Digi Strip Tease vol7.8.9
Transcription
Digi Strip Tease vol7.8.9
ondres, à l’époque victorienne. Un comptable notoire se jette de sa fenêtre à la suite d’horribles hallucinations ; on conclut au suicide. Non loin de là, le jeune John Watson entre à la prestigieuse Académie Brompton, un internat pour adolescents où il fait la connaissance d’un certain Sherlock Holmes. Le sens de déduction prodigieux de ce dernier en fait la coqueluche de l’école. Mais pendant que le détective en herbe poursuit ses études, les meurtres se succèdent, de plus en plus étranges... L Retraçant les jeunes années de Sherlock Holmes et de son acolyte John Watson, Le Secret de la pyramide mêle humour et aventures dans l’univers du plus célèbre détective anglais. Écrite par Chris Columbus, révélé à l’époque comme scénariste de Gremlins, cette superproduction signée Steven Spielberg est un bric-à-brac de magie, de fantasmagorie et de poursuites en tous genres, dans la lignée des Goonies, de Retour vers le futur et autres Indiana Jones (le titre fait d’ailleurs écho au fameux « temple maudit »). Sur un rythme trépidant, l’intrigue emboîte les âges et les lieux : dans le Londres victorien nappé de neige se cache une étrange pyramide construite par une secte égyptienne malfaisante. Hommage libre et amusé aux personnages de Sir Arthur Conan Doyle, Le Secret de la pyramide est un formidable spectacle pour le jeune public, imprégné d’un charme et d’une atmosphère typiquement britanniques qui servirent de modèle à la série des Harry Potter. LES AUTEURDES DLAU PYRAMIDE SECRET ur) sate s du BARRY LEVINSONve(rénualil’u n des grands nom Aujourd’hui de succès de dien grâce aux cinéma hollywoo orning, Vietnam, Barr y dM carrière R ain Man ou Goo ’au début de sa mide. qu t Levinson n’es pyra Le Secret de la s superlorsqu’il tourne de e mettre en scèn antes, Son talent pour nn io ss pa nées et ré eff ns tio uc prod ges hauts tacle et personna mêlant grand spec pareil. ns en couleurs, est sa ’il s’attaque R abbit ?. Lorsqu la peau de Roger réalise l’un g er lb ie mide, Sp ra py la de et cr Se portrait au us chers : faire un lèbre cé de ses rêves les pl us l’univers du pl d’aventurier dans de. détective du mon e) CHRIS COLUMBUS aî(sctréne arleistsuccès en tant que nn co de t an Av té l’avion, rie Maman, j’ai ra réalisateur de la sé t l’un des plus brillants es ur des Chris Columbus lywood, créate urné ol H d’ es ist to scénar is pu de t mlins. Ayan Goonies et de Gre classiques pour le jeune ds ts de la de nombreux gran ux premiers vole ense de s le nt do m public, im un r, il demeure série Harry Potte drolatiques et enchantés. ers concepteur d’univ cteur) STEVEN SPIELBERsoGn(pchroefdu-d’œuvre E.T. l’extra- ses amis À l’époque de ielberg fonde, avec terrestre, Steven Sp et Frank Marshall, la dy nment. Kathleen Kenne n Amblin Entertai tures tio uc od pr en société de av d’ nombreux films Il produit ainsi de i ont marqué toute une e qu futur à à grand spectacl gie Retour vers le tr époque, de la ilo , en passant par Qui veut eure L’Aventure intéri S LA MARQUE DES GRANDS S Lorsque, lors d’une scène vertigineuse, la machine volante construit par l’inventeur Waxflatter prend son envol, nous la voyons passer un instant devant la pleine lune. Cette image est un clin d’œil au célèbre logo d’Amblin Entertainment, inspiré du film E.T. l'extra-terrestre. En effet, Le Secret de la pyramide fait partie des plus grandes productions signées Spielberg, proposant un divertissement de haute qualité et un rêve d’aventures pour petits et grands. UN TRIO D’AVENTURIERS À LA LOUPE SHERLOCK HOLMES (Nicholas Rowe) Qui peut jouerSherlock Holmes?Après avoir vu plus de 4 000 garçons, les producteurs s’arrêtent finalement sur Nicholas Rowe, un jeune acteur d’origine écossaise ayant suivi des cours d’art dramatique au prestigieux Eton College. Le physique longiligne et anguleux du jeune homme, rappelant les illustrations originales des livres et la figure perçante de l’acteur Basil Rathbone, interprèt e mythique de Holmes au cinéma, correspo nd parfaitement à l’image usuelle du détective . JOHN WATSON (Alan Cox) Le rôle du célèbre et fidèle John Watson nécessite quelqu’un qui sache aussi jouer sur un registre comique, avec une silhouett e arrondie. Acteur à la télévision, Alan Cox convainc les producteurs, mais son physique ne va pas. Trop robuste et athlétique, le jeune acteur est affublé de rembourrages en mousse autour du corps pour tenir le rôle. Pire : sa croissance s’accélère pendant le tournage, si bien que, dans certaines scèn es du film, les acteurs qui se trouvent à ses côtés portent des talonnettes. ELIZABETH HARDY (Sophie Ward) Nièce de l’inventeur Rupert T. Waxflatt er dont elle a hérité du génie, Elizabeth est une jeune anglaise de vingt ans, douce et cultivée. C’est le premier amour de Sherlock Holmes : on découvre ainsi l’origine de la misanthropie légendaire du détective, et pourquoi ce dernier choisit de demeurer un célibataire endurci pendant toute sa vie.. . À l’origine, Elizabeth devait être un personnage américain, mais Barry Levinson fut tellement soufflé par le talent et la beau té de Sophie Ward qu’il changea le rôle. S UNE PLAISANTERIE RÉPANDUE PARMI LES HOLMÉSIENS S - Sherlock, à quelle école alliez-vous quand vous étiez jeune ? - Élémentaire, mon cher Watson ! L’UNIVERS DE HOLMES SHERLOCK Une mystérieuse jeunesse me Holmes constituent une som Les aventures de Sherlock posée de quatre romans et de on » littéraire considérable, com groupement appelé le « can cinquante-six nouvelles (repar Arthur Conan Doyle à la fin par les spécialistes) écrits sont autant une suite d’enquêtes du XIXe siècle. Si les livres Holmes lui-même, l’auteur nous qu’un portrait de Sherlockpeu de choses sur l’enfance et raconte cependant très . l’adolescence du détective années c’est pendant ses deux On sait seulement que nd conscience qu’il peut gagner d’université que Holmes pre ionnel de l’obser vation et de la sa vie grâce à son sens except use, à l’école, à résoudre des déduction. En effet, il s’am lui soumettent, exactement rs de énigmes que ses camarades du Secret de la pyramide. Lo comme on le voit au début DES PERSONNAGES LÉGENDAIRE l’une de ces parties, le disant : « Je ne sais papère de l’un de ses amis lui ouvre les yeux en lui Holmes, mais j’ai l’im s comment vous vous débrouillez, monsieu officieux sont à côté pression que tous les détectives officiels r monsieur ! ». Ceci estde vous des enfants. C’est là votre carriè ou nous découvrons un ad le point de départ du Secret de la pyramidere, olescent vif et espiègle qu : toute l’école en résolvan i s’est fait un nom dans aventures, par la suite, t des énigmes abracadabrantesques. Dans ses de l’esprit de jeu qu’im son métier de détective demeure indissociab plique pour lui la résolu le tion de mystères. Ainsi, Le Secret de la py de Conan Doyle tout ramide demeure fidèle aux personnages en se permettant des fantaisies et des anachronismes comiques (da ns les livres, par exemp le, Holmes et Watson ne se rencontrent qu’à l’âge adulte). Conçu par des amoureux du détective, le film s’amu se à deviner ce à quoi on t pu ressembler Holmes et Watson dans leurs jeu nes années – levant ave c beaucoup d’humour et de spectacle le voile de mystère qui envelop pe les héros. S UN SENS INNÉ DE LA DÉDUCTION ? S Bien que Sir Arthur Conan Doyle se soit inspiré de figures et d’évènements célèbres pour écrire les aventures de Sherlock Holmes, certaines anecdotes personnelles lui servirent également à forger les caractères de ses personnages. Ce qui suit est une histoire que l’auteur aimait raconter, et dont s’inspire clairement le dialogue de la première rencontre entre Holmes et Watson dans Le Secret de la pyramide. Un jour, Arthur Conan Doyle, de passage à Paris, attend un taxi devant la gare de Lyon. Lorsque le taxi s’arrête, l’écrivain monte à bord et le chauffeur s’adresse à lui : - Bonjour, monsieur Doyle. Où désirez-vous aller ? Doyle est sidéré ! Il demande au chauffeur comment il a pu savoir qui il était. - M’aviez-vous déjà vu auparavant ? - Non, monsieur. Mais les journaux de ce matin disent que vous étiez en vacances à Marseille. Et je vous ai pris gare de Lyon, là où les trains en provenance de Marseille s’arrêtent. La rougeur de votre peau, qui est plutôt d’un teint pâle, me dit que vous rentrez de vacances. Les taches d’encre sur votre index droit me disent que vous êtes un écrivain ou au moins que vous écrivez beaucoup. Vos vêtements sont typiquement anglais… En additionnant toutes ces informations, j’en ai déduit que vous étiez Sir Arthur Conan Doyle ! Doyle lui répond : - C'est réellement fantastique ! Vous êtes la réplique parfaite de mon personnage de fiction, Sherlock Holmes, à la différence que vous, vous êtes réel ! - C’est qu’il y a autre chose. - Quoi donc ? Qu’allez-vous encore m’apprendre ? - Votre nom est inscrit sur votre valise. S Sherlock Holmes appa raî intitulée Une étude en t pour la première fois en 1887 dans une his rou être à la perspicacité ex ge. D’emblée, le détective est présenté commtoire ceptionnelle, maîtrisa e un légale,la pratiquedela nt chimie et l’artdudéguis parfaitement la médecine une méthode rigoureu ement.Holmes s’appuie raisonne par déducti sement scientifique pour mener l’enquê sur on te lui, sa méthode permett , suivant une logique simple et infaillible. : il Selon rai t à qu ico nq ue de « d’eau l’existence de l’o céan Atlantique ou du déduire d’une simple goutte cette personne ne conn Ni aîtrait pas a priori ces agara, quand bien même deux endroits ». Bien qu’il soit le prem ier dans un désordre pe à prôner la discipline dans son travail, Ho lm rm extravagant », est stu anent. Watson, qui le qualifie de « bo es vit péfait de constater qu hème détective, situé au 22 e 1B Baker Street, ressemle célèbre appartement du dessous, mais que Holm ble à un bazar sens de monomaniaque et po es parvient sans peine à s’y retrouver ! Holm ssus ssè par une enquête, il do de une activité frénétique. Lorsqu’il est es est oc rt étonne beaucoup Wats très peu et ne se nourrit quasiment pas, cupé ce qui on . En revanche, lorsq mettre sous la dent, il peut sombrer dans de u’il n’a pas d’aventure à se pour seule distraction longues dépressions, n’a que le plaisir de jouer du violon ou de fume yant r la pipe. Holmes est un homm e ne sait que très peu de austère et solitaire. Sur ses origines familia les ch les spéculations les plu oses, ce qui a conduit ses admirateurs à ém , on s ettre fo lle s à so n compte. Se travaille au gouvernem ent, nous est connu. Le ul son frère Mycro, qui et reste fidèle toute sa détective n’a pas de fem vie me de couple incompatib aux principes du célibat, jugeant la vie le avec son travail. Hormis Watson, il n’a proprement parler. pas d’amis à Le docteur John Wats on, le célèbre assistan t du narrateur des aventu res de Sherlock Holm détective, est aussi le es (hormis pour quatr enquêtes où il n’appara e ît pas). Il est véritable me Holmes nous est décri t, témoin privilégié de nt celui à travers qui s enquêtes et portraitist du caractère excentriqu e e du personnage. Wats on fait la rencontre de Holmes en emménage ant au 221B Baker Str eet – payer, seul, le loyer et doit accepter un co-lo le détective ne peut l’activité de son voisin cataire. Intrigué par tac en vient rapidement iturne, Watson se rapproche de Holmes et à l’assister dans son travail, son expérienc médicale s’avérant d’u e ne grande aide. Ayant exercé des fon ction habitué au danger. Bien s de médecin dans l’armée, Watson est qu bonhomme arrondi et ’il soit généralement représenté comme un élégant, arborant une moustache et un ventre bedonnant,ilestpourta nt athlétique, possédant décritdansleslivrescomme un personnage un pouvoir suivre le ryth e consistance physique assez forte pour me frénétique du détec tive. Contrairement à Holmes, Watson est marié et possède une vie sociale remplie. De manière générale, le do raisonnableque Sherloc cteur Watson est un homme bien plus kHolmes, lequelestextr cou. Dans bien des sit aordinairement casseuations périlleuses, so n rôle est de prévenir détective des dangers le en le ramenant à la rai son. À l’origine,Arthur Co nanDoyleavaitsongé affubler SherlockHolm de deux acolytes, deux es jeu finalement en un seulp nes apprentis détectives, qui fusionnèrent ersonnage.D’un point de vuelittéraire, l’intér de créer un personnagec êt om maispersonnelsurle pe me Watson est de porterunregard extérieur rsonnagedeHolmes, lem pour en faire unefigure quasi idéalisée.Dansle ettantenperspective sli parfoiscomme lebiog raphe officieldeSherlo vres,Watson se définit ck Holmes, celui àtrav qui le détective rester ers a dans les annales. L’a dmiration candide et l’étonnement perman ent qu’il projette sur Ho lmes – des attitudes qu l’on retrouve dans Le e Secre faire entrer Sherlock Ho t de la pyramide – contribuent fortement à lmes dans la légende. LES OBJETS DU DÉTECTIVE et du docteur Watson, aventures de Sherlock Holmes t forgés. Sur sa route, res miè pre les e vivr e fair s nou s se son En plus de nte comment ces deux aventurier Le Secret de la pyramide nous raco rs objets qui ne le quittent plus par la suite et deviennent de Sherlock Holmes trouve plusieu nage. véritables attributs de son person Le "deerstalker" loupe intes et les La permettant de relever les empre ploie des em Au XIXe siècle, les techniques Chapeau traditionnellement porté pou r la chasse, le "deerstalker" n’est pas explicitement nom mé dans les livres bien qu’il soit mentionné que le détective se pare de chapeaux champêtres lorsqu’i l enquête à la campagne. Les illustrations de She rlock Holmes portant un "deerstalker" sont pou rtant restées célèbres, et le chapeau fut repris au ciné ma, si bien qu’il paraît aujourd’hui indissociable du personnage. Attention, cependant : il s’agit d’un chapeau d’extérieur, et il est absurde de penser que Sherlock Holmes porte un "deerstalker" à la mai son ! itées. Si Sherlock Holmes traces de pas sont encore limroscopes pour analyser les indices dans son réactions chimiques et des mic simple loupe pour inspecter de fond en laboratoire, il se munit d’une instrument est devenu indissociable des comble les lieux du crime. Cet constitue aujourd’hui le symbole des représentations de Holmes et détectives à travers le monde. La pipe fauteuil et rlock Holmes s’assoit sur un Quand il n’enquête pas, She l’aide à réfléchir. Le docteur Watson, qui allume une bonne pipe ; cela me muré dans la réflexion, se plaint des doit alors faire face à un hom ac propage dans l’appartement. Lorsqu’il en robe de odeurs nauséabondes que le tab s est généralement représenté est chez lui, Sherlock Holme er la pipe, soit à jouer du violon. chambre, s’occupant soit à fum MENER SA PROPRE S MORIARTY, L’ENNEMI JURÉ DE HOLMES S ENQUÊTE TOUT AU LONg DE CE LIVRET, VOUS POURREz COLLECTER DES PIèCES À Planant comme une ombre au-dessus des aventures de Sherlock Holmes, le professeur James Moriarty est l’un des « méchants » les plus célèbres de la littérature. Décrit par le détective lui-même comme le « Napoléon du crime », Moriarty est un esprit criminel de génie dont l’intelligence hors du commun n’a d’égal que celle de Holmes. Bien qu’il n’apparaisse physiquement que deux fois dans toute l’œuvre, il est omniprésent à travers les références faites par les héros, d’autant plus dangereux qu’il demeure invisible, à la manière de Voldemort dans Harry Potter. Considéré comme le cerveau de toutes les organisations criminelles d’Angleterre (voire du monde), Moriarty se livre à une partie d’échecs à distance avec Sherlock Holmes. Ses origines sont un mystère, son art du déguisement et sa supériorité stratégique le rendent quasiment invicible. Le professeur Moriarty paraît curieusement absent du Secret de la pyramide. Cependant, à la fin du film, en restant jusqu’au bout du générique, les spectateurs assistent à une révélation spectaculaire. Il semblerait que Moriarty ait bien été là, dès les débuts du détective, à veiller de près sur le jeune Sherlock Holmes… CONVICTION EN RÉPONDANT AUX QUESTIONS POSÉES ET, AINSI, RECONSTITUER L’ENQUêTE DE SHERLOCK HOLMES DANS LE FILM. RENDEZ-VOUS À LA DERNIÈRE PAGE POUR LES RÉPONSES (À CONSULTER APRÈS AVOIR VU LE FILM). Pièce à conviction n°1 Quel est le premier détail qui intrigue Holmes et l’incite à se lancer dans l’enquête sur les meurtres mystérieux ? LES AVENTURIERS IELBERG CHEZ STEVEN SP a été à l’initiative trilogie Retour vers le futur (Robert zemeckis, rg be iel Sp 80, Steven 1985) qui sera suivi de Au cours des années 19 e réalisateur ou producteur, à de t qu deux épisodes en 1989 ou a participé, en tan riers auxquels le ntu ave s de ne scè en nt et 1990. À nouveau, le nombreux films metta barquémalgré er. héros, Marty McFly,estem mmun par son ami Doc, un tifi ne en jeu s’id ut pe ur ate ect sp rs du co lui dans une aventure ho pulse dans les années 60 grâce à sa ographie est film sa pro de le i ue qu tiq , ial ma blé gén e, Steven plus em inventeur D’abord, l’aventurier le temps". La même anné le des créé par george le e ag ns nn da rso er pe yag es, vo à Jon a re cel ian "voitu incontestablement Ind re tout aussi périlleuse, écran en 1981 première fois sur grand berg produit une aventu une bande d’adolescents qui se la iel Sp ur po ru pa de ap e et ad faç cas sa Lu er, 1985), l’arche perdue. Derrière Goonies (Richard Donn r quartier d’un dans Les Aventuriers de armeur, Indiana Jones représente n trésor pour sauver leu eil en 1987, d’u e rch he rec la ch à ie ce log lan sol éo du rch e pir d’a rg. lise Em Spielbe professeur r immobilier. Enfin, il réa dans la galerie de Steven teu pli mo om britannique pro acc n s rço plu ga le on ne e ier jeu tur l’aven s l’enfance, comm l’histoire d’un dè e ate est rel il nif l ma ue se leq e ns tur en da onaise, pendant la de La passion pour l’av es et la dernière croisa ai, sous occupation jap le jour où le Japon gh Jon a an Sh ian à nd t d’I an t viv bu dé peut le voir au nture que le sage e et dont la vie bascule sait dès la première ave Seconde guerre mondial ses parents et r sse lai ur po (1989), et le spectateur nt me s. Il est alors séparé de lié ide Al rap x tre au e raî err pa gu dis à la e re nc décla uel il transforme sa professeur Jones a tenda et qui aime risquer sa de prisonniers dans leq p ur de cam rou un ba ns da ego yé ervo alt en rg ces films réalisés dans place à Indiana, son ur sur vivre. Dans tous giques. Si Steven Spielbe po olo re hé nt ntu arc s ave sor en tré s vie de r dans nstruit un genre d’enfa vie pour déniche , Steven Spielberg a co par l’enfance de son héros en 80 urs ide es sie rap né r plu an tou ou les dé un r un pa re sé fai iablement a choisi de otidien boulever trois films mettent indén en mettant aventurier qui voit son qu iques, sociaux, technologiques ou le 3e opus de la série, les uit no tor pa his s’é i t qu en e pli et adult lui dans une facteurs, qu’ils soi scène un aventurier accom mier rang desquels se trouvent les éma est propulsé malgré cin de ros hé Ce . els pre tur au na à la hauteur ec, t sur fai éch à t ntre tou gaffeur les méchants en i le dépasse, mais il se mo parfois approximatif et s un qu té re cô ntu son ave , ins mo an Nazis. Né es n’est pa ctateur qu’Indiana Jon des circonstances. rappelle toujours au spe tout un rêve sur e lis réa ’il qu is ma el, nn sio k Holmes et John Watson aventurier profes de la pyramide, Sherloc ret ie. les Sec log éo Le ns rch Da d’a né on ture qu’ils vont vivre : d’enfant passi r ent pas non plus l’aven qu leu t vo san pro ver ne ule bo , e ux qu ent autour d’e berg, en tant cèd iel suc Sp se ven ges Ste an se étr à de ite res hie inc urt me L’étude de la filmograp fait apparaître un deuxième genre avec l’une des victimes les ur, otidien, et leur proximité ndant, si Watson ressemble tout à qu : s plu le ble producteur et réalisate sem . Cepe ut-être celui qui lui res cédemment, lancer dans une enquête d’aventurier, qui est pe mmence avec co bables des films cités pré qu’il est ut pro To . im lui rs é rie lgr ntu ma r ave rie x au ntu t t ave fai fai et du ire n, ita on sol xcepti ne garço l’enfant fait un peu figure d’e dans lequel Elliott, un jeu d il fait ) es 82 lm ur vivre sa (19 Ho po e str ion rre cas -te oc tra te l’ex an E.T. rdinaire qu i de saisir cet rao rav ext t re en ntu rem ave liè e cu un rti ns pa da se retrouve plongé lie fortement tective. terrestre avec qui il se opus de la première aventure de dé la rencontre d’un extraer mi pre au re bo lla co ur ate d’amitié. Puis, le réalis Pièce à conviction n°2 Quels sont les deux indices qui permettent à Holmes et Watson de trouver la pyramide souterraine ? S L’APPRENTISSAGE DE L’AVENTURIER S Cette école typiquement britannique ne vous rappelle rien ? Et que dire de la vie des élèves, partagée entre les enseignements de professeurs iconoclastes, la rivalité entre les élèves et les mystères à résoudre ? Harry Potter bien sûr ! Ce dernier présente, comme Holmes et Watson, toutes les caractéristiques de l’enfant aventurier britannique : une école prestigieuse aux décors ancestraux en pierre recouverte de lierre, une vie en communauté d’élèves, un professeur bienveillant, d’autres trompeurs… Et surtout, une enquête à mener d’abord dans l’école, puis à l’extérieur, en utilisant à la fois les apprentissages théoriques et l’expérience pratique acquise en dehors de l’institution scolaire. Il ne serait pas étonnant que J. K. Rowling se soit un peu inspirée, entre autres, du Secret de la pyramide pour son célèbre apprenti sorcier… LES DÉCORS Le Secret de la pyramide parvient parfaitement à recréer l’atmosphère du Londres de l’époque victorienne, une prouesse rendue possible grâce au travail du responsable des décors (ou production designer), Norman Reynolds. À l’époque de la production du film de Barry Levinson, il a déjà prouvé son talent en réalisant, entre autres, les décors de la trilogie Star Wars (il remporte d’ailleurs un Oscar® pour La Guerre des étoiles) et des Aventuriers de l’arche perdue. Pour Le Secret de la pyramide, Norman Reynolds relève le défi de reconstituer entièrement le Londres victorien en hiver dans les studios Elstree. De l’atelier du professeur Waxflatter au magasin de l’antiquaire, en passant par les rues, tout est reproduit de façon minitieuse avec un soin particulier apporté aux nombreux objets et machines qui contribue à la fois à l’authenticité des lieux et à leur aspect magique. Norman Reynolds a été aidé dans son entreprise par les décors naturels utilisés pour l’Académie Brompton où étudient Holmes et Watson. En effet, le film fut en partie tourné dans des endroits prestigieux en grande-Bretagne comme l’université d’Oxford, Eton College et le château Belvoir, ce qui renforce son aspect so British. Deux créations sont particulièrement impressionnantes et ont requis tout l’ingéniosité de Norman Reynolds : l’ornithoptère du professeur Waxflatter et la pyramide de la secte égyptienne Rame Tep. D’abord, il a conçu l’ornithoptère en hommage aux machines volantes imaginées par Léonard de Vinci. Cette fabuleuse machine, véritable bijou de maquette, a été construite à taille réelle à partir d’ailes en toile, de cuivre et de poulies, et suspendue à une grue de 45 mètres de haut pour permettre la séquence du survol de Londres par Holmes et Watson. Les proportions hors du commun de l’engin et la qualité de la reproduction rendent l’illusion parfaite. L’autre réalisation extraordinaire de Norman Reynolds et son équipe est la gigantesque pyramide souterraine qui abrite le temple de la secte Rame Tep. Ce décor a également été conçu à taille réelle et sa réalisation nécessita plusieurs mois de planification, préparation et construction… alors que la destruction finale ne prit que quelques instants ! Bien que Norman Reynolds ait travaillé sur les décors des Aventuriers de l’arche perdue, film dans lequel figure une réplique d’un temple égyptien, il ne s’est pas inspiré de ce travail très réaliste pour la pyramide londonienne : le temple du Secret de la pyramide est bien plus grand, complexe et, surtout, magique. Pièce à conviction n°3 Comment Holmes et Watson parviennent-ils à relier toutes les victimes à Chester Cragwitch ? LA MAGIE DES EFFETS SPÉCIAUX séquence mémorable où un Le Secret de la pyramide s’ouvre sur une entre dans un restaurant ster individu jovial du nom de Bentley Bob n bien gras que l’homme pour s’y attabler. On lui apporte un faisa e tourne au cauchemar. Le dévore des yeux. Mais brusquement, la scèn un regard noir à Bobster, volatile dans l’assiette revient à la vie et jette diabolique, l’oiseau de ce rapa qui reste stupéfait. Transformé en d ses jambes à son cou. pren el lequ ster, malheur se met à attaquer Bob ion plus vraie que nature, est Cette formidable vision d’horreur, hallucinat iaux, orchestré par des spéc s effet le fruit d’un travail acharné sur les ient d’une marionnette prov sion L’illu s. équipes aussi variées que brillante qui débute alors sa carrière : il mécanique, animée par un jeune prodige ateur des créatures d’Aliens et s’agit de Stephen Norrington, futur anim n extraordinaires (où l’on leme futur réalisateur de La Ligue des gent Les monstres fabuleux du ). iarty Mor de ge retrouve d’ailleurs le personna , des « animatronics », sortes Secret de la pyramide sont, pour beaucoup magie de la robotique et de de marionnettes douées de vie par la in des Dents de la mer, les l’électronique. Depuis le fameux requ iaux des films de Spielberg. Ils spéc s effet animatronics sont associés aux ort aux effets de synthèse, présentent un avantage certain par rapp partageant les scènes avec les puisqu’ils sont présents sur le tournage, à ces robots chimériques et Face acteurs, et sont filmés en temps réel. de simuler la peur ! menaçants, les comédiens n’ont pas besoin es, chef-d’œuvre du péplum pour des films comme Jason et les argonaut procédé « Dynarama » de ique d’aventures réalisé en 1963 avec le myth ines en caoutchouc en les figur des imer Ray Harryhausen. Il s’agit d’an l’illusion du mouvement filmant image par image, afin de donner tures animées sont ensuite lorsque ces images se succèdent. Les créa filmée sans elles. L’un des lable préa intégrées à la scène réelle, qui a été au mide met en scène ce pyra la de et Secr du passages les plus remarquables ailés miniatures se mettent à type de procédé, lorsque des monstres antiquaire. L’animation et attaquer le professeur Waxflatter chez un ur qu’elles sèment, sont terre la l’aspect visuel de ces harpies, ainsi que ques d’Harryhausen. gori asma fant s ture un hommage évident aux créa UN VITRAIL VIRTUEL Encore magique aujourd’hui, la scène du chevalier qui sort du vitrail est une grande première à l’époque. En effet, ce chevalier est le premier personnage de l’histoire du cinéma intégralement conçu en images numériques ; le père du héros d’Avatar, en quelque sorte ! La scène mélange des séquences filmées, tournées en Angleterre, à des images de synthèse numériques créées en Californie dans les locaux d’Industrial Light & Magic. En ayant recours à des effets visuels, les animateurs souhaitent conserver l’apparence picturale du chevalier et les caractères esthétiques du vitrail tout en produisant un maximum de réalisme. Les formes du personnage sont d’abord dessinées et coloriées, puis scannées par un ordinateur qui les transforme en images 3D. Celles-ci sont ensuite partiellement redessinées et retouchées par informatique, intégrées aux images filmées, et enfin incrustées au laser sur le film. La conception du chevalier nécessite quatre mois de travail ; elle est supervisée par John Lasseter, le créateur de Toy Story ! Au final, le morceau de bravoure ne dure que 45 secondes mais laisse aux spectateurs une impression indélébile. travaillent sur Le Secret de En matière d’effets spéciaux, les équipes qui qu’il s’agit d’Industrial puis ier la pyramide ne manquent pas de mét onsable des trucages resp Ltd. sfilm Luca Light & Magic, la branche de que du film, un tout nouveau des Star Wars et des Indiana Jones. À l’épo s visuels » – c’est-à-dire des domaine s’ouvre à eux : celui des « effet ur sur les images du film, en nate images de synthèse réalisées par ordi sont de l’ordre du trucage opposition aux « effets spéciaux » qui combinant effets de synthèse généralement réalisé sur le tournage. En strial Light & Magic crée et marionnettes ou autres maquillages, Indu nologies avant-gardistes tech les et un pont entre les trucages anciens hui. On peut donc affirmer qui sont abondamment utilisées aujourd’ à un croisement décisif dans que Le Secret de la pyramide se trouve vétéran et précurseur. Sa l’histoire des effets spéciaux , à la fois redoublée d’un charme hui urd’ laire galerie d’illusions, aujo tacu spec i auss ont mide pyra la de et film ! Les responsables des effets spéciaux du Secr ue, est pour beaucoup dans la réussite du semblables à celles utilisées authentiq s, enne anci plus es niqu tech des à urs reco Pièce à conviction n°4 Comment Holmes aurait-il pu découvrir plus tôt qui se cache derrière Eh Tar ? S UN AIR DE PIXAR CHEZ SHERLOCK S Au sein de Lucasfilm Ltd. à l’époque, Industrial Light & Magic est épaulé par un autre studio qui appartient également à george Lucas et qui réalise l’animation des séquences numériques : il s’agit de Pixar Animation Studios, depuis devenu l’un des plus célèbres studios d’animation au monde (1001 pattes, Le Monde de Nemo, Wall-E). Ce sont les artistes de Pixar qui conçoivent la séquence du chevalier. Le Secret de la pyramide marque ainsi la première étape de leur fabuleuse carrière, jalonnée de chefs-d’œuvre merveilleux, hilarants et géniaux. FICHE TECHNIQUE Scénario ................................................ Chris COLUMBUS Image..................................................... Stephen GOLDBLATT Montage ............................................... Stu LINDER Décors................................................... Norman REYNOLDS Musique................................................ Bruce BROUGHTON Production........................................... Mark JOHNSON pour AMBLIN ENTERTAINMENT Production exécutive ......................... Steven SPIELBERG, Frank MARSHALL ......................... & Kathleen KENNEDY Réalisation ........................................... Barry LEVINSON RÉPONSES AUX “PIÈCES À CONVICTION” 1 : Un journal trouvé dans l’atelier du professseur Waxflatter et sur lequel est entourée l’annonce du suicide de Bentley Bobster. 2 : La sarbacane trouvée par Watson dans la rue et le morceau de tissu arraché au meurtrier par le chien d’Elizabeth. 3 : Grâce au portrait de groupe trouvé par Watson dans l’atelier du professeur Waxflatter. FICHE ARTISTIQUE 4 : Grâce au nom de famille du professeur Rathe qui n’est autre qu’une anagramme de Eh Tar. Nicholas ROWE............ Sherlock HOLMES Alan COX....................... John WATSON Sophie WARD ............... Elizabeth HARDY Anthony HIGGINS ..... Professeur RATHE Freddie JONES .............. Chester CRAGWITCH Relations presse Julie DEJODE Tél. : 01 42 24 87 89 julie@carlottafilms.com Distributeur CARLOTTA FILMS 9 passage de la Boule Blanche – 75012 PARIS Tél. : 01 42 24 10 86 / Fax : 01 42 24 16 78 Programmation Ines DELVAUX Tél. : 01 42 24 11 77 ines@carlottafilms.com Avec le concours du Centre National de la Cinématographie