lyonnais n’avait vraiment pas besoin d’un nouveau pépin. Malheureusement pour les champions de France, hier matin, Claudio Caçapa a dû quitter ses partenaires et regagner prématurément les vestiaires en compagnie du docteur Amprino, dix minutes avant que ne se termine la séance d’entraînement. Le défenseur de l’OL boitait et se tenait l’arrière de la cuisse gauche. À cet instant, il paraissait acquis que le capitaine olympien ne pourrait tenir sa place dimanche pour la réception d’Auxerre à Gerland. Mais, hier soir, le verdict de l’IRM passée dans le courant de l’après-midi était sans appel : le défenseur central souffre d’une déchirure musculaire sur la face postérieure de la cuisse gauche. Son indisponibilité est évaluée entre six et huit semaines. À court terme, Gérard Houllier ne possède donc plus que quatre défenseurs de métier dans son effectif. Hier, le coach olympien a ainsi pu révéler la composition de sa défense alignée face à Auxerre, à savoir les jeunes Clerc (22 ans) et Berthod (21 ans) sur les côtés, Cris et Monsoreau occupant les deux postes axiaux. Compte tenu des indisponibilités des uns et des départs des jeunes Truchet (prêté à Reims) et Genet (Sarrebrück), tout porte à croire que Sandy Paillot (19 ans) intégrera le groupe ce week-end pour la première fois de sa carrière. Paillot, fils de Patrick, actuel entraîneur de l’équipe lyonnaise de Gambardella et ancien pro du club ayant longtemps évolué au côté de Jodar en défense centrale, est l’un des piliers de l’équipe de France des 19 ans. À plus long terme, Lyon peut envisager de récupérer Réveillère, puis Diatta et Abidal. Gérard Houllier aurait alors, en février, un minimum de choix pour palier d’éventuelles suspensions ou indisponibilités. Mais, dans la mesure où Caçapa, pièce importante du dispositif défensif des champions de France, est d’ores et déjà forfait pour le huitième de finale aller de Ligue des Champions à Eindhoven (21 février), Lyon devrait relancer une ou deux pistes afin de compléter quantitativement son secteur défensif d’ici à la fin du mercato. « Ne rêvons pas, il sera quasiment impossible de trouver un joueur du niveau de la Ligue des champions, mais il est encore temps de dénicher un défenseur susceptible d’entrer dans le turnover », se contente de remarquer pour le moment Gérard Houllier. CLAUDE CHEVALLY EN DIRECT DE LA LIGUE 1 PARIS-SG STRASBOURG Dhorasoo forfait à Nice Lacour (genou) et Arrache (cuisse) ne seront pas à Bordeaux. – M. K. Vikash Dhorasoo (mollet droit) n’ira pas à Nice. Suspendu à Strasbourg, il bénéficiera donc de quinze jours pour se soigner. Son retour est prévu contre Auxerre, en Coupe de France, le 1er février. C’est à cette date que Rothen, qui souffre d’un décollement musculo-aponévrotique du muscle antérieur droit de la cuisse gauche, devrait aussi faire son retour. Selon le corps médical du PSG, sa blessure évolue favorablement, comme celle de Rodriguez. Le milieu offensif uruguayen, victime d’une entorse de la cheville droite contre Troyes (2-1), a couru hier. Sa participation à Nice ne semble pas à l’ordre du jour, mais il devrait être présent à Strasbourg. – D. D. BORDEAUX MONACO Francia (contusion à un orteil) et Perea (genou) sont incertains contre Strasbourg. – L. L. Sorlin (tendon de la cheville gauche) est incertain pour le déplacement à Lens. Sébastien Squillaci (cuisse gauche) pourrait retrouver le groupe. – E. B. LE MANS Flavio Roma n’a disputé que trois matches de Championnat cette saison, dont le dernier le 14 août dernier face à Strasbourg (2-1), juste avant de partir en sélection et de se blesser. Depuis, il plane, autour de la blessure du gardien italien, un épais brouillard. Difficile de dire s’il rejouera avant la fin de saison. (Photo Jean-Louis Fel) optimiste mais bref : « Je sais ce qu’il a, je ne peux rien dire, mais j’espère qu’il rejouera cette saison. » L’agent du joueur est agacé par les rumeurs d’un nouveau retard de guérison, voire d’une deuxième intervention. « Parler d’une indisponibilité jusqu’à la fin de la saison n’a aucun fondement, affirme Oscar Damiani. Il n’y a pas de problème avec Flavio et Amelia n’a jamais intéressé Monaco. J’ai confiance, le rétablissement de Flavio suit son cours. » Sous contrat jusqu’en juin 2008, Roma, ne demande qu’à y croire. DJETOU À L’ESSAI À WOLFSBURG. – Martin Djetou effectuera aujourd’hui un essai à Wolfsburg, actuel 13e de Bundesliga. Le défenseur français, 31 ans, avait rencontré mercredi les dirigeants de Duisburg, avantdernier du Championnat allemand, mais ces derniers souhaitaient qu’il s’entraîne avant d’évoquer un éventuel contrat. Ce que l’ancien joueur de Bolton a refusé, arguant qu’il avait déjà fait un essai dans ce club l’été dernier. Avec le staff de Wolfsburg, les deux parties se sont donc entendues au préalable sur un contrat qu’ils parapheront en cas de tests concluants. – D. D. SAKHO N’IRA PAS À SUNDERLAND. – Mis à l’essai à Sunderland la semaine dernière, l’attaquant stéphanois Lamine Sakho ne s’est pas entendu avec l’équipe de Premier League. Il est rentré en France. YEBDA PRÊTÉ À LAVAL. – L’Auxerrois Hassan Yebda (21 ans), milieu de terrain droit et champion du monde en 2001 avec l’équipe de France des 17 ans, est prêté au Stade Lavallois jusqu’à la fin de la saison. – B. A. CHAPUIS VERS IRAKLIS ? – L’ancien attaquant d’Ajaccio Cyril Chapuis (26 ans) pourrait découvrir le Championnat grec. Sans club depuis cet été, il est arrivé hier soir à Salonique où il visitera les installations de l’Iraklis, actuellement 6e de son Championnat, et participera à un entraînement avec l’équipe. Une décision sera prise ensuite. Un club de D 2 italienne serait également intéressé. – D. D., G. D. LIGUE 1 (23e journée) 17 H 15 AC Ajaccio - Marseille (Canal +) 20 HEURES Bordeaux - Strasbourg Metz - Nantes Nice - Paris-SG Rennes - Nancy Sochaux - Saint-Étienne Toulouse - Lille Troyes - Le Mans (Ces sept matches sur Foot +) NATIONAL (21e journée, suite) DIMANCHE 22 JANVIER cas de blessure d’un de ces trois joueurs. Il serait alors en concurrence avec De Sanctis (Udinese) et Amelia (Livourne). (2) Jean-Pierre Paclet (médecin de l’équipe de France), Jean-Marcel Ferret (ancien médecin de l’OL et de l’équipe de France) et Daubinet (médecin de l’équipe de France de Fed Cup). Isaksson (cuisse) reprendra lundi. Didot (tendon d’Achille) est absent jusqu’à la fin du mois. – J.-D. C. Acimovic (fracture de la malléole), Dumont (genou) et Tavlaridis (suspendu) seront absents à Toulouse. – M. B. SAINT-ÉTIENNE METZ SOCHAUX Renouard (pubis) a consulté le professeur Jaeger à Strasbourg et pourrait être opéré. Gueye (genou) ne jouera pas contre Nantes. – R. R. Le club attend la lettre de sortie de la fédération de Serbie-Monténégro pour l’homologation du contrat de Tosic. – C. M. L. Perrin (tendinite inflammatoire d’un tendon d’Achille) est incertain contre Sochaux. – J.-Y. D. Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 1. Lyon 53 22 16 5 1 38 2. Bordeaux 39 22 10 9 3 19 3. Auxerre 38 22 12 2 8 29 4. Paris-SG 37 22 11 4 7 28 5. Lille 36 22 10 6 6 31 6. Marseille 35 22 10 5 7 24 7. Lens 33 22 7 12 3 29 8. Saint-Étienne 33 21 8 9 4 20 9. Monaco 32 22 9 5 8 21 10. Rennes 32 22 10 2 10 24 11. Le Mans 31 22 9 4 9 20 12. Nancy 28 22 8 4 10 22 13. Nantes 27 22 7 6 9 20 14. Nice 27 22 6 9 7 16 15. Toulouse 25 21 7 4 10 20 16. Troyes 25 22 6 7 9 20 17. Sochaux 22 22 5 7 10 14 18. Strasbourg 15 22 2 9 11 13 19. Metz 14 22 2 8 12 12 20. AC Ajaccio 13 22 2 7 13 10 c. — 14 11 23 21 16 24 18 13 17 31 17 19 22 19 26 26 25 28 32 28 Diff. — +24 +8 +6 +7 +15 0 +11 +7 +4 -7 +3 +3 -2 -3 -6 -6 -11 -15 -20 -18 Toulouse devance Troyes à la différence de buts particulière. STÉPHANE KOHLER (1) Aujourd’hui, la hiérarchie des gardiens italiens est la suivante : 1. Buffon (Juventus), 2. Peruzzi (Lazio), 3. Abbiati (Juventus). Roma conserve une petite chance de figurer sur la liste en JOURNAL DES TRANSFERTS Un international uruguayen à Lens LE LATÉRAL GAUCHE international uruguayen Guillermo Rodriguez s’est engagé hier jusqu’à la fin de la saison avec le RC Lens. Âgé de 21 ans, il évoluait dans le club de 1re Division mexicaine d’Atlas où il a marqué deux buts cette saison. Il compte douze sélections, la dernière remontant à l’élimination de l’Uruguay par l’Australie en match de barrage à la Coupe du monde 2006. Rodriguez, déjà prêté à Atlas par le club uruguayen de Danubio, sera cette fois prêté à Lens jusqu’en fin saison avec une option d’achat en juin prochain. Il arrivera demain matin dans le Pas-de-Calais. Il s’agit de la première recrue lensoise de ce mercato, l’ex-Lyonnais Pierre-Alain Frau étant considéré comme un joker puisqu’il s’est engagé avant le 1er janvier. – D. D. GRAFITE ATTENDU AU MANS… – L’international brésilien de Sao Paulo, Grafite, vingt-six ans, devrait rejoindre son nouveau club, Le Mans, en fin de semaine. Les ultimes démarches administratives sont en passe d’être réglées pour l’attaquant, qui a déjà passé sa visite médicale lors d’une première venue dans la Sarthe alors que Le Mans recevait Metz (2-0). – M. Ch. … ET NEMETH À STRASBOURG. – L’attaquant international slovaque de Middlesbrough, Szilard Nemeth, vingt-sept ans, arrive ce soir à Strasbourg. Il passera une batterie de tests médicaux, et si aucun problème n’est à signaler s’engagera lundi avec le club alsacien. Cette saison, Nemeth a joué cinq matches de Premier League avec le club anglais, qu’il avait rejoint en juin 2001. Par ailleurs, le dossier Abdessadki est très mal engagé et n’a que très peu de chances d’aboutir. – J.-M. B. PAISLEY À TROYES. – Grégory Paisley quitte Metz. L’ex-défenseur sochalien âgé de vingt-huit ans, formé au PSG, ne s’est jamais imposé dans le club lorrain où son intégration a aussi été freinée par des blessures. Après avoir résilié, avec Metz, son contrat qui courait jusqu’en 2007, Paisley a rejoint Troyes hier et devrait être qualifié demain. Cette arrivée va offrir la possibilité de replacer Faye à gauche, à moins que Paisley n’occupe le couloir troyen. – R. R. Un nouveau stade au Mans en janvier 2009 Le maire du Mans, Jean-Claude Boulard, a confirmé hier que Le Mans bénéficierait d’un nouveau stade en janvier 2009. Le terrain a été acquis pour 900 000 . Il jouxtera Antares, la salle qui accueille les spectacles de variété et le basket. Le projet retenu est celui du cabinet toulousain Cardete et Huet, qui travaillera avec des entrepreneurs locaux. L’enveloppe globale sera de 50 millions d’euros, sachant que 50 % seront assumés par la ville du Mans, 12,5 % seront à la charge de la région et du département, et le complément devra être trouvé par des investissements privés. Le premier coup de pioche est prévu pour l’automne 2007, la livraison du stade pour janvier 2009. Ce stade renfermera vingt-cinq mille places couvertes. Il ne sera pas exclusivement réservé au football. Il s’ouvrira aussi au rugby et à des spectacles pouvant accueillir jusqu’à trente mille personnes. Quant à l’avenir du stade Léon-Bollée, il fera l’objet d’une étude ultérieure. – Ch. L. DISCIPLINE : M. KALT ET LES TROYENS CONVOQUÉS. – À la suite des incidents survenus en marge du match Paris-Troyes (2-1), le 15 janvier, la commission de discipline, réunie hier, a convoqué, pour jeudi prochain, M. Kalt, ses assistants, les délégués de la rencontre, ainsi que les Troyens Montero, Ba et Nadé. Les joueurs avaient affirmé que l’arbitre les avait insultés, ce que ce dernier avait vigoureusement nié. Par ailleurs, la commission a pris les décisions suivantes. LIGUE 1. – Deux matches ferme : Meniri (Metz) ; Un match ferme : Lamouchi (Marseille), Rodrigo (Ajaccio), Schmitz (Lille), Hautcœur (Le Mans), Cesar (Marseille), M. Diarra (Lyon), Dhorasoo (Paris-SG), Deroff (Strasbourg), Schneider (Strasbourg). LIGUE 2. – Un match ferme : Baldé (Amiens), Burle (Valenciennes), Elzéard (Brest), Debès (Guingamp), Moullec (Lorient), Delaye (Montpellier), Tokéné (Brest), Tsoumou (Gueugnon), Zoko (Laval), NANCY PENSE À CORIDON. – Actuellement en Turquie, à Ankara, le milieu de terrain Charles-Édouard Coridon, 32 ans, pourrait revenir en France six mois après avoir quitté le PSG. L’AS Nancy-Lorraine s’intéresse en effet à lui. Barbier (Reims), Yanovski (Châteauroux), Lemaître (Caen). NATIONAL (21e journée, match avancé). – AUJOURD’HUI, 20 heures : GFCO Ajaccio (18) - Pau (19). BELGIQUE (19e journée, match avancé). – AUJOURD’HUI : FC Bruges (3) - FC Brussels (8). ESPAGNE (Coupe). – 8e de finale retour, MERCREDI, SARAGOSSE - Atletico Madrid : 2-2 (aller : 1-0). Saragosse affrontera le FC Barcelone en quarts de finale. Quarts de finale aller, MERCREDI, Cadix - Espanyol Barcelone : 0-2 ; Betis Séville - Real Madrid : 0-1 ; HIER, La Corogne - Valence CF : 1-0. Les matches retour auront lieu mercredi 25 janvier. PAYS-BAS (20e journée, match avancé). – AUJOURD’HUI, PSV Eindhoven (1) - Waalwijk (7). PORTUGAL (19e journée, matches avancés). – HIER, Penafiel (18) - Braga (4) : 0-0. À l’issue de ce match, Penafiel est 18e avec 8 points et Braga 3e avec 36 points. AUJOURD’HUI, Gil Vicente (13) Benfica (2) (22 h 30, Canal + Sport). AGENDA DEMAIN LIGUE 1 (23e journée, matches décalés) 18 HEURES Lens - Monaco (Canal + Sport) 20 H 45 Lyon - Auxerre (Canal +) COUPE DE LA LIGUE (demi-finales, tirage au sort) 18 H 30 Dans l’émission « Stade 2 », sur France 2, avec Le Mans, Monaco, Nancy et Nice (matchesles mardi7 et mercredi 8 février). LUNDI 23 JANVIER LIGUE 2 (23e journée, match décalé) Voir page 8. MARDI 24 JANVIER LIGUE 2 (21e journée, match en retard) Voir page 8. VENDREDI 27 JANVIER CHAMPIONNAT D’EUROPE DES NATIONS 2008 (qualifications, tirage au sort) À Montreux (SUI), tirage au sort des groupes de qualifications pour l’Euro 2008, qui aura lieu en Autriche et en Suisse. COUPE DE FRANCE (16es de finale, match avancé) 21 HEURES Brest (L 2) - Amiens (L 2) (Eurosport) LIGUE 2 (20e journée, match en retard) Voir page 8. VENDREDI 20 JANVIER 2006 PAGE 7 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge sur RMC pour avoir enfin la confirmation de l’opération de Roma (et apprendre celle de Chevanton). Depuis la mi-décembre, le gardien suit son programme de rééducation (soins, piscine, footing) mais n’a toujours pas repris l’entraînement spécifique avec ballon. Le staff médical et le joueur restent muets, alors que le président de Livourne, Aldo Spinelli, évoquait il y a deux semaines l’intérêt que portait l’ASM à son gardien, le prometteur Marco Amelia. Intérêt ensuite démenti par les dirigeants monégasques. Selon différents spécialistes interrogés (2), l’opération subie par Roma nécessite en moyenne deux à deux mois et demi de délai avant rétablissement, ce qui conduisait Roma à une rentrée vers la mi-février. Il y a une semaine, Francesco Guidolin restait LILLE RENNES Arribagé (talon droit) est très incertain contre Lille. – N. S. Bleu d’enchaîner les efforts. C’est donc Warmuz qui jouera face aux Verts, et tous les autres matches ensuite. Officiellement, tout va bien entre Roma et son club. Mais aucune des deux parties ne souhaite confirmer ni infirmer l’intervention subie le 1er décembre à Munich par le gardien italien, en présence du docteur Kuentz. L’Équipe dévoile quelques jours plus tard que Roma a été opéré d’une hernie inguinale. Vraisemblablement effectuée par coelioscopie, cette intervention a permis de renforcer une zone de fragilité au niveau de la paroi abdominale, là ou le canal inguinal est trop large. En présence d’une forte hernie, un joueur peut tout juste faire du footing, mais ni sauter ni accélérer. Il faudra attendre le 3 janvier et une interview du président Michel Pastor O. Thomas (tendon d’Achille), Cerdan (mollet) et Matsui (dos) feront un test lors du dernier entraînement aujourd’hui. – Ch. L. TOULOUSE Jaune Rouge Jaune Les semaines passent mais le flou demeure. L’entourage du joueur dément les bruits de fin de saison, voire de fin de carrière, mais Roma, 31 ans, 3 sélections, s’inquiète légitimement pour son avenir. Warmuz poursuit un intérim satisfaisant. Et puis, au club, on se met à évoquer un retour du gardien italien pour le 19 novembre, jour de Monaco - SaintÉtienne (1-0). Roma a alors bien repris l’entraînement spécifique avec Warmuz et Biancarelli, le troisième gardien de l’ASM, mais il est incapable de notre envoyé spécial permanent Noir Bleu Noir Une hernie inguinale opérée en Allemagne Blessé à la cuisse hier, le capitaine de l’OL ne sera pas rétabli pour le déplacement en Ligue des champions à Eindhoven. 8 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 2 (23 journée) e On joue déjà le podium Sedan, Lorient, Valenciennes et Bastia se sont détachés en tête. La montée devrait se jouer entre eux. Et ils vont s’affronter… LE FOSSÉ s’est élargi. Dans un Championnat jusque-là plutôt serré, les trois premières journées de janvier ont apporté un peu de clarté. Sedan et Lorient ont pris 9 points, Valenciennes et Bastia 7. Ces quatre équipes ont conforté leur position en tête de la L 2 et creusé, avec leurs poursuivants, un écart qui semble presque infranchissable. Créteil, cinquième, est à 8 points de Bastia, quatrième. Derrière, il faut s’éloigner encore pour trouver Châteauroux, à onze longueurs des Corses. Ces trois journées de reprise ont confirmé ce que l’on pressentait sur les forces en présence. Plus le Championnat avance et plus Sedan apparaît solide. À la peine avant la trêve, le leader est revenu avec « un peu plus de fraîcheur mentale », selon Serge Romano, son entraîneur. Lorient a profité du mercato pour recruter Tchiressoua Guel – « élément qui manquait à notre milieu », dixit Christian Gourcuff – et Gaël Danic, peu utilisé à Troyes mais considéré la saison dernière, à Grenoble, comme un des tous meilleurs joueurs de L 2. Valenciennes semble toujours plus enthousiaste et combatif. Bastia étale toute la maîtrise technique de ses joueurs clés, Camadini, Jau ou André. Derrière, l’effectif un peu juste de Créteil a été ralenti par les blessures, Châteauroux est trop inconstant malgré les promesses de son jeu, et les gros bras sur le retour – Montpellier et Caen – ont trébuché lors de la dernière journée. « Aujourd’hui, la différence est assez importante, reconnaît JeanFrançois Domergue, l’entraîneur de Montpellier, huitième à 13 points du podium. Nous avons réussi une bonne série mais sans réussir à nous rapprocher. Ils ont une avance confortable. » Les poursuivants mesurent bien l’ampleur des dégâts et pas qu’au classement. « Ces quatre-là ont pris un gros avantage mathématique et psychologique, analyse Didier OlléNicolle, l’entraîneur de Châteauroux. On sait que c’est important d’être dans une bonne spirale, avec un petit zeste de réussite. » « L’aspect psychologique entre en ligne de compte, concède Gourcuff. Valenciennes en est l’illustration : c’est une équipe en pleine bourre, qui nage dans le bonheur. » sible. Mais ça suppose un parcours sans faute, et très vite. » « Ce n’est pas impossible mais ce n’est pas simple non plus, observe encore Huvert Velud, l’entraîneur de Créteil. On a encore un petit espoir, notamment parce qu’on doit encore recevoir Sedan et Lorient. On compte là-dessus. » « Rien ne dit que ces équipes, qui n’ont pas eu de problème jusqu’ici, n’auront pas, à un moment donné, une période délicate », espère enfin Domergue. L’hypothèse d’une chute brutale n’est pas à exclure. On rappellera l’exemple du Beauvais de 2001-2002, deuxième avec 41 points après 22 journées et septième en fin de parcours. Mais il est beaucoup plus probable que les trois futurs promus soient dans les quatre équipes de tête. D’ailleurs, le suspense n’y perd pas grand-chose. Car il n’y a que trois places. LIONEL DANGOUMAU Romano : « Il suffit de perdre deux fois… » Mais, malgré les indicateurs, les quatre meneurs ne partagent pas la thèse de l’échappée, même si le Bastiais Bernard Casoni reconnaît que ces équipes ont « marqué les esprits ». « En L 2, on a tendance à entériner tout de suite un écart important, tempère Gourcuff. On a pris une option mais ça ne me semble pas définitif. Quelques-uns ont le potentiel pour revenir, comme Châteauroux ou Caen. » « On a un petit avantage mais c’est encore assez fragile, estime aussi Romano. On est tous sur une bonne dynamique mais ça peut aller vite. Il suffit de perdre deux fois de suite pour que l’écart se resserre. » Laurent Dufresne, capitaine de Valenciennes, qui a connu la montée nancéienne la saison dernière, partage cet avis : « Huit points, ce n’est rien. Il y a encore tellement de points à prendre que c’est encore tôt pour faire des calculs et tirer des conclusions. Il y a encore, disons, huit journées et après on pourra commencer à regarder les résultats des autres. » La 23e journée, qui va opposer les quatre premiers (Lorient-Sedan, ce soir, et Bastia-Valenciennes, lundi), permettra peut-être d’espérer un retour des poursuivants : par la force des choses, au moins deux d’entre eux vont y laisser des points. « Les quatre, cinq équipes décrochées doivent en profiter et enchaîner très vite derrière, dit Ollé-Nicolle. Faire une très grosse série dans les cinq matches qui viennent pour recoller à quatre ou cinq points. Alors, tout redeviendrait pos- AUJOURD’HUI 20 H 30 Caen - Laval Châteauroux - Brest Dijon - Sète Grenoble - Guingamp Gueugnon - Reims Istres - Clermont Le Havre - Amiens Montpellier - Créteil 20 H 35 Lorient - Sedan (Eurosport) LUNDI 1. Sedan 2. Lorient 3. Valenciennes 4. Bastia 5. Créteil 6. Châteauroux 7. Reims 8. Montpellier 9. Gueugnon 10. Caen 11. Le Havre 12. Amiens 13. Dijon 14. Grenoble 15. Brest 16. Guingamp 17. Istres 18. Laval 19. Clermont 20. Sète 21 HEURES Bastia - Valenciennes (Eurosport) Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 44 22 12 8 2 33 41 22 11 8 3 30 41 22 11 8 3 31 40 22 11 7 4 32 32 22 8 8 6 31 29 22 7 8 7 29 28 21 6 10 5 20 28 22 7 7 8 21 28 22 6 10 6 16 27 22 6 9 7 27 27 22 6 9 7 27 27 22 6 9 7 23 27 21 6 9 6 21 27 21 7 6 8 20 25 22 6 7 9 22 24 22 5 9 8 17 23 22 5 8 9 19 22 21 6 4 11 19 21 22 5 6 11 17 14 22 2 8 12 18 c. — 18 14 19 17 19 28 14 26 23 24 27 24 23 24 26 19 30 28 38 32 Diff. — +15 +16 +12 +15 +12 +1 +6 -5 -7 +3 0 -1 -2 -4 -4 -2 -11 -9 -21 -14 BUTEURS. – 1. Lesage (Le Havre), 12 buts. 2. A. M’Bodji (Créteil) ; K. Traoré (Le Havre) ; Savidan (Valenciennes), 10 buts. 5. Heitzmann (Reims), 9 buts. 6. Meslin (Bastia) ; Buengo (Clermont) ; Bourhani (Lorient) ; Boutabout (Sedan), 8 buts. 10. I. Dia (Amiens) ; Jau (Bastia) ; Compan, Samson (Caen) ; Socrier (Châteauroux) ; Boulebda (Créteil) ; Akrour (Grenoble) ; Kharbouchi (Sète), 7 buts. 18. André (Bastia) ; Malm, Sahnoun (Brest) ; Kermorgant (Grenoble) ; Fauré (Istres) ; Audel (Lorient), 6 buts. 24. Casartelli (Amiens) ; Fouret (Clermont) ; Esteves, Ibisevic (Dijon) ; Mauricio (Laval) ; Dufresne (Valenciennes), 5 buts. MATCHES EN RETARD. – Mardi 24 janvier, 20 heures : Dijon - Laval (21e journée) ; vendredi 27 janvier, 20 heures : Reims - Grenoble (20e journée). PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 3 février, 20 h 30 : Amiens - Gueugnon, Clermont - Brest, Créteil - Châteauroux, Laval - Montpellier, Reims Bastia, Sedan - Dijon, Sète - Grenoble ; 20 h 45 : Guingamp - Caen (Eurosport) ; dimanche 5 février, 15 h 30 : Valenciennes - Le Havre (Eurosport) ; lundi 6 février, 20 h 30 : Istres - Lorient (Eurosport). LORIENT - SEDAN Les Sedanais de Stéphane Noro (à gauche) et les Lorientais de Guillaume Moullec s’affrontent dans un duel au sommet. Il y sera évidemment question de suprématie mais les deux équipes chercheront aussi à se détacher encore plus de leurs poursuivants. (Photo Jackie Delorme) AUJOURD’HUI, 20 H 35, STADE DU MOUSTOIR (Eurosport) LORIENT : Audard (cap.) – Boutruche, Marchal, Genton, Moullec – K. Ziani, Ewolo, Guel, Danic– Bourhani, Audel. Remplaçants: Salin(g.), Recorbet,Marveaux,Pédron, Macé. Entraîneur : C. Gourcuff. SEDAN : Regnault – Ciani,Henin, Sartre – Ducourtioux,Noro (cap.), Bastien,Belhadj –Marin,Boutabout,Gagnier.Remplaçants: Fabre(g.),Neumann,Mokaké,L.Mendy, Amalfitano. Entraîneur : S. Romano. Arbitre : M. Ledentu. LE HAVRE - AMIENS AUJOURD’HUI, 20 H 30, STADE JULES-DESCHASEAUX LE HAVRE : Mandanda – Baca, Soumaré, Ducrocq (cap.), Cordeiro – Aït Ben Idir, A. Bertin, Digard, Davidas – Lesage, K. Traoré. Remplaçants : Blondel (g.), Gauvin, Martot, A. Devaux, Hoarau. Entraîneur : T. Uvenard. AMIENS : Tangara – Levrat (cap.), Hernandez, Sami, D. Vairelles – Buron, De Freitas, Colleau, Celdran – A. Baldé, T. Camara. Remplaçants : Merville (g.), Casartelli, Diaw, Fayolle, Traoré. A. Dupont. Arbitre : M. Bonnin. DIJON - SÈTE GRENOBLE - GUINGAMP ISTRES - CLERMONT AUJOURD’HUI, 20 H 30, STADE GASTON-GÉRARD DIJON : Mouko – Tacalfred, Grégoire (cap.), Ab. Ba, Vosahlo – Laurent, Livramento, Larcier ou Linarès, Masson ou Asuar – Estevès, Mangione. Remplaçants : Ponge, Benon, Linarès ou Larcier, Asuar ou Masson, Makriev. Entraîneur : R. Garcia. SÈTE : La Bruna – Léoni, Kharrazi, F. Silvestre (cap.), Vallar – Calabuig ou Cami, Gervais, Aulanier, Rankovic – Ouejdide ou Rouve, Raynier. Remplaçants : Cerrato (g.), Cami ou Calabuig, Rouve ou Ouejdide, Congio, Oroque ou Dufrennes. Entraîneur : L. Batelli. Arbitre : M. Falcone. AUJOURD’HUI, 20 H 30, STADE LESDIGUIÈRES GRENOBLE : Bayiha – J. Stinat, Kamissoko, Matheus, N’Ganga – Da. Coulibaly, J. François (cap.), Koutouan, Caillas – Akrour, Kermorgant. Remplaçants : Armanet (g.), Neva, Menassel, T. N’Diaye, Oguro. Entraîneur : T. Goudet. GUINGAMP : Debès (cap.) – Bridonneau, Martini, Sikimic, Le Lan – Abriel, Pinto Borges, Shereni, Jouffre – Gonzalez ou Sitruk, Suarez. Remplaçants : Gauclin (g.), Sitruk ou Gonzalez, Hazem, Watier, Haquin ou Koscielny ou Racon. Entraîneur : A. Ravera. Arbitre : M. Viléo. AUJOURD’HUI, 20 H 30, STADE PARSEMAIN ISTRES : Riou ou Legrand – Leugueun, Gnohéré, Cid ou Savry, Dumolin (cap.) – Maurel, Yahiaoui, Cavalli, Mohellebi – M’Futi, Viale. Remplaçants : Legrand (g.) ou Aureille (g.), Savry ou Cid, Hamed ou Bakour, L. Malouda ou Aboub, C. Gimenez ou Bochu. Entraîneur : J.-L. Gasset. CLERMONT : J. Gavanon – Abdoulaye, S. Bah, Loties, Ab. Coulibaly – Brando (cap.), Gourvennec, Grauss – Tabet, De Assis, Fouret. Remplaçants : Enjolras (g.), Perrinelle ou Chevrier, Rodolfo, T. Marchal, Reuperné. Entraîneur : M. Collat. Arbitre : M. Lamarre. TOUS SPORTS DOPAGE « Au CIO et à l’AMA d’assurer les contrôles » BIATHLON Bailly, si près Pour un peu plus de deux secondes, l’Allemande Wilhelm a privé la Française d’une deuxième victoire cette saison. GIANNI PETRUCCI, président du CONI, souhaite, à la différence du ministre italien de la Santé, que le CIO gère les contrôles antidopage durant les Jeux. ROME – de notre envoyé spécial « LES JEUX démarrent dans moins d’un mois et la question des contrôles antidopage n’est toujours pas réglée. Vous êtes sur ce sujet en plein désaccord avec Francesco Storace, le ministre de la Santé italien. Pourquoi ? – J’ai de l’estime pour Francesco Storace. Nous avons toujours eu de bons rapports mais, cette fois, nous ne sommes pas en phase sur cette question. – M. Storace a fait passer un décret, le 5 janvier, qui prévoit que la stratégie antidopage durant les JO sera sous la responsabilité de ses services. – Et j’ai moi-même déposé mardi matin un recours au TAR (Tribunal administratif régional) du Latium afin que ce décret soit retiré. Il n’est pas envisageable que les contrôles soient diligentés et effectués par la Commission de vigilance sur la loi antidopage, qui fait partie du ministère de la Santé. C’est au CIO et à l’AMA d’assurer les contrôles. Quand Turin a obtenu les JO, en 1999, les organisateurs avaient assuré qu’ils laisseraient le CIO maître d’œuvre sur ce terrain. Des documents ont été signés en ce sens, y compris par le CONI. De plus, ce décret va à l’encontre d’accords internationaux pris par l’Italie. En déposant ce recours, je n’ai fait que mon devoir. – Le CONI est en effet l’émanation nationale italienne du CIO. – Je me dois, en effet, de faire respecter les prérogatives du CIO. De plus, le décret de Storace va à l’encontre même de l’avis de l’Avvocatura dello Stato (le barreau d’État). En 2004, le ministère de la Santé a demandé à l’Avvocatura dello Stato quel organisme devait s’occuper des contrôles antidopage pendant des événements internationaux. La réponse fut : " Les organismes internationaux priment sur les instances nationales. " C’est-à-dire que le CIO passe avant le ministère de la Santé italien. Selon le Conseil de l’Europe, si les contrôles sont effectués pendant les JO par le ministère de la Santé italien, les athlètes non italiens auront le droit de refuser de s’y soumettre… – Avez-vous discuté avec Storace ? – Non ! Nous communiquons par courrier et le CONI a découvert d’un coup COUPE DU MONDE-SPRINT l’existence de ce décret, comme tout le monde. Nous n’avons pas été alertés de son élaboration. – Hier, une réunion capitale s’est tenue au ministère de la Santé sur cette affaire. Vous n’étiez pas convié à la table des négociations... – Je n’ai pas d’états d’âme à avoir. Je ne suis pas opprimé. On a d’abord été invités, puis plus de nouvelles... L’essentiel, c’est qu’une solution soit trouvée. Je reste très optimiste. – Souhaitez-vous, parallèlement à la prise en charge des contrôles par le CIO, que la loi italienne sur ce sujet, qui pénalise la consommation, soit également appliquée ? – Complètement ! Je suis un homme de sport. Et le dopage est la négation du sport. Le monde doit regarder avec admiration ce qu’a fait l’Italie depuis quelques années pour combattre le dopage. J’imagine que certains, à l’étranger, ironisent sur ce qui se passe actuellement en Italie sur ce débat. Mais je répète que l’Italie n’a de leçons à recevoir de personne concernant la lutte antidopage. » YOANN RIOU ANTERSELVA – (ITA) de notre envoyée spéciale À L’ARRIVÉE, Sandrine Bailly s’agenouille dans la neige pour récupérer de ces 7,5 km au sprint. Puis opine du chef. Comme si elle était déçue de sa deuxième place derrière Kati Wilhelm, l’Allemande aux cheveux rouges et à la vie en rose en cet hiver avec désormais huit podiums en douze courses dont trois victoires. C’est la patronne incontestable du circuit avec désormais plus de 100 points d’avance au classement général sur la Suédoise Olofsson. « J’avais les boules car je croyais être deuxième pour une seconde, s’expliquera après coup la jeune femme de l’Ain. Mais quand j’ai vu que c’était 2’’8, même si c’est presque pareil, je me suis dit que ce n’était pas si mal. J’ai tout donné, je ne pouvais pas faire mieux. » Hier à Anterselva en Italie, dernière étape sur la route menant aux JO à Turin (10-26 février), Sandrine Bailly s’est invitée pour la deuxième fois de la saison sur un podium. Vainqueur le 13 janvier du sprint à Ruhpolding (ALL), « Sansan » confirme une constance retrouvée, elle qui, en début de saison, loupait de peu les cérémonies protocolaires. « On est dans la bonne configuration pour “performer” dans quinze jours (aux JO) », résume Pascal Étienne, l’entraîneur de Françaises excellentes au tir puisque quatre sur six ont réalisé l’exercice parfait. Restant sur un tir complètement loupé dimanche dernier dans la poursuite (4 fautes), Bailly s’est parfaitement reprise. Et quand la Miss, naturellement rapide à skis, vise dans le mille, sa place sur la « caisse » est presque assurée. « Anterselva est un endroit que j’adore, dit Sandrine, lauréate sur cette même piste de son premier succès en Coupe du monde en décembre 2000. En tir, j’avais fait de super essais et j’étais sûre de faire le dix sur dix. D’habitude avec ce score, je peux gagner. » Mais, hier, Bailly n’avait pas sa forme habituelle sur les planches bien qu’elle réalise le troisième temps général. Après sept courses depuis début janvier, elle est à bout de souffle. « Mon corps est fatigué », dit Bailly qui a encore deux épreuves ce week-end avant de partir se reposer quelques jours, chez elle à Ruffieu, puis d’attaquer à Bessans (Savoie), le 30 janvier, le stage de préparation terminale aux JO. Comme Kati Wilhelm, Frode Andresen s’est offert hier son troisième succès de l’hiver. Le Norvégien de trentedeux ans prend du grade au sein de son équipe nationale déjà si riche en cracks. Depuis qu’il est papa et, surtout, qu’il a réussi à maîtriser sa stabilité visuelle grâce à de la rééducation oculaire, Andresen domine de mieux en mieux les cibles. Voilà donc un Norvégien de plus parmi les favoris aux JO. Son compatriote Ole Einar Björndalen sera, lui, le favori. Absent du circuit depuis mi-décembre, d’abord en raison d’un stage en altitude puis d’un problème de sinus, le Norvégien a effectué, hier, un retour très prometteur en se classant 5e du sprint. Sans deux fautes au tir debout, il était même à coup sûr sur le podium. Aujourd’hui, Björndalen aura d’autres ambitions dans la poursuite à laquelle Vincent Defrasne, émoussé physiquement et mentalement, ne participera pas. Le Doubiste espère se préserver pour le départ en ligne, dimanche. Hier, les deux leaders français, Poirée et Defrasne, respectivement 17e et PROFITEZ DE NOTRE PRIX TOTAL DES NOS 45,10 €* général huit jours pour m’adapter à l’altitude. » Perchée à 1 600 m, la piste d’Anterselva est à la même altitude que celle des Jeux. Elle constitue le début de la préparation olympique du Français qui, ce matin en poursuite, essaiera de se familiariser un peu plus avec l’air des sommets. ANNE LADOUCE RÉSULTATS COUPE DU MONDE (Anterselva [ITA], 19 janvier). – HOMMES. Sprint (10 km) : 1. Andresen (NOR), 26’11’’2 (0 tour de pénalité) ; 2. Gross (ALL), à 33’’8 (0) ; 3. Tchoudov (RUS), à 39’’2 (1) ; 4. Hanevold (NOR), à 42’’4 (2) ; 5. Björndalen (NOR), à 48’’4 (2) ; 6. Greis (ALL), à 49’’1 (2) ; 7. Mesotitsch (AUT), à 52’’7 (0) ; 8. Sikora (POL), à 55’’ (1) ; 9. Birnbacher (ALL), à 1’ (0) ; 10. Gredler (AUT), 1’19’’ (1) ; 12. Robert, à 1’22’’1 (0) ; 17. Poirée, à 1’31’’1 (2) ; … 23. Fourcade, à 1’46’’ (1) ; 24. Defrasne, à 1’46’’9 (3) ; 28. Grebot, à 1’55’’4 (1) ; 36. Cannard, à 2’14’’6 (2) ; 37. Aubert, 2’15’’ (2). Coupe du monde 2006 (après 12 épreuves) : 1. Poirée, 358 pts ; 2. Greis (ALL), 329 ; 3. Rösch (ALL), 326 ; 4. Fischer (ALL), à 317 ; 5. Wolf (ALL), à 292 ; … 7. Defrasne, 226 ; 32. Robert, 75 ; 40. Fourcade, 46 ; 58. Aubert, 20 ; 62. Grebot, 13 ; 73. Cannard, 5. FEMMES. Sprint (7,5 km) : 1. Wilhelm (NOR), 21’45’’ (0 tour de pénalité) ; 2. Bailly, à 2’’8 (0) ; 3. Akhatova (RUS), à 25’’4 (0) ; 4. Disl (ALL), à 34’’8 (1) ; 5. Tjörhom (NOR), à 39’’3 (0) ; 6. Henkel (ALL), à 44’’3 (1) ; 7. Zaitseva (RUS), à 54’’4 (0) ; 8. Denkinger (ALL), à 57’’5 (1) ; 9. Hou Yuxia (CHN), à 1’3’’9 (2) ; 10. Poirée (NOR), à 1’8’’7 (2) ; 13. Bécaert, à 1’16’’3 (0) ; 21. Baverel, à 1’46’’5 (1) ; 23. Jacquin, à 1’52’’8 (0) ; 37. Peretto, à 2’26’’5 (0) ; 47. Gros, à 2’48’’6 (4). Coupe du monde 2006 (après 12 épreuves) : 1. Wilhelm (ALL), 483 pts ; 2. Olofsson (SUE), 375 ; 3. Disl (ALL), 345 ; 4. Ishmouratova (RUS), 328 ; 5. Zaitseva (RUS), 301 ; 6. Bailly, 299 ; 21. Baverel, 120 ; 23. Bécaert, 107 ; 32. Gros, 74 ; 51. Peretto, 21 ; 52. Jacquin, 20. AUJOURD’HUI : A Anterselva (ITA), poursuite HOMMES, à 15 heures. Français engagés : Poirée, Robert, Fourcade, Grebot, Cannard, Aubert. BULLETIN D’ABONNEMENT OFFRE DÉCOUVERTE FRANCE FOOTBALL (MARDI + VENDREDI) 13 SEMAINES SOIT 26 NUMÉROS 24e, n’ont pas été à la fête sur le pas de tir. Dix-huitième temps à ski, Poirée était à la peine physiquement, et pas seulement parce que la veille il s’était fait mal au cou en jouant avec sa petite fille. Cela ne l’empêcha pas de prendre le départ, comme il l’avait craint un moment : « J’étais complètement cramé. Mais il me faut en OUI, je m'abonne à FRANCE FOOTBALL pour 13 semaines (mardi + vendredi) au tarif de 27 €. Je joins mon règlement par chèque ou mandat à l'ordre de FRANCE FOOTBALL. NOM.................................................................................... PRÉNOM............................................ PROFITEZ DE 40 % POUR VOUS 27 € DE RÉDU CTION ADRESSE........................................................................................................................................ CODE POSTAL VILLE...................................................................... TÉL.................................................................. E-MAIL................................................................... Glissez ce bulletin et votre règlement dans une enveloppe non affranchie adressée à : FRANCE FOOTBALL - Libre Réponse 9650 - 75482 PARIS cedex 10. CETTE OFFRE EST VALABLE UNIQUEMENT POUR LES NOUVEAUX ABONNÉS, EN FRANCE MÉTROPOLITAINE, JUSQU’AU 3 FÉVRIER 2006. SEULEMENT Conformément à la législation en vigueur, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification pour toute information vous concernant. *Prix de vente au numéro. ANEQ PAGE 8 RCS Nanterre B 332 978 485 VENDREDI 20 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge CAEN - LAVAL AUJOURD’HUI, 20 H 30, STADE MICHEL-D’ORNANO CAEN:Planté–Hengbart,Sorbon,Thiam, Seube–Zubar–Gouffran,Matic, Florentin – Compan, Grandin. Remplaçants : Costil (g.), G. Leca, Grougi, Lesoimier, Valéro. Entraîneur : F. Dumas. LAVAL : Catherine – Buzaré (cap.), Mienniel, Chaussidière, Nattes – Ben Khalfallah, Gomis, M. Leroy, Momha – Mauricio, Zoko. Remplaçants : Hiaumet (g.), Lebrun, De Magalhaes, Aït Alia, S. Diarra. Entraîneur : D. Troch. Arbitre : M. Castro. Bleu Rouge GUEUGNON - REIMS AUJOURD’HUI, 20 H 30, STADE JEAN-LAVILLE GUEUGNON : Liébus – Rodrigues, Zarabi, Morestin, Ph. Correia (cap.) – Marty, Le Frapper ou Mo. Diarra, Tsoumou, Hauw – Gueï, Ramdani. Remplaçants : Bouysse (g.), Aubriot, A. Sylla, Mo. Diarra ou Le Frapper, Niflore. Entraîneur : V. Zvunka. REIMS : Weber – Truchet, Jeannel ou Barbier, Delmotte (cap.),Giraudon – Bonnal ou Nzigou, L. Bah, Ielsch, S. Didot – Heitzmann, Feret. Remplaçants : Balijon (g.), Nzigou ou Bonnal, Barbier ou Jeannel, Baleguhé, Lundblad. Entraîneur : T. Froger. Arbitre : M. Lecellier. Jaune Bleu Jaune CHÂTEAUROUX - BREST AUJOURD’HUI, 20 H 30, STADE GASTON-PETIT CHÂTEAUROUX : Fernandez – Moutaouakil, T. Bertin (cap.), Allegro, Ramos – Boukari, Mansouri, Sidibé, Hima – Socrier, Vandenbossche.Remplaçants: Inthasane(g.), A. Ferreira, Yanovski, El Jadeyaoui, Agrain. Entraîneur : D. Ollé-Nicolle. BREST: Elana – Bourgis, Oliveira, Tokéné,Charpenet,Elzéard ou Bernardet– Auriac, Guégan (cap.), Aliaj ou Elzéard – Malm, Liabeuf. Remplaçants : J. Lachuer (g.), Massot, Bernardet ou Elzéard ou Aliaj, Tomou, N’Gal. Entraîneur : A. Rust. Arbitre : M. Lhermite. Noir Noir MONTPELLIER - CRÉTEIL AUJOURD’HUI, 20 H 30, STADE DE LA MOSSON MONTPELLIER: Pionnier–Mainfroi,F.Mendy,Carotti(cap.) ouNgambi,Chakouri– Michalowski, Taouil, Delaye, Atik ou Yachir – Montaño ou Ab. Cissé, Bugnet. Remplaçants : Jourdren (g.), Ab. Cissé ou Montaño, Yachir ou Atik, Lafon, Ngambi ou Assoumani. Entraîneur : J.-F. Domergue. CRÉTEIL: Trivino – Kimbembe,Amirèche,Ekobo(cap.), J.Pérez – Sessègnon,Terrier, Gregori, Aubanel – A. M’Bodji, L. Leroy. Remplaçants : Levaux (g.), L. N’Diaye, Sanches Leal, Boulebda, Citony. Entraîneur : H. Velud. Arbitre : M. Moulin. 9 RUGBY COUPE D’EUROPE (6 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune STADE FRANÇAIS - NEATH-SWANSEA Quatre essais puis attendre… Paris n’est plus maître de son destin. Son espoir passe par un premier objectif : une victoire avec bonus. AUJOURD’HUI, 20 H 30, STADE JEAN-BOUIN (en duplex sur Sport +) STADE FRANÇAIS : 15 Hernandez – 11 Dominici, 13 Messina, 12 Skrela, 14 Corleto – 10 Penaud, 9 Fillol – 7 Martin, 8 Sowerby, 6 Rabadan – 5 James, 4 Auradou (cap.) – 3 De Villiers, 2 Kayser, 1 Marconnet. Entraîneurs : F. Galthié, F. Landreau et S. Meehan. Remplaçants : 16 Blin, 17 Montes, 18 Marchois, 19 Parisse, 20 Williams, 21 Sarramea, 21 Mir. Bergamasco. NEATH-SWANSEA: 15 Cashmore– 14 Terblanche,13 Parker,12 Davies,11 Mustoe – 10 Connor, 9 Rees – 7 Pugh, 8 Bater, 6 J. Thomas – 5 Bateman, 4 Newman – 3 A. Jones, 2 Hibbard, 1 D. Jones (cap.). Entraîneur : L. Jones. Remplaçants : 16 Bennett, 17 Millward, 18 Griffiths, 19 Tandy, 20 Wells, 21 M. Jones, 22 Bishop. Arbitre : M. White (ANG). C’EST JIM DAVIDSON, l’ancien troisième ligne puis entraîneur de l’Irlande qui le répétait : « Une équipe doit se persuader qu’elle peut toujours gagner les causes les plus perdues. » Ce soir, avant que le Stade Français ne s’attaque à Neath-Swansea, Fabien Galthié pourrait rappeler ce mot à ses joueurs et souhaiter que, dans le même temps, Clermont fasse chuter Leicester. Incertain quant à son avenir européen, Paris n’a plus le choix LE STADE FRANÇAIS 1er et doit absolument s’imposer en inscrivant au moins quatre essais aux Gallois. Marqués par la douloureuse défaite de dimanche dernier à Leicester (29-22), les Stadistes sont au pied du mur et savent donc qu’ils ne sont plus maîtres de leur destin. Ce soir, au coup d’envoi, leur état psychologique ne sera pas idéal, comme l’indique lui-même l’entraîneur parisien. « Le traumatisme ne sera pas évacué, lance Galthié. Ils l’ont en tête. Dorénavant, il faut se servir de cet échec pour grandir, pour nous remotiver. C’est pour cela que, pendant toute la semaine, nous avons privilégié la récupération. » Avant le dernier acte européen de l’hiver, la semaine de travail a donc été allégée. Lundi et mardi, les joueurs sont restés aux soins, ont rencontré leur président, Max Guazzini, et fait de la vidéo. Mercredi matin, Alex Marco, le préparateur physique, a supprimé la séance de sprints. Pendant ce temps, Alexis Savigny, le docteur, activait les passages des éléments les plus meurtris. Tel Sergio Parisse, équipé de bottes de presso-thérapie qui servent à drainer au maximum les veines des jambes et éliminer au mieux la fatigue. Voilà pour les jambes et le corps en général, tous les joueurs s’accordant à reconnaître que le match à Leicester fut l’un des matches de club les plus engagés de leur carrière. « Physiquement, ce fut très, très dur, dit Mike James. On a chargé. » Lundi matin, au lever du lit, il fut particulièrement difficile pour Rémy Martin de déplier son 1,96 m. Sorti en fin de match, saoulé de coups, le troisième-ligne de l’équipe de France avait l’impression que ses 106 kilos pesaient une tonne : « J’étais cassé. J’avais les épaules et les muscles du dos raides. Toute la semaine, je n’ai pas traîné devant la télé, le soir. » Fillol : « Pas à rougir de notre défaite » Dimitri Szarzewski, auteur d’un match énorme à Leicester, et qui ne jouera pas ce soir en raison d’une bursite à la cheville droite, renvoie le même écho que tous ses coéquipiers : « Quand on perd, le réveil est encore plus difficile. Le rythme, ça allait, mais, sur le plan du défi physique, ce fut très engagé. Je pense toujours qu’on mérite de continuer plus loin dans la compétition. » Pour se donner tous les moyens d’arracher ce dernier espoir de qualification, Fabien Galthié a donc ménagé les organismes avec notamment un seul entraînement de rugby, mercredi. Dans l’humidité ambiante du stade Marcel-Bec, au cœur de la forêt de Meudon, sur une pelouse lourde, qui collait aux crampons, ce fut un travail de précision sur les touches, sur les attaques de trois-quarts, de repositionnement en défense, avec Ignacio Corleto en position d’ailier et Juan Hernandez à l’arrière. Aucune allusion à Clermont, mais quelques références de la part de l’entraîneur au match aller perdu à Swansea (13-8), qu’ils traînent comme un boulet. « Il ne faut rien attendre des autres, explique-t-il. Nous ne devons compter que sur nous. Au-delà de notre défaite dans un combat très dur, face à une très forte équipe anglaise, il y a eu des choses positives. Il n’y a pas beaucoup de choses à remettre en question. Comment a-t-on pu perdre ce match après avoir bousculé, mis à l’agonie une telle équipe ? Quelle leçon ! » Connaissant le professionnalisme des Parisiens, on peut penser qu’elle aura été retenue. « On sait qu’il faut mettre quatre essais à ces Ospreys, résume Jérôme Fillol. Mais on sait aussi qu’on a perdu chez eux, là où Leicester n’a gagné qu’à la 85e minute. Ce qui est une indication sur la valeur de cette équipe. Nous n’avons pas à rougir de notre défaite de dimanche. Par le passé, nous avons remporté des matches que nous ne méritions pas de gagner. C’est pour cela que nous ne sommes pas abattus. Il reste ce match. Et qui sait, avec un peu de chance… » Avec un peu de chance, effectivement, Leicester n’est pas à l’abri d’une sortie de route à Clermont. FRANCIS DELTÉRAL ET QUALIFIÉ DIRECT SI… – Il bat Neath-Swansea avec le point de bonus offensif et que, dans le même temps, Leicester perd à Clermont, sans marquer le point de bonus défensif. Dans ce cas-là, avec 20 points, Paris aurait une possibilité infime de disputer le quart de finale à domicile, à condition que le premier de la poule 2 (Perpignan, Cardiff ou Leeds) ne totalise pas plus de 20 points au classement et que Toulouse (1er de la poule 6) perde sans bonus à Llanelli. Et, à égalité de points, il faudra en plus que le Stade Français devance ces deux premiers au total des essais inscrits. – Il s’impose ce soir, avec ou sans bonus. Avec 19 ou 20 points, Paris pourrait en effet s’attribuer l’un des deux tickets qualificatifs attribués aux deux meilleurs deuxièmes. Mais, pour cela, il devra attendre les résultats des autres matches programmés samedi et dimanche. N. — 0 0 0 0 P. — 0 1 4 5 p. — 150 155 73 71 c. — 53 78 167 151 Nombre d’essais inscrits : Sale (17) ; Munster (18) 1. Biarritz .................. 2. Saracens ................ 3. Ulster ....................... 4. Trévise..................... Classement Pts B. J. G. — — — — 19 3 5 4 17 1 5 4 9 1 5 2 2 2 5 0 N. — 0 0 0 0 P. — 1 1 3 5 p. — 139 115 83 78 c. — 80 86 85 164 p. — 143 179 74 81 c. — 76 101 145 155 p. — 139 104 110 120 c. — 82 133 157 101 Nombre d’essais inscrits : Biarritz (18) ; Saracens (11). POULE 2 POULE 5 DIMANCHE DIMANCHE 14 HEURES 16 HEURES Bath - Leinster Glasgow - Bourgoin Perpignan - Calvisano Leeds - Cardiff 1. Perpignan........... 2. Cardiff ................. 3. Leeds ....................... 4. Calvisano................ Classement Pts B. J. G. — — — — 18 2 5 4 15 3 5 3 15 3 5 3 0 0 5 0 N. — 0 0 0 0 P. — 1 2 2 5 p. — 115 125 95 48 c. — 52 97 88 126 1. Bath ......................... 2. Leinster................... 3. Bourgoin .............. 4. Glasgow ................. Classement Pts B. J. G. — — — — 23 3 5 5 17 5 5 3 8 0 5 2 1 1 5 0 N. — 0 0 0 0 P. — 0 2 3 5 Nombre d’essais inscrits : Perpignan (14) ; Cardiff (16) ; Leeds (12). Nombre d’essais inscrits : Bath (16) ; Leinster (23). POULE 3 POULE 6 DEMAIN 14 HEURES Llanelli -Toulouse (en direct sur Sport +) Wasps - Édimbourg Classement Pts B. J. G. — — — — 19 3 5 4 15 3 5 3 9 1 5 2 6 2 5 1 N. — 0 0 0 0 P. — 1 2 3 4 p. — 139 105 80 109 c. — 84 88 101 160 1. Toulouse............... 2. Edimbourg ............. 3. Llanelli..................... 4. Wasps...................... Classement Pts B. J. G. — — — — 20 2 5 4 11 3 5 2 10 2 5 2 9 3 5 1 N. — 1 0 0 1 P. — 0 3 3 3 Nombre d’essais inscrits : Toulouse (20). LA FORMULE Arbitres et revanchards Largement battus à l’aller, déjà éliminés, les Auvergnats veulent honorer leur rôle d’arbitre. AUJOURD’HUI, 20 H 30, STADE MICHELIN (en duplex sur Sport +) CLERMONT : 15 Floch – 14 Paulse, 13 Canale, 12 Marsh, 11 Malzieu – 10 Jones, 9Mignoni(cap.)– 7Dieudé,8Vermeulen,6Broomhall–5Privat,4Cudmore–3Scelzo, 2 Ledesma, 1 Emmanuelli. Entraîneurs : Ph. Agostini et J.-P. Laparra. Remplaçants: 16 Miguel, 17 Schvelidzeou Zirakashvili,18 Barrier, 19 Longo, 20 Audebert,21 McMullen, 22 Garcia ou Chanal. LEICESTER : 15 Vesty – 14 Varndell, 13 Smith, 12 Hipkiss, 11 Murphy – 10 Goode, 9Ellis–7 Abraham,8Corry(cap),6B. Deacon– 5Key,4L. Deacon– 3 White,2Chuter,1 Rowntree. Entraîneurs : P. Howard, R. Cockerill et N. Back. Remplaçants : 16 Buckland, 17 Morris, 18 Cullen, 19 W. Johnson, 20 Healey, 21 Broadfoot, 22 A. Tuilagi. Arbitre : M. Rolland (IRL). équipes d’Europe. Évidemment que nous allons tout faire pour les battre. » De plus, les Clermontois ont tout intérêt à ce que les Parisiens, plutôt que Leicester, décrochent le fameux sésame. « Il y a aussi, c’est vrai, des intérêts collatéraux, admet Lhermet. Plus il y aura de clubs français en quarts de finale, plus il y aura de chances que l’un d’entre eux remporte l’épreuve. » La fibre patriotique s’exprime, mais, surtout, un nouveau succès tricolore en finale permettrait au septième du Top 14 d’obtenir un ticket supplémentaire pour l’Europe. Comme ce fut d’ailleurs déjà le cas la saison dernière au profit de… Clermont justement. Actuellement à la 7e place du classement, les Auvergnats savent mieux que quiconque ce que cela représente. Mais leurs dernières prestations n’incitent pas franchement à l’optimisme. Peu convaincants face à Bayonne (37-15) avant Noël, laborieux lors de la venue de Pau (27-13), début janvier, et battus à Swansea (26-12) le week-end dernier, les Clermontois semblent en perte de vitesse. « On ne peut pas dire qu’on a été bons ces derniers temps, reconnaît Lhermet. Il y a, c’est vrai, un problème de blocs entre avants et trois-quarts, et il faut bien reconnaître que, lorsque nous sommes privés de trois ou quatre pièces maîtresses, notre jeu n’est plus le même. » En attendant, quelques voix se sont élevées dans les tribunes, et au sein même du groupe. « Nous avons eu des discussions positives, avec le staff, avec les autres joueurs d’expérience de l’équipe pour essayer d’avancer, indique Breyton Paulse. Ces derniers jours, j’ai vu tout le monde très concerné, très appliqué à l’entraînement et puis ce match, c’est quand même les Français contre les Anglais », poursuit l’ailier sudafricain de Clermont, qui connaît ses classiques. auvergnat qui explique : « Nous n’avons pas fait de cas particulier pour Breyton, car Bromhall, les Argentins et d’autres avaient également fait la même demande. » Paulse a indiqué qu’il prendra sa décision avant la fin du mois de février, « mais les premiers à qui j’en parlerai seront les dirigeants clermontois. » – J.-P. M. BIARRITZ : DELMAS COURTISÉ. – Une information parue hier dans les colonnes du journal Sud-Ouest fait état de contacts entre Clermont et Jacques Delmas, l’entraîneur des avants biarrots, en fin de contrat au terme de la saison. L’intéressé, s’il ne dément pas, affirme que d’autres clubs, Narbonne notamment, se sont manifestés. « Ma priorité est et reste le BO, convient-il. Nous avons un titre à défendre et j’ai trouvé dans ce club un groupe d’hommes attachant. » Toutefois, pour l’heure, il est toujours dans l’expectative. Du côté de Clermont, le manager général Jean-Marc Lhermet reconnaît : « L’an passé nous avons discuté avec lui, mais pas cette saison. Et puis je suis sûr que Biarritz ne voudra pas le lâcher, alors... » – G. N. Il reste que l’avenir des Auvergnats se jouera plus dans huit jours à Montpellier en Top 14 que ce soir contre Leicester. N’en déplaise aux Parisiens, comme le souligne Laurent Emmanuelli. « Qualifier le Stade Français, ce n’est franchement pas mon problème, il faut maintenant que l’on soit égoïste, insiste le pilier de Clermont, ancien joueur du Stade Français. Si on peut faire leur jeu, tant mieux, mais l’important, c’est notre match à Montpellier samedi prochain. » Et c’est aussi pour cette raison que le capitaine, Aurélien Rougerie, insuffisamment remis d’une fracture d’un doigt à la main gauche, ne prendra pas le risque de reprendre ce soir et attendra le voyage dans l’Hérault. Clermont jouera le jeu, mais dans sa position, le plus important reste le Top 14. Malgré tout, avec le retour du demi de mêlée Pierre Mignoni et de l’ouvreur gallois Stephen Jones, dépositaires du jeu clermontois, les Auvergnats posséderont de sérieux atouts. Sans eux, lors du match aller à Leicester, ils avaient été sévèrement battus, 57-23. Il y a quand même de la revanche dans l’air. JEAN-PIERRE MOREL PRO D 2 : LANTA AU LOU, C’EST FAIT. – Le Lyon OU, douzième de Pro D 2, a officialisé hier l’arrivée pour trois ans de Christian Lanta (53 ans), l’actuel manager d’Agen, au poste de directeur de rugby : « Je n’ai pas quitté Agen pour aller au LOU, a cependant précisé ce dernier. J’étais prêt à prendre une année sabbatique mais cette opportunité s’est présentée à moi. J’ai encore du mal à me dire que je ne serai plus Agenais la saison prochaine. Simplement, ce qui m’intéresse, c’est de construire, et il y a un vrai projet à Lyon. Le recrutement sera axé sur des joueurs du Top 14 et la montée en Top 14 sera programmée dès la fin de saison 2006-2007. » – C. C. et Ch. D. AGEN : FONUA ET AHOTAEILOA AGENAIS JUSQU’EN 2009. – Déjà courtisés par de nombreux clubs, les deux jeunes Tonguiens d’Agen, le centre Manu Ahotaeiloa (20 ans, 1,85 m, 95 kg) et le troisième-ligne centre Opeti Fonua (19 ans, 1,96 m, 115 kg) ont signé un contrat professionnel de trois ans. Arrivés au centre de formation du club lot-et-garonnais en décembre 2004, les deux EN DIRECT DE L’EUROPE LLANELLI - TOULOUSE Jouer le quart de finale à domicile représente aussi un gros avantage financier. PARTICIPER aux quarts de finale de la coupe d’Europe est l’ambition de tous les clubs à dimension européenne. Et si le disputer à domicile constitue un avantage sur le terrain, il représente également un apport financier substantiel avec le taux de répartition financière suivant : 50 % de la recette nette pour le club qui reçoit, 50 % pour l’équipe visiteuse. Ou, et la variante est importante : 65 % pour l’équipe organisatrice, si le match est programmé dans un stade destiné à promouvoir et à favoriser l’image du rugby, 35 % pour l’équipe visiteuse. D’où l’intérêt d’organiser le quart de finale dans une enceinte pouvant accueillir un nombre élevé de spectateurs. Ainsi, le Stade Toulousain en jouant au Stadium (35 000 spectateurs) plutôt qu’au stade Ernest-Wallon (19 000 spectateurs) peut espérer obtenir une recette nette de 300 000 euros environ. Ce montant résulte de la différence entre la recette guichets et les frais d’organisation, qui sont variables dans la limite de 20 % de la recette totale. « C’est une somme à peu près constante que l’on récupère à chaque quart de finale disputé au Stadium, précise René Bouscatel, le président toulousain. Il convient d’ajouter la recette des 2 000 repas VIP d’avant match et des 2 500 cocktails d’après match. Ce qui fait environ un gain, tout compris, de 450 000 à 500 000 euros. » Sans parler de l’accélération de la vente de produits dérivés qui est difficilement quantifiable. Pour le Stade Français qui ne dispose pas des mêmes structures d’accueil que Toulouse, le quart de finale joué au Parc des Princes (49 000 spectateurs) l’an dernier contre Newcastle a laissé apparaître un bénéfice net de 270 000 euros. À Perpignan, la perspective de jouer à Montjuich dans l’enceinte olympique de Barcelone, dans un stade à configuration maximale de 52 000 spectateurs, laisse entrevoir un bénéfice d’un peu moins de 600 000 euros. Soit, près du double qu’à Aimé-Giral (18 000 spectateurs), l’antre des Catalans. Et Biarritz, en jouant aussi l’an dernier son quart de finale en Espagne contre le Munster à Anoeta (Saint-Sébastien, 32 000 spectateurs) avait enregistré un bénéfice d’un peu moins de 400 000 euros. Un profit indéniable pour les clubs hôtes qui ne sont pas les seuls bénéficiaires. Car les équipes en voyage récupèrent aussi une somme plus importante. SERGE TYNELSKI À TOULOUSE, Baby, Jeanjean et Servat toujours indisponibles. McFarland et Kunavore non qualifiés. Heymans (ischio-jambier) encore juste. Retour de Lamboley (main) et Millo-Chluski (dos) à la place de Finau Maka (face) et McCullen (choix). Fiorini vingt-troisième homme et Médard vingt-quatrième. Les Toulousains s’envolent tôt ce matin vers le pays de Galles, la mise en place à Stradey Park est programmée à 16 h 30. – J. L. BIARRITZ - SARACENS À BIARRITZ, malade et sous antibiotiques depuis mercredi matin, le pilier gauche du BO, Petru Balan, effectuera un test cet après-midi au cours de la mise en place au stade Aguilera. Le groupe vainqueur en Ulster (8-24) est reconduit. Olivier Olibeau, privé du déplacement en Irlande à cause d’une gastro-entérite, remplace Ockert Booyse. – N. B. NEWPORT - CASTRES À CASTRES, Kees Meeuws (lésion tibia-péroné) indisponible encore quatre semaines. Giorgadze (fracture de côtes), Ropati (nerf d’une épaule), Marticorena (ménagé) sont absents. Froment (genou) passera des examens aujourd’hui. Possible intégration de Federico Capo Ortega en pilier. – K. B. AGENDA AUJOURD’HUI COUPE D’EUROPE (6e journée). – Clermont-Leicester ; Stade Français Neath-Swansea (en duplex sur Sport +) (20 h 30). CHALLENGE EUROPÉEN (6e journée). – Montpellier-Worcester (19 h 30). SAMEDI 21 JANVIER COUPE D’EUROPE (6e journée, suite). – Llanelli-Toulouse (en direct sur Sport +), Wasps-Édimbourg (14 heures) ; Biarritz-Saracens (en direct sur France 2), Trévise-Ulster (16 heures) ; MunsterSale, Newport-Castres (18 h 15). CHALLENGE EUROPÉEN (6e journée, suite). – Gloucester-Bayonne ; London Irish - Pau ; Brive-Newcastle ; Agen - Overmach Parma ; Toulon-Bucarest (15 heures). PRO D 2 (17e journée). – Albi-Dax ; Tarbes-Auch ; Montauban-Colomiers ; Pays d’Aix - Racing-Métro 92 ; Lyon OU La Rochelle ; Aurillac - Stade Bordelais ; Mont-de-Marsan - Oyonnax (18 h 30). DIMANCHE 22 JANVIER COUPE D’EUROPE (6e journée, suite). – Perpignan-Calvisano, LeedsCardiff (14 heures) ; Bath-Leinster, Glasgow-Bourgoin (16 heures). CHALLENGE EUROPÉEN (6e journée, suite). – Bristol-Narbonne (15 heures). PRO D 2 (17e journée, suite). – Tyrosse-Béziers. compères avaient signé l’été dernier un contrat Espoir. Ils seront donc agenais jusqu’en juin 2009. – Ch. D. ARGENTINE : LOFFREDA REMPILE JUSQU’À LA COUPE DU MONDE 2007. – Marcello Loffreda, le sélectionneur argentin depuis 2000, a confirmé qu’il poursuivrait sa mission à la tête des Pumas jusqu’à la Coupe du monde 2007. En juin, les Argentins affronteront le pays de Galles (deux fois) et la Nouvelle-Zélande et, en novembre, ils se rendront en Europe pour y jouer contre l’Angleterre, la France et l’Italie. AFRIQUE DU SUD : UN QUOTA POUR LES JOUEURS NOIRS. – La Fédération sud-africaine (SARU) a imposé un quota de huit joueurs noirs (dont quatre titulaires et deux sur le banc) pour chacune des cinq équipes sud-africaines en lice dans le Super 14 cette saison. La SARU a justifié cette décision par la volonté d’aider Jake White, le sélectionneur des Springboks, dans sa politique de formation au plus haut niveau des joueurs de couleur. VENDREDI 20 JANVIER 2006 RETROUVEZ L’INFO DE L’EQUIPE.FR FOOTBALL : LES MATCHES EN DIRECT. Gratuitement* sur votre mobile SFR Portail Vodafone Live>Sport SUR *Service gratuit, hors coût de connexion Wap. PAGE 9 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Le juste prix points à l’issue des deux matches. 2. Si l’égalité persiste, ou si les équipes à égalité n’évoluent pas dans la même poule, le qualifié, ou le mieux classé, sera : a) le club ayant inscrit le plus d’essais à l’issue de tous les matches de poules ; b) le club avec la meilleure différence de points ; c) le club comptant le moins de joueurs expulsés ; d) le club ayant remportéle tirage au sort, à pile ou face. Bleu Rouge Contrairement à son maillot, l’avenir européen du Stade Français n’est pas rose. Au moment d’accueillir les Gallois de Neath-Swansea, Rémy Martin, ici balle en mains lors du match aller, et ses partenaires tentent encore d’évacuer la douloureuse défaite du week-end dernier à Leicester. (Photo Didier Fèvre) 1. Si des clubs comptentle même nombre de points et qu’ils figurent dans la même poule, la qualification ou le classement dépendra des deux matches les ayant opposés. Le qualifié, ou le mieux classé, sera : a) le club comptant le plus grand nombre de points à l’issue des deux matches ; b) le club qui a inscrit le plus grand nombre d’essais à l’issue des deux matches ; c) le club avec la meilleure différence de Jaune Bleu Jaune LE RÈGLEMENT Noir Noir PREMIÈRE PHASE : vingt-quatre équipes réparties en six poules de quatre. Le premier de chaque poule (six équipes) et les deux meilleurs deuxièmes qualifiés pour les quarts de finale. LE DÉCOMPTE: quatre points pour une victoire, deux points pourun nul, zéro point pour une défaite. Un point de bonus à toute équipe ayant inscrit au moins quatre essais et/ou été battue par un écart inférieur ou égal à 7 points. LES QUARTS DE FINALE (1er, 2 et 3 avril 2006) : à l’issue de la première phase, les équipes seront classées de 1 à 8. Les quarts de finale opposeront le club classé n° 1 à celui classé n° 8, le n° 2 au n° 7, le n° 3 au n° 6 et le n° 4 au n° 5. Les clubs classés de 1 à 4 joueront à domicile. Les demi-finales seront jouées sur un terrain désigné par l’ERC. CLERMONT - LEICESTER CLERMONT : PAULSE S’INTERROGE. – Sous contrat avec Clermont jusqu’à la fin de la saison avec une année supplémentaire en option, l’ailier sud-africain Breyton Paulse, qui avait sollicité une semaine de vacances supplémentaire à Noël, s’interroge sur son avenir. « Mon agent m’a dit que des clubs s’étaient manifestés, reconnaît-il, mais je n’ai encore rien décidé. J’ai beaucoup joué depuis douze mois, il faut que je fasse attention ces prochains semaines. » Sa demande a été rejetée par Jean-Marc Lhermet, le manager 1. Sale .......................... 2. Munster................... 3. Castres ................. 4. Newport ................. Classement Pts B. J. G. — — — — 23 3 5 5 18 2 5 4 6 2 5 1 1 1 5 0 Nombre d’essais inscrits : Leicester (14) ; Stade Français (9) Leeds obtient 5 points sur tapis vert ÉQUIPE DE FRANCE : TESTS PHYSIQUES AVANT ÉCOSSEFRANCE ET FRANCE-IRLANDE. – Comme cela a déjà été le cas au cours du mois de novembre dernier, les deux semaines de stage précédant Écosse-France (5 février) et France-Irlande (11 février) seront l’occasion pour les joueurs sélectionnés de participer à divers tests physiques et entretiens psychologiques. Par ailleurs, la composition de l’équipe qui entamera le Tournoi des Six Nations à Murrayfield sera communiquée le mardi 31 janvier en début de soirée, à Marcoussis. 16 HEURES Biarritz - Saracens (en direct sur France 2) Trévise - Ulster Munster - Sale Newport - Castres 1. Leicester ................ 2. Stade Français. 3. Ospreys................... 4. Clermont .............. LE STADE FRANÇAIS 2e ET QUALIFIÉ SI… de notre correspondant À LA CROISÉE des chemins, Clermont a raté sa campagne sur le vieux continent et va maintenant se consacrer à son objectif principal, terminer à l’une des six premières places du Top 14. Mais avant, les Auvergnats vont arbitrer la lutte pour la qualification que se livrent Leicester et Paris et pèseront lourd dans la balance s’ils battent les Anglais en les privant de bonus. En ont-ils vraiment les moyens ? Vont-ils vraiment jouer le jeu ? « Je ne comprends pas que l’on puisse en douter, coupe court le manager clermontois, Jean-Marc Lhermet. Le stade sera plein, et nous affrontons l’une des meilleures DEMAIN 18 h 15 20 H 30 (en duplex sur Sport +) Stade Français - Neath-Swansea Clermont - Leicester – Il perd contre Neath-Swansea, même avec deux points de bonus, compte tenu de son total d’essais inscrits très inférieur à ses principaux rivaux (Cardiff, Saracens, Leinster). CLERMONT – POULE 4 DEMAIN AUJOURD’HUI LE STADE FRANÇAIS ÉLIMINÉ SI… REPORTÉ À DEUX REPRISES le week-end dernier (samedi puis dimanche), en raison du terrain gelé, le match de la poule 2 entre Calvisano et Leeds comptant pour la 5e journée ne sera pas joué. L’European Rugby Cup (ERC), qui était obligée de prendre une décision avant le début de la sixième et dernière journée, aujourd’hui, a donné hier soir match gagné à Leeds sur tapis vert. Le club anglais s’est vu attribuer une victoire sur le score de 20-0, avec 4 essais inscrits. Ce qui lui permet d’engranger un point de bonus et de marquer 5 points au classement. L’ERC a déclaré que ce double report incombait à Calvisano, qui avait refusé d’organiser et de disputer le match le mardi ou le mercredi suivant. Leeds est maintenant à égalité de points avec Cardiff (15), qu’il reçoit dimanche. Le vainqueur pourrait se qualifier directement pour les quarts de finale, dans l’hypothèse où il devancerait Perpignan pour la première place. En finissant deuxième et en gagnant avec le bonus offensif, Leeds ou Cardiff pourraient accrocher une place de meilleur second, devenant de la sorte des rivaux direct du Stade Français pour la qualification. – F. D. POULE 1 10 TENNIS Bleu Rouge Noir Jaune OPEN D’AUSTRALIE (Grand Chelem, Rebound Ace) Vite fait, bien fait PROGRAMME LA NUIT DERNIÈRE. – Rod Laver Arena : SHARAPOVA (RUS) - Kostanic (CRO) ; Benneteau - RODDICK (USA) ; DAVENPORT (USA) - KIRILENKO (RUS). Les matches des Français : Santoro - GAUDIO (ARG) ; Razzano - HENIN (BEL) ; Simon - T. JOHANSSON (SUE). AUJOURD’HUI. – À partir de 9 h 30 (19 h 30, heure locale). Rod Laver Arena : S. WILLIAMS (USA) - HANTUCHOVA (SLQ) ; BLAKE (USA) - ROBREDO (ESP). Paul-Henri Mathieu et Sébastien Grosjean se sont montrés expéditifs mais Pierce n’est plus là. Les deux Français n’ont pas fait de détail face à Juan Monaco et Alex Bogomolov Jr, (respectivement battus 6-4, 6-3, 6-3, et 6-0, 7-6, 6-2). Mathieu et Grosjean ont rejoint au troisième tour Santoro, Benneteau et Simon, qui jouaient la nuit dernière. Mary Pierce, hors du coup, a cédé face à Iveta Benesova (6-3, 7-5) et Amélie Mauresmo a souffert contre Émilie Loit (7-6, 6-2). MELBOURNE – de notre envoyé spécial Clijsters boite, Hewitt saute Qualifié pour le troisième tour, le Français n’a pas perdu un set. MELBOURNE – de notre envoyé spécial PAUL-HENRI MATHIEU semble très à l’aise dans ce maillot de l’équipe de France de football, tendance Coupe du monde 2006, qu’il arbore quand il gagne. Très décontracté, il donne l’impression de s’être régénéré. « Durant l’intersaison, on a fait le point sur sa première partie de carrière, racontait hier son entraîneur Thierry Tulasne. Il fallait qu’il fasse une croix sur tout ce qui s’était passé. » Joueur cyclothymique, le Strasbourgeois cumulait les défauts plutôt incompatibles de manquer de confiance et de pécher par surcroît d’estime. « Paulo s’est cru plus fort que son vrai niveau, ajoutait Tulasne. Moi, je lui dis qu’il doit être fier d’être 45e mondial. Il doit sentir qu’il est très bon, tout en gardant beaucoup d’humilité. » « Tout dans la tête » Parallèlement au rafraîchissement technique (nouvelle raquette, mouvement épuré au service, réajustement des épaules vers l’avant sur les frappes en coup droit), le Français a entrepris un travail sur le mental avec une connaissance de longue date. Il développe à l’entraînement des gammes plus offensives qui lui donnent aussi l’impression « d’être un joueur plus complet ». Fort de toutes ces mutations, il réalise de bons débuts à Melbourne. Il a aisément bousculé hier le qualifié Bogomolov, juste moins bon que lui dans cette filière du jeu cadencé. « C’est le genre de match qu’il est difficile d’aborder et que j’ai su négocier en allant au bout de moi-même », racontait le Strasbourgeois qui avait su sauver une balle de seconde manche. « Je m’étais dit que, même si je perdais ce set, ce n’était pas grave parce que je me sentais bien. En fait, ces deux tours, je les ai gagnés dans la tête. Tout est dans la tête au tennis. Même le physique… Et ces deux matches m’apporteront plus de confiance que des victoires acquises en jouant un tennis de folie. » Au prochain tour, il affrontera le Péruvien Luis Horna, vainqueur expéditif de Monfils et de l’Allemand Phau. « Gaël l’avait joué en étant trop loin de la ligne et en le laissant avancer. Il faudra ne pas le laisser s’installer, anticipait Mathieu. Il est souvent chaud dans les Grands Chelems et aime cette surface lente pour ajuster ses frappes lourdes. » Il lui faudra aussi se souvenir des bonnes résolutions prises durant l’intersaison avec Thierry Tulasne. Elles sont simples pour ce joueur complexe : ne plus être inquiet et positiver. FRANCK RAMELLA « Chaque point à fond » SÉBASTIEN GROSJEAN, vainqueur de Monaco, se sent bien ancré dans le tournoi. MELBOURNE – de notre envoyé spécial « DEUX FOIS, vous avez repris immédiatement un break de retard… – Ça montre que j’étais bien dans le match. Je jouais chaque point à fond. Je suis vraiment " dans " le tournoi. Je frappe plus fort en coup droit de manière constante, je varie au maximum et je vais vite. Monaco a senti qu’il lui fallait prendre des risques s’il voulait me déborder. C’est pour ça qu’il a forcé et commis pas mal de fautes. – On vous sent très impliqué et très détendu dans ce tournoi… – J’aime bien l’atmosphère de Melbourne. On joue sur des grands courts, avec beaucoup de public et d’ambiance. Il y a des drapeaux, des cris, les gens sont enthousiastes, ça donne envie de se livrer à fond. – Et maintenant, Guillermo Coria… – Contre lui, j’avais mené d’un set et d’un break à Indian Wells, il y a deux ans (défaite 6-3, 6-7, 2-6). C’est un matcheur, un joueur qui aime le combat, très bon en revers et qui aime prendre le jeu à son compte avec son coup droit. Il se déplace très vite. Son point faible, c’est le service. Il faudra que je l’agresse vite dans l’échange. » – V. C. iffre Le ch 8 Il faut remonter huit ans en arrière pour trouver trace d’au moins cinq joueurs français au troisième tour comme cette année. Ils étaient même six, en 1998 (Escudé, Raoux, Roux, Pioline, Santoro, Golmard). Les quatre premiers s’étaient qualifiés pour les huitièmes de finale. RÉSULTATS MELBOURNE. – Paul-Henri Mathieu se retrouve au troisième tour d’un tournoi du Grand Chelem pour la quatrième fois de sa carrière. La première à Melbourne, où il n’avait jamais gagné un match. (Photo Nicolas Luttiau) 1/32 SIM SI MPLE HOM HOM MMES I omin (OOUZ, 195, w.c..) FEDERER, 6-2, Isto 6 2, 66-3, 3, 66-22 L e H..-TT. (CDSS, 112) Lee Mayer, 6-4, 6 4, 66-1, 1, 4-6, 4 6, 6-4 64 Maayeer (ALLL, 69) 9 A aktuusssoon (SSUE, 265, q.) Sanguinetti, 77-66 (7-5), Ada (7 5), 6-3, 6 3, 66-22 Sangguinettti (ITTAA, 444)) AAscione i (93) MIRNYI, 66-3, 3, 33-6, 6, 6-1, 6 1, 6-7 6 7 (4-7), (4 7), 6-0 60 30 MIR MIRNYI NYI (BLR, (BLR BLR 34) Llodra (141, w.c.) O. ROCHUS, 6-4, 6-2, 6-2 24 O. ROCHUS (BEL, 29) Luczak (AUS, 139, w.c.) Luczak, 7-6 (7-4), 7-6 (7-5), 6-4 I. Minar (RTC, 102) Djokovic (SEM, 76) Goldstein, 6-2, 1-6, 6-3, 6-2 Goldstein (USA, 68) Haas (ALL, 41) Haas, 6-2, 7-5, 6-2 14 GASQUET (16) Marach (AUT, 125, q.) HRBATY, 3-6, 4-6, 6-2, 6-1, 6-3 12 HRBATY (SLQ, 15) Fleishman (USA, 236, q.) Norman, 6-4, 7-6 (8-6), 5-7, 0-6, 6-3 Norman (BEL, 104) Snobel (RTC, 217, q.) Sluiter, 6-4, 2-6, 6-2, 6-4 Sluiter (HOL, 103) Almagro (ESP, 111) ANDREEV, 7-5, 6-4, 6-3 23 ANDREEV (RUS, 26) Healey (AUS, 240, w.c.) Healey, 6-2, 6-3 abandon 29 VOLANDRI (ITA, 32) Delic (USA, 173, w.c.) Delic, 7-5, 6-7 (3-7), 6-3, 3-6, 6-3 Starace (ITA, 105) Levy (ISR, 218, q.) K. Kim, 6-4, 6-4, 6-0 K. Kim (USA, 99) Karlovic (CRO, 67) DAVYDENKO, 7-5, 4-6, 3-6, 7-5, 6-3 5 DAVYDENKO (RUS, 5) Vik (RTC, 58) HEWITT, 6-4, 2-6, 5-7, 7-6 (7-4), 6-3 3 HEWITT (AUS, 6) Murray (GBR, 62) Chela, 6-1, 6-3, 6-3 Chela (ARG, 51) Vliegen (BEL, 84) Vliegen, 6-3, 6-1, 6-4 C. Rochus (BEL, 43) Carlsen (DAN, 63) VERDASCO, 7-6 (7-5), 6-4, 6-4 28 VERDASCO (ESP, 30) Srichaphan (THA, 50) KIEFER, 6-7 (5-7), 4-6, 7-6 (7-5), 6-1, 6-2 21 KIEFER (ALL, 25) Arthurs (AUS, 100) Pashanski, 6-3, 6-4, 4-6, 7-6 (7-2) Pashanski (SEM, 77) Tipsarevic (SEM, 137, q.) Tipsarevic, 1-6, 6-4, 4-6, 6-2, 6-4 Seppi (ITA, 56) Zib (RTC, 70) FERRERO, 7-5, 6-0, 6-2 15 FERRERO (ESP, 17) Bogomolov Jr (USA, 202, q.) Bogomolov Jr, 4-6, 7-6 (8-6), 6-3, 6-7 (3-7), 7-5 9 GONZALEZ (CHL, 12) Clément (64) Mathieu, 6-3, 7-6 (7-4), 6-3 Mathieu (48) Phau (ALL, 91) Phau, 6-4, 7-6 (7-3), 2-6, 7-6 (7-4) Berlocq (ARG, 75) Horna (PER, 81) Horna, 6-4, 7-5, 6-1 22 MONFILS (27) Philippoussis (AUS, 165, w.c.) GROSJEAN, 6-4, 6-2, 6-3 25 GROSJEAN (28) Lisnard (MCO, 109) Monaco, 4-6, 6-2, 6-4, 6-3 Monaco (ARG, 85) Marin (CRI, 108) Luzzi, 6-1, 6-4, 7-5 Luzzi (ITA, 186, l.l.) Hanescu (ROU, 38) CORIA, 6-4, 1-6, 4-6, 6-2, 6-1 6 CORIA (ARG, 9) Sabau (ROU, 107) GAUDIO, 6-2, 5-0 abandon 8 GAUDIO (ARG, 10) Burgsmüller (ALL, 143, q.) Burgsmüller, 3-6, 6-3, 7-6 (7-2), 6-3 Schüttler (ALL, 87) Spadea (USA, 73) Santoro, 3-6, 6-0, 6-2, 6-3 Santoro (65) Pavel (ROU, 82) Pavel, 6-4, 7-6 (7-5), 4-6, 3-6, 6-4 32 MOYA (ESP, 35) Calleri (ARG, 52) ANCIC, 6-4, 4-6, 6-3, 6-4 18 ANCIC (CRO, 21) Vicente (ESP, 106) Hernych, 2-6, 6-3, 7-6 (7-5), 6-2 Hernych (RTC, 90) Lu Yen-hsun (TAI, 161, q.) Bracciali, 6-1, 7-6 (7-4), 6-2 Bracciali (ITA, 80) Serra (37) FERRER, 4-6, 6-3, 6-1, 6-4 11 FERRER (ESP, 14) Vanek (RTC, 97) ROBREDO, 6-4, 7-6 (8-6), 6-3 16 ROBREDO (ESP, 19) Tursunov (RUS, 53) Tursunov, 5-7, 6-3, 6-4, 7-5 Henman (GBR, 36) Faurel (203, q.) Faurel, 7-6 (7-5), 6-3, 7-6 (7-2) Waske (ALL, 122) Acasuso (ARG, 45) BLAKE, 6-2, 6-3, 4-6, 7-6 (7-4) 20 BLAKE (USA, 22) Kimmich (AUS, 313, w.c.) NIEMINEN, 6-2, 6-3, 6-1 26 NIEMINEN (FIN, 24) Wang Yeu-tzuoo (TAI, 98) Wang Yeu-tzuoo, 6-2, 7-5, 4-1 abandon Zabaleta (ARG, 83) Montanes (ESP, 72) Wawrinka, 4-6, 6-2, 6-3, 6-0 Wawrinka (SUI, 46) 4 NALBANDIAN (ARG, 4) Udomchoke (THA, 121, q.) NALBANDIAN, 6-2, 6-2, 1-6, 6-7 (4-7), 6-1 Guccione (AUS, 148, w.c.) LJUBICIC, 7-6 (7-5), 6-4, 7-6 (7-3) 7 LJUBICIC (CRO, 8) Kohlschreiber, 7-5, 6-2, 6-4 Kohlschreiber (ALL, 79) Dlouhy (RTC, 96) Mello (BRE, 131) Müller, 5-7, 6-2, 6-7 (4-7), 7-6 (7-4), 6-0 Müller (LUX, 71) Behrend (ALL, 88) F. LOPEZ, 6-2, 7-5, 6-3 31 F. LOPEZ (ESP, 33) Reynolds (USA, 92) BERDYCH, 7-5, 6-3, 6-7 (2-7), 6-1 19 BERDYCH (RTC, 23) Simon (123, q.) Simon, 7-6 (8-6), 6-2, 3-6, 4-6, 6-3 Massu (CHL, 61) Youzhny (RUS, 42) Malisse, 7-5, 5-7, 6-4, 6-2 Malisse (BEL, 39) T. JOHANSSON, 6-1, 7-6 (7-3), 6-4 10 T. JOHANSSON (SUE, 13) Saulnier (89) Melzer (AUT, 55) GINEPRI, 6-1, 6-4, 6-2 13 GINEPRI (USA, 18) Gremelmayr (ALL, 177, q.) Gremelmayr, 3-6, 6-2, 6-0, 6-1 Björkman (SUE, 66) Gimelstob (USA, 115) Baghdatis, 7-6 (8-6), 7-5, 6-0 Baghdatis (CHY, 54) Rehnquist (SUE, 368, q.) STEPANEK, 6-1, 6-2, 6-2 17 STEPANEK (RTC, 20) Garcia-Lopez (ESP, 110) Garcia-Lopez, 7-6 (7-4), 6-3, 7-6 (7-4) 27 DENT (USA, 31) Benneteau (162, q.) Benneteau, 6-2, 6-1, 3-0 abandon Daniel (BRE, 95) Hernandez (ESP, 113) Moodie, 3-6, 7-6 (7-5), 6-4, 6-2 Moodie (AFS, 60) Lammer (SUI, 220, q.) RODDICK, 6-4, 6-2, 6-2 2 RODDICK (USA, 3) (entre parenthèses, le classement ATP ; q. : qualifié ; l.l. : lucky loser ; w.c. : wild-card) 1 FEED ERERR (SUUII, 1)) 1/16 FEDERER,, 6-1, 6-4, 6-0 MIRNYI,, 7-5,, 66-3, 3 4-6, 4 6 7-6 7 6 (10-8) (10 8) Luczak, 6-7 (4-7), 6-4, 6-1, 6-7 (1-7), 6-1 Haas, 6-0, 6-1, 6-2 HRBATY, 6-2, 7-5, 5-7, 4-6, 10-8 ANDREEV, 3-6, 6-3, 7-6 (7-4), 2-6, 6-2 Healey, 6-4, 6-7 (4-7), 6-3, 6-4 DAVYDENKO, 4-6, 6-0, 6-3, 6-2 Chela, 6-4, 6-4, 6-7 (8-10), 6-2 Vliegen, 3-6, 6-2, 7-6 (7-4), 7-5 KIEFER, 4-6, 6-1, 6-4, 6-1 FERRERO, 6-3, 3-6, 5-7, 6-3, 6-2 Mathieu, 6-0, 7-6 (7-5), 6-2 Horna, 6-3, 6-2, 6-1 GROSJEAN, 6-4, 6-3, 6-3 CORIA, 7-6 (12-10), 6-4, 6-3 GAUDIO, 6-3, 6-2, 6-3 Santoro, 6-4, 6-1, 6-4 ANCIC, 6-1, 6-4, 6-4 FERRER, 6-4, 6-4, 6-7 (5-7), 6-2 ROBREDO, 7-6 (7-4), 3-6, 7-6 (7-5), 6-3 BLAKE, 2-6, 6-1, 6-4, 6-3 NIEMINEN, 6-2, 7-6 (7-3), 6-2 NALBANDIAN, 6-4, 3-6, 6-4, 6-2 LJUBICIC, 7-5, 6-2, 6-1 F. LOPEZ, 6-2, 6-4, 6-7 (6-8), 6-4 Simon, 6-3, 6-2, 4-6, 6-2 T. JOHANSSON, 6-3, 3-6, 7-5, 4-6, 6-3 Gremelmayr, 2-6, 5-7, 6-4, 6-3, 6-3 Baghdatis, 6-4, 6-3, 3-6, 0-6, 7-5 Benneteau, 6-4, 7-6 (7-3), 6-1 RODDICK, 7-5, 6-3, 6-2 SIM SI MPLE FFEM EM MM MEESS DOUBLE HOMMES. – Premier tour : Ferrer-Vicente (ESP) b. Benneteau-Mahut, 4-6, 6-3, 7-6 (7-1) ; Berdych-Suk (RTC) b. Ascione-Serra, 6-0, 3-6, 6-3 ; SantoroZimonjic (SEM) b. Djokovic-Murray (SEMGBR), 7-6 (7-5), 6-3. DOUBLE FEMMES. – Premier tour : Dechy-Golovin b. Jankovic-Talaja (SEMCRO), 1-6, 6-3, 6-3 ; Asagoe-Srebotnik (JAPSLV) b. Razzano-Chladkova (RTC), 6-2, 6-2 ; Mauresmo-Kuznetsova (RUS) b. Mirza-Morariu (IND-USA), 6-2, 6-1 ; Loit-Pratt (AUS) b. Chakvetadze-Vesnina (RUS), 6-3, 0-6, 6-1. 1/32 1/ D acquua (AAUS, 180, ww.c.) DAVENPORT, 6-2, Della 6 2, 6-1 61 B daareenko (UKR, 1332) Sprem, 66-4, Bond 4, 6-2 62 Spreem (CRO, CR 666)) V kobbooeva (RUS, 1055) Voskoboeva, 66-4, Vosk 4, 6-3 63 Gagliaardi (SSUI, 83) LiLinetskaya t k (R (RUS, RUS, 62) KIRILENKO, 66-1, 1, 3-1 3 1 abandon aaband bandon 25 KIRIL 25 KIRILENKO ENKO KOO (RU (RUS (RUS, 25) Santangelo (ITA, 73) Santangelo, 6-4, 4-6, 6-4 24 GOLOVIN (24) Foretz (87) Srebotnik, 6-4, 6-3 Srebotnik (SLV, 35) Parra Santonja, 4-6, 7-5, 6-1 Parra Santonja (ESP, 102) Panova (RUS, 112) Breadmore (AUS, 254, w.c.) KUZNETSOVA, 6-1, 6-3 14 KUZNETSOVA (RUS, 11) Pironkova (BUL, 94) Pironkova, 2-6, 6-0, 9-7 10 V. WILLIAMS (USA, 10) Wörle (ALL, 169, q.) Granville, 5-7, 6-2, 6-0 Granville (USA, 57) Dominguez Lino (ESP, 64) Ruano Pascual (ESP, 104) Ruano Pascual, 6-2, 7-6 (7-1) Raymond (USA, 70) LIKHOVTSEVA, 7-6 (7-4), 7-6 (7-5) 18 LIKHOVTSEVA (RUS, 18) Martinez Granados (ESP, 106) Martinez Granados, 6-4, 6-3 26 SUGIYAMA (JAP, 27) Dokic (AUS, 370, w.c.) Razzano, 3-6, 7-6 (8-6), 6-1 Razzano (54) Sromova (RTC, 92) Sromova, 3-0 abandon Morigami (JAP, 45) Domachowska (POL, 60) HENIN, 6-2, 6-1 8 HENIN (BEL, 6) Klösel (ALL, 91) SHARAPOVA, 6-2, 6-1 4 SHARAPOVA (RUS, 4) Harkleroad (USA, 107, q.) Harkleroad, 6-4, 6-1 Peng Shuai (CHN, 53) Kostanic (CRO, 71) Kostanic, 6-1, 6-2 Washington (USA, 78) 28 MEDINA GARRIGUES (ESP, 26) Ondraskova (RTC, 79) Ondraskova, 6-3, 6-4 Obata (JAP, 101) HANTUCHOVA, 3-6, 6-3, 6-0 17 HANTUCHOVA (SLQ, 17) D. Randriantefy (MAD, 68) Amanmuradova (OUZ, 185, w.c.) Amanmuradova, 6-3, 2-6, 6-1 Pin (130) Pin, 2-6, 7-5, 6-4 Diaz-Oliva (ARG, 50) Li Na (CHN, 52) S. WILLIAMS, 6-3, 6-7 (1-7), 6-2 13 S. WILLIAMS (USA, 15) Schruff (ALL, 80) Schruff, 7-5, 6-2 9 DEMENTIEVA (RUS, 9) Li Ting (CHN, 195, q.) Vesnina, 6-2, 6-3 Vesnina (RUS, 100) Savchuk (UKR, 188, q.) Savchuk, 6-1, 3-6, 6-4 Obziler (ISR, 116, q.) Craybas (USA, 51) JANKOVIC, 6-2, 4-6, 6-4 23 JANKOVIC (SEM, 23) Bychkova (RUS, 74) Bychkova, 6-1, 5-7, 6-2 29 KOUKALOVA (RTC, 31) Meusburger (AUT, 124, q.) Camerin, 6-4, 6-2 Camerin (ITA, 113) Gajdosova (SLQ, 131, q.) Muller, 1-6, 6-2, 6-3 Muller (ALL, 109) Ferguson (AUS, 222, w.c.) PETROVA, 6-2, 6-1 6 PETROVA (RUS, 7) Daniilidou (GRE, 99) SCHNYDER, 6-4, 6-3 7 SCHNYDER (SUI, 8) Asagoe (JAP, 39) Asagoe, 3-6, 6-1, 6-4 Peer (ISR, 41) Cornet (330, w.c.) Nakamura, 6-2, 4-6, 6-2 Nakamura (JAP, 59) Ani (EST, 86) DULKO, 6-0, 7-6 (9-7) 31 DULKO (ARG, 33) Garbin (ITA, 77) SAFINA, 6-0, 6-1 19 SAFINA (RUS, 19) Vento (VEN, 69) Arvidsson, 6-1, 6-2 Arvidsson (SUE, 58) Tanasugarn (THA, 137, q.) Jackson, 7-6 (7-5), 6-2 Jackson (USA, 89) Fedak (UKR, 117) MYSKINA, 7-6 (8-6), 6-1 12 MYSKINA (RUS, 14) Yakimova (BLR, 110, q.) VAIDISOVA, 6-1, 6-3 16 VAIDISOVA (RTC, 16) Zheng Jie (CHN, 55) Chakvetadze, 5-7, 6-2, 6-4 Chakvetadze (RUS, 36) Sucha (SLQ, 96) Sucha, 3-6, 6-3, 6-4 Smashnova (ISR, 40) Black (ZIM, 202, q.) PENNETTA, 6-2, 2-6, 6-3 20 PENNETTA (ITA, 20) Azarenka (BLR, 156, q.) MIRZA, 7-6 (8-6), 6-2 32 MIRZA (IND, 32) Brandi (PRI, 75) Krajicek, 6-4, 7-6 (7-1) Krajicek (HOL, 43) Kutuzova (UKR, 81) Loit, 6-2, 6-0 Loit (76) Sun Tiantian (CHN, 103) MAURESMO, 4-6, 6-2, 6-2 3 MAURESMO (3) Pratt (AUS, 119, w.c.) PIERCE, 6-1, 6-1 5 PIERCE (5) Fujiwara (JAP, 108) Benesova, 2-6, 6-1, 7-5 Benesova (RTC, 42) Laine, 6-1, 6-1 Llagostera Vives (ESP, 48) Laine (FIN, 85) Hingis (SUI, 349, w.c.) Hingis, 6-1, 6-2 30 ZVONAREVA (RUS, 29) Perry (USA, 127) IVANOVIC, 6-4, 6-4 21 IVANOVIC (SEM, 22) Brémond (95) Stosur, 6-3, 6-4 Stosur (AUS, 98) Birnerova (RTC, 111) Bammer, 7-5, 6-4 Bammer (AUT, 72) Yan Zi (CHN, 88) Yan Zi, 6-7 (5-7), 6-2, 6-3 11 DECHY (13) An. Serra Zanetti (ITA, 65) SCHIAVONE, 6-2, 7-5 15 SCHIAVONE (ITA, 12) Castaño (COL, 44) Castaño, 5-7, 6-3, 6-1 Douchevina (RUS, 38) Sanchez Lorenzo (ESP, 93) Sanchez Lorenzo, 6-4, 6-3 Safarova (RTC, 34) Pous Tio (ESP, 84) GRÖNEFELD, 2-6, 6-4, 7-5 22 GRÖNEFELD (ALL, 21) Frazier (USA, 47) BARTOLI, 6-3, 6-2 27 BARTOLI (28) Shaughnessy (USA, 63) Vinci, 7-5, 6-4 Vinci (ITA, 49) Yuan Meng (CHN, 152, q.) Yuan Meng, 6-4, 6-2 Czink (HON, 114) Cho Yoon-jeong (CDS, 61) CLIJSTERS, 6-3, 6-0 2 CLIJSTERS (BEL, 2) (entre parenthèses, le classement WTA ; q. : qualifiée ; w.c. : wild-card) 1 DAVVENPORT OR (UUSSA, 1) 1/8 DAVVENPORT,, 7-66 (7-4), 6-3 KIRRILENKO,, 77-66 (7-1), (7 1) 6-4 64 Santangelo, 7-6 (7-5), 5-7, 6-3 KUZNETSOVA, 6-2, 6-7 (3-7), 6-2 Granville, 7-5, 6-2 Ruano Pascual, 6-4, 6-4 Razzano, 7-6 (7-3), 6-3 HENIN, 7-6 (7-2), 6-1 SHARAPOVA, 6-1, 7-5 Kostanic, 6-2, 6-1 HANTUCHOVA, 6-4, 6-1 S. WILLIAMS, 6-3, 6-1 Vesnina, 6-0, 7-5 Savchuk, 6-3, 6-4 Camerin, 4-6, 7-6 (9-7), 6-2 PETROVA, 6-4, 6-1 SCHNYDER, 6-1, 7-6 (11-9) Nakamura, 6-1, 6-1 Arvidsson, 6-4, 6-0 MYSKINA, 7-6 (7-4), 0-6, 6-3 VAIDISOVA, 6-2, 6-1 PENNETTA, 6-3, 6-0 Krajicek, 6-3, 7-5 MAURESMO, 7-6 (7-1), 6-2 Benesova, 6-3, 7-5 Hingis, 6-1, 6-1 Stosur, 6-3, 7-5 Bammer, 6-3, 6-4 SCHIAVONE, 6-1, 4-6, 6-3 Sanchez Lorenzo, 4-6, 6-4, 6-1 Vinci, 6-4, 3-6, 6-3 CLIJSTERS, 6-4, 6-2 Demain « À L’OM, TRICHER ÉTAIT UNE SECONDE NATURE » Mensonges, argent, dopage… Douze ans après l’affaire VA-OM, Jean-Jacques Eydelie, l’ex-milieu de terrain marseillais, lâché par tous et réduit au chômage, a décidé de tout raconter. Pour la première fois. Et aussi : handball. Quand Claude Onesta rencontre Olivier Krumbholz. Boxe. On a retrouvé Fabrice Benichou. PAGE 10 VENDREDI 20 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Rouge Jaune Simple comme Mathieu « C’est même plus lent qu’à RolandGarros… » De LleytonHewitt – battu par Juan Ignacio Chela – qui a peu apprécié la vitesse du Rebound Ace hier. Bleu PHILIPPE BOUIN « La phrase Jaune Les interrogations planant sur la Française valent pour nombre de joueuses dans la moitié inférieure du tableau d’où ont disparu Safina, Ivanovic et Grönefeld. Tête de série majeure de cette moitié, Kim Clijsters a gagné contre la Chinoise Yuan Meng (6-4, 6-2) mais, en plus de sa douleur à une hanche, elle souffre aussi des lombaires et avoue ne pas savoir d’un jour sur l’autre si elle pourra rejouer. En revanche, délivrée de la menace Pierce, Martina Hingis paraît plus fringante que jamais après sa victoire en souriant sur la Finlandaise Emma Laine, 85e WTA (6-1, 6-1). Les qualifications de Sébastien Grosjean et de Paul-Henri Mathieu ne constituent pas des exploits. Leurs adversaires, l’Argentin Juan Monaco (85e ATP) et l’Américain Alex Bogomolov Jr (202e), leur étaient théoriquement inférieurs. Mais ils ajoutèrent la manière à leurs victoires en trois sets. Grosjean, aussi vif qu’au premier tour, garda d’un bout à l’autre le contrôle de la partie face à un adversaire agressif mais irrégulier. Mathieu domina un rival pratiquant un jeu semblable au sien mais un cran en dessous. Une balle de deuxième set sauvée lui ouvrit la voie du succès. Il affrontera au troisième tour le tombeur de Gaël Monfils, Luis Horna, qui a poursuivi sa route avec autant d’aisance que le vainqueur de Richard Gasquet, Tommy Haas. Avec l’espoir de retrouver en huitième de finale Grosjean, qui s’attaquera lui à la tête de série no 6, Guillermo Coria. L’Argentin a gagné leur seule rencontre, sur dur à Indian Wells en 2004. Mais la balance pourrait pencher en faveur du Français car Coria a perdu toute confiance en son service : 17 doubles fautes au premier tour, 9 au deuxième et des engagements dont la vitesse dépasse rarement les 150 km/h. Juan Ignacio Chela, à l’inverse, doit en partie à son service d’avoir éliminé le héros local et finaliste de l’an dernier, Lleyton Hewitt, stoppé ici avant les quarts de finale pour la neuvième fois en dix participations (6-4, 6-4, 6-7, 6-2). Chela avait été battu par l’Australien l’an passé dans un huitième de finale à haute tension où il avait craché vers son adversaire. Hier, après que Roger Federer se fut promené contre Florian Mayer (6-1, 6-4, 6-0), Chela savoura une victoire indiscutable contre un Hewitt en petite forme qui se blessa en outre à la cheville gauche en milieu de match. Le dernier titre masculin australien à Melbourne remonte à trente ans. Malgré Nathan Healey et Peter Luczak, encore en course, l’attente durera sans doute un an de plus. Noir Bleu Noir ON CONNAISSAIT la Berezina ; l’Open d’Australie 2006 a révélé « La » Benesova. Pour Mary Pierce, ces deux noms sont synonymes. La Française a disputé son plus mauvais match des six derniers mois et a perdu sans gloire au deuxième tour contre cette gauchère tchèque de vingt-deux ans à la stature de topmodèle et 42e WTA (6-3, 7-5). Sa défaite a fait l’effet d’une douche glacée sur un tournoi pourtant plongé hier dans une vraie fournaise à l’australienne : 33o à l’ombre et plus de 40o sur les courts. Accompagnée vers la sortie par Marion Bartoli, Mary Pierce laissait seules au troisième tour une Amélie Mauresmo très poussive contre Émilie Loit (7-6, 6-2) et Virginie Razzano, qui affrontait Justine Henin la nuit dernière. Le résultat n’est pas plus à la hauteur des espérances que celui du tandem Gasquet-Monfils, mais il est compensé chez les hommes par la résurgence du duo Grosjean-Mathieu. Ils ont imité hier le trio Santoro-Benneteau-Simon et porté à cinq le nombre d’hommes encore en course au troisième tour, deuxième performance française après les six qualifiés de 1998. Plus que la défaite, c’est la pauvreté du jeu de Mary Pierce qui a déçu. Le début de match ressembla à une noyade : cinq jeux perdus sans rien tenter. Faute sur faute, mauvais choix sur mauvais choix et une incapacité à lire les coups, certes parfois déroutants, d’une joueuse qu’elle avait déjà battue deux fois. Par la suite, la Française retrouva un peu d’espoir mais bien peu de son jeu. Elle réussit à se procurer deux balles de deuxième set à 5-3, mais deux mauvais deuxièmes services permirent à la Tchèque de les sauver sans mal. Cet échec ne ruine pas les espoirs de Pierce de conquérir la première place mondiale avant le printemps, mais il rend sa tâche plus problématique. La victoire d’Amélie Mauresmo sur Émilie Loit n’annonce pas pour autant que l’autre vedette nationale atteindra son propre but : gagner ici son premier Grand Chelem. Même si Loit réussit une excellente partie jusqu’au moment où la chaleur eut raison d’elle, rien dans le jeu de Mauresmo n’enthousiasma. Hormis le tie-break du premier set, sa passivité fut crispante. Heureusement pour elle, son tableau ne se durcit que progressivement. Sa prochaine adversaire, la jeune Néerlandaise Michaella Krajicek (17 ans), récente gagnante du tournoi de Hobart, est dotée d’une grosse frappe qui lui a permis de surprendre Sania Mirza mais elle manque encore d’expérience. 11 Bleu Rouge Noir Jaune TENNIS OPEN D’AUSTRALIE (Grand Chelem, Rebound Ace) Chute et tâtonnements Pierce battue, Mauresmo qualifiée sans convaincre : on espérait mieux des deux Françaises. MELBOURNE – concentrée, je l’ai vu dès le premier jeu. » La perspective d’avoir à affronter Hingis au troisième tour auraitelle perturbé la placide Mary ? Le frère était sûr du contraire et la sœur, elle, répondait : « Tout le monde parlait de ce match, mais, moi, je n’y pensais même pas. » de notre envoyée spéciale MALGRÉ DEUX BALLES de set en sa faveur à 5-3 au deuxième, Mary Pierce est passée à côté de son sujet (6-3, 7-5), hier, dans la fournaise, face à Iveta Benesova, une gauchère tchèque (42e mondiale) qui avouait : « Mary m’a donné ma chance dès le début ! » Un peu plus tôt, Amélie Mauresmo avait souffert des conditions (chaleur, vent), mais surtout d’un manque de contrôle de balle et d’audace face à Émilie Loit (7-6, 6-1). Des questions se posent. POURQUOI MAURESMO NE SE LIBÈRE-T-ELLE PAS ? Ce n’est jamais facile de jouer contre une copine, mais Amélie Mauresmo n’a vraiment pas convaincu face à Émilie Loit. « Je l’ai trouvée tendue, hésitante. Elle a fait des erreurs », commenta cette dernière, tandis que Loïc Courteau, l’entraîneur de Mauresmo, ne cachait pas sa déception : « C’était une partie de m… ! Nul ! Amélie n’a rien fait ! Comme d’habitude, elle cherche à se rassurer en reculant. On avait élaboré un plan de jeu agressif et elle s’est contentée de distribuer, tranquille. Heureusement, à chaque fois qu’elle en a eu besoin, elle a su se faire violence. » Ce jugement fut repris en tous points par l’intéressée après une victoire en double avec Kuznetsova : « Encore une fois, comme j’ai mal commencé, j’ai reculé pour essayer de trouver de la sécurité. Je suis loin de mon meilleur niveau, mais c’était la solution du jour. La bonne nouvelle, c’est que j’arrive à gagner sans jouer mon meilleur tennis, et que physiquement, j’étais bien là, malgré des conditions difficiles : la chaleur – un vrai four – et le vent. » POURQUOI PIERCE A-T-ELLE PERDU ? TCHÈQUES SCOTCHÉS. – Le contingent tchèque en Australie a fondu comme neige au soleil après deux tours. Sur les neuf engagés du tableau masculin (un record), tous sont déjà rentrés au pays. Chez les femmes, il ne reste que deux survivantes (sur sept) : le prodige Nicole Vaidisova (16 ans, 16e mondiale, tête de série numéro 16 – ça ne s’invente pas !) et Iveta Benesova, tombeuse de Mary Pierce. HRBATY SUR DU ROC. – En deux matches, Dominik Hrbaty (tête de série n° 12) a déjà disputé dix sets dont le dernier, face au Belge Dick Norman, se conclut sur le score de 10-8 (il n’y sauva aucune balle de match). Le Slovaque a déjà passé six heures et cinquante-quatre minutes (3 h 3’ + 3 h 51’) sur le court. VINCENT COGNET (avec F. Ra.) ELLES ONT DIT Martina HINGIS (victorieuse d’Emma Laine, 6-1, 6-1) : « Je suis satisfaite de mon service : 85 % de premières balles. J’ai très bien joué, surtout à la fin où j’ai pris beaucoup de risques qui ont payé. Je ne considère pas que mon tableau est dégagé parce que Mary (Pierce) a perdu. Benesova est une joueuse dangereuse, à qui il ne faut pas donner sa chance car elle n’a pas peur de conclure. » Marion BARTOLI (battue par Roberta Vinci, 6-4, 3-6, 6-3) : « En pénétrant sur le court, j’ai été désemparée par la chaleur qu’il faisait. Elle m’a tassée et je suis très mal entrée dans le match, étant menée 4-0. Mon adversaire s’est bien servie du vent, elle arrivait mieux à contrôler la balle avec son slice. Elle a pris sa chance en m’agressant dès qu’elle le pouvait, utilisant souvent les volées amorties. Il n’y a rien à dire. Je pense accuser une certaine fatigue, surtout mentale, après mon titre à Auckland. Ce n’est pas la catastrophe. » Émilie LOIT (battue par Amélie Mauresmo, 7-6, 6-2) : « J’avais une petite appréhension avant le match mais ça s’est finalement plutôt bien passé. C’est dommage d’avoir eu un petit coup de mou dans ce tie-break, qu’Amélie a bien négocié. Mais, dans l’ensemble, j’ai pris beaucoup de plaisir à disputer cette rencontre. Ça ne m’était plus arrivé depuis au moins un an ! » tour, Amélie Mauresmo a intérêt à élever son niveau de jeu, car la « petite », si elle est encore très inconstante, possède un tennis très agressif : « Elle n’a pas froid aux yeux », reconnaissait Mauresmo. « Elle sert comme son frère (Richard, vainqueur à Wimbledon en 1996) », lança un journaliste hollandais à la Française : « Mauvaise nouvelle ! », répondit celle-ci sans se démonter. « Vous n’avez pas peur ? », reprit le curieux : « Non, rétorqua Mauresmo en riant, pas encore… » Si la Française n’est pas encore en mesure de reproduire le niveau de jeu qui était le sien à Los Angeles, où elle remporta le Masters, elle ne s’affole pas pour autant : « Je cours après les bonnes sensations, dit-elle. Deux mois se sont écoulés. J’ai fait une préparation indoor. Ici, les conditions sont largement plus difficiles. C’est une question d’adaptation. Je bloque un petit peu, mais j’ai quarante-huit heures pour essayer de monter crescendo. » « Sinon, elle sera en danger », prédit Courteau. DOMINIQUE BONNOT MELBOURNE. – Alors que les conditions de jeu sont censées lui plaire beaucoup, Mary Pierce n’a plus dépassé le deuxième tour de l’Open d’Australie depuis cinq ans. (Photo Nicolas Luttiau) GASQUET À ZAGREB. – Éliminé dès le premier tour, Richard Gasquet a sollicité une wild-card pour le tournoi de Zagreb, qui se dispute la semaine suivant l’Open d’Australie. La première des trois invitations étant réservée au jeune Marin Cilic (17 ans, numéro 2 mondial juniors), les deux restantes devraient se disputer entre le Français, Andy Murray et Albert Costa. Autant dire que Gasquet possède de bonnes chances de se roder à une semaine du premier tour de Coupe Davis, contre l’Allemagne. – V. C. DE VILLIERS VEUT ACCÉLÉRER LES DOSSIERS DOPAGE. – Le nouveau président de l’ATP, le Sud-Africain Étienne De Villiers, cumulera les rôles de président et de directeur exécutif alors qu’il ne devait être initialement qu’un président à temps partiel. Interrogé hier sur la lenteur du traitement des cas récents de dopage en tennis, il a été très clair : « La lenteur du processus est due à son caractère extrêmement démocratique : les joueurs sont supposés être innocents avant les jugements et on leur donne tout le temps pour se défendre. Mais il est clair que le processus doit être plus transparent et plus rapide. » – Ph. B. DAMIR DOKIC DISJONCTE. – Célèbre pour ses frasques orageuses, Damir Dokic, le père de Jelena, a annoncé dans un quotidien serbe qu’il voulait kidnapper sa fille et tuer un Australien en représailles de « sa trahison » – Jelena ayant décidé de retourner vivre en Australie. « Avec l’aide de la Croatie et du Vatican, l’Australie a lavé le cerveau de ma fille, a-t-il déclaré. Je vais faire tomber une bombe atomique sur Sydney ! L’Australie est responsable de la défaite au premier tour de Jelena. » Il y a quelques jours, la joueuse de vingt-deux ans avait déclaré avoir donné 1 million de dollars à son père pour lui « acheter » sa liberté et retourner vivre en Australie. – V. C. ÉQUIPE DE FRANCE HOMMES (match amical) ISLANDE - FRANCE : 27-31 Guigou fer de lance Dans le sillage de son virevoltant ailier, l’équipe de France a remporté la première manche face aux Islandais. REYKJAVIK – En attaque, notamment, et surtout sur le jeu rapide, dada du sélectionneur. Dans ce contexte, les deux ailiers gauches ont donc rivalisé d’audace. Gudjonsson, d’abord, meilleur buteur de Bundesliga, toujours prompt à profiter à Gummersbach des caviars délivrés par Daniel Narcisse. Mais, hier soir, le Réunionnais servait Guigou, qui se régalait à son tour des offrandes. Quatre buts chacun en première période. Neuf au final pour l’Islandais. Un de mieux pour le Montpelliérain. Dix buts, son meilleur total depuis la World Cup en Allemagne, il y a près de deux ans (12/12), face à l’Allemagne justement. Un Michaël Guigou heureux, évidemment. Rassuré aussi. Ces derniers temps, un léger malentendu l’opposait à son coach. Alors, avant-hier matin, de notre envoyé spécial COMME LA FRANCE et l’Islande, ils sont longtemps restés au coude-àcoude. Aussi diaboliques l’un que l’autre, habiles sur leur aile, rapides sur la montée de balle, culottés aussi. Et puis, dans l’emballage final, comme l’équipe de France, Michaël Guigou a fini par prendre le dessus sur Gudjon Sigurdsson. Oui, à une semaine du coup d’envoi de l’Euro en Suisse, les joueurs de Claude Onesta ont à nouveau marqué leur territoire en tenant le choc devant des Islandais longtemps accrocheurs, puis dépassés par les accélérations tricolores. En tenant le choc et en affichant, comme toujours depuis l’entame de la préparation, des vertus intéressantes. ISLANDE Svavarsson Eggertsson S. Sigurdsson Arnason Atlason G. Sigurdsson Gudjonsson Stefansson (c) Holmgeirsson Olafsson Petersson Gunnarsson 27(12) FRANCE Buts 2 2 9 2 3 4 2 3 Tirs Pen. P.déc. Exc. 2/3 30e 2/4 3 7/11 2/2 2/4 4 55e 1/5 2/2 2 4/9 1 2/3 41e 3/3 1 - e Tirs 6/8 1/1 2/2 1/3 0/1 3/8 4/7 3/6 7/8 27/44 Pen. P.dèc. Exc. 3 39e 25e 1 43e 3 2 1 1/2 3/3 3 4/5 13 3 Fernandez Dinart Krantz G. Gille B. Gille Narcisse Mongin Girault (c) Karabatic Kempe Abati Abalo Guigou TOTAL Gardiens : Karaboué (30 min., 8 arrêts dt 0/2 pen.) ; Omeyer (30 min., 9 arrêts dt 0/2 pen.) Entraîneur : C. Onesta Interceptions : 6 Balles Perdues : 14 TOTAL 27 23/42 4/4 11 3 Gardiens : B. Gudmundsson (51 min., 13 arrêts dt 1/4 pen.) ; H. Gudmundsson (9 min., 2 arrêts dt 0/1 pen.) Entraîneur : V. Sigurdsson Interception : 1 Balles Perdues : 15 e 31(13) Buts 6 1 2 1 0 3 5 3 10 31 e e e e e Evolution du score : 1-0 (1re) ; 1-3 (4 ) ; 4-6 (11 ) ; 6-6 (15 ) ; 6-8 (17 ) ; 9-9 (23 ) ; 10-12 (26 ) ; 13-13 (31 ) ; 13-15 (33e) ; 15-16 (34e) ; 17-16 (36e) ; 19-18 (39e) ; 19-20 (39e) ; 22-23 (50e) ; 22-25 (51e) ; 26-30 (58e). Spectateurs : 2500 Arbitres : MM. Hansen et Gjeding (DAN) BILBIJA À SÉLESTAT . – Pour remplacer Marian Tallo, parti en D 2 allemande, Sélestat vient d’enrôler Goran Bilbija, un arrière gauche slovène (30 ans) qui évoluait jusqu’alors à Saragosse. COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS. – MERCREDI. Demi-finales. HOMMES : Égypte-Maroc, 32-23 ; Tunisie-Angola, 36-21. FEMMES : Angola Côte d’Ivoire, 29-28 (après 3 prolongations) ; Tunisie-Congo, 24-21. AUJOURD’HUI (à Radès). – Finales. FEMMES : Tunisie-Angola (18 h 30). HOMMES : Tunisie-Égypte (20 h 30). LIGUE DES CHAMPIONS FEMMES (1er tour, 3e journée). – GROUPE C. AUJOURD’HUI : Niederösterreich (AUT) - Valence (ESP). DEMAIN : Podgorica (SEM) - Trondheim (NOR). Classement : 1. Niederösterreich, 4 pts ; 2. Trondheim et Valence, 2 ; 4. Buducnost, 0. Les deux premiers de chaque groupe accèdent aux quarts de finale. DIVISION 2 HOMMES (15e journée, match avancé). – AUJOURD’HUI : Ajaccio-Nancy (20 heures). Avant ce match, Nancy est 7e (29 pts) et Ajaccio est 14e (23 pts). ESPAGNE : HOMBRADOS A REPRIS. – Le gardien espagnol José Hombrados, champion du monde en titre, a repris le chemin de l’entraînement avec sa sélection quelques semaines après s’être blessé à un pouce, ont annoncé les organisateurs de l’Euro (26 janvier-5 février, en Suisse). Après une IRM, l’encadrement médical espagnol a estimé qu’une opération n’était pas nécessaire. L’Espagne est un des adversaires de la France au tour préliminaire de l’Euro. les deux hommes ont longuement discuté. « En fait, et c’est aussi valable pour Zozo (Girault), je ne savais pas trop ce qu’il attendait du poste d’ailier, explique le Montpelliérain. Je ne savais pas s’il souhaitait un finisseur, ou plutôt un joueur qui déborde un peu de son rôle. J’avais besoin de savoir s’il était d’accord pour que j’en fasse un peu plus. » Comme à Montpellier, où l’ailier se mue volontiers en agitateur du jeu, en meneur aussi. « Le problème s’est réellement posé aux Jeux à Athènes, enchaîne-t-il. Il s’était déjà réglé au Mondial en Tunisie. Et cette fois, on s’est vraiment mis d’accord. » « Le talent individuel fait la différence » D’accord pour laisser le talent s’exprimer. « Le talent individuel, à certains moments du match, permet de faire la différence, assure Claude Onesta. Et je ne vais certainement pas refuser à Michaël ce que l’on a toujours autorisé à Greg (Anquetil). Maintenant, il doit d’abord tenir son rôle spécifique, en attaque placé et sur le jeu rapide. Et ensuite se laisser aller. » Comme hier. Comme demain sans doute. Michaël Guigou sait faire beau- coup de choses, dynamiser, oser notamment. Et le fait d’avoir crevé l’abcès avant le départ pour Bâle est plutôt une bonne chose. « Dans sa tête, enchaîne le sélectionneur, il n’avait pas envie d’oser parce que je ne le lui avait jamais vraiment demandé. Les choses sont plus claires aujourd’hui. » Pour tout le monde. Car Michaël Guigou est un joueur entraînant. Un joueur que l’on a envie de suivre. « C’est vrai, je voulais savoir si l’on avait envie que j’en fasse un peu plus que ce que je faisais précédemment. Par rapport au jeu, par rapport aux joueurs. Pour qu’il n’y ait aucun malentendu. » Le gamin d’Apt n’aura sans doute pas tout de suite la liberté dont il jouit dans l’Hérault. Il n’empêche. Son profil correspond exactement à la philosophie que Claude Onesta souhaite mettre en place. Et sa vitesse, son culot, son assurance aussi sont des atouts dont l’équipe de France ne devrait pas tarder à profiter. Si possible dès la semaine prochaine à l’Euro. Et même samedi à Asvellir pour la revanche face à des Islandais dé sormais pr évenus. La revanche, aussi, de Gudjon Sigurdsson… PHILIPPE PAILHORIES VOLLEY-BALL PRO A (15e journée) Ndaki Mboulet hospitalisé AJACCIO SERA PRIVÉ, ce soir à Nice, de son deuxième passeur, Yves-Marcel Ndaki Mboulet, hospitalisé en raison de soucis gastriques. L’habituel titulaire du poste, le Portoricain Carlos Lopez, tiendra sa place. Le club azuréen, au complet, a lui bien récupéré « dans la tête », selon son coach Mladen Kasic, de la gifle reçue à Toulouse (0-3), « un match abordé avec trop de stress ». – J.-P. Ca. et J. Gia. AUJOURD’HUI (20 heures) : Nice-Ajaccio. DEMAIN (20 heures) : Poitiers-Cannes ; TourcoingMontpellier ; Rennes-Avignon ; Tours-Paris ; Sète-Beauvais ; Toulouse-Narbonne. Classement : 1. Tours, 38 pts ; 2. Poitiers, 33 ; 3. Paris, 32 ; 4. Tourcoing, 29 ; 5. Nice, 27 ; 6. Sète, 27 ; 7. Toulouse, 26 ; 8. Cannes, 22 ; 9. Beauvais, 17 ; 10. Montpellier, 15 ; 11. Avignon, 10 ; 12. Narbonne, 9 ; 13. Rennes, 6 ; 14. Ajaccio, 3. UN CUBAIN À RENNES. – Rennes a recruté, comme joker médical, le réceptionneur-attaquant cubain (ex-international) Ivan Benito (1,95 m ; 28 ans), qui jouait jusque-là à Ferrara (Serie A 2 italienne). – M. Se. TOP TEAMS CUP HOMMES : DEUX FRANÇAIS AU FINAL FOUR. – Le capitaine de l’équipe de France, Stéphane Antiga, et le Franco-Canadien Sébastien Ruette disputeront le Final Four de la Top Teams Cup sous les couleurs espagnoles de Palma de Majorque. Le club des Baléares a en effet éliminé mercredi, en quart de finale, les Portugais de Lisbonne (3-0, 3-1). Les organisateurs des deux Final Four hommes et femmes de l’épreuve (11-12 mars) seront désignés le samedi 28 janvier. COUPE DE LA CEV HOMMES ET FEMMES. – Les organisateurs des deux Final Four hommes et femmes de la Coupe de la CEV (4-5 mars) seront désignés le samedi 28 janvier. Paris, seul club français rescapé, affrontera les Italiens de Macerata dans l’épreuve masculine. TOP TEAMS CUP FEMMES (quarts de finale retour). – HIER : Lichtenvoorde (HOL) - Zurich (SUI), 2-3 (25-27, 25-22, 25-22, 24-26, 10-15) (aller, 3-2). Les deux équipes, à égalité de sets et de points, jouent ce soir un match d’appui pour la qualification au Final Four. VENDREDI 20 JANVIER 2006 Ces étoiles ont à elles seules signé les plus belles pages du football européen. Les 38 lauréats du Ballon d’Or France Football reviennent sur leur parcours, analysent leur carrière et le football d’aujourd’hui. Des témoignages rares pour un ouvrage exceptionnel. 50 ANS DE BALLON D’OR. 424 PAGES. 45 €. EN LIBRAIRIE. PAGE 11 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge HANDBALL SURPASSÉ PAR CHELA (6-4, 6-4, 6-7, 6-2), Lleyton Hewitt , blessé à un pied en fin de match, n’arrive plus à camoufler les lacunes d’un jeu trop conventionnel. Hier, la tête de série numéro 3 avait même l’impression de ne plus jouer à domicile, tant sa rancœur semblait grande envers sa fédération et les organisateurs, coupables selon lui d’avoir encore ralenti la surface. « Même si je sentais que je frappais de mieux en mieux dans la balle, je suis déçu parce que j’ai l’impression de devoir me battre contre des gens avec lesquels on devrait pourtant collaborer. Tous les joueurs australiens pensent ça. Et je me demande quand ces gens vont finir par se réveiller. C’est encore plus lent que la saison dernière. C’est même plus lent qu’à Roland-Garros !… » Un habile alibi ? troisième tour. Honneur aux lauréates, par ordre au classement WTA : Francesca Schiavone (12e mondiale), Flavia Pennetta (20 e ), Roberta Vinci (49e), Mara Santangelo (73e) et Maria-Elena Camerin (113e), qui a sauvé six balles de match au deuxième tour dans le tie-break du deuxième set, face à la Russe Bychkova. Bleu Jaune Rouge Si elle veut battre Michaella Krajicek (17 ans, 43e mondiale) au troisième de notre envoyé spécial Jaune QUELLE SUITE POUR MAURESMO ? MELBOURNE – RECORD À L’ITALIENNE. – Les joueuses italiennes encore présentes à Melbourne sont d’ores et déjà entrées dans l’histoire de leur pays : c’est la première fois, tous Grands Chelems confondus, qu’on en retrouve cinq au QUEL AVENIR POUR PIERCE ? Sur le coup, Mary Pierce cherchait à classer cette défaite au rayon des pertes et profits. Son frère estimait qu’une réflexion s’imposait : « L’objectif “numéro 1 mondiale”, c’est ce qui la motive. C’est pour ça qu’elle se lève le matin avec entrain. Nous savons qu’elle peut y arriver, mais il est essentiel qu’elle se sente bien. Si ce n’est pas le cas, ce n’est pas la peine de jouer en compétition. » Du coup, le tournoi parisien du Gaz de France, en février, est assorti d’un point d’interrogation. Hewitt gronde Noir Bleu Noir « Ce n’était pas mon jour, résumait Mary Pierce à la sortie du court. Un jour sans, ça peut arriver. La dernière fois, c’était au mois d’avril. Si ça m’arrive tous les neuf mois, ça va ! » Aucun signe ne pouvait laisser présupposer que la Française allait commettre quarante et une fautes directes : « Je me sentais très bien, confiante, détendue… » Normal puisqu’elle avait étrillé cette adversaire en février dernier : « J’avais l’air d’une ramasseuse de balle ! », se souvenait la Tchèque. « Les conditions climatiques étaient difficiles, reprenait Mary Pierce. Je n’ai pas souffert de la chaleur, mais surtout du vent qui a asséché mes lentilles. Parfois, j’avais du mal à voir la balle ! » Ajoutez le fait qu’elle a attendu en vain une raquette donnée à recorder en fonction de la température, plus (selon une remarque d’Amélie Mauresmo) des « balles très vives, différentes des autres années », et on tenait le début d’une explication. Ou plutôt on croyait le détenir, car, en fait, David Pierce réfutait ces paramètres : « Mary a touché ses yeux sans arrêt. Elle a aussi fait du stretching sur le court comme aux plus mauvais jours. Je n’aime pas ça. Il faut casser ces ticslà, ce sont des aveux de faiblesse. » Le cadet de Mary établissait ensuite un constat technique éloquent : « Au lieu de frapper ses balles jambes fléchies et vers l’avant, Mary les a frappées toutes en arrière et par en dessous. Elle n’a fait qu’une seule volée à mi-court alors que c’est son meilleur coup, elle n’a pas servi de “kick” directement sur la fille comme on l’avait prévu. Enfin, elle n’était pas À LA LOUPE 12 Bleu Rouge Noir Jaune PROLONGATIONS LE HAND BALLOTTÉ REPORTAGE Entraîneur et internationaux du handball français demandent à la Fédération de revoir son mode de fonctionnement. Gare, haute tension ! Alors que l’équipe de France de handball prépare en Islande le Championnat d’Europe (du 26 janvier au 5 février en Suisse), la révolte gronde dans ses rangs. Les joueurs et leur entraîneur, Claude Onesta, veulent que la Fédération revoie sa copie concernant le fonctionnement du hand français. Ce qu’André Amiel, président de la Fédération, ne voit pas d’un bon œil. EN ÉVOQUANT, publiquement, l’immobilisme et l’attentisme de sa Fédération, à l’occasion de la Super Coupe en Allemagne début novembre, Claude Onesta, le sélectionneur, a lancé un sacré pavé dans la mare. Ses commentaires concernant le manque de projet global et un climat « cour de récréation » ont, surtout, mis en perspective le paysage actuel du handball français. Derrière une façade embellie de trois titres mondiaux sur les onze dernières années (1995 et 2001 pour les hommes, 2003 pour les femmes), la réserve présente un aspect poussiéreux. « C’est toujours pareil, s’étonne aujourd’hui encore le sélectionneur, nommé début 2001. Dès qu’une compétition se présente, nos dirigeants parlent de titre et de podium à conquérir. On se réveille, en général, au début de la préparation, soit quinze jours avant l’échéance. En amont, malheureusement, rien n’a été fait, rien n’a été dit. Pourtant, depuis le retour d’Athènes, j’ai insisté pour que les choses évoluent. Aujourd’hui, je ne vois toujours rien venir. » Grandir, donc, et ne plus se contenter du coup par coup. Se développer, anticiper les événements, définir une politique à long terme, tels sont les thèmes que Claude Onesta souhaite explorer. Les joueurs eux-mêmes se sont rangés derrière leur entraîneur, conscients, selon l’un de leurs porte-parole, Bertrand Gille, que « nous disposons d’un outil dont beaucoup rêveraient, mais qui reste encore, en l’état actuel des choses, sous-exploité ». C’est aussi la raison pour laquelle les internationaux ont FOOTBALL TENNIS Onesta-Amiel : le grand froid Ce n’est plus le grand amour entre le sélectionneur, Claude Onesta, et le président de la Fédération, André Amiel. Leurs mots sont durs. ANDRÉ AMIEL N’A TOUJOURS PAS digéré que Claude Onesta ait évoqué, en novembre dernier, l’immobilisme de la Fédération française. « C’est injuste », souffle-t-il. Depuis, les relations entre les deux hommes se sont très nettement refroidies. Claude Onesta ne cache pas aujourd’hui qu’il est isolé, alors que son président a décidé d’être beaucoup plus exigeant. « Ce ne sera plus comme avant, explique-t-il. On a accepté beaucoup de choses jusqu’à présent, c’est fini dorénavant. » Et d’étayer son point de vue. « Claude parle d’un projet et il m’a effectivement présenté, après Athènes, son cahier des charges. Depuis, je dois constater qu’il n’a pas fait tous les efforts souhaités. On ne le voit pas beaucoup dans les pôles. De la même manière, il ne fait rien pour se rendre indiscutable auprès de nos clubs. Dans la vie, il faut parfois se montrer consensuel. Quand on est sélectionneur, il convient d’entretenir des relations avec les présidents de club, qui restent les employeurs de nos internationaux. Il n’a pas respecté cet engagement. » La remarque agace le sélectionneur, qui se montre tout aussi catégorique. « Il faut savoir que, quelque part, nous sommes en situation concurrentielle avec les clubs. J’ai toujours été à disposition et je n’ai jamais eu un discours négatif concernant les clubs. Maintenant, il faut arrêter la démagogie. Faire la tournée des popotes n’est pas dans mes attributions. » Sévère, le président appuie sur le trait. « À l’Euro, un résultat serait le bienvenu. Si tel n’est pas le cas, je le convoquerai et on avisera. Je crois l’avoir beaucoup défendu et soutenu lors du Mondial, l’année dernière, en Tunisie (*). Par moments, on a eu l’impression qu’il n’était pas l’homme de la LUGE situation. Je ne l’ai jamais abandonné. Contre vents et marées. » Le lien affectif s’est, à l’évidence, distendu entre les deux hommes. « J’ai toujours la même estime pour le président, affirme, sincère, Onesta. Mais cela ne m’empêche pas de poser les problèmes. C’est de mon devoir, d’ailleurs, pour l’avenir de notre activité. J’ai l’impression que l’on me regarde comme quelqu’un de dangereux, mais, pourtant, je ne vise personne. » La cohabitation semble devenue difficile et la pression lors de l’Euro, qui débute jeudi prochain, sera bel et bien sur les épaules du sélectionneur. En cas de dérapage de son équipe, on doute que la Fédération lui fasse le moindre cadeau. – L. M. (*) La France avait terminé troisième du Championnat du monde. BOBSLEIGH PATINAGE ARTISTIQUE BIATHLON FOOTBALL 22.25 Eurosport 2 60 min D 1 Portugal. 19 e journée. Gil Vicente - Benfica. Sport + 90 min Championnats d’Europe 2006. À Lyon. Eurosport 90 min Open d’Australie 2006. 6 e jour. À Melbourne (AUS). Canal + Sport 120 min PATINAGE ARTISTIQUE 13.00 22.35 Eurosport 60 min TENNIS 13.00 01.00 Eurosport 510 min Rediff. demain à 9 h PATINAGE ARTISTIQUE 14.15 Eurosport 2 60 min 01.10 France 3 65 min Championnats d’Europe 2006. À Lyon. BASKET 14.30 Eurosport 30 min 02.05 Canal + 120 min NBA. Miami Heat - San Antonio Spurs. Rediff. à 15 h 45 Rediff. demain à 14 h 10 Canal+ sport BASKET 15.00 15.45 Eurosport 90 min 04.30 NBA. Golden State Warriors - Cleveland Cavaliers. Eurosport 45 min À voir. NBA + 120 min Rediff. demain à 7 h 30 ZAP Intéressant. 17.45 Coupe d’Afrique des Nations. Groupe A. Égypte-Libye. Au Caire (EGY). Sport + 105 min FOOTBALL 12.00 Championnats d’Europe 2006. Programme court H. À Lyon. 22.15 NHL. Vancouver Canucks - Buffalo Sabres. Rediff. vendredi 20 à 18 h 30 Sport + 120 min Rediff. demain à 9 h 15 HOCKEY SUR GLACE Sport + 90 min Coupe du monde. 12,5 km poursuite H. À Antholz (ITA). PATINAGE ARTISTIQUE Stade Français - Neath-Swansea (GAL). 11.30 Championnats d’Europe 2006. Programme court H. À Lyon. 20.15 Coupe d’Europe. 6 e et dernière journée. Poule 3. Eurosport 2 30 min Coupe du monde. Bob à 2 F. 1 re manche. À Saint-Moritz (SUI). Eurosport 135 min RUGBY 11.00 Coupe du monde. Super-G F. À Saint-Moritz (SUI). 20.15 Ligue 2. 23 e journée. Lorient-Sedan. Eurosport 210 min Circuit européen. Open d’Abu Dhabi (EAU). 2 e jour. SKI ALPIN FOOTBALL 09.30 Coupe du monde. 2 e manche F. À Saint-Moritz (SUI). GOLF France 3 5 min Rediff. à 17 h 30 Coupe du monde. Super-G H. À Kitzbühel (AUT). SKELETON 20.10 Eurosport 2 120 min Championnats d’Europe. Épreuve par équipes. À Winterberg (ALL). SKI ALPIN TOUT LE SPORT 09.00 Open d’Australie 2006. 5 e jour. À Melbourne (AUS). « Jour de sport » matière médiatique et financière. C’est aussi une manière de leur faire comprendre que la sélection est l’un des enjeux de leur carrière. » Le sujet a, bien entendu, été évoqué par les joueurs eux-mêmes. S’ils ont déjà entamé des négociations concernant les primes et les indemnités journalières, ils ont bien conscience d’avoir à travailler sur ce point. « Aujourd’hui, on ne peut plus marcher qu’à l’affectif, reconnaît Bertrand Gille. Là, on vient pour le maillot, pour les copains, et la Fédé- ration peut s’en féliciter. Mais n’oublions pas les impératifs de nos clubs, les charges lourdes des calendriers. Il va vraiment falloir se pencher sur la question et arrêter un nouveau cadre à notre activité en é q u i p e n a t i onale. » L’épineux problème hérisse encore un peu plus le président de la Fédération : « Mais que peuton faire de plus ? On ne peut pas donner ce qu’on n’a pas. On les traite plus que bien. Les staffs ont été élargis et renforcés. Désormais, il y a une dizaine de personnes pour entourer les joueurs et les placer dans les meilleures conditions. Veulent-ils davantage de confort ? Je ne vois pas ce qu’on peut amener de plus, on leur a déjà tout donné. » André Amiel n’est évidemment pas au bout de ses surprises, puisque les questions annexes concerneront aussi les projets de reconversion. « En la matière, insiste Bertrand Gille, il y a une grande avancée à parcourir. Nous avons conscience de nos obligations qui sont, d’abord, d’ordre sportif, mais nous sommes aussi de la maison et, plus tard, quand l’outil aura été développé, pourquoi ne pas envisager notre concours ? » '' Nous ne devons pas manquer le virage qui se présente. Le changement est nécessaire et, s’il ne vient pas, peut- être reverrons- nous notre engagement (Olivier Girault, capitaine des Bleus) '' réduirait son emprise sur l’équipe de France ? Pas sûr, même si André Amiel se montre consensuel pour l’instant. « Mais si la neutralité continue à être de mise, conclut l’entraîneur, je ne me sentirai pas l’envie de continuer. » Chantage, mise en garde, peu importe. Il est simplement clair aujourd’hui, et quoi qu’il arrive pendant et après l’Euro (26janvier 5 février) que la révolution est en marche. La preuve : dès le 6 février, au retour même de la compétition continentale, Olivier Girault ira faire le point à la Fédération sur le brûlant dossier. LAURENT MOISSET LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE » Coupe des 4 Nations F. Chine-Norvège. En Chine. MAGAZINE ment d’un nouveau statut du joueur international. Il y a quelques semaines, Claude Onesta, avec les cas Fernandez et Bertrand Gille, déplorait le rôle grandissant des clubs, qui se montrent de plus en plus réticents à l’idée de libérer leurs joueurs. « Si l’on n’y prend pas garde, assure le sélectionneur, les joueurs viendront désormais quand bon leur semblera. Il faut les rendre dépendants de l’équipe de France. Cela passe nécessairement par une révision de leur statut en Eurosport 135 min Rediff. à 22 h Eurosport 2 19.45 Canal + Sport 70 min À ne pas rater. Les cases vertes correspondent aux retransmissions en direct. Ce soir 18: 30 INFORMATION > LA GRANDE ÉDITION David Moncoutié sur le plateau d’Olivier Ménard > CYCLISME Du punch, SVP ! TPS STAR. Samedi, 20 h 50. Film. Dans les cordes (2004). 107’. « CE GARS-LÀ, il me rappelle un peu Marvin Hagler », lâche la pimpante Jackie Kallen (Meg Ryan), après avoir assisté en clair à un obscur combat entre junkies dans un sombre bâtiment. En revanche, ce film-là, il nous rappelle beaucoup trop d’autres comédies hollywoodiennes. On y retrouve pêle-mêle de subtiles réflexions métaphysiques qui font mouche (le futur champion : « J’ai un potentiel ? La vache, j’étais pas au courant ! »), quelques répliques coup de poing (le méchant véreux : « Va jouer à la Barbie plutôt que de t’occuper de boxe ! »), sans oublier l’omniprésence du rêve américain ou plutôt de l’utopie étatsunienne. Que l’univers de la boxe soit au centre des débats, au fond, ne change rien à l’affaire. La comédie de Charles S. Dutton (Against the Ropes en v.o.) peine franchement à s’extirper de la catégorie poids plume. Tout juste notera-t-on que ce scénario insipide et prévisible est inspiré de la biographie de la manager Jackie Kallen, qui emmena James Toney décrocher la ceinture IBF des super-moyens Pékins sans moyens GUILLAUME DEGOULET L’ÉQUIPE TV M 6. Dimanche, 18 h 20. Jeu d’aventure. Pékin Express. 90’. LARGUÉES DANS LA NATURE à la frontière occidentale russe, dix équipes de deux routards doivent rallier Pékin en stop avec, pour seul viatique, un euro par jour d’argent de poche et un petit mot en russe expliquant leur situation aux autochtones. Le casting est bigarré, comprenant deux frères corses sexagénaires, un couple BCBG de Saint-Tropez, ou encore deux jeunes femmes qui ne se connaissaient pas avant le départ et qui ont remplacé au pied levé un couple pour cause de blessure : un candidat avait réussi à se casser le pied à… Paris, en courant pour rejoindre le bus qui emmenait les concurrents à l’aéroport ! Sac sur le dos, tous sont unis par le même but : empocher les 50 000 promis aux vainqueurs. Tel est le principe du jeu Pékin Express, lancé par M 6 dimanche dernier, qui voit, au terme de chaque étape, le binôme arrivé dernier être éliminé. Cette semaine, les neuf équipes rescapées (chacune flanquée d’un cameraman) doivent rallier Kazan, au Tatarstan, depuis Saint-Pétersbourg. Soit 820 km de galère à lever le pouce au bord de la route. Autant avertir tout de suite les téléspectateurs téméraires que le voyage paraît vite longuet. Enfin, si les routiers russes apparaissent plutôt sympa, on n’en dira pas autant de tous nos routards. Loin de là… JOCELYN LERMUSIEAUX PAGE 12 en 1993. Alors, si, pour le grand art, on repassera, il suffira simplement de… patienter pour le noble art. Car, dans le rendez-vous habituel qui suit (le magazine Le Film et on en parle à 22 h 40), TPS Star a choisi de réunir en plateau son poulain Jean-Marc Mormeck, Dominique Nato (DTN de l’équipe de France de boxe), mais aussi l’acteur Bruno Putzulu, pour évoquer la discipline sportive. Moins sexy que Meg Ryan, mais bien plus efficace. 6. Édition du matin. 10. Édition de la journée. 11. La Page Rugby (rediff. à 14. et 16.). 18.30 La Grande Édition. 19. Match après match (rediff. toutes les heures jusqu’à 22. et à 0.15). 22.30 Édition de la nuit. INFOSPORT 6. La Matinale Sport. 10. Le Journal en continu. 18. La Grande Heure. LE COIN DES RADIOS Toute la journée. France Info. À .8 et à .38 de chaque heure, chronique sportive. 6.40 et 7.40 France Inter. 6.45 RTL. Le Journal des sports. 7.40 Europe 1. Sports. 10. BFM. Les Grands Débats : « Jusqu’où va le sport business ? » 16. RMC. DKP. 18. RMC. Larqué Foot. 18. Sud Radio. Rugby & Compagnie. 18.53 RTL Mégasport. 19.30 RMC. Global Sport. 20. Europe 1. Multiplex. 20. RMC. Viril mais correct. 20. RTL. RTL Foot. 20.30 France Inter. Interfootball. 21. RMC. Intégrale Sport. VENDREDI 20 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge TÉLÉVISION '' partenaires, admet Gille, mais agrandir le réseau devient vital. Dans cette perspective, l’action des joueurs peut être déterminante, à condition qu’on installe une politique de proximité avec les investisseurs. Nous pouvons être une clé. Encore faut-il qu’en haut lieu on partage la même conviction. » S’il est évidemment question, dans l’esprit des joueurs, de développer, de rentabiliser le produit, le chantier reste ouvert sur d’autres horizons. Comme, par exemple, l’établisse- Bleu remis à la Fédération, courant décembre, une sorte de cahier de doléances. « En vérité, toujours d’après le pivot, des revendications, mais également des propositions de perspectives de travail. » Une vraie révolution, unique, puisque les acteurs principaux semblent bel et bien remettre en cause le pouvoir central, tout en s’affirmant comme une force de proposition bien concrète. On imagine aisément qu’à la Fédération l’initiative a été diversement appréciée, André Amiel, son président, ayant d’ailleurs anticipé lorsqu’il nous expliquait, le mois dernier : « Tout le monde a la mémoire courte. En matière de droits télé et de communication, le handball français a évolué avec son temps. Quand j’ai d’inventer, lancer une vaste réforme à laquelle les joueurs comptent bien participer, tout en donnant du volume et un nouveau souffle à leur activité. « Je vois comment cela se passe à Hambourg, note encore Bertrand Gille. En matière de marketing, d’image, tous les efforts ont été faits. Il ne me semble pas que nous soyons dans ce cas de figure en équipe de France. » Parmi les points de discorde vont fatalement apparaître toutes ces questions commerciales. « La Fédération a ses propres Jaune Rouge Jaune On ne peut pas donner ce que l’on n’a pas. Je ne vois pas ce que l’on peut amener de plus, on leur a déjà tout donné (André Amiel, président de la Fédération française) Jadis sur la même longueur d’onde, Claude Onesta (à gauche) et André Amiel (à droite) ont vu, année après année, monter leurs divergences. Au point qu’aujourd’hui l’adjoint d’Onesta, Silvain Nouet (au centre), ne peut que constater les dégâts. (Photo Bruno Fablet) Noir Bleu Noir '' pris la présidence, en 1996, le montant de notre partenariat était estimé à 100 000 euros, il est aujourd’hui de deux millions. Je rappelle encore qu’un international nous coûte environ 30 000 euros par an, entre les primes et les indemnités journalières. Les Allemands et les Espagnols, nations phares et fortes du handball européen, ne jouissent pas de tels avantages. Mais c’est toujours comme ça : plus on donne, plus on vous demande. » Calé derrière les chiffres, le président défend évidemment son action, rappelant qu’avec « un budget annuel de 10 M, dont 1,5 sont dégagés pour l’équipe nationale, on ne peut pas faire de folies ». Il dit encore ne pas comprendre les revendications, soulignant toujours la qualité du système français : « Entre la formation entreprise dans nos clubs, le regroupement de nos élites dans 22 pôles Espoirs établis dans toute la France, le réservoir reste riche. » L’état des lieux n’est pas contestable, mais André Amiel parle-t-il de la même chose que les joueurs ? Quand il évoque le bilan dans sa globalité, les internationaux, eux, entrent plutôt dans le détail. « Nous ne sommes pas des donneurs de leçon, explique Bertrand Gille, et si nous avons entrepris cette démarche, c’est uniquement dans le but de faire avancer les choses, de participer. On peut aussi avoir un avis et se demander si la Fédération vise juste. » De quoi s’agit-il, alors ? Simplement d’améliorer. De rénover. D’inventer surtout, si l’on en croit Onesta, toujours aussi ferme sur ses positions. « N ot re s por t n’est plus un jouet en promotion à chaque grande compétition. Il répond désormais à des r è g l e s f i n a ncières, médiatiques, et il s’agit d e l e ve n d r e comme une aventure. Le rugby, par exemple, a su le faire. En la matière, nous, nous restons sur nos po s iti ons d’hier : il ne faut pas que cela bouge. Voilà pourquoi la création d’une cellule autonome, bien que sous l’autorité de la Fédération, s’avère aujourd’hui indispensable. Une structure de réflexion et d’action capable de générer des idées, mais également des revenus nouveaux. J’ai beaucoup de respect pour le travail fourni par la Fédération en matière d’organisation et de structuration. Maintenant, le paysage du haut niveau a évolué depuis 1995 et il faut donc adapter un nouveau mode de fonctionnement. Le but n’est pas de créer un contre-pouvoir, simplement d’installer une organisation efficace et en osmose avec la réalité des choses. Ce ne sera que bénéfice pour l’équipe de France. » Créer ce qu’on n’a pas été capables Il est difficile de croire que la Fédération puisse répondre à toutes les interrogations. Peut-être même illusoire de croire qu’elle en ait seulement l’intention et la volonté. « Notre démarche, rappelle Gille, vise seulement à faire avancer notre sport. Nous ne cherchons pas à prendre la place de qui que ce soit. Nous ne visons personne. L’intérêt de la chose est que le handball trouve la place et l’image qu’il mérite. Celles dont il ne jouit pas encore aujourd’hui, malgré ses excellents résultats sur la dernière décennie. » C’est, en tout cas, un sérieux rappel à l’ordre pour l’instance dirigeante. Un vrai problème également puisque, si le dialogue ne s’installe pas, le clash ne sera pas loin. Claude Onesta le redoute-t-il ? « J’ai mis en évidence certaines choses il y a trois mois. Il me semble avoir posé le problème de manière raisonnable. J’ai également voulu anticiper pour qu’on reste dynamique. À la Fédération, on a essayé d’éteindre le feu et on a dit que j’étais fou. » Depuis, André Amiel a rencontré Olivier Girault, le capitaine, et sept autres cadres de l’équipe, lors du challenge Marrane début janvier. Il a, bien entendu, été question du projet. « On nous a écoutés, explique le capitaine. La Fédération a bien compris nos doutes. Nous sommes déterminés parce que nous ne devons pas manquer le virage qui se présente. Le changement est nécessaire et, s’il ne vient pas, peutêtre reverrons-nous notre engagement. » « Nous sommes à l’écoute, insiste, de son côté, le président. D’ailleurs, nous avons d’ores et déjà installé un rendez-vous tous les deux mois avec le sélectionneur, le directeur technique national, le capitaine de l’équipe de France et moi-même. C’est la démonstration que nous ne fermons aucune porte. » Contrainte et forcée, la Fédération est donc condamnée à se remettre en cause et à accepter la nouvelle donne. Saura-t-elle y faire face et accepter un nouveau découpage qui 13 Bleu Rouge Noir Jaune ATHLÉTISME Dovy en garde à vue Le relayeur du 4 x 100 m champion du monde est en garde à vue à Niort, dans le cadre d’une enquête sur un trafic de stupéfiants. SPRINTER ATYPIQUE, ornithologue à ses heures, Lueyi Dovy avait connu la gloire planétaire, aussi subite qu’inattendue, à vingt-neuf ans, le 13 août dernier, en bouclant victorieusement le 4 × 100 m français des Mondiaux d’Helsinki. Parfaitement lancé par Ladji Doucouré, Ronald Pognon et Eddy de Lépine, Dovy coupait la ligne d’arrivée l’index levé au ciel, aussi heureux que surpris. Aussi surpris que son coach, Christopher Morrissey, à qui on apprenait hier par téléphone le placement de l’athlète en garde à vue, à Niort, dans le cadre d’une enquête sur un trafic de stupéfiants et de produits dopants. « C’est incroyable, lâchait l’entraîneur basé en Avignon. Ça fait SKI ALPIN plus de quatre ans que je m’occupe de lui et ce que vous me dites me surprend beaucoup. Lueyi est quelqu’un de très équilibré dans sa vie privée, quelqu’un de très pro, de très appliqué. J’attends de le joindre avec impatience pour comprendre de quoi il s’agit. » sûreté départementale des PyrénéesOrientales, venus tout spécialement dans les Deux-Sèvres à cet effet. Hier, le coach ne pouvait néanmoins que prendre son mal en patience puisque la garde à vue de vingtquatre heures de Lueyi Dovy, entamée mercredi à 16 heures au commissariat de Niort, où il réside, a été prolongée de vingt-quatre heures supplémentaires. Interpellé sur commission rogatoire d’un juge d’instruction de Perpignan, le sprinter a été entendu par trois enquêteurs de la « À mon avis, il ne s’agit pas d’une enquête sportive mais d’une affaire globale dans laquelle son nom a été cité, mais qui ne le concerne pas, nous expliquait hier soir son avocat niortais, Me Jérôme Meranda. Ça fait juste beaucoup de bruit parce que c’est quelqu’un de très connu. » Hier soir, l’avocat disait ne pas en savoir beaucoup plus : « Son domicile a été perquisitionné et je pense qu’il y a eu des Son avocat : « Ça fait juste beaucoup de bruit parce que c’est quelqu’un de très connu » examens médicaux pratiqués sur lui. Mais je l’ai vu à deux reprises et il m’a paru très serein, précisait néanmoins Me Meranda. Lueyi souhaite d’ailleurs s’exprimer demain (aujourd’hui), à sa sortie, pour rassurer tout le monde. » Le fait que sa garde à vue ait été prolongée de vingt-quatre heures n’inquiète pas l’avocat : « Si les enquêteurs, qui viennent de loin, souhaitent par exemple recouper des informations, ils ne peuvent pas la prolonger de seulement une ou deux heures mais, comme le veut la loi, de vi ngt - q u a t re he ur e s . » Sel o n l’Agence France Presse, qui cite « une source proche de l’enquête », le nom de Dovy aurait été cité au cours de sa garde à vue par un « gérant de hammam de Perpignan », « interpellé fin décembre 2005 », « à la suite d’une enquête sur l’importation de produits illicites ». Le DTN : « Pour l’instant, on n’a pas de raison de penser Lueyi coupable » Né à Marseille il y a trente ans, Dovy a effectivement passé une partie de sa vie dans la cité catalane, où il s’entraîna un temps avec Daniel Lallemand, le coach de Christophe Cheval, jadis suspendu deux ans pour dopage. Depuis plusieurs années, il est coaché à distance par Morrissey, basé en Avignon. Un entraîneur sous le choc qui s’inquiète forcément du battage fait autour de cette affaire. D’autant plus, d’ailleurs, qu’il a pu en mesurer les effets sur le miler Mounir Yemmouni, son protégé depuis l’été dernier, lui-même mis en garde à vue le 29 mars dernier à Rouen, dans le cadre d’une autre affaire, en compagnie de Kader Chekhemani. « J’ai vu avec Mounir à quel point c’était malsain, comment ça a pu salir un jeune talentueux, raconte Morrissey. Dans son cas, ce n’était pas justifié et on va peut-être se retrouver dans le même genre de situation avec Lueyi. Je me demande parfois à quoi jouent certains et si on part dans ces enquêtes avec des bases suffisamment solides. » Les gardes à vue de Yemmouni et Chekhemani puis, le 18 octobre dernier à Marseille, du corecordman d’Europe du marathon Benoît Zwier- schiewski, sont effectivement jusqu’ici restées sans suite. Hier, le DTN de l’athlétisme français, Franck Chevallier, se montrait donc très prudent. « C’est toujours embêtant car ce n’est évidemment pas de la publicité positive pour l’athlétisme, mais cela veut aussi dire que la police et la justice essaient de faire le ménage, commentait-il. On ne peut donc que les laisser travailler. Pour l’instant, on n’a pas de raison de penser Lueyi coupable de quoi que ce soit. » Et Chevallier de rappeler lui aussi : « Jusqu’ici, les deux gardes à vue précédentes (de Yemmouni, Chekhemani et « Z ») n’avaient débouché sur rien. » Lueyi DOVY 30 ans,, né le 10 novembre 1975 à Marseille. 1,73 m ; 65 kg. Entraîneur : Christopher Morrissey. JO : remplaçant (4 x 100 m, 2004). CM :1er (4 x 100 m, 2005). CE : aucune participation. CF : 1er (100 m, 2005) ; 2e (200 m, 2005 ; 100 m, 2004). CF indoor : 1er (60 m, 2004). Records : 10”24 sur 100 m (2005) ; 20”68 sur 200 m (2005). NICOLAS HERBELOT COUPE DU MONDE – SUPER-G HOMMES L’heure de Maier ? Et si l’Autrichien profitait du super-G de Kitzbühel, si cher à son cœur, pour s’offrir sa première victoire de l’hiver en vitesse ? SUPER-G FEMMES Pétroleuses et descendeuses ! Kostelic et Paerson gagnent désormais en super-G et en descente. Sont-elles spécialistes de la vitesse ? SAINT-MORITZ – (SUI) de notre envoyé spécial Paerson : « Encore apprendre » de notre envoyé spécial KITZBÜHEL. – Réticent à ses débuts, l’Autrichien Hermann Maier a appris à apprécier la Streif. C’est sur cette piste qu’il remporta, en 2003, son premier succès après son terrible accident de moto, deux ans plus tôt. C’était un super-G. (Photo Michael Leckel/Reuters) KITZBÜHEL – (AUT) de notre envoyé spécial IL A TRAVERSÉ ce début d’hiver dans une inhabituelle discrétion. Depuis son coup d’éclat lors de l’ouverture à Sölden, fin octobre, un géant de maître pour sa cinquante et unième victoire, Hermann Maier se serait même presque fait oublier. Laissant d’autres grimper les trois marches tant convoitées de la gloire au pied des courses. Pour se contenter de deux maigres quatrièmes places – en descente – en seize départs. Laissant d’autres nourrir l’actualité et les gazettes. Bode Miller, autant pour son inconstance sur la piste que pour ses provocations verbales à la ville, Daron Rahlves, pour ses récitals de BeaverCreek, Bormio et Wengen, ou encore ses compatriotes Strobl, Raich et Walchhofer ont ainsi occupé l’espace et la lumière. Hermann, lui, a plutôt marché à l’ombre… Pourtant, le voilà qui re-déboule comme par enchantement. Il est partout ou presque ces jours-ci. Parce que, évidemment, les Jeux approchent (10-26 février) et qu’il en sera l’une des têtes d’affiche, qu’il ne cesse répéter vivre et avancer pour profiter à plein de ce rendez-vous olympique. Parce que, surtout, la Coupe du monde s’arrête cette semaine à Kitzbühel, temple de l’alpin. Et si « Kitz », par son histoire, grâce à sa Streif, n’a pas attendu l’avènement de Maier pour forger sa réputation et sa légende, Hermann y suscite toujours une attention particulière. Et lui entretient avec la station tyrolienne des liens forts, uniques qui nourrissent une relation passionnelle entre ces deux monuments du ski. Les débuts furent d’ailleurs chaotiques, Maier osant même bouder ce voyage en « Terre Sainte » en 1998 à cause d’un mystérieux mal de dos, osant même bafouer le mythe en se demandant pourquoi « on fait un tel foin autour de cette course ? ». Mais depuis, ce sont les mots de l’amour qu’il utilise pour évoquer la Streif et ses atours : « Kitzbühel m’a tellement donné. » C’est en effet là, le 29 janvier 2003, un lundi, que Hermann a ressuscité au ski. À peine remis de son accident de moto, en août 2001, il y signa le premier succès de sa seconde carrière. C’était un super-G. Le super-G qui n’avait pas sa place à « Kitz », que les organisateurs autrichiens ont ajouté à leur programme en 2000 pour mieux séduire PROGRAMME AUJOURD’HUI. – Super-G à 11 h 30. Piste : Streif. Départ : 1 388 m. Arrivée : 805 m. Dénivelée : 583 m. Longueur : 2 280 m. Trois derniers vainqueurs : Maier (AUT), 2004-2005 ; Rahlves (USA), 2003-2004 ; Maier (AUT), 2002-2003. Favoris : Rahlves (USA, dossard 28) ; Maier (AUT, 29), Miller (USA, 30) ; Walchhofer (AUT, 25) ; Guay (CAN, 24). Principauxdossards: Dénériaz(1) ; Solbakken(NOR,3) ;Fill (ITA, 7) ; Kjus(NOR, 8) ; Cuche (SUI, 10) ; Schifferer (AUT, 13) ; Kernen (SUI, 14) ; Gruber (AUT, 15) ; F. Strobl (AUT, 17) ; Reichelt (AUT, 18) ; Görgl (AUT, 19) ; Hoffmann (SUI, 20) ; Buechel (LIE, 21) ; Aamodt (NOR, 22) ; Défago (SUI, 23) ; Raich (AUT, 26) ; Svindal (NOR, 27) ; Bertrand (38) ; Vieux (39) ; Dalcin (40) ; Théaux (55). DEMAIN. – Descente (comptant pour le combiné du Hahnenkamm) à 11 h30. DIMANCHE. – Slalom (comptant pour le combiné du Hahnenkamm) à 10 h 30 (1re manche) et 13 h 15 (2e manche). Monsieur Maier, maître incontesté de la discipline. Hermann s’est montré à la hauteur de cet honneur. Sur les six super-G organisés dans le cadre du Hahnnenkamm, il en a loupé un (en 2002), a terminé une fois deuxième à 0’’03 seulement de Rahlves (en 200) et a raflé les quatre autres dont le dernier, encore un lundi, l’an passé. Impressionnant carnet de bal tyrolien. Aller flirter avec la limite Pas étonnant, donc, de retrouver Maier à toutes les sauces quand se profile ce matin le… super-G. Avec, pour pimenter l’attente, ces pointes d’interrogation nées de son parcours plutôt discret jusque-là. Mais il en faut visiblement plus pour inquiéter le bonhomme. D’abord, il rassure à propos d’un corps – particulièrement le dos – maltraité par d’impressionnantes cabrioles ces derniers mois, à l’entraînement cet été puis en décembre en géant en Slovénie. « Si tout n’est pas totalement rétabli, ça ne me pose aucun problème pour skier, a-t-il confié mercredi à la presse. Et, vous savez, les blessures je connais ! » Pour le reste, si Maier convient ne pas particulièrement briller, il affiche moral et optimisme : « Je suis très satisfait, dit-il à propos de sa forme et de son matériel. L’an passé, j’étais constamment à la recherche de quelque chose. Là, même si je n’ai jamais réussi à m’exprimer pleinement j’ai une certaine constance. Et j’ai beaucoup essayé, beaucoup testé durant toutes ces courses, avec l’objectif de pouvoir donner mon maximum à Sestrières. » Comme pour rappeler, même s’il a certifié qu’il continuerait encore une saison au moins, qu’il a un compte à régler avec les Jeux, pas tout à fait satisfait de ses premiers à Nagano en 1998 puisque ses deux médailles d’or (géant et super-G) n’ont pas effacé la déception de sa chute en descente, carrément affecté d’avoir loupé ceux de 2002 à cause de son crash sur la route. Alors l’ancien maçon de Flachau veut consacrer les vingt et un jours qui l’emmèneront jusqu’à la cérémonie d’ouverture à peaufiner sa montée en puissance. « J’espère trouver les bonnes sensations au plus tard à Chamonix (dernier rendez-vous avant Turin, les 3 et 4 février), lâchet-il. Jusque-là, je vais essayer de me rapprocher de la limite, mais sans jamais la dépasser. » La Streif, son super-G aujourd’hui, est un bel endroit pour flirter avec cette frontière. Pour s’extraire de son inhabituelle discrétion et retrouver la lumière. BENOÎT LALLEMENT Coupe du monde 2005-2006 Hommes - GGéénéral - (après 21 / 38) 1. 706 2. Walchhofer (AUT) 600 3. Rahlves (USA) 589 4. Miller (USA) 545 5. Rocca (ITA) 536 6. Svindal (NOR) 529 7. Aamodt (NOR) 498 8. Maier (AUT) 477 9. F. Strobl (AUT) 473 10. Palander (FIN) 430 … 28. Vidal, 158 ; 39. Tissot, 110 ; Dénériaz, 108 ; 49. Bourgeat, 81. COMME c’est pas mal « rentré » sur une piste qui ne bougeait pas sous le froid soleil d’Engadine, Carole Montillet n’aura pas pu profiter, numériquement parlant, de ses bonnes sensations hier, lors du seul entraînement à la descente que la facile Corviglia aura pu accueillir. Parmi les gros dossards au rendez-vous, ceux de Nicole Hosp ou Allison Forsyth, dont il faudra se méfier aujourd’hui dans un super-G dont Janica Kostelic est la grande favorite. « Mon grand but est de faire le trou en tête de la Coupe du monde », a avoué la Croate, déjà nantie de plus de 250 points d’avance, à la veille d’une série de trois courses parfaitement dans ses cordes. – P. Laf. PROGRAMME AUJOURD’HUI. – Super-G à 13 heures. Piste : Corviglia. Départ : 2 590 m. Arrivée : 2 040 m. Dénivelée : 550 m. Longueur : 2 358 m. Trois dernières vainqueurs : H. Gerg (ALL), 2004-2005 ; Dorfmeister (AUT), 2002-2003 (championnats du monde) et 1998-1999 ; Putzer (ITA), 2001-2002 et 1999-2000. Favorites : Kostelic (dossard 26, CRO) ; Paerson (27, SUE) ; Dorfmeister (30, AUT) ; Meissnitzer (29, AUT) ; Styger (24, SUI). Principaux dossards : Forsyth (2, CAN) ; Lalive (4, USA) ; Haltmayr (5, ALL) ; Aufdenblatten(6,SUI) ; N.Fanchini(9,ITA) ; Montillet(12) ;Schild(14,AUT) ; Jacquemod (15) ; Görgl (16, AUT) ; Mancuso (17, USA) ; Ertl (19, ALL) ; Recchia (20, ITA) ; Fischbacher (21, AUT) ; Mazé (22, SLV) ; Clark (23, USA) ; Götschl (25, AUT) ; Kildow (28, USA) ; Hosp (31, AUT) ; Ceccarelli (37, ITA) ; Rolland (46) ; Duvillard (48) ; Marchand-Arvier (58). Absente : Berthod (SUI), hernie discale. DEMAIN : descente à 13 h 15. DIMANCHE : super-combiné, descente à 11 h 45, slalom à 14 h 30. PATRICK LAFAYETTE Coupe du monde Femmes 2005-2006 - GGéénéral - 982 1. 730 2. Dorfmeister (AUT) 685 3. Paerson (SUE) 565 4. Schild (AUT) 554 5. Meissnitzer (AUT) 520 6. Kildow (USA) 470 7. Zettel (AUT) 382 8. Hosp (AUT) 318 9. Styger (SUI) 298 10. Fischbacher (AUT) … 24. Jacquemod, 165 ; 26. Pequegnot, 155 ; 33. Montillet, 127. Aujourd’hui ’h : super-G, à Saint-Moritz (SUI). - Super-G Super p GRÉSULTATS COUPE DU MONDE FEMMES (Saint-Moritz [SUI], 19 janvier). Descente. Premier et unique entraînement. – 1. Hosp (AUT), 1’45’’12 ; 2. Dorfmeister (AUT), 1’45’’76 ; 3. Aufdenblatten (SUI), 1’45’’78 ; 4. Styger (SUI), 1’45’’97 ; 5. Forsyth (CAN), 1’45’’99 ; 6. Mendes (USA) et Haltmayr (ALL), 1’46’’01 ; 8. Obermoser (AUT), 1’46’’04 ; 9. Götschl (AUT), 1’46’’06 ; 10. Alpiger (SUI), 1’46’’12 ; … 13. Kostelic (CRO), 1’46’’18 ; 18. Montillet, 1’46’’54 ; 32. Paerson (SUE), 1’47’’15 ; 41. Jacquemod, 1’47’’47 ; 47. Rolland, 1’47’’59 ; 53. Marchand-Arvier, 1’47’’96 ; 58. Weyrich, 1’48’’19 ; 65. Duvillard, 1’48’’32 ; 70. Barthet, 1’48’’52. (après 18 / 36) (après 4 / 8) 1. DORFMEISTER (AUT), 320 ; 2. Meissnitzer (AUT), 310 ; 3. Styger (SUI), 202 ; 4. Clark (USA), 163 ; 5. Fischbacher (AUT), 156 ; 6. Kostelic (CRO), 132 ; … 16. Montillet, 63 ; 19. Jacquemod, 59. Sixième super-G : vendredi 27 janvier, à Cortina d’Ampezzo (ITA). ’h : super-G, à Kitzbühel (AUT). Aujourd’hui - Super-G Super p G- (après 3 / 5) 1. SVINDAL (NOR), 195 ; 2. Guay (CAN), 184 ; 3. Grugger (AUT), 133 ; 4. Reichelt (AUT), 132 ; 5. Aamodt (NOR), 131 ; … 31. Dénériaz, 14 ; 42. De Tessières, 1. Cinquième super-G : dimanche 29 janvier, à Garmisch-Partenkirchen (ALL). À l’occasion des 60 ans de L’Équipe, élisez le super Champion des champions parmi les sportifs français récompensés par L’Équipe depuis 1946. Votez jusqu’au 26 janvier 2006 sur www.lequipe.fr DESCENTE Entraînement encore annulé IL FAISAIT GRAND BEAU sur Kitzbühel hier. Et pourtant, le troisième et dernier entraînement avant la descente, demain, a été annulé dès l’aube ou presque. La faute à la neige tombée drue la veille et déjà à l’origine de l’annulation du second test. Les soixante-dix centimètres de fraîche venus se poser jusqu’au milieu de la nuit ont eu raison de la bonne volonté des organisateurs. D’autant qu’à cause du vent des congères s’étaient formées et il a fallu par endroit démonter les filets pour avoir une piste digne d’une course. Du coup, chacun a géré cette nouvelle journée de repos à sa guise. Les Français sont allés s’entraîner sur la piste d’échauffement pour quelques passages en ski libre. Daron Rahlves et Didier Cuche ont, eux, emmené leurs compagnes pour quelques heures de poudreuse partagées. Et, si la météo n’inspirait, hier, aucune inquiétude pour le super-G du jour, elle se révélait plus inquiétante pour la suite du week-end, particulièrement pour la descente… – B. L. VENDREDI 20 JANVIER 2006 Rendez-vous le 28 février dans L’Équipe. PAGE 13 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge SAINT-MORITZ – Bleu Rouge Kostelic veut scorer Jaune Bleu Jaune Anja Paerson ne fait pas mystère de ses faiblesses en la matière : « Je suis très concentrée, bien en courbe, il me faudrait plus de qualités de glisse et un meilleur dosage dans l’attaque. Je dois encore apprendre…» Vainqueur de la première descente à Bad Kleinkirchheim la semaine dernière, la Suédoise a pourtant déjà le niveau. « En puissance, elle se sert de son physique pour passer en force, direct, constate Xavier Fournier, entraîneur des Françaises. Janica est plus coulée, plus en glisse, elle ne rate jamais un passage où elle peut prendre de la vitesse. Pour moi, elles font exploser le concept de “vraies” descendeuses : ce sont des skieuses totales, et les meilleures skieuses totales. » Michaela Dorfmeister, collection- neuse de globes et actuelle leader des classements des deux spécialités, tenante de l’ancienne génération, est impressionnée sans pour autant partir battue : « On a eu des courses, surtout à Bad Kleinkirchheim, qui étaient tellement serrées ! Nous sommes très proches les unes des autres en ce moment, et quand Janica ou Anja ne commettent pas de faute, elles peuvent nous battre. Elles ont trouvé un feeling particulier avec la vitesse. D’ici aux Jeux, les choses peuvent encore évoluer.» Jamais battue, l’Autrichienne, toujours battante. Mais Nadia Styger, la Suissesse, est impressionnée : « À la base, j’étais plutôt géantiste. J’ai su pousser vers la descente, mais je ne serais jamais parvenue à m’adapter au slalom. Ce que font ces deux-là, même si ce n’est pas toujours orthodoxe dans le style, m’épate ! » Jean-Philippe Vulliet, un des entraîneurs de l’équipe helvétique justement, les met dans le lot des spécialistes : « Elles ont perdu leur petit charme d’ex-slalomeuses. Elles sont des descendeuses à part entière désormais, surtout Janica, pour qui ce n’est pas nouveau. Anja termine son “installation”. » Et pour appuyer son propos, Vulliet sort les temps intermédiaires de l’entraînement du jour : « Sur le haut, la partie de glisse pure, elles sont respectivement sixième et onzième, et sans être dans un grand jour, sans avoir la gnaque des jours de compétition… » Aujourd’hui, il y a super-G. Et demain descente. Sur une piste où la Croate a laissé son premier genou, le droit, fin 1999. Et où la blonde de Tarnaby faillit gagner sa première descente, il y a deux ans, avant d’exploser dans le schuss d’arrivée. Désir de revanche plus talent en vitesse : ces pétroleuses, ex-slalomeuses devenues supergéantes, risquent d’encore affoler les compteurs. Noir Noir L’UNE, JANICA, la veut absolument. Et l’autre, Anja, n’y croit plus : « C’est fichu ! Avec près de trois cents points de retard au général, je n’ai plus aucune chance. » La Coupe du monde a donc décidé de sourire à l’une plus qu’à l’autre, cet hiver. Mais Kostelic la Croate et Paerson la Suédoise ont, ce matin, de grandes chances en super-G. Idem demain en descente. Et compteront également, dans les deux disciplines, parmi les favorites des Jeux. Une transformation, aboutissement d’une évolution voulue par ces deux ex-slalomeuses, venues de pays aux faibles dénivelées, où la descente n’existe pas, et qui ont naturellement commencé par le slalom. « Ce sont des skieuses avec un grand S », s’exclame Florence Masnada, la consultante d’Eurosport, exmédaillée olympique et mondiale en descente et combiné, ex-gagnante de super-G en Coupe du monde après avoir connu ses premiers émois et podiums en slalom et géant. « Elles ont commencé par les petits virages et elles sont ensuite progressivement passées aux grands. Quand on maîtrise la technique et qu’on n’a pas peur, c’est possible. Plus que l’inverse… » Gilles Mazzega, responsable courses chez Salomon, qui équipe les deux championnes, abonde en ce sens : « Monter en vitesse quand on a les bases techniques, c’est réalisable. J’ai douté un instant qu’elles puissent garder leurs qualités de slalomeuses en passant à la descente. Mais elles m’ont vite rassuré : elles ont envie de tout, elles peuvent tout. Et n’ont aucune vraie lacune en descente, elles sont juste encore irrégulières. » Une inconstance dans la performance consécutive à un manque d’entraînement ou d’expérience. « Janica n’a pas chaussé les skis de descente de l’été, elle progresse doucement en cours de saison, confirme Mazzega. Quant à Anja, elle en a fait un peu plus, mais elle ne connaît pas encore très bien les pistes. » 14 Bleu Rouge Noir Jaune BASKET PRO A La bannière sans les étoiles Arrivés en masse avec le nouveau règlement, les joueurs US de Pro A présentent un bilan mitigé. DEMAIN SOIR, LA PRO A virera à mi-parcours. C’est l’occasion de faire un premier bilan de la libéralisation du marché qui permet aux clubs de recruter quatre joueurs US. Si le jeu a changé et si le Championnat est plus ouvert, le niveau ne s’est pas nécessairement élevé. PLUS JEUNES, MOINS DE RÉFÉRENCES NBA Pour évaluer la valeur de la promotion US 2005-2006, nous avons voulu l’étalonner par rapport à celle d’il y a dix ans. La comparaison est parlante et cruelle. Les joueurs américains évoluant en Pro A sont globalement plus jeunes et donc moins expérimentés que leur prédécesseurs (voir infographie ci-contre). Ils sont quatre à débuter leur carrière professionnelle, contre deux en 1995-1996, mais si l’on va plus loin, on constate que neuf d’entre eux disputent leur deuxième saison pro, soit treize joueurs avec moins de deux saisons d’expérience. Leurs cursus sont aussi beaucoup moins glorieux. Aujourd’hui, seul le Dijonnais Mario Bennett a un vécu NBA notable (68 matches) et certains comme Tyson Wheeler n’y ont fait qu’une apparition symbolique (3 minutes avec Denver). Pas grandchose en comparaison des 556 rencontres disputées par le seul Michael Ray Richardson, l’ancien Antibois. « Il y a beaucoup plus de pays qui entrent en concurrence avec nous qu’il y a dix ans, explique Jacques Monclar, l’entraîneur de Dijon qui a coaché des joueurs comme Richardson ou David Rivers. Pour des raisons financières, l’accès aux joueurs référencés nous est impossible. La France est devenue un endroit où l’on s’expose et il est très difficile de garder les bons joueurs. Donc, forcément ceux qui débarquent sont moins formés et il y a plus de travail à faire. » La provenance des joueurs a aussi changé. Il y a dix ans, la Pro A pouvait recruter dans les grands Championnats européens. Aujourd’hui, elle regarde plutôt vers des compétitions mineures (Serie A 2, Amérique du Sud, Allemagne voire même Islande). Cette tendance n’est pas nouvelle puisqu’elle tient au recul économique des clubs français. Mais elle ne devrait pas s’inverser dans les années à venir, chaque club cherchant la bonne pioche avec des joueurs méconnus et peu chers. « Avec quatre Américains à recruter, on peut prendre plus de risques. On n’est pas obligé d’avoir quatre superstars », confirme JeanDenys Choulet l’entraîneur de Roanne. UN CHAMPIONNAT PLUS OUVERT Avec potentiellement huit Américains sur le parquet, les formes de jeu ont beaucoup changé en Pro A cette saison. « On voit beaucoup plus de pick’n roll et le jeu est plus créatif et plus athlétique. On a plus de joueurs qui “drive” et moins de bons shooteurs », avance Choulet. Pour Jacques Monclar, le jeu a changé aussi à cause de la mentalité des nouveaux arrivants. « On coache des joueurs de passage, explique-t-il. Il n’y a plus beaucoup d’Américains qui viennent avec l’intention de jouer pour l’équipe. Donc, on a des shoots pris plus rapidement et un manque de discipline. En revanche, les bancs sont plus profonds et on a plus de joueurs capables de prendre le jeu à leur compte. » Le plus gros avantage de l’arrivée massive d’Américains est d’avoir redistribué les cartes. Le Championnat est plus serré et plus ouvert que jamais. « Il y a dix ans, on savait à l’avance qui allait gagner, explique Choulet. Aujourd’hui, on peut voir Pau perdre à Clermont, ce qui était totalement impossible. » Ainsi, Bourg-en-Bresse (7e) ou Roanne (9e) viennent titiller les meilleurs. Mais ces clubs peuvent-ils s’inscrire dans la durée ? « L’incertitude, c’est bien, souligne Monclar. Mais que vont devenir ces équipes en fin de saison ? Le problème c’est la pérennité. L’année prochaine elles vont devoir repartir à la pêche aux bonnes pioches sans aucune assurance de rester à ce niveau. On ne développe plus de projet de club et c’est frustrant pour un coach. » Même si elle pose des questions sur l’avenir, cette incertitude du Championnat n’est pas sans plaire au public. Alors que l’on pouvait LES BONNES PIOCHES s’attendre à une certaine désaffection devant des équipes a priori moins bien identifiées, le taux de remplissage des salles, que la Ligue devrait communiquer la semaine prochaine, ne bougera pas par rapport à la saison dernière (74 %). Les Bressans Gay et, à un degré moindre, Torbert et Bassette. Les Roannais Harper, Spencer et Bauer. Le Manceau Gregory et le Palois Cooper (ex-Serie A 2), le Choletais Wilson (exAllemagne) se sont hissés au niveau, tout comme Gaines, de l’ASVEL, ainsi que Wheeler et Johnson, de Gravelines, et le scoreur dijonnais Baxter. STAGNATION ET RISQUE DE DÉRIVE « C’est plus faible qu’il y a dix ans et d’abord parce que toute l’équipe de France était là », avance Monclar. Plus faible qu’il y a dix ans mais sûrement pas moins fort que la saison dernière. « Si l’on compare à la saison dernière, j’ai une équipe trois ou quatre fois plus forte, souligne Choulet. Globalement, les équipes moyennes ont élevées leur niveau et la compétition est beaucoup plus dense. Par contre, les gros clubs ont un peu stagné. Les meilleurs Américains du Championnat ne sont pas chez eux et ils ne sortent plus de joueurs vraiment dominants parce qu’ils ne peuvent pas rivaliser avec les clubs européens. » S’il n’a pas régressé, le Championnat n’a pas beaucoup progressé non plus. Voulue pour combler le retard sur la scène européenne, la libéralisation n’a pas encore eu tous les effets escomptés. Même s’ils font mieux que la saison passée, les clubs français sont toujours à la peine en Euroligue. En Coupe ULEB, quel que soit le nombre d’Américains, Le Mans bute toujours sur la dernière marche avant les huitièmes de finale. Seule l’ASVEL a réussi à s’extirper des phases de poule, mais c’est l’équipe qui a utilisé… le moins de joueurs US. Enfin, en Eurocoupe, la comparaison n’a pas beaucoup de sens puisque le règlement de la FIBA n’est pas le même qu’en ULEB, mais les trois clubs français sont tombés dès le premier tour. « On a fait ça pour l’Europe, mais je ne suis pas sûr que cela réussisse, avoue Monclar, sceptique. C’est un peu mieux, mais ça n’a pas changé grand-chose. On n’a pas assez préparé cette réforme et il va falloir réfléchir. Parce que je n’ai pas envie que le Championnat de France devienne une Ligue de développement. Et c’est la dérive actuelle. » ENTRE-DEUX Deuxième rebondeur de Lega en 2005, le Palois Sales n’est pas vraiment une déception même si l’on pouvait attendre mieux, surtout en Euroligue. DANS LE COLLECTIF T u c k e r ( C l er m o n t ) , C am p b el l (Le Mans), Wethers (Hyères-Toulon), Bradford (Reims), Jackson (Paris), M. Williams (Le Havre), D. Harrison (Le Havre, puis Rouen), Stevenson (Rouen, puis Paris), Cox (Chalon-surSaône) illustrent la nouvelle Pro A où les joueurs US ne sont plus les stars des équipes mais un élément parmi d’autres. EN ÉCHEC Drevo (Brest), Pinkney (Clermont) et Hoover (Nancy), pour des performances insuffisantes, et Young (Strasbourg), pour son comportement, sont déjà repartis. – M. Ba. COUPE ULEB : L’ASVEL FIXÉE AUJOURD’HUI. – Qualifiée pour les huitièmes de finale de la Coupe ULEB, l’ASVEL connaîtra son adversaire aujourd’hui lors du tirage au sort effectué à midi. Troisième du groupe B, Villeurbanne peut rencontrer les deuxièmes des groupes A, C ou D, soit Sofia, Zeleznik Belgrade ou Hapoël Jérusalem. MATTHIEU BARBEROUSSE EUROLIGUE HOMMES (1er tour, 11e journée) 82 68 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd D. Johnson 28 9 3/5 - 3/4 0-9 Szewczyk 11 3 1/2 1/1 - 0-3 1 Rannikko 36 16 5/10 3/8 3/3 - 1 Morovic 12 9 4/6 1/1 - 0-2 Markoishvili 22 10 3/5 3/5 1/2 2-0 1 D. Drobjnak 31 15 5/7 - 5/5 1-3 1 Van der Hare 10 3 1/2 - 1/1 0-1 Halperin 30 6 3/7 0/3 - 0-5 4 Oliver 20 11 5/7 1/2 - - 3 TOTAL 200 82 30/51 9/20 13/15 3-23 11 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Wesson 21 11 5/10 0/1 1/1 4-2 3 Hatton 19 2 1/4 - - 1-1 1 R. Greer 26 18 8/15 0/1 2/3 3-3 2 J. Greer 26 6 1/5 0/3 4/8 1-3 Jeanneau 21 0 0/4 0/2 - 0-2 3 Mccord 19 4 1/5 - 2/8 2-1 Palmer 17 6 2/6 - 2/2 0-3 S. Jackson 18 4 2/6 0/1 - 1-1 Giffa 20 9 3/4 3/3 - 1-0 Starosta 13 8 3/5 - 2/2 3-0 TOTAL 200 68 26/64 3/11 13/24 16-16 9 82-68 ( 21-12, 30-15, 19-20, 12-21) Écart.- LJU : +27 (23e, 25e, 30e, 33e). Arb. : Pitsilkas (GRE), Zamojski (POL), Chiari (ITA). TRÉVISE - KAUNAS : 82-76 (16-18 ; 21-20 ; 21-18 ; 24-20) TRÉVISE : Siskauskas (21), Kalve, Mordente (12), Slokar (6), Bargnani (17), Nicholas (15), Goree (7), P. Popovic (4). Entraîneur : D. Blatt. KAUNAS : Ginevicius (8), Freeman (24), T. Beard (12), D. Lavrinovic (9), Maciulis (3), Jankunas (9), Serapinas (11). Entraîneur : A. Sireika. GROUPE B MERCREDI. – Olympiakos (GRE) - LR Vilnius (LIT), 65-63 ; Milan (ITA) - C. Zagreb (CRO), 84-64. HIER. – M. Tel Aviv (ISR) - EP Istanbul (TUR), 88-81 ; Barcelone (ESP) - Sopot (POL), 99-80. Classement : 1. Tel-Aviv, 19 pts ; 2. EP Istanbul, 18 ; Vilnius, 18 ; 4. Barcelone, 17 ; 5. Olympiakos, 16 ; Zagreb, 16 ; 7. Milan, 14 ; Sopot, 14. GROUPE C MERCREDI. – CSKA Moscou (RUS) Pau-Orthez, 95-74 ; Ü. Istanbul (TUR) - Real Madrid (ESP), 75-79. HIER. – Sienne (ITA) - Malaga (ESP), 70-82 ; P. Belgrade (SEM) - Panathinaïkos (GRE), 93-94. Classement : 1. Panathinaïkos, 21 pts ; 2. Malaga, 20 ; 3. CSKA Moscou, 18 ; R. Madrid, 18 ; 5. PauOrthez, 14 ; Sienne, 14 ; Ü. Istanbul, 14 ; 8. P. Belgrade, 13. Les cinq premiers de chaque poule et le meilleur sixième qualifiés pour le Top 16. M. TEL-AVIV - E.P. ISTANBUL : 88-81 (25-20 ; 16-25 ; 27-16 ; 20-20) M. TEL-AVIV : Baston (25), Sharp, Vujcic (16), A. Parker (11), Burstein (12), Shason, Caspi, Solomon (22), Arnold (2), Green. Entraîneur : P. Gershon. EP ISTANBUL : Arslan (2), Domercant (16), Prkacin (14), Akyol (5), Gonlum (8), Granger (7), Peker (15), M. Popovic (14). Entraîneur : O. Mahmuti. BARCELONE - SOPOT : 99-80 (23-16 ; 28-19 ; 27-24 ; 21-21) BARCELONE : Basile (5), Fucka (2), Trias (9), Marconato (14), S. Williams (3), Navarro (26), Kakiouzis (15), Thornton (8), Sada (4), M. Gasol (5), R. Grimau (8). Entraîneur : D. Ivanovic. SOPOT : Nemeth (6), Bouziane (7), Masiulis (4), Dylewicz, Wojcik (20), Jagodnik (9), M. Andersen (2), Pacesas (14), Nordgaard (18). Entraîneur : E. Kijewski. SIENNE - MALAGA : 70-82 (17-22 ; 20-15 ; 12-30 ; 21-15) SIENNE : Nicola (5), M. Zukauskas (11), Boisa, Eze (2), Pecile (24), J. Hamilton (2), Kaukenas (6), Chiacig (4), Woodward, Stonerook (3), J. Thomas (13). Entraîneur : C. Recalcati. MALAGA : Sanchez (6), B. Rodriguez (15), Risacher (8), Cabezas (4), F. Pietrus (2), Garbajosa (13), Santiago (20), M. Brown (14). Entraîneur : S. Scariolo. P. BELGRADE - PANATHINAÏKOS : 93-94 (27-27 ; 19-21 ; 18-18 ; 29-28) P. BELGRADE : Tripkovic (24), Bogdanovic (17), Perovic (10), Suput, Stefanovic (6), Velickovic (2), Milojevic (23), Pekovic (4), Bozic (3), Smiljanic (4). Entraîneur : D. Vujosevic. PANATHINAÏKOS : Papanikolaou (5), Lakovic (23), Batiste (20), Hatzivrettas (10), Spanoulis (14), Tsartsaris (7), Diamantidis (3), Scepanovic (9), Sakota (3). Entraîneur : Z. Obradovic. PRO B : MATCHES AVANCÉS (17e journée). – Aujourd’hui à 20 heures : Châlons-en-champagne Quimper ; Évreux-Boulazac et Nanterre-Orléans. Avant ces matches, Orléans est leader avec 28 pts, Évreux, Boulazac et Quimper sont troisièmes ex aequo avec (26), Châlons sixième ex aequo (25) et Nanterre quinzième ex aequo (22). EUROCOUPE FEMMES (8es de finale retour). – HIER : Ruzomberok (SLQ) - MADDALONI (ITA), 66-80 (61-64) ; BESIKTAS (TUR) - Villeneuve-d’Ascq 73-44 (77-79) ; Gosic (CRO) - AIX-EN-PROVENCE, 69-67 (62-65) ; SALAMANQUE (ESP) Mersin (TUR), 66-43 (77-73) ; RAMAT HASHARON (ISR) - Parme (ITA), 89-75 (86-61) ; ORENBOURG (RUS) Sibenik (CRO), 62-65 (65-61) ; SPARTAK MOSCOU (RUS) Fenerbahce (TUR), 78-62 (66-74) ; Ribera (ITA) - VOLOGDA (RUS), 77-66 (61-86). NBA EXPRESS LES RÉSULTATS Atlanta-Detroit, 89-117 ; Indiana- Charlotte, 98-92 ; Orlando-Washington, 106-98 ; Philadelphie - New Jersey, 90-101 ; Boston-Minnesota, 103-96 ; New Orleans/Oklahoma City - Memphis, 87-79 ; HoustonDallas, 76-103 ; Chicago - New York, 106-104 (a.p.) ; San Antonio - Milwaukee, 95-92 ; Denver-Cleveland, 90-89 ; Portland-Toronto, 96-94 ; LA Clippers - Phoenix, 102-112. LES FRANÇAIS Petit match de Boris DIAW (6 pts à 3/8 aux tirs, 4 p.d., 2 b.p. en 22’), mais victoire des Suns aux Clippers. Sous les yeux de son jeune frère Pierre, nouvelle recrue de l’université locale de UTSA, TonyPARKER (18pts, 6 rbds, 7 p.d., 4 b.p., 1 contre, 1 int. en 37’) a livré un match très complet face à Milwaukee. Mitch Kupchak, le général manager des Lakers, a déjà précisé que la franchise ne s’opposeraitpas à une éventuelle présence de RonnyTURIAF en équipe de France l’été prochain. LE FAIT DU JOUR Antonio Davis n’est pas Ron Artest. À trentesept ans, l’intérieur des New York Knicks est même le président de l’Union des Joueurs. Il connaît par cœur la règle interdisant aux joueurs de se rendre dans une tribune. Pourtant, à une minute de la fin de la prolongation à Chicago, il a escaladé une dizaine de rangs pour venir en aide à sa femme, aux prises avec un fan en état d’ébriété avancée. « J’ai vu ma femme menacée par un homme. Il l’a poussée et je sais que je n’aurais pas dû réagir ainsi, mais je me serais senti honteux si je ne l’avais pas fait, a-t-il précisé dans un communiqué. Il n’y avait pas le temps d’appeler la sécurité. Tout est allé trop vite. » Aucun acte de violence n’a été enregistré, mais le joueur des Knicks risque fort d’être suspendu. LES NEWS APRÈS 31 VICTOIRES DES PISTONS en 36 matches, Flip S aunde rs a mat hématiquement gagné sa place au prochain All-Star Game. L’entraîneur de Detroit dirigera la sélection de l’Est. CYCLISME Fidèle à elle-même L’équipe de la Française des Jeux a été présentée hier. Avec, toujours, une prime à la jeunesse. NEUF ANS que cela dure. Neuf ans que la Française des Jeux a foi en Marc Madiot, mise sur ses convictions. À l’entame de la dixième saison, l’état d’esprit demeure intact : la patte Madiot, cette fameuse « philosophie maison » – comme dirait l’ardent Mayennais –, n’a jamais cessé, en effet, d’imprégner ses troupes au fil des années. Quatre mots-clés pour la résumer : émotion, panache, fidélité et éthique, qui ont guidé, hier, la présentation officielle de l’équipe, organisée au sein du très chic pavillon d’Armenonville, au cœur du bois de Boulogne, à Paris. L’occasion, une nouvelle fois, pour les dirigeants de la Française des Jeux, à commencer par son président engagé, Christophe BlanchardDignac, de réaffirmer les grands axes fondateurs de ce « parrainage de proximité », particulièrement au niveau éthique (voir par ailleurs). Sur le plan purement sportif, pas question non plus de déroger au principe en vigueur depuis 1997 : donner une chance aux jeunes (avec 26,33 ans de moyenne d’âge, la FDJ est d’ailleurs toujours la plus jeune des Pro Teams). « Notre politique a toujours été axée autour des jeunes, a répété Madiot. On fait l’effort de les conserver. Du coup, il y a peu de changements dans notre effectif. J’ai ce qui me convient. » Ainsi, vingt-sept coureurs composent la cuvée 2006, contre vingt-six en 2005, cinq recrues (Joly et Leblacher, en provenance de Crédit Agricole ; deux néo-pros, Ladagnous et Patanchon, ainsi que le Suédois Larsson) venant compenser les quatre départs (Sanchez et les trois Australiens Cooke, Renshaw, Wilson). « On a semé en 2005, j’espère récolter en 2006, a confié Madiot. Casar : « Cette saison sera cruciale pour moi » Casar et McGee restent mes deux leaders de référence ; Gilbert et Lövkvist le seront sur certaines courses. Je crois que j’aurai ainsi les plus jeunes leaders du peloton. » L’objectif fixé par le patron est simple : « Que les coureurs s’éclatent, qu’ils prennent du plaisir ! J’ai aussi envie de sentir une progression chez les jeunes et de voir que les vieux sont toujours au niveau. » Qu’en pensent les jeunes justement ? Et particulièrement Thomas Lövkvist (21 ans), promu leader cette saison, une première pour le timide Suédois, présenté par Madiot comme « la bête à rouler du groupe, celui qui s’entraîne le plus » : « J’ai déjà progressé en 2005 et j’espère franchir un nouveau palier en 2006. Paris-Nice sera mon premier objectif. Ensuite, le Tour de France. » Sandy Casar (25 ans), une autre tête d’affiche, qu’on ne présente plus comme un jeune, à son grand dam – « les années passent trop vite », déplorait-il hier –, a conscience, lui, de se trouver à un tournant de sa carrière. « Cette saison sera cruciale pour moi, a confié Casar. J’ai d’abord une revanche à prendre sur le Tour de France (il s’est classé deux fois deuxième d’une étape en 2005), mais, au-delà de ça, il faut montrer qu’on est vraiment les acteurs d’une course, qu’il y ait victoire ou pas à l’arrivée. » Même discours d’engagement du côté de Bradley McGee, « le baron de l’équipe, le fils qui revient d’Australie », dixit Madiot, qui empruntait là la parabole du fils prodigue, une allusion aux tensions survenues à l’intersaison pendant la période des transferts. « Les rela- Un permis à points pour les équipes ? CHRISTOPHE BLANCHARD DIGNAC, le président de la Française des Jeux, n’a pas mâché ses mots, hier, à propos des problèmes que traverse actuellement le cyclisme. Au sujet de l’éthique, il a rappelé la nécessité de « contrôles inopinés tout au long de l’année, hors compétition et notamment pendant l’intersaison, période propice aux préparations dans les paradis médicaux, et aussi au départ des courses ». Il a émis par ailleurs l’idée d’instaurer une « licence d’équipes à points ». Concrètement, chaque équipe disposerait en fait d’une sorte de permis à points et en perdrait régulièrement en cas de manquement à l’éthique sportive et médicale (à l’image de ce qui fait pour le permis de conduire). Par ailleurs, le patron de la société des jeux de hasard a évoqué la querelle UCI-Grands Tours. Choqué que le Pro Tour se « focalise sur la répartition des richesses générées par le système et non sur le sport, le respect des règles et de l’éthique », il estime que « les sponsors ont leur mot à dire, qu’ils ont le droit de se mêler de ce qui les regarde ». Considérant que « le cyclisme reste un milieu fermé, où la parole n’est pas suffisamment libre et, en tout cas, souvent monopolisée par quelques-uns, où la langue pratiquée fut souvent la langue de bois », il réclame donc la création d’une « structure de représentation et de proposition » des sponsors, au même titre qu’existent aujourd’hui l’association des organisateurs (AIOOC) et celles des équipes (AIGCP). L’idée fera-t-elle son chemin ? – F. G. PISTE – COUPE DU MONDE PAGE 14 JÉRÉMIE ARBONA L’EFFECTIF 2006 Manager général : Marc Madiot. Directeurs sportifs : Yvon Madiot, Martial Gayant, Frank Pineau, Thierry Bricaud. Le s vi n g t- s e p t co u r e u r s : L. Auger, Bichot, Casar, Da Cruz, Delage, Detilloux (BEL), Di Gregorio, Eisel (AUT), Finot, Gérard, Gilbert (BEL), Guesdon, Jégou, Joly, Ladagnous, Larsson (SUE), Leblacher, Lövkvist (SUE), McGee (AUS), McLeod (AFS), Mengin, Monnerais, Mourey, Patanchon, Roy, Vaugrenard, Veikkanen (FIN). RÉSULTATS Baugé, le retour DRÔLE D’ENDROIT pour une rentrée. En tout cas, pour Grégory Baugé. Parce que c’est là, à l’ADT Event Center de Los Angeles, où débute ce soir la troisième manche de la Coupe du monde (jusqu’à dimanche), que le jeune sprinteur français a disputé sa dernière compétition internationale, les Championnats du monde, fin mars 2005. Un souvenir douloureux : cette chute prodigieuse (due à l’éclatement d’un boyau) dans la troisième manche de la demi-finale de la vitesse contre Mickaël Bourgain, alors que les deux Français étaient à égalité. Et Baugé, devenu un bloc de douleur, qui avait tenu coûte que coûte à participer à la petite finale face à l’Australien Dajka. Héroïque, en vain. « Dans les jours qui ont suivi, j’avais envie de gueuler fort : tions sont toujours bonnes entre Marc et moi, assurait hier McGee. Mais c’est comme ça entre un fils et son papa, il peut y avoir des conflits parfois. En tout cas, il a raison de me faire confiance en tant que leader, parce que je suis beaucoup plus efficace et motivé dans ce rôle. Après neuf ans de collaboration, on a mis les choses à plat et redéfini les objectifs. Je peux l’avouer : je ne me suis jamais senti aussi prêt en début de saison. » Il ne fait à nouveau aucun doute : avec McGee, mais aussi avec le capitaine Da Cruz et les vétérans Mengin et Guesdon, les jeunes seront encore bien coachés cette saison. Madiot n’avait d’ailleurs qu’un souhait hier : « J’espère que les meilleurs souvenirs sont encore à venir. » pourquoi est-ce arrivé à moi ?, raconte Baugé. Puis la famille, les amis, le public te convainquent que tu as fait quelque chose de bien. Quatrième de la vitesse à vingt ans, ce n’est pas si mal. Un mois après, j’ai regardé vers l’avant. » Depuis, il n’a cessé de s’entraîner. Une longue période de travail, sur le vélo et sous la fonte, entrecoupée de rares épreuves nationales. Jusqu’à ce dernier stage de quinze jours en Guadeloupe (avec Bourgain, Pervis, Tournant, Sanchez et Nivert), qui s’est terminé lundi. « Fin décembre, je suis sorti cramé du dernier cycle d’entraînement. Puis, avec ce stage en Guadeloupe (dont il est originaire), j’ai fait le plein d’énergie, ça AUJOURD’HUI Début de la réunion à 10 heures (19 heures, heure française). Finales. HOMMES : scratch, poursuite, kilomètre, keirin. FEMMES : course aux points, vitesse. Principaux engagés. – HOMMES : Bayley, Kelly, Kersten (AUS) ; Mulder (HOL) ; Van Eijden (ALL) ; Staff (GBR). FEMMES : A. et K. Meares (AUS) ; Tsylinskaya (BLR) ; Hijgenaar (HOL) ; Carrara (ITA). Équipe de France. – HOMMES. Vitesse : Baugé, Bourgain ; keirin : Bourgain ; kilomètre : Pervis ; vitesse par équipes : Baugé, Bourgain, Pervis ; poursuite : F. Sanchez ; course aux points : Mouchel ; scratch : Neuville ; américaine : Neuville, Mouchel. FEMMES. Vitesse, 500 m, keirin : C. Sanchez. me motive. Le but n’étant pas d’être au top de ma forme maintenant. Ce serait mauvais signe en vue des Mondiaux de Bordeaux (13-16 avril). » Un rendez-vous majeur qu’il évoque à peine pour le moment. « J’ai du mal à imaginer comment ça va être en France, devant mes proches. » L’entraîneur national, Florian Rousseau, se montre pour sa part beaucoup plus pragmatique : « Greg n’a encore rien gagné au niveau mondial. Il a bien figuré en Coupe du monde l’an dernier, mais ce ne sont que des manches de Coupe du monde. À l’entraînement, les tests sont bons. Mais, maintenant, il va falloir qu’il passe un cran supérieur et qu’il accède aux podiums mondiaux. » – J. A. TOUR DOWN UNDER (2.H.C, AUS, 17-22 janvier). – 2e étape, Stirling-Hahndorf : 1. Davis (AUS, Liberty Seguros), les 146 km en 3 h 27’21’’ (moy. : 42,2 km/h) ; 2. Crake (AUS, UniSA-Australia) ; 3. E. Sanchez (ESP, Lsw), à 38’’ ; 4. Clarke (AUS, Navigators), à 54’’ ; 5. Martias (Bouygues Telecom), m.t. ; 6. Renshaw (Crédit Agricole), à 2’ ; 7. Goss (AUS, South Australia.com-AIS) ; 8. Sabatini (ITA, Milram) ; 9. Da Dalto (ITA, Liquigas) ; 10. Renders (BEL, Chocolat Jacques), t.m.t. ; … 33. Gerrans (AUS, AG2R Prévoyance), à 7’10’’. Classement général : 1. Gerrans (AUS, AG2R Prévoyance), en 7 h 12’55’’ ; 2. L. Sanchez (ESP, Liberty Seguros), à 7’’ ; 3. McEwen (AUS, Davitamon-Lotto), à 18’’ ; 4. Walker (AUS, United Water-Australia U/23), à 46’’ ; 5. Bates (AUS, UniSA), à 1’45’’ ; 6. Dumoulin (Ag2), à 1’48’’ ; 7. Jongewaard (AUS, UniSA), à 3’19’’ ; 8. Clarke (AUS, South Australia.com-AIS), m.t. ; 9. Séb. Chavanel (Bouygues Telecom), à 3’41’’ ; 10. Visconti (ITA, Milram), à 4’18’’. AUJOURD’HUI. – 3e étape : StrathalbynYankalilla (154 km). VENDREDI 20 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge LA CHANCE infime qu’il restait à Strasbourg d’atteindre le Top 16 s’est envolée hier soir à Ljubljana. Face au dernier de la poule, les joueurs d’Éric Girard n’ont jamais été dans le coup et ont même concédé leur plus grosse défaite en Euroligue. Apathiques, ils ont été mis dans les cordes sur une accélération de Morovic (30-12, 13e, puis 40-18, 16e). La deuxième période fut un peu plus consistante, Giffa à trois points puis Wesson secouant leurs partenaires. Passé un moment à – 27 (59-32, 25e), les Strasbourgeois ont réussi à réduire un peu l’écart (74-60, 36e). Mais l’espoir de rester en course pour le top 16 s’était envolé depuis longtemps. Dans ces conditions, il est difficile de juger de la performance du néo-strasbourgeois Bobby Joe Hatton (2 pts à 1/4, 2 int. 3 b.p.). Lui aussi attendra des jours meilleurs. – M. Ba. LJUBJANA STRASBOURG MERCREDI. – Bamberg (ALL) F. Bologne (ITA), 67-76 ; AEK Athènes (GRE) - Vitoria (ESP), 60-87. HIER. – Ljubljana (SLV) - Strasbourg, 82-68 ; Trevise (ITA) - Kaunas (LIT), 82-76. Classement : 1. Vitoria, 19 pts ; 2. F. Bologne, 18 ; Kaunas, 18 ; Trévise, 18 ; 5. Bamberg, 17 ; 6. AEK Athènes, 14 ; Ljubljana, 14 ; Strasbourg, 14. Bleu Rouge Jaune Strasbourg la tête basse GROUPE A Jaune LJUBLJANA - STRASBOURG : 82-68 Noir Bleu Noir ILS ARRIVENT. – Châlonsen-Champagne a mis à l’essai Jarvis Kelley Sanni, un intérieur américano-nigérian (30 ans, 2,05 m) déjà vu en Pro B à Bourg (1998-1999) et à Poissy (2000-2001), et qui évoluait ces dernières années en Belgique. Nantes, de son côté, doit pallier l’absence de son intérieur Gilles Sylvain jusqu’au 15 avril (fracture scaphoïde) et a engagé pour cette durée l’ailier fort Alex N’Kembé (26 ans ; 1,97 m). L’ex-joueur de Quimper l’an passé (5,8 pts en 18 min) ne sera cependant pas qualifié ce soir contre Aix-Maurienne. – Y. Do. et O. Cha. 15 Bleu Rouge Noir Jaune PATINAGE ARTISTIQUE CHAMPIONNATS D’EUROPE Joubert l’Européen Brian Joubert entame aujourd’hui la compétition qui l’a révélé en 2002. Depuis, il est toujours monté sur le podium. Souvenirs. 2003 : LA CONFIRMATION LYON – de notre envoyé spécial SURPRENANTE REMARQUE. « Pour moi, c’est aussi important que des Championnats du monde. » Brian Joubert parle des Championnats d’Europe. Sûr ? Cette épreuve n’a pourtant pas le lustre de son homologue planétaire. Encore moins celui des Jeux que propose aussi 2006. Et alors ? Le lien est étroit entre le patineur de Poitiers et le premier grand raout de la saison. Chaque année, quand janvier se profile, celui qui se définit comme un « diesel » en raison de débuts d’exercices laborieux retrouve la mine des meilleurs jours. Lorsque tout à l’heure, à 16 h 15, il se glissera dans la peau de 007 pour son programme court, Joubert aura bien sûr la tête à sa combinaison quadrupletriple et à ses pirouettes. Mais avant, rien ne l’empêche de faire remonter à la surface les plus doux de ses souvenirs. Vainqueur du Skate America trois mois plus tôt, Joubert n’atterrit pas à Malmö incognito. Invité aujourd’hui à évoquer l’édition suédoise, l’interprète des Incorruptibles se remémore ses « premiers Championnats d’Europe avec Plushenko ». « À cette époque-là, il était vraiment intouchable. Je voulais une deuxième place et je ne pouvais pas faire mieux. » Objectif atteint grâce à un libre riche d’un « quad » et de sept triples. « Pourtant, j’avais fait six minutes d’échauffement catastrophiques ! » Le show Joubert continue devant la presse : « J’ai dit que je voulais faire du couple pour remporter le titre olympique en 2010. » À une condition, détaille-t-il alors : « Je dois trouver une fille assez douée ! Je ne supporterais pas de perdre à cause d’une de ses erreurs. » Impossible de reprocher à Joubert d’avoir pris ses adversaires par surprise. « Le titre l’an prochain », avait-il annoncé en 2003. Budapest sera le théâtre de ses rêves. « J’avais deux très bons programmes (Time pour le court et Matrix pour le long), je me sentais confiant. » Deuxième derrière Plushenko à l’issue du court en étant le seul à vriller la combinaison quad-triple, le Poitevin réussit ensuite à faire dégoupiller le Russe au prix d’une savoureuse guerre des nerfs le jour du libre. Sous les yeux de Plushenko, qui attend son tour, Joubert « plante » sa combinaison quad-triple après 2’40’’ de programme ! « C’est ce qui a marqué les gens et ce qui a achevé mes adversaires. » Plushenko le premier, qui ira deux fois au tapis. Brian Joubert est le premier Français champion d’Europe depuis Alain Calmat en 1964. 2005 : LA DÉLIVRANCE de notre envoyé spécial CHAMPIONNATS D’EUROPE. – C’est à Winterberg, en Allemagne, que se dérouleront en cette fin de semaine les Championnats d’Europe. Au programme, la compétition par équipes aujourd’hui, la luge biplace hommes et la monoplace femmes demain, puis la monoplace hommes dimanche. On attend une domination allemande chez les femmes et un nouveau match entre l’Italien Zöggeler et le Russe Demtschenko chez les hommes. TIR À L’ARC CHANGEMENTS DE RÈGLES. – La Fédération internationale de tir à l’arc a édicté de nouvelles règles applicables pour toutes les compétitions (Jeux Olympiques, Championnats de France, d’Europe, du monde, Grand Prix, etc.), tant en tir en salle qu’en distance olympique. Désormais, tous les matches seront disputés sur douze flèches (quatre volées de trois flèches), comme cela avait déjà été le cas de 1991 à 1993. D’autre part, les compéti- tions internationales (à l’exception des Jeux Olympiques) débuteront en soixante-quatrièmes de finale, et non plus en trente-deuxièmes. Quant aux épreuves par équipes (disputées maintenant avec vingt-quatre flèches, et non plus vingt-sept), elles ne compteront plus que des équipe de trois archers, et non plus quatre, comme c’était déjà le cas aux Jeux Olympiques. BOXE SKELETON CAVORET RECULE. – Troisième la semaine dernière à Königssee, le Français n’a pas confirmé hier à SaintMoritz, en Suisse, à l’occasion de la sixième épreuve de Coupe du monde, qui fait également office de Championnats d’Europe. L’athlète d’Aix-lesBains a pris la vingtième et dernière place des qualifiés pour la seconde manche, lors de laquelle il a réalisé une nouvelle fois le moins bon temps. Il termine à 3’’69 du vainqueur, le Canadien Jeff Pain, auteur du record de la piste lors des deux descentes. Le Suisse Stähli, deuxième, est sacré champion d’Europe, compétition pour laquelle Cavoret prend la dixième place. COUPE DU MONDE – CHAMPIONNATS D’EUROPE (Saint-Moritz [SUI], 19 janvier). – HOMMES : 1 . Pa in ( CAN), 2 ’18 ’’01 (1’9’’38 + 1’8’’63) ; 2. Stähli (SUI), 2’18’’40 (1’9’’39 + 1’9’’01) (champion d’Europe) ; 3. Rommel (ALL), 2’18’’77 (1’9’’66 + 1’9’’11) ; 4. Ellis (USA), 2’18’’83 (1’9’’86 + 1’8’’97) ; 5. Bernotas (USA), 2’18’’88 (1’9’’73 + 1’9’’15) ; … 20. Cavoret, 2’21’’70 (1’10’’56 + 1’11’’14) ; 31. Saint-Geniès, 1’11’’56. Coupe du monde 2006 (après 6 épreuves) : 1. Pain (CAN), 470 pts ; 2. Stähli (SUI), 425 ; 3. Bernotas (USA), 343 ; … 12. Cavoret, 204 ; 32. Saint-Geniès, 39. Prochaine épreuve : Altenberg (ALL), 26 janvier. préparation. À l’entraînement, c’était la catastrophe ! » « J’ai l’impression qu’avant chaque Championnat d’Europe, j’ai une “couille” qui m’arrive : les années précédentes, j’avais eu des problèmes de lames et une gastro, sourit maintenant Joubert. Cette année, j’ai eu des soucis de dos et de bassin mais je finis par me dire que ça me porte chance… » Qu’importe le scénario, pourvu que l’épilogue du chapitre 2006 soit aussi heureux que les précédents. JEAN-BAPTISTE RENET PENDANT CE TEMPS, CONTESTI… – Samuel Contesti s’entraîne tous les jours sur la glace d’Annecy. Privé de Championnats d’Europe, l’élève de Didier Lucine patine « très bien, comme depuis le début de la saison ! » « J’ai digéré, ce sera une source de motivation pour les prochaines compétitions », avouait-il hier. Jeux Olympiques ? Impossible. Championnats du monde ? Pourquoi pas. En attendant, Contesti va regarder l’Euro de Lyon. Devant sa télé. – J.-B. R. GOLF CHAMPIONNATS D’EUROPE BRITISH OPEN Chataignier a tout d’un grand Le Français de dix-sept ans, en lice aux Championnats d’Europe, est l’une de nos meilleures chances de médaille à Turin. À LA BOULANGERIE-pâtisserie Chataignier, place des Grésilles à Dijon, on est sportifs de père en fils. Papa Joël pratiquait le handball à Besançon avant de s’établir en Bourgogne et de se consacrer au pétrin. L’aîné Baptiste, lui aussi patineur de haut niveau, découvre le short-track (patinage de vitesse sur piste courte) dès l’école primaire et, à cinq ans, le petit Maxime, par mimétisme plus encore que par atavisme, se lance à son tour sur la glace. Christian Liabot et Sabina Torre, entraîneurs de toujours au Speedy on Ice Dijon Bourgogne (SIDB), un des clubs phares du short-track labélisé pôle espoirs, lui enseignent les rudiments de la poussée, de la prise de carres et du pas croisé. Puis très vite détectent en lui le champion en herbe : « Ce qui m’a frappé dès ses premières années à l’école de vitesse, se souvient Christian Liabot, c’est son sérieux à l’entraînement et son intelligence en course. Il a rapidement collectionné titres et records chez les jeunes. Ensuite, pendant deux ou trois ans, il s’est retrouvé un peu en retrait par rapport à d’autres espoirs comme Xavier Charpentier. Il a travaillé deux fois plus et a vraiment explosé l’an dernier. » Et pour sa deuxième saison de Coupe du monde à dix-sept ans, Maxime Chataignier patine dans la cour des grands, des Apolo Anton Ohno et Hyun-Soo Ahn, qu’il retrouvera aux Jeux à Turin. « Je les côtoie depuis deux ans sur le circuit. Au début, ils ne me prenaient pas vraiment au sérieux, puis je me suis mis à les battre en séries. Maintenant, leur attitude a changé, ils me connaissent et me surveillent si je suis devant… » Son passeport olympique, le Dijonnais l’a obtenu en novembre, sur 1 000 m et sur 1 500 m, lors des deux épreuves de Coupe du monde qualificatives de Bormio en Italie puis en Hollande à La Haye. « Il est vrai que j’ai progressé assez vite. Il y a deux ans, BADMINTON ALL ENGLAND : PI EXPÉDITIVE. – Numéro 4 mondiale, la Française Hongyan Pi s’est imposée hier à Birmingham, en deux sets secs (11-1, 11-0), à la Malaisienne Sutheaswari Mudukasan (no 29) puis, aisément (11-6, 11-4), à la Chinoise Lu lan (no 52). Aujourd’hui, en quart de finale, elle affrontera la Taïwanaise Cheng Shao-chieh (no 14). En double mixte, Lefort-Rahmawati ont cédé (9-15, 3-15) au deuxième tour face à la paire chinoise Zhang Jun-Gao Ling. En double femmes, enfin, Eymard Rahmawati se sont inclinées (7-15, 2-15) au premier tour contre les Malaisiennes Mooi-Ooi. Annika Sörenstam renonce Les changements de règle édictés par les instances du British Open, qui permettent à partir de cette année aux femmes de participer aux préqualifications du plus vieux tournoi du monde, n’auront pas convaincu Annika Sörenstam. « Je pense que je ne prendrai pas part à ces qualifications », a confié la numéro 1 mon- diale depuis Sun City (Afrique du Sud), où elle participe à la Coupe du monde. « J’ai eu l’occasion de jouer avec les hommes, au Colonial il y a quelques années (en 2003 elle avait manqué le cut). Je sais comment c’est et j’ai apprécié cette expérience, mais je ne veux pas y retourner. » BOB HOPE CLASSIC (La Quinta Country Club, Californie, circuit américain hommes, 4 150 000 , 18-22 janvier). – Premier tour (par 72) : 1. Perez, 60 ; 2. C. Campbell, 63 ; 3. Elkington (AUS), 64 ; 4. Browne, Huston et Pernice, 65 ; 7. Glover, Mickelson, Ogilvie et Sheehan, 66 ; etc. Tous américains sauf mention. OPEN D’ABU DHABI (EAU, Abu Dhabi Golf Club, circuit européen hommes, 1 652 452 , 19-22 janvier). – Premier tour (par 72) : 1. Horne (AFS), 66 ; 2. V. Singh (FIJ), Gonzalez (ARG) et Jaidee (THA), 68 ; … 10. Garcia (ESP) et Havret, 70 ; … 22. Delamontagne, Lucquin et DiMarco (USA), 71 ; 34. Montgomerie (ECO), 72 ; 48. Bourdy et Remésy, 73 ; 72. Jacquelin, 74 ; 108. Cévaër, 77. HOCKEY SUR GAZON Maxime Chataignier, un des plus jeunes espoirs français titulaires aux Jeux, sera l’un des favoris de l’Euro sur sa distance de prédilection, le 1 500 m. (Photo Iconsport) je rêvais des JO en tant que remplaçant des relayeurs. Alors, être sélectionné pour Turin en individuel, c’est une énorme satisfaction. » Et puisqu’il n’est toujours que junior, il a étoffé son palmarès, au début du mois en Roumanie, avec les titres du kilomètre et du relais aux Mondiaux juniors, où il a terminé deuxième du classement général. Après les Jeux, Maxime devra ranger un temps les patins pour passer son BEP Carrières sanitaires et sociales, car il veut devenir sapeur-pompier, « un métier qui me permettrait de continuer à faire du sport ». Pour l’heure, il dis- pute, ainsi que trois autres membres du SIDB (Thibaut Fauconnet, Matthieu de Boisset, Stéphanie Bouvier), les Championnats d’Europe à KrynicaZdroj en Pologne, dernière compétition avant Turin. Quant à la boulangerie, elle sera fermée pendant les TENNIS DE TABLE SQUASH épreuves olympiques de short-track, car Joël et Florence Chataignier seront au bord de l’ovale du Palavela turinois, « quatre jours seulement, parce qu’il faut ouvrir le dimanche… ». ROBIN RIOU PROGRAMME A Krynica-Zdroj (POL). AUJOURD’HUI : 1 500 m HOMMES et FEMMES. DEMAIN : 500 m HOMMES et FEMMES. DIMANCHE : 1 000 m, 3 000 m, relais HOMMES et FEMMES. Français engagés.– HOMMES : Chataignier,Fauconnet,De Boisset,Matteï,Masson. FEMMES : Bouvier, Choi, Gollin, Lecompère, Pierron. OPEN DE CHICAGO DIX RESCAPÉS. – Sur les vingtquatre Français présents à Velenje, à l’Open Pro Tour de Slovénie, dix sont encore en lice en simple et débuteront dans le tableau principal aujourd’hui. Éloi et Legoût, qualifiés d’office pour les trente-deuxièmes de finale, ont été rejoint hier par Jover, Lo, Bobillier, Bertin, Phung et Martinez, sortis des qualifications. Chez les femmes, Fang Xian Yi et Grundisch se sont également qualifiées pour les trente-deuxièmes de finale du simple dames. VENDREDI 20 JANVIER 2006 Lavigne et Elriani éliminés Respectivement battus, au dernier tour des qualifications, par l’Espagnol Borja Golan (no 47 mondial) (11-6, 11-4, 11-5) et l’Irlandais Liam Kenny (no 41) (11-8, 11-10, 11-10), les Français Renan Lavigne (no 33) et Laurent Elriani (no 68) n’ont pu se qualifier pour le tableau final, qui a débuté hier soir. À cette occasion, Thierry Lincou (no 5) entamait la compétition face à l’Écossais Mark Chaloner (no 36), et Grégory Gaultier (no 12) affrontait Golan. En raison du décalage horaire, vous trouverez les résultats de ces rencontres dans notre édition de demain. OPEN DE GREENWICH : STOEHR EN LICE. – Alignée à Greenwich (USA), la Française Isabelle Stoehr (no 14 mondiale) était opposée, la nuit dernière, lors de la première journée de l’épreuve, à l’Écossaise Pamela Nimmo (no 18) dans un tableau où l’Anglaise Linda Elriani (no 6) est la tête de série no 1. CHAMPIONNAT D’EUROPE EN SALLE. – Les Françaises participent à partir d’aujourd’hui à Eindhoven au Championnat d’Europe en salle. Troisièmes de la première édition de la Coupe du monde, il y a trois ans à Leipzig, quatrièmes du Championnat d’Europe il y a deux ans, déjà à Eindhoven (troisièmes en 2002), elles obtiennent en salle des résultats bien supérieurs à ceux obtenus en extérieur (huitième du dernier Championnat d’Europe). « Nous avons en France une vraie culture de la salle, explique la capitaine, Muriel Lazennec. Vu notre petit nombre de licenciées (1 000 environ), il est plus facile de trouver douze bonnes joueuses de niveau homogène pour la salle que vingt-cinq pour le gazon (six joueuses en salle contre onze en extérieur). » Dans ce tournoi, qui sera aussi la dernière sortie de l’entraîneur Pascal Poulenc, arrivé à la tête de l’équipe de France en 1990, les Bleues chercheront à terminer dans le « top 6 », synonyme de qualification pour la Coupe du monde, l’an prochain à Vienne. Au-delà de cette vision indoor, cet Euro permettra également de travailler en vue du Tournoi de Rome (25 avril-6 mai), qualificatif à la Coupe du monde, cette fois sur gazon. AUJOURD’HUI. – À Eindhoven (Pays-Bas), Championnat d’Europe en salle. France-Autriche (13 heures) et France-Écosse (16 h 30). DEMAIN : France-Allemagne (9 heures) et demi-finales. DIMANCHE : finale et matches de classement. Équipe de France. – Gardiennes : Rhéby, Chevallier. Arrières : Altayrac, Bergère, Delloye-Durachta. Milieux : Lafaury, Lazennec, Leman, Llobet, Morin. Avants : Dutel, Minet. Entraîneur : P. Poulenc. ESCRIME REPRISE EN DOUCEUR. – Laura Flessel, Hajnalka Kiraly, Maureen Nisima, Sara Daninthe et l’équipe de France d’épée féminine renouent avec la compétition à l’occasion de la première étape de la Coupe du monde, qui débute aujourd’hui à Budapest. Pour les quatre championnes du monde par équipes (qui n’entreront en lice que demain), il ne s’agira que d’une simple reprise de contact : la compétition hongroise ne fait en effet pas partie des cinq épreuves entrant en ligne de compte pour la sélection en vue des Championnats du monde (29 septembre-7 octobre à Turin). En la matière, c’est SaintMaur qui ouvrira le bal dans quinze jours. AUJOURD’HUI : qualification individuelle, à partir de 13 heures. DEMAIN : tableau d’élimination directe, à partir de 9 heures ; finale, à partir de 14 heures. Françaises engagées : Flessel, Kiraly, Nisima, Daninthe, Descouts, Baradji, Belviso, Colignon, Dumoulin, Galantine, Geneviève, Soiron. Les compétitions sélectives. – 3-5 février : Saint-Maur ; 4-5 mars : Tauberbischofscheim (ALL) ; 25-26 mars : Luxembourg ; 12-14 mai : Barcelone (ESP) ; 19-21 mai : Nankin (CHN). HOCKEY SUR GLACE NHL (saison régulière). – MERCREDI : Columbus-Detroit, 0-4 ; Minnesota-Toronto, 5-3 ; Dallas-Atlanta, 2-5. PAGE 15 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge mière pour lui. Le lendemain, son Christophe Colomb ne lui permet pas de conserver l’or, repris par Plushenko. « Ça s’est vraiment joué à très peu (moins de trois points), analyse-t-il. Et je méritais autant l’or que lui. Mais je suis très fier parce que j’avais eu seulement dix jours de Bleu patinoire olympique. Bye-bye Laurent Depouilly, (re)bonjour Véronique Guyon. Pas l’idéal, d’autant que le début de saison a inquiété. « Un contexte très difficile », soupire aujourd’hui Joubert. Mais il bluffe son monde en remportant le court devant Plushenko, une pre- POUR AVOIR ATTEINT un âge presque canonique dans le patinage « solo », Frédéric Dambier, vingt-huit ans, a appris les vertus de la sagesse. Au curieux qui lui demande s’il se sait attendu au tournant à ces Championnats d’Europe, il répond : « Vous savez, ça fait quinze ans… Ça ne me fait pas peur. » À l’heure de se frotter au programme court cet après-midi, l’aîné des Bleus aura tout intérêt à avoir fait des provisions d’énergie et de sérénité. Et d’avoir les épaules très larges. Car il n’affrontera pas seulement trentequatre autres concurrents mais aussi le poids d’un interminable feuilleton dont il fut l’un des protagonistes et dont le mot « fin » s’est écrit il y a seulement deux semaines. Le 3 janvier, le ministère des Sports confirmait la décision du tribunal administratif de Cergy-Pontoise (saisi par Dambier), qui avait prononcé la nullité du résultat du test de sélection organisé dans la foulée des Championnats de France et remporté à ses dépens par Samuel Contesti. Trois semaines après la compétition de Besançon, on en revenait donc à la sélection initiale : Joubert, Préaubert, Dambier, selon les critères de sélection établis en début de saison. Si Contesti rumine d’avoir été écarté d’une compétition qualificative pour les Jeux de Turin (les deux meilleurs Fran- çais empocheront leur billet), Dambier, lui, aurait pu rêver meilleures conditions pour l’entamer. « J’ai super mal vécu tout ça parce que je ne m’étais jamais préparé à ce genre de situation, confiait-il mardi à la sortie d’un premier entraînement encore hésitant. J’ai entendu des choses pas très agréables, on m’a sali. J’ai eu une impression d’acharnement. Normalement, après les Championnats de France, on prend une semaine de vacances, on fête Noël en famille et on change de patins. Là, ç’a été super dur d’aller s’entraîner (pour le test de sélection organisé le 20 décembre). » Vindicatif, Frédéric Dambier ? Sans doute. Requinqué ? Il l’affirme en disant : « Je suis content et fier d’être là. Je me suissuffisamment pris la tête avec des batailles autres que le sport. J’ai envie de ne penser qu’à moi, d’être égoïste. » S’il jure ne pas prêter attention au duel qu’il livre à distance à son cadet Alban Préaubert, vingt ans et lui aussi élève d’Annick Dumont, d’autres se chargeront de le lui rappeler. Car c’est bien le deuxième billet olympique qui se joue, le premier semblant – sauf accident – réservé à Brian Joubert. « C’est une bataille contre moimême », rectifiait Dambier, qui n’est peut-être pas sur une pente ascendante mais qui jouit encore d’un certain statut dans le patinage européen. À lui de se servir au mieux de ses atouts. – J.-B. R. Jaune Rouge Jaune poignée de milles et ne semble plus en mesure de combler désormais son retard. S’ils terminent à ces rangs enviables, les deux voiliers de cette équipe prendront largement la tête du général, établi aux points. En effet, deuxième de ce classement avant le départ du Cap, Brasil 1 navigue désormais sous gréement de fortune suite à son démâtage de mercredi. Il ferme la marche, croisant encore hier après midi à plus de 1 200 milles de la pointe sud-ouest de l’Australie. LUGE JUNIORS À SAINT-NAZAIRE. – L’équipe de France juniors (deux filles, neuf garçons) affronte la Suède ce soir à Saint-Nazaire. Les deux vedettes, le plume Imad Mansri, quart-finaliste à l’Euro, et le léger Romain Jacob, seront respectivement opposés aux Suédois Jack Dam et Akil Adnan. Les Tricolores préparent les Mondiaux juniors en septembre à Agadir (Maroc). LYON – SHORT-TRACK VOLVO OCEAN RACE. – 2e étape (Le Cap [AFS]-Melbourne [AUS], 6 100 milles, départ le 2 janvier). – Positions hier à 17 heures : 1. ABN-AMRO ONE (HOL, Sanderson [NZL]), à 353 milles de l’arrivée ; 2. ABN-AMRO TWO (HOL, Josse) à 49 milles du leader ; 3. Movistar (ESP, Bekking [HOL]), à 159 m. ; 4. Pirates-of-the-Caribbean (USA, Cayard), à 519 m. ; 5. ING-Real-Estate-Brunel (AUS, Wharington), à 989 m. ; 6.Brasil 1 (BRE, Grael), à 2 204 m. Abandon : Ericsson (SUE, McDonald [GBR]). TAKOUCHT EN PLUME. – Champion de France amateurs des mouche l’an dernier – Jérôme Thomas, souffrant, n’avait pas disputé la finale –, Sofiane Takoucht disputera la prochaine compétition nationale en plume. Ne s’étant pas entraîné durant plusieurs mois, il a pris du poids. Il entrera donc le 27 ou le 28 janvier en huitièmes de finale, alors que les autres membres de l’équipe de France sont directement qualifiés pour les quarts de finale. Ainsi, le 3 ou le 4 février, Thomas affrontera en mouche le vainqueur d’Azaouagh-San Eusebio. Le Tourangeau, qualifié après un recours devant un tribunal administratif, aborde la compétition sans certitude. Noir Bleu Noir Il a préparé ses Championnats d’Europe en changeant d’entraîneur dix jours avant la compétition organisée à Turin sur la future BATEAUX VOLVO OCEAN RACE : DERNIÈRE LIGNE DROITE. – C’est ce soir que sont attendus à Melbourne les deux premiers équipages, au terme de la deuxième étape du tour du monde en équipage. Et il faudrait un très improbable retournement de situation pour que ABN-AMRO One n’emporte pas cette nouvelle manche océanique, après avoir déjà gagné la première entre l’Espagne et l’Afrique du Sud. Son frère ennemi, ABNAMRO Two, skippé par le Français Sébastien Josse, a encore concédé une Dambier, après l’orage 2004 : LA CONSÉCRATION 2002 : LA RÉVÉLATION À Lausanne, un gamin de dix-sept ans est en Mission, thème de son programme libre. Le natif de Poitiers n’existe pas sur la planète patinage, il débarque à ses tout premiers Championnats d’Europe mais termine les qualifications à la… deuxième place. « C’était déjà une grosse surprise », commente Joubert. Son entraîneur Véronique Guyon décrit alors un athlète « solide, techniquement fiable et fort dans sa tête ». Troisième après un court sans faute, il défend le bronze tant bien que mal dans le libre : « C’était ma première compétition avec trois programmes, sur le dernier, j’étais fatigué et j’ai fait ce que j’ai pu… » Assez pour partager le podium avec les Russes Alexeï Yagudin et Alexandre Abt. « Quand j’ai vu cette médaille, je n’y croyais pas. Oui, j’ai pleuré… En plus je décrochais ma qualification pour les Jeux. » Les médias fraient avec un futur as du micro qui clame son ambition de tout gagner : Championnats d’Europe, du monde et Jeux Olympiques. Il en sourit : « J’ai dû faire peur à pas mal de monde ! » LYON. – Préparé au mieux par sa triplette technique (entraîneur, chorégraphe et chargée des pirouettes), Brian Joubert se lance confiant pour ses cinquièmes Championnats d’Europe. (Photo Richard Martin) 16 Bleu Rouge Noir Jaune PATINAGE ARTISTIQUE CHAMPIONNATS D’EUROPE Vendredi 20 janvier 2006 Rencontre au sommet Le match Joubert-Plushenko-Lambiel commence cet après-midi. Hier, Irina Slutskaïa a été sacrée reine d’Europe. En obtenant son septième titre de championne d’Europe, Irina Slutskaïa a dépassé deux légendes, Katarina Witt et Sonja Henie. Ce soir, Isabelle Delobel et Olivier Schoenfelder, quatrièmes après la danse originale, peuvent se battre lors du libre pour une place sur le podium. Mais auparavant, dans l’après-midi, le programme court hommes promet une compétition haute tension. '' LYON – à guichets fermés. Tension maximale pour Isabelle Delobel et Olivier Schœnfelder qui, grâce à leur mambo tout en virtuosité, sont revenus à 0,65 point de la médaille de bronze, provisoirement détenue par les revenants lituaniens Drobiazko-Vanagas, et à 3 points de la médaille d’argent, actuellement entre les mains des Ukrainiens Grushina-Goncharov. Le très beau libre du couple français, invitation au carnaval de Venise, va enflammer Gerland mais « leur » arène va aussi serrer les dents en espérant que cette fois, cette fois surtout, ils ne tombent pas. Irina Slutskaïa, en tout cas, n’est pas tombée, alors qu’elle s’élançait hier soir la dernière à la conquête de l’histoire. Malgré ses années d’expérience et son palmarès impressionnant, la Russe n’était pas tout à fait à l’abri après le sans-faute bien balancé de sa compatriote Elena Sokolova. Mais suffisamment sûre d’elle pour ne pas tenter de combinaison triple-triple, contrairement à l’Italienne Carolina Kostner, très jolie troisième, de retour au top avant ses Jeux à domicile. « Ira » s’est donc livrée, dans un flamenco gagnant. Olé ! Elle est désorma is se pt f ois championne d’Europe, seule devant Sonja Henie et Katarina Witt. La belle Allemande, qui était hier soir à Berlin, pas vraiment au courant que la finale dames se jouait à Lyon, salua le sept d’or de Slutskaïa, elle dont le compteur s’est arrêté à six : « Je l’adore pour les hauts et les bas qu’elle a connus dans sa carrière, admirait Witt. Remporter sept titres sur dix ans, c’est remarquable. Je préfère des carrières comme la sienne ou celle de Kwan, qui ressemblent à la mienne de par leur régularité, à celles des dernières championnes olympiques qui débarquent avec l’inconscience de la jeunesse mais disparaissent aussitôt. Cela dit, ce n’est qu’un record d’Europe… » Irina le sait, elle n’est pas encore l’égale de Katarina, ni de Sonja. Slutskaïa le veut, pour terminer en beauté, ce titre olympique qui manque à son palmarès. Elle ne pense même qu’à ça. Je l’adore pour les hauts et les bas qu’elle a connus dans sa carrière (Katarina Witt) de notre envoyée spéciale NOUS Y SOMMES. Enfin. L’heure des retrouvailles au sommet de trois garçons réunis pour la première fois cette saison. L’heure d’en finir, provisoirement, avec les intox glacées, la chantilly des partisans, les champions du monde à l’entraînement. Plus de blabla, des résultats ! Le JPL est au départ. Brian Joubert, Evgueni Plushenko, Stéphane Lambiel, soit, dans l’ordre, le champion d’Europe 2004, le champion d’Europe 2005 et le champion du monde 2005. Et c’est paradoxalement ce dernier qui a produit la moins bonne impression depuis son arrivée à Lyon. Lambiel est nerveux, enfermé dans sa bulle, il fuit les journalistes et son triple axel lui échappe. À vrai dire, ce saut de trois Slutskaïa : « Trop cool » « SEPT ! SEPT TITRES ! C’est trop cool. Vous vous rendez compte : je bats le record de Katarina Witt et Sonja Henie. Ça a été très difficile de durer toutes ces années. Dur aussi avant le programme libre. Mais j’étais sûre de bien patiner. Je savais que les autres avaient réussi, je ne les avais pas vues, mais j’avais entendu le public. Mais je savais aussi ce que j’avais à faire. J’aime la pression. La compétition quand on est dos au mur. Je fais une erreur sur le flip, je ne sais pas pourquoi. Mais tant pis. Je me suis battue. Quand je vois toutes ses petites jeunes qui arrivent alors que moi, je suis là depuis dix ans ! Maintenant, je vais me concentrer sur les Jeux. Mes troisièmes Jeux. C’est le seul titre qui me manque. Comme à Michelle Kwan. Je suis heureuse qu’elle soit qualifiée. On est amies, on se respecte. Ça va être magnifique à Turin. » – C. L. DANSE SUR GLACE Opération commando Toujours quatrièmes après la danse originale, Delobel-Schoenfelder vont prendre tous les risques dans le libre d’aujourd’hui. LYON – de notre envoyé spécial « Y ALLER PLEIN POT », « mettre le turbo »… Non, Muriel Zazoui n’est pas subitement devenue patronne d’une écurie de Formule 1. L’entraîneur d’Isabelle Delobel et d’Olivier Schoenfelder pose simplement l’impératif auquel devront se tenir ses deux disciples aujourd’hui lors du programme libre. Comment s’inviter sur un podium européen quand on est quatrièmes à 0,65 point de la médaille de bronze après la danse originale ? Certainement pas en modifiant les éléments d’une chorégraphie qui se prépare dès l’été qui précède les échéances hivernales. Pas davantage en espérant une chute des adversaires, même si l’on ne jurerait pas que le public lyonnais soit très chagriné d’un gadin des Lituaniens DrobiazkoVanagas, pour l’instant locataires de la troisième marche. Non, il faut simplement élever le curseur en termes de qualité de patinage. Coach Zazoui appelle ça « mettre plus d’intensité ». Expression carrément obscure pour le béotien de la danse sur glace. « Ça veut dire que les prises d’élan vont être plus sèches, que les carres (appuis pris avec les lames) seront plus prononcées et qu’il faudra augmenter la vitesse de patinage », enseigne l’ancien entraîneur des champions olympiques AnissinaPeizerat. Cela veut dire aussi que le risque d’erreur augmente. Même si le mot chute est devenu presque imprononçable depuis que Schœnfelder s’est pris les pieds dans son pantalon, mardi, lors de l’imposée, il n’est exclu pour aucun couple. Oui mais les médaillés de bronze 2005 sont censés avoir des aptitudes techniques supérieures à la très grande majorité des autres couples. S’ils ont pris hier la deuxième place de l’originale derrière les leaders Navka-Kostomarov, c’est d’ailleurs en bonne partie grâce à leur score technique (29,46 contre 30,63 aux Russes, les seuls à les devancer dans ce domaine). « C’est leur grande force, insiste Zazoui, au même titre que la vitesse. Les autres sont plus lents. » « On ne va pas jouer petit bras, renché- Bleu Rouge Noir Jaune rissait Isabelle Delobel. Émotion, glisse fluidité : il va falloir vraiment tout donner. » Et puis, ces Championnats d’Europe seront une bonne occasion de voir l’accueil réservé par les juges à un libre monté de toutes pièces, à commencer par une musique spécialement créée par un jeune compositeur autour du carnaval de Venise. C’est peu dire que le Vol de la colombe tranche avec le battu et rebattu Carmen choisi par Navka- Kostomarov... « Et sur le plan technique, les risques qu’on prend avec certains de nos éléments peuvent payer », veut espérer Olivier Schoenfelder, adepte avec sa partenaire de portés audacieux. Depuis que la danse sur glace est danse sur glace, les innovations n’ont pas toujours été récompensées mais la donne pourrait bien être différente à domicile… JEAN-BAPTISTE RENET RÉSULTATS FEMMES. Classement final : 1. Slutskaïa (RUS), 193,24 pts (court : 66,43 + libre : 126,81) ; 2. Sokolova (RUS), 177,81 (60,88 + 116,93) ; 3. Kostner (ITA), 172,45 (60,04 + 112,41) ; 4. Meier (SUI), 167,16 (60,87 + 106,29) ; 5. Gedevanishvili (GEO), 153,27 (60,19 + 93,08) ; 6. Korpi (FIN), 146,37 (47,74 + 98,63) ; 7. Pöykiö (FIN), 144,75 (56,05 + 88,70) ; 8. Drei (FIN), 141,55 (49,76 + 91,79) ; 9. Volchkova (RUS), 131,88 (57,08 + 74,08) ; 10. Dytrt (ALL), 131,11 (47,39 + 83,72) ; 11. Hegel (CRO), 127,15 (48,63 + 78,52) ; 12. Pavuk (HON), 126,88 (50,70 76,18) ; 13. Karademir (TUR), 124,72 (41,42 + 83,30) ; 14. Sebestyen (HON), 121,90 (46,61 + 75,29) ; 15. Glebova (EST), 116,59 (42,32 + 74,27) ; 16. Radeva (BUL), 114,24 (39,29 + 74,95) ; 17. Bobillier, 112,88 (41,89 + 70,99) ; 18. Kreuzer (AUT), 111,95 (39,92 + 72,03) ; 19. Marchei (ITA), 111,66 (40,31 + 71,35) ; 20. Postic (SLV), 111,15 (41,15 + 70) ; 21. Zuiderwijk (HOL), 104,77 (41,69 + 63,08) ; 22. Proyda (UKR), 96,47 (37,17 + 59,47) ; 23. Belenyesiova (SLQ), 94,93 (37,27 + 57,66) ; 24. Johansson (SUE), 90,61 (38,09 + 52,52). DANSE. Originale (combo latine) : 1. Navka-Kostomarov (RUS), 99 pts (imposée : 38,21 + originale : 60,79) ; 2. Grushina-Goncharov (UKR), 97,61 (38,82 + 58,79) ; 3. Drobiazko-Vanagas (LIT), 95,29 (38,34 + 56,95) ; 4. Delobel-Schoenfelder, 94,68 (35,66 + 59,02) ; 5. Chait-Sakhnovski (ISR), 91,82 (34,79 + 57,03) ; 6. Domnina-Shabalin (RUS), 86 (32,69 + 53,31) ; 7. FaiellaScali (ITA), 84,75 (33,21 + 51,54) ; 8. S. Kerr-J. Kerr (GBR), 82,96 (31,96 + 51) ; 9. FraserLukanin (AZE), 81,58 (30,06 + 51,52) ; 10. Khokhlova-Novitski (RUS), 78,43 (28,64 + 49,79) ; 11. Péchalat-Bourzat, 76,24 (28,63 + 47,61) ; 12. C. Beier-W. Beier (ALL), 74,03 (28,62 + 45,41) ; 13. Hoffmann-Elek (HON), 72,72 (27,08 + 45,64) ; 14. Grebenkina-Azrojan (ARM), 70,34 (26,25 + 44,09) ; 15. Golovina-Voiko (UKR), 65,95 (24,53 + 41,42) ; 16. A. Zaretski-R. Zaretski (ISR), 65,09 (22,70 + 42,39) ; 17. Kauc-Zych (POL), 62,94 (23,74 + 39,20) ; 18. Aureli-Vaturi (ITA), 60,01 (20,89 + 39,12) ; 19. Hajkova-Vincour (RTC), 60,01 (22,31 + 37,70) ; 20. Towler-Green-Poole (GBR), 59,87 (20,84 + 39,03) ; 21. Nagy-Elek (HON), 54,31 (18,91 + 35,40) ; 22. Krail-Peter (SUI), 51,72 (17,80 + 33,92). PROGRAMME AUJOURD’HUI. – Au palais des sports de Gerland, à Lyon : programme court hommes à partir de 12 h 15 ; libre danse à partir de 18 h 30. ORDRE DE PASSAGE. – HOMMES : Préaubert (12 h 49) ; Klimkin (RUS, 13 h 9) ; Lambiel (SUI, 13 h 29) ; Plushenko (RUS, 14 h 39) ; Lindemann (ALL, 15 h 19) ; Joubert (16 h 15) ; Dambier (16 h 56) ; Van Der Perren (BEL, 17 h 9). DANSE: Péchalat-Bourzat(20h 14) ; Chait-Sakhnovski(ISR, 21 h 44) ; Navka-Kostomarov (RUS, 21 h 52) ; Drobiazko-Vanagas (LIT, 22 heures) ; Delobel-Schœnfelder (22 h 8) ; Grushina-Goncharov (UKR, 22 h 16). PROGRAMME TV. – Eurosport : en direct de 14 h 15 à 15 heures et de 16 h 45 à 18 heures. En différé : de 22 h 35 à 0 h 30. France 3 : en différé de 1 h 20 à 2 h20. LE PATINAGE ARTISTIQUE CONTINUE EN PAGE 15 Rouge Bleu Irina SLUTSKAÏA (Russie) 26 ans, née le 9 février 1979 à Moscou 1,60 m ; 50 kg Entraîneur : Zhanna Gromova JO : 2e (2002) ; 5e (1998) CM : 1re (2002 et 2005) ; 2e (1998, 2000 et 2001) ; 3e (1996) ; 4e (1997) ; 7e (1995) ; 9e (2004) CE : 1re (1996, 1997, 2000, 2001, 2003, 2005 et 2006) ; 2e (1998 et 2002) ; 5e (1995) SOPHIE TUTKOVICS Jaune Rouge Jaune '' Noir LYON. – Intouchable, Irina Slutskaïa n’a laissé aucune chance à ses adversaires pour s’offrir, dix ans après son tout premier, un septième titre européen. Un record. (Photo Richard Martin) Bleu Noir rotations et demie n’est vraiment pas son meilleur ami. Il lui avait déjà joué des tours, lors du court, l’an dernier, aux Championnats d’Europe. Il ne l’a réussi qu’une seule fois sans faute cette saison, à l’entame de la finale du Grand Prix où il allait ensuite s’imposer… malgré une chute sur le triple axel lors du libre ! L’artiste suisse peut donc ce matin sortir sa machine à calculer. Un double axel très bien réalisé lui a rapporté jusqu’à 4,30 points. Un triple axel chuté compte pour 3,5 dans le score final. Alors, pour interpréter pleinement son éblouissant « Once upon a time in Mexico », Lambiel aurait finalement tout à gagner en jouant « petit bras », lui dont, comme le dit si joliment un confrère helvète, « les pirouettes tournent tellement vite qu’un jour il va faire un trou dans la glace ». « Je vais jouer sur quelque chose de très classe », annonçait Stéphane Lambiel la dernière fois qu’il a consenti à s’exprimer devant la presse, le 10 janvier (!). De la classe, le 007 de Joubert n’en manque pas. Le séducteur de Poitiers a désormais ce « James Bond » dans l a p ea u , i l l’aime, il le maîtrise. Et il pourrait, s i tout se passe bien cet aprèsmidi, lui faire franchir pour la première fois la barre des 80 points. Plushenko, sa vraie-fausse grippe et sa « Tosca » de supermarché ont intérêt à assurer. Il n’est pas le seul car, en marge de ce gros match, un autre duel va commencer. Celui qui oppose les deux gars de Champigny, Frédéric Dambier et Alban Préaubert pour le deuxième billet olympique. À n’en pas douter, Samuel Contesti, de chez lui, suivra avec attention les résultats de Dambier, celui qui l’a remplacé sur décision d’un tribunal administratif. D’autres juges, ceux de la danse, ont, comme il fallait s’y attendre, repris leurs vieilles habitudes et remis, à la faveur de l’originale, Navka-Kostomarov à leur place, c’est-à-dire la première. Toujours pas convaincants, les Russes n’ont pour l’instant qu’une toute petite marge de manœuvre avant le libre de ce soir qui se déroulera