Digi Strip Tease vol7.8.9

Transcription

Digi Strip Tease vol7.8.9
ondres, à l’époque victorienne. Un comptable notoire se jette de sa
fenêtre à la suite d’horribles hallucinations ; on conclut au suicide.
Non loin de là, le jeune John Watson entre à la prestigieuse Académie
Brompton, un internat pour adolescents où il fait la connaissance d’un
certain Sherlock Holmes. Le sens de déduction prodigieux de ce dernier
en fait la coqueluche de l’école. Mais pendant que le détective en herbe
poursuit ses études, les meurtres se succèdent, de plus en plus étranges...
L
Retraçant les jeunes années de Sherlock Holmes et de son acolyte
John Watson, Le Secret de la pyramide mêle humour et aventures
dans l’univers du plus célèbre détective anglais. Écrite par Chris
Columbus, révélé à l’époque comme scénariste de Gremlins, cette
superproduction signée Steven Spielberg est un bric-à-brac de
magie, de fantasmagorie et de poursuites en tous genres, dans la
lignée des Goonies, de Retour vers le futur et autres Indiana Jones
(le titre fait d’ailleurs écho au fameux « temple maudit »). Sur un
rythme trépidant, l’intrigue emboîte les âges et les lieux : dans le
Londres victorien nappé de neige se cache une étrange pyramide
construite par une secte égyptienne malfaisante. Hommage libre et
amusé aux personnages de Sir Arthur Conan Doyle, Le Secret de la
pyramide est un formidable spectacle pour le jeune public,
imprégné d’un charme et d’une atmosphère typiquement
britanniques qui servirent de modèle à la série des Harry Potter.
LES AUTEURDES DLAU PYRAMIDE
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L’Aventure intéri
S LA MARQUE DES GRANDS S
Lorsque, lors d’une scène vertigineuse, la machine volante construit par l’inventeur Waxflatter prend son envol, nous la voyons passer un instant devant la
pleine lune. Cette image est un clin d’œil au célèbre logo d’Amblin Entertainment, inspiré du film E.T. l'extra-terrestre. En effet, Le Secret de la pyramide
fait partie des plus grandes productions signées Spielberg, proposant un divertissement de haute qualité et un rêve d’aventures pour petits et grands.
UN TRIO D’AVENTURIERS À LA LOUPE
SHERLOCK HOLMES (Nicholas Rowe)
Qui peut jouerSherlock Holmes?Après avoir
vu plus de 4 000 garçons, les producteurs
s’arrêtent finalement sur Nicholas Rowe,
un
jeune acteur d’origine écossaise ayant suivi des
cours d’art dramatique au prestigieux Eton
College. Le physique longiligne et anguleux
du jeune homme, rappelant les illustrations
originales des livres et la figure perçante
de l’acteur Basil Rathbone, interprèt
e
mythique de Holmes au cinéma, correspo
nd
parfaitement à l’image usuelle du détective
.
JOHN WATSON (Alan Cox)
Le rôle du célèbre et fidèle John Watson
nécessite quelqu’un qui sache aussi jouer sur
un registre comique, avec une silhouett
e
arrondie. Acteur à la télévision, Alan Cox
convainc les producteurs, mais son physique
ne va pas. Trop robuste et athlétique,
le
jeune acteur est affublé de rembourrages
en
mousse autour du corps pour tenir le rôle.
Pire : sa croissance s’accélère pendant
le
tournage, si bien que, dans certaines scèn
es
du film, les acteurs qui se trouvent à ses
côtés portent des talonnettes.
ELIZABETH HARDY (Sophie Ward)
Nièce de l’inventeur Rupert T. Waxflatt
er
dont elle a hérité du génie, Elizabeth est une
jeune anglaise de vingt ans, douce et cultivée.
C’est le premier amour de Sherlock
Holmes : on découvre ainsi l’origine de
la
misanthropie légendaire du détective,
et
pourquoi ce dernier choisit de demeurer
un
célibataire endurci pendant toute sa vie..
.
À l’origine, Elizabeth devait être
un
personnage américain, mais Barry Levinson
fut tellement soufflé par le talent et la beau
té
de Sophie Ward qu’il changea le rôle.
S UNE PLAISANTERIE RÉPANDUE PARMI LES HOLMÉSIENS S
- Sherlock, à quelle école alliez-vous quand vous étiez jeune ?
- Élémentaire, mon cher Watson !
L’UNIVERS DE HOLMES
SHERLOCK
Une mystérieuse jeunesse
me
Holmes constituent une som
Les aventures de Sherlock posée de quatre romans et de
on »
littéraire considérable, com
groupement appelé le « can
cinquante-six nouvelles (repar Arthur Conan Doyle à la fin
par les spécialistes) écrits sont autant une suite d’enquêtes
du XIXe siècle. Si les livres Holmes lui-même, l’auteur nous
qu’un portrait de Sherlockpeu de choses sur l’enfance et
raconte cependant très .
l’adolescence du détective
années
c’est pendant ses deux
On sait seulement que nd conscience qu’il peut gagner
d’université que Holmes pre ionnel de l’obser vation et de la
sa vie grâce à son sens except use, à l’école, à résoudre des
déduction. En effet, il s’am lui soumettent, exactement
rs de
énigmes que ses camarades
du Secret de la pyramide. Lo
comme on le voit au début
DES PERSONNAGES LÉGENDAIRE
l’une de ces parties, le
disant : « Je ne sais papère de l’un de ses amis lui ouvre les yeux en
lui
Holmes, mais j’ai l’im s comment vous vous débrouillez, monsieu
officieux sont à côté pression que tous les détectives officiels r
monsieur ! ». Ceci estde vous des enfants. C’est là votre carriè ou
nous découvrons un ad le point de départ du Secret de la pyramidere,
olescent vif et espiègle qu
:
toute l’école en résolvan
i s’est fait un nom dans
aventures, par la suite, t des énigmes abracadabrantesques. Dans ses
de l’esprit de jeu qu’im son métier de détective demeure indissociab
plique pour lui la résolu
le
tion de mystères.
Ainsi, Le Secret de la
py
de Conan Doyle tout ramide demeure fidèle aux personnages
en se permettant des
fantaisies et des anachronismes comiques (da
ns les livres, par exemp
le, Holmes et Watson
ne se rencontrent qu’à
l’âge adulte). Conçu
par des amoureux du
détective, le film s’amu
se à deviner ce à quoi on
t pu ressembler Holmes
et Watson dans leurs jeu
nes années – levant ave
c beaucoup d’humour
et de spectacle le voile
de mystère qui envelop
pe les héros.
S UN SENS INNÉ DE LA DÉDUCTION ? S
Bien que Sir Arthur Conan Doyle se soit inspiré de figures et d’évènements célèbres
pour écrire les aventures de Sherlock Holmes, certaines anecdotes personnelles lui
servirent également à forger les caractères de ses personnages. Ce qui suit est une
histoire que l’auteur aimait raconter, et dont s’inspire clairement le dialogue de la
première rencontre entre Holmes et Watson dans Le Secret de la pyramide.
Un jour, Arthur Conan Doyle, de passage à Paris, attend un taxi devant la gare de
Lyon. Lorsque le taxi s’arrête, l’écrivain monte à bord et le chauffeur s’adresse à lui :
- Bonjour, monsieur Doyle. Où désirez-vous aller ?
Doyle est sidéré ! Il demande au chauffeur comment il a pu savoir qui il était.
- M’aviez-vous déjà vu auparavant ?
- Non, monsieur. Mais les journaux de ce matin disent que vous étiez en vacances
à Marseille. Et je vous ai pris gare de Lyon, là où les trains en provenance de
Marseille s’arrêtent. La rougeur de votre peau, qui est plutôt d’un teint pâle, me
dit que vous rentrez de vacances. Les taches d’encre sur votre index droit me disent
que vous êtes un écrivain ou au moins que vous écrivez beaucoup. Vos vêtements
sont typiquement anglais… En additionnant toutes ces informations, j’en ai
déduit que vous étiez Sir Arthur Conan Doyle !
Doyle lui répond :
- C'est réellement fantastique ! Vous êtes la réplique parfaite de mon personnage
de fiction, Sherlock Holmes, à la différence que vous, vous êtes réel !
- C’est qu’il y a autre chose.
- Quoi donc ? Qu’allez-vous encore m’apprendre ?
- Votre nom est inscrit sur votre valise.
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Sherlock Holmes appa
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intitulée Une étude en t pour la première fois en 1887 dans une
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une méthode rigoureu
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raisonne par déducti sement scientifique pour mener l’enquê sur
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lui, sa méthode permett , suivant une logique simple et infaillible. : il
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dans un désordre pe à prôner la discipline dans son travail, Ho
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1B Baker Street, ressemle célèbre appartement du
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étonne beaucoup Wats très peu et ne se nourrit quasiment pas, cupé
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longues dépressions,
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ne sait que très peu de austère et solitaire. Sur ses origines familia
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les spéculations les plu oses, ce qui a conduit ses admirateurs à ém , on
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ent, nous est connu. Le ul son frère Mycro, qui
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détective n’a pas de fem
vie
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de couple incompatib aux principes du célibat, jugeant la vie
le avec son travail.
Hormis Watson, il n’a
proprement parler. pas d’amis à
Le docteur John Wats
on, le célèbre assistan
t du
narrateur des aventu
res de Sherlock Holm détective, est aussi le
es (hormis pour quatr
enquêtes où il n’appara
e
ît pas). Il est véritable
me
Holmes nous est décri
t, témoin privilégié de nt celui à travers qui
s enquêtes et portraitist
du caractère excentriqu
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e du personnage. Wats
on fait la rencontre de
Holmes en emménage
ant au 221B Baker Str
eet –
payer, seul, le loyer et
doit accepter un co-lo le détective ne peut
l’activité de son voisin
cataire. Intrigué par
tac
en vient rapidement iturne, Watson se rapproche de Holmes et
à l’assister dans son
travail, son expérienc
médicale s’avérant d’u
e
ne grande aide.
Ayant exercé des fon
ction
habitué au danger. Bien s de médecin dans l’armée, Watson est
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bonhomme arrondi et ’il soit généralement représenté comme un
élégant, arborant une
moustache et un ventre
bedonnant,ilestpourta
nt
athlétique, possédant décritdansleslivrescomme un personnage
un
pouvoir suivre le ryth e consistance physique assez forte pour
me frénétique du détec
tive. Contrairement à
Holmes, Watson est
marié et possède une
vie sociale remplie. De
manière générale, le
do
raisonnableque Sherloc cteur Watson est un homme bien plus
kHolmes, lequelestextr
cou. Dans bien des sit
aordinairement casseuations périlleuses, so
n rôle est de prévenir
détective des dangers
le
en le ramenant à la rai
son.
À l’origine,Arthur Co
nanDoyleavaitsongé
affubler SherlockHolm
de deux acolytes, deux
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finalement en un seulp nes apprentis détectives, qui fusionnèrent
ersonnage.D’un point
de vuelittéraire, l’intér
de créer un personnagec
êt
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maispersonnelsurle pe me Watson est de porterunregard extérieur
rsonnagedeHolmes, lem
pour en faire unefigure
quasi idéalisée.Dansle ettantenperspective
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l’on retrouve dans Le
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Secre
faire entrer Sherlock Ho t de la pyramide – contribuent fortement à
lmes dans la légende.
LES OBJETS DU DÉTECTIVE
et du docteur Watson,
aventures de Sherlock Holmes t forgés. Sur sa route,
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En plus de
nte comment ces deux aventurier
Le Secret de la pyramide nous raco rs objets qui ne le quittent plus par la suite et deviennent de
Sherlock Holmes trouve plusieu nage.
véritables attributs de son person
Le "deerstalker"
loupe
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permettant de relever les empre ploie des
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Au XIXe siècle, les techniques
Chapeau traditionnellement porté pou
r la chasse, le
"deerstalker" n’est pas explicitement nom
mé dans les
livres bien qu’il soit mentionné que
le détective se
pare de chapeaux champêtres lorsqu’i
l enquête à la
campagne. Les illustrations de She
rlock Holmes
portant un "deerstalker" sont pou
rtant restées
célèbres, et le chapeau fut repris au ciné
ma, si bien
qu’il paraît aujourd’hui indissociable
du personnage.
Attention, cependant : il s’agit
d’un chapeau
d’extérieur, et il est absurde de penser
que Sherlock
Holmes porte un "deerstalker" à la mai
son !
itées. Si Sherlock Holmes
traces de pas sont encore limroscopes pour analyser les indices dans son
réactions chimiques et des mic simple loupe pour inspecter de fond en
laboratoire, il se munit d’une instrument est devenu indissociable des
comble les lieux du crime. Cet constitue aujourd’hui le symbole des
représentations de Holmes et
détectives à travers le monde.
La pipe
fauteuil et
rlock Holmes s’assoit sur un
Quand il n’enquête pas, She l’aide à réfléchir. Le docteur Watson, qui
allume une bonne pipe ; cela me muré dans la réflexion, se plaint des
doit alors faire face à un hom ac propage dans l’appartement. Lorsqu’il
en robe de
odeurs nauséabondes que le tab
s est généralement représenté
est chez lui, Sherlock Holme er la pipe, soit à jouer du violon.
chambre, s’occupant soit à fum
MENER SA PROPRE
S MORIARTY, L’ENNEMI JURÉ DE HOLMES S
ENQUÊTE
TOUT AU LONg DE CE LIVRET, VOUS
POURREz COLLECTER DES PIèCES À
Planant comme une ombre au-dessus des aventures de Sherlock Holmes,
le professeur James Moriarty est l’un des « méchants » les plus célèbres
de la littérature. Décrit par le détective lui-même comme le « Napoléon du
crime », Moriarty est un esprit criminel de génie dont l’intelligence
hors du commun n’a d’égal que celle de Holmes. Bien qu’il n’apparaisse
physiquement que deux fois dans toute l’œuvre, il est omniprésent à travers
les références faites par les héros, d’autant plus dangereux qu’il demeure
invisible, à la manière de Voldemort dans Harry Potter. Considéré comme
le cerveau de toutes les organisations criminelles d’Angleterre (voire du
monde), Moriarty se livre à une partie d’échecs à distance avec Sherlock
Holmes. Ses origines sont un mystère, son art du déguisement et sa
supériorité stratégique le rendent quasiment invicible.
Le professeur Moriarty paraît curieusement absent du Secret de la
pyramide. Cependant, à la fin du film, en restant jusqu’au bout du
générique, les spectateurs assistent à une révélation spectaculaire. Il
semblerait que Moriarty ait bien été là, dès les débuts du détective, à
veiller de près sur le jeune Sherlock Holmes…
CONVICTION EN RÉPONDANT AUX
QUESTIONS POSÉES ET, AINSI,
RECONSTITUER L’ENQUêTE DE
SHERLOCK HOLMES DANS LE FILM.
RENDEZ-VOUS À LA DERNIÈRE
PAGE POUR LES RÉPONSES
(À CONSULTER APRÈS AVOIR
VU LE FILM).
Pièce à conviction n°1
Quel est le premier détail
qui intrigue Holmes
et l’incite à se lancer dans
l’enquête sur les meurtres
mystérieux ?
LES AVENTURIERS IELBERG
CHEZ STEVEN SP a été à l’initiative
trilogie Retour vers le
futur (Robert zemeckis,
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dans Les Aventuriers de armeur, Indiana Jones représente
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Pièce à conviction n°2
Quels sont les deux
indices qui permettent à
Holmes et Watson de
trouver la pyramide
souterraine ?
S L’APPRENTISSAGE DE L’AVENTURIER S
Cette école typiquement britannique ne vous rappelle rien ? Et que dire de la vie des élèves, partagée entre les enseignements de professeurs
iconoclastes, la rivalité entre les élèves et les mystères à résoudre ? Harry Potter bien sûr ! Ce dernier présente, comme Holmes et Watson, toutes les
caractéristiques de l’enfant aventurier britannique : une école prestigieuse aux décors ancestraux en pierre recouverte de lierre, une vie en communauté
d’élèves, un professeur bienveillant, d’autres trompeurs… Et surtout, une enquête à mener d’abord dans l’école, puis à l’extérieur, en utilisant à la fois
les apprentissages théoriques et l’expérience pratique acquise en dehors de l’institution scolaire. Il ne serait pas étonnant que J. K. Rowling se soit un
peu inspirée, entre autres, du Secret de la pyramide pour son célèbre apprenti sorcier…
LES DÉCORS
Le Secret de la pyramide parvient parfaitement à recréer l’atmosphère du Londres de l’époque
victorienne, une prouesse rendue possible grâce au travail du responsable des décors (ou
production designer), Norman Reynolds. À l’époque de la production du film de Barry
Levinson, il a déjà prouvé son talent en réalisant, entre autres, les décors de la trilogie
Star Wars (il remporte d’ailleurs un Oscar® pour La Guerre des
étoiles) et des Aventuriers de l’arche perdue. Pour Le Secret de la
pyramide, Norman Reynolds relève le défi de reconstituer
entièrement le Londres victorien en hiver dans les studios
Elstree. De l’atelier du professeur Waxflatter au magasin de
l’antiquaire, en passant par les rues, tout est reproduit de façon
minitieuse avec un soin particulier apporté aux nombreux objets
et machines qui contribue à la fois à l’authenticité des lieux et à
leur aspect magique. Norman Reynolds a été aidé dans son
entreprise par les décors naturels utilisés pour l’Académie
Brompton où étudient Holmes et Watson. En effet, le film fut en
partie tourné dans des endroits prestigieux en grande-Bretagne
comme l’université d’Oxford, Eton College et le château Belvoir,
ce qui renforce son aspect so British.
Deux créations sont particulièrement impressionnantes et ont
requis tout l’ingéniosité de Norman Reynolds : l’ornithoptère
du professeur Waxflatter et la pyramide de la secte égyptienne
Rame Tep. D’abord, il a conçu l’ornithoptère en hommage aux
machines volantes imaginées par Léonard de Vinci. Cette
fabuleuse machine, véritable bijou de maquette, a été construite
à taille réelle à partir d’ailes en toile, de cuivre et de poulies, et
suspendue à une grue de 45 mètres de haut pour permettre la
séquence du survol de Londres par Holmes et Watson. Les
proportions hors du commun de l’engin et la qualité de la
reproduction rendent l’illusion parfaite. L’autre réalisation
extraordinaire de Norman Reynolds et son équipe est la
gigantesque pyramide souterraine qui abrite le temple de
la secte Rame Tep. Ce décor a également été conçu à taille
réelle et sa réalisation nécessita plusieurs mois de
planification, préparation et construction… alors que la
destruction finale ne prit que quelques instants ! Bien que
Norman Reynolds ait travaillé sur les décors des
Aventuriers de l’arche perdue, film dans lequel figure une
réplique d’un temple égyptien, il ne s’est pas inspiré de ce
travail très réaliste pour la pyramide londonienne : le
temple du Secret de la pyramide est bien plus grand,
complexe et, surtout, magique.
Pièce à conviction n°3
Comment Holmes et
Watson parviennent-ils
à relier toutes les
victimes à Chester
Cragwitch ?
LA MAGIE DES EFFETS SPÉCIAUX
séquence mémorable où un
Le Secret de la pyramide s’ouvre sur une
entre dans un restaurant
ster
individu jovial du nom de Bentley Bob
n bien gras que l’homme
pour s’y attabler. On lui apporte un faisa
e tourne au cauchemar. Le
dévore des yeux. Mais brusquement, la scèn
un regard noir à Bobster,
volatile dans l’assiette revient à la vie et jette
diabolique, l’oiseau de
ce
rapa
qui reste stupéfait. Transformé en
d ses jambes à son cou.
pren
el
lequ
ster,
malheur se met à attaquer Bob
ion plus vraie que nature, est
Cette formidable vision d’horreur, hallucinat
iaux, orchestré par des
spéc
s
effet
le fruit d’un travail acharné sur les
ient d’une marionnette
prov
sion
L’illu
s.
équipes aussi variées que brillante
qui débute alors sa carrière : il
mécanique, animée par un jeune prodige
ateur des créatures d’Aliens et
s’agit de Stephen Norrington, futur anim
n extraordinaires (où l’on
leme
futur réalisateur de La Ligue des gent
Les monstres fabuleux du
).
iarty
Mor
de
ge
retrouve d’ailleurs le personna
, des « animatronics », sortes
Secret de la pyramide sont, pour beaucoup
magie de la robotique et de
de marionnettes douées de vie par la
in des Dents de la mer, les
l’électronique. Depuis le fameux requ
iaux des films de Spielberg. Ils
spéc
s
effet
animatronics sont associés aux
ort aux effets de synthèse,
présentent un avantage certain par rapp
partageant les scènes avec les
puisqu’ils sont présents sur le tournage,
à ces robots chimériques et
Face
acteurs, et sont filmés en temps réel.
de simuler la peur !
menaçants, les comédiens n’ont pas besoin
es, chef-d’œuvre du péplum
pour des films comme Jason et les argonaut
procédé « Dynarama » de
ique
d’aventures réalisé en 1963 avec le myth
ines en caoutchouc en les
figur
des
imer
Ray Harryhausen. Il s’agit d’an
l’illusion du mouvement
filmant image par image, afin de donner
tures animées sont ensuite
lorsque ces images se succèdent. Les créa
filmée sans elles. L’un des
lable
préa
intégrées à la scène réelle, qui a été au
mide met en scène ce
pyra
la
de
et
Secr
du
passages les plus remarquables
ailés miniatures se mettent à
type de procédé, lorsque des monstres
antiquaire. L’animation et
attaquer le professeur Waxflatter chez un
ur qu’elles sèment, sont
terre
la
l’aspect visuel de ces harpies, ainsi que
ques d’Harryhausen.
gori
asma
fant
s
ture
un hommage évident aux créa
UN VITRAIL VIRTUEL
Encore magique aujourd’hui, la scène du chevalier qui sort du vitrail est une
grande première à l’époque. En effet, ce chevalier est le premier personnage
de l’histoire du cinéma intégralement conçu en images numériques ; le père
du héros d’Avatar, en quelque sorte ! La scène mélange des séquences
filmées, tournées en Angleterre, à des images de synthèse numériques créées
en Californie dans les locaux d’Industrial Light & Magic.
En ayant recours à des effets visuels, les animateurs souhaitent conserver
l’apparence picturale du chevalier et les caractères esthétiques du vitrail tout
en produisant un maximum de réalisme. Les formes du personnage sont
d’abord dessinées et coloriées, puis scannées par un ordinateur qui les
transforme en images 3D. Celles-ci sont ensuite partiellement redessinées
et retouchées par informatique, intégrées aux images filmées, et enfin
incrustées au laser sur le film. La conception du chevalier nécessite quatre mois
de travail ; elle est supervisée par John Lasseter, le créateur de Toy Story ! Au
final, le morceau de bravoure ne dure que 45 secondes mais laisse aux
spectateurs une impression indélébile.
travaillent sur Le Secret de
En matière d’effets spéciaux, les équipes qui
qu’il s’agit d’Industrial
puis
ier
la pyramide ne manquent pas de mét
onsable des trucages
resp
Ltd.
sfilm
Luca
Light & Magic, la branche de
que du film, un tout nouveau
des Star Wars et des Indiana Jones. À l’épo
s visuels » – c’est-à-dire des
domaine s’ouvre à eux : celui des « effet
ur sur les images du film, en
nate
images de synthèse réalisées par ordi
sont de l’ordre du trucage
opposition aux « effets spéciaux » qui
combinant effets de synthèse
généralement réalisé sur le tournage. En
strial Light & Magic crée
et marionnettes ou autres maquillages, Indu
nologies avant-gardistes
tech
les
et
un pont entre les trucages anciens
hui. On peut donc affirmer
qui sont abondamment utilisées aujourd’
à un croisement décisif dans
que Le Secret de la pyramide se trouve
vétéran et précurseur. Sa
l’histoire des effets spéciaux , à la fois
redoublée d’un charme
hui
urd’
laire galerie d’illusions, aujo
tacu
spec
i
auss
ont
mide
pyra
la
de
et
film !
Les responsables des effets spéciaux du Secr
ue, est pour beaucoup dans la réussite du
semblables à celles utilisées authentiq
s,
enne
anci
plus
es
niqu
tech
des
à
urs
reco
Pièce à conviction n°4
Comment Holmes
aurait-il pu découvrir
plus tôt qui se cache
derrière Eh Tar ?
S UN AIR DE PIXAR CHEZ SHERLOCK S
Au sein de Lucasfilm Ltd. à l’époque, Industrial Light & Magic est épaulé par un autre studio qui appartient également à george Lucas et qui réalise l’animation
des séquences numériques : il s’agit de Pixar Animation Studios, depuis devenu l’un des plus célèbres studios d’animation au monde (1001 pattes, Le Monde de
Nemo, Wall-E). Ce sont les artistes de Pixar qui conçoivent la séquence du chevalier. Le Secret de la pyramide marque ainsi la première étape de leur fabuleuse
carrière, jalonnée de chefs-d’œuvre merveilleux, hilarants et géniaux.
FICHE TECHNIQUE
Scénario ................................................ Chris COLUMBUS
Image..................................................... Stephen GOLDBLATT
Montage ............................................... Stu LINDER
Décors................................................... Norman REYNOLDS
Musique................................................ Bruce BROUGHTON
Production........................................... Mark JOHNSON pour AMBLIN ENTERTAINMENT
Production exécutive ......................... Steven SPIELBERG, Frank MARSHALL
......................... & Kathleen KENNEDY
Réalisation ........................................... Barry LEVINSON
RÉPONSES AUX “PIÈCES À CONVICTION”
1 : Un journal trouvé dans l’atelier du professseur Waxflatter et sur
lequel est entourée l’annonce du suicide de Bentley Bobster.
2 : La sarbacane trouvée par Watson dans la rue et le morceau de
tissu arraché au meurtrier par le chien d’Elizabeth.
3 : Grâce au portrait de groupe trouvé par Watson
dans l’atelier du professeur Waxflatter.
FICHE ARTISTIQUE
4 : Grâce au nom de famille du professeur Rathe
qui n’est autre qu’une anagramme de Eh Tar.
Nicholas ROWE............ Sherlock HOLMES
Alan COX....................... John WATSON
Sophie WARD ............... Elizabeth HARDY
Anthony HIGGINS ..... Professeur RATHE
Freddie JONES .............. Chester CRAGWITCH
Relations presse
Julie DEJODE
Tél. : 01 42 24 87 89
julie@carlottafilms.com
Distributeur
CARLOTTA FILMS
9 passage de la Boule Blanche – 75012 PARIS
Tél. : 01 42 24 10 86 / Fax : 01 42 24 16 78
Programmation
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Avec le concours du
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