Club des Affaires de la Hesse

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Club des Affaires de la Hesse
LE
36e Année | NO 336
BULLETIN
Septembre 2015 | D 4228E
CLUB
DES AFFAIRES
DE LA HESSE
Président Fondateur : Jean Louis Dietrich
PROCHAINES ACTIVITÉS
16 – 20 septembre : Semaine alsacienne,
Paulsplatz à Francfort (voir brochure jointe)
17 septembre : Tournoi de pétanque du Club
Junior au « Bornheim Boules »
22 septembre : Déjeuner d’affaires avec
Andreas Völker, BNP Paribas Real Estate
Allemagne
25 et 26 septembre : Rencontre des Clubs
d’Affaires Franco-Allemands (CAFA) à
Sarrebruck
13 octobre : Conférence avec Tarek Al-Wazir,
vice-ministre-président de la Hesse
10 novembre : Conférence et dégustation à
la wineBANK : « De Jacques’ Wein-Depot à
B+VINS »
24 novembre : Soirée des « Nouveaux
Venus » à la IHK
10 décembre : Dîner de fin d’année :
« Les gourmandises politiques »
SOMMAIRE
Invitation à la conférence de l’Ambassadeur de France en Allemagne et mini-interview d’Aymeric de la Fouchardière 1
Table ronde sur la sécurité des
nouveaux moyens de paiement
2
Soirée prestige « Saint Gobain fête
ses 350 ans d’histoire »
3
Déjeuner d’affaires du 6 mai avec
Gerald Braunberger, FAZ
4
Visio-conférence « Vision Bordeaux
Export Germany 2015 » / Agenda culturel 5
Le Club Junior au JP Morgan Corporate
Challenge / Soirée conviviale au
restaurant « Le Baltique »
6
Le bloc-notes
7
La vie du Club
8
Secrétariat :
Club des Affaires de la Hesse
Anne Forestier
Franz-Lenbach-Str. 14
60596 Frankfurt am Main
Tél. : +49 (0) 69 48 00 48 - 60 Fax : - 61
Courriel : [email protected]
Rédaction du bulletin :
Valérie Keyser
Courriel : [email protected]
Relations avec les membres
Anne-Charlotte de Peufeilhoux
Courriel : [email protected]
Le formulaire d’inscription est
téléchargeable sur le site web :
www.ca-hesse.de
Conférence de Son Excellence Philippe ETIENNE,
ambassadeur de France en Allemagne
« Frankreich im Reformprozess »
Mercredi 16 septembre 2015, 18h30 – Historisches Museum, Francfort
Soirée Prestige du Club des Affaires de la Hesse en coopération avec le Consulat général de France à
Francfort, la Deutsch-Französische Gesellschaft Frankfurt et le Club des Alsaciens – Freunde des Elsass
Le Club des Affaires est heureux de vous retrouver après la pause estivale et de vous convier à cette
première manifestation de la rentrée.
Nous nous réjouissons d’accueillir Monsieur l’ambassadeur Philippe ETIENNE à Francfort qui nous
parlera du processus de réformes engagé en France, et nous fera part de son analyse du couple
France-Allemagne au sein de l’Union européenne. La conférence sera suivie d’un débat « questionsréponses » en langues allemande et française avec l’auditoire.
La soirée se terminera autour d’un verre de l’amitié franco-allemande en l’honneur de la venue de
Monsieur l’ambassadeur. Ce sera aussi l’occasion d’échanger avec les membres des deux autres
associations organisatrices de cette manifestation.
Invitation complète sur www.ca-hesse.de
INTERVIEW
Aymeric de la Fouchardière, vice-président du
Club des Affaires de la Hesse (CAH)
Originaire de Poitiers, marié et père de trois enfants, Aymeric de la Fouchardière
est directeur général de l’entreprise Bongrain Deutschland GmbH qui commercialise des spécialités fromagères. Depuis fin 2014, il est membre du Comité Directeur
du CAH et vice-président depuis 2015. Il nous présente les contours de sa mission.
CAH : qu’est-ce qui vous a amené en Allemagne ?
ADF : j’ai appris l’allemand en 1ère langue étrangère et fait des études en école
de commerce dont une partie à l’école supérieure de Wiesbaden. Depuis toujours
fasciné par la langue allemande, sa richesse et son degré de précision, j’ai tout
naturellement effectué ma première expérience professionnelle outre-Rhin en 1997 en tant que coopérant en VIE (Volontariat international en entreprise). En 1998, j’ai intégré la filiale allemande du groupe
français Bongrain à Wiesbaden puis une direction marketing en France de fin 2007 à 2012 et la direction
de la filiale autrichienne en 2013. Depuis février 2014, je suis de retour en Allemagne en tant que directeur général de Bongrain Deutschland GmbH à Wiesbaden et réside à Francfort avec ma famille.
Comment avez-vous intégré le Comité Directeur du CAH et quel est votre rôle
au sein de celui-ci ?
Sur proposition de Charles Marchant, l’ancien Président du Club, rencontré à une réunion des Conseillers
du commerce extérieur de la France dont je fais partie, j’ai eu la chance d’intégrer le Comité Directeur
du CAH. Mon rôle consiste à coordonner le volet manifestations en complémentarité avec les équipes
responsables et le Club Junior. Ensemble, nous essayons de couvrir une grande diversité de domaines
afin d’intéresser le maximum de membres. Nos manifestations s’articulent autour de trois axes : les
déjeuners d’affaires, les conférences mensuelles, les soirées découvertes. Les mois à venir s’annoncent
riches en événements d’envergure avec notamment la venue de l’ambassadeur de France en Allemagne,
du vice-ministre-président de Hesse, l’organisation de la traditionnelle soirée « Nouveaux Venus » mettant en avant les entrepreneurs francophones de la région et nous terminerons 2015 en beauté pour nous
attacher aux relations franco-allemandes vues des cuisines de l’Elysée !
Qu’est-ce que vous aimez en particulier à Francfort ?
Francfort est une ville fantastique, multiculturelle, possédant les caractéristiques d’une grande ville sans
en avoir les inconvénients. J’apprécie particulièrement ses espaces verts et ses infrastructures, notamment la présence d’un aéroport international.
Quel est le message que vous souhaitez faire passer aux lecteurs ?
Je les invite à se faire les ambassadeurs du CAH qui offre un cadre privilégié pouvant réellement faciliter les opportunités d’affaires et permet d’assister à des conférences animées par des intervenants
de grande qualité. 2017 marquera d’ailleurs les 40 ans du Club qui accueillera pour cette occasion le
congrès des CAFA.
Propos recueillis par Valérie Keyser
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TABLE RONDE
La sécurité des nouveaux moyens de paiement
mardi 12 mai 2015
Le Club des Affaires
de la Hesse invitait
mardi 12 mai à une
table ronde sur la
sécurité des moyens
de paiement. Le
thème très actuel
en cette période de
croissance importante de l’activité
numérique est porté par les autorités comme un grand moteur
d’activité économique et fait, de surcroit, l’objet d’alertes
régulières. Le panel des intervenants couvrait les grands
acteurs du secteur : un banquier central européen, Marc
Bayle de Jessé, Directeur général pour les infrastructures
de Marché et Paiements à la Banque centrale européenne
(BCE), un banquier central national, Jochen Metzger, Directeur de la division centrale pour les opérations de paiement
et les systèmes de règlement à la Deutsche Bundesbank ainsi
qu’un banquier privé, Philippe-Olivier Rousseau, Directeur
des Affaires Publiques chez BNP Paribas. Les consommateurs étaient aussi représentés dans le public venu assister
nombreux à cette conférence. La discussion était animée par
Jean-Philippe Lacour, le correspondant local du journal économique Les Echos.
La position européenne
Marc Bayle de Jessé a tout d’abord rappelé l’intérêt de la BCE pour les
évolutions du système des paiements avec la croissance de la composante
en ligne. La technique n’est plus toujours considérée comme une innovation pour les utilisateurs qui ont parfois tendance à la considérer achevée
et acquise dès lors que ces derniers la maîtrisent. Cependant elle n’est
pas encore entièrement encadrée par la loi. Elle l’est d’autant moins que
bon nombre de ces méthodes sont encore en dehors des institutions que
les banques centrales ont dans leur radar réglementaire. La BCE a ainsi
développé des recommandations pour la sécurité des paiements en ligne,
a rappelé l’intervenant.
La position nationale
Jochen Metzger, spécialiste des opérations de paiement à la Bundesbank,
a ensuite complété cette image en indiquant la situation allemande dans
laquelle les particularités locales, liées notamment à la forte utilisation de
l’argent liquide, jouent également un rôle. Il a aussi rappelé que ce sont
finalement les instances nationales qui auront la responsabilité de surveiller ces services. M. Metzger a enfin évoqué le principe de la double
authentification.
Le regard des banques privées
Enfin, Philippe-Olivier Rousseau a présenté l’autre côté de la barrière au
niveau bancaire, celle des banques privées, concernées notamment par ces
nouveaux prestataires comme partenaires pas toujours bienvenus et/ou
faciles. La raison à cela est double : sur le plan de la sécurité, les banques
privées, qui sont les dépositaires des données des clients, doivent respecter leurs engagements de confidentialité et de protection envers les clients,
tout en ouvrant les portes à des entreprises tierces dont elles ignorent à la
fois les procédures et parfois les caractéristiques. L’intervenant a aussi rappelé que BNP Paribas enregistre plus d’un milliard d’attaques informatiques
par an et tout comme M. Bayle de la BCE, il a soulevé la part croissante de
la fraude bancaire en ligne qui n’est plus liée à une carte de paiement.
Nouveaux moyens de paiement : entre convivialité et sécurité
Les présentations ainsi que le débat animé qui a suivi ont ainsi souligné les
deux volets de la thématique :
- d’une part la volonté des consommateurs de disposer de moyens de
paiement modernes et pratiques sans renoncer pour autant à la sécurité à
laquelle ils sont habitués dans le cadre des modes actuels avec leur carte
bancaire par exemple,
- d’autre part les acteurs qui doivent à la fois ouvrir la porte aux innovations
sans risques.
L’omniprésence des comportements mobiles se confirme dans le domaine
des transactions financières chez les particuliers. C’est notamment le cas
des prestataires offrant l’accès aux comptes bancaires par des parties
tierces (TPP) voire même qui effectuent entièrement des opérations au profit des clients à qui le client « confie » ses identifiants bancaires. La sécurité
a un prix dont le partage devra aussi être discuté.
Sur le plan commercial, on sent aussi la réticence des banques à offrir à des
tiers un trésor de données dont elles ont eu à financer la constitution et à
se contenter d’être un comptoir où n’importe qui vient se servir en envoyant
un code d’accès. Elles deviennent ainsi de simples prestataires de conservation de dépôt au profit des autres. Quand ces TTP sont des émanations
du secteur bancaire, cela passe encore, mais quand ce sont de nouveaux
venus externes, la pilule est plus difficile à avaler.
La conférence s’est terminée autour d’un dîner-buffet proposé par la villa
Bonn qui nous invitait à savourer le plat de saison : l’asperge. Une valeur
sûre de la gastronomie régionale !
Marc de la Fouchardière
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SOIREE PRESTIGE
« Saint Gobain fête ses 350 ans d’histoire »
Conférence de Marie de Laubier, auteur de « Le passé du futur » Saint-Gobain 1665-2015
mardi 9 juin 2015 – Offenbach am Main
dont le nom vient d’une commune de Picardie où elle s’était installée en
1693 afin de conserver le secret industriel, enregistre aujourd’hui près de
42,2 milliards de chiffre d’affaires. En Allemagne, le premier site de SaintGobain a vu le jour en 1953 à Mannheim, dans le Bade-Wurtemberg où se
développera l’activité fibre de verre pour l’isolation des bâtiments à travers
sa filiale ISOVER et témoigne de l’importance - déjà à l’époque - des relations économiques entre la France et l’Allemagne.
Près d’une centaine de personnes – dont certaines venant
de loin - se sont pressées pour assister à la « soirée prestige »
du Club des Affaires de la Hesse en l’honneur des 350 ans
de Saint-Gobain. L’événement d’envergure a pris place dans
les locaux du nouveau siège de Saint-Gobain Building Distribution Deutschland à Offenbach en présence de Sophie
Laszlo, Consule générale de France à Francfort et de Horst
Schneider, maire de la ville d’Offenbach. De son côté, Marie
de Laubier, Directeur relations générales & Chef du service
des archives de la Compagnie de Saint-Gobain et auteur du
livre « Le passé du futur » Saint-Gobain 1665-2015, a fait une
présentation originale et très remarquée.
Saint-Gobain, maître de cérémonie au bord du Main
Situé à « Hafeninsel » dans le nouveau quartier portuaire d’Offenbach près
de Francfort, l’immeuble de bureaux flambant neuf abrite le nouveau siège
de Saint-Gobain Building Distribution Deutschland (SGBDD) qui représente
le Pôle Distribution Bâtiment de Saint-Gobain en Allemagne. Après un apéritif de bienvenue, la soirée sera officiellement déclarée ouverte dans la salle
de conférence par un mot d’accueil d’Eric Blaize de Maisonneuve, Président
du Club des Affaires de la Hesse, d’Udo Brandt, président de la gérance
SGBDD, de Sophie Laszlo, Consule générale de France à Francfort et enfin de
Harmut Fischer, Délégué général Saint-Gobain pour l’Europe Centrale.
De la Galerie des Glaces au géant industriel mondial
Société française fondée en 1665 par Jean-Baptiste Colbert sous le règne
de Louis XIV sous le nom de Manufacture royale des glaces (elle livrera
d’ailleurs les miroirs pour la Galerie des Glaces du Château de Versailles en
1684), Saint-Gobain est aujourd’hui leader mondial de l’habitat durable avec
à sa tête Pierre-André de Chalendar. La production de verre d’emballage,
de matériaux innovants et de matériaux de construction ainsi que la distribution de produits du bâtiment via ses filiales constituent les principaux
pôles d’activités de l’entreprise qui emploie près de 193.000 collaborateurs
répartis dans 64 pays dont l’Allemagne qui compte 330 sites. L’entreprise,
Un anniversaire résolument tourné vers l’avenir célébré en grand en
Asie, en Amérique, en Europe…
Un court-métrage sera alors projeté afin de passer en revue le passé riche et
mouvementé de l’entreprise. « Cependant le plus important, ce sont les 350
ans à venir ! » s’exclamera Harmut Fischer.
Dans cette optique également, l’intervenante Marie de Laubier, choisira de
ne présenter que très brièvement son ouvrage « Le passé du futur » SaintGobain 1665-2015, brossant le portrait de l’entreprise depuis sa création.
Elle s’attachera en revanche
davantage à mettre en avant
les quatre pavillons « Sensations Futures » qui parcourent
le monde et rejoindront Paris du
14 au 31 octobre 2015 place de
la Concorde, ainsi que la grande
exposition en 5 langues sur les
350 ans du groupe, visite virtuelle consultable en ligne à
www.saint-gobain350ans.com, conçue comme un « Saint-Gobain pour les
nuls » : l’internaute peut ainsi s’informer aisément sur les dates et faits marquants, les dirigeants successifs du groupe, l’univers secret des logements
ouvriers, le procédé de fabrication du verre ou encore les innovations du XXe
siècle comme le verre trempé ou feuilleté pour les pare-brise.
Comme le soulignera Marie de Laubier dans son exposé très complet, de
la Révolution française aux privatisations en passant par les deux grands
conflits mondiaux, l’OPE ratée de 1970 qui conduira l’entreprise à s’associer
à Pont-à-Mousson (d’où le pont du logo) mais aussi par le choc pétrolier
de 1973, l’entreprise a traversé les siècles sans que rien ne puisse arrêter
sa progression. « Elle n’est en aucun cas une entreprise familiale mais une
entreprise marquée par la collégialité » ajoutera l’intervenante.
Un jeu-quiz alternatif sur écran géant avec cadeau à la clé, sera proposé au
public avec notamment des questions dans les catégories « innovation »,
« Saint-Gobain aujourd’hui », « l’amitié franco-allemande », « l’économie » et
« le développement durable ».
La soirée a joué les prolongations autour d’un buffet sucré-salé d’un grand
raffinement permettant des échanges fructueux entre les convives.
Valérie Keyser �
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DEJEUNER D’AFFAIRES
« Les relations économiques et politiques entre la France
et l’Allemagne face au défi de la zone euro »
mercredi 6 mai 2015
Le Club des Affaires de la Hesse accueillait comme conférencier du déjeuner d’affaires du mois de mai, pour la cinquième fois et toujours avec le même plaisir, Gerald Braunberger, rédacteur en chef pour le marché financier de la FAZ
et correspondant à Paris de 1995 à 2004. Dans le cadre feutré
de la Villa Bonn, plus d’une vingtaine de membres sont venus
écouter le spécialiste de la finance et de la France, et s’entretenir sur les relations économiques et politiques francoallemandes face au défi de la zone euro.
Gerald Braunberger articulera son exposé autour des thèmes suivant :
1) La croissance économique en Europe
Par comparaison avec l’an dernier, Gerald Braunberger voit une nette
amélioration dans la situation économique de l’Europe. Cela s’explique selon lui par les facteurs suivants :
- La politique monétaire de la Banque centrale européenne,
- la baisse du prix du pétrole,
- des politiques financières plus favorables dans beaucoup de pays européens avec les effets positifs des taux d’intérêts très bas qui offrent aussi despossibilités de financements plus avantageuses pour les PME.
Les indicateurs de croissance économique indiquent une relance en
Espagne et en Italie, deux pays très touchés par la crise. La France,
quant à elle, ne témoigne pas encore d’une reprise économique malgré les mesures prises récemment. L’Allemagne, du point de vue de
notre intervenant, ne tire pas le meilleur parti de sa situation économique favorable ; qui sait, si dans cinq ans, elle ne devra pas de
nouveau prendre exemple sur la France.
2) La Grèce : un pays en crise économique et en crise avec
l’Europe
Aujourd’hui, la Grèce présente, et de loin, les plus mauvais chiffres
de la zone euro avec une tendance à la baisse. Gerald Braunberger
ne parvient pas à comprendre comment un gouvernement prenant les
rennes d’un pays en voie de guérison, peut, en si peu de temps, plonger
son pays dans un tel marasme économique. L’économie grecque est
un tas de ruines et les relations de la Grèce avec presque l’ensemble
de ses partenaires européens sont massivement endommagées. Et
après ? Pour notre intervenant, la mauvaise situation économique ne
constitue qu’un élément de la réponse à la question : La Grèce resterat-elle dans la zone euro ou un GREXIT est-il probable ? L’autre élément
tout aussi important est la situation géopolitique du pays au sein de
l’Union européenne. Il est clair que le gouvernement d’Alexis Tsipras
mise sur le rôle géopolitique et la place géostratégique de la Grèce
pour faire plier Bruxelles.
3) L’allemand, une langue vivante au cœur du débat éducatif
français
Peut-on « protéger » les écoliers français contre la langue allemande ?
C’est une question qui semble animer l’École de la République ces
derniers mois. Pourtant, dans le cadre du développement des relations
franco-allemandes, il paraît indispensable que les deux pays fassent
des efforts pour renforcer l’apprentissage de leur langue et ne pas en
faire, comme c’est le cas en France, la question d’une petite élite. En
général, on peut constater un intérêt croissant pour l’allemand dans
de nombreux pays.
4) Transactions transfrontalières en hausse en France
Gerald Braunberger souligne ici que la politique française s’ouvre de
plus en plus aux transactions de M&A transfrontalières car le gouvernement semble réaliser que la compétitivité des entreprises en France
gagne à être renforcée par des capitaux provenant de l’extérieur de
l’Hexagone. Les mesures prises devraient d’ailleurs de nouveau inciter
les entreprises étrangères à investir en France comme le montrent les
trois M&A dont on parle actuellement : Lafarge/Holcim, Alstom/GE et
Alcatel/Lucent.
Questions et commentaires
A la fin de l’exposé, les participants au déjeuner d’affaires ont évoqué
et discuté les points suivants avec Gérald Braunberger :
- Un développement de l’apprentissage des langues française et
allemande ainsi que des échanges culturels entre les deux pays est
indispensable. Les écoles et jardins d’enfants d’initiatives privées
pourraient y jouer un rôle décisif.
- Trop d’État et de réglementations en Europe ? L’intervention de
l’État semble croître dans tous les pays. Les changements nécessaires
du système financier ne peuvent se faire sans cette intervention, cependant il faudrait supprimer la bureaucratie qui se multiplie à tous
les niveaux.
- Les répercussions de la politique de la BCE sur nos relations avec
les USA, la Chine et le Japon ne sont pas prévisibles à long terme.
Cependant, elles ont des effets à court terme !
De par la grande expertise de Gerald Braunberger et la pertinence
des questions des participants, le déjeuner d’affaires du 6 mai 2015 a
remporté un vif succès.
Johannes Schmid,
Synthèse en français Anne Forestier
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DIVERS
Visio-conférence
« Vision Bordeaux Export Germany 2015 »
mercredi 27 mai 2015 – Air Liquide Global Management Services GmbH, Francfort
Mercredi 27 mai, une visio-conférence entre « Vision Bordeaux Export Germany 2015 » et une dizaine de représentants
d’entreprises de Hesse s’est déroulée dans les locaux d’Air
Liquide mis à disposition par son vice-président international, Jean-Marc de Royère.
Les Bordelais à la conquête de l’Allemagne
« Vision Bordeaux Export Germany 2015 » est un groupement d’une dizaine
d’entreprises françaises situées en Gironde, piloté par Jean-Yves Mougeolle, président du groupement. Ouverte par Hervé
Mangonaux, Directeur général de SafeTIC AG, homologue outre-Rhin de Jean-Yves Mougeolle, par Sophie Laszlo, Consule générale de France à Francfort
et Présidente d’honneur du Club des Affaires de la
Hesse et, de l’autre côté de l’écran, par Hans-Werner
Bussmann, Consul général d’Allemagne à Bordeaux,
la visio-conférence avait pour objectif de nouer des
contacts et permettre aux entrepreneurs bordelais de trouver des partenaires commerciaux ou distributeurs afin d‘exporter leur savoir-faire et
leurs produits sur le marché allemand.
Jean-Yves Mougeolle, germanophone et germanophile a travaillé pendant
environ quinze ans outre-Rhin et son projet alléchant et prometteur a bénéficié assez facilement du soutien du Club des Affaires de la Hesse, du Club
d’Affaires Franco-Allemand Bordeaux-Aquitaine ainsi que de celui de la
« Wirtschaftsförderung Frankfurt GmbH » en termes de mise en relation et
visibilité du projet.
Et lorsque l’on sait que l’Aquitaine et la Hesse sont jumelées depuis 20
ans, cette nouvelle initiative économique s’inscrit parfaitement dans les
objectifs de rapprochement et d’échange des deux régions.
De l’huile de pin maritime anti-rides au câblage électrique
Les profils des entreprises girondines qui ne disposent chacune que de 10
mn pour se présenter, à la façon « Speed dating », sont des plus variés.
Ainsi, Oceopin cherche à commercialiser son huile de pin maritime entièrement naturelle, Lucas est spécialisé dans les robots de découpe, Delamet Environnement propose l’élimination des odeurs
et rejets gazeux, Biwine a lancé d’élégants étuis en
liège isothermes pour bouteilles de vin, Tamaplace
opère dans le domaine digital de partage de documents, Bureau Lacoste dans le wine-sourcing, Softmobiles a développé une application d’entreprises
pour smartphones et tablettes, Solutions Tech Prod
est spécialisé dans le tourisme d’affaires, Dermophonie offre des solutions pour optimiser les processus décisionnels, les
vignobles Burliga souhaitent exporter leur vin et enfin Dromaire cherche
des partenaires dans le domaine des câbles électriques et annonce déjà
sa présence au salon « Light and Building » de Francfort en mars 2016 !.
Une nouvelle visio-conférence aura lieu en octobre 2015 afin de faire le
point des derniers mois et mûrir le projet. Affaire à suivre…
Valérie Keyser
AGENDA CULTUREL
- Du 17 au 22 septembre à 17h30
Cinéma en VO (français/créole) dans le cadre du festival des films
du sud : « Meutre à Pacot »
De Raoul Peck, Haiti / France / Norvège, 2014, 130 mn. Avec Alex Descas,
Joy Olasunmibo Ogunmakin, Thibault Vinçon, Lovely Kermonde Fifi.
Alors que la terre se met à trembler à Haiti en 2010, la vie d’un couple de
Port-au-Prince change brusquement.
Infos : www.malsehnkino.de
- Les 7, 8 et 9 octobre 2015 à 20h
Théâtre en français : « L’étranger » d’Albert Camus
L’acteur charismatique de Montpellier, Pierre-Jean
Peters, un vrai Meursault, propose son interprétation du chef d’œuvre d’Albert Camus : « L’étranger ».
Un hommage mûri et dense à l’écrivain, après
dix ans de compagnonnage avec « L’Étranger ».
Reprise en raison du grand succès les années précédentes au
Théâtre International de Francfort et au Festival OFF d’Avignon de
2013 et 2014.
Infos et réservations : www.internationales-theater.de
- Du 7 octobre 2015 au 24 janvier 2016
Exposition : Dialogue de chefs d’oeuvre
A l’occasion de son bicentenaire, le
musée du Städel accueillera des chefs
d’œuvre de renommée internationale.
Une exposition conçue par l’ensemble
des commissaires d’exposition du
Städel et qui confrontera la collection
privée du musée aux grandes œuvres
issues des musées du monde entier.
Infos : www.staedelmuseum.de
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CLUB JUNIOR
Le Club Junior sous les couleurs de Décathlon et d’Atout
France lors du « JP Morgan Corporate Challenge »
mercredi 17 juin 2015
course, à savoir, soutenir les actions sportives envers les personnes handicapées. Nos
coureurs « à fond la forme » accompagnés
par Maik Krause, Directeur Développement
Allemagne de Décathlon, ont mené le train
et tous franchi la ligne d’arrivée dans la joie
et la bonne humeur. Après l’effort, le réconfort : la soirée s’est prolongée autour d’un
barbecue dans le jardin d’Atout France qui a
également offert les boissons.
Un grand merci aux sportives et sportifs ainsi
qu’à nos sponsors !
Pour la troisième année consécutive, le Club
des Affaires de la Hesse (CAH) a chaussé
ses baskets pour participer au « JP Morgan
Corporate Challenge » aux côtés de plus de
70.000 coureurs mercredi 17 juin 2015. Cette
course à pied de 5,6 km dédiée aux entreprises est toujours un moment fort de la vie
francfortoise.
Cette année, 10 sportifs enregistrés sous les
couleurs du CAH se sont associés à plus d’une
dizaine de collaborateurs des entreprises Décathlon et Atout France pour courir ensemble.
La marque d’articles de sport Décathlon a soutenu le Club Junior en
prenant en charge la réalisation des T-shirts : au recto figuraient les
logos respectifs en guise de clin d’œil à notre équipe sans frontières
franco-allemande, tandis qu’au dos, le slogan « Jogging gegen Mobbing, Laufen ohne Ausgrenzung », rappelait les valeurs chères à la
Nous nous retrouverons le 17 septembre pour le traditionnel tournoi
de pétanque organisé en collaboration avec l’association « Bornheim
Boules ».
Florent Brasquies
Président du Club Junior
SOIREE CONVIVIALE
Rencontre au Baltique
Mercredi 26 août 2015
La soirée du 25 Août a rassemblé une
vingtaine de membres du Club des
Affaires de la Hesse au Pankúka Bar
« Baltique » à Francfort. Le maître des
lieux, Ralph Weiss, nous a raconté
comment il avait profité de la cession
de Crédit Agricole Chevreux pour se
lancer dans une aventure capable de
concilier sa passion pour la Lettonie
et celle pour la France : les crêpes
(pankúkas en letton). Après avoir pris
des cours à Rennes pour devenir maître crêpier, il a fallu, entre autres,
trouver un local. Petit clin d’œil, c’est un descendant de huguenots
français qui a accepté de lui faire confiance en lui louant l’endroit.
D’où le petit salon qui porte leur nom « de Neufville ».
A peine fondé et déjà consacré ! Le Baltique s’est en effet classé au
top ten de sa catégorie dans le guide 2016 des meilleurs restaurants
de Francfort. A noter que c’est lors d’un événement du CAH que la
journaliste du magazine a entendu parler de l’ouverture du Baltique et
récupéré la carte de visite de Ralph Weiss...
Outre les délicieux pankúkas à déguster sur place avec, pourquoi pas
un verre de cidre, sachez que vous trouverez également de nombreux
produits gourmets à emporter. A retrouver sur www.baltique.de.
Anne-Charlotte de Peufeilhoux
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LE BLOC-NOTES
Les tensions européennes dans le cadre du sauvetage financier de
l’État grec ont de nouveau montré que le moteur franco-allemand
n’échappait pas aux règles élémentaires de la physique. Quand le
moteur tourne, les pistons montent et descendent en alternance…
cette initiative pour détourner l’attention de ses propres problèmes
et du fait que la France est, depuis 7 ans, le mauvais élève de ce
pacte de stabilité précisément conçu pour éviter les crises. Mais
cette tactique grossière ne rend pas les propositions moins justes,
reconnait-il cependant.
Pas bon d’être Français
Les Français en ont pris pour leur grade dans les médias de ce côté
du Rhin au cours des derniers mois. Après le sommet européen, les
observateurs ont compté les points pour savoir qui avait gagné. Les
médias français ont été dithyrambiques sur le rôle joué par le Président de la république, qualifié de modérateur ou de sauveur suivant l’enthousiasme du commentateur. Sur ce
partage des rôles, le président du conseil européen Donald Tusk dit dans un entretien à la
FAZ qu’il était « naturel », conforme aussi à la
personnalité du président français. Le monde
est presque à l’envers quand on lit dans le
journal Die Welt que « le président Hollande a
gagné en stature grâce à son rôle constructif
dans les négociations à Bruxelles ».
La presse allemande d’opinion a toutefois
utilisé globalement une autre grille de lecture et a loué l’action de la chancelière, qui
bénéficiait d’un assez large soutien politique.
Die Welt compte ainsi les points : FMI, privatisations, frein aux dépenses, dette, sont
tous au profit de l’Allemagne. Dans la FAZ, un
commentaire rappelle que la France essaie de
ne pas laisser l’Allemagne créer un précédent
avec la Grèce qui pourrait un jour aussi s’appliquer à elle-même. Dans la Süddeutsche Zeitung, Angela Merkel
est décrite comme livrant un duel avec Alexis Tsipras, dont François
Hollande vient jouer le « témoin ».
Die Welt ne se prive pas de rappeler que les propositions de renforcement des institutions européennes par la France ne peuvent que
trouver un écho favorable en Allemagne puisque c’est ce que l’Allemagne réclame depuis des années en se heurtant à l’opposition
des autres pays. « L’avant-garde européenne » de François Hollande
ressemble beaucoup au « noyau dur » proposé en 1994 dans ce que
l’on a appelé le projet Schäuble-Lamers « accueilli par un silence
assourdissant en France », selon Reuters dans sa version allemande.
Presque toutes les idées qui ont été proposées récemment ont déjà
été déposées à l’une ou l’autre époque et ont alors été « rejetées,
oubliées ou marginalisées », écrit la FAZ. Et la Süddeutsche écrit
que l’idée ne pouvait venir que de Paris. François Hollande utilisant
Pas bon d’être Allemand
Il ne fait pas bon non plus d’être Allemand en France. L’Allemagne
aurait la grosse tête disent les Français. Partout on ne parle que des
victoires de l’Allemagne. J’ai entendu un Français se plaindre que le
commentateur allemand du Tour de France s’emballait à chaque victoire d’étape d’André Greipel. Et je vous passe
les réflexions sur les bruits de botte que l’on
semble même entendre depuis Paris. La FAZ
rapporte les mots du président de la SNCF qui
aurait déclaré que la SNCF est devenue plus
allemande. Pardon ? Il ne faisait que commenter la fusion entre sa société et Réseau Ferré
de France... Une chance que l’Allemagne ait
terminé à la dernière place de l’Eurovision
cette année : vous imaginez si Ann Sophie
avait fait mieux ? Quant à la France, sa 25e
place est un résultat « politique », écrit L’internaute mais pas à cause de Berlin. Ouf.
La presse s’en est largement fait l’écho, je
suis aussi discriminé en tant que Français
à l’étranger pour aller passer mes vacances
dans le symbole des vacances hexagonales.
Tout ça parce que je commande en ligne depuis l’Allemagne, je paie plus cher mon ticket d’entrée chez Disneyland. Vivement l’Europe !
Une pensée pour se réconcilier
« L’histoire de l’Europe et de l’Union monétaire est celle des compromis entre l’orientation sur les règles à l’allemande et l’élan à la
française. Et ce n’est pas forcément un mauvais compromis. », Bernd
Rürup, dans un récent entretien avec Handelsblatt.
Marc de la Fouchardière
À partir de la presse et des médias
entre juin et août 2015
CLUB
DES AFFAIRES
DE LA HES S E
PAGE 8
LE BULLETIN • NO 336 • SEPTEMBRE 2015
LA VIE DU CLUB
Nouveaux membres
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Consultante junior
Lufthansa Consulting, FFM
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Christopher Raad
Analyst
Hering Schuppener Consulting, FFM
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Product Manager
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Guénolée Riboulet
Gérante associée
CAFRAL, Karlsbad
[email protected]
Katharina Blumenfeld
Associate
Hering Schuppener Consulting, FFM
[email protected]
Jean-Jacques Santarelli
Directeur Innovation New Business
Edelweiss,Groupe Savencia, Kempten
[email protected]
Marc-Antoine Dubois
Analyste
BNP Paribas, FFM
[email protected]
Adrian Sedlo
Partner
SJL - Avocats, Luxembourg
[email protected]
Joséphine Dargent
Stagiaire juridique
Belmont Legal, FFM
[email protected]
Alexandre Gassmann
Geschäftsführer
Everience, Darmstadt
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Matthias Gerhardt
Head of Corporate Development
arvato Bertelsmann, Baden-Baden
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Isabelle Kerdranvat
Directrice Commerciale
ICSA Boardroom Apps, FFM
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Changement adresse professionnelle
Dr. Stefan Hanke
Rechtsanwalt
Könnecke Naujok
[email protected]
Joachim Schmidt
Rechtsanwalt
ebl factum rechtsanwälte, FFM
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Cornelia Summ
Rechtsanwältin / Partnerin
Rittershaus Rechtsanwälte, FFM
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à 500 exemplaires et constitue une plate-forme
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Si vous désirez, dans notre prochain Bulletin, insérer un encart publicitaire, annoncer une offre spéciale ou y joindre un supplément volant, n’hésitez
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